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 Discution, explications et propositions (PV Énigma)

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MessageSujet: Discution, explications et propositions (PV Énigma)   Discution, explications et propositions (PV Énigma) Icon_minitimeMar 16 Fév 2010 - 18:52

À la maison, près de 14h40

Quelle joie à l'apparence éternelle que de combler de bonheur et d'amour la personne que l'on dit être sa propre moitié, un concept totalement faux passage puisque l'on dit se donner tout entier à la personne, dans quel cas il n'est plus rien qui soit à soi-même, donc où se trouverait la moitié dans ce cas ? Naturellement les plus accros à cette expression dirait que par conséquent, puisque l'amour est d'ordinaire réciproque, on finit par se trouver sur un même pied d'égalité vu que chacun se donne entièrement à l'autre, certains ajoutent pour le meilleur et pour le pire alors que dès que le pire arrive ils divorcent… et pour ceux qui ne sont pas mariés, ils qualifient l'autre de leur moitié alors que cette personne peut à tout moment quitter son ou sa partenaire. Non pas que l'idée de quitte ma précieuse Lydia m'avait traversé à la suite de ses mots touchants qui m'avaient traversé certes mais qui étaient cependant restés enfouis dans mon cœur, mais c'était juste que je ne voulais pas encore trancher la question, nous ne nous connaissions que depuis trop peu pour songer à de telles choses, et même notre intensité d'amour et les mots de Lydia ne pouvaient réellement avoir force de prédiction sur l'avenir. Tout pouvait mal se terminer à un moment ou à un autre, et même si je voulais écarter au loin cette idée, elle revenait sans cesse à la charge, car on ne stoppe pas un grand pessimiste dans sa course, surtout après la semaine éprouvant qu'il venait de subir où il avait déjà perdu la raison pour laquelle il vivait en cet instant.
Toutefois, depuis environ une heure, je pouvais être certain d'une chose concernant ma relation vis-à-vis de ma précieuse Lydia, c'était que si fondamentalement je ne pouvais pas affirmer qu'elle était ma moitié, mon âme sœur ou peu importe l'expression désignant la même chose, elle était… quelque chose qui procurait assurément le manque mais qui comblait celui-ci en même temps. Elle était, bien que ce terme puisse m'exécrer au plus haut point, ma drogue personnelle, capable de rendre le monde tout rose ou bien de le faire plonger dans les noirceurs atroces du désespoir. Naturellement je jouais un jeu très dangereux de laisser presque mon être lui appartenir, un jeu auquel j'avais déjà joué par le passé et qui s'était montré sous la forme la plus sordide, macabre et à la limite même du mortel, pour moi j'entends. Le plus terrible cependant c'était que je ne jouais à ce jeu qu'à causes des circonstances, rien n'était déjà préétabli, il eût fallu être particulièrement masochiste voire suicidaire que de donner volontairement à quelqu'un les armes mêmes susceptibles de vous terrasser d'un seul coup, de vous arracher le cœur et de distordre les fondements de votre âme. J'osais espérer cependant que jamais cela allait m'arriver, et que les paroles douces, gentilles et aimantes que m'avait prodigué ma douce allaient durer éternellement.
En déambulant désormais avec ma belle dans les rues, plus inséparables encore que la semaine passée, je tentai au mieux de retenir les petits commerces ou d'autres endroits qui seraient susceptibles de piquer notre intérêt plus tard, entre plusieurs baisers que je ne manquai pas de faire attendre à cette noble demoiselle et belle âme qui s'impatientait souvent quant à savoir quand aura lieu le prochain baiser. En fait, le seul problème, c'était que lorsque nous visiterons ces petits magasins plus tard, je n'allais absolument pas pouvoir lui offrir le moindre présent, l'argent n'était malheureusement pas ce que je faisais pleuvoir, les seules choses possibles dont j'avais les capacités de faire, c'était extraire de mon esprit des mots et des lier les uns aux autres sur un morceau de papier ou sur format numérique, c'était certes très personnel comme cadeau, mais c'était également quelque chose que quelqu'un d'autre pouvait faire… même si l'impact serait juste strictement différent en fonction de l'auteur. D'autres idées ne manquèrent pas de m'atteindre, pas les plus glorieuses que j'ai pu avoir, mais je les chassai aussi sec, depuis quand pouvais-je m'imaginer faire de telles choses ? Et une petite voix dans ma tête qui me répondait : *Depuis que tu l'as déjà fait sombre crétin…* C'était bien la première fois que mes pensées me heurtèrent ainsi, mais je traçai un trait dessus, de toute manière j'avais mieux à faire.

Je me sentais de mieux en mieux en voyant enfin l'appartement, j'allais de nouveau pouvoir écrire comme avant, alors que jusque là je tâchai d'écrire le moins possible, ça ne me faisait absolument pas le même effet que d'écrire à la main ou au clavier, car sur l'un je pouvais me reprendre autant de fois que je le voulais sans prendre trop de temps, tandis que pour un autre support il devenait difficile de se reprendre, cela demandait donc plus de temps à la réflexion, ou quand la réponse ne plaisait pas à son auteur il devait déchirer la feuille, un avantage également par rapport à ceux qui peuvent parler et dire des âneries sans réfléchir, mais souvent au final la conversation était encore plus cassée qu'autre chose car la continuité n'y avait pas sa place. Donc plus on se rapprochait de mon logement et plus je m'impatientais, ce qui n'était apparemment pas le cas de ma précieuse bien-aimée, qui me demanda si c'était une bonne idée ou non qu'elle, elle monte, mais je la comprenais, elle ne pouvait que craindre que Lore voit par qui je l'ai remplacée, si on pouvait employer une expression aussi méchante et horrible. Je repris alors mon ustensile de secours et y inscrivit ceci : « Ma bien-aimée, si j'ignorais si mon amie était ici ou non, je te dirais qu'effectivement il serait préférable que tu restes en bas, mais étant donné que je sais qu'elle ne sera pas là, je t'invite donc plus que chaleureusement à m'accompagner jusqu'en haut. » Mais sans vraiment attendre de réponse, je l'entraînai avec moi.
Je la menai en premier lieu à la cuisine, où je lui proposai quelque chose à boire, entre de l'eau simple, du jus d'orange ou cette boisson incroyablement sucrée que pourtant je buvais en quantité énorme. Une fois les rafraichissements servis, je l'emmenai dans le salon, qui était vraisemblablement la pièce la plus vivante malgré les problèmes de cette semaine, où, après avoir récupéré l'ordinateur sur la table bien entendu, je pris place sur le divan, et l'invitai à venir s'assoir du mes genoux, non pas face à moi, mais strictement dans la même position que moi. Je posai donc l'ordinateur sur ses jambes et pus ainsi l'enlacer tout en écrivant, en posant mon menton sur une épaule, et respirant pleinement les émanations gracieuses parfumées. Mais pour le moment je ne savais pas trop par quoi commencer, ni même comment commencer les différents sujets que nous devions aborder, j'avais vraiment peur que ce lieu lui soit répulsif, du fait qu'une autre fille puisse vivre ici en ma compagnie, et même si elle avait un rang inférieur au sien, le passé était certainement très difficile à porter…
Finalement je m'assurai que l'ordinateur tenait bien fermement sur ses jambes, puis je le lâchai pour entourer son ventre de mes bras, et je jouai de mes lèvres dans son cou, étant sûr au maximum que cela ne ferait que lui plaire. Après quelques baisers échangés, tous plus doux et tendres les uns que les autres, je finis par reprendre en main l'ordinateur pour écrire quelques mots : « Ma chérie, si tu savais à quel point je suis si heureux que nous puissions enfin vivre comme un vrai couple naissant. Te retrouver aura été très certainement le plus beau cadeau que j'ai pu avoir depuis que j'ai vu le jour en dehors du ventre de ma maman. Encore que ton amour à lui seul ne saurait être égalé, ça je le tiens pour sûr. Mais il me semble qu'il va falloir que l'on parle de certaines choses, n'est-il pas ? Ceci dit, je ne sais à la vérité absolument pas par quoi commencer, tant de sujets qui se doivent d'être abordés et expliqués, mais le temps est parfois un fardeau, et j'imagine bien plus pour toi. Quel est le sujet que tu voudrais le plus traiter en priorité ? En fait, j'ai ma petite idée, à toi de deviner ! » Je lui laissai un dernier sourire amusé, je ne savais pas vraiment si elle allait trouver de quoi je voulais parler, mais c'était pour moi un petit jeu.
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MessageSujet: Re: Discution, explications et propositions (PV Énigma)   Discution, explications et propositions (PV Énigma) Icon_minitimeMer 17 Fév 2010 - 19:50

Citation :
« Ma bien-aimée, si j'ignorais si mon amie était ici ou non, je te dirais qu'effectivement il serait préférable que tu restes en bas, mais étant donné que je sais qu'elle ne sera pas là, je t'invite donc plus que chaleureusement à m'accompagner jusqu'en haut. »

