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| Dans la boîte de Pandore [Pv Pandore, Jean, Prof X] | |
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Invité Invité
| Sujet: Dans la boîte de Pandore [Pv Pandore, Jean, Prof X] Mer 3 Fév 2010 - 15:30 | |
| [Hj: Je reste très vague sur le retour de mission, qui est dans le X-Jet, dans quel état, étant donné que la mission est pas terminée...^^" Si l'issue était différente que celle que j'expose ici -surtout que je ne tiens pas trop en compte de comment se trouve Lisbeth- ce serait la version de la mission qui serait à tenir en compte. ]
A l'aube, au moment où les ténèbres disparaissaient pour laisser place au jour naissant, le Blackbird, puissant vaisseau des X-Men, rentrait au bercail portant avec lui les rescapés d'un dur combat qui avait pris place dans la résidence privée du sieur Phobos. Assis au poste de pilotage, Scott Summers manœuvrait doucement et délicatement l'appareil qui filait silencieusement dans le ciel, de retour vers l'Institut. Parmi les rescapés, ses compagnons de la X-Team, la jeune Lisbeth sauvée des griffes du maitre du crime, ainsi qu'un invité surprise, un jeune homme drogué et inconscient retenu prisonnier dans les sous-sols de l'immeuble, au même endroit que l'élève qu'ils étaient venus libérer. Les X-Men avaient profité de la fouille efficace de Laura, et ramené cet autre détenu à bord du vaisseau.
Concentré sur son pilotage, le leader de la X-Team leva le regard au loin et aperçut les formes familières de l'école dans son champ de vision. Quelques minutes après, le vaisseau parvenait au dessus de l'entrée du hangar situé au sous-sol de l'Institut. Celle-ci s'ouvrit brièvement le temps de laisser passer le X-Jet, manœuvre que le mutant exécuta sans problème. Avant de poser le vaisseau avec soin, soucieux de possibles secousses brusques qui n’auraient pas été du goût de tout le monde. Une fois posés, Scott laissa le X-Jet aux bons soins de son frère et la jeune Lisbeth au reste de ses compagnons, puis il s'empressa de récupérer l'homme. A vrai dire, Cyclope ne savait pas vraiment à qui ils avaient affaire. Peut-être que le jeune homme était un mutant violent et incontrôlable, dangereux pour l'école, mais ce n'était pas le genre de la X-Team de laisser des victimes sur place. Pendant le trajet de retour, il avait averti le Professeur Xavier qui devait l'attendre d'ores et déjà à l'infirmerie. Lentement, il souleva le grand corps inerte avec précaution. Sans soucis, malgré la grande taille de l'homme...Cyke n'était certainement pas un homme chétif et porter l'inconnu n'était pas vraiment un problème.
Traversant rapidement les couloirs, le mutant remonta à l'étage puis se dirigea vers l'infirmerie, transportant le jeune homme inconscient. A cette heure-ci, l’école entière semblait vide, les élèves et la plupart des professeurs devaient encore dormir. Tant mieux, cela signifiait que leur arrivée était restée discrète. Parvenu devant la porte, il s'arrangea pour l'ouvrir sans lâcher son fardeau...Pas la peine d'avertir le professeur, nul doute que celui-ci devait déjà être au courant de leur retour. D'un pas décidé il pénétra dans la pièce et hocha la tête en direction de son mentor dans un simple salut...Plus tard, il lui raconterait la bataille en détails mais pour l'instant, l'heure était à consacrer aux blessés et surtout aux détenus...
"Professeur. Voilà l'homme dont je vous ai parlé." Puis sans attendre la réponse, il entreprit de déposer doucement l'homme inanimé sur l'une des couchettes de la pièce. |
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| Sujet: Re: Dans la boîte de Pandore [Pv Pandore, Jean, Prof X] Jeu 4 Fév 2010 - 20:39 | |
| - Spoiler:
Pas de soucis. De toute façon, s'il est nécessaire d'agir sur Lisbeth plus tard, un nouveau topic sera probablement ouvert. Le professeur X dormait encore. Et c'est encore là un très grande expression car le professeur ne dort jamais réellement. On pourrait le juger à un chien qui réagit dès que le danger se fait sentir. Il faut dire qu'il possède un immense pouvoir. Il n'est pas l'un des plus puissants télépathes du monde pour rien. Mais même cela n'aide pas forcement. Enfin, il s'est habitué à vivre ainsi depuis le temps et il l'a toujours fait. Comme le disait Kurt Wagner alias Diablo, le professeur à prit l'habitude d'être un véritable fantôme dans son propre manoir. Et il n'a pas tort. Mais peut-être que le professeur préfère être seul dans un endroit calme. Ce lieu est son bureau... Mais parfois, il est bon de sortir.
