Des informations je vous prie [3ème partie] [Terminé]

La nuit était froide et sombre, les nuages au dessus de ma tête bloquait les rayons lumineux de la lune et des étoiles. Je me sentais bien et calme, lucide, prêt à tout pour régler le problème. Prêt, décidé, et au combien désireux d'y arriver. La soirée s'annonçait de deux façon possible, soit incroyablement courte, soit effroyablement longue. Ce soir, pas de recherche de petite frappe à la con. J'avais l'indice qui allait me mener à quelqu'un qui en saurait plus. Pas un membre du groupe, mais le genre d'homme qu'on a la fâcheuse habitude d'oubliée. Ainsi, ils récoltaient les informations en quantité non-négligeable. C'était au risque de leur propre vie, mais ils recevaient des payes à la hauteur du risque. De ça et de la saleté que ça doit faire sur le coeur.

Escorte, quel travail minable. Je m'imaginais mal offrir mon corps à d'autres gents comme si ce n'était qu'un vulgaire objet. Pour moi, cette forme humaine que nous possédions avait au moins la même valeur que l'âme. C'était sur ces pensées que je volais à grande vitesse au dessus des bâtiments de New-York, personne ne remarquait cette forme vaguement humaine qui volait à 70 kilomètre heure. À New-York, on regardait sur le sol, pas vers le ciel. Je sentis un coup de vent me frappé de plein fouet, ma vitesse variant légèrement. Je tenais toutefois très bien le choc. Les entraînements de Véga c'étaient montrés d'une efficacité sans faille. Cette vitesse que j'atteignais, il y a quelque temps je n'aurais même pas pu en virer. Et en plus, je savais que je pourrais tenir ce rythme un long moment. C'était bien de savoir que je m'améliorais à ce point depuis mon arrivée à l'institut, je n'y perdais peut-être pas mon temps finalement.

Je vis finalement le bâtiment que je visais. Entre les bâtiments de grande taille, l'atterrissage allait être plus risquée mais je devais essayer. Je fis un grand cercle autour du bâtiment puis je descendis en piqué. Ma vitesse augmenta considérablement avant que j'étende au maximum mes ailes. Ma vitesse descendis aussi vertigineusement et finalement, avec toute l'adresse que Véga m'avait fait développer, j'atterris sans problème. Au dernier moment, je repoussai mes ailes pour faciliter mon atterrissage et j'atterris assis sur la balustrade du balcon. Dans mes mains, je portait mon manteau long et blanc. Je passais mes bras dans les manches, camouflant mes ailes dans mon dos. Mes pantalons et mon t-shirt étaient aussi blanc et le tout était complété par des gants assortis. Avec tout cela, impossible de voir mon bras métallique. Le prix que j'avais du payer, ce qui les avait amené à l'extinction, le moment qui changea l'histoire.

J'attachai mon manteau alors que j'étais encore cacher par le rideau fermé de la chambre. Je descendis de mon perchoir et déplissa un peu mon habit avant d'ouvrir la porte du balcon ,espérant qu'elle soit ouverte. Elle l'était heureusement d'ailleurs. J'entrai dans la pièce en entendant le bruit de l'eau de la douche qui coulait. Pendant ce temps, je jetai un oeil à la pièce. C'était très bien décoré tout en restant dans la sobriété malgré la richesse visible du possesseur de l'endroit. Pas étonnant, il paraît que ça paye bien comme travail. Je tournai le dos à la salle de bain alors que l'eau cessait de couler. Je me dirigeai vers le bar dans la pièce. Je tendis la main vers une bouteille et lu l'étiquette de cette dernière en attendant l'arriver du maître des lieux.

Je ne connais rien du tout au vin. Tenir cette bouteille à la main était tout au plus un prétexte pour sembler décidé. L'effet de la première impression était critique. Ainsi je semblais détendu et donc fort probablement pas sur le point de sauter à la gorge du pauvre homme. Ce qui était d'ailleurs le cas mais peut-importe. En entendant la voix de Med, je pris note des indices sur le vin. Sec, bon pour l'apéritif. Très bien, je doute que ça me soit utile d'une quelque façon que ce soit mais sait-on jamais. Je me retournai à moitié vers l'homme derrière moi. Je me retournai à nouveau vers le bar pour y déposer doucement le vin. Je fis tourner la bouteille pour que l'étiquette soit bien mise en évidence. Je tirai mes gants en arrière pour être certains que mon bras ne soit pas visible puis je me retournai lentement.

