Trouble à la banque (Fini)

C'était la fin de l'après-midi, j'avais repoussé l'échéance administrative au maximum. Je n'avais plus le choix au risque de voir la banque fermée. Il fallait absolument que j'ouvre un compte avant que je ne commence à travailler. Je n'étais guère enchantée de le faire, mais je n'avais pas vraiment le choix. Je ne pouvais pas gérer mon salaire en liquide. Que je regrettais la simplicité de Nova Roma ou ce genre d'institution n'existait pas sous cette forme si compliquée. J'avais tourné le problème dans tous les sens mais j'avais fini par me résoudre à contrecœur. J'avais questionné un peu autour de moi savoir quelle banque était la meilleure mais les réponses étaient différentes à chaque fois. Je finis par comprendre que je devais choisir un peu par hasard. Après tout j'allais faire confiance à la destiné et j'espérais bien que Ploutos guiderait mes pas vers le bon choix. Je devais m'en remettre à la volonté de cette divinité. Même si je présageais un peu sur le hasard, j'avais été aussi un peu pragmatique. J'avais sélectionné toutes les banques dans un périmètre non loin de mon lieu de travail. Je me disais qu'en cas de problème il serait toujours plus facile de m'y rendre.

J'avais donc arpenté les rues à la recherche du bâtiment qui m'inspirait le plus. Ce fut au final une banque représentant un temple romain à l'extérieur et ayant comme emblème une représentation de la fortune qui détermina mon choix. L'édifice était conséquent et ses origines antiques étaient suffisamment rassurantes pour être le bon choix. Même si je me doutais que ce ne soit que symbolique. Je voyais un signe des dieux. De plus j'étais réconfortée un peu de voir un lien avec mes origines.
J'entrais donc d'un pas hésitante dans l'établissement. J'eus le souffle coupé en découvrant la magnificence des lieux. Il y avait un peu partout des colonnes grecques, ainsi que des statues éparpillée un peu partout. Deux magnifiques fontaines étaient juxtaposées à l'entrée. Le sol était dans une bonne imitation de marbre. Je n'avais rien à dire sur le cadre.
Visiblement je n'étais pas la seule à avoir fait le choix de la fin de journée puisqu'il y avait pas mal de monde dans les lieux. Je fis donc la queue au guichet.
Ce fut assez rapide, une jeune femme derrière son guichet me demanda ce que je voulais.

« C'est.... et bien... heu... pour ouvrir un compte. »

Oui c'était bien cela, j'étais terriblement angoissée. Je me sentais si bête. Quoi qu'il en soit la guichetière me sourit et me demanda de patienter un instant. Que j'allais être reçu dans un instant.
Ce fut très rapide, un homme brun, habillé dans un joli costume noir, ayant un certain charme me pria de le suivre. Il n'emmena dans une alcôve un peu plus au fond de la pièce, ou il m'invita à m' assoir.

« Bonjour, Madame, vous désirez donc ouvrir un compte au sein de notre établissement nous sommes flattés de la confiance que vous nous accordez. »

Je le regardais avec des yeux grands écarquillés. Je ne voyais pas pourquoi je devais lui donner quoi que ce soit.

« Madame voici la liste des documents dont j'ai besoin pour pouvoir ouvrir votre compte et bien évidemment d'un premier dépôt minimum de 1000 dollars. »

Il me tendit un papier, fort heureusement pour moi j'avais prévu le coup. Je mettais doté de tout ce que j'avais pu trouver en papier administratif.

« Un dépôt ? »

Je ne comprenais rien à son charabia. Je me maudissais de n'être pas venu avec quelqu'un. Je me disais que j'aurais dû requérir de l'aide dans cette tâche. Il était trop tard maintenant il fallait que je me débrouille toute seule.
Quoi qu'il en soit le banquier eut l'air gêné et un peu surpris. D'un ton un peu timide

« Il me faut 1000 dollars minimum pour ouvrir votre compte. »

« Ah si ce n'est que cela... »

J'avais envisagé cela, mon père m'avait donné avant de partir une bourse pleine d'aureus en or, notre monnaie à Nova Roma. J'avais appris rapidement que l'or et les anciennes monnaies valaient une vraie fortune dans cette société. Je distillais donc par petite goutte cet argent. Pour l'occasion je m'étais séparé d'une dizaine pièces qui m'avaient rapporté la bagatelle 2000 dollars. Je m'apprêtais à sortir la liasse de billet quand tout à coup j'entendis derrière moi.

« Haut les mains tout le monde, on ne bouge plus, c'est un hold-up. »

cinq personnes coagulées venaient de faire irruption dans la banque avec des fusils à pompe. C'était bien ma veine.

Louis a eu quelques rentrées d'argent inopinées. Comme d'habitude, il préfère en déposer une partie dans une institution financière, le reste servant à son laboratoire ou à d'autres types de placements.

Pour aller à la banque, il préfère qu'on ne se pose pas de question sur une mutation potentielle le concernant: il porte un pantalon de toile noir, un caban gris et surtout des lunettes fumées bleues pour cacher ses yeux blancs. C'est bizarre en hiver, mais il vaut mieux ça que de regarder les gens d'un regard de mort-vivant.

