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| Des informations je vous prie [2ème partie] [PV.Madra] | |
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Lucifel Elève X-Men Expérimenté(e) Beta
Nombre de messages : 4271 Age : 34 Autre(s) identité(s) : Alex Harvey(civil), le Chasseur
Pouvoirs : Ailé, compréhension et invention mécanique
Age du perso : 23 ans Date d'inscription : 12/02/2009
| Sujet: Des informations je vous prie [2ème partie] [PV.Madra] Mer 3 Fév 2010 - 17:43 | |
| Le cadavre de l'homme d'environs trente ans frappa le sol dans un bruit mou qui aurait levé le coeur de bien des hommes, mais pas le mien. J'avais l'habitude de ce son pathétique que nous faisions tous au moment ou nous tombions pour une dernière fois sur le sol. En imaginant évidemment que personne ne vous échappe entre le moment ou vous mourrez et le moment ou on vous enterre ou vous incinère. Trêve de bavardage. Je retire le silencieux de mon pistolet avant de ranger mon arme à feu dans son étuis, en dessous de mon grand manteau blanc couvrant mes ailes à la perfection. J'avais une indication utile de plus. Ce type était le frère humain d'un des White Blood et il m'avait parler d'un bar ou son frère allait souvent rencontré ses amis. Là-bas, je pourrais peut-être trouvé un des hommes que je cherchais ou quelqu'un pouvant me donner de bonnes informations, en espérant que celle-là ne serais pas assez stupide pour tenter d'enlever mon arme de mes mains *** Les rues de New-York étaient victimes de tant de choses. Si les pavées pouvaient parler de tous les actes barbares dont ils avaient conscience, ils nous raconteraient tant d'histoire terrifiante que plus personne n'oserait sortir de chez lui. Excluant les types comme eux et les types comme moi. Des types qui vivent du crime, et ceux qui vivent de sa destruction. On m'a souvent dit que je perpétuais le cycle de violence, que j'étais aussi coupable que ces meurtriers. Il faut être bien bête pour le croire. Je ne suis pas un enfant de cœur, je ne suis pas à l'abri des dommages collatéraux telle la jeune élève de Niana, mais jamais je ne serais aussi problématique pour la société que les White Blood. Des assassins terroristes possédant un nouveau capital monétaire impressionnant et s'en servant à mauvais escient. Ces types voulaient l'élimination pure et simple de l'Homo Sapiens. C'était tellement absurde. Alors que je marchais, je croisai une voiture de police. Elle ne s'arrêta pas pour me regarder passer. Des types comme moi dans une rues bondées comme celle ou je me trouvais, il y en avait des centaines. Ils n'étaient quand même pas pour faire une fouille au corps à tout ceux qui passaient dans le coin. Un camé prononça d'une voix enroué une demande d'aide monétaire. Je conduis peut-être une Bugatti en temps normal mais je n'avais pas de sous à perdre avec un type qui avait déjà ruiné sa vie. Je continuai de marcher entre les immenses bâtiments de verre sans m'en faire. Je remarquais de temps à autre une fenêtre d'allumée mais en général, c'était plutôt éteint de ce côté là. Sauf qu'il est évident qu'au niveau du sol, les affiches lumineuses de restaurants, de bars et de clubs de nuit illuminaient encore le monde comme si nous étions en plein jour. Je trouvai finalement le petit bar tranquille que je cherchais. Je traversai la porte en murmurant « Reconnaissance faciale activée ». Dans mes lunettes aussi blanche que le restant de mon habillement, tous les visages s'entourèrent de petit carreau verdâtre tournant au bleu puis au gris. Personne n'étais reconnu en ce moment. C'était une bonne chose parce que je n'avais pas autant de risque de devoir me battre mais ça ne m'aidait pas à chercher une source potentielle. Je pris place au bar et je demandai un martini. Je jetai un oeil à la salle. Il y avait peu d'employés au final. Il y avait le barman qui me faisait penser à une montagne de muscle et c'était tout. Puis je remarquai que le son du piano ne semblait pas provenir des hauts-parleurs. Je