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 Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre]

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Lucifel
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Lucifel


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MessageSujet: Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre]   Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre] Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 16:51

Épuisé. Voilà comment j'étais, épuisé de devoir lire sans arrêt tous ces livres. Il était évident qu'ils étaient d'une grande utilité, pour ne pas dire nécessaires mais là j'avais envie d'autre chose. Pas très loin, les X-men cachaient des technologies impressionnante sur lesquelles je pourrais prendre exemple mais ces idiots m'empêchaient de développer mes pouvoirs. Le pire, c'est que je n'avais pas d'autres choix que de rester et d'attendre sagement qu'ils veuillent bien ouvrir la porte de leur atelier parce qu'il n'y avait qu'ici que j'aurais accès aux technologies dont je rêvais. J'avais fait une petite merveille pour Shawn, quelque chose dont j'étais extrêmement fière et qui, en même temps, me prouvais que je n'.avais pas atteint le plein potentiel de mes capacités.

C'était comme mes créations pour moi même. Mes lunettes possédaient un nombre d'atout impressionnant mais les batteries duraient à peine 2 ou 3 jours et ça commençaient à me revenir cher. Mon bras mécanique continuais à me jouer des tours de temps à autre en s'arrêtant brusquement. Avec mes études, je crois même que ça va empirer. Mon squelettes n'était pas fait pour soutenir le poids de cet organe de métal et lentement, mes os prenaient de mauvaises position et bientôt, je craignais qu'il tombe tout simplement sur le sol. Perdre une troisième fois mon bras me serait peut-être bien fatal. À toutes les fois, il m'était plus difficile d'en revenir. Mon corps n'appréciait pas que l'on joue comme ça avec lui et mon cerveau finirait par griller à force de lui dire qu'il a un bras, qu'il n'en a pas et qu'il en a encore un.

Je m'enfonçais dans le siège droit planté près de la porte du laboratoire et je jetai un œil à toutes les machines autour de moi. Je ne connaissais pas l'utilité d'une partie d'entre elles mais je savaient que je pouvais m'en servir une fois en transe. C'était frustrant d'avoir l'impression d'être un idiot qui cachait un esprit super-brillant mais qui risquait sa vie à toutes les fois qu'il le faisait ressurgir. Si au moins ma mutation me permettait de me servir de mes pouvoirs dans n'importe qu'elle situation. Je remarquai au loin une série de case, l'une d'entre elles m'appartenant et cachant le plan détaillé de l'armure de ma création. Et si je tentais le coup pour en faire une autre plus intéressante? Dans le fond, il y a pas mal de monde qui passe par le laboratoire, ils finiraient bien par se rendre compte qu'ils devaient me sortir de là, non?

Je me relève et je suis finalement décidé. Je veux pratiquer mes capacités et pour cela je devais construire. Je ne sais presque rien sur les technologies d'alimentation mais je dois absolument tenté le coup. Essayer au moins de faire une batterie alcaline classique, juste pour voir si je peux y arriver. Je m'arrête devant une grande table. Je prends un grande respiration en me disant que c'était le moment de vérité. Je fermai les yeux mais, au moment ou je voulus lancer ma transe, le monde se mit à tourbillonner. La douleur empoigna tout mon corps et je ne put opprimer un puissant grognement. Je tombai à genoux et me frappa la tête sur la table. Je sentais tout le poids me ma mécanique tiré mon épaule vers le bas créant une réaction en chaîne dans mon cerveau qui ne comprenais rien à la situation. Je voulais mourir, juste mourir.
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Henry "Hank" MCCoy
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MessageSujet: Re: Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre]   Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre] Icon_minitimeJeu 4 Fév 2010 - 22:31

Décidément, quelque chose clochait dans cette analyse. Voilà des heures qu'il passait le problème dans tous les sens, et pas une seule fois il avait réussi à faire une ébauche de réponse. Néanmoins, il savait qu'elle était là, tout près mais elle refusait obstinément de se montrer. Il avait tenté toutes les possibilités pour la faire venir à lui mais toutes avaient lamentablement échouées. Demander de l'aide au professeur Xavier pour avoir un regard extèrieur ? Pourquoi pas mais il serait vraiment déçu de laisser s'échapper une solution qui se trouvait juste sous son nez. Toutefois, il savait que c'était l'un des meilleurs remèdes contre ses insomnies : trouver des réponses, toujours aller plus loin. Se retrouver face à un problème qui en soi même était simple mais qui prenait des proportions démesurées sur un défault de connexion.

Assis sur un rondin de bois, face à la baie vitrée de la salle de détente, il regardait la pluie s'abbatre doucement sur la fenêtre : depuis de nombreux jours déjà elle s'abbattait presque sans relâche sur l'institut. Non pas que cela déplaise à Hank mais la plupart des jeunes restaient enfermés et la tension commençait à être palpable : un jeune n'est pas fait pour rester vingt quatre heure sur vingt quatre enfermé entre quatre murs. Les disputes éclataient de plus en plus souvent et l'atmosphère en devenait pesante. Il fallait qu'il aille trouver le professeeur Xavier : cela ne pouvait plus durer. Il allait lui proposer différents projets pour éviter que les élèves se cherchent encore longtemps. La pluie redoubla d'intensité ce qui eut pour effet de ramener le scientifique à la réalité et au problème qui le préoccupait.

Il se décida enfin à se lever et à se diriger vers les sous sols. S'il ne trouvait pas la solution cette nuit, il irait voir le directeur de l'institut pour lui faire part de ses soucis. Décidément, il ne jurait que par Xavier en ce moment. Descendant lentement les marches, il se dirigeait vers le hangar du X Jet. Alors qu'il passait devant le laboratoire, son cerveau enregistra que la lumière était allumé. Fronçant les sourcils, il pénétra alors dans la pièce et pris tout de suite les choses en main lorsqu'il eut prit conscience de ce qui se passait.

Son poing s'écrasa sur l'alarme du laboratoire. Toutes les portes menant aux sous sols furent fermés et il se dirigea tout de suite vers l'armoire où il sortit deux masques et leurs bouteilles à oxygène. Ne sachant pas du tout ce qui c'était passé avant et que le laboratoire avait plusieurs souches bactériologiques, il était préférable de s'attendre au pire. Il prit un des casques radio et entra en contact avec l'infirmerie. Il se dirigea vers le blessé : son visage était crispé de douleur et la plaie sur son visage ne disait rien de bon. Il alluma la caméra de son casque et demanda les renseignements concernant cet élève. Il apprit bien vite qu'il avait à faire à un élève du nom d'Alex alias Lucifel. Ce dernier était agé de 20 ans. Son pouvoir se scindait en deux parties : les ailes et la mécanique. Il avait perdu son bras droit et l'avait remplacé de nombreuses fois par un bras mécanique : il faudrait qu'il regarde ce bras de plus près quand il aura un peu plus de temps devant lui. Il apprit aussi que l'élève en question entrait en trance lorsque son pouvoir dit « mécanique » entrait en action, et qu'il lui était impossible d'en sortir sans l'aide d'une personne extèrieure.

Il déduit néanmoins que le jeune homme n'était pas en train d'utiliser son pouvoir et que par ailleurs quelque chose le faisait souffrir : il n'avait rien d'un douillet et ce n'est pas une blessure comme celle qu'il portait à la tempe qui marquerait autant son visage de souffrances. Bien qu'elle ne soit pas belle à voir, rapidement soignée, elle ne serait plus qu'un mauvais souvenir d'ici quelques jours. Toutefois, il fallait qu'il le sorte de cette pièce car, bien qu'en apparence, aucune bactèrie ne se soit égarée dans l'atmosphère et que le laboratoire soit stérélisé plusieurs fois par jour, il vallait mieux prendre plus de précaution que pas assez. Tout en lui parlant et en le rassurant, il attacha le masque à oxygène sur le visage de Lucifel :

« Et p'tit gars, c'est le professeur McCoy. Tu vas rester éveillé. Tu vas rester avec moi et on va sortir tous les deux de cette pièce. Ne t'inquiète pas, tu n'auras qu'une chose à faire : écoute ma voix. Je te mets un masque à oxygène pour éviter que tu respires des bactéries qui se seraient malencontreusement échappées et qui ne seraient ni bonnes pour toi ni bonnes pour moi. Tu es toujours avec moi, p'tit gars ! Allez, je vais t'aider à t'assoir. » Il remarqua que son bras l'entrainait vers le bas : beaucoup trop lourd. Il va falloir remédier à ça très rapidement. « P'tit gars, changement de stratégie. Tu vas t'allonger sur le dos. Ok, p'tit gars ? C'est parfait. Je vais te tirer jusqu'à la porte d'entrée et nous allons nous installer dans le couloir pendant que la procédure de stérélisation se mette en marche. Allez, p'tit gars, c'est partit. » Il traina le corps à moitié inerte de son compagnon et lorsqu'ils furent tous deux en sécurité dans le couloir après avoir passés les deux sas de transition, il verrouilla la porte d'accés au laboratoire et lança la procédure de stérélisation. « Ok, p'tit gars, tu es toujours avec moi ? C'est parfait. Va falloir que tu tiennes bon. On va soigner cette plaie et ensuite tu m'expliqueras ce qui s'est passé quand ça ira mieux, ok ? Allez, p'tit gars, on va s'en sortir. » Tout en parlant, il s'était relevé et avait enjambé les quelques métres qui le séparaient de la pharmacie de secours. Il l'ouvrit et sortit le nécessaire pour désinfecter et panser la plaie.