A son arrivée, il ne voit le dos que de peu de gens se pressant aux guichets. Bon, il a quand même le temps d'aller aux toilettes. Un petit tour rapide par la salle d'eau. Louis ferme le robinet du mini lavabo. Un coup d'oeil dans le miroir.
Margareth: Pire qu'une nana.
Louis (Med):Je m'assure que mes lunette cachent bien mes yeux. Ce n'est pas vraiment le cas.
L'homme se sèche les mains au rouleau automatique. Il se redirige vers la sortie des toilettes.
Margareth:Bah, les employés ne perdront pas de temps à te dévisager. Ca passera.
Louis (Med): Tiens, tu as entendu ce cri?
Margareth:Boosters?
Quelques secondes d'hésitation.
Louis (Med): Non, on ne va pas virer paranos. Peut-être un gars qui a découvert qu'il était fauché.

Louis pousse la porte qui mène à la salle attenant les guichets dans laquelle il bute contre deux corps armés et tués, visiblement.
Le chimiste (*) lève les yeux des deux cadavres et voit des personnes apeurées prostrées dans la salle des guichets.
Louis (Med): Boosters.

Il décide de bouger. S'il reste là, on risque de croire que c'est lui qui a tué les deux euh... braqueurs? Il pourrait retourner dans les toilettes, mais il n'a pas envie de risquer de devoir donner les 15.000 dollars qu'il veut mettre au dépôt ni de se faire tuer si l'un deux passe dans les toilettes.

EDIT:
Des bruits de pas précipités au-dessus de sa tête. On dirait qu'il y a de l'animation à l'étage supérieur aussi.

Il revient doucement vers la salle des guichets pour comprendre la situation et jette un œil.
Margareth:Hey là-bas au guichet près de la blonde! C'est Stormer, le gars avec qui tu as fait le roadshow!
Louis (Med) :Et merde...
Trois hommes armés: deux près des guichets, un près de l'entrée du couloir réservé aux employés. Il téléphone...

Un des deux hommes près du guichet a vu Med sortant des toilettes.
Braqueur 1: Hey toi! Avec les autres!
Louis (Med) : OK, ok

Le braqueur se tourne vers le deuxième:
Braqueur 1 : Va voir après les deux autres, on ne les voit plus!
Braqueur 2 : Ouais, dans la pièce d'à côté, c'est ça?
Louis (Med) :Et merde...

L'homme se tenant près du couloir ouvre la porte à un autre complice (qui vient donc du couloir).
Braqueur 3 : Tout le monde est prêt?
Louis (Med) :Et merde...
Margareth :Reste poli, hein.

(*) Louis est chimiste.

J'obéissais à la demain des braqueurs, je levais les mains bien haut pour surtout pas les énerver. Je devais évaluer rapidement la situation. C'était bien ma chance de tomber sur une bande de malfrats alors que je venais pour la première fois dans ce lieu. Mon regard bleu balaya la pièce, je vis qu'il n'était que cinq. Il ne représentait pas vraiment une menace pour moi. J'aurais pu aisément intervenir, mais j'aurais mis la sécurité des civiles en danger. Je ne pouvais pas garantir la protection des personnes au sein du bâtiment. Il ne fallait donc pas prendre de risque inconsidéré. Je décidais de ne rien faire, du moins pour l'instant et d'attendre le moment propice.

J'étais absorbée par la situation qu'une voix me murmura de ranger mon argent. J'eus un petit sursaut et je sentis mon cœur s'emballer. J'avais été surprise. J'étais loin d'être la super héroïne au nerf d'acier.

"Ok"

Sans vraiment réfléchir, je m'exécutais et je baissais une main délicatement. Quand je m'aperçus qu'ils étaient occupés ailleurs je rangeais la liasse dans mon sac encore ouvert et je repris ma position comme si de rien n'était. L'homme qui m'avait conseillé de ranger l'argent jouait les provocateurs. *Il veut se faire tuer!* Je ne comprenais pas vraiment son petit ménage. Il réussit à emmener un des hommes dans une salle. Quand il réapparut de la pièce, il en revient seul. Il avait dû se débarrasser des deux gangsters. Il me demanda un coup main pour parvenir à ses fins. J'étais prête à le faire quand il eut du mouvement. En effet un troisième larron rentra en scène. Les trois malfrats commençaient à devenir nerveux.
L'un des deux alla vérifié la fameuse salle.

Braqueur 2, sortant de la pièce:« Merde, on a une tuile! On a deux hommes à terre. »

Braqueur 1 « Quoi, putain! Allez tout le monde ce rassemble au centre de la pièce et le premier qui bouge je le dégomme. »

Visiblement il n'avait pas envie de rire. Je me levais et je décidais de m'exécuter sans rien faire. N'en déplaise à mon héros, je préférais avoir tous les civils regroupés près de moi. C'était plus simple pour les défendre. Je préférais passer pour une lâche plutôt que d'attiser encore leur colère. J'en appelais à la déesse Minerve de m'envoyer sa sagesse. Je sentais l'agitation des bandits.