Je posai mes yeux sur l'homme que l'on appelait Med. Il n'était pas très grand mais semblait être en bonne forme physique. Je portai une attention plus particulière à ses iris qui m'étonnèrent. Étais-ce un artifice ou étais-ce son état normal. Il y avait parfois des gens aux yeux de couleurs si spéciales. Peut-être étais-ce lié à la pâleur de sa peau. Mes yeux câchés par mes lunettes de soleil blanches se tournèrent sur la gauche en voyant mon système d'identification faciale accumulé les données habituelles sous la nouveau fichiers nommés «P.Med N.Inconnu ». La taille s'établis par triangulation précisant son mètre soixante-quinze. Je fis un petit sourire à Med et je m'avançai vers lui avec un sourire sincère mais pas charmeur. Je ne voulais pas qu'il se mette à croire que j'étais un client potentiel.

-Bonjour monsieur, Med si je ne m'abuse. Je suis Stéphane. Je travail pour la GRC. La Gendarmerie Royale Canadienne. J'ai été envoyé en mission ici à votre recherche, il se trouve que vous pourriez peut-être nous être utile pour sauver la vie de milliers d'innocents. Il va de soit que vous serez payez pour vos services et vu la particularité de nos recherches. Toute aide de votre part sera gardée secrète et vous ne serez jamais appelé à la barre.

C'était une technique classique. Se présenter comme un membre des forces de l'ordres. Dans ma poche j'avais un faux badge de la GRC bien qu'il ne présente pas les détails les plus fins. C'était pour ça que j'avais choisis un groupe Canadien. Les chances qu'il connaisse tous les détails d'un badge de policier d'un autre pays était assez faible. Je ne savais pas si ça allais fonctionner sur Med mais la tentative en valais la chandelle si ça marchais.

-Principalement secret défense. J'essaierai de répondre à vos questions au mieux mais vous comprendrez que ce doit rester dans les limites.

3000$!!!! Ce type chargeais 3000$ la putain de nuit? Ah oui je savais que ça payais bien mais là ça dépassait mes attentes les plus folles. Au moins, il m'avait averti avant de me faire faire payer. Seulement il y avait un petit problème. Je n'étais pas entré par la porte du coup me voir descendre causerait un certains malaise. Je sortis une liasse de billet pour un total de 500$ et je le jetai sur la table basse. Je mis le reste de mon argent dans la poche interne, fermé par un zip pour être certains que mes billets ne s'envolent pas en plein ciel, et je fis un petit sourire à Louis.

-Je doute d'avoir besoin de beaucoup plus d'une heure. Vous comprendrez que je préfère les lieux moins visibles et je dirais qu'ici, c'est parfait. Venez vous asseoir monsieur Med, il y a pas mal de question que j'ai à vous posez et il semblerait que nous soyons chronométré. Déjà, j'aimerais avoir un nom complet si vous n'y voyez pas d'objection.

Je me penchai avant de m'enfoncer dans le grand divan rouge extrêmement confortable. J'eus alors la très mauvaise impression qu'il y avait peut-être quelqu'un qui avait éjaculé à l'endroit précis ou je me trouvais. C'était dégoûtant mais qu'es-ce que je pouvais y faire. C'était son travail et je n'avais pas à juger. Je préférais le voir se prostituer qu'il soit un terroriste. J'ai déjà une liste tellement longue de personne à abattre je n'avais pas besoin d'y rajouter quelqu'un d'autre. Une de mes plumes c'était déplacé pendant que je m'étais assis alors je me redressai et donnai l'impression de replacer mon manteau. Je sentis la petite joueuse se remettre en place. Tant mieux, je tenais à ce que l'homme devant moi n'apprenne pas que je porte des ailes aussi longtemps que possible.

