Pour l'honneur des "Pettyfer" [Alex Turner]

Aide-mémoire

Spoiler:

Lundi 4 janvier - 19h.
Le lundi est souvent une journée calme pour le club de Lady Mackerel, ainsi que pour tous les vendeurs de plaisir, d'ailleurs. Néanmoins, la conscience professionnelle demande d'arriver reposé et à l'heure au club. Situé en plein de cœur de Manhattan, celui-ci se fond parmi les buildings ostentatoires des compagnies les plus arrogantes.

74è avenue. Louis pousse la lourde porte d'acier et de verre. La réception de marbre s'inspire du style art nouveau.

Clarrie: Bonjour Med, voici la fiche de ton client de ce soir.
Louis (Med): Il y a peu d'informations?
Clarrie: C'est la première fois qu'il vient chez nous, je ne peux pas t'aider.
Louis (Med): Soit. Merci Clarrie.

Ascenseur. 4è étage. Les suites n°47 à 49 sont celles de Louis. Lady Mackerel possède 135 suites pour 40 "boys and girls". L'hygiène étant importante quand on paie 3000 $ pour une soirée, une suite est nettoyée de fond en comble après chaque client.

La n°48 est classique: un écran géant coulissant après la porte pour la visualisation de films, un living constitué de deux sofas Chesterfield, une table ronde et deux chaises de type empire. Sur le côté droit, un grand bar offre de nombreuses boissons et "exhausteurs de goût". Dans le fond, le lit est entouré de larges miroirs courant jusqu'au plafond que l'on peut rendre non-réfléchissants. Les miroirs cachent les rangements des accessoires. Le côté gauche de la suite donne sur la luxueuse salle de bain. Des boutons poussoirs sont disséminés un peu partout pour permettre aux "boys and girls" d'appeler à l'aide.

Louis (Med): Avec si peu d 'informations, je ne sais pas ce que cet homme veut faire de sa soirée.
Margareth: Mets le pull bleu clair en maille très fine, il souligne bien tes muscles et laisse voir ta peau. Le pantalon de toile gris foncé Hugo Boss. Ca lui donnera l'impression que tu es prêt à sortir s'il le veut. Mais reste pieds nus pour signaler que ça ne te dérange pas de rester dans la suite.
Louis (Med): Que ne ferais-je sans toi...
Margareth: Tu as la tête ailleurs ce soir. Ca ne va pas?
Louis (Med): Un de mes clients réguliers a été assassiné. Je n'aime pas ce qu'en disent les médias...

Le lundi, un jour détestable, toute la semaine à passer encore, c'était quelque chose d'embêtant, même pour un mutant, surtout pour un mutant qui a un travail, travail d'avocat qui plus est, ce qui implique des procès, des rendez-vous à la pelle, et parfois même suivre un client ou le conjoint(e) pour savoir ceci ou cela ! Un vrai détective privé, c'était amusant car avec ses pouvoirs il pouvait facilement se défendre en cas de besoin pendant une filature.
Alex portait ce soir là un costume noir, avec une cravate grise. Il était en semaine après tout ! Il se promenait dans le vaste appartement, musique en ambiance, un verre de vin à la main et un dossier dans l'autre, il préparait un rendez-vous de demain, il relisait le dossier pour être sur d'être dans le contexte. Il était allongé sur le canapé, il était 18 h, il avait un peu de temps avant son rendez-vous dans ce fameux club, il finissait son petit verre et le dernier paragraphe du dossier.
Effectivement Alex devait allez enquêter pour un client, potentiellement riche, dans un club d'escort boy et escort girl, il n'était jamais allez dans ce genre d'endroit, ça serait marrant. Ce client ? Lawrence Pettyfer, il avait connu son père auparavant, et plus tard son fils, Lawrence, qui est aujourd'hui soupçonner d'un double meurtre, ses parents, pour leur fortune soit disant, un peu facile comme accusation. Il devait savoir plus de choses sur la drogue retrouvée dans les analyses post-mortem de Richard, il savait déjà que le fournisseur travaille dans ce club. Il allait donc le trouver, et le questionner, espérant qu'il serait coopératif.

Devant le club, il hésita une seconde, sans savoir pourquoi puis entra, calmement, toujours dans son costume de luxe. Il s'approcha du comptoir, posant directement sa question.

« Bonsoir, je suis l'avocat de Richard, Richard Pettyfer, j'aimerais parler à...à son fournisseur, c'est possible ? »

Il avait été directe, il espérait ne pas avoir recours à l'intimidation pour qu'on accède à sa requête.

Clarrie: Le founisseur de... ?

La gentille - mais pas toujours futée - Clarrie reste bouche bée quelques secondes avant de décrocher le téléphone. Quelques paroles échangées dans une voix étouffée, des petits cris geignards, finalement Clarrie se tourne vers son visiteur.