J’avais la réponse à ma question, et je me sentais comme délivrée d’un certain poids, heureuse qu’il m’invite à venir dans son appartement, c’était une sensation étrange, un peu comme si j’entrais dans « son » monde. Quoi que ce ne soit pas seulement le sien, mais le « leur », même si il venait de me spécifier qu’ils s’étaient découvert « amis » et que leur affection n’allait pas plus loin.
Je n’eût pas le temps de donner ma réponse que Célar m’entrainait avec lui dans son appartement, et me conduisit dans la cuisine où il me proposa à boire. Je choisis un jus d’orange et, une fois les rafraichissement versés dans les verres, il m’entraina dans le salon, récupéra son pc au passage, et se dirigea directement vers le canapé. Là, il prit place sur celui-ci, toujours sans avoir lâché ma main, et m’invita à prendre place sur ses genoux. Je me retrouvais alors assise, dos à lui, ses bras entourant mon corps et son menton tout contre mon épaule… Je crois que jamais je n’avais été aussi bien dans les bras de quelqu’un, je fermais les yeux un instant pour profiter de l’instant, cependant que Jonathan posait son ordinateur sur mes genoux et m’enlaçait…
En ouvrant de nouveau les yeux, je fis le tour de la pièce du regard. Je devais bien reconnaitre que c’était un endroit chaleureux et très sympa, bien que, le fait de savoir qu’il partageait cet endroit avec une autre fille, même si leurs relations n’étaient, comme je l’ai déjà précisé, qu’amicales à présent, faisait se former une petite boule juste là, au niveau de l’estomac….
Comme si il avait sentit mon malaise, à cet instant, Célar lâcha son ordinateur et posa ses bras sur mon ventre et commença à déverser une pluie de baisers dans mon cou, juste à l’endroit le plus sensible.
Je fermais alors les yeux de nouveau et me laisser emporter par cette sensation de bonheur intense qu’il me procurait à chaque fois qu’il me regardait ou m’embrassait… Je pris l’une de ses mains dans la mienne et penchais la tête en arrière de façon à lui signifier à quel point j’appréciais ses baisers. Il remontait lentement et posait de lents et tendres baisers sur mes lèvres, puis entreprit d’écrire à sur son ordinateur…

Citation :
« Ma chérie, si tu savais à quel point je suis si heureux que nous puissions enfin vivre comme un vrai couple naissant. Te retrouver aura été très certainement le plus beau cadeau que j'ai pu avoir depuis que j'ai vu le jour en dehors du ventre de ma maman. Encore que ton amour à lui seul ne saurait être égalé, ça je le tiens pour sûr. Mais il me semble qu'il va falloir que l'on parle de certaines choses, n'est-il pas ? Ceci dit, je ne sais à la vérité absolument pas par quoi commencer, tant de sujets qui se doivent d'être abordés et expliqués, mais le temps est parfois un fardeau, et j'imagine bien plus pour toi. Quel est le sujet que tu voudrais le plus traiter en priorité ? En fait, j'ai ma petite idée, à toi de deviner ! »

Existait t-il plus grand bonheur au monde que celui d’être libre d’aimer et d’être aimé de la personne la plus importante à mes yeux ? Je ne le penses pas, car jamais, je dis bien jamais je n’avais ressenti une telle joie, je n’avais été aussi bien auprès de quelqu’un. Jonathan avait raison, ils allaient quelques sujets à aborder, et je mourrais d’envie, comme à mon habitude, de savoir ce qui avait bien pu se passer entre Célar et son amie, et, malgré le peu de temps que nous avions passé ensemble, il semblait lire en moi et savoir exactement ce qui me torturait…..

- Mon amour, je suis tellement heureuse moi aussi, rien ne pouvait me faire plus plaisir que de pouvoir t’aimer librement, et je veux que tu saches que, pour moi, tu es la personne la plus importante au monde. Mais, je dois reconnaitre qu’il est important pour moi de savoir ce qui a bien pu se passer, depuis notre séparation. Ton amie est-elle au courant de notre rencontre ? Comment en êtes-vous arrivé à la conclusion que votre amour n’était en fait que de l’amitié ? Comptais-tu me revoir, me retrouver ou préférais-tu essayer de m’oublier ?

Il fallait que j'arrête de poser toutes ces questions, j'allais finir par lui faire peur… Aussi, histoire de minimiser toutes ces interrogations qui tombaient d’un coup, d’un seul, je me tournais vers lui et déposais un long baiser sur ses lèvres, puis je plongeais mon regard dans le sien et tout en posant une caresse sur sa joue murmurais

- Je t’aime tant mon cœur…
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MessageSujet: Re: Discution, explications et propositions (PV Énigma)   Discution, explications et propositions (PV Énigma) Icon_minitimeSam 20 Fév 2010 - 22:04

Mon petit jeu comme appelé précédemment n'en était plus un, elle avait déjà trouvé exactement ce dont je voulais qu'elle parle, enfin que nous parlions, mais tout n'allait pas forcément de la manière dont je voulais que ça aille. Alors certes, la première partie de sa réponse était tout ce qu'il y a de plus beau à entendre de la part de la personne que l'on aime, beaucoup moins pour ceux qui n'étaient pas en couple à moins d'avoir été comme moi auparavant, pendant la transition et l'époque très noire, et pourtant cette même partie avait quelque chose de très étrange en elle-même. Cela ne tenait véritablement qu'à deux mots sur toute la phrase, mais le concept « d'aimer librement » sonna très bizarre dans mes oreilles. Car, l'amour en soi ne pouvait pas être volontairement amoindri, il restait toujours aussi fort mais pouvait être néanmoins contenu par d'autres éléments venant de l'esprit et non du cœur, ces éléments précis qui empêchaient au cœur de mettre fin au combat perpétuel entre l'âme et le cœur en terrassant ce premier. Et pour le bien des personnes, il vaut mieux instaurer ces limites. Mais pour en revenir à ce concept, personne ne pouvait l'empêcher de m'aimer pleinement, et Lore elle-même ne pouvait pas lui ôter cela. Cela dit je ne suis pas stupide et une fois encore je chipote juste les mots, car je comprenais parfaitement bien que cela n'était au fond qu'une question de partage d'amour. Bien sûr elle m'aimait totalement, mais elle se sentait également prise au piège de cet amour que je ne pouvais lui répondre qu'à moitié auparavant mais qui avait brusquement changé au cours de la semaine.
Cependant la suite elle, elle était terrible ! Comme je l'ai dit elle avait parfaitement deviné la chose de laquelle je voulais qu'on discute, mais les questions devenaient contradictoires entre elles, par exemple, la conclusion sur la nature exacte de notre relation n'aurait pas pu pas avoir lieu si elle n'avait pas été au courant de ma nouvelle relation parallèle avec Lydia, à moins bien sûr peut-être qu'elle-même ait trouvé quelqu'un entre-temps, mais de mémoire elle n'avait pas été aussi influençable que moi par rapport au sexe opposé, elle n'était vraiment influencée que par moi et moi seul, ou éventuellement sa famille et la mienne. Mais les questions les plus dures encore arrivèrent à la fin, comme des coups de hache en plein cœur. Doutait-elle encore réellement de mon amour pour elle pour en venir à me demander si je n'aurais pas essayé de l'oublier, si je la considérais seulement comme disons une amourette de passage et que ça n'aurait pas d'incidence sur mon avenir ? Après l'avoir observée d'un regard vide tandis que j'étais frappé littéralement par cette question, je baissai la tête, pas très longtemps cependant puisqu'elle m'embrassa, mais ce n'était pas suffisant. Au fond, elle ressemblait un peu à Lore sur ce point, des remarques dites souvent pas méchamment mais dont le sens qui peut leur être attribué se révèle être particulièrement violent à celui qui les comprend de la mauvaise manière.
Mais il me fallait répondre expressément, sinon elle allait avoir réellement peur que je sois totalement invivable, ce qui d'une certaine manière n'était pas entièrement faux. Il fallait avoir beaucoup de patience et de compréhension pour demeurer calme auprès de moi, s'habituer à mes silences à répétition, à mes points de vues tantôt communs tantôt originaux, à mes reproches délicatement masqués derrière certains mots ou expressions… Après ce dernier baiser presque sans vie, soyons francs, je repris ma frappe : « Ma précieuse Lydia, je crois que tu ne vois même pas combien ta question est douloureuse pour moi. Comment oses-tu t'imaginer que j'aurais voulu t'oublier ? Crois-tu seulement que je sois le genre de personnes à aller voir à droite à gauche puis à finir par oublier ? Ne t'ai-je pas suffisamment prouvé ma répulsion quant à ces… personnes si on peut encore les appeler ainsi ? » Et pendant une demi-minute environ, qui sembla tout à la fois courte et interminable, cela dépendait naturellement du point de vue que l'on adoptait. L'idéal tout de même en ayant plus de voix, c'est que cela limitait la violence du ton employé. Mais à la suite de cet intervalle temporelle j'avais des explications à lui donner, et pour calmer la tension, je m'y mis sur-le-champ, en avant pour un long, très long monologue.