« Ok, p'tit gars, je t'explique ce que je vais faire. » Il avait l'impression que son camarade était encore un peu dans les vappes et préférait lui expliquer ce qu'il faisait pour le rassurer : il fallait à tout prix le maintenir dans un état qui ne mettrait pas en danger sa santé psychologique et physique. Le faire paniquer alors qu'il n'avait pas totalement repris ses esprits seraient une erreur, une grossière erreur. D'une voix paternel et amicale, il lui expliquais tout en le soignant ce qu'il faisait : « P'tit gars, je vais te mettre du désinfectant sur ta plaie pour éliminer une bonne partie des bactéries qui se seraient éventuellement posées sur ta blessure. » Il sortit alors des compresses et les posa sur sa blessure : il les fit tenir avec des morceaux de sparadra : « Ok, p'tit gars, je suis en train de panser ta plaie. Après quoi, on va attendre que tu sois assez lucide pour pouvoir t'administrer un anti douleur. » Ayant fini ce qu'il avait à faire, il rangea le matériel et vint s'assoir à côté d'Alex. Il se mit alors à lui parler de tout et de rien tout en surveillant qu'il ne fasse pas de chutes de tensions ou qu'il ne perde pas connaissance : « Alors, p'tit gars, j'ai appris que tu t'appelais Lucifel. Dis moi, il paraît que tu fais des prouesses en mécanique. Et comme on est coincé toi et moi pour un bon petit moment dans les sous sols, autant faire plus ample connaissance et pourquoi pas parler mécanique ! Qu'est ce que tu en penses ? »
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Lucifel
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MessageSujet: Re: Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre]   Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre] Icon_minitimeJeu 4 Fév 2010 - 23:49

Nom de dieu mais qu'es-ce qui ne va pas avec moi. Je n'arrive plus à voir grand chose. Ou es-ce que je suis merde? Pourquoi es-ce que je suis aussi perdu. Je déteste ça, je me sens si faible et démunis, qu'elle poisse. J'ai beau tenter de me concentrer sur une chose en particulier pour tenter de me remettre, rien y fait. On dirait que mon cerveaux envois des impulsions de façon brouillée. Un instant je me rend compte que ma vision est bloquée par une grande surface blanche. La table de travail. J'ai les yeux à quelques centimètres d'elle, pas étonnant que je ne vois rien. Merde, je n'avais même pas conscience que j'étais à genoux, rien du tout. Ma tête, je ne peux pas l'avancée, elle touche à quelque chose. Tiens, il y a une table devant moi. Quoi? Mais oui je le savais déjà ça! Quelqu'un, il faut me sortir de là et vite, je déteste ça!

Sur ces mots, j'entends une détonation. Quelqu'un me tire dessus? Ma planque à été découverte! Non, je suis à l'institut et dans les sous-sols qui plus aie. La Confrérie? Je savais que c'était une mauvaise idée d'être aussi à découvert. Pourquoi la lumière a des flashs rouge? L'alarme, oui j'entends aussi l'alarme. Quelqu'un a partis les protocoles de sécurités du laboratoire. Le laboratoire? Oui, j'étais là, ça explique la table. Qu'elle table? Cette table. Je crois que je vais faire des cauchemars toutes ma vie sur cette foutue table si je ne l'oublie pas encore. Je suis donc dans le laboratoire, l'alarme vient de sonner, je suis à genoux sur le sol et la tête accoter à une table avec la capacité de se faire oublier. Ça y est sa reviens. Oh merde, il n'y a pas que ça qui reviens. La douleur aussi. C'est pour sa que ça ne va pas. C'est elle qui trouble autant les signaux émis par mon cerveau. Voilà pourquoi je ne me retrouve pas. Oh seigneur, je vais être malade, ça fais trop mal.

Je sens alors quelqu'un me toucher le dos. C'est quoi ça, une grosse patte poilue? Je me fais attaquer par un tigre? Non je dirais plutôt un gorille. Mais non qu'es-ce que je peux être idiot je ne suis pas dans un cirque. J'entends une voix humaine. Au moins, ça c'est clair, les animaux n'ont pas le don de la parole alors ce doit être un mutant. Malgré la douleur je me concentre. Une patte velue travaillant à l'institut? Le professeur McCoy évidemment. Je sens qu'il me tire la tête par derrière, non mais attendez là vous faites quoi? Je veux me débattre un instant mais un ordre de mouvement de mon bras gauche me force à rester au repos. Ça fais trop mal. Ou es-ce que je suis déjà? Non arrête Alex, tu sais tout ce que tu as à savoir. Même la table fantôme t'es resté à l'esprit. Pourquoi je reviens encore sur cette foutue table moi?

Je sens le masque se placer sur mon visage. Je n'entend pas la voix du professeur mais je sais pourquoi il fait cela. Il ne sait pas ce qui se passe. Je n'arrive pas à faire le moindre mouvement et même si j'essayais de parler en ce moment, ça n'aurais pas le moindre sens. Je sens ça voix à mon oreille mais les ondes sonores ne sont pas assez fortes pour empiéter sur celles que la douleur créent alors je n'arrive pas à identifier ce qu'il dit. Je me sens tombé sur le dos lentement mais de façon dirigé. Je me laisse allé. Lentement, la douleur commence à se calmer. L'infirmerie. Oui, je me rappelle l'infirmerie. Avec Sakyria, c'était son nom, c'était la première fois que mon bras me faisais cela. Mais pas aussi fort. O.K., alors c'est récurrent, ce n'est pas quelque chose dans cette pièce alors il n'y avait pas de risque pour le Fauve. Tant mieux, je ne voudrais pas être la cause de la mise en retraite forcée d'un X-Men.

Je ferme les yeux et je me laisse trainer jusqu'à l'extérieur. La douleur continue à faiblir. Je reconnais la voix mais les mots restent assez floue. Allez Lucifel un petit effort, va au dessus de la douleur. Soit le maître de ton corps à nouveau. Oui c'est ça, aller ça viens. Bon, la voix, j'entends la voix et les mots. Enfin, mon esprit reviens. Je sens que le fauve touche mon front en me disant qu'il est entrain de me panser. Je ne bouge pas mais je contrôle de mieux en mieux ma respiration. Ça y est, la douleur est presque toute partie. C'est juste une espèce d'impression sourde qui traverse tout mon corps. J'ouvre les yeux à nouveau et je prend une profonde inspiration alors que le professeur termine le bandage. Je bouge une peu la tête pour voir si mon cou va bien. Pas de problème de ce côté là, je vais pouvoir me remettre en position assise sans trop de problème donc.

Le Fauve m'offre de me donner un anti-douleur lorsque je serai suffisamment réveillé. Pff, ce ne sera pas nécessaire. Je suis capable de m'occuper de ma douleur moi même. Je me redresse lentement. J'appuie sur mon bras gauche, la douleur me frappe d'un coup, je reprend position sur mon bras droit. Alors ce n'est que mon bras gauche qui me fait mal? Ce serais la mécanique peut-être? Oui, probablement. Je me rappelle d'une fois ou Mayhem m'avait demander qu'es-ce que ça faisais de ne pas avoir le corps au poids égal de chaque côté. À dire vrai, je m'étais habitué, mais peutêtre que ce n'était pas le cas de tout mon corps. Je réussis finalement à me redresser et je m'accote sur le mur, je ne me relèverai pas maintenant.

-Professeur McCoy? Oui, mon nom est Lucifel. J'espère que vous n'aller pas me demander de vous faire quelque chose pour augmenter vos pouvoirs comme le trois quarts des élèves que je croise ici? ce serais la meilleurs. Si vous voulez parler de mécanique vous aller parler presque tout seul. Je ne sais pas trop quoi dire, je ne suis pas un génie naturel disons. Ah ouais, et vous dites ça à personne d'accord? J'allais justement essayer quelque chose lorsque je suis tombé. Je ne sais pas ce qui c'est passé. Ça a fait mal tout d'un coup et je suis tombé. Merde c'était quoi ce truc? Je crois que ça venais de mon bras, j'espère que ce n'est pas un rejet! Je n'ai jamais eu de rejet avec mes membres mais pour ce que j'en sais, ça pourrais arriver un jour. Oui je sais je parle trop, c'est une habitude. Au juste, merci de m'avoir sortis de là. C'était inutile mais quand même une bonne idée. On es pris ici combien de temps au juste.

Je passai ma main droite devant mes yeux. Je tentai un petit mouvement de mon bras, j'arrivai à le déplacé de quelques centimètres mais ce fut toute une épreuve. Je le laissai donc tomber à nouveau sur le sol. Je me brassai la tête pour me remettre en état de pensée. Oh ce que je devais avoir l'air faible. J'avais tellement honte. S'il fallait que Shawn, Véga ou Elly passe par ici, je ne sais pas comment je pourrais l'accepter. Bah au fond, c'est pas comme si j'avais le choix. Et après tout, je reste un simple humain et j'avais 20 ans, pas les 55 de Véga.
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Henry "Hank" MCCoy
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MessageSujet: Re: Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre]   Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre] Icon_minitimeVen 5 Fév 2010 - 23:16

Aux dires de jeune élève, le mutant éclata de rire, non pas avec l'un de ces rires qui détruisaient la personne en face par le simple fait de se faire entendre, mais l'un de ses rires paternels qui poussait l'autre à sourire avec lui. Le dos contre le mur, il mit un moment avant de se calmer et lorsqu'il essuya les larmes de bonheur qui coulaient le long de son visage recouvert de poils bleus, il plongea son regard azur dans celui de Lucifel et lui répondit d'un ton amical : « P'tit gars, le jour où je voudrais augmenter mes pouvoirs, je m'entrainerais pour y arriver. Il est hors de question que je demande à un autre mutant de me faciliter la tâche. » Il lui fit un clin d'oeil, et se leva. « Es tu vraiment sur de ce que tu avances, Lucifel ? » Ses yeux couleur de l'océan se braquèrent de nouveau son interlocuteur : « Tu sais, p'tit gars, j'ai une étrange impression, et si tu veux mon avis, on va devoir creuser un peu toi et moi, si tu es d'accord, bien sur ! Creuser sur quoi ? Et bien, p'tit gars, une idée m'est venue à l'esprit. J'ai appris que lorsque tu utilisais ton pouvoir dit « mécanique » tu entrais en transe et que sans l'aide d'une personne extèrieure, tu ne pouvais pas en sortir. Je sais aussi que tu ne te rappelles absolument pas ce que tu fais et apprends pendant que tu utilises ton pouvoir... » La voix du professeur se fondit dans le silence. La fin de sa phrase se termina en un mumure. Plongé dans ses pensées, l'idée qui avait planté sa graine quelques minutes auparavant germait rapidement. Il demanda alors : « Est ce que cela te dirait d'apprendre ? »