Clarrie: Nous ne connaissons pas ce Monsieur Pettyfer, la seule personne qui serait peut-être susceptible de vous répondre est un de nos boys, Med. Nous avons réussi à le libérer à l'instant.
Clarrie: Euh... ça fera 3000 dollars la soirée.

[Accord conclu sur la CB avec Alex pour qu'il paie]

Dans la suite 48, Lady Mackerel entre en furie. Louis est habitué à ses sautes d'humeur mais parfois il aimerait un peu plus de constance dans le caractère de sa patronne. Ses chairs obèses et flasques tremblent sous le coup de la colère.

Lady M: Qu'est-ce que tu as encore fait?
Louis (Med): Pardon?
Margareth: Voilà la folle.
Lady M: On a un individu en bas qui a demandé le fournisseur de Pettyfer. C'est encore toi, non?

Lady M a beaucoup de soucis en tête, étant donné sa position de big boss du club. Le plus important d'entre eux est certainement celui de garder sa réputation: son club garantit la discrétion et l'évitement de tout ennui. Alors un lascar qui clame haute et fort que le fournisseur de Pettyfer - le fameux gestionnaire de fortune décédé dans des circonstances douteuses - se trouve dans son club, c'est trop. Ou il dégage ou on le fait taire.

Louis (Med): Ah oui, oui. Il a été tué, d'ailleurs.
Lady M: Tu nous tiens hors du coup. Mon établissement n'a pas à être mêlé à ce ramassis de conneries.
Louis (Med): Vous avez donné mon nom à ce type?
Lady M: On a un avocat en bas qui annonce dans mon entrée le "fournisseur" de Pettyfer se trouve ici, bonjour la discrétion.

Louis a beau fournir le club en substances inédites, ce n'est pas la première fois qu'il rapporte des problèmes à Lady M. La ventrue lui avait déjà demandé d'éviter toute autre activité lucrative mais il n'en faisait qu'à sa tête et continuait à contenter moult clients grâce à ses compétences en chimie. Ce soir est le soir de trop, il s'en sortira seul.

Louis (Med): C'est sympa de me couvrir. Et mon autre client de ce soir?
Lady M: On lui donnera Stephan. N'oublie pas: pas d'emmerdes.

La tornade sort. Elle a laissé la porte ouverte. Des pas se font entendre dans le couloir: probablement ceux du client impromptu.
Margareth: Un avocat pour un mort qui demande à voir un fournisseur?
Louis (Med): On va vite savoir ce qu'il veut...

Alex observait la réaction de la fille à l'accueil, un peu bébête à son goût, il entendit une voix dans le téléphone, une voix agacée, ou quelque chose comme ça. Il avait taper où il fallait apparemment. On lui dit qu'il devait payer pour s'entretenir avec ce fameux fournisseur, il fesait quoi ? Il les tuer touts ces insectes, où il facturer ça à son client ? La deuxième solution, c'était plus discret, l'enjeu de cette affaire était grand. Il accepta.

« Très bien, 3000 $, je paie. »

Il sortit une carte bancaire, et la céda à la femme en face de lui. Il s'en fichait; il serait remboursé. On l'accompagna dans les étages, la déco était sympa mais pas trop au goût d'Alex qui aimait plus le moderne. Lui et la femme marchaient dans un couloir, c'était long pour lui, il voulait que ça aille vite.
Il portait un beau costume de marque, son habituel parfum si couteux, il était bien présentable, ce qu'il fallait pour être respecté, et imposer un certain respect. La femme se stoppa devant une porte, ouverte. Elle l'invita à entrer d'un geste. Il lui fit un petit signe de tête avant d'entrer.
La chambre était sympathique cela dit, un endroit agréable, chauffé comme il le faut, bien propre, rangée, c'était pas si mal.
En face de lui un homme, cheveux courts, pantalon gris, un pull bleu mais était pied nu. Bref, Alex se présenta.

« Bonsoir, je suis avocat, je suis l'avocat de Lawrence Pettyfer, et j'étais celui de son père aussi, Alexius Turner. »

Sur ces derniers mots, il tendit sa main droite, pour saluer son interlocuteur, avant d'entamer une série de questions à propos de cette situation. Il espérait que tout se passerait bien, qu'il n'y aurait pas d'embrouille et qu'il n'aurait pas à forcer les choses à sa manière, en tuant ou en menaçant. Si il commençait il aurait du mal à s'arrêter, et ça, c'était déjà plus délicat.

Le visiteur apparaît dans l'encadrure de la porte accompagné de Clarrie. Elle connaît les règles de la maison: elle invite le visiteur à entrer avant de s'éclipser. La lourde porte isolée est fermée entre les deux hommes et le reste du monde.

Margareth: Ah oui, une tête d'avocat...
Louis (Med): J'espère qu'il ne se dit pas "Ah oui, une tête de pute"...
Margareth: Rôôôôh!
Alex: Bonsoir, je suis avocat, je suis l'avocat de Lawrence Pettyfer, et j'étais celui de son père aussi, Alexius Turner.
Margareth: Parfum d'homme à base de cannelle (1), un parfum moderne donc...
Louis (Med): C'est un avocat, après tout. Au moins, maintenant on sait qu'il a repris Pettyfer junior comme client.
Margareth: Il aurait été bête de laisser partir la poule aux œufs d'or.

