X-men, le jeu de Rôle
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 the Moon, the Dawn & the Boy

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Paladin
X-Men Beta
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Nombre de messages : 2131
Age : 36
Autre(s) identité(s) : Morgan Strold - Plasm, Goldenknight

Pouvoirs : [detection précise des organisme] [bras d'énergie bioplasmique : superforce] [contrôle et création d'énergie bioplasmique défensive et offensive : vol, bouclier, exo-armure (superforce/resistance)]

Age du perso : 26 ans
Date d'inscription : 24/10/2007

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MessageSujet: the Moon, the Dawn & the Boy   the Moon, the Dawn & the Boy Icon_minitimeJeu 3 Déc 2009 - 1:54

Chapitre 1 - the Moon


Australie, Sidney. La lune est ronde, blanche, criante de lumière sur une voute trop sombre. La fille s'appelle Ruth Strold. Mais ce nom ne veut plus rien dire. Ruth ne vit plus dans une maison maintenant.
Ruth a 15 ans dans la vie, et 9 mois dans la rue. Elle est blonde, son nez est tout retroussé et ses joues sont sales. Ses grands yeux sont noirs et sombres comme la rue et sa bouche chaleureuse, comme les feu dans les bidons, ceux des vieux qui connaissent la vie durs. Depuis le temps elle la connait. Les vents sont tes seuls murs, les étoiles ton seul toit, et la crasse ton lit. Mais sous la poussière, Ruth est une jolie jeune fille. Très jolie. Trop jolie. Trop pour son beau-père. Il voulait être comme un père pour elle, il voulait être proche. Trop proche. Il était loin maintenant. Neuf mois qu'elle vivait dans la rue, et son ventre rond comme la lune la faisait souffrir.

Ruth était connue chez les Clochard. On l'appellé «la Princesse» ou «la p'tite Mère Caprice». Ces surnoms venaient de ce qu'elle avait l'étrange capacité d'influencer les désirs des gens lors des émotions fortes, afin que ces derniers fassent en sorte que les choses aillent bien pour elle. Elle appellait ça des Ordres d'Urgences, car elle ne déclenchait ce phénomène qu'en cas de moment de stress ou d'émotion intense et fulgurante, sans en contrôler la moindre parcelle. C'est ainsi que dans les moments de faim extrême, les gens se mettaient à lui acheter de la nourriture par dizaine. Tout ceux qui la croisait. Quand elle se faisait taquiner par des hommes, ils finissaient par s'escuser et lui venir en aide eux-même. S'était ses « petits miracles », ceux qui lui avait permis de survivre avec ce cadeau dans le ventre. Dommage qu'ils ne soient pas arrivés plus tôt, ces miracles. Ils auraient empéchés la souffrance de la conception forcé. Et la souffrance de la mise au monde.

La douleur était si forte que les ondes d'influence de Ruth s'étendirent plus loin que jamais. Les femmes surtout répondirent en masse, et bientôt un évenement qui serait relaté le lendemain par certains journaux se mit en place : un cortège de femmes de diverses niveaux sociaux et professions arriva en direction d'un squat bien connu de Sidney. Les SDF présents n'en crurent pas leurs yeux. Tels de mysterieuses magiciennes des temps anciens, mue par un même désir, ces femmes aux experiences diverses se rendaient en une lente procession vers la souffrante. L'argent de la lune coulait entre leurs rides. Et dans la rondeur de la lumière nocturne, leurs ombres étaient longues et chaleureuses.
Les femmes s'affairèrent longtemps. Toutes savaient comment agir par un instinct mystérieux, un rituel ancestral qui fut attisé en elle par le pouvoir grandissant de la jeune mère en devenir. Et aprés de longues heures de travaux muets et de coordination parfaite, un bébé criard s'échappa des interieurs maternels. Il passa de main en main, fut lavé et nettoyé sous le regard de sa mère avant de lui être rendu. À cet instant, le charme fut rompus, et les femmes partirent de nouveaux mais de manière désordonné, comme un lent vol de corbeaux allant annoncer la nouvelle. Elles n'auraient aucune réaction avant de sortir du champ de volonté de Ruth, mais leurs souvenirs serait totalement dénué de sentiments.

Aprés le départ des femmes et avoir un peu nourris son enfant, épuisée et le corps en miettes, rongée par les maladies et les infections, se sentant devenir fievreuse, il ne restait qu'un désir à Ruth. Le seul être à cet instant qui fut à sa portée était un vieillard qui se tenait non loin de la chambre où elle avait fait naître ce garçon. L'homme entra et attendit. Affaiblis mais peu surprise, Ruth saisis une feuille qu'elle mit dans le lange rudimentaire de l'enfant. Elle ne l'embrassa pas. Il fut saisis par le vieillard.
Ce fut la première et la dernière fois que Ruth « ordonna » quelque chose volontairement. Le vieux clochard tourna les talons.

La lune est basse. L'aube n'est pas loin, elle attend de pouvoir jeter un à un ses rayons jusqu'à tout envahir. Ruth est morte. Conformément à ses ordres, son enfant fut déposé devant un orphelinat proche, et dans ses langes on put trouver son nom.