Braqueur1: « Tout le monde assis parterre, les mains dans le dos »visiblement énerve à l'attention de Louis. « Qu'est-ce que t'a foutu toi? » Il le menaçait avec son fusil.

la plupart des personnes présentes s'exécutèrent. Ce faisant le troisième homme nous attachait les mains avec ses menottes ou il suffit juste de tirer pour serrer. Il n'y allait pas doucement. Je sentis la pression excessive sur mes poignets. C'était du plastique résistant, mais au moins je pouvais aisément le faire fondre quand le moment serait opportun. J'espérais que le justicier ne tenterait rien de désespéré.

Braqueur 2, sortant de la pièce: Merde, on a une tuile! On a deux hommes à terre.
Braqueur 1: Tout le monde assis parterre, les mains dans le dos.
Braqueur 1 visiblement énerve à l'attention de Louis: Qu'est-ce que t'as foutu toi?
Louis (Med): Mais rien! Ils étaient comme ça quand je suis sorti des toilettes! Hey gaffe!
Braqueur 1: Tu te fous de moi? Tu te fous de moi?

A ce moment, un homme et une femme entrent dans la banque. Des clients venus pour des affaires courantes. Ca s'appelle pas de chance. Le premier braqueur, énervé à l'idée d'avoir perdu deux hommes se retourne et tire sur la femme. L'homme se sauve dans la rue en courant.
Braqueur 2: Dans 5 min, on a les flics!
Margareth:Au moins, ça l'a défoulé.
Louis (Med):Non, le nerveux va s'en reprendre à moi, il va finir par me descendre!
Margareth:Mais pourquoi font-ils ça en journée?
Louis (Med):On s'en fout de leur timing!

Pendant que le troisième braqueur menotte les clients présents, Stormer s'approche de Med.
Stormer: Med, je vais avoir besoin d'un coup de main sur coup la. Des qu'un garde passera prés de toi, occupe toi en avec tes boosters je sais que tu peux le faire. Je me charge des deux autre marioles.
Louis (Med): Mais...
Trop tard, Stormer a disparu dans une prise (?) Au tant faire d'une pierre deux coups: le premier braqueur, celui qui vient de le menacer doit être neutralisé.
Appui sur les mains. Coup de pied (1) gauche dans le canon.
Un tir est perdu au plafond.
(2) Menottes brisées. Renversement sur la droite. Bras gauche écrase métacarpiens. Fusil récupéré de la main droite. Genou droit à terre. Jambe gauche en balayage. Inversement de l'appui des jambes. Relèvement en tenant le gars par le col de la main gauche.
Le premier braqueur se retrouve braqué par son propre fusil et fait écran entre Louis, les clients et les deux autres bandits... qui sont en train de déguster, se dit Med.

Margareth:Stormer!
Le voleur à terre met Stormer en joue. Louis tire par reflexes. Strike dans l'épaule. Le bandit lâche son fusil.
Margareth:C'est la première fois que tu réussis un tir.
Louis (Med):Je visais les jambes.

Louis (Med) à Stormer, feignant ne pas le connaître: Ca va Monsieur, vous n'avez rien?
Louis (Med):Faites qu'il comprenne...

Parmi les clients en présence, le vieux monsieur pousse un cri. Sa petite fille se tourne vers lui.
Petite fille: Oh non grand-père! Il est malade du cœur! A l'aide!
Un homme essaie de se lever.
Client 1: Libérez-moi, je suis médecin!

Des bruits de pas dans le couloir. Deux autres hommes font irruption. L'un deux fait volte-face immédiatement et se sauve à l'étage supérieur.

(1) On est assis selon Amara.
(2) Rappel: Med a des boosters de système nerveux (réflexes) et musculaires, entre autres. La scène se passe très vite.

Je me tenais tranquille parmi les autres otages. Nous étions tous réunis, quand le braquage tourna mal. En effet deux personnes entrèrent au mauvais moment. L'une d'elle fut touché, il eut des cris tout autour de moi, la terreur imprégnait les captifs. Je fis fondre mes liens en une fraction de seconde, sans que personne ne remarque quoi que ce soit. Je n'eus pas le temps de bouger que tous les braqueurs avaient été neutralisé par ses deux types inconnus. Vu la célérité de l'un il ne faisait aucun doute qu'il était mutant. Cette fin de journée tournée au cauchemar. Pour finir un homme âgé eu un malaise. Je me relevais et je détachais l'homme qui se disait médecin. Je ne me souciais pas du dernier individu présent je pensais que les deux héros du jour aller le neutraliser. Il avait fait diversion jusqu'à présent je ne voyais pas pourquoi il n'allait pas continuer leur petit jeu de massacre. C'était notre chance à tous

« Faut se bouger., neutralisé le dernier! » à l'attention de Louis qui avait le fusil.

« Allez voir s'il va bien. » pour le docteur

Puis je me tournais vers les autres, il fallait faire vite sans pour autant céder à la panique.

« Que tout le monde reste calme, dirigeait vous vers la sortie, c'est pas la peine de moisir ici. »

Dans l'ensemble la plupart des personnes purent se relever sans trop mal même avec les mains dans le dos. J'aidais ceux qui étaient le plus en difficulté. Je restais vigilante puisqu'il y avait d'autres hommes dans le bâtiment et j'étais prête à en découdre s'il le fallait. Rapidement et sans demander son reste il ne resta bientôt plus personne à part la petite fille, son grand père et le fameux docteur.