« Écoute, enfin plutôt lis, je vais te raconter ce qu'il s'est passé depuis la dernière fois où je suis parti comme un lâche, mais tu dois me promettre de ne pas m'interrompre une seule fois. Cela va être un peu long, car je cherche toujours comment former mes phrases, mais je te demande d'être patiente. Alors voilà, lorsque je suis remonté à l'appartement après que nous nous soyons séparés, en étant parfaitement déstabilisé et énervé contre moi-même, j'aurais pu être réconforté si on veut par Lore, mais à vrai dire, elle me regardait plutôt froidement depuis la fenêtre, celle-là même qui donne sur la rue devant l'appartement. Je compris tout de suite qu'elle m'avait vu, avec toi. Alors il n'y a pas eu de dispute, mais elle s'est immédiatement enfermée dans la salle avec le bureau, et je ne l'ai pas revue avant le lendemain, où je ne l'ai en fait qu'aperçue, car elle ne voulait pas me voir et faisait son possible pour m'éviter, bien qu'elle ait peur d'être seule dans les rues de New-York. Au petit matin, en revenant d'une nuit passée à flâner à gauche à droite pour tenter vainement de m'alléger l'esprit, chose que j'ai d'ailleurs pu faire grâce à deux âmes charitables. » Là je sentis que sa curiosité commençait à la piquer parce que je l'aperçus ouvrir la bouche, sans doute pour me demander si ces deux âmes en question étaient des filles ou non. « Non je t'ai dit de ne rien dire, alors s'il te plaît, laisse moi finir. En rentrant en fait elle dormait déjà et au réveil elle était déjà partie, cependant elle m'avait laissé une lettre, m'expliquant très clairement son point de vue. » Je lui passai alors la lettre que j'avais toujours sur moi pour me rappeler ce qu'il me coûtait de laisser mon cœur s'évader. « Ensuite il m'aura fallu plusieurs jours avant d'engager la conversation de nouveau avec elle, mais c'est elle qui est venue ma parler, en m'expliquant qu'elle, et non moi, avait réfléchi à notre situation et mesuré précisément sa nature. Et elle a donc expliqué que pour elle, c'était un amour fort évidemment, mais qu'il s'assimilait plutôt à celui qu'elle aurait voué à son frère, et non à un petit ami. Et après quelques heures de réflexion, j'en suis arrivé à la même conclusion, l'amour est vaste mais si difficile à saisir, que je n'ai pas vu que c'était parce qu'elle a veillé sur moi, et le monde sait à quel point ça lui a été dur, lorsque j'ai enchaîné les pires évènements de ma vie… Voilà, maintenant tu sais à peu près tout, si tu as des interrogations, tu peux les poser maintenant. » Je ne doutais pas qu'elle en aurait, mais elle avait le feu vert.
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MessageSujet: Re: Discution, explications et propositions (PV Énigma)   Discution, explications et propositions (PV Énigma) Icon_minitimeMer 24 Fév 2010 - 17:00

En l’embrassant, je ressentais une étrange impression, comme si celui-ci n’était pas vraiment partagé, ce qui se confirmait quelque peu dans son regard. Qu’Est-ce qui pouvait motiver cette réaction ? Avais-je été trop loin dans mes questions ?

Citation :
« Ma précieuse Lydia, je crois que tu ne vois même pas combien ta question est douloureuse pour moi. Comment oses-tu t'imaginer que j'aurais voulu t'oublier ? Crois-tu seulement que je sois le genre de personnes à aller voir à droite à gauche puis à finir par oublier ? Ne t'ai-je pas suffisamment prouvé ma répulsion quant à ces… personnes si on peut encore les appeler ainsi ? »

Ainsi c’était ma dernière question qui était cause. Il ne semblait pas la comprendre de mon point de vue.. En effet, pas une seule seconde je n’avais douté de son amour pour moi, ni du mien d’ailleurs. Simplement, il aurait été en droit de se poser la question, puisqu’il vivait et avait des sentiments pour une autre, et qu’à cet instant, ils étaient, tous deux, complètement perdus, non pas dans leurs sentiments, mais dans l’attitude à adopter face à la réalité de la situation.
Quant à le considérer comme quelqu’un qui pourrait avoir un comportement pas très loyal, ce n’était pas le cas non plus, à aucun moment je n’avais même envisagé une telle chose.
A vrai dire, sa réaction me laissait sans voix…
Après un court temps d’arrêt, qui semblait marquer son mécontentement, mais qui ne me laissait pas le temps de réagir vocalement à sa remarque, il reprit tout en me demandant de ne surtout pas l’interrompre… C’est ainsi que j’appris que son amie les avait aperçut par la fenêtre et qu’ils n’avaient même pas eu de dispute puisqu’elle était allée s’enfermée, et que c’est n’est qu’au bout de deux jours, alors qu’il avait passé la nuit dehors, pour se changer les idées.. Nuit durant laquelle il avait fait deux rencontres… A cet instant, j’eus à peine le temps d’ouvrir la bouche que, déjà, il me rappelait qu’il m’avait demandé de ne rien dire et de le laisser terminer, il connaissait ma curiosité maladive et se doutait que j’allais lui demandais qui étaient ces personnes rencontrées au cours de la nuit. Enfin, toujours est-il qu’il avait retrouvé au matin une lettre de son amie, qu’il sortit alors et me tendit….

Citation :
« Jonathan…, je crois non nécessaire de t'expliquer ce que j'ai pu enduré hier soir, j'ose encore croire que tu n'es pas assez bête pour l'ignorer. Mais j'ai été… terriblement surprise de te voir dans les bras de cette… fille. Tu comprendras j'espère que j'évite de te faire mal par des mots issus de mon esprit. Mais tu dois comprendre que tu es ce qu'il y a de plus important dans ma vie, quelque chose que je n'ai jamais eu mais que j'aurais aimé avoir au plus profond de moi, quelque chose que j'aurais voulu avoir depuis ma plus tendre enfance mais qui ne s'est éveillé qu'il n'y a qu'un an environ ou un peu plus. Peut-être que tu ne l'as pas remarqué, mais tu es mon modèle depuis quelques temps, et je ne me sens vraiment bien qu'en ta présence, et plus encore depuis que tu es sorti de l'hôpital. J'ai besoin de toi auprès de moi, je ne veux pas que tu me délaisses… »

Les larmes me venaient aux yeux en lisant cette lettre. Que cette épreuve avait dû être éprouvante pour elle ! Le choc avait dû être terrible lorsqu’elle les avait vu par la fenêtre de leur appartement. Je me faisais l’effet d’un monstre tout à coup… Le mal que j'avais infligée à cette fille, sans le vouloir… Comment aurait-je réagis à sa place ? Je ne pouvais même pas l’imaginer, car, par bonheur, je n’avais jamais connu la tromperie… l'abandon par deux fois, mais jamais je n’avais surpris quelqu’un que j'aimais avec une autre…. La déchirure devait être atroce…

Il ajouta qu’il leur avait fallut plusieurs jours avant de pouvoir parler enfin et que c’est elle qui était venu vers lui et lui avait annoncé que l’amour qu’elle éprouvait pour lui était celui d’une sœur envers son frère et non un amour comme le nôtre, ce qui, après quelques heures, lui était apparu à lui aussi comme tel. Puis, il me laissait la parole, la possibilité de poser les questions qui me trottaient dans la tête…
En fait, maintenant je connaissais les tenants et aboutissants qui avaient amené à la conclusion que leur couple n’était finalement lié que par l’amitié, et je me demandais tout de même si ils en seraient arrivés par le comprendre sans toute la souffrance qu’ils avaient endurés pendant ces quelques jours….

Il y avait bien une question, celle qu’il m’avais empêché de poser , qui me torturait, ou plutôt chatouillait ma curiosité naturelle, mais je n’étais pas certaine de pouvoir la poser.. Il allait me falloir la formuler de manière à ne pas le froisser….

J’essuyais de nouveau mes larmes, et me lançais courageusement….

- Mon amour, je voulais d’abord t’expliquer ma question précédente, quand au fait que tu aies pu songer à m’oublier.. L’idée ne m’a jamais effleurée que tu puisses être de ce genre d’hommes qui papillonne ou qui oublie facilement, mais dans la situation ou tu te trouvais lors de notre séparation, il aurait été logique que tu te poses la question, car il te fallait alors faire un choix bien difficile. Mais j’éprouves la même chose que toi et je sais qu’on ne peut pas oublier quelqu’un qu’on aime….

C’était assez difficile pour moi d’arriver à expliquer clairement ce que j'avais voulu exprimer dans cette question, c’est la raison pour laquelle je pris un moment avant de me lancer…

- Je ne sais pas si je peux me permettre, mais, à l’instant, tu viens de mentionner deux rencontres qui t’avaient permis de te changer les idées l’autre nuit… tu veux en parler ?

Voilà, j'avais osé. Après tout, il n’allait tout de même pas se fâcher… je lui laissais le choix de répondre ou non.

- Sinon, je dois t’avouer que je ressens vraiment beaucoup d’estime pour ton amie et je l’admire. Je n’ai jamais eu à passer par une épreuve telle que celle qu’elle vient de vivre, que vous venez de vivre !
Je comprends bien que vous allez vivre ensemble comme frère et sœur, et, quand je dis que nous allons pouvoir vivre notre amour « librement », je veux bien entendu dire par là, que nous n’aurons plus à nous cacher. Tu pourras venir à l’institut me voir quand tu le souhaiteras.. Par contre, si je veux te voir, il me sera difficile de venir ici, sans savoir si ton amie sera présente ou non.
Je peux te demander combien de temps tu es à ma recherche ? Depuis le jour de votre discussion avec ton amie ? Moi cela fait quelques jours, mais je ne pouvais pas aller en bas de ton appartement, j’avais trop peur de te croiser avec elle.


Je m’étais assise de façon à pouvoir plonger dans son regard et ajoutais

- Je veux que tu comprennes que je t’aime de tout mon cœur, et que jamais je n’ai douté un instant de mon amour, ni du tien par ailleurs, et que je n’en douterais jamais.


