X-men, le jeu de Rôle
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 Et la lumière fut [PV X Men]

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Henry "Hank" MCCoy
X-Men Gamma
Henry


Nombre de messages : 145
Age : 33
Autre(s) identité(s) : Le Fauve

Pouvoirs : faculté de guérison, physique animal, prouesses physiques

Age du perso : 46 ans
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MessageSujet: Et la lumière fut [PV X Men]   Et la lumière  fut [PV X Men] Icon_minitimeDim 31 Jan 2010 - 22:30

Tout le monde a son grain de folie, sauf vous et moi, et parfois je me demande si vous ne l'avez pas vous aussi.
Th. Fuller


« Ils étaient face à face. L'odeur de la sueur et du sang prenait au visage, s'accrochait aux vêtements, courait sur les corps sans vie éparpillaient sur le sol. Le soleil, rouge de cette eau qui avait coulé des cadavres du champ de bataille, ne voulait plus voir le mensonge et l'horreur des hommes. Il s'étirait, là-bas, à l'horizon. Le brouillard montait avec une lenteur mesurait. Même les éléments n'osaient s'approcher de cette ancienne prairie où l'herbe verte avait habité. L'air lourd et immobile interdisait au vent de souffler de peur que l'agonie se répande dans les contrées alentours. Tout n'était que désolation et tristesse.

Et pourtant, sur la dune rougeoyante, deux hommes se tenaient debout. La guerre avait fait d'eux des guerriers sanguinaires, sans foi ni loi. Trahison et traîtrise avaient été les vertus de cette bataille. Aussi loin que remonte la mémoire des anciens, jamais querelle n'avait fait autant de désastre dans une génération d'hommes.

Mais le destin semblait suivre inlassablement sa route, sans attendre. Sans un cri, sans une brise, les lames s'enfoncèrent profondément dans la chair. Les cuirasses n'avaient pu aider. Les armures n'avaient pu essuyer les blessures. Ils étaient morts en combattant. Les derniers debout.

Un honneur bafoué est une douleur qu'un samouraï ne peut surmonter. Une dignité blessée est un amour perdu. Ne jamais se montrer le plus faible ou mourir... Telle est la loi. Telle est la vie. »


***

Une patte couverte de poils bleus s'abattit sur la dernière page du roman et ferma doucement le livre. Au loin, un réveil indiqua une heure du matin. Un corps allongé, un regard fixant le plafond, immobilité parfaite. Le silence régnait sur l'institut Xavier et la plupart des esprits avaient rejoint le pays des songes : il aimait cette paix qui prenait possession des lieux à la venue du marchand de sable et pour rien au monde il aurait manqué ce rendez vous lorsqu'il se trouvait à l'institut. Volets qui claquent, mugissement du vent, lumière au milieu des ténèbres. Des rafales violentes s'abattirent sur les murs du bâtiment amenant avec elle la colère des cieux. Les larmes des gros moutons noirs vinrent frapper contre les carreaux de la chambre à coucher. La lumière du couloir s'infiltra sous la porte alors fermée et des pas précipités se firent entendre. Des voix étouffées parvinrent jusqu'à ses oreilles. Il sentit monter la peur dans ces intonations, peur vite refoulée par l'arrivée de professeurs qui calmèrent vite les ardeurs des plus jeunes. Craintes refoulées, frayeurs apaisées, sérénité retrouvée.

Le battant se rabattit brusquement et le bruit se répercuta dans la nuit. Les yeux mi clos, il ne bougea pas lorsque l'évènement se produisit, comme s'il avait prévu depuis longtemps que le volet se rabattrait à ce moment précis. Le bouquin qui était posé sur son ventre glissa sur le matelas lorsqu'il se leva et se dirigea vers la fenêtre : les bourrasques s'engouffrèrent dans l'ouverture lorsqu'Hank l'ouvrit. La pluie se mit en tête de le prendre comme adversaire : la fraîcheur de cette nuit tourmentée sur le visage à l'aspect léonin le fit sourire et ces instants auraient pu durer une éternité. Seulement, les attaques incessantes et rageuses de l'averse eurent raison du sol de la pièce qui se transforma en moins de temps qu'il ne le faut en marécage. Agrippant les volets, il les ferma. Il fit de même avec l'autre fenêtre sans attendre pour autant que le plancher ressemble au marais d'à côté. Impassible, il croisa les bras sur sa poitrine et se décida à aller chercher une serpillère et un sceau pour nettoyer tout cela et une serviette pour se sécher : il était hors de question d'attraper un rhume à cause d'un déluge.