Le soleil venait à peine de se lever et il avait reçu le message de Cyclope disant qu'il était parvenue à libérer Lisbeth mais qu'il ramène un invité surprise. Comment ça ? Cela ne semble pas le perturber... Il faut dire qu'il a appris à ces élèves de ne jamais laisser quelqu'un derrière soi. Même un ennemi... Debout et habillé, il vit le jet rentré et il manifeste un sourire. Il n'a plus qu'à se rendre à l'infirmerie afin de voir de plus près cet invité si surprise. Le Jet était silencieux ou plutôt l'institut était insonorisé. Et cela aide puisque les étudiants ne sont jamais réveillé lorsqu'il décolle ou qu'il revient à la maison. Xavier est assez fier de sa demeure qui révèle de grands secrets. Même Stryker ne découvrirait tout si un jour il lui viendrait à l'idée de venir ici. Mais Xavier ne l'accueillera pas à bras ouvert même s'il restera très aimable et poli envers lui. Contrairement à ce drôle de personne, Xavier ne perd pas ces bonnes manières... Quittant alors l'ascenseur qui mène à ces quartiers, il se rend à l'infirmerie où il allait attendre Scott alias Cyclope, le leader des X-Men. Faisant rouler son fauteuil, il pousse la porte et la lumière s'allume automatiquement. Il se demande un peu ce que lui ramène son élève de première génération et il patiente. Il ne devrait plus tarder maintenant.
En parlant du loup, le leader était à l'intérieur de l'étage et Xavier savait qu'il était à proximité. C'est pratique de lire dans l'esprit des autres. Et autant dire qu'il n'a pas besoin d'image pour se concentrer sur la personne. Mais à peine avait-il sourit que l'homme aux rayons laser entre dans la pièce avec un homme sur l'épaule. Tient ? Est-ce le fameux bonhomme. Scott le salut et le professeur fait demi-tour avec son fauteuil. Et non, son fauteuil ne vole pas. Pas encore du moins.. « - Bonjour Scott ! Je te remercie ! »Ainsi il dépose l'homme sur la paillasse de soin. Bon et bien voyons voir cela. Le professeur s'approche de la personne et pose la main sur le cou de cet inconnu. Le poul est faible mais il est encore en vie. Comment le voit-il ? Rien de plus simple. Se trouvant à la hauteur du torse de l'inconnu, il l'observe et il remarque que la cage thoracique se lève et se repose ensuite. Au moins, il est toujours parmi le monde des vivants. C'est déjà ça de gagner. Observant le visage, le professeur semble mémoriser le visage de celui-ci. Ce visage semblait vider de tout sentiment et pourtant quelque chose semblait perturber le professeur. Remontant ces manches du costume, il fait le tour de la table où était déposer Pandore. A ce moment là, le professeur ne savait pas qu'il s'appelait ainsi. De cette manière, il s'arrête devant la tête de celui-ci. Il regarde quelques instants Cyclope avant de poser une main sur chaque tempe et il ferme les yeux. Ainsi il allait découvrir la vérité...¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
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Pandore se réveille dans un laboratoire après avoir été assommé. Par quoi ? Impossible à déterminé mais il avait mal à la tête. Il ouvre à peine les yeux et il libère un léger cri de douleur du à quelque chose qui le brûle. Tentant de passer l'une de ses mains sur le front, il ne parvient pas à bouger. Il tourne légèrement la tête afin de savoir ce qui se passait et il remarque qu'il est ligoté. Pourquoi ? Il ne savait pas et il avait tellement mal à la tête qu'il ne parvenait pas à réfléchir. Son esprit était embrouillé et il ne voyait pas très net non plus. Il repose sa tête sur quelque chose de froid et métallique. Dans la salle se trouvait un homme. Pour le moment, son visage était inconnu mais le nom de celui-ci fit audible. Il pose la question sur le lieu où il se trouvait....