Alex tend la main que Med accepte. Le bonhomme est difficile à déchiffrer: la plupart des membres de sa profession ont appris à cacher leurs émotions, chacun à sa manière. Celui-ci semble avoir choisi l'impassibilité voire la froideur.

Louis (Med): C'est toujours un plaisir de recevoir un client pour la première fois.
Margareth: Pourquoi tu le traites comme s'il voulait te déshabiller? Il n'a pas été très discret concernant Pettyfer!
Louis (Med): Connaissant Lady M, s'il est là, c'est qu'il a payé. C'est donc aussi un client comme un autre. Et je préfère éviter les emmerdes, comme dit Lady M.


Les journalistes n'ont pas été avares d'informations concernant le double meurtre: Richard et sa maîtresse ont été retrouvés morts étouffés dans leur chambre d'hôtel au Carlston, un des hôtels les plus en vue - et donc les plus chers - de la pomme. Ils avaient tous deux dans le sang la lorelei, une substance que Med vendait mensuellement et en grande quantité à Richard.

La lorelei n'est PAS destinée à un usage personnel puisqu'elle a comme résultats une perte de volonté tout en gardant les gens éveillés. Quan la lorelei prend fin, les personnes ne se souviennent de rien.

A présent, la police recherche le fournisseur de cette substance , pensant que cette personne a aidé le ou la tueuse. Ce qui est faux, dans le cas présent.

A l'heure actuelle, Med a pas mal de soucis: - Comment et par qui la lorelei a-t-elle pu être utilisée contre Richard lui-même? - Comment sortir du collimateur de la police? Hors de question de se retrouver fiché, même en tant que témoin! - Comment cet avocat a-t-il pu être au courant pour lui? S'il avait pu le trouver, la police risquait d'en faire autant.

Margareth: Si seulement cette vieille sorcière ne t'avait pas vendu!
Louis (Med): Du calme, il peut peut-être m'aider, au contraire. Il doit en savoir plus que moi sur le cas puisqu'il défend Lawrence qui est le principal suspect selon les journaux.
Margareth: Et pourquoi t'aiderait-il?
Louis (Med): Il ne connaissant pas mon nom. Donc il doit aussi ignorer ce que Richard faisait de toute cette lorelei tous les mois.
Margareth: Ah oui... bah il risque d'être surpris.

Ne sachant comment aborder le visiteur inopiné, Med se donne du temps pour s'éclaircir les idées.

Louis (Med): Puis-je prendre votre veste et vous offrir un verre d'alcool? Janvier est glacial en ce moment.

Louis (Med): Vous êtes plutôt bel homme. Etes-vous venu pour Pettyfer uniquement ou la perspective d'une soirée en ma compagnie fait-elle partie de vos plans?

(1) One million est à base de cannelle: je l'ai acheté pour moi :p

L'homme en face était fort sympathique, il a même complimentait Alex, sincérité ou pur travail ? Pas moyen de le savoir, mais cela rester gênant pour lui, après tout, il n'était pas là pour prendre du bon temps comme le suggérait l'interlocuteur, mais pour le travail, cependant le verre proposé serait la bienvenue.

« Aha..merci c'est gentil. » Oui je veut bien prendre un verre. » dit-il en tendant sa veste noire, partie intégrante du costume, la chemise qu'il portait était noire effet satinée, un effet luxueux qu'il appréciait, le tout sur une cravate argentée.

Son parfum sentait effectivement la cannelle, un fin connaisseur, il paraissait être quelqu'un de fort gentil.

« C'est exact, à base de cannelle, j'aime bien ce parfum. » déclara-t-il sur le ton de la conversation.

Mais Alex ne devait pas perdre de vue son objectif, il était le supposé fournisseur de R. Pettyfer, riche homme retrouvé mort dans un hôtel, sans doute tué par cette même drogue. Il devait restait un minimum distant et avoir ses réponses. Mais avec tout ça, l'homme n'avait pas dit son nom, voilà déjà une question qui mérite une réponse. L'homme en face d'Alexius demandait aussi si il était là seulement pour des questions.


« Heu oui, je ne suis là que pour poser des questions, et avoir mes réponses, et éventuellement, pour boire un verre. » répondit-il un peu gêné au début mais plus à l'aise sur le coup du verre.

Savait-il tout ce qu'il devait savoir ? Alex l'espérait fortement, il n'avait pas payer 3000 $, aussi remboursés soit-il pour rien après tout. Mais tout cela pouvait se prolonger un moment, il alla s'asseoir confortablement, car il serait mieux installé pour parler, rester debout après tant de marche était aussi un peu désagréable.