-Tout d'abord j'aurais une petite question personnelle qui va modifier des tas de trucs sur la façon dont va se dérouler notre entrevue qui n'aura évidemment, jamais eu lieu. Pour autant que je le sache vous êtes un mutant, es-ce exact? Oh et ne vous inquiétez pas, je n'ai rien d'un raciste et je ne modifierai pas votre dossier sur la question ni n'en informerai qui que ce soit. Je peux vous assuré que personnes ne sait que je suis ici de toute façon.

Mais je m'égard, vous préférez peut-être que je commence par répondre à vos questions dans les limites de la confidentialité. J'ai 20 ans, et oui je suis jeune. Mais cela fait déjà 4 ans que je fais ce travail. La raison qui fait que j'aie été choisis aussi jeune est compliquée. Merci pour le compliment de mon habillement mais ça, c'est confidentiel et les rendez-vous officiel apparaissent dans les dossiers et comme je viens de le dire. Personne ne sait que je suis ici. Et effectivement, j'aurais pu vous tuer au moins une centaine de fois et ce, sans même être entrer dans votre bâtiment. Maintenant, à vous de répondre à mes questions si vous voulez bien.

Je déposai mes coudes sur le dossier du divan en observant l'homme dans ses moindres détails. Les mouvements qu'il faisait, sa fluidité, sa vitesse. J'essayais de voir le tension de ses nerfs par les traits de son visage. Je devais avoir un maximum d'information physique pour savoir comment il pourrait réagir à toute sorte de situation. Les personnes nerveuses sont rapides mais inefficace, les personnes calme représentent un plus grand danger si leurs mouvements sont fluides, ceux qui sont plus secs et même presque robotique, représentaient une proie relativement facile, se servant de leur force sans avoir de dextérité. Je devais tout savoir avant que sa dégénère si ça dois arriver.

La confirmation de la mutation de l'homme que j'allais interroger me calmait un peu. Au moins, je n'aurais définitivement pas affaire à un espèce de pro-humain qui ne comprennent pas qu'au fond, nos deux races presque identiques. Nous avons des pouvoirs mais nous n'avons en rien changer notre façon de pensé ou de voir. Je lève les yeux sur la caméra installé dans un coin de la pièce. La lentille était grande ouverte, la caméra active. À son entré dans la pièce elle était fermée. Ainsi, Med ressentais donc une certaine tension et avais demandé une supervision extérieur. Ce type n'était donc pas mégalomane et se sentait attaqué. Un bon point pour lui. Au fond, peut de personne se serais senti en sécurité avec une personne qui débarque sans prévenir qu'ils n'avaient jamais rencontré. C'est surtout le calme de cet homme qui m'impressionnait.

-Bien, je suis heureux de savoir que vous êtes un mutant, Médicine. Cela me permet de dévoiler un ou deux trucs de plus. En faites, je ne travaille pas pour la GRC, ce serais assez pathétique. Je suis un mutant servant dans le département de renseignement d'Alpha Flight. J'imagine que vous avez entendu parler de nous dans les nouvelles avec tous nos actes héroïques. Alors, ces billets, ils ne sont pas du toc hein. Vos caméra non plus à ce que je vois maintenant. C'est très bien de voir à votre sécurité, même si c'est inutile et embêtant pour moi. Enfin passons. Je ne bois pas merci, aller venez vous asseoir. Vous avez probablement passer un bon moment à travailler. Pas la peine de rester debout pour rien, déjà que je vous force à rester ici.

Je vous explique clairement. Je suis à la recherche de quelques informations à propos d'homme travaillant pour les White Blood, ou les World Builder. Dépendant comment ils se nomment à vous. L'on m'a dit que l'un d'entre eux faisaient appel à vous de temps à autre pour servir de pseudo-compagnon. Il se trouve que j'aurais besoin de savoir tout ce que vous pourriez me dire sur eux. Comprenez, j'aimerais que l'on passe un peu plus de temps à discuter de nos passions, de nos peines et de nos espoirs mais je dois retrouver ses hommes très rapidement. Ce n'est pas une question de plaisir, mais une question de vie ou de mort. Littéralement.