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Le professeur cesse de suite et en avait suffisamment vu pour connaître son identité. Bien entendu, il pourrait savoir qui il est exactement; Il es facile d'obtenir des informations sur le mutant. Mais un problème s'impose pour le professeur. Reculant et faisant face à Cyclope, il le regarde. Il allait prendre la parole mais il devait contacter Jean. Son aide allait lui être très précieuse sur ce coup. Pas le choix que de la réveiller. Laissant ces yeux ouverts, il fixe un point vide afin de lui permettre de contacter le Phénix rapidement.
>> Jean, j'aurais besoin de ton aide à l'infirmerie...<<
Une fois le message envoyé, il lève les yeux vers Cyclope et il se devait de parler. Mais avant tout, il voudrait avoir un peu plus d'information sur la mission en attendant l'arrivée de Jean. Avec ce mutant libérer à sa capacité maximal, le contrôler lui est totalement impossible et c'est là que Jean intervient. Tant que Pandore est drogué, Xavier ne peut réellement rien faire.« - Vous avez fait du bon travail. Je vous laisse quelques jours de repos bien mérité. Mais avant de te laisser repartir. Comment va Miss Salander ? »Il pose les yeux sur l'invité et soupire. Il espère qu'il restera assommé encore quelques minutes, le temps que Jean fasse son apparition. Lui seul connait la capacité d'un mutant à se comporter tel un animal en furie. Et s'il n'est pas maitriser, il pourrait être responsable du carnage de l'institut. Autant l'aider de suite avant que le grand malheur n'arrive. Restant sérieux et aussi calme que le soleil, Xavier reste vigilent. Néanmoins, il devait rassurer Scott qu'il était bel et bien vivant.« - Il va bien en apparence en tout cas. Il a vraiment été drogué... Mais on ne peut pas en dire de même de son état psychologique... Je vais devoir intervenir sur lui avant que la folie ne l'emporte et le pousse à détruire l'école... » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Dans la boîte de Pandore [Pv Pandore, Jean, Prof X] Ven 5 Fév 2010 - 21:17 | |
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A cette heure, un corps assis les jambes en tailleur, les mains sur les tempes, semblait dormir, face à sa fenêtre. Ce corps fut celui de Jean Grey, la fameuse X-Woman, celle qui a donné jusqu’à sa vie pour permettre à ses amis de vivre en paix et dans l’humilité. Mais c’est cette même personne, qui, abusée par une créature sans raison, a menacé de détruire le monde. Le Phénix, cet animal divin, cet oiseau mystique. Il lui confère des pouvoirs illimités, mais comme chacun sait, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, et Jean, elle, savait où étaient les siennes. Elle avait une mission, une mission de la Chambre Blanche, seuil de son pouvoir, seuil de la vie, et de la mort, l’alpha et l’oméga. Cette mission, elle en ignorait l’objet, mais c’est parce que le Phénix décida de l’envoyer sur Terre qu’elle fût à l’institut Xavier, de retour, pour protéger qui ? Pour détruire quoi ? L’avenir a ses secrets comme Jean gardait les siens. Elle semblait vivre et s’épanouir dans l’humanité la plus complète, mais Jean, au plus profond d’elle-même, ne se ressemblait plus. La petite fille qui autrefois avait été traumatisée par la mort de son amie n’est plus. La jeune fille qui arriva à l’institut Xavier pour apprendre à contrôler ses pouvoirs n’est plus. La femme qui se maria à Scott Summers n’est plus, également. Le corps que vous pouvez voir ici n’est que la carcasse d’une femme morte, ressuscitée, morte, régénérée, et qui pour de bon un jour nous a quitté, avec pour seul conviction de renouer avec son identité, de trouver qui elle est. Désormais Phénix dans sa splendeur dut apprendre à se connaître, Jean Grey est le Phénix au même titre que le Phénix est Jean. Le lien n’avait fait que couler, sa solidification ne saurait tarder. Dans sa tête, celle que l’on pourrait appeler Marvel Girl, entendait le chant du Phénix percer le silence abondant au cours de cette nuit d’hiver.
Peut-on affirmer qu’elle dort ? Qui dort dans une pareille position ? Elle méditait. Le Phénix ne dort jamais, sa flamme brûle éternellement, et personne ne pourra avoir la prétention de pouvoir l’éteindre. En communication avec l’ensemble des terriens, Jean apprenait où elle était tombée, ce qu’elle devait combattre, ce qu’elle devait accomplir, mais tout son projet était encore grossier. Des visions, puis des souvenirs, petit à petit la belle rousse s’amusait à recoller les morceaux de ce puzzle infini.
