Pourquoi ont-ils si facile?[Professeur Charle Xavier]

Couchée dans ma chambre j’observais le plafond avec attention, je n’osais pas sortir de celle-ci, la peur au ventre je ne voulais pas me mêler aux autres. Les autres qui savaient se contrôler, les autres qui n’avaient pas d’instincts animal, qui pour la plupart avaient une famille alors que moi…Non. J’avais finis dans un hôpital psychiatrique, la ou le professeur Charles Xavier était venu me trouver, la ou il était venu m’arracher de cette cage, cette pièce que je n’avais jamais aimé. Mon ventre gronda brutalement, voilà quelques jours que je n’avais plus mangé. La cause ? Avez-vous déjà essayé de mêlé un animal sauvage à des moutons, c’est une expérience risqué et je ne le savais que trop bien. J’avais donc décidé de rester enfermé dans ma chambre, une solution bien idiote si vous voulez mon avis. Mais je n’avais trouvé que celle-là, je ne voulais prendre aucun risque et même si j’avais faim je n’osais pas bouger. J’avais d’ailleurs passé un sal quart d’heure au bar il y a deux jours, j’avais attaqué un humain qui avait osé me toucher, la, mon coté animal avait prit le dessus et j’avais attaqué celui-ci. Je m’en voulais réellement, même si cet homme avait en quelque sorte essayé de me draguer, il puait l’alcool à plein nez. Bref, les heures passaient et je ne bougeais pas de mon lit, couchée, j’avais passé mes mains derrières ma nuque. Malheureusement, plus les heures passaient et plus je me sentais en rage, féroce, j’arrivais de moins en moins à me contrôler. Je sentais la bête en moi commencer à grogner, je sentais que bientôt je ne pourrais plus rester enfermer dans cette chambre qui à mes yeux étaient comme une cage.

C’est alors que la nuit tomba et je ne pus tenir plus longtemps, après tout la nuit les gens normaux dormaient…Normaux…comme j’aurais voulu le rester. Je me souviens de cette demoiselle que j’étais autrefois, une jeune fille souriante, douce, bavarde et si amoureuse de ce garçon qui était lui mort sous mes yeux. Rien que d’y penser mon cœur se serrait, j’avais l’impression que c’était de ma faute, que j’aurais pu tout empêcher. Je me faisais du mal pour rien. Dans un saut agile je sors de mon lit et enfile une veste, silencieusement, je sors de ma chambre et commence à marcher dans les couloirs. Mes pas étaient silencieux, très peut de gens pouvaient m’entendre mais ici je ne m’étonnais plus de rien. Je me dirigeais vers la cuisine, je mourrais de faim, je me promis de ne plus jamais rester aussi longtemps sans mettre quelque chose dans ma bouche, sauf si c’était de la chaire humaine…Bon, je disais cela comme ca mais je serais bien capable d’attaquer un humain, après tout j’avais déjà gouté au sang humain et désagréablement je n’avais pas été dégoutée. Bref, je tourne à gauche puis à droite c’est bien ca ? Oui, je sens l’odeur des restes du dîner d’ici.

Bientôt je pénètre dans la cuisine et me lance vers le frigo avec avidité, je pensais que tout le monde dormait dans ce château, après tout il était quand même minuit passé. Mais comme beaucoup d’animaux je ne dormais que très peut, je passais le plus claire de mon temps à marcher, courir ou encore penser. Plongeant ma main dans le frigo je retire une assiette de patte et je prends du jambon en plus, je me dirige vers le microonde et l’allume simplement. C’est alors que j’entends des bruits de roues, brusquement je saute en l’air et vais m’accrocher au lustre comme un petit singe. La lampe chauffait assez fort mais j’essayais de passer outre la chaleur, j’entendis un « clink » signe que mon plat était près mais déjà le professeur Xavier entrait dans la pièce.