Il enfila un tee shirt et mis un pantalon par dessus son caleçon et se dirigea vers la porte. Lorsque ses doigts se refermèrent sur la poignée, il se figea. Très lentement, il se retourna vers la flaque d'eau et un brasier annonçant la victoire proche s'alluma dans ses yeux : il avait trouvé ! Il aurait suffit d'un instant d'inattention de la part du spectateur pour que le Fauve disparaisse, laissant derrière lui une porte ouverte. Empruntant les escaliers, il descendit rapidement aux sous sols sans croiser âmes qui vivent. La présence de ses congénères encore debout malgré l'heure tardive dans les pièces adjacentes aux couloirs qu'il empruntait ne le perturba pas plus que ça, préférant les éviter pour la fin de la nuit. Dévalant les marches, il se retrouva bien vite face à la porte du laboratoire de l'institut. Il dévisagea la porte comme s'il la voyait pour la première fois et se décida à pénétrer dans l'antre après avoir enfilé une blouse. S'approchant d'une étuve, il l'ouvrit après avoir composé un code et en sortit plusieurs éprouvettes qu'il disposa sur une table près d'un microscope. Sortant le nécessaire pour ses expériences, il passa le restant de la nuit à griffonner sur son calepin et à étudier, il ne vit pas l'astre jaune, maître des lumières, gigantesque boule de feu, se lever au loin, là bas, derrière les hautes montagnes.

Il allait trouver. La victoire était proche. Toutefois, les cernes qui s'étaient formées autour de ses yeux témoignaient des longues nuits sans repos de ces derniers mois commençaient à avoir raison de lui. Lorsqu'il aurait trouvé la solution, il faudra penser à récupérer ses heures de sommeil en retard tout en continuant à se pencher sur d'autres problèmes scientifiques et biochimiques et à enseigner. Porte ouverte, bruit de pas, silence. Quelqu'un venait de pénétrer dans le laboratoire. Il finit d'étudier sa souche et après avoir marqué les constatations et résultats, il salua le nouveau venu sans lever ses yeux bleus de ses notes :

« Bonjour, que me vaut le plaisir de votre visite ? »
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MessageSujet: Re: Et la lumière fut [PV X Men]   Et la lumière  fut [PV X Men] Icon_minitimeVen 12 Fév 2010 - 18:11

Ah, parce qu'il faut une raison, en plus? Hum....t'aider à rater une expérience, ça compte?

La voix apparue soudainement, amusée et joyeuse, se fit nettement entendre à l'autre bout du laboratoire. Un ton amical qui se détachait sans mal de la plaisanterie pour sonner comme une simple boutade habituelle. Après tout, quand on vivait depuis un certain moment dans l'entourage de l'elfe bleu, il valait mieux s'y faire. Qui pour sa part avait apprit à très bien vivre avec la majeure partie de l'institut, y compris les réfractaires. Pour ce qui concernait Hank, par exemple, il savait qu'il ne fallait pas l'interrompre au beau milieu d'une de ses expériences, au risque de le voir être de mauvais poil. Voila pourquoi, alors qu'il avait vu de loin cavaler à toute vitesse la veille en direction de son laboratoire, Kurt n'était pas allé l'embêter....pas tout de suite, tout du moins. Maintenant, après une nuit blanche passée sur ses fioles et produits (l'allemand le connaissait assez pour savoir que si vous trouviez Hank sur une expérience le soir puis le matin suivant, c'est qu'il n'avait tout simplement pas bougé de la nuit), son compagnon à fourrure devait suffisamment avoir progressé dans ses recherches pour accepter d'en être un peu détourné le temps d'une visite surprise.

Raison pour laquelle le diablotin bleu apparut le sourire aux lèvres et la bouche en cœur sur le terrain de son confrère x-men. Avant de parler, il avait comme à son habitude observé soigneusement les alentours, comme le voulait sa nature curieuse et attentive. Pour sa part, il n'entendait pas grand chose à tout ces domaines scientifiques pointus, et pour lui une formule mathématique en valait bien une autre, quand une éprouvette était juste plus amusante qu'une autre. Il avait néanmoins assez trainé ses pattes dans le secteur pour savoir que ses petites explorations pouvaient mal se terminer si il touchait d'un peu trop près à toutes ces substances éparses. Ce qui ne l'empêcherait évidement pas de le faire devant Hank juste pour le secouer un peu. Après tout, si il n'était pas pour prendre soin d'eux, des individus comme le Fauve seraient capables de ne pas sourire de la journée et de s'enfermer dans leur sérieux. Chose impensable pour l'elfe partageant ces lieux avec eux!