Il rompit cet intense silence.
*Scott est là… Je le veux… J’ai soif… Laisse-moi contrôler…* Un léger crissement fit ouvrir les yeux bouteille de Jean. Cyclope venait d’arriver, il imposait sa présence au Phénix, ce même Phénix qui ne cessait de le désirer. Cette essence que Jean entreposait dans son âme fut impure, la tâche de Jean ne serait-elle pas de lui rendre raison ? Le Phénix qui puisait son énergie dans les pouvoirs de Jean se rappelait de l’homme aux yeux carmin, il se rappelait le sentiment fort qu’il éprouvait pour… Elle ? Pas pour lui… Scott avait aimé Jean Grey, mais maintenant c’était tout autre. Le Phénix ne le comprenait pas. Le désir profond de Jean, caché au plus profond de sa conscience lui avait été volé, si bien qu’elle, n’éprouvait plus rien pour le bellâtre brun. Mais le Phénix, cet usurpateur d’identité, lui, incarnation de la destruction, le souhaitait, pas par amour… Il voulait le détruire… [i]*Jean…* Elle lui ferma son esprit, violemment, en éclipsant ses mains derrière ses oreilles. *Phénix ça suffit !* Le silence se réinstalla.
Reprenant connaissance de son enveloppe organique, Jean se leva, femme. Depuis la fenêtre, elle pouvait admirer Scott, et d’autres, entrain ramener plusieurs X-men du Jet. Il s’était passé quelque chose, et tout semblait venir de cet homme, inconscient, remorqué par Summers. Les interrogations de Miss Grey trouvèrent rapidement leurs réponses, elle reçut un message télépathique du professeur Xavier, l’invitant à le rejoindre à l’infirmerie de l’institut. Le périple ne fut pas long: sortir de sa chambre, descendre les escaliers, passer près des salles de classe, puis prendre l’ascenseur en ayant appuyé sur une dalle dissimulée dans le mur de l’établissement, et atterrir dans les sous-sols de l’institut, là où son ancien mentor l’attendait. Il n’était plus son mentor, il n’était qu’un homme, un vieil homme en fauteuil qui lui demandait du secours. Personne ne peut se prétendre maitre du Phénix, personne n’a main mise sur le pouvoir absolu, personne, ni rien.
Jean Grey d’un pas déterminé pénétra dans l’infirmerie, en prenant bien soin de fermer la porte coulissante par télékinésie.
« Vous m’avez appelée, professeur ? Bonsoir Cyclope. »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Dans la boîte de Pandore [Pv Pandore, Jean, Prof X] Ven 12 Fév 2010 - 18:07 | |
| Scott était resté immobile et silencieux le temps qu'avait duré l'examen du jeune homme l'examen du jeune homme. Le leader de la X-Team s'était contenté de demeuré immobile, observant simplement son mentor entabler un contact psychique avec l'homme étendu sur la couchette. Il n'avait bien sûr pas la moindre idée de qu'il pouvait voir ou entendre, mais nul doute que le professeur sondait l'inconnu inconscient à la recherche d'indices éventuels sur ce qui lui était arrivé, sur son identité et ses origines. Sur comment s'occuper de lui et si l'homme représentait une quelconque menace. Xavier n'avait jamais refusé de l'aide à qui que ce soit mais l'Institut et ses élèves restaient prioritaires et il ne désirait certainement les abandonner face à un quelconque danger.
Enfin le Professeur abandonna ses recherches puis se tourna vers lui mais il ne parla pas. Il semblait pensif et une désagréable sensation parcourut le corps du mutant aguerri et perspicace. Quelque chose lui disait qu'il n'allait pas particulièrement à cet instant précis. Puis Xavier prit la parole, s'adressant à lui et Scott s'obligea à mettre de côté les doutes qui l'assaillaient pour se concentrer sur les dires de son mentor. D'un simple signe de tête, il remercia Charles Xavier pour ses compliments et entreprit de renseigner immédiatement son mentor.
" Lisbeth est inconsciente et simplement endormie, mais le matériel médical du jet indiquait des constantes vitables stables. Le reste de l'équipe s'occupe d'elle, ils devraient bientôt l'amener ici."