Dernière édition par Enigma le Sam 6 Mar 2010 - 22:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Discution, explications et propositions (PV Énigma)   Discution, explications et propositions (PV Énigma) Icon_minitimeLun 1 Mar 2010 - 5:23

Comme de coutume, mon obsession pour le choix du mot avait encore frappé à côté, comme de nombreuses choses auparavant d'ailleurs, car l'usage des mots est parfois certes très révélateur de l'état d'esprit d'une personne, permet également de cerner plus encore le mode de pensée de celle-ci, mais il est des moments où la raison n'a plus lieu d'être, principalement lorsque le cœur venait pimenter la nature d'une personne. Et mon besoin presque irrépressible de tout expliquer par la raison même m'en avait fait oublier que les mots ne pouvaient être compris de cette manière dès lors que c'était le cœur qui parlait. Mais comme la nature est une grande farce à la fois simple et inextricable, cela n'empêchait toutefois pas que la raison s'efface parfois au profit de la croyance, car bien que je n'avais jamais cru aux esprits, après m'être également convaincu que les fois où je voyais une sorte de spectre épousant la forme d'Éloïse n'étaient que pures créations de mon esprit, il ne m'était pas impossible de croire que des défunts, ou d'autres sortes d'âmes errent dans notre entourage, même si leur implication dans la vie de certains, quotidiennes ou bien seulement ponctuelles, restaient un mystère. Cela devait très certainement être rendu possible par une attraction presque naturelle, teintée de curiosité qui plus est, pour le satanisme. Mais nous nous éloignons trop du sujet principal.
Et je compris véritablement mon erreur lorsque je vis les yeux de Lydia se baigner dans des coulées de larmes interminables, non pas comme des torrents mais comme deux fleuves à la fois calmes mais qui gardent toujours le même rythme. Bien sûr je n'avais pas saisis avec exactitude la raison pour laquelle des larmes avaient été versées, mais d'une manière comme d'une autre, fut-ce la lettre ou mes paroles abominables, j'en étais l'entier responsable, un fléau à lui tout seul qui n'était peut-être même pas fait pour vivre en couple l'espace d'une journée sans causer la moindre douleur. Peut-être pouvait-on y trouver là une explication en considérant simplement ma date de naissance, à savoir le 30 avril, le jour précédant tout juste la nuit de Walpurgis. Et si ce jour maudit pour certains était la raison pour laquelle ma vie était destinée à être tourmentée ? D'abord une nature qui se voyait détestée par un nombre innombrable de personnes, et un pouvoir tel qu'il menait son détenteur au bord du suicide pour ses actions irraisonnées ayant causé la mort des personnes qu'il aimait… En réfléchissant à mes erreurs, et à ma vie en général, combien de personnes avaient dû affronter mon influence néfaste ? Combien de personnes en avaient souffert ? La vie d'Éloïse que j'avais prise, celle de ma famille qui me restait sans réponse, les malheurs causés à Lore et à Lydia… pouvais-je encore prétendre avoir le droit de vivre à cause du mal qui m'habitait ?
Après qu'elle m'ait expliqué le véritable fondement de sa question, qui en soi n'avait rien de faux et que seul un esprit stupide ou mal intentionné avait déformée, je restai néanmoins sans voix, j'étais littéralement ainsi qu'au sens propre sans voix. D'une part parce que je ne savais véridiquement pas quoi répondre, car si mon obsession revenait, c'était bien pour garder en tête le mot choix, une idée que je n'avais jamais été capable d'appliquer. Combien de fois m'avait-on demandé un service et pour lequel je n'avais pas le choix puisque je ne voulais pas faire de peine ? Trop de fois, évidemment. Non pas qu'on profitât de moi, mais il y avait eu certaines fois où j'aurais pu conservé un état de fatigue normal plutôt que dangereux. Cette remarque s'appliquait surtout à Lore qui avait de nombreuses fois sollicité mon aide. Mais si sur une simple question demandant oui ou non je ne pouvais choisir, comment aurais-je pu trancher quoi que ce soit entre deux personnes que j'aimais ? Cela m'était impossible. Et d'autre part, le sentiment de chaos prodigué à mon entourage m'ayant envahi, je n'osais même plus tenter de répondre, de crainte de devoir encore répondre faussement et de causer quelque douleur. Non pas que cela serait arrivé, je ne puis deviner le passé, mais peut-être que ma réponse n'aurait pas ouvert la porte aux démons qui s'emparent de la langue. Que fis-je donc ? Rien, le néant absolu. Dans un souci de causer du tort à quelqu'un, mieux vaut ne rien faire et limiter les dégâts.

Mais la question suivante changea du tout au tout l'ambiance qui régnait dans la pièce. Certes je sentis la voix de Lydia incroyablement tendue lorsqu'elle prononça ces quelques mots, elle tremblait légèrement et de plus cela se voyait dans son regard, sans compter les mots eux-mêmes qui contenaient cette peur que je me sentes offusqué par la question. Mais en fait, au plein milieu de la phrase, j'affichai un sourire amusé, car avant même qu'elle ait terminé sa question, je savais qu'elle finirait par la poser, tôt ou tard, même si j'étais encore loin de connaître très précisément l'étendue de sa curiosité, qui égalait peut-être la mienne. Et la fin de la question m'aurait presque fait rire, car cela lui donnait quelque peu l'air d'une psychologue, presque de la même manière que l'on avait coutume de se moquer gentiment des autres personnes dans ma famille. Cela m'évoqua certaines fêtes de famille avec un oncle qui pouvait dire à ma grand-mère : « Tu as un problème ? Tu veux qu'on en parle ? » Une phrase qui était restée longtemps une phrase pour faire rire tout le monde, surtout dans le ton employé. Je lui pinçai le nez comme on le faisait parfois aux enfants surtout dans des jeunes âges, et j'eus quelque peu d'amertume à ne pas pouvoir parler, car une fois tapé à l'ordinateur, cela ne donnait plus le même effet : « Haha petite coquine, on veut connaître tous les petits secrets de son amoureux ? » Je détournai les yeux vers elle, pleins de malice, et je déposai un tout petit baiser sur ses lèvres pour souligner l'infantilisme de ma question. « Eh bien sache que cette nuit-là, j'ai rencontré deux filles ! Tu étais loin de t'en douter hein ? Deux filles qui m'ont permis de m'évader un peu, l'une en admirant les étoiles, l'autre pendant un film allemand très mauvais. Je ne sais pas si j'aurai un jour l'occasion de te les présenter, je ne sais même pas si j'aurai de leurs nouvelles en fait, les aléas de la vie ne dépendent pas forcément de moi. »
Cependant la suite me scia complètement, j'étais totalement bluffé en l'écoutant dire qu'elle admirait Lore pour ce qu'elle venait d'endurer, moi aussi d'ailleurs même si je devais être le moins affligé au final. Cependant, si Lydia semblait réellement éprouver une de l'admiration pour le courage de Lore, alors qu'elle n'a pas eu le choix, et que ce n'était pas juste une phrase en l'air pour ne pas aller contre moi, je doutais sincèrement que ce fut le cas à l'inverse. Lydia s'en doutait d'ailleurs forcément puisqu'elle souligna le fait qu'elle ne pouvait pas faire comme moi et venir me voir quand bon lui semblait, mais en vérité je doutai aussi sincèrement que moi je le pouvais. Vu la guerre manifeste entre l'institut et la confrérie, ce groupe de terroristes mutants, je pensais plutôt que les moyens de pénétrer dans l'enceinte de cet édifice soient très restreints, car contrôlés, la seule chose que je ne savais pas, c'était dans quelle proportion. Mais j'échappai à ce détail, il n'était pas très important de toute manière, cela se découvrirait de lui-même à l'avenir, très proche d'ailleurs.
La question suivante était cependant beaucoup plus intéressante étant donné qu'elle concernait la fréquence de mes tentatives de recherches, si elles avaient lieu d'être, pour tenter de la retrouver. Étant donné sa réponse, je me demandais quelle distance elle parcourait chaque jour entre Central Park et ici, surtout si elle évitait soigneusement l'appartement. Je tapai sur l'ordinateur : « Hum, je ne sais plus trop quand exactement, le temps était terriblement perturbé cette semaine, peut-être que tu en étais responsable ? Haha je plaisante. Mais plus sérieusement, cela a dû être deux jours après notre séparation… plusieurs fois j'ai refait le chemin jusqu'au parc, mais jamais je n'avais pu retrouver d'une part le lieu exact où nous étions si bien ensemble, et j'avais l'impression de te voir sur tous les visages… Pire torture n'existe pas en ce bas-monde, jouer entre l'espoir et le désespoir est un jeu trop dangereux pour tous. Enfin je ne pense pas que cela soit nécessaire d'en dire davantage. »