Remarque

Spoiler:

Louis prend la lourde (1) veste. Puisque Turner n'est pas là pour les découvertes corporelles, au temps éviter de le toucher pendant cette manipulation... L'escort commence la préparation de cinq cocktails de sa composition. Ses talents de chimistes lui servent aussi dans cette catégorie de service inattendu.

Margareth: Bon... il a l'air de s'installer dans les questions.
Louis (Med): On va y aller franco, alors.

Le premier cocktail se termine avec du citron frais. Le deuxième commence par du champagne.

Louis (Med): Puisque ma chère patronne m'a vendu, je pense qu'il est inutile de cacher mes relations avec Monsieur feu votre client. Je pense que nous pouvons nous aider mutuellement.
En tant qu'avocat du principal suspect, du moins si j'en crois les journalistes, vous avez accès au dossier et donc à des informations que je n'ai pas.
De mon côté, puisque vous ne connaissez pas mon nom exact, j'en déduis que vous ne connaissez pas toutes les activités de Richard, du moins pas celles qui nécessitaient la lorelei, la substance retrouvée dans son sang.

Louis prend de la liqueur de châtaigne pour la troisième boisson. Un moment d'hésitation avant de prendre le jus de fruits de la passion.

Louis (Med): Vous voulez prouver l'innocence de Lawrence, je suppose. Moi je veux détourner l'attention de la police sur un plus gros poisson que moi. Je pense que nous avons des intérêtes convergents.
Alors... je commence? Ca vous montrera, au moins partiellement, que je veux coopérer. Richard ne devait pas toute sa fortune à ses activités de gestionnaire de fortunes. A force de côtoyer des clients fortunés, il avait à travers le monde quelques relations qui fournissaient quelques-uns de ses clients lors de leurs déplacements. Les professionnels du sexe ont une réputation glauque et... c'est peu original. C'est pourquoi il préférait leur fournir des personnes à qui on avait fait prendre la lorelei.

Le quatrième cocktail requiert l'exhausteur de goût n°4. Turquoise et légèrement acide, il détend aussi les esprits.

Louis (Med): En ce qui concerne mon nom, appelez-moi Med, c'est sous ce pseudonyme que je suis le plus connu. Pour le moment, vous n'avez pas besoin de connaître mon identité civile.

Un ange passe.

Louis (Med): J'espère d'ailleurs que vous ne la connaîtrez jamais, ça voudrait dire que je serais fiché par la police...

La menthe donnent le ton pour le cinquième cocktail.

Louis (Med): J'ai d'autres informations pour vous, bien que je pense que certaines nécessitent d'être approfondies. Richard s'étendait peu sur cette zone de sa vie, ce qui me semble normal, au vu de ses nombreuses spécialisations. Mais je peux déjà assurer que de nombreuses personnes avaient de bonnes raisons de la préférer mort. Plus que son bénêt de fils Lawrence, bien que celui-ci puisse être coupable aussi. En attendant, je vous demande une copie du dossier. Ou certaines parties, pour commencer. Au vu de ce que je viens de vous dire, lesquelles vous semblent les plus importantes?

Les boissons son prêtes. Louis s'avance, plateau en main, vers Turner et les lui présente.

Louis (Med): De la part de la maison.

(1) Je suppose qu'elle est lourde si c'est une veste d'un costume d'hiver et de qualité...

Une fois bien installé dans un bon fauteuil, il observa l'homme qui commençait juste une préparation, sans doute le fameux verre. En réalité, Alex s'était tromper, après avoir achever un premier récipient dans lequel il avait vu du citron y être ajouté, un champagne de qualité coula dans un autre, il préparer plusieurs boissons, admirable pensait-il, un grand connaisseur. Peut-être se reverraient-ils dans d'autres circonstances, pour parler grand vins.

« Enchanté, Med. »

Med. C'est ainsi qu'Alex devait l'appeler. Son vrai nom devait ainsi restait si secret, était-il si précieux à ses yeux ? Il avait aussi l'air d'avoir une peur bleue d'être fiché par la police, ou alors il était très prudent. Pendant qu'un troisième plaisir était conçu, il proposa un marché, on y arriver donc, Alex savait qu'il serait dans ce genre de situation vu l'ampleur de l'affaire et la fortune en jeu. Ainsi avaient-ils des intérêts communs, pour l'avocat, le but était de protéger son client, qu'importe le coupable, et pour le fameux Med, le but était de se sauvegarder lui-même, ainsi ils leur fallait un bouc-émissaire commun.
Le prix était fixé, des copies partielles du dossier de Richard, contre des infos sur les facettes secrètes de sa vie, avec cette étrange drogue. Chacun d'entre eux possédaient des infos complémentaires, ils devait coopérer, c'était la seule solution. Apparemment la vie Pettyfer le père était délurée, plus qu'Alex aurait jamais pu le penser. Un autre cocktail était à porter de vue, turquoise celui-ci, agréable à la vue et sans doute encore plus en bouche, il avait hâte de goûter ces petites merveilles alcoolisées. En parlant de ça, il revint près d'Alexius, plateau contenant 5 cocktails qui avaient l'air aussi délicieux les uns que les autres. Il remercia le délicat et talentueux Med.