C'est donc juste après avoir donné sa réponse joueuse que le grimpeur bleu disparut dans un nuage de fumée méphistophélique et un bruit caractéristique. Pour réapparaitre paisiblement accroupi contre le mur juste en face de Hank, contre lequel était poussé la table d'expériences où il travaillait. Défiant les lois de la physique en conservant sa posture horizontale comme si de rien n'était, Diablo avait à présent sa tête juste à coté de celle de Henry penchée vers ses notes, fixant ainsi lui aussi ces papiers auquel il ne comprenait rien et pourtant avec comme un air des plus sérieux, se tenant même le menton d'un air méditatif. Il alla même jusqu'à marmonner dans sa barbe d'un air très concentré.


Hum, je vois, je vois....

Puis, subitement, Kurt s'empara des notes de Hank, avant de reculer de quelques pas en arrière (donc montant vers le plafond, si vous suivez sa position^^) en prenant une pose théâtrale, sa main recouvrant presque tout son visage à la façon d'un prophète en pleine vision transcendantale. Suivirent alors des paroles dites d'un ton profondément sérieux, comme annonçant une calamité imminente d'un ton sombre alors que le carnet dans son autre main allait et venait pour souligner l'intensité dramatique du moment.

Je vois.... je vois.....un homme qui passe tellement de temps dans son esprit qu'il en oubli sa propre condition humaine. Je vois un camarade qui en oubli de saluer comme il se doit ses amis, et qui va de plus râler dans une minute parce que on l'interrompt dans une énième opération des plus importantes...

Laissant alors subitement tomber sa pose théâtrale, Kurt s'accroupit subitement contre le mur, les notes du Fauve croisées tranquillement avec ses bras sur ses cuisses, son visage à présent ouvert et souriant lui renvoyant un regard doré franc et amical. Reprenant alors la parole comme si c'était un autre qui avait parlé depuis sa téléportation, il s'adressa franchement au scientifique avec sa bonhomie et énergie habituelle.

Je me demande qui ça peut bien être, hein, Hank?
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Henry "Hank" MCCoy
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MessageSujet: Re: Et la lumière fut [PV X Men]   Et la lumière  fut [PV X Men] Icon_minitimeJeu 25 Fév 2010 - 22:44

Diablo. Il ne manquait plus que lui pour que le tableau soit au complet. Pour une fois, l'elfe bleu arrivait à point. Restant impassible, il ne dit rien mais sourit intérieurement : il avait testé son sérum pendant la nuit et en avait trouvé l'antidote. Enfin, cela fait déjà plusieurs mois qu'il travaillait dessus et l'avait de nombreuses fois testé sur des cobayes. Il avait fait des découvertes très intéressantes. Il y a quelques semaines de cela déjà, on lui avait apporté un champignon non répertorié dans la base de données. Curieux comme il était, il s'était rendu sur place pour examiner cette variété alors inconnue au bataillon et en avait ramener un sac entier au laboratoire de l'institut. Il avait bien entendu demandé l'autorisation qui lui fut accordée lorsqu'il eut mis ces champignons dans une boite hermétiquement fermée. Il les avais mis en chambre froide. Il les avait trouver curieux et avait du déclencher plusieurs fois les alarmes des virus bactériologiques car les réactions de différents produits avec le champignon en question avait eut des effets... indésirables ! Il n'avait pas fait deux fois la même erreur lorsqu'il avait identifié la substance qui ne devait pas entrer en contact avec le sujet d'étude.

« Une raison ? Tu n'en as pas forcément une en arrivant ici, mais tu en trouveras certainement une avant de prendre la direction de la sortie. »