Puis les quelques mots qu'elle ajouta à la fin, bien qu'ils soient profondément amoureux, me paraissaient tout de même en partie infondés, car qu'elle n'ait pas douté une fois de son amour est certes envisageable, mais avoir douté du mien, bien que je me sois énervé, c'était tout à fait probable car les conditions ne pouvaient que provoquer cet effet. J'avais juste, encore une fois, malheureusement sauté trop vite sur les conclusions et deviné des sous-entendus qui n'existaient pas. Et encore, tout cela est tellement paradoxal, voire antinomique, que cela me rendait encore plus insupportable que d'ordinaire lorsqu'il s'agit d'une simple amitié. Mais tout mon être est fondé sur ces oppositions, qui font de moi ce que je n'aime pas, et qui me vouent par conséquent à l'auto-destruction. Mais malgré sa nature tumultueuse et imprévisible, l'amour même provoquait un certain ordre, comme si rien ne saurait m'ébranler tant que j'avais ce trésor avec moi. Ce que j'allais écrire était assurément trop présomptueux, mais je me sentais obligé de le faire : « Tu sais, je me dis que même si je devais être éloigné de toi pour une raison quelconque, des études ou je ne sais quoi, bien que ce soit proscrit en ce moment, et que je me retrouve à des milliers de kilomètres de toi, il n'y a rien ni personne qui saura me forcer à me détacher de toi, hormis la mort elle-même puisqu'elle sépare deux plans distincts. Autant la séparation sentimentale me déchire que la séparation physique me serait presque sans effet, même si je peux t'assurer qu'il y aura indubitablement un manque. »
Je laissai un peu le temps d'écouler, à peine quelques minutes en fait, et poursuivis : « Alors dis-moi, pourquoi veux-tu donc que je vienne visiter l'institut ? C'est dangereux tu sais, s'il forme des mutantes aussi jolies que toi hahaha. » Tourner en plaisanterie cette remarque était le plus judicieux, car je me devais de lui cacher ma véritable faiblesse à l'égard du beau sexe, sinon quoi elle risquerait de paniquer sévèrement au point de se morfondre de me laisser en compagnie de qui que ce soit, ce qui était nullement dans l'intérêt de qui que ce soit. Enfin, cette faiblesse pour ainsi dire allait progressivement s'effacer car même si le charme de l'être féminin ne manquait jamais de me fasciner, tant que j'aimais ma précieuse Lydia, aucune, à moins d'avoir ce pouvoir mutant-là, ne saurait m'en détourner, et encore moins si ce ne devait durer qu'une seule nuit. Dans ces conditions, mon pouvoir risquait fort bien de m'être utile, fut-ce en changeant les buts de l'autre personne, ou en changeant temporairement mon mode de pensée. La seule facette que je trouvais vraiment utile en somme, à défaut de ne pouvoir me débloquer de son emprise maléfique.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Discution, explications et propositions (PV Énigma)   Discution, explications et propositions (PV Énigma) Icon_minitimeSam 6 Mar 2010 - 22:15

Citation :
« Haha petite coquine, on veut connaître tous les petits secrets de son amoureux ? »
Célar me regarda avec des yeux pétillants et déposa un léger baiser sur mes lèvres… Il avait vu juste, quelque part, mais je ne l’avouerais jamais.. Il ne fallait pas qu’il pense que le fait qu’il soit avec d’autres filles soit un quelconque problème pour moi. La jalousie fait partie de ma nature, mais je sais tout de même me tenir. Bien sûrs, il ne faut pas non plus me pousser trop dans mes retranchements…
C’est à cet instant que Jonathan m’expliqua que cette fameuse nuit, il avait fait la connaissance de deux filles, avec qui il avait admiré les étoiles pour l’une et regardé un film pour l’autre.. Evidemment, toute une série de questions défila alors dans ma tête quant à cette soirée, mais il me fallait absolument zapper, oublier, ne plus y penser. Après tout, j’avais ressenti moi aussi le besoin de me changer les idées, et le moment passé avec Max au café à parler m’avait fait du bien, sa façon de me remonter le moral et d’essayer de m’aider alors que je m‘attendais plutôt à de l‘ironie m‘avait touché, je pouvais donc comprendre le besoin de Célar de se changer les idées, ou, tout du moins, d’essayer…
Le destin a bien joué son rôle, il nous a permis de nous retrouver. Mais nous y avions mis du nôtre, tous les deux, en venant ici chaque jour, chacun de son côté, à la recherche de l’autre… D’ailleurs, je commençais à désespérer de le retrouver un jour ici.. Contrairement à lui, j’étais retourné exactement à l’endroit même où je lui étais tombée dessus, mes pas m’y avaient emmené immédiatement. J’étais d’ailleurs restée assise pendant de longs moments tout en me remémorant cette merveilleuse journée.
Apparemment, il avait eu la même idée que moi, mais, ne pouvait pas retrouver l’endroit exact et avait souffert d’avoir cru me retrouver en d’autres filles. Sans le savoir, nous étions sur la même longueur d’onde, nous nous sommes même peut-être trouvés tout près l’un de l’autre. Mais le temps passé à se chercher était peut-être nécessaire à notre réflexion. Toujours est-il que, enfin, nous étions ensemble… Et il m’avait cherché, longtemps.. Quelque part, cela me rassurait, j’avais besoin de le savoir !
Lorsque je lui avais dit ne pas douter de mon amour pour lui, et n’avoir pas douté du sien, c’était tout à fait exact. La seule chose dont j’avais douté était la façon dont il allait vivre cet amour, ou s’interdire de le vivre !
Jonathan écrit à cet instant :

Citation :
« Tu sais, je me dis que même si je devais être éloigné de toi pour une raison quelconque, des études ou je ne sais quoi, bien que ce soit proscrit en ce moment, et que je me retrouve à des milliers de kilomètres de toi, il n'y a rien ni personne qui saura me forcer à me détacher de toi, hormis la mort elle-même puisqu'elle sépare deux plans distincts. Autant la séparation sentimentale me déchire que la séparation physique me serait presque sans effet, même si je peux t'assurer qu'il y aura indubitablement un manque. »

Pour moi, une séparation serait vraiment difficilement supportable, surtout maintenant qu’on venait de se retrouver et qu’on pouvaie profiter pleinement l’un de l’autre. Contrairement à lui, la séparation physique ne m’est pas rien, j’aime et j’ai besoin d’être à son contact. Pas dans le sens relation physique, non, mais le besoin d’être près de lui. Si on venait à être éloignés, je sais bien que rien ni personne ne pourra nous séparer, ni le temps, ni la distance.. Mais le manque serait atroce c’est une certitude.

- Que nous soyons éloignés ou près l’un de l’autre, rien ni personne ne pourra jamais me séparer de toi, mon amour pour toi est si fort qu’il peut résister à tout, j’en suis certaine. Toutefois, je ne peux pas affirmer que la séparation physique est presque sans effet sur moi, je sais que je souffrirai de ne plus pouvoir être à ton contact, note bien que je ne parle pas ici de relation physique, mais bien de contact, et tu me manquerais terriblement.

Un petit sourire s’afficha sur le visage de Célar lorsqu’il ajouta

Citation :
« Alors dis-moi, pourquoi veux-tu donc que je vienne visiter l'institut ? C'est dangereux tu sais, s'il forme des mutantes aussi jolies que toi hahaha. »

Il plaisantait, bien entendu.. Mais une petite pique de jalousie était venue me chatouiller malgré tout. En ce qui concernait Angel, j’avais une totale confiance en elle, mais bon, les autres filles je ne les connaissais pas toutes.. Hop, stop ! Non mais c’est quoi ce délire ? C’était une simple boutade, juste pour me charrier un peu. Je voulais qu’il puisse venir me voir à l’institut dès qu’il le souhaitait. Après tout, je ne pouvais pas me rendre chez lui, alors il serait bien qu’il ait la possibilité de venir me voir lui. Je savais qu’avec Electra, je n’aurais aucun problème pour recevoir Jonathan, et j’avais très envie de lui présenter celui qui avait ravi mon cœur.

- Mon amour, j’ai vraiment envie de te faire connaitre l’endroit où je vis et de te présenter ma colocataire et meilleure amie. Et puis, par la suite, tu pourras venir me voir quand tu le souhaiteras. J’ai envie de tout partager avec toi, et que tu puisses me connaitre un peu plus. Tu sais, je vais très bientôt effectuer ma passation pour devenir x-men. J’ai hâte mais en même temps j’avoue que j’ai un peu peur, d’autant qu’il y a peu de temps encore, je me posais pas mal de questions sur mon avenir.

Je ne savais pas quel était son opinion sur l’institut.. Après tout, nous n’en n’avions pas parlé, nous avions juste découvert notre amour et notre état réciproque de mutants, mais n’avons jamais discuté de nos points de vues respectifs.