« Mmm, merci beaucoup, Med, ça a l'air...parfait, je ne sais même pas lequel prendre en premier, vous me conseilleriez lequel ? »

Alex ne disait pas ça pour le mettre en confiance, non, il pensait chaque mots prononcés. Il continua sur sa lancée, entament les négociations.

« Un marché hein?...Intéressant, si vous me satisfaisait d'informations ce soir, je suis disposé à vous céder quelques pièces de mon puzzle. Vous avez une idée de qui pourrait être cet individu, désirant voir Richard mort, et qui innocenterait alors mon client? »

Sentant que cela pouvait durer, il se cala bien au fond de l'épais fauteuil, on est bien ici pensa-t-il.

« Mmm, merci beaucoup, Med, ça a l'air...parfait, je ne sais même pas lequel prendre en premier, vous me conseilleriez lequel ? »
Louis (Med): Le cocktail à base de champagne Moët est une valeur sûre. Mais je vous invite à tous les tester: je ne me formaliserai pas sir vous ne les finissez pas.

L'escort dépose le plateau sur la table basse et le pousse dans la direction de l'avocat. Il s'assied sur le second sofa. Puisque Turner ne semble pas homosexuel, il préfère respecter les distances minimales.

« Un marché hein?...Intéressant, si vous me satisfaisait d'informations ce soir, je suis disposé à vous céder quelques pièces de mon puzzle. Vous avez une idée de qui pourrait être cet individu, désirant voir Richard mort, et qui innocenterait alors mon client? »
Louis (Med): Une idées? Des hypothèses à creuser, plutôt. Comme vous le savez sûrement avec le rapport du médecin légiste, le produit retrouvé dans le corps des victimes fait partie de la famille des drogues dites de viol. Je suppose que cette personne a donc eu accès à la réserve de Richard. Je suis à peu près certain de ne pas avoir vendu cette drogue à son entourage (1)
On se retrouve donc avec quatre types de suspects selon moi:
soit quelqu'un de son entourage qui était dans la confidence ou qui a découvert ses activités - comme Lawrence, je suis désolé de le mentionner mais aussi comme son épouse, soit un client de Richard, soit un membre de son réseau, soit... une victime.

Margareth: C'est rare de te voir aussi bavard en présence de quelqu'un d'autre que moi.
Louis (Med): C'est surtout rare que je me retrouve obligé d'analyser sur le vif une situation. Pour une enquête qui se fera peut-être en duo, en plus.
Margareth: Je vais devenir jalouse, si ça continue.
Louis (Med): Avant que ça n'arrive, peux-tu lancer les antotoxines, ma douce?
Margareth: Tsss...

Louis se lève doucement. Quand il n'a pas d'hallucinogènes sous la main, marcher l'aide à mettre de l'ordre dans ses pensées. Il entre en mode de réflexion.

Louis (Med): J'éliminerais Lawrence et son épouse, ces derniers avaient accès à tout l'argent qu'ils désiraient, si je me souviens bien. J'éliminerais aussi les victimes: ces dernières étaient des classes défavorisées des pays exotiques dans lesquels les clients de Richard allaient se reposer. Je ne vois pas comment ces personnes auraient eu accès au Carlston ou comment elles auraient pu payer un tueur aux USA.

Le prostitué se dirige vers les grandes fenêtres côté droit, écarte légèrement les rideaux de velours rouge de la main droite pour regarder la rue en contrebas. Ses yeux blancs se reflètent dans la vitre noire de nuit. Margareth lui parle mais il ne l'entend plus.

Louis (Med): Je propose de nous concentrer sur les clients de Richard et les membres de son réseau. A priori, ce sont des pistes que la police n'investiguera pas puisqu'elle semble se buter sur Lawrence. Si c'est un client de Richard le coupable, cette personne n'a certainement pas fait le travail elle-même. Si c'est une personne de son réseau, alors ce sont des criminels entraînés.

La 74è avenue est pareille à elle-même, comme toutes les grandes avenues de New York. Med laisse retomber le rideau. Il revient vers le sofa sur lequel il se rassied.

Louis (Med): Dans le premier cas, on pourrait trouver le mobile dans les comptes de Richard. Je suppose que Richard avait des comptes dans des pays au secret bancaire très strict? La police ne peut pas accéder à ces comptes. Par contre, vous, en tant qu'avocat de Lawrence, vous pourriez lui demander les comptes rendus?
Dans le second cas... dans le second cas, il faudrait voir dans la bauge en elle-même. Un début de réponse devrait être possible dans l'agenda non officiel de Richard. Richard n'était pas le génie qu'on pensait mais il était loin d'être idiot. Il devait tenir un agenda officieux quelque part. Vous voyez ce que ça pourrait être? Ce serait intéressant de le recouper avec l'emploi du temps établi par la police.