« C'est grave? »

Le médecin me fit non d'un signe de la tête.

« Juste un léger malaise cardiaque, il lui faut quand même des soins rapidement. »

Je me méfiais des deux autres qui avait sauvé partiellement la situation. J'avais trouvé leurs méthodes un peu trop radical un mon goût. Depuis que j'étais entrain chez les x-men on m'avait appris à protéger la vie humaine même celle de mon ennemi. Je n'étais pas totalement pour.

Margareth : Ca sent le brûlé, non ?
Louis (Med) :Du plastic brûlé ?

Ces deux-là n’auront pas le temps de disserter plus longtemps sur le pourquoi du comment de cette odeur de dérivé de pétrole en train de cramer et ils ne sauront probablement jamais que des menottes viennent de fondre sous leur nez. Ce n’est pas parce qu’on a un système nerveux qui fonctionne six fois plus vite que la normale qu’on a le temps de tout analyser. Un grand coup de portes malmenées. Deux armures de plus de 2m font irruption dans la banque. Louis détourne le regard vers eux, abasourdi. Il n’a jamais vu ça.
Louis (Med): Journée de merde

Erreur que de se laisser distraire quand on tient en joue un bandit, mon pauvre Louis ! Celui-ci veut agripper le canon. En un battement d'ailes de mouche, un coup de feu sur le canon fait lâcher prise à Med... qui reçoit une décharge comme un cri strident dans la tête en même temps. Il tombe à genoux. Les autres ont-ils aussi ressenti ce cri?

Pepe Gonzales est un monsieur d’un certain âge certes mais qui pète la forme. Ses cheveux blancs ont tendance à le vieillir. Accessoirement, c’est un télépathe qui peut détecter toute présence humaine et mutante dans un rayon de 20m sans toutefois distinguer les mutants des humains, évitons au moins cet ennui. Pepe Gonzales est aussi capable d’étourdir jusqu’à dix personnes de son choix dans cet espace pendant 10s sans devoir maintenir sa concentration, le coquin. Heureusement pour tout le monde, il a besoin de 20s de repos entre chaque décharge. Malheureusement pour presque tout le monde, il vient de se décharger sur Louis, Margareth qu’il a repérée, Stormer, Amara et les deux hommes habitant les deux armures géantes.
Pepe Gonzales est aussi capable de diminuer de moitié les pouvoirs d’un mutant mais d’un seul à la fois. Ce qu’il est d’ailleurs en train de faire avec force et joyeuseté sur Stormer qui lui semble un chouia hyperkinétique. La bicéphalie de Louis repérée et mise hors circuit, il ne lui a pas semblé nécessaire de le faire sur lui et il a bien eu raison : Margareth, Antotoxines et cie sont complètement out. Amara ayant joué les bonnes samaritaines et ayant sûrement un décolleté plus qu’avantageux pointant sous ses trois couches de vêtements, il ne s’est pas demandé si elle était mutante elle aussi dans cette joyeuse foire aux OGM qu’on commence seulement à présenter.

Mary Kravey est passée du format nain de jardin rachitique à celui – plus conventionnel et sexy – de bombasse rousse à faire monter la température de la banque à tous les étages. Ayant un minimum de pudeur – quelle idée ! – elle a aussi modifié la taille de ses vêtements moulants. Sa pudeur a toutefois ses limites. Très basses, les limites. La gamine s’avère donc être une métamorphe en super forme(s) et hyper rapide. Elle est presque aussi rapide que Louis sous boosters. Contrairement à Louis, c'est une excellente tireuse. Elle a fait un beau carton dans le fusil que tenait celui-ci et réitère son exploit dans l’épaule du bandit qui se tenait au bout de ce fusil. A l’image de ses cheveux, elle a un caractère volcanique : elle est aussi sensible de la gâchette qu’une mouche de ses ailes. Au vu de sa pose, elle est peut-être aussi hyper souple. Elle est recommandée pour… euh… revenons à nos armures.

Une des deux armures reçoit une décharge électrique qui la repousse sur 5m. Ladite décharge revient près de l’entrée et se met à crier :
J’arrive pas à les court-circuiter !
Le gentil médecin s’appelle Steven Steward. Ce nom l’a poursuivi dans son enfance étant donné son acronyme : SS. De là, il a développé un caractère électrique qui s’est un jour transformé en pouvoir mutant. Steven est – vous l’aurez compris - capable de se transformer en électricité. A noter que pendant qu’il est sous cette forme, il est insensible à toute attaque mentale mais son intelligence est alors fortement diminuée : il ne peut faire que ce qu’il a décidé de faire – ou pas - juste avant sa transformation, ce qui l’oblige à reprendre forme humaine assez souvent. Il est aussi capable de se déplacer à la vitesse de l’électricité selon les supports en présence. Il n’a aucune protection sous sa forme humaine, et toc !

Le gentil médecin près du couloir - à 10m de Stormer et à Stormer:
Toi, debout! Ou tu t’en prends une !

Pepe Gonzales, au mieux de sa forme – se tenant près du gentil médecin:
On a 10s! Ceux-là sont sonnés aussi. Au premier. Go!

La petite fille qui a vite grandi - à 8m d’Amara et de Louis:
Au premier.