Se retournant, il continua : « Que tout ceci reste entre nous. Je préviendrais le professeur Xavier, si tu acceptes bien sur ma proposition : lui, toi et moi au courant. » Suivant le fil de sa pensée, il revint subitement à la réalité : si lui suivait le cours de ses pensées, ce n'était pas le cas de la plupart de ses collaborateurs. Il fut un peu embarrassé d'avoir encore oublié de penser à voix haute, néanmoins, cet état fut passager et il reprit bien vite contenance. « Bien, p'tit gars, reprenons les choses dans l'ordre et là ou nous les avons laisser. Tu me disais que tu allais tenter quelque chose avant de tomber sur le sol : qu'est ce que tu allais faire ? » Et d'un signe de tête entendu, il fit comprendre que ce qui allait se dire là ne sortirait pas des sous sols de l'institut. Fronçant les sourcils, il asquiessa et questionna : « Est ce que tu permets que je regarde ton bras s'il te plait ? Lorsque nous sortirons d'ici, tu me feras le plaisir de m'accompagner à l'infirmerie pour qu'on te fasse un scanner, j'aimerais que l'on vérifie quelque chose. Et si mes soupçons se révèlent exacts, il va falloir que nous remédions à cela très vite. Mais bon, ne tardons pas, partie comme on est, on est encore bloqué pendant quelques heures ici. » Et avec un sourire triste, il continua : « Désolé de t'avoir mis dans une situation pareille, p'tit gars, mais ne sachant pas ce qui t'étais arrivé et te trouvant dans le laboratoire complétement sonné, j'ai préféré prendre trop de précaution plutôt que pas assez. »

Réfléchissant, il ronchonnait dans ses poils des paroles inodibles. Il vint reprendre sa place auprés de Lucifel. « Tu sais, p'tit gars, pouvoir parler avec beaucoup d'aisance, c'est bien. C'est une chance qu'il ne faut pas laisser partir. » Le silence s'abbatit sur les deux hommes : il était là, au dessus de leurs têtes. C'est alors qu'Hank posa une question pour le moins innatendue pour celui qui ne connaissait pas bien, voir très bien notre biochimiste : « Dis moi, p'tit gars, ça te dirait d'aller beaucoup plus loin ? D'arriver à comprendre le comment du pourquoi de la mécanique ? Et qui sait, peut être qu'on arrivera à mieux comprendre comment marche ton pouvoir et à te faire évoluer... Mais ça prendra du temps, beaucoup de temps... Et la patience, si tu en as et que tu as envie d'apprendre, j'en aurais aussi ! Qu'est ce que tu en penses ? » Ne tenant plus, il se leva de nouveau et commença à faire les cent pas dans le couloir : il aimait bien parler mais ses mains n'étaient pas occupées à chercher, à construire, à essayer, à poser sur papier ses idées. Se tournant vers son interlocuteur, il lui demanda : « Est ce que tu peux te déplacer ? » Ses yeux pétillaient de malice et sa voix était empreinte d'excitation...

(HJ : désolé pour cette courte réponse ! Embarassed)
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MessageSujet: Re: Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre]   Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre] Icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 4:11

Alors que je m'étais mis à parler de façon cohérente, mon esprit restait plus ou moins en compote. J'analysais un peu lentement ce qui ce passait. Du coup, j'avais beau écouter le fauve, je n'arrivais à bien comprendre ces paroles qu'un ou deux secondes plus tard. Je me relevai lentement pour m'asseoir sur un siège, histoire D'être un peu moins bas comparé au professeur McCoy. Évidemment, il restait plus grand mais c'était déjà ça de gagner. Je restai à l'écoute de ce que tentais de dire le professeur mais j'y arrivais à peine. Toutefois, d'un coup, un éclat de lumière apparut et je compris, le professeur m'offrait des cours privés. Attendez, cours privé signifie peut-être même accès à l'objet dont je rêve depuis mon arrivée ici! Le seul et unique X-Jet!

Je tentais de reprendre mes esprits face à cette offre inespérée d'aide de la part d'un des mutants les plus brillants de l'institut. Ce dernier changea toutefois de sujet avant que je puisse exprimer mon plaisir et à quel point j'étais prêt à me mettre au travail. Après tout, je devais encore trouvé un moyen de battre Leah à son propre jeu et l'empêcher de prendre mon bras et pour ça, Beast et Forge étaient les seuls à pouvoir m'aider convenablement et en voilà déjà un qui se proposait. Il me demanda d'abord ce que j'allais faire quelque moment avant que je ne m'effondre. Comment pourrais-je expliquer que je visais la création d'une stupide batterie alcaline sans importance sans me dénigrer. Après tout, c'était une création humaine pas si avancé que cela et je n'étais même pas certain de pouvoir y parvenir.

Il me demanda ensuite de pouvoir jeter un oeil à mon bras. Je me demandais bien pourquoi il voudrais m'examiner. Quand il parla d'aller à l'infirmerie avec moi, je n'aimai pas du tout l'idée. Pour moi, une infirmerie c'était comme un hôpital, un lieu bien trop semblable à l'endroit ou mes parents et Alëssia avaient été assassinés brutalement. Le souvenir douloureux remonta à la surface mais je n'en laissai pas paraitre grand chose, sinon que mes traits se coincèrent un peu. De toute façon ce n'est pas comme si j'avais réellement le choix. Je devais effectivement me rendre à l'infirmerie pour qu'on fasse vérifier ce problème avec mon bras. Finalement Hank y revint avec cette histoire de m'apprendre, m'apprendre`a me surpasser. Ça c'était exactement ce que je voulais. Depuis l'histoire avec Leah, je m'y sentais prêt.

-Si je suis intéresser à me surpasser et à apprendre? Je crois que la question ne se pose même pas vraiment. Professeur, si vous êtes prêt à tenter le coup pour m'apprendre alors je suis près, quand vous voulez! Le seul obstacle restant les Squads étant donné que je n'abandonnerai pas Véga et Shawn. Ainsi que mes cours de Vol avec le Véga en question. Le reste des mes cours vous pouvez me les enlevés, je n'ai vraiment rien contre! C'est vous qui voyez, moi je serai toujours prêt pour faire quelques études. Vous allez voir que je n'apprend pas très vite sans ma transe, mais je ferai ce que je peux pour être à votre hauteur.

Dans cette pièce, il y a quelques minutes, vous devez savoir que j'allais tenter de faire un batterie, une stupide batterie Alcaline classique. Je ne connais rien en stockage d'énergie et c'est un domaine dans lequel nous devrions travailler en premier lieu si vous désirer me pousser à aller plus loin. Je n'arriverai jamais à faire des créations très impressionnante sans un plus grand savoir dans le domaine.

Et je crois que vous avez raison, je vais devoir me rendre à l'infirmerie rapidement. Ce n'est pas la première fois que cette douleur m'apparait et je crains vraiment qu'elle ne se développe de façon encore plus dramatique. La dernière fois c'était un simple élancements, bien que quand même très douloureux. Si ce qui m'arrive deviens de pire en pire alors vaut mieux que je tente de trouver ce qui me fait ça.


D'un coup, le Fauve se releva pour marcher dans le couloir. Moi je ne tenais pas encore à faire mes premiers pas. Dans le fond, ce n'était plus risqué, les dernières ombres blanches s'évaporant de devant mes yeux. Cela faisait un bien fou de reprendre le contrôle parfait de son corps. Finalement, la grosse boule de poil bleu me demanda si j'étais capable de me lever. Je lever les épaules pour signifier que je n'en savais rien puis je tentai le coup. Après avoir soulevé les épaules sans problème, je savais que je pourrais me lever. Je me mis sur mes deux pieds et je levai les bras signifiant que je semblais être en parfait état. En faites, mon bras m'élança un peu à ce moment là mais je n'en fis pas part à mon nouveau professeur, après tout, ce n'était presque rien.

-Vous voulez qu'on ait quelque part en particulier ou vous aviez juste une soudaine envie d'aller prendre une marche?
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MessageSujet: Re: Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre]   Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre] Icon_minitimeDim 14 Fév 2010 - 0:36

Lorsqu'il parla de l'infirmerie, les traits de son jeune interlocuteur se durcirent. Un simple petit mouvement, mais on sentait que ce lieu était source de douleurs et peut être de mépris de la part de son élève : il ne connaissait presque rien de lui, mais il ne demandait qu'à plus le connaître et ce voeu pourra être réalisé très prochainement si Lucifel acceptait de devenir son élève. Lorsque ce dernier prit la parole, ce fut pour débiter un nombre impressionant de mots en l'espace de peu de temps. Beaucoup d'informations. Il sourit et prenant son temps pour répondre à chacun des points énoncés dans le discours de son camarade, il reprit calmement :

« En es tu vraiment sur, mon jeune ami ? »

Il s'avérait que certains points n'étaient pas du tout en accord avec la vision du professeur McCoy et il n'allait pas se géner pour lui dire même s'il allait choisir ses mots pour ne pas froisser son nouvel ami. En y réfléchissant bien, les jeunes d'aujourd'hui étaient tous impatients d'apprendre, comme les anciens, sauf qu'il n'avait pas le souvenir d'avoir voulu, même inconsciemment, brûler des étapes : pourquoi avait il donc cette désagréable sensation que tous ses élèves suivaient constament le même modèle.

« Qui te parle d'annuler tes cours, Lucifel ? Non seulement tu continueras à participer aux squads et aux cours de vol dispensés par Véga, mais en plus tu continueras à suivre les cours que tu as l'habitude de suivre à l'institut en temps normal. Ce qu'il faut plutôt se demander c'est : est ce que tu tiendras le coup si nous te rajoutons des heures en plus ? Réfléchis bien, car une fois lancée, je ne te lâcherais que lorsque je jugerais satisfaisant ton niveau. Est ce bien compris ? »

Son regard, couleur de la grande mer, se mirent à scruter le jeune homme. Visage impassible mais il était clair que si Lucifel abandonnait ses cours pour uniquement suivre les squads, les cours de vol et la mécanique, Hank refuserait tout de suite de lui dispenser des cours. Si les professeurs enseignaient certaines matières, ce n'est pas pour rien et chaque matière avait un but bien précis auprès des élèves qui les suivaient scrupuleusement.