(1) on va passer cette hypothèse, hein ^^'

Le cocktail à base de champagne hein ? Intéressant, il prit le contenant du breuvage, posé quelque seconde avant devant lui, et le porta à ses lèvres. Il en prit une gorgée moyenne, pas trop grosse pour en saisir tout les goûts et pas trop petite pour la même raison. C'était une valeur sûre, c'était très bon. Il réitéra son action, il sirota une seconde gorgée de ce délicieux cocktail. Med était maintenant assis en face de lui, sur l'autre sofa.
Pour retourner à leurs affaires, Med détermina quatre types de coupables potentiel, La famille, les clients, un membre de son réseau ou même une victime. L'interlocuteur alla marcher jusqu'à la fenêtre, jetant un coup d'oeuil à travers l'épais rideau de velours rouge, il élimina alors deux types de suspects, la famille, qui n'avaient aucune bonnes raisons, et les victimes, qui étaient dans d'autres pays et beaucoup trop pauvres pour orchestrer un tel assassinat. Cela laisser les clients et les membres du réseau, Alex gravait chaque mots dans sa mémoire.
Dans la seconde option, un membre du réseau, ça serait alors un tueur expérimenté, Alex affichait une mine grave à ces mots mais intérieurement il riait aux éclats, les humains n'étaient pas effrayant, surtout pour Balthazar, eux auraient peur de lui, c'est certain.
L'étrange mais intelligent Med revint sur son sofa. Il supposa l'existence de comptes secrets, c'était exact.

« Oui, il possédait plusieurs comptes, notamment en Europe, en Suisse plus précisément, un beau pays pour y cacher des grosses fortunes...Je peut obtenir les comptes rendus, si on en a besoin. »

Med mentionna alors un agenda de Richard, un agenda non-officiel, existait-il ? Sans doute, mais en tout cas il ne l'avait pas montrer à Alex ou du moins sans préciser la nature du cahier cité. Où était-il ? Soit dans les affaires retenues par la police, sois toujours chez lui, caché et pas encore récupérer par les autorités.

« Si on allait chez lui, on le trouverait peut-être, caché en quelque part, sinon c'est la police qui l'aura pris avant nous. »

Ainsi il fallait dans un premier temps cet agenda. Alex posa la coupe, dans laquelle il restait quelques gouttes de cocktail pour se saisir d'une autre coupe, cette fois-ci celle à la couleur turquoise, le goût avait l'air agréable en bouche. Il en pris une gorgée prudente pour tester, délicieux, comme le précédent.
Il avala une autre gorgée, puis repris la parole.

« Vous pensez que cela est faisable ? »

Ça ne serait pas une mince affaire mais avec ses pouvoirs Alex pouvait faire mieux que n'importe quel autre avocat après tout. Seulement il lui faudrait écarter ce Med, si il devait faire usage de son terrible don. Espérons que tout ce passe bien, sans embûches.

Louis (Med): Dans le premier cas, on pourrait trouver le mobile dans les comptes de Richard. Je suppose que Richard avait des comptes dans des pays au secret bancaire très strict? La police ne peut pas accéder à ces comptes. Par contre, vous, en tant qu'avocat de Lawrence, vous pourriez lui demander les comptes rendus?

Alexius Turner : Oui, il possédait plusieurs comptes, notamment en Europe, en Suisse plus précisément, un beau pays pour y cacher des grosses fortunes...Je peux obtenir les comptes rendus, si on en a besoin.

Louis (Med) : Vous n’en avez pas besoin mais votre client oui, hélas pour lui…

Margareth : Et toi de même, mon pauvre.
Louis (Med) : Merci de me le rappeler.

Louis (Med) : Dans le second cas... dans le second cas, il faudrait voir dans la bauge en elle-même. Un début de réponse devrait être possible dans l'agenda non officiel de Richard. Richard n'était pas le génie qu'on pensait mais il était loin d'être idiot. Il devait tenir un agenda officieux quelque part. Vous voyez ce que ça pourrait être? Ce serait intéressant de le recouper avec l'emploi du temps établi par la police.
Alexius Turner : Si on allait chez lui, on le trouverait peut-être, caché en quelque part, sinon c'est la police qui l'aura pris avant nous.
Vous pensez que cela est faisable ?
Louis (Med) : En ce qui me concerne, même si c’est infaisable, je dois me débrouiller.

Margareth : Attention Louis, tu te mets en position de faiblesse.
Louis (Med) : Ca va, si Richard l’a pris comme avocat, ce ne doit pas être le dernier des cons.

Le chimiste se cale dans le chesterfield de manière à pouvoir regarder Turner presque de face.

Louis (Med) : Il l’a certainement compris depuis que j’ai parlé de la lorelei.