La nouvelle information que je venais de récolter s'entra dans mon système de reconnaissance. Médicine était un nom peu commun mais cela n'avait pas d'intérêt. C'était moins pire que « Rayons-du-soleil-couchant ». Je me retourna vers la porte. Me demandant le niveau de sécurité qu'il y avait entre la pièce et le couloir. Étais-je mis sous écoute? Es-ce qu'il était possible d'entendre ce que je disais du couloir. J'espérais vraiment que non mais qu'es-ce que j'en savais. Quoi qu'au fond, dans ce genre de business, valait mieux être discret non?

Bah oui quoi, j'aurais du me douter que ce n'étais pas le genre de domaine ou le monde entrait et pouvait demander le nom de n'importe quel client en le pointant du doigt et que quelqu'un vous répondait avec fierté. Comme ces restaurants qui affichent la photo des personnalités qui étaient passé chez eux comme si c'était un gage de réussite. Quand même, avec la partie de vie ou de mort j'avais espérer le convaincre suffisamment pour qu'il me donne ce dont j'avais besoin. Je devais donc trouver le moyen de forcer cet homme à faire un suicide professionnel, comme il le disait si bien. Mais au fond, ça n'avais rien d'un suicide. Puisque dans l'état présent, le type était peut-être déjà mort, enfin, probablement déjà mort. Sinon, il était à des kilomètres d'ici et elle ne se douterait pas que le gentil escorte qu'elle avait eu à New-York avait largué quelques informations utiles au type qui tuait ses amis les uns après les autres. Après tout, ces 5 derniers jours, un nombre impressionnant d'hommes et de femmes avaient été retrouvés morts. De quoi nivelé légèrement vers le haut la moyenne de meurtre de New-York.

-Médicine, si je puis me permettre. Il y a quelques semaines un bâtiment s'est effondré un peu plus loin dans la ville. Le gouvernement a déclaré que c'était une erreur d'explosion hâtive. Qu'ils préparaient la destruction de ce bâtiment mais qu'il y a eu une erreur dans les préparatifs. Ce bâtiment était le siège social des World Builder. Il y a 90% de chances que votre clientes ait été à l'intérieur à ce moment là, ce qui annule le contrat de confidentialité. Qui plus est, croyez moi, vous êtes loin d'être la première personne a qui je parle pour tenter d'avoir mes informations et aucun des White Blood est encore en état de partager ce que j'ai réussi à en extirper. Ils ne peuvent pas savoir que je vous ai vu ensuite. Et de toute façon, les informations que je vais avoir de vous si vous décidez de m'aider, va me permettre de mettre un terme à tout cela une fois pour toute.

Ensuite, je comprend que vous craignez pour votre travail. Mais je peux vous assurez que personne ne sait que je suis ici, personne. Jusqu'à il y a quelques minutes, même votre patronne et vos agents de sécurités ne le savaient pas. Je n'ai pas l'intention de laisser les White Blood continuer à tuer des innocents par centaines. En ce moment ils lèchent leur plaies. Il n'y a plus de White Blood à New-York, leur chef est mort, ils sont hanté par des guerres intestines dont ils ne se relèveront pas avant des années, probablement qu'ils ne se relèveront jamais. S'ils reviennent, ils m'auront moi et mes amis sur le dos bien plus rapidement que la dernière fois, nous les avions sous-estimé dans les années 60, nous ne le ferons plus jamais. Je sais ce que je vous demande. Je ne veux qu'une toute petite information et si je l'aie, ils n'auront même plus de dossier vous appartenant, puisque c'est évident que vous êtes déjà une faille dans leur système de sécurité. Je cherche à trouver la base de donnée qui compile ces failles. Vous en moi en faisons partie alors aussi bien qu'on fasse cela ensemble. Vous n'étiez pas une menace suffisamment grande jusqu'à maintenant. Mais s'ils s'en remettent, ils supprimeront toutes les failles pour recommencer à zéro. Assurez vous de disparaître vous aussi, acceptez de bien vouloir m'aider.

