Rencontre entre deux télépathes [pv Jean Grey]

Invité

Depuis la mort de Molly, Clelia s'était encore plus renfermée sur elle même. Elle n'assistait plus aux cours et évitait les autres élèves. La fillette ne se remettait pas de la mort de sa meilleure amie, de sa seule amie à l'Institut.Elle avait assisté à sa mort sans arriver à faire quelque chose. Elle avait eut peur et n'avait pas réussit à défendre sa copine. Elle aurait du le faire. Combien de temps s'étaient écoulés depuis ce drame ? La petite télépathe/empathe ne le savais pas. Elle n'avait pas envie de le savoir.

Cet après-midi la, Clelia était sortit dans le parc. Elle aurait dû être en cours, mais elle n'avait pas envie. La fillette ne faisait qu'errer dans le manoir tel un fantôme. Son sac sur le dos, elle se dirigea vers les bois. C'était son endroit préféré. Elle y venait toujours quand elle n'allait pas bien, ce qui arrivait souvent en ce moment.

La petite mutante s'assit contre un arbre. De l'endroit où elle s'était installée, la fillette pouvait voir les nuages assez facilement. Clelia posa son sac à dos près d'elle et leva les yeux aux ciel. Pour elle, on ne pouvait pas faire confiance aux adultes, quel qu'il soit. Pourquoi ? Pourquoi cet homme avait fais ça ? Pourquoi il avait voulu qu'elle regarde ce qu'il faisait à sa meilleur amie ?

*Molly....*

Une larme roula sur l'une des joue de la petite demoiselle. Si elle pouvait revenir en arrière, Clelia le ferait. Elle reviendrait à ce jour si sombre et empécherait Molly d'aller à Central Park. Elle la forcerait à rester à l'Institut. La fillette regarda son sac à dos. Non, elle n'avait pas envie de dessiner. Elle n'en avait plus l'envie. Pourquoi elle était pas morte elle aussi ? Pourquoi elle avait survécue ? Ce n'était pas juste.

Clelia remonta ses jambes et appuya sa tête sur ses genoux. Elle était tellement triste. Elle n'empêcha pas ses larmes de couler et se mit à sangloter. De toute façon il n'y avait personne ici et tous les élèves étaient en classe actuellement. La petite fille pensait être seule, mais était-ce vraiment le cas ?

Invité

Personne. Il n’y avait personne dans ce bois, Molly était seule, la tête enfoncée dans les genoux. Quand pouvons-nous dire que nous sommes seuls dans ce bois, en plein après-midi, dans le domaine de l’institut Xavier ? Aucun oiseau ne chantait, aucun vent ne soufflait, seuls les arbres silencieux imposaient leur présence à la petite fille de 10 ans. Ca peut paraître stupéfiant, mais nous ne sommes jamais seuls. L’immensité, quelque soit l’endroit où son se trouvait, était peuplée d’êtres aussi différents les uns des autres, la Terre ne représentait qu’une petite partie de l’univers, notre galaxie une mince couche de l’amas. Une présence rejoint Clelia, une personne, immatérielle.

Depuis l’institut, Jean Grey sentait la tristesse et le mal être de cette pauvre et jeune élève. Le corps astral de Jean posa sa main sur l’épaule de la télépathe. Elle aussi profitait de ces dons, mais minimes. Scintillante, elle essaya de réconforter la petite, sans lui faire peur. Elle ne devait pas avoir vu la télépathe. La tristesse, qu’est-ce ? Le Phénix ignorait tout des sentiments, de la pureté de l’amour à l’arrogance de la haine. Il était là à l’origine de tout, les sentiments sont juste le propre de l’homme. Il ne comprenait pas ce que Jean faisait, il s’excita de nouveau, tentant de sortir de son hôte tant elle le dégoutait. L’entité cosmique avait voulu rester dans l’univers, pas enfermé dans cette si petite surface qu’est la Terre.

Molly, elle pleurait une petite fille, de l’institut également, qui se prénommait Molly. Jean ne l’avait jamais vue, mais dès qu’elle reçut l’image de cette écolière souriante, c’est comme si elle l’avait toujours connu. La Mort, ça non plus le Phénix l’ignorait, Jean elle, l’avait surmontée plusieurs fois, elle était plus forte que la mort, à vrai dire, la mort n’est qu’un passage, et comme Jean, il suffit de faire demi-tour pour regagner les vivants. Ce demi-tour, le Phénix l’avait toujours fait pour elle, et elle revenait. Et maintenant, après quelques années d’absence, elle était revenue, le demi-tour avait été entièrement accompli et Jean ressuscitait.

Maternelle, elle dit à la petite fille: « Ne pleure pas. »

Invité

Lorsque Clelia entendit la voix dans sa tête, elle releva les yeux. Ce qu'elle vit alors l'effraya. Mais qu'est-ce que c'était que cette chose fantomatique qui se trouvait près d'elle ? La petite demoiselle recula. Son regard était effrayée. Même si elle savait que cette école était remplit de jeunes mutants et d'adultes aux multiples pouvoirs, elle n'avait jamais vu cette personne. Clelia était une petite fille très peureuse et craignait toujours qu'on lui fasse du mal. Même à l'Institut elle ne se sentait pas à l'abri.

La preuve en était la mort de Molly. Ce jour-là, la petite télépathe avait pris conscience que même parmi les mutants, elle n'était pas en sécurité. Elle se demandait même où elle pouvait être en sécurité. De nouveau elle avait vu que les adultes pouvaient se montrer horrible et méchant, tout comme l'était son père.
Clelia était morte de peur et cela se voyait sur son visage et dans ses yeux. La petite fille commença à se signer.

/Qui êtes-vous et vous me voulez quoi ?\

La voix avait été maternelle. Cela n'avait pas atténué la peur de la petite demoiselle, mais sa curiosité avait été titillée. Car Clelia était une fillette très curieuse. Sur ses gardes et prête à s'enfuir à la moindre menace, au moindre geste brusque, elle attendait la réponse de cette forme fantomatique qui se trouvait devant elle. Un peu à l'écart, son sac venait de se renverser et son carnet à dessin venait de faire apparaitre le dernier dessin qu'elle avait fais. Il s'agissait d'un portrait de Molly. Clelia l'avait dessiné de mémoire. En effet, la petite mutante possédait une mémoire assez exceptionnelle.

Invité

« Je suis Jean Grey, je fais partie de l’institut. Je t’ai entendu pleurer, donc je me suis dit qu’il ne fallait pas te laisser seule dans ta tristesse. Il ne faut jamais laisser les gens pleurer seuls. Que s’est-il passé ? Raconte-moi. »

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