remarquai la jeune femme qui jouais habillement. Je me retournai vers le patron pour lui demander si elle jouait souvent ici. Au bout de quelques secondes j'avais la confirmation et je savais quelque chose de plus, que je n'avais plus à chercher. Sur un panneau, il était écrit l'heure ou elle terminait. Il ne me suffirait qu'à attendre qu'elle termine sa soirée de travail. Je sortirais quelques minutes avant elle et j'observerai si elle sortait par devant ou par derrière. Dans un cas comme dans l'autre, je la suivrais jusqu'à un endroit un peu plus subtil. Chez elle s'il le fallait. Je redressai mes gants blancs pour être certains que personne ne verrai l'anormalité de mon bras gauche, c'est à dire sa mécanisation complète. Attendre, observer, chasser. Ça y est, l'Excitation montait, mais je devais rester calme. HJ: Je te laisse quitter le bar, que tu passe dans des ruelles sombres ou que je t'arrête dans ton appartement. L'un ou l'autre ne me dérange pas | |
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| Sujet: Re: Des informations je vous prie [2ème partie] [PV.Madra] Mer 3 Fév 2010 - 18:36 | |
| Pensées de Madra. « ... » Ses paroles. Pensées des animaux.
17h30. Sortie de sa douche en peignoir, Oliana se démêlait les cheveux, pensive. Dans une heure exactement, elle prendrait son service au travail, dans un des bars où elle travaillait régulièrement. Son travail ne lui déplaisait pas. Elle ne se plaignait pas, elle aurait pu devoir se résoudre à faire le trottoir comme ces pauvres filles qu'elle croisait régulièrement. Mais elle avait un don pour la musique et elle pouvait en vivre, même si elle était loin de la vie de château que mènent certains artistes, elle avait un toit – d'accord, un petit studio minable où le chauffage était sans arrêts en panne, mais elle n'était pas dehors – et suffisamment à manger pour rester vivante. Quelques vêtements de rechange en plus de son habit de travail et parfois un petit supplément grâce auquel elle pouvait faire plaisir aux chiens et chats errants de la ruelle où elle habitait. Elle ne gardait pas d'argent de côté, elle vivait au jour le jour. Elle savait que ça n'était pas vraiment raisonnable mais tant pis, c'était sa manière de vivre et elle n'avait pas envie d'en changer. De toutes façons, elle se contentait de survivre uniquement par amour pour son frère. Son propre corps, ses relations amicales, son moral, elle s'en préoccupait peu. En fait, elle donnait juste l'impression d'être soigneuse et se donnait un air hautain pour qu'on lui foute la paix. 17h45. La jeune femme avait enfilé un tailleur noir. Sous la veste serrée et soigneusement boutonnée, on pouvait apercevoir le col blanc de sa chemise. Elle avait tiré ses cheveux en arrière en un chignon et maquillé ses yeux d'un trait noir. Ajoutez à ça des talons aiguilles de couleur rouge, du vernis à ongles assorti aux chaussures, et vous avez l'image d'une parfaite petite bourgeoise sûre d'elle. C'était ainsi qu'on la connaissait à son travail et ça lui convenait parfaitement. Au moins, personne n'avait envie de l'approcher. D'ailleurs, personne n'était au courant de l'endroit dans lequel elle vivait, et lorsqu'elle jouait du violon dans les rues, elle était tout à fait différente, à tel point qu'elle avait déjà croisé des clients des bars où elle jouait et qu'ils ne l'avaient pas reconnue. 18h. Alors que la jeune femme semble figée devant son propre reflet, un miaulement se fait entendre à la fenêtre. Oliana se retourne et reconnaît immédiatement ce chat qui vient la voir régulièrement. Le beau mâle du quartier, selon certaines autres minettes à qui il fait régulièrement la cour. Il est très fier d'avoir une nombreuse progéniture. La jeune femme elle, trouve plutôt ça totalement inconscient de la part de ses maîtres de ne pas le faire castrer mais ça, le félin n'en sait rien. Elle se soucie trop de l'orgueil du mâle pour le vexer à ce sujet-là. Il est un de ses fidèles, qui vient la voir deux ou trois fois par