Au loin, on entend les sirènes de la police arriver...

Je restais muette face à la rapidité de l'inconnu qui avait pris les choses en mains. Il régla son compte rapidement aux nouveaux braqueurs. Ce dernier s'écroula électrocuté. Je crus bien naïvement que tout était enfin fini. Mon inconnu qui s'était montré chevaleresque avait été faire un petit nettoyage en haut. Je devais au moins admettre même si je n'appréciais pas ces méthodes elle était au moins efficace. Il faut dire qu'il avait limité les pertes parmi les civils qui sans son intervention n'auraient pu sortir indemne de cet enfer.

« Je pense qu'effectivement se serait une bonne chose d'avoir des secours. »

Moi et la technologie ce n'était pas vraiment ma tasse de thé. Même si j'avais appris à me servir d'un téléphone moins j'étais en contact avec ses appareils mieux je me portais. Je ne pouvais pas trop consentir sur ce qu'il venait de se passer cependant je lui en étais un peu reconnaissante.

«Merci de nous avoir délivré, dommage que ce fut dans un bain de sang. »

Je ne pouvais m'empêcher d'être moralisatrice après tout c'était mon rôle en tant que X-men. Contre toute attente afin les secours arrivèrent. Ce n'était pas trop tôt. Je trouvais qu'il avait mis beaucoup de temps pour débarquer. Je pensais qu'on aurait eu le temps de mourir cent fois avant leur intervention. Je fus un peu surprise de voir ces deux drôles d'armures. J'allais leur dire qu'ils arrivaient un peu tard et qu'ils auraient mieux fait d'envoyer la morgue. Je n'eus même pas le temps de bouger, je sentis une violente et profonde douleur dans ma tête c'était horrible. J'étais totalement paralysée et embrumée. Je crus que cela dura une éternité. Comme quoi la notion du temps est toute relative puisqu'en réalité 13 secondes s'était écoulé quand je récupérais mes esprits complètement.
Quand je repris pleinement conscience la situation avait évolué. Cela me sauta aux yeux.* Punaise mais quelle journée de dingue.* La situation était entrain de m'exaspérer au plus haut point. J'étais seulement venue pour une affaire bancaire et j'étais au milieu d'une sacré pagaille.
Visiblement tout ce petit monde s'était bien joué de nous. La petite fille était en réalité une métamorphe dès plus vulgaire à mon goût. Bien loin du sex-appeal que je pouvais dégager. Enfin selon mes critère bien entendu. Quant au soit disant docteur il était plus électrique que mon héros du jour. Trop c'est trop, j'en avais assez de rester passive et bien sage. Il venait de pourrir ma journée il n'allait pas être déçu.

Par réflexe je jetais mon sac sur le coté, geste qui pouvait sembler fort surprenant au premier abord, mais tellement nécessaire si je voulais le conserver. Adieux joli tailleur que j'avais mis pour cette occasion.
Mon regard s'embrasa, mes cheveux raides commencèrent à virevolté, le bout de mes mèches prirent feu jusqu'à ne plus former qu'un feu ardent hérissé au- dessus de ma tête. Le reste de mon corps se changeant en magma, brulant mes vêtements de façon quasi instantanément. J'avais pris ma forme magmatique et il allait sentir leur douleur.
Dans un premier temps ce fut un peu la stupeur chez mes nouveaux assaillants n'ayant pas envisagé que moi aussi j'étais une mutante. Je profitais donc de cet instant de perturbation pour passer à mon tour à l'attaque

« Monsieur les Policiers, je suis une X-men et je vais vous aider à nous débarrasser de ses truands. Je crois qu'il est temps qu'ils attrapent un petit coup de chaud. »

J'avais décidé de prévenir les deux armures, je ne voulais pas qu'ils me prennent pour cible.
Mes mains s'embrassèrent de deux boules de feu. J'en envoyais une dans la direction de pépé la seconde vers Mary. Mon choix c'était porté pour ces deux cible là. Pépé, car il faisait je ne sais quoi à mon héros. De plus je supposais que c'était à lui qu'on devait notre mal de crane et Mary car elle était la plus près de moi.
La première atteignit son but sans difficulté, l'ayant guidé. Les vêtements de pépé prirent feu immédiatement, il hurla de douleur à l'impact, laissant son contrôle mental. Il courait partout attisant le feu qui gagnait du terrain.
La seconde n'eut pas la même chance, la bougresse de Mary parvient aisément par sa souplesse à l'esquiver, je n'eus pas le temps de rectifier mon tire que ma boule alla s'écraser contre un bureau. Tous les papiers éparpillés sur celui-ci prirent feu.

« oups! »

Mary était furax que je l'ai prise pour cible. J'affichais un air narquois, elle n'était pas la seule à être volcanique ici.

Hellen Pattison est une femme étonnante. A 32 ans, elle est arrivée première (en ex-aequo avec son pote Robert) aux examens finaux de pilotes de mandroïdes. 1m70, origines britanniques, plutôt mince mais surtout musclée, un visage volontaire et plaisant, un esprit qui l’a distinguée parmi les candidats au poste de pilotes des mandroïdes… on pourrait croire qu’elle a tout pour elle.

C’est faux.