- Et toi mon cœur, tu n’as jamais eu envie d’entre à l’institut ou d’y suivre des cours ?
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MessageSujet: Re: Discution, explications et propositions (PV Énigma)   Discution, explications et propositions (PV Énigma) Icon_minitimeSam 13 Mar 2010 - 15:24

Son point de vue très différent du mien sur les conséquences d'une séparation temporaire était bien loin de me plaire, et pourtant parallèlement j'étais fort proche de me douter de cette réponse, tant ce n'était pas la première fois que cela arrivait alors que j'étais impliqué dans toute l'histoire. Lorsque j'avais été séparé d'Éloïse, je ne sais pas si c'était tant le fait que je sois physiquement séparé d'elle qui avait creusé ce gouffre au fond de mon cœur ou bien si cela était causé par la conscience que je ne pourrais jamais plus la revoir, je ne suis pas très bien placé pour pouvoir juger objectivement de ce fait et qui plus est cela remonte à une époque où l'esprit humain ainsi que son cœur ne sont pas incroyablement développés dans leur facultés de compréhension ou d'acceptation de se livrer intégralement à la personne aimée, donc mon point de vue alors que je suis plus âgé ne me permettrait pas de juger avec exactitude. Toutefois à la suite de cela, mon cœur s'était totalement déréglé, cherchant un moyen de combler le vide apparu après son départ, et ce en allant chercher chez plusieurs femmes, qui ne me rendirent jamais l'intérêt que je pouvais leur porter, donc à force, mon cœur s'était habitué à la solitude, et par ce processus elle n'était dangereuse que lorsqu'elle se présentait sous toutes ses formes, à commencer par une solitude physique, ce qui risquait d'être dur étant donné que j'avais soit Lore auprès de moi relativement souvent. Mais dans le cas où je serais amené à partir quelque part seul, ce seul manque ne saurait me faire flancher puisqu'il faudrait encore que je sois seul mentalement, donc personne avec qui discuter via n'importe quel moyen technologique, mais surtout sentimental. Si ces trois facettes venaient réellement à manquer, alors dans ce cas oui cela deviendrait terriblement dangereux pour ma propre santé, en tous les cas dans les débuts où cela se manifesterait.
Toutefois, je pris soin de ne pas répondre du tout à cela, puisqu'il ne faisait aucun doute qu'elle en souffrirait énormément, puisque nous venions de nous réunir à nouveau, il valait mieux ne pas aborder la question avant un long, voire un très long, moment, d'autant plus que je n'avais eu aucune raison d'en parler, ce n'était qu'un moyen encore mal choisi pour lui affirmer que même au-delà des mers mon amour resterait aussi fort qu'il l'a toujours été. Toutefois je n'avais pas les moyens de me payer un voyage en dehors de New-York, et je n'avais qu'encore moins de raison de tout laisser ce que j'avais ici. Je n'avais pas repris les études, et ne le risquais pas outre mesure étant donné que cela n'est pas ce qu'il y a de plus bon marché, donc la seule chose qui me préoccupais était de m'occuper de mes affaires ici, et de prendre assurément soin de ma précieuse Lydia ainsi que de Lore également, même si chacune des deux pouvaient s'entretenir d'elles-mêmes, mais enfin bref, je ne pense pas avoir besoin de m'expliquer sur ce point, n'est-ce pas ? Ce qui m'importait était le bien-être que je pouvais prodiguer de tout mon être à Énigma, et s'il n'est pas nécessaire de noter que tout le monde a remarquer ma tendance à faire de mauvais pas, je voulus tout de même arrêter là mes imbécilités et me limiter à ce qui produit du plaisir intérieur et rien d'autre.

Ensuite elle m'expliqua plus avant les raisons qui l'avaient poussée à me demander si j'acceptai de l'accompagner à l'institut, ce lieu à la fois très célèbre et en même temps très mystérieux. Je ne savais même pas où il se trouvait d'ailleurs, je l'avais vu plusieurs fois à la télévision, entendu parler à la radio ou bien même lu à son propos dans les journaux, mais je n'avais absolument aucune idée de son emplacement, si c'était à New-York ou non. Ce devait être à cause de cette guerre contre la confrérie, qui elle aussi était célèbre sans être facilement localisable. Logique certes, mais c'était tout de même étonnant qu'après tout le raffut causé par ces deux clans personne n'était en mesure d'affirmer dans quel coin du pays ces deux établissements se trouvaient. Ou alors je n'avais pas fait attention, tout bêtement, je n'en savais trop rien en fait, et cela ne me regardait ni m'intéressait pas plus que ça. J'avais déjà suffisamment à faire avec mes propres problèmes comme cela, même s'ils semblaient plus ou moins réglés en ce moment hormis la question financière, et je ne savais pas non plus comment j'allais régler cela. Il allait falloir que je me dégote un travail assez rapidement. Mais c'était à la fois difficile et simple, difficile pour ceux qui visaient des postes de leurs rêves, faciles pour ceux qui visent les fast-food, et moi je me trouvais dans le premier cas… malheureusement.
En fait, elle répéta surtout une raison pour laquelle il fallait que j'y aille, à savoir rencontrer sa colocataire, mais fondamentalement il n'était pas nécessaire que j'aille jusque là-bas pour que je la rencontre, cela aurait pu s'organiser quelque part lors d'une promenade, une visite d'un quelconque édifice, un café, enfin les choix étaient multiples et je dois avouer que j'avais tout de même un peu peur de me trouver soudainement mêlé à tous ces mutants, dont certains avaient des pouvoirs considérables tandis que moi je maudissais le mien… Enfin, je lui répondis tout de même : « Tu sais ma chérie, il n'y a rien qui puisse m'empêcher de rencontrer ton amie dont tu parles beaucoup, d'autant plus que j'aimerais connaître celle qui a actuellement la chance que moi je n'ai pas, c'est à dire partager la même chambre que toi et donc entrer dans ton monde. Mais tu ne peux pas tout partager avec moi haha, il y a des choses qui n'appartiendront qu'à toi, je ne vais pas nécessairement apprécier tous tes amis, je ne souhaite certes pas être en froid avec eux, mais il suffit qu'un malentendu sévisse et c'en est réglé. Et puis ce n'est pas le plus important, l'important pour moi c'est toi et rien ni personne d'autre. » Je patientai un moment, car j'essayai de comprendre ce que signifiait la fin de sa réplique, ou plutôt je tentais de me faire un schéma mental que je n'aurais de toute manière pas pu faire concernant les X-Men. « Euh, dis-moi, est-ce que c'est une sorte d'examen, de test ? Parce que si toi tu connais tout ça, moi je ne connais rien. À part l'université, et encore vu le peu de temps que j'y ai passé, je ne connais pas grand chose du monde extérieur, et encore moins sur cette question-là. Cependant, si jamais je peux t'être utile d'une quelconque manière que ce soit, que tu aies des difficultés ou que tu veux seulement t'aérer l'esprit, sache que moi je suis toujours là pour toi, et que j'ai pas l'intention de fuir au moindre problème que tu manifesteras lorsque tu en auras. C'est mon rôle, non ? »
Puis sa dernière question me laissa perplexe, car c'était quelque chose à laquelle je n'avais absolument jamais réfléchie… Pouvais-je intégrer cet institut ? Mais surtout, le voulais-je vraiment ? Cette idée ne m'avait jamais effleuré l'esprit, car même si l'idéal du directeur de cet établissement avait tout ce qu'il y avait de plus louable, il ne manquait pas d'être idéaliste, un peu comme moi quoi. Et si je pouvais rêver de voir un jour un monde où les créatures que j'aimais le plus ne se donnaient pas au premier venu, ce n'était au fond qu'un rêve et je le savais, autant espérer que les divergences de religion n'aboutissent plus à des conflits ouverts et guerriers, et qu'ils deviennent plutôt des débats raisonnables… tout ceci n'était qu'une utopie sans fin. Je répondis : « Je ne sais pas, je n'y ai jamais songé vraiment. Je ne serais pas très utile à votre cause, et de par mon aphonie il me serait bien difficile de poursuivre mes études de germaniste… S'il est une réponse que je peux te donner à cette question, ce serait de m'y emmener, peut-être de me permettre de voir comment se déroulent les cours, de voir qui sont les autres mutants aux pouvoirs impressionnants et qui ne sont pas aussi emprunts du mal que le mien… mais je doute y trouver un véritable intérêt… » Que de mélancolie dans des mots qui ne reflètent que trop difficilement l'état d'esprit du narrateur. « Crois-tu vraiment qu'il y ait là quelqu'un qui puisse vraiment m'aider ? » Je n'avais pas précisé quoi, car cela touchait de nombreux domaines en fait, autant mes soucis d'argent, que mon problème manifeste d'élocution, des moyens de me défendre face à une agression, de mon pouvoir, de la langue anglaise en général… Il y avait pourtant une option parmi tout ça, mais cela risquait d'être quitte ou double… Mais pour en être sûr, il fallait que j'aille là-bas.
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MessageSujet: Re: Discution, explications et propositions (PV Énigma)   Discution, explications et propositions (PV Énigma) Icon_minitimeMer 31 Mar 2010 - 20:11

Célar avait accepté de rencontrer mon amie et colocataire, celle qui, selon lui, avait la chance de partager ma chambre et d’appartenir à mon monde, et profitait de l’occasion pour me faire comprendre que nous ne pourrions jamais tout partager. Il avait raison, chacun d’entre nous possède son propre petit monde, des pensées qui nous sont propres et que nous n’avons pas toujours envie de partager bien entendu. Mais en ce qui concernait mes amis, mes passions, mes envies, je trouvais tout à fait normal de les partager avec lui et surtout j’avais « envie » de les partager avec lui. Sur certains points, je savais bien que nous n’avions pas du tout le même point de vue, mais si tel avait été le cas, aurions nous été attirés l’un par l’autre ? Parce qu’il faut bien avoir des avis opposés quelquefois, ou, tout du moins, pas exactement identiques. Toutefois, j’aurais vraiment aimé qu’il ait envie de tout partager avec moi. Enfin, presque tout ! Du moins ses amis, ses envies… et, sans le dire aussi clairement, je ne pus m’empêcher de laisser parler mon cœur.

- Tu sais, j’ai vraiment envie de partager le maximum de choses avec toi.. Evidement, pas tout ! Mais un maximum de choses… Bien entendu, je ne t’en demande pas autant, mais laisse moi au moins te présenter mes amis, mon environnement, te parler de mes envies, de mes projets !

Il me posa alors des questions sur ma passation. Il ne connaissait pas vraiment les X-men et encore moins leur façon de fonctionner. Sa manière de me regarder et de m’assurer qu’il serait toujours présent pour moi, que je pouvais compter sur lui si, me toucha profondément.