Pendant que je disais cela. Je me penchai un peu vers l'avant tout naturellement. J'avais réellement besoin de l'aide de cet homme et ça, je le savais très bien. Je tentais de lui faire refléter le bon côté de la médaille. Je ne savais pas vraiment si Louis était dans la liste des gens à abattre mais je n'en serais réellement pas surpris. Une chose de sur, lui pouvait le croire. Après tout, je venais de lui dire que les White Blood passaient leurs temps à tuer tout ce qui bouge et c'était totalement vrai. Je n'avais pas menti pour ce que j'en savais. J'étais véritablement persuadé que les White Blood ne se remettraient pas de l'Explosion de New-York et avec les Golden Phoenix encore à leurs trousses. Il n'y avait pas le moindre risque qu'ils prennent l'expansion qu'ils avaient jusqu'à maintenant. Pour peu qu'ils continuent à faire leur bon travail.

La base de donnée se divise en trois? Comment je vais pouvoir faire exploser 3 endroits en même temps? Du moment ou le premier bâtiment va être sauter, tes les autres vont s'y mettre forcément. Il va me falloir plus d'aide que juste celle de Shawn. Mais à qui es-ce que je pouvais demander? Il n'était pas question, de près ou de loin, qu'Anne-Éléonore se joigne à moi dans une mission de cette ampleur, surtout qu'elle ne sait pas que je suis un tueur. Non, je devais trouver quelqu'un d'autre. Sauf que le seul lien que j'aie c'est Véga, et il n'était pas question d'amener ce type avec moi, il ne suivrait pas mes ordres et me sous-estimerais continuellement. À moins que je me serve de détonateur différé. Je pourrais tout faire exploser en même temps et ce, sans être partout.

Sauf que ce type devait être complètement malade. Il voulait venir en Italie avec moi. Bon d'accord, je savais que c'était un mutant mais je n'avais pas la moindre idée de ce qu'il savait faire. Il était correct sur un point, pour moi, il n'était pas une priorité absolue. Il passerait après ma propre sécurité. De ce fait, dans un certains sens, sa demande était on ne peut plus acceptable. Sauf que ça impliquais quelqu'un d'autre que je devrais couvrir continuellement. Shawn devais savoir se débrouiller un minimum étant donné qu'il m'avait demandé son armure après qu'il eut suivis un entraînement avec Cyclope. Une bonne base c'était certains. Je me calai profondément dans le divan en regardant l'homme devant moi. J'avais toutes les informations dont j'avais besoin pour commencer. Là-bas, je pourrais m'arranger pour peaufiner mon plan.

-Medicine. Franchement, j'adore que vous ayez acceptez de m'aider et je prend bonne note des endroits que vous m'avez donné mais vous laisser venir avec moi ce n'est pas quelque chose de simple. Je ne vais pas en visite touristique. Je vais risquer ma vie pour tenter d'en finir avec des terroristes international. Risquer votre vie pour voir de vos propres yeux des hommes mourir, je ne peux pas vous l'en empêcher mais vous devez y penser triplement. Si vous venez avec moi, je ne vous couvrirai pas si les tirs commencent à pleuvoir. Je vais êtres bien trop occupé pour ça. Mais si vous tenez à être là, j'imagine que ça peut être faisable, à votre propre risque. À la seule condition que vous me disiez quel est votre pouvoir. On ne sait jamais, ça pourrait-être utile.

Surtout pour le neutraliser si besoin est. Car après tout, je n'avais aucune raison de faire confiance à l'homme que j'avais devant moi. Pour ce que j'en savais, il était peut-être un White Blood qui me tendait un piège. Sur le terrain, je confirmerais ses paroles avant de me mettre en action. Ce sera beaucoup plus simple d'avoir la confirmation ou l'infirmation rendu en Italie qu'en restant ici. Nous pourrions donc partir très rapidement.