Et pour la première fois en quarante huit heures, le visage impassible du fauve tomba pour laisser place à un grand sourire qui illumina son regard de cette flamme qui en disait long sur ses pensées : il avait une idée ! Et qui marchait en plus ! Il remerciait le ciel de l'avoir mis sur la piste de ces fabuleux champignons. Il allait devoir faire un compte rendu détaillé au professeur Xavier. Pour sur qu'il n'allait pas apprécier le fait de qu'Hank l'ai testé sur sa personne mais il serait bien obligé de lui dire : avec des expériences touchant aux bactéries et aux virus, et comprenant aussi de l'ADN, il ne fallait pas s'amuser. Il gribouilla encore quelques notes sur ses feuilles déjà bien noircies par l'encre : ces dernières lettres qui termineraient son brouillon, sa première esquisse vers la solution. Il posa son stylo noir sur la table se trouvant juste à sa droite : il roula et vint buter contre un des appareils. Le son qu'il produisit se répercuta doucement dans le laboratoire. Il s'empara de son stylo rouge, le déboucha en empoignant le capuchon avec ses dents et nota en lettres capitales : « Diablo, pourras tu déposer ses feuilles sur le bureau près de la porte lorsque tu auras fini de faire le pitre avec s'il te plait ? »

Il était évident que son compagnon bleu, comme à chaque fois qu'il venait ici, allait lui prendre ses notes. Et puis, cela lui fera gagner du temps : après tout, s'il était là, autant qu'il se rende utile. Et puis, ne lui avait il pas proposé de l'aider à rater une expérience ? Bon, je vous l'accorde, le verbe rater fait un peu tâche mais il avait tout de même proposer son aide et il allait pouvoir utiliser le temps de son camarade à bon escient. Le bruit particulier et le nuage qui caractérisait si bien Diablo lorsqu'il utilisait son pouvoir entrèrent en action et, sans lever les yeux de ses travaux, il sut qu'il se trouvait accroupi juste derrière lui. La note qu'il avait adressé à Diablo se trouvait page suivante. Il esquissa un sourire et l'empêcha de s'étendre. Il dut se retenir d'éclater de rire lorsqu'il entendit son interlocuteur parlait sur un ton très sérieux. Il savait qu'il ne lui en voudrait pas de lui avoir jouer ce petit tour. Après tout, l'elfe bleu se donnait tellement de mal pour dérider ses collègues qu'il lui devait bien ça. Comme prévu, ses notes s'envolèrent et attérirent dans les mains de Kurt. Il se retourna lentement et leva la tête pour regarder son ami fanfaronner sur son mur. Le visage impassible, il écouta son collègue et de l'air le plus sérieux qu'il put :

« Je vois... Je vois... Un homme qui passe tellement de temps à dérider le visage de ses frères d'armes qu'il en oublie les barrières établies entre les personnages d'une même race. Je vois un camarade qui est prêt à tout pour ramener à l'ordre ses confrères, et qui connait le coeur et l'âme de ses congénères comme le sien... »

Il toisa Diablo, gardant la maîtrise de son corps et de ses émotions. Si quelqu'un était entré à cet instant ci dans la pièce, il aurait pu voir deux hommes bleus se mesuraient du regard. Ce n'était pas un duel que se livrait deux adversaires mais deux amis de longues dates dont les yeux trahissaient la franchise amicale qui les liait l'un à l'autre. L'un se trouvant accroupis sur un mur, l'autre se trouvant au sol : l'un, parralèle au sol, l'autre, vertical au sol. A voir cette image, on aurait pu pensé à l'homme et Dieu qui se contemplaient, ou à deux frères qui se toisaient après de longues années d'abscence. Se fut le transplaneur qui reprit la parole le premier. Penchant la tête sur le côté, il répondit :

« Et toi ? Vois tu de qui je parles, Kurt ? »

Il fronça les sourcils et un sourire apparut sur son visage. Un immense sourit qui vint faire danser de joyeuses lumières dans ses yeux : des lueurs qui auraient pu briser l'obscurité et la haine, des lueurs qui auraient pu briser les frontières qui séparaient le monde en des milliers de parcelles d'hommes et de femmes différents qui se déchiraient pour la domination du monde et l'extermination de certains des leurs, des lueurs qui auraient pu survivre à toutes épreuves. Oui, ces lueurs que tout le monde aurait aimé posséder, ces lueurs qui jamais ne s'éteignent lorsqu'une amitié solidement ancrée entre deux êtres liés s'accroche pour ne jamais disparaître. Oui, ces lueurs qui animent les êtres de cette bonne folie, ces lueurs qui poussent à toujours aller de l'avant, ces lueurs qui sont prêtes à tout pour te faire chanter la vie et les amis. Brisant l'image, Hank se retourna et commença à déplacer et ranger quelques affaires. Sans lever les yeux de sa tâches, il lança :

« D'ailleurs, il y a un mot inscrit en capitales rouges pour toi à la page suivante. »
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