« Quelle importance peut avoir la vitesse à laquelle tu apprends et tu retiens ? L'essentiel c'est que tu comprennes ce que tu fasses et que les maitrises que tu acquiais au fur et à mesure ne te soient jamais enlever de la mémoire. Je ne me fais pas de souci pour ça, p'tit gars. Et qui te parle d'être à ma hauteur ? J'ai débuté comme toi avec un professeur à qui je dois presque tout ce que je suis aujourd'hui : chaque chose en son temps, p'tit gars, ne presse pas plus le temps ! Il sait quand frappé à la porte. »

Il lui fit un clin d'oeil et un grand sourire apparut sur son visage. Réfléchissant à la suite de la tirade de Lucifel, il pencha sa tête sur le côté et ferma les yeux quelques instants. Ne sachant pas encore où en était son élève dans les différents domaines se rapportant à la mécanique, il préférait le tester sur ses connaissances avant de se lancer dans d'autres explications : mieux vallait partir sur les mêmes bases que sur des bases bancales ou des idées différentes sur certains sujets.

« Avant de se lancer dans quoi que se soit, peut être serait il plus judicieux que je te fasses faire quelques petits exercices pour te tester et juger par moi même de ton niveau. Et que si tu n'es pas encore passé maître dans l'art de l'énergie, tu le deviendras lorsque tu auras appris à t'en servir sans utiliser ton pouvoir. Lorsque tu sais, tu pourras... »

Il ne finit pas sa phrase : devait il lui dire le fond de sa pensée ou bien attendre qu'il soit apte à recevoir les informations qu'il avait à lui révéler car si ses calculs étaient justes, l'élève qui se trouvait en face de lui pourrait évoluer et même devenir quelqu'un de très puissant. Toutefois, n'ayant pas toutes les informations en main, et surtout n'ayant aucune idée de son profil psychologique, il décida de finir sa phrase autrement :

« ...passer aux étapes suivantes et engranger un encore plus grands nombres de connaissances en moins de temps qu'il ne te le faudra actuellement. » Il fronça les sourcils, et sa voix résonna à nouveau dans le couloir : « Je le pense aussi. J'examinerais ton bras mécanique une fois que nous serons sortis d'ici. Je t'accompagnerais à l'infirmerie et m'occuperais personnelement de ton cas. » Il se pencha vers l'invention et demanda : « Tu permets, p'tit gars ? » Attendant son accord, il souleva le bras mécanique et le laisse retomber : « Hum... Il va falloir vérifier tout ça, p'tit gars. Tu pourrais mourir plus vite que prévu si mes craintes se révèlent exactes, p'tit gars. »

Se levant soudainement, il commençait à faire les cent pas dans le couloir, ne se préocupant plus de son camarade pendant quelques instants. Ses gesticulations étaient dans son champ de vision mais son cerveau ne les enregistrait qu'inconsciement... ou consciement, par simple habitude de faire plusieurs choses en même temps. Mais l'insconscience devait primer en cet instant, bien que cela ne soit pas inscrit dans sa moral de vie. La voix de son compagnon le sortit de ses pensées et répondit :

« Je n'ai aucune envie d'aller marcher, j'ai juste besoin d'aller réfléchir et... » Son regard pétillant de sa malice habituelle et paternelle, il continua : « Suis moi ! » Et il partit à grands pas vers le hangard ou était entreposer l'X Jet.
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Lucifel
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MessageSujet: Re: Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre]   Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre] Icon_minitimeMer 17 Fév 2010 - 23:20

Ainsi ça allait bientôt devenir officiel. Je deviendrais l'élève du professeur McCoy. Je n'arrive même pas à y croire. Je me demande ce qui se serais passer avec moi si je n'étais pas venu à l'institut. Je n'aurais pas redécouvert l'amour grâce à Anne-Eleonore, je n'aurais pas redécouvert mon pouvoir avec Leah, je n'aurais pas redécouvert l'amitié avec Shawn. Tout cela, je le devais à ce lieu précis. Toutefois, autant cela me faisait l'apprécier encore plus, autant cela m'effrayait grandement. Il faut comprendre que je n'ai aucune famille depuis quelques années et si j'appréciais grandement les Golden Phoenix, je les voyais comme une arme utile plus qu'autre chose. Eux-même semblaient d'ailleurs se demander si je méritais vraiment leurs confiance. Quoique aux vues de notre rencontre, ça n'avais rien d'impressionnant ni de préjudiciable. Mais cette histoire n'a pas tant d'importance.

Ainsi, le fauve n'avait aucunement l'intention de me retirer des cours. J'allais donc devoir continuer à aller suivre de stupides cours de littérature. Quel ennui. Mais j'étais définitivement près à augmenter la quantité de cours que j'allais suivre si ces nouveaux cours tournaient autour de ma création. Des idées de plus en plus folle et irréaliste naissaient en moi et je ne pourrais y arriver qu'avec l'aide d'un excellent enseignant. Hank en profita pour me parler de ses propres études, comment aurais-je pu croire qu'il était simplement intelligent, lui aussi devait avoir pris le temps d'étudier. Peut-être un jour je ne serai plus qu'un élève mais aussi un collègue. Ce serais quelque chose dont je serais très fière.

Hank me parla de devoir me faire des tests pour savoir ce que je savais sur les différente technologie, la question restant « comment? ». Après tout, mes pouvoirs mixaient mes connaissances et m'empêchaient d'y avoir accès sur papier. Je ne m'en servais que pour développer de nouvelles technologies. A moins que je puisse m'en servir autrement. Je n'avais jamais essayer. Mais oui voilà, peut-être que si j'essayais j'arriverais à le faire différemment. Depuis ma pratique avec Shawn, j'avais appris à contrôler un peu ma transe et même à dessiner un plan qui traînait quelque part. Ou plutôt précisément dans un dossier en dessous de mon lit. Je le gardais et le couvrais comme un trophée. Un signe du développement de mes pouvoirs. Je ne pouvais peut-être pas gradé l'armure, c'était évident étant donné que Shawn devait la portée, mais je faisais très attention à son plan.

Hank me demanda ensuite de jeter un œil à mon bras, visiblement concerné. Je soupirai un petit peu mais je ne l'empêchai pas de regarder de plus près. Mon bras ne me fis pas mal durant ce mouvement, heureusement, mais les manipulation de Hank, comme chaque fois que mon bras se déplaçait sans ma propre maîtrise, me donna un léger mal de tête. C'était un phénomène lier à la mécanisation de mon bras dont je n'avais malheureusement pas le contrôle. Hank se montra plutôt pessimiste face à celui-ci. Je doute toutefois sincèrement que je meurs de sitôt à cause de ça. Enfin, à moins que ça ne m'arrive alors que j'essaie de faire exploser un autre bâtiment. Ce que je ne ferai pas de si tôt.

Hank se releva ensuite en me demandant de le suivre, ce que je fis. Je ne connaissais pas vraiment les sous-sol. La seule porte que j'avais déjà franchi, ou aperçu au travers, c'était celle du laboratoire. En suivant mon nouveau professeur je me demandai ou pouvait-il bien m'emmener. C'est vrai que j'avais entendu parler d'une infirmerie de bien meilleure qualité seulement pour les X-men. J'imagine qu'elle devait ce trouver à cet étage secret comme tout ce qui appartenais aux X-men. Lorsqu'il ouvrit une porte et y entra, je le suivis en m'attendant à voir quelques lits blancs, des murs blancs, des rideaux blancs et une odeur désagréable.

Je fixai devant la porte. Les yeux plus ouvert que ma tête ne devrait le permettre, la bouche tombante. Je regardai l'objet qui se tenait fièrement devant moi. Un Blackbird, un vrai de vrai. Enfin non, une version largement modifié. Le mythique véhicule aérien des X-men. Je me mis à faire quelques pas vers lui. Ma tête tournais sans cesse, je tentais de voir tout ce qu'il y avait à voir. J'étendis la main et alors que je me tenais bien loin encore, j'étendis le bras. Le bout de mes doigts frôlèrent la coque noire et lisse de l'objet dont je rêvais d'approché. J'y fit glisser lentement le bout de mes doigts comme un homme frôlerait la peau d'une femme qu'il aime. J'éloignai légèrement les doigts du vaisseau d'un coup net. Je me retournai vers Hank, sans rien dire ni bouger durant de longues secondes. Je me dirigeai ensuite vers lui d'un pas décidé.

-Et on commence quand?

C'était rare que je m'en tenais à aussi peu de mots.
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Henry "Hank" MCCoy
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MessageSujet: Re: Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre]   Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre] Icon_minitimeLun 8 Mar 2010 - 1:59

« Dis moi, Lucifel, as tu peur de la connaissance ? »

La question avait jailli tel un javelot qu'aurait lancé un des meilleurs athlétiques dans cette matière là : néanmoins, elle n'avait rien d'agressive. Prononcée sur un ton neutre, elle appelait tout de même à répondre : la franchise valait mieux qu'à tout autre réponse. Le silence s'abattit sur la pièce, une paix s'installa dans l'air, une interruption qui permit à Hank de se plonger dans ses propres pensées : il avait toujours eu besoin de se recentrer sur ses réflexions après bavardages avec des collègues ou des élèves. Que cela soit en pleine conversation ou en dehors, ses yeux se perdaient dans la vague et une partie de son esprit s'envolait vers d'autres horizons. Toutefois, certains avaient pensé à une époque que lorsque le fauve était ainsi, il ne suivait plus un mot de la conversation : un jour, il l'avait prit sur le fait et, sous leurs yeux ébahis, il leur avait ressorti mot pour mot le dialogue qu'ils avaient échangé. Depuis, ils n'avaient jamais plus remis en doute sa capacité à faire plusieurs choses en même temps. Certes, cela s'avérait souvent déroutant mais ses collaborateurs devront s'en accommoder... ou partir voir ailleurs. Le biochimiste avait de nombreuses compétences très utiles mais il avait pris de mauvaises habitudes en travaillant souvent seul et, bien que très intelligent et perspicace, il ne pouvait pas avancer sans l'aide des autres. En parlant de cela, le professeur McCoy pensait fermement qu'il ressortirait grandit de sa conversation avec Lucifel. Pourquoi ? Parce que ce jeune élève, même s'il ne le savait pas encore, avait de nombreux talents dont Hank n'avait pas encore percé les mystères et dont les clés se trouvaient quelque part dans sa mémoire : ne restait plus qu'à savoir s'il voulait les partager avec lui. Il apprendra de l 'enseignement silencieux ou non de son camarade mais, ce n'est pas à l'ordre du jour pour le moment.