semaine, histoire de dire bonjour. Oliana s'approche de la fenêtre et lui ouvre. Le chat entre et saute sur ce qui sert de lit à la mutante. Bonsoir, princesse. Prête pour aller travailler ? Salut toi. Qu'est-ce que t'en pense ? Je ressemble pas trop à une morte vivante ? Tu es superbe. Si tu étais une femelle de mon espèce, je tenterai une séduction. Elle le gratifia d'une caresse sur la tête et ils discutèrent un instant des derniers exploits du matou. Il avait dernièrement mené une expédition punitive sur un traître du quartier où il habitait. Pauvre chat, il en avait visiblement prit plein la tête... Il finit par sortir par là où il était entré et Oliana referma la fenêtre, fermant les morceaux de bois qui servaient de volets par la même occasion. 18h15. L'heure de partir au travail. Oliana plongea la main dans son sac, en sortit une boîte d'anti dépresseurs et avala deux comprimés. Sa drogue indispensable pour tenir toute la soirée. Puis elle mit son sac à son épaule et sortit de chez elle en prenant soin de fermer à clef. Elle ne possédait pas grand chose à l'intérieur ceci dit. Tout ce qu'elle avait de valeur était dans son sac, mais elle vérifiait toujours que tout était fermé. Une simple habitude. 18h30. Arrivée à l'heure au travail, la jeune femme salua d'un signe de main le personnel. Le patron lui signala qu'il aimerait bien la voir sourire un peu plus. Oui, une des caractéristiques de la mutante était qu'elle ne faisait jamais un sourire. Ca faisait des années qu'elle ne souriait plus, elle n'allait pas changer pour ce crétin qui la payait tout juste de quoi s'acheter un paquet de clopes à la fin de la journée. Elle acquiesça seulement d'un signe de tête et s'installa à son piano. Lorsqu'elle sentit les touches sous ses doigts, un frisson la parcourut. Jouer était la seule chose qui lui procurait un sentiment autre qu'un dégoût du monde et d'elle-même.
22h30. La dernière note du piano indiqua la fin de son service. Oliana poussa un soupir en jetant un coup d'oeil aux gens qui fréquentaient le bar. La plupart ne s'apercevait même pas que le piano s'était arrêté. De toutes façons, dès qu'elle avait fini de jouer, le patron lançait le jukebox, qui jouait des airs bien plus d'actualités pour le restant de la nuit. Elle était heureuse de ne pas traîner par là passées ses heures de travail. Entre 18h30 et 22h, la population du bar était encore un tant soit peu raisonnable. Passée ces heures-là, mieux valait ne pas provoquer l'un des types qui buvait ou non ici. Récupérant ses affaires, elle s'engagea par la sortie du personnel, la petite porte de derrière. Elle resta un instant devant cette dernière, passant les bras autour d'elle. L'air se rafraîchissait en soirée et elle n'était pas bien couverte. Elle avait juste sa veste et ses collants couleur chair qui lui tenaient un peu chaud. Elle s'obligeait à rester élégante pour travailler, le confort ne primait pas sur le style. Elle prit la même ruelle que d'habitude. Et, comme d'habitude, un petit ratier lui aboya un bonjour. Ce pauvre chien ne ressemblait vraiment à rien : pas plus haut qu'un chihuahua, d'un blanc crasseux et avec des poils qui partaient dans tous les sens, il n'attirait vraiment pas l'oeil. Mais Oliana l'aimait bien. Il était joyeux et silencieux à la fois, se contentant de lui demander comment s'était passée sa journée avant de l'accompagner jusqu'à chez elle puis de la quitter là, et de recommencer à chaque fois qu'elle venait travailler dans ce bar-là. Il connaissait ses horaires et ne la manquait jamais depuis presqu'un an. Alors qu'ils marchaient tous les deux, le petit chien se figea soudainement. Oliana lui jeta un coup d'oeil. Tu ne vas pas plus loin, ce soir ? C'est pas ça. Tu es suivie. La jeune femme se retourna en même temps que son ami canin qui montra les dents. Ridicule étant donné la taille qu'il faisait, mais c'était un instinct de protection qui toucha la blondinette. Elle lui fit signe de se taire. Inutile de chercher la provocation.