«Morgan Strold»
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MessageSujet: Re: the Moon, the Dawn & the Boy   the Moon, the Dawn & the Boy Icon_minitimeSam 5 Déc 2009 - 1:58

Chapitre 2 – the Dawn

Première Partie



Australie. Sidney. L'aube étend son draps laiteux sur le monde, grisant la nuit, bleutant le vent. Douze ans maintenant que l'Aube s'est levée pour le jeune Morgan. Comme sa mère il a les cheveux blonds, et le corps longiligne, et cet air farouchement joyeux qu'elle avait avant que la rue ne la detruise. Comme son père, il a les yeux verts et le sourire franc.

Et qu'avait-il réçu de l'orphelinat ? Énorme matrice de ciment laissé dans un coin de rue par quelques urbanistes distraits, ce bâtiment avait la particularité déprimante de sembler eternellement gris malgré les vastes couches de jaunes qui étaient étalés sur ses parois. Le personnel était correct. Les pensionnaires, en petit commité, l'étaient tout autant. À la façon des enfants.
Des murs et du toits qui s'étaient imposé comme sa maison, il avait à vrai dire obtenu de nombreuses choses qui s'approchaient plutôt d'un desinteressement de la vie que d'autre chose. Les gens ici étaient moqueur quand il fallait être solidaire. Ils étaient tous aigris, du vieux directeur au plus jeune des orphelins. Et plus que la situation, c'était l'ambiance generale du lieu qui poussait à l'aigreur. Les ampoules ne pouvaient pas être appellées “lumineuses”. On aurait plutot dit qu'elles éclairaient en recouvrant l'espace d'un miel sale et gluant. À travers les fenêtres la lumière solaire semblait frappée de crasse. Morgan n'était pas plus épargné. Tout juste prenait-il plus souvent les choses du bon côté, arborant la majeur partie du temps un sourire. Un sourire vide.

Un seul à vrai dire était rescapé du climat de l'orphelinat. Joachim, dit “l'Indien”. Terme erroné. Joachim était d'origine aborigène. On ne savait rien de lui, sinon qu'à 4 ans environ (personne ne savait vraiment) il avait été laissé devant l'Orphelinat sans mot ni rien. La théorie la plus plausible étant que sa famille, pauvre et démunis aprés une tentative d'integration à la ville, ai decidé de laissé leur enfant qui constituait plus un poid qu'autre chose.
Comme tout les enfants qu'il avait “reçu”, le directeur avait lutté pour le garder dans son etablissement. Et Joachim avait commencé la grande fête de sa vie. On ne savait d'où il venait, pas même lui, et son nom était une interprétation des borborygme qu'il repetait sans cesse entre deux crises d'hilarités quand on l'avait recueillis. Car Joachim était heureux de vivre. Il était heureux de tout d'ailleurs. Il rigolait de toute chose, s'enjouait de tout evenement et passait son temps à faire de la vie une gigantesque vasque d'humour et de sourire.
À vrai dire, Morgan devint trés vite impressioné par Joachim, sa joie d'être et sa simplicité resplendissante. Il ne savait pas ce qu'était cette impression d'admiration, ni comment l'exprimer, si bien qu'il fuyait presque ce garçon à la peau sombre et prompt aux éclats de bonne humeur les plus étranges.

Un jour cependant, Joachim vint le voir. Jour n'est pas le bon terme par ailleurs. C'était l'aube. Morgan se reveilla, la bouche sèche, aprés un rêve dont il n'arrivais pas à se souvenir. Il regarda autour de lui avec prudence, guettant de la part de ses camarades un mouvement. Dans les lits superposés à peine éclairés par les raies grisonnantes des aurores automnales, engourdis par les secrets, les formes amorphes des autres garçons étaient immobiles. Un chuintement de respiration lourde se faisait entendre dans le silence éparse.
Se levant sans faire grincer son lit, il se dirigea à petit pas vers la salle de bain commune pour boire un coup. Il gratta ses cheveux blonds et tenta de se diriger sans trop de mal dans le flou que lui laissait entrevoir ses paupières lourdes et frippés. La salle de bain était plongé dans un pénombre fade et il but longuement au lavabo. Soudain, un son diffus le fit se retourner prestement.
Joachim se tenait devant lui. Il avait sur le visage un air qu'il ne lui avait jamais vu auparavant, et dans les yeux quelque chose d'étrange qui fit ressentir à Morgan une sensations trop intenses pour être contrôlable et gerable.
Avant d'avoir compris ce qu'il s'était passé, Joachim avait déposé un baiser sur ses lèvres, avait souris et était partit avec un regard aussi mystérieux que tout ses comportements. Jamais plus cela ne se reproduirait dans ce lieu. Le lendemain, Joachim avait disparus. Nul ne sut où il était allé, les recherches ne donnèrent rien.
Mais pour Plasm, pour qui Joachim avait disparus ce matin là, juste aprés son baiser, il était plus que jamais présent. Sous la forme d'une nouvelle énergie qui venait de se mettre en mouvement. Comme les prémices du jour ...
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