Ses doigts vinrent doucement se poser sur la coque du X Jet et tout en avançant vers la queue de l'avion, il laissa sa main glisser doucement contre le fer. Le contact du fer avec sa peau permit aux frissons de parcourir son corps : des frissons qui amenaient des sentiments bien contradictoires. La faiblesse et la force, la colère et le calme, la haine et l'amour, la destruction et le renouveau, tant d'émotions qui apportaient leur pierre à cet édifice qu'était cet appareil. Il avait vu passer tant de X Men que toutes les histoires qu'il aurait eu à raconter n'aurait pu tenir en une vie humaine : s'il avait pu parler, Hank aurait pu rester des heures à l'écouter. Mais les objets n'adressent pas la parole à des êtres vivants. Toutefois, il savait que ses légendes contenaient une partie de l'histoire des mutants ayant vécu et vivant encore actuellement au sein de l'institut et que personne ne saura jamais toutes les aventures qui eurent lieux entre ces murs. En parlant de connaissance, il se rendit compte qu'il était parti trop loin dans les lointaines contrées de son esprit et qu'il en avait presque oublié Lucifel. Il était maintenant arrivé au bout du X Jet et, les deux pattes bien ancrées au sol, il croisa les bras sur sa poitrine. Que de bons moments passés dans cette salle. Mais les souvenirs appartiennent au passé et même s'il n'est pas très fier de certains, il pourra se baser sur ces derniers pour avancer dans le futur. Il héla son compagnon :

« P'tit gars, peux tu venir te positionner juste devant moi s'il te plait ? »

Mettant alors son visage à la hauteur de celui de son élève, il se mit à scruter le paysage, se mettant dans les mêmes conditions visuelles que son camarade. Positionnés à l'arrière de l'avion, la vue que leur offrait la salle était l'une des meilleures que l'on pouvait trouver pour ce genre d'exercices : jamais la même et pourtant toujours unique. Je vous l'accorde : il est dur de concevoir qu'une même oeuvre d'art peut être unique tout en étant d'humeur changeante et, du jour au lendemain, décidait de tout remodelé. Avouez que parfois, il est dur de suivre le sentier de certains raisonnements et que bien vite, le courage de continuer à chercher les solutions au problème se réduit à un fil bien mince, trop mince. Laissant le silence une nouvelle fois s'abattre sur la pièce, son regard se mit à noter les moindres petits détails du cadre qui s'offrait à lui. Il put ainsi affirmer après un examen minutieux : plusieurs tenues de certains X Men se tenaient bien droits, ranger sur des hommes de bois sans visage ; sans aucun doute que la tenue de droite avait été utilisée à plusieurs reprises depuis la dernière fois qu'il était descendu dans les sous sols. Par ailleurs, il put constater que les costumes avaient eu l'occasion de changer de place. A en juger les marques récentes sur le sol, ils avaient du le faire à plusieurs reprises. Un peu plus loin se trouvait un établi qui avait été soigneusement rangé par l'un des X Men, ou plusieurs. Toutefois, Hank était sur d'une chose : il n'avait pas participer au classement des objets se trouvant dans cette pièce. Plusieurs étagères se tenaient de part et d'autres des deux individus : elles contenaient un nombre incroyable de choses plus ou moins utiles. Devant eux se tenait le majestueux X Jet : de leur position actuelle, le biochimiste pouvait mettre en avant le fait que la coque était légèrement abîmé sur le côté droit, certainement une éraflure dut à un choc. Le bruit d'une horloge que l'on ne voyait pas se faisait entendre et l'eau qui coulait dans la tuyauterie permettait de savoir lorsque le chauffage de l'institut était alimenté. Le bourdonnement de la ventilation murmurait un doux refrain et évitait à l'air d'être le gardien des relents du sous sol. Il finit par noter que l'un des tuyaux fuyait. Il murmura à l'oreille de Lucifel :

« Considère que ton entrainement commence maintenant, p'tit gars. Es tu sur de vouloir continuer car une fois engager, je te promets que je ne te lâcherais plus ! »

Hank savait que son interlocuteur avait les capacités pour suivre ses enseignements mais comme tout élève qui lui a précédé, il allait devoir s'accrocher. Le professeur McCoy avait toujours infligé à ses élèves un rythme d'apprentissage régulier et une cadence particulièrement soutenue. Ayant toujours su s'adapter, ou presque, à chaque mutant qu'il avait eu à croiser, certains n'avaient pas résisté à ce qu'il imposait. Toutefois, il avait conscience que rien ne ferait reculer Lucifel : il avait une soif d'apprendre, une soif de connaissances dont Hank n'était pas sur de pouvoir tarir un jour. Mais ne nous égarons pas sur les sentiers du découragement, chaque chose en son temps : n'allons pas plus vite que la lumière. Il écouta attentivement la réponse de son interlocuteur et enchaina doucement :

« Ecoute moi bien, p'tit gars, si tu deviens mon élève, tu auras un rythme plus soutenu que lorsque tu es en cours. P'tit gars, écoute bien, car je n'ai pas l'habitude de répéter. Si tu as des questions ou des incompris, demande ! Je te répondrais ou te réexpliquerais si nécessaire d'une autre manière. Mais attention, p'tit gars, ne me demande jamais quelque chose sans avoir au préalable mit ton cerveau à contribution. Ne dis jamais qu'un exercice ne sert à rien car il y a toujours une raison valable pour que je te le fasses faire. Ne me demande pas d'office pourquoi je te le fais faire, utilise d'abord tes neurones pour réfléchir. Des questions ? »

Il s'était posté devant son élève et le regardait d'un air paternel. Bien que son attitude indiquait tout de la posture qu'un père adopte en présence du fruit de sa chair, elle indiquait aussi respect et compréhension. Tous ses élèves savaient que le professeur McCoy était sympathique et compréhensif envers eux, il trouvais toujours un moyen de leur faire rentrer les connaissances de façon pas trop ennuyante, les aider si nécessaire et les écouter mais qu'en retour il attendait d'eux qu'ils repoussent leurs limites pour avancer sur la voix qu'ils ont choisi de suivre. S'étirant, il se retourna après avoir d'un ton neutre lancé à Lucifel :

« Je vais étudier là bas et corriger quelques copies ! Ne quitte pas cette salle avant d'être venu me voir ! Ne vient pas me déranger tant que tu ne pourras pas me décrire la pièce d'ou tu es ! »
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MessageSujet: Re: Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre]   Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre] Icon_minitimeMar 9 Mar 2010 - 18:26

Tu déteins sur moi, je suis hyper-stressé de te présenté mon rp >< Tu me diras ce que tu pense de ma réponse a la question

-Dis-moi, Lucifel, as-tu peur de la connaissance.

La question s'insinua à mon esprit émerveillé par ma récente découverte. Je plongeais mon regard dans les yeux de Hank. Et il déploya la bombe qui me fit flancher. La seconde d'après je me demandais en quoi le savoir pourrait m'effrayer, moi, un mutant au pouvoir qui lui permettait d'en maîtriser une quantité sur-humaine. Je n'avais pas peur de savoir. Je la désirais, la convoitais, la pourchassais. Je la craignais. Le monde s'obscurcis pendant un instant. Je l'appréhendais tant que pendant des années je m'étais éloigné d'elle, j'avais tout fait pour l'éviter. J'avais courus après les terroristes, blessant, tuant, tentant tant bien que mal de supprimer l'idée de la pensée. J'avais agis sans réfléchir, survécus de justesse à des situations desquelles j'aurais pu me sortir aisément mais à la place, j'avais foncé tête baissée. J'avais tant craint la pensée que j'avais stagner pendant des années au niveau d'un gamin de 17 ans. Comment avais-je pu ne pas m'en rendre compte. Mes temps irréguliers d'études inefficaces n'étaient que le moyen de mon subconscient de se faire croire qu'il n'était pas aussi faible qu'il l'était réellement, un moyen pathétique.

J'étais figé là, mon esprit tentant de se rendre pleinement compte de la découverte récente qui venait de faire trembler ma conception de ma propre personne. Je ne pus que murmurer un faible oui. Je n'arrivais pas à croire que j'étais à ce point faible, que même ce phénomène simplet qu'est l'acquisition de connaissance que l'homme subis chaque jour depuis sa naissance pouvait m'effrayer. J'ai fait sauter des buildings entier, été atteint régulièrement par différent type de projectile, combattus des forces bien plus importante. Je n'avais presque jamais eu peur, incertains de survivre peut-être, mais je n'avais jamais eut réellement peur. Je me retournai pour voir Hank passé sa propre main sur le X-jet, le suivant d'un bout à l'autre. C'était cela. Lorsque j'avais mis la main sur le monstre de savoir, j'avais subis une dose d'admiration éternelle, puis une peur rapide, puissante mais fugitive. Au moment ou mes doigts quittaient le contact du véhicule j'avais déjà oublié la sensation de stress intense et le désir de fuir à toute jambe.