Louis (Med) : Pour l’agenda officieux, je pense que la police a tout ratissé chez les Pettyfer : c’est un trop gros meurtre pour qu’elle puisse être négligente. Si vous ne voyez pas ce que ça peut être, son fils encore moins, malgré tout le respect que je me dois d’avoir pour votre client, Monsieur Turner.

Margareth : Lawrence est un con selon son père et tu penses pareil.
Louis (Med) : Je viens de lui dire que son client était un benêt, je ne vais pas m’enfoncer.

Si Louis avait encore eu ses iris, on aurait pu dire que son regard était en train de se perdre sur les alcools. Quelques secondes de silence.
[…]
Un sourire se glisse sur ses lèvres. Le regard mort revient vers l’avocat.

Louis (Med) : Mais je vois qui pourrait nous aider… Il nous faudra peut-être user de force pour le faire parler, cependant. Si vous n’aimez pas la manière forte, vous vous contenterez de regarder et d’écouter. Mais je vous veux avec moi, vous comprendrez que je tiens à vous impliquer physiquement dans nos recherches communes.

Margareth : Tu te méfies de lui ?
Louis (Med) : Pas spécialement de lui, enfin… pas plus que d’un autre avocat… mais ce sera ma garantie qu’il ne parlera pas à la police de ces recherches officieuses.

L’escort soupire et penche son buste vers Turner. Mains croisées entre les jambes. Il conclut pour la soirée.

Louis (Med) : Ce soir nous ne pouvons aller plus loin. Nous ne pourrions que bâtir un arbre géant de conclusions basées sur des hypothèses. Je vous propose de nous rencontrer dans deux jours, au dernier étage de cet immeuble, le temps que vous ayez pris le détail des six derniers mois des comptes suisses de Richard.
Vous pouvez facturer la soirée au centre d’esthétique de Lady M qui se trouve au dernier étage. C’est la meilleure façon de ne pas porter de soupçons sur vos factures.

[accord avec Alex sur la CB pour passer les événements qui suivent]

Aide-mémoire

Spoiler:

Jeudi 7 janvier. 1h du matin. Binghamton, troisième ville de l’Etat de New York.

Binghamton est moins tape à l’œil que New York. Les bâtiments comptent beaucoup de hauts bâtiments de briques rouges. Des buildings presque artisanaux, comparés à ceux de Manhattan. Quelques arbres séparent une habitation individuelle en mauvais état du reste de l’agglomération. Le fleuve est tout proche.

Il fait glacial et il vente. Med est de mauvaise humeur. Pour quelqu’un qui axe sa vie sur les plaisirs, c’est une très mauvaise soirée.
Il gare la Dodge bleue louée pour l’occasion. Alexius Turner l’accompagne. Par souci de conscience, Louis ré-explique qui ils vont rencontrer.

Louis (Med) : Max Crawney est l’homme qui venait chercher la lorelei tous les mois pour Richard. Parfois je la lui apportais ici. C’est aussi lui qui s’occupait de faire le lien avec les informateurs pour Richard. Je ne sais pas ce qu’il fait d’autres. Il ne travaillait pas que pour Richard.

Louis passe la clôture.

Louis (med) : Il vit avec son frère Tinker et sa belle-sœur. Le frère et la belle-sœur vivent au crochet de Max. Deux enfants. Les frères Crawney ont une mauvaise réputation : ils passent pour être des brutes vicelardes. J’espère qu’ils seront coopératifs.

Margareth : Et moi je suis la Mère Noël.
Louis (Med) : Alors donne-moi mes cadeaux. Enclenche les boosters.

Remarque :

Spoiler:

Ainsi Med pensait que Lawrence était pas quelqu'un de très malin, c'était vrai, c'était un débile, mais ça, Alex s'en foutait complètement, tant qu'il est payé, le reste est secondaire. Ensuite on en revint au sujet de l'agenda, et il supposait que Alex n'aimait pas la manière forte. Il ne put s'empêcher de rire un peu à ça.

« Vous verrez le moment venu. » annonça-t-il amusé, d'un air un peu mystérieux.

Ils se donnèrent rendez-vous pour dans quelques jours, le temps qu'Alex découvre des données bancaires surprenantes. Tout ça allait les mener chez l'intermédiaire de Med et Richard. A  Binghamton, c'était plus discret que New-York elle-même.

Jeudi 7 Janvier, à 1heure du matin, Il fesait assez froid. Ce soir-là Alex portait un autre costume, identique à l'autre sauf pour la couleur de la chemise et de la cravate, la première était couleur rouge soie et la seconde noire, plus conventionnelle. Il avait aussi pris son manteau favoris pour le froid, un long trench-coat noir, qui lui tombait jusqu'aux pieds. Encore dans la belle Dodge, Med résuma l'homme en question. Max Crawney, il vivait avec son frère et sa belle-sœur. Et à la clé, une belle paire de brute. Super, un peu d'action pour eux!
Med sortit de la belle voiture, suivit de Alex, le premier enjamba la clôture suivit d'Alex, impatient de peut-être se battre un peu.
Alex frappa quelques coups à la porte. Après quelques instants, un peu long peut-être, mais c'est le froid qui devait faire ça, la porte s'ouvrit, un homme, d'un peu plus de 30 ans était dans le cadre de la porte. En quelques secondes, une femme, blonde, d'environs 30 se montra, interrogeant son mari.