Impressionnant et foutrement utile. Je doute que ce sois pour moi de me servir de drogue pour obtenir de meilleur résultat étant donné que je m'entraine férocement pour atteindre le niveau maximal de mon corps et je sens que ça me déplairais de me servir de produits chimique extérieur pour atteindre un niveau supérieur. Pourtant, je suis persuadé qu'à quelques reprises. Ce genre d'avantage m'aurait permis de réduire les dommages reçus. J'imagine moi et mes amis devenant des super soldats à l'aide des produits de Médecine et je nous vois prendre le dessus sur les White Blood à 15 ou 20 contre 4. Déjà qu'on avait un ratio excellent. Je prend note mentale de ce que Louis propose mais aussi que c'est risqué. Je ne sais pas quel genre de risque que ça donne mais chaque chose en son temps j'imagine. Je demanderai quand j'aurai l'intention de m'en procurer.

Puis il me demande de lui dévoiler mes pouvoirs. Je peux peut-être lui dévoiler quelques petites choses mais alors juste la base. Je lève les yeux vers la caméra, l'iris encore grand ouvert. Je penche la tête sur le côté avant de reposer mon regard sur Louis. Je n'appréciais pas du tout que notre conversation soit filmé ainsi mais il était chez lui. Évidemment, s'il me mettait mal à l'aise, il perdait des détails, et il courrait après.

-Je possède deux pouvoirs dont un seul que je peux vous dévoiler et encore, pas à quel point il est développé. Voyez vous, ils sont plutôt, disont, visuel. Et cette caméra dévoile un peu trop de visuel à mon goût. Je peux développer des technologies largement supérieur à ce qui se fait à nôtre époque. Je la comprend aussi presque immédiatement. Ainsi je pourrais vous réparez n'importe quoi en quelques secondes. Si vous voulez des détails, éteignez moi ce système de sécurité. Je déteste savoir que quelqu'un me voit mais que moi je ne le vois pas.

Si vous n'éteignez pas vos caméra, je crois que notre travail tous les deux sera terminer pour aujourd'hui. Je pars dans 12 heures pour l'Italie. Vous pourrez nous rejoindre sur un autre vol ou sur celui-là. Tant que vous semblez ne pas me connaître. Je vous laisserai une lettre avec le nom d'emprunt pour récupérer le billet qui aura été préalablement payé ainsi que l'adresse de l'hôtel ou vous rendre et l'heure et l'endroit de notre premier rendez-vous. On y met donc un point final? Ou vous avez une autre question avant que je quitte?

Bien, tout avait été dit. Je comprenais au fond qu'il préférait garder son système de sécurité activé car rien ne lui assurait que je ne le tuerais pas juste après pour camoufler mes recherches. Mais je n'étais pas qu'un assassin parmi tant d'autre. J'ai un code de l'honneur à respecté et j'ai bien l'intention de m'y tenir. Je me lève donc de mon fauteuil pour aller tendre ma main en direction de l'homme. Après cette conclusion formelle de notre entrevue, il ne me resterait plus qu'à quitter. L'endroit, je réprimé un petit sourire lorsque Louis dis qu'il tenait à garder ses caméras ouverte jusqu'à son départ et que les gardes seraient surpris de le voir sortir après lui. Il n'y avait aucune chance que les gardes soient surpris d'une façon ou d'une autre car excluant si quelqu'un regardait en temps réel ces caméras, personne ne saurais que je suis partis de toute façon, tout comme ils ne saurait pas que je suis arrivé d'ailleurs.

Je saluai mon nouveau collègue et je me dirigeai directement vers la porte patio. Je poussai un peu le rideau devant la fenêtre puis je traversai sur le balcon. Je refermai la porte derrière moi avant de me diriger à l'abris des regards de la pièce, derrière les rideaux opaque. Je pris mon élan et posa mon pied sur la barrière pour me propulser légèrement vers l'avant tout en retirant mon manteau long. Mes ailes se déployèrent dans l'ombre de la nuit et je les fit happer l'air avec forces. En moins de quelques secondes, j'accélérai pour atteindre mon niveau maximal dépassant les 100 kilomètre à l'heure. Il y avait de fortes chances que Médecine n'aie jamais la chance de remarquer mon corps disparaître, mais il se douterait bien que je n'avais pas sauté dans le vide, je l'espérais à tout le moins.