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| Comme de l'orage dans l'air [priver : Ampère] | |
| | Auteur | Message |
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Rémy LeBeau X-Men Alpha
Nombre de messages : 249 Age : 34 Autre(s) identité(s) : Gambit
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Age du perso : 32 ans Date d'inscription : 29/04/2009
| Sujet: Comme de l'orage dans l'air [priver : Ampère] Jeu 4 Mar 2010 - 17:20 | |
| Rémy sortait tout juste du bureau de Charles Xavier, après un entretien d'environ une heure et demie, il s'était directement rendu au garage où il avait enfourcher sa moto et était partie a toutes vitesse sans même prendre le temps de dire au revoir, il avait roulé toutes la nuit jusqu'à une base d'acheminement de personnelle et de produits destinés à l'humanitaire, camouflant son engin dans les buissons, il s'était approché discrètement du grillage et observait discrètement les allés et venues du personnel, il savait qu'un avion décollait ce sort, il devait par tous les moyens monter à son bord, contrairement à ce que l'on croyait, il était plutôt facile de s'introduire dans une base, le plus dur était souvent de ressortir, heureusement quand on s'appelle Rémy LeBeau on a quelque notion pour passer inaperçue aux yeux de tous.
Approchant par l'arrière, là où la surveillance était la plus faible et où l'absence d'éclairage lui assurait une grande discrétion, s'assurant qu'aucune caméra ne filmer l'endroit, Rémy attrapa dans sa poche intérieure une pince coupante, il s'ouvrit une brèche et courue jusqu'au mur du bâtiment, comme dans tous les aéroport de fret d'énorme conteneur et autre caisse en boit était empiler à l'extérieur, formant ainsi un chemin indirecte entre le bâtiment principal et les hangars ou se trouvait l'avion qui devait décoller, toutes fois Rémy n'avais aucune idée de celui qu'il devait infiltrer pour se rendre à sa destination. Rémy se trouvait au niveau des bacs à ordures, un petit escalier menait à une porte qui ne s'ouvrait que d'un seul côté, s'approchant discrètement de la porte faisant glisser une de ses cartes par le jeu entre la porte et le mur, s'ouvrant ainsi un passage, heureusement l'endroit composé principalement de bureaux était quasiment vide, Rémy n'eu pas beaucoup de mal à s'introduire jusqu'au centre de gestion des acheminements, s'enfermant dans une pièce munit d'une lampe torche, il fouillait dans les différents dossiers pour trouver l'information qu'il recherchait, un sifflotement se fit entendre.
Rémy d'un réflexe, éteignit sa petite lampe torche et s'agenouilla derrière le bureau, surement un gardien qui fait sa ronde se disait-il, ne faisant plus un bruit entendant les pas du gardien et son sifflotement machinale amplifier, les bruits du mécanisme le prévint que l'homme ouvrait la porte il glissa une main dans son manteau et saisi une carte, prêt à tout pour ne pas se faire remarquer, voyant les rayons lumineux passaient au-dessus de sa tête avant de disparaître et de sentir la porte ce refermer violemment, il aurait pouffer de soulagement s'il n'eu craint que ça révèle sa position.
Rémy attendit quelques secondes que l'homme soit reparti et se releva, il ouvrit un gros dossier cartonnée marquée outils médicaux, lisant un papier traitant de matériaux de premiers soins fixant l'ordre l'heure et le lieu d'arrivée, Affichant un sourire invisible dans la pénombre refermant le dossier et partant aussi vite qu'il était rentré. Se faufilant jusqu'au conteneur évitant habillement les spots lumineux et autre caméra de sécurité poster sur le tarmac, il arriva jusqu'à l'entrepôt numéro 47, beaucoup d'hommes s'affairaient pour les derniers préparatifs au décollage, il était prévu pour dans 30 minutes, quand on est un Voleur, il est très important d'être patient, il faut attendre le bon moment celui ou personne ne regarde dans votre direction, cet instant ou vous ne serez qu'une ombre pour tous les autres, dans un décollage, c'était les quelques minutes avant la mise en route des moteurs, tout le monde devaient évacuer et lui seule embarquerais comme passager. Une sirène retentit, il crue un instant qu'il était repéré avant qu'une voix métallique annonce le décollage imminent, tout le personnel quitta les lieux, il aperçut au loin les pilotes arriver, vite il fallait être précis passer par derrière courir jusqu'à l'appareille et rentrer par les trains d'atterrissage pour enfin accéder à la soute.