Pourtant je n'avais pas quitté la pièce, j'étais resté. Mon cœur avait fait mille tour et je m'étais dirigé vers Hank décidé. Oui j'avais peur, mais c'était ce qui rendait mon désir aussi puissant. Je voulais vaincre cette peur. Je posai mes yeux sur la bête alors que Hank continuait son voyage. Je sentais mon sang bouillir dans mes veines. J'aurais pu sentir le regard du X-jet me fixé. L'air semblait se réchauffer tout autour alors que nous nous défions mutuellement. Elle me promettait les pires souffrances, je lui promettais de toutes les tenir. Je me sentais comme un boxeur, près à mettre le pied sur le ring avant le match finale contre le champion de sa catégorie pour tenter de prendre sa place. Lui et moi, seuls devant une foule qui ne pouvais interagir. Nous allions échanger nos meilleurs coups, tenter les plus grands exploits de forces, allions se servir de notre meilleure concentration pour éviter les coups de l'autre, et au final. Un seul se tiendrais droit face au monde, le feu de la fierté dans les yeux alors que l'autre allaient ressentir le froid amer de la défaite. Le premier punch avait déjà été lancé, un puissant crochet qui tenais une cible parfaite. J'avais de justesse, pour ne pas dire par chance, réussis à stopper le coup de géant. Quand serais le prochain mouvement? Offensif ou défensif? Qui le ferais? Seul le temps aurait l'honneur de le dire.

L'appel de Hank résonna à mes oreilles. Mon regard s'extirpa avec difficulté de mon adversaire pour me retourner vers le professeur. Il me demandait de le rejoindre. De me placer devant lui pour être précis. J'étais curieux, n'en comprenais pas le sens, mais j'obéis. Je marchai avec détermination vers mon nouveau professeur. Je me plaçais juste devant lui, sentant la présence de l'être le plus intelligent que je connaisse et l'ennemi le plus destructeur que j'avais connu jusqu'à maintenant. Je le sentis se pencher vers moi, me murmurant à l'oreille son ultime avertissement. Je n'avais pas l'intention qu'il me lâche. Il était mon entraîneur, celui qui allait m'amener à ma victoire sur le ring. Celui qui allais faire de moi celui qui allais saluer la foule avec le dos bien droit. Si pour cela je devais traverser les 7 cercles de l'enfer, j'étais prêt à m'y bruler les ailes 100 fois. Car la peur de la connaissance me donnait l'essence dont j'avais besoin pour me forcer à aller plus loin. Ce n'était plus autant la peur que l'excitation qui vrombissait dans mon coeur. Le combat allait être serré, mais merveilleux. Et j'étais prêt.J'écoutai les explications de Hank. Je devais pensé mais, je ne pensais pas. Ma transe pensait pour moi., Je ne pouvais pas parler en transe pourtant. Comment pourrais-je y arriver. Attend arrête Lucifel, il te demande de lui décrire une pièce. Non, il ne te demande pas ça. Il est capable de le faire lui-même. Il y a quelque chose de plus. Quelque chose que tu ne comprends pas encore. Il y a quelque chose dans cette pièce qui valait plus que le reste.

Mes yeux passèrent dans les étagères alors que mon professeur quittait la pièce. J'observais autour de moi, mes yeux flirtaient avec chaque outils plus petits les uns que les autres. Je portai mon regard sur la coque de mon ennemi final, celui qui tomberais au moment ou j'aurais atteint le niveau des meilleurs. Sur sa coque l'on voyait les marques des combats qui l'avait amené à ce niveau de réputation. Les bosses, les écorchures, les imperfections corrigées participaient à le rendre encore plus impressionnant. La lumière qui manquait de naturel provenant du plafond, rendait sa surface légèrement luisante. Le sol était aussi parsemé de craque et d'éraflure. Preuve des passages de l'équipe, de l'atterrissage du X-jet et d'autres choses dont je n'avais même pas conscience. Les murs étaient défraichis et mériterait d'être légèrement retouché. Je passai mes yeux sur les habits des X-men ensuite, des habits qui représentaient pour moi le courage et la fierté de combattre pour la justice, d'être des super-héros. On voyait les marques de combats sur ceux-ci, des taches de brulure par exemple, pas forcément fait par des flammes pourtant.

Je respirai profondément, goutant l'air. Sentant les effluves multiples. L'odeur proéminente étant celle de la combustion d'un gaz particulier servant exclusivement au X-jet. Cette odeur avait imprégné l'entièreté de l'immense local. Le véhicule pourrait cesser de décoller durant des années, que l'odeur de ses décollages resteraient présent. Il y avait aussi une pointe de sueur, les guerriers revenant souvent avec un immense besoin de douche et au départ de l'endroit, ils avaient l'esprit trop occupé pour sentir ce détail. Il y avait un bon système de changement d'air mais la poussière avait quand même ses droits et elle laissait un petit quelque chose d'elle même dans l'air. Et il y avait des odeurs moins belle et douce. D'ici, je pouvais sentir les blessures, le sang, je pouvais même presque sentir la mort. Es-ce que je créais cette idée? Es-ce que c'était mon imagination de ce qui c'était passé ici ou es-ce que la chaire brûlée et le fluide vitale avait osé laissé sa marque sur ces lieux, comment le saurais-je?

Puis j'écoutai avec attention le moindre son autour de moi, fermant les yeux pour me concentrer. J'entendais de loin les bruits des systèmes de changement d'air qui tentais tant bien que mal de faire oublier l'enfermement de l'air. Il y avait le bruit des tuyau qui parsemaient l'institut. Puis j'entendis le bruit des pas, même si je savais qu'ils n'étaient pas là. J'entendais les ordres de se presser, les blagues de Nightcrawler, les grognements de Wolverine, les ordres de Cyclope. Je les entendais enfiler leurs uniformes à toute vitesse. J'entendais le X-jet s'envoler pour une autre aventure d'où personne n'était certains de revenir. Puis les sons se calmèrent lentement. J'entendis le silence. Le silence de cet entrepôt qui attendait le retour de ses héros. J'entendais la faible plainte de cet endroit qui c'était tant habituer à son petit bijou qu'il pleurait des larmes de silence lorsqu'il partait. J'ouvris lentement les yeux pour voir que rien n'avait bouger. Comme je m'y attendais.

Un frisson parcourra tout mon corps, je ne savais pas à quel point ce que j'avais vécu à cette instant était réaliste ou non. Si tous ces frissons passaient dans le corps de tous les guerriers de Xavier lorsqu'ils entraient ici. Je serais pourtant près à le parier sans ressentir grand risque. Je tendis les doigts vers le X-jet. Je sentis à nouveau cette force effrayante sur le bout de mes doigts. Je les retirais. Oui, tous les X-men devaient ressentir cette force lorsqu'ils s'en approchaient. L'objet qui les amenaient à la guerre, à l'abattoir, à la mort. Ils ne pouvaient pas oublier qui il était. Et ceci, était sa maison. Et celle de tous les autres. La pièce ou j'étais, c'était l'entrée la plus rassurante que je pouvais voir. L'annonce que nous étions finalement à la maison. C'était elle qui était la première à recevoir les guerriers épuisés et blessés. Cet endroit était plus qu'un entrepôt, qu'une aire d'atterrissage. C'était un lieu de souvenir, de recueillement, de respect. C'était ne endroit ou régnais les plus grands espoirs et les plus grandes peurs et, peut-être qu'un jour, je pourrais moi-même reconnaître en cet endroit toutes ces craintes et espoirs qu'avaient les X-men. D'ici là, j'avais un devoir à terminer. Car je n'étais encore qu'un élève, qui ne comprenais pas tout ce que cette pièce représentait.

Mes pas étaient lourd, j'avais peine à marcher alors que je quittais le hangar du X-jet. Je ne me sentais pas écrasé, je me sentais grandi, comme si j'avais passé à un niveau supérieur de conscience. Même si rien de ce que j'avais vécu était réel, j'avais la sensation profonde que je venais de comprendre un peu plus ce que représentais le X-jet, pourquoi on me refusait son accès et ce qu'il signifiait pour les héros de l'institut. Je ne me retournai pas alors que je quittai mon point d'observation. Je me dirigeai vers Hank, des étoiles dans les yeux. Si j'avais compris? Pas moyen de le savoir. Si j'allais passer ce test? Encore moins. Je ne pouvais qu'espérer. Je n'avais pas vu le temps passer durant cette épreuve. Étais-ce des secondes, des minutes, des heures, des jours ou même des années? Des années, je me sentais bien des années plus vieux au fond de moi.

-Professeur. Je crois que je peux décrire cette pièce mais, je ne trouve qu'un seul mot qui peux vraiment la représenter. Nous sommes à la maison.
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MessageSujet: Re: Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre]   Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre] Icon_minitimeVen 12 Mar 2010 - 22:03

Sans faire de bruit, l'énorme peluche bleue s'était dirigée au fond de la salle et s'était installée dans un coin avec un carnet de feuilles de dessin blanches et des crayons de papier adaptés à la taille de ses mains. Même la gomme avait été taillée de façon à ce que ce géant puisse l'utiliser en toute simplicité. Laissant alors Lucifel avec ses sens et ses émotions, il plongea lentement dans ses propres pensées. Des traits commencèrent à apparaître sur le papier et le portrait d'une jeune femme qu'il avait abandonné des années auparavant apparut au bout de quelques minutes. Il ne l'a reconnu pas tout de suite mais au fur et à mesure que le visage se précisait, une boule de tristesse se forma dans le creux de son estomac et les souvenirs déferlèrent telle une vague s'écrasant sur les berges un soir d'orage. S'efforçant à garder les yeux ouverts et à chasser les pensées de son esprit, il n'eut pas la force de résister bien longtemps. Pourquoi avait il l'étrange sensation que le passé le rattrapait ? Il n'y avait eu aucun événement ces dernières années qui auraient pu permettre à ses antécédents de le pourchasser et de le retrouver. Il savait que le professeur Xavier avait fait ça pour son bien mais il savait très bien qu'une partie de lui était resté sur le petit bateau de bois qui flottait sur il ne savait quel fond aujourd'hui. Le crayon continuait de courir mais Hank n'était plus là, du moins, son esprit était parti loin, très loin.