Les paroles suivantes furent autant porteuses de bonnes nouvelles que de mauvaises. Les termes "folie" et "détruire" résonnèrent dans son esprit, lui faisant froncer les sourcils et pincer les lèvres. Il n'avait jamais eu l'intention de ramener un danger pour l'école, seulement à sauver une vie humaine et c'était ce qu'il avait fait. De toute façon, tant que le jeune homme restait sous le contrôle du Professeur, il était peu probable qu'il puisse représenter une quelconque menace. Détournant le regard, Scott jeta un coup d'œil à l'inconnu apaisé et endormi...A priori, rien n'aurait pu laisser deviner l'éventuel danger qu'il représentait.
"Je vous remercie Professeur mais je ne pense pas que je pourrai prendre quelques jours de repos...Ce Phobos est particulièrement dangereux et je n'arriverai pas à dormir tranquille tant que ce type ne sera pas totalement dét...neutralisé."
Il aurait voulu dire détruit, anéanti, mort même tellement la haine contre l'ennemi était grande. Mais il se reprit vite, s'obligeant à rester calme.
"Quand nous aurons fini de nous occuper des blessés, il va falloir que nous parlions de..."
Il aurait voulu lui dire qu'il ne comptait pas laisser le sujet Phobos si rapidement, qu'il devait également lui parler de la jeune Laura, mais il n'en eut pas le temps. Le bruit de la porte qui s'ouvrait, l'interrompant purement et simplement. Il leva les yeux pour apercevoir Jean Grey franchir le pas de la porte. Aussitôt les craintes qu'il avait éprouvées quelques instants se confirmèrent. Depuis que la mutante était revenue à l'Institut, ça aurait été mentir que de nier qu'il faisait son possible pour éviter les confrontations directes avec son ancienne compagne. Jean et lui avaient un long passé en commun, rempli de désillusions, de souffrances mais également de souvenirs joyeux et intimes. Et même s'il avait fini par lui préférer Emma, il était évident que Jean possédait encore une partie de son être. Ou du moins la jeune femme qu'avait été Jean. La femme qui avait rejoint l'Institut était devenue différente et froide. Revenue d'entre les morts, elle semblait y avoir laissé son âme et ses souvenirs, et cela ne faisait qu'empirer le malaise qui s'emparait de Scott lorsqu'il la croisait ou quand il pensait simplement à elle.
Troublé face à la mutante qui venait d'entrer, il s'efforça néanmoins de ne pas laisser son trouble transparaitre. Retranché derrière ses lunettes, les yeux de Cyclope avaient au moins l'avantage de ne pouvoir dévoiler les émotions qui les traversaient mais cette simple barrière physique ne pouvait tromper deux télépathes, surtout les deux puissants qui se trouvaient dans la pièce.
"Bonsoir Jean."
Il n'ajouta rien. A présent la suite dépendait du professeur et de la jeune femme, et Scott préféra s'effacer dans son coin en simple spectateur, laissant les deux mutants faire leur travail. Le sien était fini, il était temps de passer la relève... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Dans la boîte de Pandore [Pv Pandore, Jean, Prof X] Lun 15 Fév 2010 - 21:43 | |
| Le professeur avait fait appel à Jean pour une raison bien précise. Elle possède un particularité qu'il ne peut posséder. L'handicapé pouvait se sentir honorer de la voir toujours vivante même si le phénix était encore au plus profond d'elle -même. La petite fille qu'il avait connu n'est plus et le temps avait passé. Aujourd'hui, elle était plus épanouie mais prise de crise souvent bien plus violente qu'un coup dans l'estomac. Pour le moment, elle savait se contrôler mais pour combien de temps encore ? Personne ne le sait et le professeur devait surveiller son évolution. Quelque part, il se sentait responsable de ce qu'elle était. Pas la Jean Grey, l'enveloppe humaine mais le phénix. Il aurait du le sceller lorsqu'il le pouvait encore et il aurait laisser cette petite humaine tranquille. Le professeur la sentait venir et il savait qu'elle approchait. Sûrement mais fermement. Restant calme devant Cyclope, il tourne la tête lorsqu'elle entre dans l'infirmerie. Restant neutre et dans sa chaise, il pose ces yeux foncés sur l'une de ces premières élèves ,aujourd'hui plus indépendante que jamais, avant de prendre la parole. Mais avant tout, il a une idée de ce qu'il va faire. Il savait que le phénix était lui aussi télépathe alors sera-t-il manifester les mêmes bilans que lui concernant la personne qui Cyclope venait de ramener ? A voir
« - Bonsoir Jean ! Oui, j'aimerais que tu m'apportes un coup de main si c'est possible. »
Il fait demi-tour avec sa chaise et il lui montre Pandore sur la table étendue. Son corps était inconscient mais il est en vie et peut-être beaucoup trop drogué pour être réveillé maintenant. Charles s'éloigne du corps pour faire le tour de la table. Jean était infirmière non ? Le professeur s'arrête et il observe la jeune femme , aujourd'hui si différente de celle qui avait connue par le passé. Mettant ces doigts les uns contre les autres, il reste calme et droit avant de reprendre la parole.