C'est bon, personne ne l'avait vu, les pilotes passaient leur dernière annonce à la tour de contrôle les bruyants moteurs de l'appareille se mirent en route avant que la carcasse de fer se mette en mouvement, s'arrêtant quelques minutes avant que dans une magnifique accélération il se sente quitter la terre ferme, finalement c'était bon il avait réussi à être dans les temps. Rémy sortit une petite bouteille d'oxygène ainsi qu'un masque et le mit sur son visage le voyage allait durer au moins 12h, il sortit un paquet de cartes et commença une réussit pour passer le temps.~ douze heures plus tard ~ Le contacte avec le sol de l'avion réveilla Rémy, il était arrivé, c'était là que commencé la phase délicate, sortir de l'avion sans savoir combien de personnes serons autour de lui et réussir à s'échapper pour se rendre ensuite à son objectif, l'avion ralentissait peu à peu il devait se diriger au lieu de déchargement, s'il attendait trop longtemps ici il serait surpris par les employés et vu l'endroit, il ne valait mieux pas retournant au niveau des roues de l'appareille, il regardant le sol jaune défilant rapidement sous ses yeux il jeta une bref coup d'oeil et sauta, roulant au contacte du sol et courant tout de suite pour se mettre a couvert. Éblouit, il mit quelque seconde à retrouver la vue, le sable volait, des courants d'airs brulants semblaient vous prendre à la gorge et vous empêcher de respirer, une escadrille d'avions de chasse passa juste au-dessus de lui dans un grondement du tonnerre, pas de doute il y était. Complexe : base militaire américaine, Lieu : à quelques kilomètres de Bagdad. Merci Oncle Sam pour le voyage gratuit, maintenant direction la cible. Il se redressa et inspecta l'endroit, l'avantage d'une base militaire c'est qu'on y trouve facilement des véhicules adaptés à tous style de situation, le problème c'est qu'il est vraiment difficile d'arriver à en voler un. Et puis il ne se sentait pas la force d'attaquer toutes l'US Army aujourd'hui. Rémy choisit donc la facilitée il s'échappa de la base en usant du même stratagème qu'aux USA et se dirigea verre l'entrée principale, se tenant suffisamment loin sur le chemin pour ne pas être repéré par les gardes, il se cacha derrière une carcasse de jeep et attendit, oui le travail d'un voleur c'est beaucoup de glande, ce n'est pas pour rien que Rémy était le plus grand des voleurs, un soldat sur une moto arriva, il sortit son bâton et le déplia juste devant lui le faisant se stopper net dans sa course et sa moto continuant à rouler, Rémy courue et sauta sur la moto en marche avant d'accélérer a toutes vitesse laissant le pauvre homme dans les vapes, heureusement pour lui il était à quelques mètres de son camp il serait vite secouru.
Rémy filait tout droit à travers le désert, chevauchant les dunes profitant de l'absence d'être vivant pour ce faire plaisir exécutant des sauts vertigineux, il était à une distance correcte maintenant, il ne risquait pas de se faire retrouver. Du sommet d'une dune ayant une vue magnifique sur cette beauté aride, il sortie de sa poche un papier sur lequel était gribouiller des indications G.P.S Rémy ni connaissait rien, mais en rentrant ces chiffres dans une machine elle était capable de vous guider jusqu'à votre destination, c'était pratique efficace et pas chère, vus qu'il l'avait volé, la machine indiquait de prendre à l'ouest pendant trente kilomètres, l'avantage des déserts c'est que la route est droite même si la pente est forte par moment. Il fit gronder le moteur et fila à toute vitesse après autant de kilomètre parcourue ce dernier tronçon lui semblait une simple marche.