***

Il se tenait debout sur la rive du lac, le ciel menaçait de s'effondrer à tout moment mais la douleur qui l'animait était encore plus puissante que la rage qui poussait le ciel à se déchirer. Il n'avait cessé de se répéter que si le professeur Xavier avait permis à Jennifer Nyles de l'oublier, c'était pour le bien de son amie mais aussi pour le sien. Pourquoi ? Ce jour là, il se prit à penser qu'il détestait être un mutant. Il n'avait jamais envisagé de faire sa vie autrement qu'avec elle mais cette possibilité s'était envolée, comme tout ce qui faisait parti de sa vie antérieure : il n'était plus rien, plus qu'un tas de cendres qui s'éparpillaient aux quatre horizons, répartissant les dernières données de son existence parmi ces êtres si attachants et si repoussants. C'est vrai, il fallait l'avouer, ces deux mots étaient contradictoires mais c'était les deux seuls qu'il avait trouvé pour caractériser ces personnages qu'il avait aimé et détesté. Il avait passé plusieurs jours cloitré dans sa chambre, refusant de parler et de s'alimenter, se laissant doucement mourir. Les coups répétés de ses camarades contre la porte de bois n'avaient été qu'un son de plus dans son isolement. Alors que ces battements devenaient de moins en moins nombreux, un persistait plus que les autres : son auteur n'avait pas parlé, juste frappé et attendait que l'occupant veuille bien lui répondre. Ce mystérieux personnage essayait plusieurs fois par jour sans obtenir de réponses, mais il continuait encore et encore à venir, espérant recevoir ce qu'il attendait. Ou trouvait il cette force de toujours aller de l'avant, quoi qu'il arrive, sans jamais laisser personne derrière lui ?

Se fut l'un des élèves qui donna l'alerte lorsqu'il trouva la chambre du fauve vide. Lorsque le directeur avait investi les lieux, le sol était recouvert de feuilles à dessin où les traits d'une jeune fille apparaissaient nettement : c'était toujours la même, en couleur, en noir et blanc, son visage était éclairé d'une douce lumière et tout en elle respirait calme et sérénité. Du papier à lettres et une plume étaient posés sur le bureau et les récentes tâches d'encre montraient qu'une lettre avait été écrite il y a peu. La porte s'était ouverte violemment lorsque le vent s'était engouffré dans la pièce par la fenêtre ouverte. Alors que l'orage menaçait d'éclater, les plus expérimentés des élèves furent envoyés dans le parc pour tenter de retrouver Hank. Henry, loin de ces investigations, laissait son regard se perdre dans les petites vaguelettes du lac. Il avait quitté sa chambre quelques heures plus tôt et avait consacré son temps à construire un petit radeau dont la voile n'était autre qu'un portrait de Jennifer Nyles. Pour celui qui savait regarder, une enveloppe avait été solidement attachée au mat. Se mettant à genoux, il posa délicatement le bateau sur l'eau et le lâcha. Les larmes se mirent à couler sur ses joues lorsque le voilier s'éloigna, emportant avec lui son passé. L'orage éclata et la pluie se mit à tomber tel un rideau : il laissa éclater sa rage et sa douleur dans un hurlement.

« Chère Jenny, ma douce amie,

Nos routes se sont croisées et les moments partagés ont été des instants privilégiés dans ma vie.

Jenny, ma douce et tendre amie, toi qui a illuminé ma vie d'une paisible lumière, toi qui m'a aimé d'un si doux amour, toi qui ne m'a jamais jugé, toi qui est allée chercher le moi caché sous une épaisse carapace et qui a su faire renaître en moi la vie, je me dois aujourd'hui de te laisser partir.

Jenny, ma douce et tendre amie, je ne t'abandonnes pas, je te libères de tes obligations envers moi. Tes souvenirs ont été affectés et si un jour on se croise à nouveau, je ne serais qu'un visage de plus dans la foule. Et s'il arrive dans une autre vie que tu te souviennes de moi, ne perd pas ton temps à me retrouver, je suis parti loin de toi et loin des nôtres.

Jenny, ma douce et tendre amie, toi qui m'a toujours compris, laisse moi partir en paix. Nous nous sommes aimés mais nos routes divergent ici et même si tu ne comprends pas tout, ne m'attends pas : construits ta vie, fonde la famille dont tu as toujours rêvé.

Jenny, ma douce et tendre amie, si un jour nous devions nous reconnaître mutuellement, c'est avec plaisir que je te retrouverais. Je doute que cela soit dans cette vie, mais que la vie éternelle que nous offre la mort soit un lieu privilégié pour renouer ces liens qui nous ont permis de tenir si longtemps.

Jenny, ma douce et tendre amie, j'ai souffert de ta perte mais il est temps pour moi de commencer une nouvelle vie au sein de l'institut avec de nouveaux camarades. Puisse ta vie être belle et harmonieuse avec ton bien aimé, que la joie comble les tiens et que les forces obscures de ce bas monde se tiennent loin de ton coeur.

Jenny, ma douce et tendre amie, je tenais à finir cette lettre par te remercier d'avoir réveillé en moi l'humanité que j'avais depuis trop longtemps oublié. Grâce à tes soins, je suis devenu un homme grand. Puisse tes enseignements être encore sources de jouissance auprès de tes camarades.

Je t'aime. »


Le radeau essayait tant bien que de mal de lutter contre le vent, les vagues et la pluie. Les couleurs vives du visage semblaient être la seule source de lumière dans ce paysage de désolation. Les larmes du ciel vinrent frapper de plein fouet la face de l'homme qui s'écroula sur le sol. Alors que la colère des dieux atteignait son apothéose, une main vint s'abattre sur l'épaule de la forme recroquevillée sur le sol, tremblant de froid. Ce qui se passa ensuite, ses yeux et son cerveau ne l'ont pas enregistré car le trou noir de l'oubli l'a enveloppé, l'entrainant dans un gouffre sans fond. Toutefois, lorsqu'il s'éveilla sur un des lits de l'infirmerie, ses colères et ses peurs s'étaient dissipées : l'ancien Hank avait été emporté avec le petit bateau.

***

Revenant à la réalité, il regarda le portrait de Jenny. Il ne croyait pas au hasard ni à la destinée mais il ne pouvait nier qu'à chaque fois que le visage de la demoiselle se matérialisait sous sa plume, un changement se faisait sentir dans le corps du fauve. Il n'avait jamais pris le temps d'aller en parler avec le professeur Xavier, il aurait du... Pourquoi ne l'avait il pas fait ? Un homme ne nait pas sans failles et celles du fauve étaient plus ou moins visibles. Néanmoins, il s'en voulait de s'être laissé conduit par la peur et de ne pas être aller trouver le chef des X Men plutôt. Se dire à chaque fois qu'il avait le temps et repoussé à plus tard ce qu'il aurait du faire tout de suite. Arrachant la page, il la chiffonna et la laissa à côté de lui. Son élève n'était toujours pas revenu. Ne le pressons pas, il avait tout son temps. Il prit alors un crayon dans chaque main et, le carnet sur les genoux, il se mit à dessiner avec ses deux mains. Dommage qu'il n'est pas pensé à descendre une boite de crayons de couleur adaptés pour lui dans cette pièce. Alors qu'il se trouvait en bas avec Lucifel, le temps semblait s'être arrêté, comme si les sous sols de l'institut ne pouvaient être atteint par les vingt quatre heures qui rythmaient la vie quotidienne des mutants et non mutants.

Une sonnerie stridente retentit et Hank sauta sur ses pieds pour attraper le combinet. Il était si bien en bas, pourquoi fallait il qu'on vienne troubler sa quiétude ? Il respira un grand coup et posa le téléphone sur la table : il ferma les yeux. Quelque chose se passait : il sourit. Son coéquipier avait compris et, sans faire de commentaire, ouvrit les yeux et prit la personne qui se trouvait au bout du fil tout en tâchant de faire le moins de bruit possible :

« Hank ? »
« Oui ? »
« Qu'est ce qui se passe en bas ? Qui a déclenché l'alarme ? »
« Calme toi. C'est moi qui est déclenché l'alarme. Et crois moi, j'avais de bonnes raisons de le faire. Fausse alerte. »
« Comment ça, fausse alerte ? Et tu n'aurais pas pu nous le dire plutôt ! » L'homme qui se trouvait au bout du fil commençait à s'énerver.
« Non, je n'en voyais pas l'utilité. » Un bruit de fond se fit entendre.
« Quoi ? Tu n'en voyais pas l'utilité ? Mais de quel droit tu... »
« Ne me parle pas sur ce ton, si c'était plus grave que ça, tu ne serais pas en train de me parler de l'une des lignes de l'institut. De plus, le professeur Xavier aurait senti le danger. Alors, maintenant, je te prie de te calmer. »
« Me calmer ? Mais, tu as mis en danger la vie d'autrui ! »
« Ou ais je mis en danger mon prochain ? Où ? J'ai déclenché la procédure car il y aurait pu y avoir plus de casses que ce que j'aurais voulu. On ne contrôle pas les bactéries ! »
« C'est encore une de tes expériences qui a foiré ! »
« Je prends l'entière responsabilité de ce qu'y vient de se passer. Et si je dois m'expliquer avec quelqu'un, ce n'est pas avec toi mais avec le professeur Xavier. »
« Gnagnagna ! Pour le moment, tu nous mets tous dans la merde car on ne peut plus accéder à la salle des dangers. »
« La salle n'était pas réservée pour la fin de la journée. »
« Qu... »
« Arrête de me prendre pour un con, j'ai vérifié sur l'ordinateur de bord. » Pour la première fois, le professeur McCoy commençait à perdre son calme. « Tu cherches à m'enfoncer depuis que tu es rentré de mission. Qu'est ce que j'ai fait pour attirer ton courroux ? »
Un sifflement se fit entendre à l'autre bout et son interlocuteur reprit : « Le jour ou tu comprendras que ta vie ne tourne pas autour du monde de la science, tu pourras peut être ouvrir les yeux. »
« Je te demande pardon ? » La voix d'Hank avait reprit un ton neutre.
« Tu as très bien entendu. J'admet que tu es un très bon scientifique et que grâce à toi on a réussi pas mal de choses, mais tu es passé à côté de pleins d'occasion que tu n'aurais jamais du manquer... » Soupirement. « Je vais prévenir le professeur Xavier. »
« Attends ! » Trop tard, il venait de raccrocher.