« - Mais avant de t'expliquer la manoeuvre, j'aimerais que tu me parles de l'état actuel de notre invité s'il te plait ! »
Le professeur savait où il emmènerait Jean dans cette étape. Il veut juste être sûr qu'il ne se méprend pas à son égard. Jusqu'à ce qu'elle devienne le phénix, Jean était la confidente du professeur mais cela n'est plus le cas puisque les relations qui les lient sont désormais différentes par rapport à avant. Peut-être qu'il arrivera un jour où cela recommencera mais pour le moment, c'est Sage qui lui sert de confidente. Peut importe après tout, Jean a fait son choix et il ne peut lui en vouloir. C'est son propre choix.
Entre temps, Scott rassure le professeur en annonçant que l'élève va bien et qu'elle est juste inconsciente. Cela rassure le professeur et il sait qu'il va devoir veiller à ce que cela ne se reproduise plus. Mais il sait que ce qu'elle doit avoir vécut là-bas lui laissera des marques probablement profonde et difficile à effacer. Hochant la tête, le professeur sourit en guise de remerciement pour Scott. Ils ont du affronter beaucoup de chose sur place. Il organisera plus tard une réunion afin d'en savoir plus sur ce Phobos mais d'abord, il doit partir à la recherche d'information et il sait où aller les piocher. Mais en attendant, patience... Car c'est de la patience qu'il faut avoir... Xavier sait qu'ils n'ont pas finit d'entendre parler de lui. Observant Scott d'un œil tout aussi attentif, Xavier savait qu'il ne pouvait pas le deviner. Bon paternel qu'il est pour les X-men, Xavier s'approche de lui pour poser sa main rassurante sur celle de Scott. Il ne peut pas atteindre l'épaule de Scott sinon il l'aurait fait. Levant les yeux vers lui, il prend une voie presque paternel que tout le monde lui connait.
« - Ne t'en fais pas, tu ne pouvais pas deviner et puis le danger vient du fait qu'il fut le sujet d'expériences macabres et malhonnêtes. Nous ne laissons jamais personne derrière nous, tu as bien fait de la ramener ici... »
Il était honnête et il disait ce qu'il pensait. Ce qui était pas si rare chez le maître des télépathes connus à ce jour. Sauf qu'il cache son jeu car sous cette forme paternel, il peut-être aussi terrifiant que ces ennemis. Il est manipulateur sans vraiment en faire usage. Il n'a pas besoin de ça pour convaincre. C'est alors qu'il parle de quelque chose. Mais le professeur savait qu'il voulait parler de Laura car même s'il s'est arrêter en cours de route, il l'avait penser et le professeur lit dans les pensées de tout le monde ici. Le lâchant, il le regarde et il hoche la tête. Il reprend la parole en fixant Cyclope.