Sa petite fille de 12 ans, Sarah est condamnée à marcher avec des béquilles jusqu’à la fin de ses jours. Il y a 4 ans, alors qu’elle revenait de l’école, un mutant un peu trop surexcité l’a fauchée en voiture.
Hellen hait les mutants jusqu’à la moelle. Dès qu’elle en voit un, elle a l’impression que sa chair crie vengeance.

Quand la police a recruté des candidats aux postes de pilotes des nouveaux exosquelettes, Hellen n’a pas hésité. En tant que policière émérite, elle n’a eu aucun mal à se faire sélectionner. Psychologue innée, endurante, bons réflexes… C'est une pilote de premier ordre.

Robert Texas est le pote d’enfance d’Hellen. Le genre de gars qu’on aime comme compagnon de beuverie mais qu’on regrette comme ennemi.
C’est un black d’1m95 pour 105kg. Une belle pièce. Une grande gueule aussi avec un faciès de boxeur mais d’une capacité d’analyse hors norme. On croit qu’il misera tout sur son physique alors que c’est tout le contraire.

Robert était un étudiant prometteur au MIC. Il est l’aîné d’une famille pauvre de 6 enfants. Le père étant mort il y a longtemps, Robert a vite servi de père de remplacement. De bon caractère, il a toujours pris la vie du bon côté jusqu’au jour où sa petite sœur Erin s’est fait engrosser par un mutant : le bébé était tellement difforme à la naissance qu’Erin n’a pas survécu à l’accouchement. Le chagrin a tué leur mère et Robert s’est retrouvé en charge de 4 mômes.
Adieu études… il s’est reconverti dans la police, aidé inconditionnellement par son amie Hellen. Puis Hellen a vécu la tragédie de sa petite fille.

Les capacités d’analyse de Robert, son esprit scientifique et sa constitution lui ont vite valu la reconnaissance des autres policiers. Quand il a été reçu premier aux examens de pilotes de mandroïdes, il s’est juré de casser du mutant.
Mental d’acier, absolutiste, fin stratège… c’est la tête du duo des mandroïdes.

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David McKinson : Ici David McKinson - il est 18h04 – Ceci est un compte rendu verbal de Robert Texas en tant que pilote des mandroïdes utilisés pour la première fois sur le terrain au cours de la mission lancée sur la banque Fletcher & Fitz.
Le compte rendu détaillé de la mission se trouve dans le dossier MTGC65452

Robert Texas : Ouah, vous faites sérieux, boss.

David McKinson : L’enregistrement est commencé.

Robert Texas : Dans une pièce vide et avec glace sans tain ? J’ai l’impression d’être un suspect.

David McKinson : C’est le contraire, t’es un héros, Texas !
Bon, je rappelle les objectifs : on veut ta version de faits un, en tant qu’agent de terrain pour le dossier et deux, pour la comparer avec les vidéos, pour voir si les mandroïdes n’ont pas eu d’effet sur vos perceptions et vos sens, par exemple.

Robert Texas : Ca me va, boss.
On est appelés à 15h07 Hellen et moi. Rapide briefing : la banque truc & machin est attaquée par des voleurs et il y a un carnage parmi les voleurs. C’est bizarre que des voleurs se fassent massacrer dans une banque quand la police n’y est pas encore, mais bon…

Alors qu’on se dirige vers la banque, la police nous apprend par radio que les voleurs sont en train de se prendre une raclée de la part d’un mutant électrique et peut-être d’un deuxième mutant - vu sa rapidité - qu’ils ont vus sur les caméras de surveillance. On nous apprend aussi que les gens ont été évacués mais qu’il reste six personnes à l’intérieur dont le mutant électrique qui s’est défoulé sur les voleurs, un voleur tenu en joue par un roux qui est peut-être mutant lui aussi, une femme, une gamine, son grand père et un médecin. Le grand-père fait un malaise cardiaque.

15h12 on arrive sur les lieux. On fonce dans les portes Hellen et moi. J’ai à peine le temps d’évaluer la situation : une hot blonde, un type de la quarantaine et un type baraqué se tiennent près d’un vieil homme étendu et une gamine. Un mec roux à lunettes tient en joue un autre, le voleur, donc. Ca correspond bien à ce qu’on nous a décrit.
J’ai à peine le temps d’entendre des coups de feu que je me prends direct une attaque mentale.

David McKinson : Les faits seulement, Texas !

Robert Texas : Excusez-moi, boss. Je me prends donc un cri horrible dans la cervelle, ça nous cloue au sol, Hellen et moi. Et moi quasi en même temps je me prends une décharge. Je pense : le mutant électrique.
10s après le cri, je me réveille. Les gars du labo m’ont dit que c’était la décharge qui m’avait permis de sortir de ma torpeur assez tôt.