« Il y a quelqu'un ? »
Sa voix ne trahissait aucun signe de peur. Tout simplement parce qu'elle n'était pas effrayée pour le moment. Après tout, il pouvait s'agir d'un employé, comme elle, ou de quelqu'un habitant par là. De toutes façons, il était rare que ses sentiments transparaissent. Avec les années, elle avait apprit à rester de glace devant une situation étrange ou inconnue.
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| | | Lucifel Elève X-Men Expérimenté(e) Beta
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| Sujet: Re: Des informations je vous prie [2ème partie] [PV.Madra] Mer 3 Fév 2010 - 23:32 | |
| Le son de la musique m'envoutait. J'adorais le piano depuis des années. La dernière fois que j'avais pris le temps d'écouter des notes de musiques pour ce seul plaisir, j'avais auprès de moi une bien étrange personne au teint mauve à mes côtés. J'ouvris les yeux pour lire à ma montre que la joueuse allait terminer son travail dans 5 minutes, je devais sortir maintenant. Je me retournai pour payer mes 2 consommations au patron et je sortis, entendant les dernières notes s'éteindre alors que la porte se refermait. J'espère que je n'aurai pas à faire taire une fois pour toute la musique que ces doigts créaient. Je n'oubliais toutefois pas cette possibilité. 10H30 donc, il n'était pas encore trop tard. De toute façon, je passais par la fenêtre de ma chambre une fois à l'institut alors personne ne se rendrait compte de quoi que ce soit. Comme la nuit dernière.
Accoté au coin du bar, je vis la jeune femme choisir la porte arrière. Après une seconde ou deux, elle suivis la ruelle noire dans le sens inverse de la route. Une jeune femme distinguée qui choisissais le danger des ruelles New-Yorkaise à la sécurité déjà très relative des grandes rues illuminées? Beaucoup de musiciens sont suicidaires alors malgré son étrangeté, cela restait possible. Je pris la voie de la ruelle moi aussi. Je marchais la tête basse, les mains dans les poches de façon décontracté. Si quelqu'un me croiserais, ils me prendraient pour une proie plutôt qu'un prédateur. Qu'elle erreur ce serais. Je suivis quelques temps la femme en remarquant un chien la rejoindre et la suivre à la trace. Je ne suis pas un grand amateur d'animaux mais je ne les détestais pas non plus. Alors si ça plaisais à miss Oliana je n'avais rien contre.
Je fus quand même surpris quand je vis le chien s'arrêter subitement et se retourner vers moi, comme s'il n'aimait pas le fait que je le suis, alors qu'à mon humble avis, parler de sensation avec un animal tenait beaucoup trop de l'antropomorphisme. C'est alors la femme qui se retourna vers moi en demandant s'il y avait quelqu'un, je relevai la tête en continuant d'avancer en retirant mes mains de mes poches et en montrant qu'elle étaient vides. Autant que faire ce peux, je voulais rester pacifique. Après tout, tant que cette femme n'aie rien à se reprocher, je n'avais aucune raison de traiter avec lui de la même façon qu'avec Donkey qui c'était effondré quelques heures plus tôt.
-Je suis désolé de vous avoir fait peur mademoiselle. Je suis détective privé. Je voulais vous poser une ou deux questions si vous le vouliez bien mais je m'attendais plutôt à devoir attendre une rue plus illuminée pour ne pas vous effrayer. Je suis à la recherche de certaines personnes qui se font connaître sous le nom des White Blood. Ce sont des criminels très dangereux qui se réunissaient souvent sur votre lieu de travail, es-ce que cela vous dirais quelque chose?