« - Vas te reposer un peu, je passerais te voir dès que j'en aurais finis avec notre invité... »
Puis il se met derrière la table où était posé Pandore et il observe Jean fait ce qu'il lui avait gentiment demander. On peut bien dire que le papy ne manque pas de ressources... Bien loin de là. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Dans la boîte de Pandore [Pv Pandore, Jean, Prof X] Mer 3 Mar 2010 - 17:40 | |
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Comment déstabiliser un homme rien qu’en lui jetant un petit regard appréhensif ? Jean n’avait fait que le regarder et Scott se sentait mal. Il se rappelait trop de choses, et pire, il fantasmait, c’était certain, mais quand on fait un gosse à une autre femme, on ne peut pas revenir en arrière, contrairement à un mariage où le divorce est possible. Ils avaient été mariés, une fois, mais ça remontait à longtemps. Le mariage n’avait même pas été cassé, Jean s’appelait encore Jean Summers, mais, les événements avaient fait oublier le document officiel. Jean avait préféré redevenir Jean Grey, le Phénix ne supportait pas dépendre de quelqu’un d’autre, surtout d’un mortel, un faible mortel. Cyclope esquissa un bonsoir assez gêné, le pauvre, Miss Grey ne faisait pas exprès de le mettre dans cet état-là. Il n’avait qu’à penser à Emma, au moins, il se serait réconforté tout seul. Mais ce n’était pas préférable, deux fantasmes en même temps, vous imaginez. Enfin bref, Scott avait beau être anormal cette nuit, dans sa tête le Phénix sommeillant avait un comportement assez énergétique. *Je le sens, je veux tes yeux Jean, je veux tes yeux Jean !* Cette réplique fut écrasée lorsque Jean lui referma la porte. Les yeux verts de la belle rousse gardèrent leur teinte habituelle, sinon ils auraient viré au jaune brillant si le Phénix avait pris le contrôle. Il se rappelait de Scott, plus que Jean. C’est étrange, Jean avait grossièrement déteint sur l’entité cosmique, mais, à la différence, elle était devenue plus froide, sans émotions, comme si son cerveau avait été lavé.
Le professeur était là aussi, c’est sur, il venait d’appeler Jean en renfort. Toujours dans sa chaise, le pauvre chauve lui déclara qu’il avait besoin d’un coup de main. Au fond d’elle-même, des souvenirs jaillissaient du passé. Combien de temps avait-elle passé avec son mentor dans l’infirmerie à faire des… exercices ? Sonder le Phénix, le séparer de Jean, tout cela n’avait pas été très efficace. Après les événements de Jamaïca Bay, effectivement Phénix et Jean avaient été séparés, mais trop, ils étaient devenus deux corps indépendants. Mais, ce Phénix avait causé trop de dégâts, la bonne harmonie pour que l’équilibre reste intact était bien que Jean et Phénix devait cohabiter sur Terre ensemble, se mouvoir dans l’espace ensemble. Sinon, tout irait exploser. Marvel Girl sentait que le Phénix voulait avoir plus de contrôle sur elle, du 50-50, mais cette égalité de pouvoir aussi aurait causé trop de dégâts. Même la Chambre Blanche, l’Entité Phénix elle-même, avait décidé de laisser cette femme mortelle à contrôler ses désirs. Même au bord de l’immensité, on a la notion de raison. Le Phénix était une créature qui pleurait car elle n’arrivait pas à exister et vivre normalement, elle avait besoin de quelqu’un. Et Jean était le spécimen parfait, une enveloppe humaine, et des pouvoirs puissants.
Le professeur lui demanda d’inspecter l’état du patient, ou plutôt de l’homme qui était allongé, inconscient, et Jean ne broncha pas. *Ne le laisse pas te donner des ordres ! Tu sais ce qu’il est !* Encore une fois Jean ne répondit pas aux commentaires du Phénix, il était bien trop excité pour qu’elle engage une conversation « normale » avec lui. C’est vrai que le professeur n’avait pas été qu’un ange avec elle, mais, il fallait mieux oublier. *Je le fais tout de suite, Charles* Et elle s’avança vers l’homme, alors que le professeur, sur sa chaise roulante, s’effaçait. Rien qu’en marchant à côté de lui, on pouvait sentir son état mental fragile. Il empestait la drogue. Jean se pencha sur lui, il était beau, mais ce n’était pas important, sa dangerosité aurait peut-être été aussi puissante que sa beauté. Jean, en infirmière télépathe, commença tout d’abord par un sondage mental. Ses mains survolèrent sa tête et tout d’un coup, des images surgirent de sa tête. De la lumière, Jean fut éblouie un temps, mais elle s’estompa, ce que la mutante recherchait c’était des informations sur lui et son état cérébral. Il était presque mort, quelqu’un l’avait manipulé pour une durée indéterminée et maintenant, il était victime des effets secondaires. Jean ressortit de sa tête, il fallait juste le prendre en main avec attention.
« Il ne va pas bien, le réveiller maintenant serait risqué, pour lui, comme pour nous. Je vais le mettre sous calmants pour quelques heures, le temps que l’on fasse tout ce qu’on doit faire, et qu’il récupère de son côté. Tout cela va s’arranger et il va reprendre conscience normalement. »
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