David McKinson : Les faits…

Robert Texas : Ok, ok, donc je sors de ma torpeur. Je vois tout de suite qu’Hellen et trois autres personnes sont clouées elles aussi. La situation a complètement changé. Vu que personne ne fait vraiment gaffe à moi, je prends 1 seconde pour ré-évaluer la situation.
Le voleur tenu en joue juste avant par le mec roux est écroulé sur le sol, blessé. Il y a un gars électrique en train de malmener le baraqué. J’ai cru que c’était le mutant du début, moi ! Je comprends plus rien ! Je pensais que le mutant électrique était contre les voleurs et protégeait les clients. Je savais pas qu’il y avait deux électriques !
Bref… il pousse le baraqué vers un couloir dans notre direction.
En même temps une sex rousse essaie d’en faire autant avec la blonde et le roux. Le roux a l’air de bouger mais pas la blonde. Elle devait avoir trop mal. Le vieillard gueule.

Là je comprends que le vieux simulait et qu’on a affaire à un autre groupe de voleurs, f*ck ! La gamine est une mutante métamorphe ! F*ck again !

David McKinson : On est enregistrés…

Robert Texas : Hellen qui se réveille bouge un bras. A ce moment, le mutant électrique voit qu’elle est réveillée. Il se transforme de nouveau et fonce vers elle. Le baraqué en profite pour se casser, je me dis : t’as raison mon gars, mets-toi à l’abri ! Et maintenant j’apprends que ce type est le mutant électrique du début et qu’en plus il est recherché…

Bon. Et là vous savez quoi ? La blonde était tellement hot qu’elle prend feu. Elle dit qu’elle fait partie des X-Men. Ouais mais bon, elle attaque d’entrée un vieillard et la rousse. Le vieillard prend feu. Je prends pas de risque et je lance les « neuro-étourdisseurs°» sur la blonde. La rousse tente de fuir mais je me doutais que c’était elle qui avait tiré juste avant. Je lui blaste les rayons. Comme elle était hyper rapide, j’ai voulu suivre sa course et le vieillard qui était en train de prendre feu à côté les a pris en même temps.

David McKinson : Tu as fait ton job, Texas.

Robert Texas : Je m’en tape. De toute façon, c’était le mutant télépathe.

David McKinson : On est enregistrés…

Robert Texas : De son côté, Hellen ressent la même chose que moi avec l’attaque électrique : pas grand-chose. Le mutant électrique a à peine eu le temps de reprendre forme humaine dans le couloir où je l’ai suivi que je lui lance les « neuro-étourdisseurs°». Je sais pas pourquoi il s’est pas cassé plus loin. Ça doit encore être un con. Mutant et con, pas de bol.

Puis on regarde autour de nous : il reste un voleur blessé et le gars roux à lunettes tous les deux allongés au sol. Le voleur se tord de douleur. Le gars à lunettes a les mains sur la tête et nous sourit. On n’a pas trop compris Hellen et moi pourquoi il souriait mais à ce moment-là les policiers à la radio nous ont dit que c’était bon, que le gars avait juste bougé pour se défendre et qu’il ne connaissait pas l’autre qui avait tué les voleurs.

On a laissé les collègues et la police s’occuper de tout le monde, mutants « neuro-étourdits°» compris.
C’est con comme expression…
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Robert Texas et Hellen Pattison ont été acclamés par leurs collègues en revenant de la banque : l’Etat a envoyé ses deux meilleurs pilotes pour cette première mission de mandroïdes et il peut en être satisfait.

Il est 20h. Il n’y a plus que quatre collègues avec eux dans un petit bar sympa du Nord de New York. Le bar est populaire, cosy, peut-être un peu enfumé et il résonne des « hourra » des pilotes fraîchement diplômés. Les autres clients, mis au courant par certains pilotes se tiennent debout et boivent à leur santé.

Hellen a les larmes aux yeux :
C’est aussi pour ma fille que je fais ça. J’ai pensé à elle en mettant l’armure.
Robert lui tapote l’épaule et la réconforte :
T’es la meilleure mère que je connaisse, Hellen.

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Louis a été emmené dans une voiture de police dans laquelle deux policiers en uniforme l’entourent. Il espère que les policiers ne remarqueront pas ses yeux cachés derrière ses lunettes. Incroyable mais vrai, malgré tous ces rebondissement, ses lunettes sont restées sur son nez ! Il tient la tête baissée et les yeux mi-clos, histoire d’être sûr que personne ne remarquera ses yeux et qu’on lui foute la paix. Il a été victime d’un hold-up, après tout.

Louis (Med) :Ca va mieux ?
Margareth : Oui, merci. Où en est-on ?
Louis (Med) :On est embarqués par la police… pour déposition et questionnement, je suppose.
Margareth : La police est sûrement en train de visualiser les vidéos…
Louis (Med) :Mouais, mais je vais être mal quand ils vont s’apercevoir que je suis mutant, que je transporte 15.000 dollars sur moi et que j’ai aidé un type recherché par l’armée et la police même s’ils croient que je ne le connais pas.
Margareth : Désolée de me répéter, mais c’est quand même bizarre que ces voleurs aient attaqué le même jour au même moment la même banque. En plein jour, en plus !
Louis (Med) :Les coïncidences et les conneries, on en voit tous les jours…

Louis fouille machinalement dans les poches de son caban. Il ne peut pas vraiment faire quelque chose pour se dépêtrer de sa situation actuelle… Ah, il vient de trouver du gaz de self défense et du vomitif en spray dans une clef usb (liste). Le gaz ne servira à rien mais le vomitif...

Margareth : Tu ne peux rien contre les policiers maintenant.
Louis (Med) :Non, mais deux précautions valent mieux qu’une.