- Moi aussi je serais toujours là pour toi, à n’importe quel moment et dans n’importe quelle circonstance, soit en certain !

Je déposai un léger baiser sur les lèvres de Jonathan et lui expliquai

- Lors d’une passation, qui effectivement est une sorte d’examen, un test plus exactement, nous sommes convoqués dans une salle, que nous appelons « salle des dangers », et dans laquelle nous n’avons pas le droit de nous trouver en tant qu’élève. Un X-men confirmé doit nous y retrouver et, pour la suite, personne ne sait ce qui nous attend.. C’est la raison pour laquelle chacun d’entre nous est un peu inquiet. Aucune passation ne ressemble à une autre, elle dépend de la personne qui la dirige et des pouvoirs de l’élève..

Quant à ma question sur l’éventuelle intégration de Célar à l’institut, comme je m’y attendais, si il ne répondait pas par la négative totalement, il y trouvait des objections, mais ne s’opposait pas vraiment à ce que je l’emmène y jeter un coup d’œil, se faire une petite idée de ce que sont les cours, les élèves, les professeurs. Son aphonie semblait être un problème quant aux études….

- Mon chéri, à l’institut, il y a tellement de mutants différents, qui ont toutes sortes de pouvoirs différents, et ils trouvent toujours des solutions pour que tous puissent suivre les cours, apprendre… mais, effectivement, le plus simple serait que tu m’y accompagnes et que tu te fasses une idée. Pour moi, le plus important est de pouvoir passer du temps avec toi, que ce soit à l’institut ou ailleurs… Mais, effectivement, je penses que le Professeur pourrait t’aider !

J’en étais intimement persuadée.. Tous les mutants étaient non seulement les bienvenus à l’institut, mais aussi reçus par le Professeur, qui essayait toujours de trouver un moyen de les aider au mieux, et c’était très souvent positif. Il était rare qu’un élève parte de l’institut sans avoir trouvé au moins un peu de réconfort et une meilleure compréhension quant à sa qualité de mutant et à l’utilisation de son ou de ses pouvoirs.

- Tu sais, je ne veux t’obliger à rien, mais si tu en as envie, tu pourras venir avec moi. Je te montrerai ma chambre, sans arrière pensée ne t’inquiètes pas, et j’en profiterai pour te présenter Electra, si tu ne l’a pas rencontré entre temps, et je te ferais faire le tour de l’institut, pour que tu puisses te faire une idée de l’endroit où je vis, celui ou je passe la plupart de mon temps lorsque je ne suis pas avec toi !
Tu pourras te faire ta propre opinion et me dire ce que tu en penses.

Je profitai du moment pour lui donner un nouveau baiser, mais plus tendre

- Mais pour l’instant, j’ai très envie de profiter du fait que nous soyons un peu seuls tous les deux pour t’embrasser.. Tu m’as tellement manqué !

Après sa réaction au Parc, j’hésitais à le provoquer ne serait-ce qu’un peu, par jeu… Pourtant, j’aimais bien l’idée de le « bousculer » un peu, juste pour voir…
Aussi, je profitais de ce baiser, pour me retrouver assise sur ses genoux, face à lui, et me coller contre lui, ma poitrine collée à son torse.. Mais sans autre provocation d’aucune sorte !
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MessageSujet: Re: Discution, explications et propositions (PV Énigma)   Discution, explications et propositions (PV Énigma) Icon_minitimeJeu 8 Avr 2010 - 16:08

Naturellement, j'étais loin d'être surpris lorsqu'elle répondit qu'elle avait l'intention de partager une foule considérable de choses avec moi, bien que tout de même au fond, je fus surpris de l'entendre dire qu'elle ne partagerait pas tout. Cela faisait normalement partie des choses que l'on dit pour des jeunes amoureux de cet âge-là, dire qu'on partagerait tout de la sorte, que sans l'autre nous ne sommes rien. Enfin, ceci, je ne le dis qu'avec le recul qui n'a rien à voir avec la situation présente, car à ce moment-là je n'étais plus vraiment capable de répondre avec logique ou avec raison, seule sa présence auprès de moi semblait avoir créé son propre monde et façonnait notre perception des choses à sa manière propre, et ne semblait pas vouloir nous laisser la moindre envie de contrôler nous-même notre propre intérieur. Cela aurait très bien pu se comparer à un rêve, à savoir un enchaînement d'évènements parfois des plus obsolètes et parfois marquants sans que la personne hôte de ce rêve, bien que souvent nous-même, ne puisse agir différemment que cela l'aurait été si nous avions été conscients à ce moment-là. Ainsi mes pensées n'avaient à la fois de sens que lorsqu'elles étaient tournées vers l'amour seul que j'éprouvais pour elle, mais lorsqu'il s'agissait de réfléchir à autre chose, elles revenaient inlassablement sur le même centre d'intérêt que toujours depuis près d'une semaine.
Toutefois, malgré cette sphère dirigée par une force supérieure à celles de ma précieuse Lydia et de moi-même, il y eut un mot qui frappa mon esprit, sans doute parce qu'il était à la fin d'une phrase, cela aurait été des plus faciles à expliquer. Mais aussi, il relevait d'un peu plus se sérieux que le reste. Et le mot en question était celui de projets. Cela piqua ma curiosité, car hormis celui de devenir X-men comme elle le disait, je ne voyais que trop mal ce qu'elle voulait dire par la mention de projets. Le ton sur lequel cela avait été dit ne laissait pas présager qu'elle voulait déménager hors d'ici, loin de New-York ou hors de l'institut, mais cela me laissait une impression bizarre dans le dos, comme si j'allais être perturbé par ces révélations qui devraient bientôt tomber. J'espérais du plus profond de moi que ce ne serait en rien des choses qui allaient encore une fois m'ébranler, et intérieurement, je me disais que si elle envisageait quelque chose de cette trempe-là, je ne la laisserais pas faire et j'utiliserais mon pouvoir, même à mauvais escient. Je fronçai légèrement les sourcils sous l'inquiétude mais je laissai cela pour plus tard, les questions sur les X-men avaient été plus importantes à mes yeux.
Ses explications bien que manquant cruellement de détails par rapport à ce que j'aurais voulu en apprendre ne manquèrent pas de m'attirer indiciblement, ne serait-ce rien que pour savoir ce qu'il y avait effectivement dans cette mystérieuse salle. Mais cela ne constituait pas une raison suffisante pour m'y emmener, car je finirai tôt ou tard par savoir ce que ma chère et tendre aura éprouvé comme épreuve afin de passer X-men, ou non. Un léger pincement au cœur me surprit car je ne pourrai pas l'aider dans cette épreuve, elle allait devoir se débrouiller seule, mais cela n'était pas tant la cause de mon inquiétude car je lui faisais entièrement confiance et je doutais que l'institut ne la laisse dépérir, mais je détestais ce sentiment d'impuissance et que tout échappe à mon propre contrôle. J'essayais d'émettre différentes hypothèses quant à ce qui lui serait exigé, mais c'était peine perdue, je n'avais qu'une très vague vue globale sur l'intensité de son pouvoir, et je ne voulais pas me risquer à en estimer la puissance ou l'impuissance. Au final, ce serait comme estimer la mienne, mon pouvoir pouvait être absolument incroyable, même s'il allait me frapper en retour. J'étais certain de pouvoir prendre la vie d'une personne, mais je craignais qu'elle ne frappe quelqu'un de ma connaissance… et cela était loin de mes plaisirs propres.