En même temps que je dévoilais la raison de ma rencontre avec elle et que je mentais allègrement sur mon identité, détective privé, et puis quoi encore, je rangeai mes lunettes dans une poches devant mon grand manteau. Habillé tout en blanc, je semblais presque illuminé dans cette ruelle. Je m'arrêtai à environs 4 mètre de la femme pour ne pas avoir l'air trop envahissant. Je plongeai la main dans une de mes poches pour en sortir un groupe de quatre photos et les montrés à Oliana, on y voyais plus ou moins distinctement 5 hommes et 2 femmes à des endroits différents. Je savais que ce petit groupe se tenait souvent ensemble et que l'un d'eux était le client régulier que je cherchais plus précisément, alors avec un coup de chance... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Des informations je vous prie [2ème partie] [PV.Madra] Ven 5 Fév 2010 - 9:51 | |
| D'accord... Elle était suivie par un détective privé. Il lui manquait plus que ça pour que sa vie soit complète. Elle évitait les ennuis au maximum depuis qu'elle était sortie de l'hôpital et la voilà mêlée à un gang de terroristes ou quelque chose du genre, génial.
Qu'est-ce que t'en penses ? demanda-t-elle à son ami canin. J'en sais rien. Il a l'air sincère, ou alors il sait sacrément bien mentir. En tous cas, pour le moment, il n'a pas l'air de te vouloir du mal, mais méfies-toi, on ne sait jamais.
Bon, si le chien ne s'en méfiait pas pour le moment, elle n'avait aucune raison de se poser plus de questions que ça. De toutes façons, elle n'avait rien à se reprocher. Elle se contentait de faire son boulot, de rentrer au bar, de jouer ses morceaux et de repartir. Elle croisait toutes sortes de gens bizarres même si l'endroit était calme, dirigé par un patron qui savait se faire respecter et qui prenait malgré tout soin d'elle lorsqu'elle se faisait aborder par quelqu'un d'un peu trop envahissant. S'il y avait bien une chose qu'elle détestait, c'était bien se faire draguer. Si toutes ces personnes savaient qu'en réalité, elle n'avait de classe que ses vêtements... Elle croisa les bras contre elle, sorte de réflexe pour se protéger, même si ça ne servait à rien, elle le faisait inconsciemment. Bon, il voulait lui poser des questions, d'accord. C'était vrai que se retrouver dans un tel endroit avec quelqu'un qui était, ou prétendait être, un détective privé n'était pas forcément rassurant mais elle avait la conscience tranquille. Qu'avait-elle à craindre ?
« Je prends toujours la porte de sortie du personnel, c'est plus tranquille. » dit-elle pour répondre à la première phrase du jeune homme en face d'elle.
Elle récupéra les photos qu'il lui tendait et les observa une à une, prenant son temps pour tenter de voir si elle en reconnaissait. Il lui sembla reconnaître deux têtes dont elle ne s'était jamais méfiée. En effet, il y avait pas mal de groupes d'amis qui se réunissaient régulièrement dans les bars, pourquoi aurait-elle dû faire plus attention à un groupe qu'à un autre. Elle rendit en premier les photos qui l'avaient interpellée.
« Il me semble que j'ai déjà vu ces deux-là. Peut-être avec d'autres, je n'en sais trop rien... Vous savez, je vois passer plein de monde et plein de groupes. Je ne fais pas plus attention que ça à eux. Avec un peu plus d'informations, je pourrais peut-être vous en dire plus, mais là... »
Elle fit une petite grimace d'excuse. Les photos n'étaient pas d'une très bonne qualité pour certaines, on voyait difficilement certaines personnes.
« Je veux dire, le nom de White Blood ne me dit rien, demandé comme ça. »
Elle regarda les photos qui lui restaient en mains. Elle aurait voulu l'aider, après tout, ça ne lui coûtait rien mais avec juste ces photos et ce nom, elle n'avait pas plus d'idée que ce qu'elle venait de lui dire. Elle s'arrêta sur une des photos, fronçant les sourcils.