Louis (Med) aux policiers : Excusez-moi, je me sens mal, on pourrait faire un détour par mon bureau ? C’est assez près, 74è avenue.
Louis porte la main à sa bouche, comme quelqu’un qui va être malade. Il avale le vomitif.
Policier de droite : Il y a une infirmerie au poste. Vous inquiétez pas.
Soudain, Med se met à vomir sur lui. Ce vomitif est rapide mais il espère qu’il n’en a pas trop pris. Les deux policiers se reculent.
Louis (Med) dans un dernier hoquet, penché vers l’avant : Je… voudrais me changer… on peut passer au bureau ?
Policier de droite : Ouais, c’est bon, c’est bon, on y va.

Ils arrivent rapidement au club de Lady Mackerel et Louis entre en trombe dans le hall de type art moderne en acier, suivi d’un policier. Il file dans une de ses suites.
Policier : Vous avez une suite complète dans l’immeuble de votre bureau ?!
Louis (Med) : C’est parce que je fais souvent des heures supplémentaires. Je prends rapidement une douche. Attendez-moi.

Une fois dans la grande salle de bain en tec foncé, Louis se douche rapidement. Il laisse la douche couler pendant qu’il cache les 15.000 dollars et cherche frénétiquement dans la pharmacie. Il y trouve l’excitateur d’empathie et ses parfums de peau, toujours utiles sur certains clients. Il prend celui qui plaît à Sonia Mironov. Il est peu probable qu’il la rencontre, mais si la jolie inspectrice est là, le parfum peut lui servir. La majorité des gens est attirée en grande partie par l'odeur de peau. Chacun a ses préférences et personne n'échappe pas à la règle.

Trente minutes sont passées et Louis est déjà en plein discussion avec Sonia dans un des bureaux de la police. Il avait demandé à voir l’inspectrice Mironov dès son arrivée et par chance – premier coup de chance de la journée – elle était proche du poste à ce moment-là. Louis étant considéré comme un témoin important dans le foutoir de la banque, l’inspectrice avait pu se libérer pour lui.

Un policier à l’air pressé entre sans frapper pour apporter deux cafés. Louis se précipite sur ceux-ci.
Louis : Oh merci ! J’en avais vraiment besoin.
Le chimiste glisse une pastille d’excitateur d’empathie dans un des deux gobelets. Il le passe à la jolie blonde tout en avançant légèrement pour lui faire sentir le parfum de peau.

Les pupilles de la femme se dilatent légèrement, elle inspire un peu plus, les joues rosissent imperceptiblement. Le parfum fait effet rapidement.

Sonia : Merci. Avant qu’on aille plus loin… Louis, vous avez beau avoir travaillé comme chimiste free-lance une ou deux fois pour moi, je sais que vous êtes escort et souvent au mauvais endroit…
La jeune femme boit sa première gorgée.
Louis : Conseiller en relations sentimentales.
Sonia : Je ne suis pas idiote, Louis.
Et que vous êtes probablement mutant avec ces yeux que vous essayez de cacher.
Une banque est notamment attaquée par des mutants et vous êtiez là par hasard ?
Louis : Mais oui, vous avez certainement des vidéos pour le vérifier, non ?
Sonia : Une banque dans laquelle on retrouve un type recherché par la police et par l’armée pour avoir notamment détruit tout un labo clandestin chimique (ici) et vous êtiez là par hasard ?
Louis : Euh, mais de qui parlez-vous ?
Sonia : Monsieur héros 100.000 volts.
Là tout de suite, Med se transforme en Bambi à lunettes aux verres fumés.
Louis : Ah ? Sérieusement ? Mais il avait plutôt l’air euh… d’un justicier, non ?
Sonia : On le voit vous chuchoter quelque chose à votre oreille.
Louis : Il me demandait de faire diversion… sur un type prêt à me descendre.
Sonia : Soit… Je vais prendre votre témoignage et votre déposition.
Margareth : Vive l’empathie…
Louis : Au fait, c’était quoi, ces armures ?
Sonia : Plus tard, plus tard.
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Gregory Marson était un brillant physicien jusqu’au jour où il a trop accumulé les dettes de jeu. Pris dans l’engrenage des dettes et des remboursements impossibles, il a fini par travailler pour un laboratoire de médecine douteux…

Ce petit homme d’1m70, sec et de teint grisé par l’anxiété court comme un dératé à travers New York. Il vient juste d’être libéré d’un hold-up qui a tourné au cauchemar… Il se demande désespérément comment son employeur a pu le retrouver. Il pensait s’être volatilisé assez efficacement et pouvoir temporairement mettre son prototype en sûreté dans le coffre d’une « connaissance » à la banque Fletcher & Fitz.
Pire, il semblerait qu’un groupe de mutants ait aussi été au courant de ses déplacements !

Ce prototype est une flaconnette de liquide contenant des cristaux intelligents qui modifient les rayons lumineux pour les refléter de manière à ce qu'on ne voit pas leur support. Il permet de rendre invisible ce qui a été baigné dans ce liquide pendant 15min.
Et ce prototype se trouve dans la poche intérieure du manteau de Gregory Marson, affolé et seul dans New York…

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