Je le sentais bien, elle y mettait presque tout son cœur pour que je finisse finalement par intégrer cet institut, mais ma décision était pour le moment inchangée, je n'avais pas envie d'en être membre. Car à part être plus près d'Énigma, cela ne m'apporterait rien de bien meilleur, et au contraire je craignais plutôt qu'elle ne subisse les railleries des autres élèves, qui, s'ils étaient tous aussi stupides que ceux dont j'avais eu le déplaisir de connaître n'étaient que des âmes jalouses et passaient par conséquent leur temps à noircir de plus belle leur âme, elle serait harcelée par les autres, et peut-être même qu'elle subirait les avances d'autres types plus débiles encore. Et un détail me frappa plus encore que le reste, c'était la manière dont elle avait nommé une des personnes de l'établissement, sans doute le directeur, en l'appelant le professeur. Comme s'il n'y en avait qu'un. Devais-je comprendre par là une sorte de culte de la personnalité qui circulait entre les murs de ce mystérieux institut ? Cela suscita un intérêt de plus, car celui qui prodiguait des idéaux d'égalité, s'il venait à étendre ce genre de culte, serait bien vite amené à vouloir s'attribuer toujours plus de pouvoir, pour au final en être obsédé et n'agir plus que dans ce sens. C'était intéressant à savoir, je voulais alors m'entretenir avec lui, voir si cela se révèlerait exact ou non. J'en oubliais presque le cours des paroles de Lydia, à savoir qu'il pourrait m'aider.
Puis elle parla de nouveau de son envie de me faire connaître son amie, dont elle se prénommait visiblement Électra, ou alors c'était un pseudo, comme elle, elle portait celui d'Énigma, je pense, et son engouement à me la présenter ne faisait qu'accroître mon envie personnelle en même temps que de faire naître une certaine peur qu'elle ne soit trop facilement influençable par les personnes autour d'elle. Car l'amitié, j'avais déjà donné, et il n'en était sorti que très peu de choses, Lore en l'occurrence. Elle était la seule à n'avoir pas hésité à faire le chemin jusqu'ici pour demeurer auprès de moi, tandis que les autres soi-disant amis n'avaient même pas pris la moindre nouvelle. Alors que j'avais fait normalement parvenir un courrier lorsque j'étais encore à l'hôpital, mais tant pis, cela n'avait plus d'importance pour moi, sauf si jamais je retournai à Strasbourg un jour. Je cherchai quoi répondre à tout cela, en essayant au mieux de faire sortir de ma tête ce qu'elle sous-entendait par visiter sa chambre, car mentionner tout juste après l'idée contraire de ce que l'on voulait dire au départ dénotait bien souvent que cette éventualité a déjà été imaginée, mais le problème était que lorsque je voulus écrire la réponse elle se retourna brutalement, et bien que je m'en donne la peine, l'ordinateur s'écrasa contre le sol, le choc amorti d'une part par ma main mais pas suffisamment si je ne voulais pas la faire tomber.
Mais je n'eus même pas le temps de reposer convenablement l'ordinateur sur le sol qu'elle se pressa contre moi, dans une position pas des moins suggestives, et j'osais penser que son expérience au bord du lac ne lui avait pas suffisamment fait comprendre ma haine viscérale pour ce genre de choses, mais je pris en même temps conscience que si je la bridais encore une fois, j'allais réellement finir par la faire fuir, et je ne savais pas trop comment réagir. Alors finalement je réagis involontairement de ma propre initiative et la tirait en arrière, puisqu'elle en était à vouloir me surprendre, j'allais lui montrer que je pouvais jouer avec elle et ses désirs aussi, et tant pis si ça ne lui plaisait pas. Mais en même temps que mon esprit voulait lui faire comprendre brutalement, mon corps lui voulait prolonger ce moment même s'il n'allait pas aussi loin qu'il le pouvait, c'était formellement interdit par moi-même.

Cependant, cela ne dura guère plus d'une petite minute où je l'embrassais dans le cou car j'aperçus quelque chose de bizarre dans ses yeux, et elle ne réagissait pas vraiment aux baisers, comme si son attention était attirée par autre chose. Je penchais la tête en arrière, dans un état qui ne ressemblait guère à celui que j'avais d'ordinaire et… oh mon dieu. Survenue de nulle part, et ne l'ayant pas entendue rentrer, Lore se tenait dans l'encadrement de la porte, l'épaule appuyée contre le rebord et les bras croisés, nous fixant inlassablement de ses yeux noisette. Je sentais les poils de mes bras se hérisser sous la crainte de représailles particulièrement acerbes, et mon sang se mit à battre encore plus vite que ce n'était déjà le cas, même si c'était très peu perceptible vu la situation. J'avalais difficilement ma salive, la position de mon cou ne m'aidant guère à cela, et les secondes semblaient durer des éternités.
« Ainsi donc voilà à quoi tu passes tes heures… » je commençais déjà à m'imaginer la suite, tendu de tout mon long et les nerfs à vif « une image de tes rêves qui ne t'a pas échappée hein ? » Je fus détendu subitement, car bien que Lydia n'allait très certainement pas comprendre cette remarque, et pour cause elle ne pouvait pas se douter que Lore passait souvent son temps à faire un tour dans mes rêves de temps en temps, rien que pour m'embêter par la suite, car elle ne s'attardait pas forcément longtemps comme elle le faisait auparavant, et cette seule phrase fit passer le message selon lequel elle était contente pour moi que mes rêves soient également une réalité, après qu'elle m'ait longtemps poussé à aller chercher Lydia. Elle éclata de rire et je l'aurais bien suivi volontiers, mais bon. Elle remarqua l'ordinateur retourné au sol, et poursuivit : « Eh bien, bientôt tu vas me donner exactement la même image ? Hahaha. » Mes joues virèrent au rouge car les mots qu'elle employait allait volontairement plus loin que ce qu'elle voulait dire, et comme elle m'éprouvait souvent de la sorte, je me sentais gêné vis-à-vis de Lydia qui allait être prise sur le vif avec ce genre de discours. Mais Lore s'approcha d'Énigma, et lui attrapa la main pour la serrer : « Ainsi donc c'est toi qui m'as obligée à pousser ce petit écrivain à aller te chercher ? Le pauvre, comment veux-tu qu'il ne soit pas mal en point quand tu n'es pas là ? » Elle approcha sa bouche de l'oreille de Lydia et lui souffla quelques paroles suffisamment audibles pour que je les entende : « Méfie-toi de ses paroles, il ne manquerait plus qu'il ne te fasse voir rose. » Je voulus la saisir par le col mais elle recula en riant, la saleté, elle avait fait exprès d'évoquer les choses que je n'aimais pas particulièrement…
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Enigma
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MessageSujet: Re: Discution, explications et propositions (PV Énigma)   Discution, explications et propositions (PV Énigma) Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 19:36

Célar réagissait à ma provocation... non pas en profitant de la situation, cela aurait de toute façon été tout à fait contraire à ses principes, et je le savais bien. Je sentais à quel point il pouvait être malmené par ses émotions, il semblait hésiter, ou plutôt se débattre avec lui-même quant à ce qu'il devait faire ou non. Son corps et son esprit essayaient chacun de prendre le dessus, et il me poussa lentement en arrière avant de poser ses lèvres dans mon cou. A l'instant ou ses lèvres entrèrent en contact avec ma peau, je ressentis comme une légère décharge, et j'allais fermer les yeux afin de pouvoir profiter de cet instant magique, quand, comme sortie de nul part, je la vis... Car nul doute, il s'agissait bien d'Elle, de celle qui avait su se faire une place dans le coeur de Jonathan avant que je n'arrives et ne mette toute leur histoire à mal... Parce que à cet instant, lorsque mes yeux se posèrent sur elle, en quelques secondes, je ressentais tous les sentiments qui s'étaient bousculés en moi depuis notre rencontre refaire surface, tous à la fois, et ce fut comme si l'air me manquait, comme si mon corps avait décidé de ne plus fonctionné, pendant un cours moment..

Célar dût le ressentir car, presque immédiatement, il pencha sa tête en arrière en direction de ............ Lore !!
Elle était là, juste à l'entrée de la pièce, les bras croisés, et le léger tréssaillement qui venait de traverser le corps de Célar prouvait qu'il n'avait aucune idée de la réaction de son amie, même si, comme il me l'avait expliqué, ils avaient tous deux fait le point sur leurs sentiments respectifs et avaient découvert qu'il ne s'agissait que d'une amitié et non d'un réel amour...
Je me sentais comme une intruse, j'étais chez elle, sur les genoux de son ami, son ex amour, celui que je lui avais pris, et, je ne savais pas comment réagir.

Alors, elle entra dans la pièce....

« Ainsi donc voilà à quoi tu passes tes heures… ».... aie, elle le prenait vraiment très mal... et je pouvais tout à fait le comprendre..
« une image de tes rêves qui ne t'a pas échappée hein ? »Etrangement, quand elle prononca la fin de sa phrase, Jonathan se détendit, je ressentais ses muscles se relâcher d'un seul coup et je vis Lore .... rire ?
D'un même élan, je me détendis, car l'atmosphère devenait alors... amicale... même si je ne comprenais pas le sens de sa phrase.
Aussitôt, le regard de la jeune fille se dirigeait vers le sol, et elle enchaina alors « Eh bien, bientôt tu vas me donner exactement la même image ? Hahaha. »
Le visage de Célar vira alors au rouge et je devais bien avouer que je me sentais aussi "gênée" de la situation dans laquelle nous nous trouvions.
Tout à notre surprise, nous n'avions pas bougé, et je me trouvais toujours assise sur lui et "mal à l'aise"......

Toutefois, elle fit un pas vers moi, attrappa ma main : « Ainsi donc c'est toi qui m'as obligée à pousser ce petit écrivain à aller te chercher ? Le pauvre, comment veux-tu qu'il ne soit pas mal en point quand tu n'es pas là ? »
Je souris à cette remarque, lui serrait bien volontier la main et ris doucement. Après tout, il était vrai que si nous nous trouvions ensemble à cet instant et à cet endroit, elle y était pour beaucoup. Elle avait eu le courage de faire face à ses sentiments et à le pousser à réagir.
Elle ajouta alors à mon oreille, mais toutefois bien assez fort pour que Jonathan entende : « Méfie-toi de ses paroles, il ne manquerait plus qu'il ne te fasse voir rose. »

Il fit mine alors de l'attrapper, mais elle fut plus rapide et avait déjà reculé. Elle était vraiment sympathique, et j'aimais sa facon de le taquiner, elle osait le provoquer....

Je me levais alors....

- Je suis ravie de faire ta connaissance, et, heu, désolée que ce soit en de telles circonstances... Je sais que je te dois le fait qu'il soit venue me chercher, et je dois t'avouer que je t'admire pour ta facon de réagir à tout ca !!! Quant à me faire voir la vie en rose, et bien nous verrons bien !!!

Je partais alors d'un éclat de rire et Célar nous regardait tour à tour avec une sorte d'interrogation dans le regard... Et oui, c'était un truc de filles, on se comprenait juste d'un regard quand il s'agissait des garcons !!! A cet instant, je sentais que nous nous entendrions bien toutes les deux.

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