« Oh si, je reconnais celui-là en le regardant de plus près. Quand je prenais ma pause, il m'arrivait de m'installer au comptoir pour discuter avec le barman. J'ai déjà entendu ce type-là parler d'une société... Euh... » Elle sembla réfléchir un instant. Elle avait le nom sur le bout de la langue. « Ah mince, c'est connu en plus. Builder quelque chose. World Builder ! Il abordait souvent le sujet. Je sais pas si ça peut vous aider, mais c'est tout ce dont je me rappelle pour le moment. »
Elle lui rendit les photos, ne pensant pas pouvoir lui en dire plus. Elle voyait passer tellement de gens... Elle se baissa pour caresser la tête de son ami canin qui venait de se coller contre elle.
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| Sujet: Re: Des informations je vous prie [2ème partie] [PV.Madra] Mar 9 Fév 2010 - 4:28 | |
| Très bien, elle gobait le coup du détective privé. Il y avait pas mal de monde qui se retournait quand même au pas de course. Il faut dire qu'en général je ne tente pas d'arrêter quelques bourgeoise mais plutôt des criminel établis. Ça s'annonçait bien justement pour cela d'ailleurs. NE pas avoir ;à combattre quelqu'un qui étais déjà sur les dents à cause de la méthamphétamine ou de la cocaïne, ça me faisais presque un choc. Je jetai un oeil au chien qui c'était un peu calmé. Comme je disais, je ne suis pas un grand amateur des animaux mais au dessus de cela, j'étais beaucoup plus de type chat. Ils étaient plus indépendant et semble plus digne que ces chiens. Surtout ce genre de chien qui m'avait l'air tout à fait ridicule. Bon, passons.
Je récoltai les premières informations qu'il me fallait. Ainsi, elle reconnaissait certains visages, un des deux premiers types était déjà sur ma liste de White Blood actif, l'autre devait encore être confirmé et l'affirmation de la jeune femme comblait un peu le vide qu'il me restait sur son compte. Lorsqu'elle me tendis une autre photo en me parlant de World Builder, tout mon corps se redressa. World Builder, les mêmes initiales que les White Blood, un véritable doigt d'honneur à la face du monde. Ça c'était quelque chose d'intéressant. Son esprit demandait plus qu'à être un peu plus débloqué pour que j'atteigne quelques connaissances de plus et m'ouvrirais le passage vers ma prochaine mission.
-Les World Builder, exactement. Vous avez probablement entendu parler de l'explosion de leur siège de New-York. Il se trouve que c'est en fait une société écran pour un autre groupe. Je dois retrouver les membres de cette compagnie pour les questionné. Vous comprendrez que c'est une mission très importante. Reprenez ces photos mademoiselle, dites moi si vous vous rappelez les avoir vu depuis peu. Vous vous rappelez peut-être aussi un autre endroit dont ils auraient parlé, une adresse, une rue, une ville. Même si vous êtes certaine que ce que vous savez ne me serais pas utile ce le serais peut-être. Un bijou, une marque sur leur peau, s'ils ont un compte en suspend au bar. N'importe quoi!
Là je me faisais peut-être un peu trop insultant. Le bruit d'une sirène de police se fit entendre en arrière plan. Je me retournai lentement pour voir la ruelle derrière moi. Il m'avais semblé l'espace d'un instant entendre quelqu'un s'approcher. Je devais me calme ou j'allais devenir paranoïaque. J'étais excité à l'idée que je m'approchais peut-être un peu plus de mes proies et en même temps j'étais tendu comme si le monde tenait sur mes épaules. Il ne lui restait plus qu'à parler de l'Italie et je serais verni. Une poubelle s'effondra derrière moi, ce coup là je fis vraiment le saut. Je me retournai d'un coup et mis la main sur mon arme. Je vis un chat traversé la ruelle. C'est pour ça que je n'aime pas les animaux. Je me retourne à nouveau vers la jeune femme en tentant de me calmer.
-Au juste mademoiselle, je m'excuse, je ne me suis pas présenté. Je suis Oliver Crimson, et vous? | |
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