Reposant le combinet sur son socle, il se rassit sur le sol dur et froid. Il reporta son attention sur son dessin et le regard de son élève l'accueillit. Il haussa les épaules et froissa une nouvelle fois la feuille. Puis, se résignant, déplia le dessin et, avec des gestes vifs, commença à reproduire de tête le bras mécanique de Lucifel. Lorsque les pas de son nouvel élève se firent entendre et que sa voix s'éleva dans l'air frais de la pièce, un grand nombre de croquis de bras mécanique jonchait le sol au milieu de portraits plus ou moins ressemblants des personnages à qui il avait pensé durant ses réflexions. Il sourit à la description mais ne dit rien. Levant les yeux vers son élève, il lui proposa d'un geste de la main de venir s'assoir à côté de lui. Chacun avait sa propre représentation du tableau et chacun exprimait d'une façon ou d'une autre ce qu'il avait ressenti. Prenant alors la parole, il lui répondit :

« Je te sens plus sage que lorsque je t'ai quitté. As tu compris le sens de cet exercice ? » Il lui sourit puis, continua : « Selon moi, la meilleure manière d'apprendre et de comprendre la mécanique s'est de faire de la pratique et non de la théorique. Je n'ai jamais trop aimé la théorique, je préfères apprendre sur le terrain... et encore plus quand c'est des constructions qui m'intéressent. Certes, je ne connais pas tes centres d'intérêts mais je t'avoues que je n'ai pas prévus que nous commencions par les énergies telles que les batteries... Je te propose que nous nous penchions, du moins, que nous réfléchissions sur ton bras mécanique. Et si les batteries se raccrochent à notre sujet d'étude, nous apprendrons ! Qu'en penses tu ? »
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Lucifel
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MessageSujet: Re: Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre]   Lorsque la mécanique rencontre sa limite [pv. Hank+libre] Icon_minitimeMar 30 Mar 2010 - 16:13

Il était pourtant bien évident que des années n'avaient pu s'écouler durant lesquelles je me serais tenu droit dans ma transe contemplative. Quelqu'un m'en aurait retiré, je serais mort de faim et de soif. À moins que cet état d'esprit m'aie plongé dans un état de stase profond ou mon cœur aurait presque cesser de battre, mon corps ne quémandant plus la moindre source de contentement solide, liquide ou gazeux. Le fait est que ce devoir bien particulier m'avait modifié le fond de l'âme comme aucun autre événement ne l'avait fait, sauf peut-être en ce qui concerne le meurtre de mes parents. Je sentis un frisson parcourir mon bras de métal, un frisson de douleur fantôme du moment ou je l'avais perdu une fois pour toute. Pourtant je n'avais pas souffert du bras entier, seulement de l'endroit précis de la coupure. Enfin, en théorie tout du moins. Après tout, comment savoir vraiment comment le cerveau réagis au moment ou l'on coupe un membre entier d'un homme. Es-ce qu'il a ressentit la douleur des doigts qui touchaient le sol subitement, des os du poignet se fracassant à l'impact, du choc du reste de bras sur le sol. Il en avait peut-être conscience en fait. Alors que notre esprit conscient ne l'est pas, lui peut comprendre toute la douleur que ce mouvement signifie et nous le dévoile contre notre désir. Qu'es-ce que j'en ai à faire au fond. La seconde d'après je me maudis d'avoir pensé cela. Encore une fois, j'avais peur sans raison du savoir.

Il était pourtant bien évident que des années n'avaient pu s'écouler durant lesquelles je me serais tenu droit dans ma transe contemplative. Pourtant à mon arrivée près du professeur McCoy, tant de dessin finement réussi jonchait le sol que je ne savais plus qu'en penser. Cet homme était il capable de dessiner à répétition le même visage aussi souvent en un temps moindre que des années? Pourquoi pas, que je me demandai. Je devrais lui demander un jour. L'impression féroce que le moment était mal choisis perça toutefois mon esprit et stoppa net ma question. Je ne passai qu'un vif regard devant la mère fibreuse de papier couvert d'une couche de couleur avant de relever mes yeux vers le professeur, attendant avec une attention effrayée la réaction de l'homme qui acceptait avec tout son grand cœur, de faire de moi un être plus fort que je ne le suis encore. Cela étant dit, je doute que ce soit très impressionnant, au final je ne suis pas un homme particulier parmi mes pairs. Pas encore du moins. J'écoutai attentivement mon nouveau maître parlé, dévoilé ses intentions futures, ce qu'il espérait étudier avec moi à ses côtés. Il me dévoila son intérêt pour la bio-mécanisation de mon bras.

Je n'étais pas peu fière de cette création, une des premières que j'avais moi même créé. C'était sur un lit d'hôpital, nouvellement orphelin, que j'avais commencé à étudier la question. Non, ça datais d'avant cela. J'avais frôlé le sujet par intérêt réel sur les évolutions du corps humains à l'aide de la machine. Me demandant qu'es-ce que je pourrais devenir avec telle ou telle création. Jamais je n'avais pensé pourtant devenir un véritable cyborg, chose que je suis maintenant bien malgré moi. On parle souvent d'Homo Sapiens et d'Homo Superior, au fond de moi je ne sentais pas autant d'affiliation à l'un ou à l'autre à cause de cette création complétant mon organisme naturel. Quand on parlait de cyborg pourtant, je me rétractait, je n'aimais pas la notion. Le terme était exact, beaucoup trop, mais il représentait pour moi un choix alors que je ne l'avais jamais fait. Qu'es-ce que je me plaisait à m'appeler alors? Un homme, tout simplement, un mec si je voulais être plus cru et moins civilisé tout en étant plus précis. Un homme qui n'appréciais pas que l'on centre une conversation sur le membre qu'il avait perdu à cause d'un psychopathe aux illusions pathétique. J'allais répondre à mon professeur que je refusais cette possibilité, que l'on pouvait étudier quoi que ce soit mais pas moi. Car pour moi, étudier mon bras revenait à étudier mon corps et ce n'était pas du tout plaisant. Une question surgissait pourtant en rendant ma réaction sans conséquence: Qu'es-ce qui me donnais le droit d'empêcher l'homme qui m'apprenais à apprendre de moi? L'échange de la pensée, du savoir, n'était pas à sens unique ni facultatif, nous allions devoir étudier ensemble, apprendre ensemble, enseigner ensemble, comprendre ensemble. Soit, nous parlerons de mon bras.

Je rejoignis mon nouveau maître sur le sol, je ressentais de toute façon plus d'intérêt à m'asseoir sur le sol que sur une chaise à ce moment précis. Je déplaçai une ou deux copies de dessin sur lesquelles mon bras mécaniques avait été finement ciselés comme je n'aurais pu moi même le faire. J'étais un étonnamment piètre dessinateur. Si le don qui faisait de moi un membre de l'institut semblait affecté mes capacités culinaires, le dessins restait très loin de mes facultés. Je n'en comprenais pas le sens puisqu'il me semblait logique qu'un inventeur comme moi devrait être apte à dessiner un plan adéquat de mes inventions avant l'exécution. J'avais bien été capable de le faire une fois, mais j'étais alors déjà en transe. Ma création pour Shawn me repassa à l'esprit. Je tentai toutefois de la retiré de l'équation pour l'instant. Il y avait tant de chose que j'avais à pensé, je devais faire un tri dans mon esprit dès maintenant ou je ne pourrais plus me retrouver. Je posai alors mes yeux sur le sol, réfléchissant au moyen de commencer cette première véritable période d'étude.

-Oui professeur, je crois que j'ai peut-être compris quelque chose qui m'échappait jusqu'à maintenant. Je ne crois pas encore en comprendre tout le sens mais ça viendra, j'ai confiance en cela. J'y travaillerai. Je dois admettre que je suis déçu de ne pas parler des formes d'énergies, mais si vous voulez que l'on parle de mon bras. J'en suis près. J'ai eu beaucoup de temps pour apprécier ma création et la comprendre malgré que je ne me souviens en rien de sa création elle-même. Ma transe était tout particulièrement instable à ce moment là et supprimait toute forme de souvenir dès mon retour à la réalité. Je crois que j'ai lentement appris à la cibler plus adéquatement mais j'ai encore besoin d'un peu de pratique. D'ailleurs, soit dit en passant, je suis convaincu que, comme vous, la pratique à plus d'intérêt que le théorique. Bien qu'elle soit malheureusement nécessaire. Je me lance, je vais tenter de vous expliquez ce que je sais sur ma création.

Sommairement, disons que j'ai expliqué au professeur tout ce qui était humainement possible au professeur. J'avais trouvé le moyen à la création de se membre bio-mécanique de le rendre protégé contre l'eau heureusement. Le matériel n'était que de l'acier très moyen que j'avais régulièrement protégé à l'aide d'un désoxydant. Je ne voulais pas me mettre à voir de la rouille. Le système électronique devait maintenant être de niveau inférieur à ce qui se fait maintenant. Après tout, je n'étais pas encore un génie dans le domaine. L'ordinateur lui-même devait d'ailleurs avoir un certain poids. Ça m'avais pris un certains temps avant de m'habituer au poids supplémentaire du membre mais dans un certains sens, cela m'avait rendu plus fort. J'avais fait un systèmes particulier qui absorbait toute forme d'électricité et rechargeais mes batteries instantanément. Batteries qui m'étaient au final, que 4 batteries AAA très normale. Batteries rechargeables évidemment. Elles m'offraient en tout 2 semaines d'énergies continues. Je pouvais aussi décharger cette énergie subitement, en partie, pour donner un choc électrique ressemblant à celui d'un pistolet électrique. Cet ajout de trouvait théoriquement dans le dessus de ma main qui prenait la place de presque toute ma paume. L'électricité en sortant justement. J'avais depuis développer un autre système formant une longue lame mais j'avais des problèmes avec le système depuis quelques années. Je donnai aussi d'autres détails techniques mais je ne vois pas le sens que ça aurais d'en reparler ici.

-Maintenant professeur, dites moi. Pourquoi désiriez-vous savoir cela? Étais-ce à propos de mes problèmes dans le laboratoire. Je dois admettre que depuis quelques semaines, mon bras semble s'éteindre sans raison et je dois parfois travailler longtemps pour retrouver une vis qui c'était desserré. Et ce genre de trouble m'est arrivé une fois il y a quelques temps. Mais c'était pas mal moins grave. Je n'avais que souffert quelques minutes. Vous croyez que ça pourrais avoir un lien?
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