« Qui est-ce chéri ? »

Celui-ci fixait les deux hommes d'un air méfiant, il rétorqua à sa femme, d'une manière qui demander à ce que les individus en face de lui se présente.

« Bonne question... »

Ainsi, Alex pris la parole le premier pour s'introduire. Après tout, c'est lui qui avait dérangé Med pour cette affaire.

« Bonsoir Mr. Crawney, je suis Alex Turner, je suis l'avocat de Lawrence Pettyfer. Je voudrais parler a votre frère, Max, il est ici ? » Sur ces derniers mots, son regard se balada dans le bout de la maison qui se laissait voir.
Après que Med se soit également introduit, l'homme dans l'encadrement de la porte hésita avant de se montrer plus poli qu'il en avait l'air.

« Mouai...Entrez, il est là, je vous l'appel. »

Peut-être était-ce un piège tendu par les violents frères Crawney, mais pour Alex aucune importance, il n'aurait qu'a laisser Balthazar agir, ça ferait le ménage, il tuerait tout ceux qui ne sont pas utiles, sauf Med bien sûr.

Tinker Crawney est sobre ce soir. La famille ne dormait pas, apparemment.

Margareth : Turner semble sûr de lui. Je m’attendais à voir un avocat plus réservé face à Crawney.
Louis (Med) : Hum, lundi non plus il ne semblait pas ennuyé quand j’ai mentionné la manière forte.

Tinker Crawney : Mouai...Entrez, il est là, je vous l'appelle.

Le chimiste suit l’avocat à l’intérieur.

Margareth : Tu as l’air pouilleux à côté avec ton vieux caban gris et ton jean élimé.
Louis (Med) : Avec les Crawney un costume est vite foutu… et j’ai l’air super bien habillé comparé à Crawney Junior.

Louis (Med) : Bonsoir Tinker. Bonsoir Madame Crawney.
Tinker Crawney : MAAAAAAAAAX ! Il y a deux gusses pour toi !
Louis (Med) : Excusez-nous pour l’heure tardive.

Margareth : Il a réveillé les gosses, là…
Louis (Med) : Et pété mes tympans.

Louis secoue un peu la tête. Il a vraiment eu mal aux oreilles sous le coup de l’appel. Le quatuor attend près de la porte d’entrée. Geenie Tinker est un peu en retrait, debout sur l’escalier menant au premier étage.
En face d’eux, la cuisine ouverte de laquelle apparaît Max Crawney. Si Tinker est un étalon stéroïdé d’1m90, Max est un bœuf d’1m90 pour 110kg. Les 1m75 et 70 kg de Louis ne font visuellement pas le poids.

Max Crawney : Med, ma tanche préférée.
Louis (Med) : Je m’attendais à pire de la part d’un homophobe. Bonsoir, Max.

Louis s’avance vers Max laissant Tinker et Alexius plus près de la porte. Dans les poches de son caban, il sert ses fausses clefs USB contenant l’« engourdisseur » et l’anesthésiant. Un coup d’œil rapide dans le living attenant la cuisine lui confirme que la famille n’a pas d’autre visiteur ce soir. Bien.

Max Crawney : J’aime pas ça, Med. On se voit que pour Richard qui est mort. Et en plus t’as une copine avec toi. A 1h du matin. T’expliques ça comment ?
Louis (Med) : Je te présente Alexius Turner, l’avocat de Richard et maintenant de Lawrence son fils.
Max Crawney : Et il veut quoi, ton avocat ?

Le bœuf se rapproche de Louis.

Tinker Crawney : Geenie, monte avec les gosses.
Louis (Med) : Juste quelques questions sur Richard. Tu… nous offres un verre ?

Margareth : Il va te casser une bouteille sur la tête, oui.
Louis (Med) : J’ai dit que j’essaierais d’éviter l’affrontement.

Louis s’avance un peu plus dans la cuisine. Max Crawney ne bouge pas d’un poil.

Max Crawney : Tu veux quoi, Med ?
Louis : OK. On se demande si Richard avait énervé quelqu’un de son réseau ou un de ses clients. Tu peux nous aider ?
Max Crawney : Pourquoi je le ferais ?
Louis : Parce que je te le demande ? Ne me force pas à trouver des arguments convaincants, s’il-te-plaît.

Margareth : Tu appelles ça éviter l’affrontement ?

Des bruits au premier étage. Sans doute les enfants. Louis lève la tête. Les Crawney pensent-ils que Louis est prêt à s’en prendre aux enfants ? Mystère. Quoiqu’il en soit, c’est le geste de trop après la phrase de trop.

Max Crawney : Tu l’as dit. J’t’aime pas.