Il enterra la moto a quelque kilomètre et termina à pied, après avoir gravit une immense dune, il vu de l'autre coter le complexe où il se rendait, il n'aurait pas imaginé cela aussi grand il y avait quatre entrés différente, le lieu était entouré d'immenses collines de sable, un emplacement discret pour des opérations secrètes, pas de doutes c'était bien là, de nombreux soldats armés étaient en postes, il ne sera pas facile pour lui de passer inaperçu, s'il ne voulait pas risquer le bain de sang il devait passer par ce trou sombre et humide ou ça sent mauvais. Il redescendit et fit le tour par l'extérieur des dunes à la recherche d'un tuyau, l'odeur lui indiqua l'emplacement, ce n'était pas des plus ragoutant, mais il n'avait pas vraiment le choix, il s'engouffra à l'intérieur jusqu'à une grille en fer qui bloquait le passage. Il coinça quatre cartes dedans et se mit a couvert la grille vola dans le conduit dans un grondement sourd.« Espérons que personne n'ai entendu ça. »Rémy s'engouffra plus profond dans le complexe remontant les conduit d'évacuation des eaux usagées jusqu'au centre de recyclage heureusement les compresseur et autre filtre a eau, faisait tellement de bruit que son explosion n'avait surement pas alerté grand monde, un plan de sortie de secourt ce trouvait sur un des murs de la pièce, Rémy passa quelque temps à l'observer remarquant de grande zone blanche indiquant sans aucun doute sa destination ... | |
| | | Ampère Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Beta
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| Sujet: Re: Comme de l'orage dans l'air [priver : Ampère] Sam 6 Mar 2010 - 4:59 | |
| JFK International AirportLa foule se pressait dans l’immense hall du principal aéroport de l’état de New York, courant de toutes parts, valises et bagages en main. Et au milieu de cette folie d’individus pressés et d’enfants affolés, la jeune Louise avançait d’un pas tranquille et décidé. A son épaule, un simple bagage de main, un élégant et ample sac de cuir noir où elle avait mis les quelques affaires dont elle allait avoir besoin pour les jours prochains. En réalité, son voyage était prévu pour être de courte durée mais on ne savait jamais...Quand sa mission serait terminée, et bien sûr réussie, elle pourrait peut-être rester un peu plus, histoire de faire du tourisme dans la région, et dans cette perspective, elle avait choisi tout naturellement pris quelques vêtements de rechange. Pour l’instant, elle portait un ensemble noir, un pantalon élégant un peu ample, une chemise blanche et une simple veste par-dessus. Ses hauts talons –qui lui faisaient de longues jambes, soit dit en passant- claquaient avec force sur le sol et elle marchait d’un pas assuré. Evidement, elle était fichée par les services de police du pays mais elle avait pris soin de se camoufler...Longue perruque blonde ramassée en une queue de cheval, maquillage soignée, lentilles de couleur../La jeune mutante avait bien pris soin de modifier son apparence au point de passer méconnaissable. Elle arrivait maintenant à la porte d’embarcation, avec suffisamment d’avance pour éviter la foule, et à mesure qu’elle s’approchait du contrôle policier, elle sentait le stress s’emparer peu à peu d’elle. Des craintes qu’elle dissimulait sous un masque de sérieux et d’un professionnalisme feints. Dans sa main, son billet d’avion, aller retour pour Bagdad. Ainsi que son passeport, au faux nom d’Aiden Sullivan, l’identité secrète qu’Ampère venait d'endosser pour voyager incognito. Un rôle totalement fictif, bien entendu...Aiden était une femme sérieuse et imposante, journaliste chevronnée originaire du Minnesota, qui travaillait sur les conflits du Moyen Orient...Oui, Louise ne pouvait décemment pas se promener en annonçant qu’elle était une méchante mutante assassine en mission, envoyée par la Confrérie elle-même. Cela aurait été du plus mauvais effet dans cet aéroport rempli d'homo sapiens... Néanmoins, même si elle n'allait pas le dire, cela restait la stricte vérité. Entre deux sorties du département opération, la jeune femme se voyait confier des missions en solo. De plus en plus. Elle grimpait les échelons peu à peu, on lui faisait chaque fois plus confiance, et en conséquence, elle était chargée de missions de plus en plus intéressantes...Et plus dangereuses...Sa cible du jour n’était pas des moindres. Un chercheur employé dans un complexe secret en plein milieu du désert irakien, à plusieurs dizaines de kilomètres de Bagdad, dont les recherches sur les mutants commençaient à être sérieusement contrariantes et préoccupantes. Mais bientôt, avec les manipulations habiles et efficaces d’Ampère, ce type ne serait plus rien du tout. La mission n’était certes pas des plus aisées mais Louise avait tous les atouts pour réussir. Atouts qui pouvaient se résumer en une volonté hors du commun, une hargne tenace contre l’humanité, des pouvoirs puissants et une aide technologique non négligeable...Une automatique, arme simple qu’elle portait quand elle se trouvait sans source d’électricité et qui était parfois tout aussi simple pour en finir avec ses victimes, ainsi que ses fouets, qu’elle avait acquis tout récemment et qu’elle commençait à maitriser. Peu à peu, avec le temps, à force d’entrainement et de répétitions, elle parvenait à avoir un niveau suffisant et correct pour se débrouiller. Le bâton et le nunchaku, ce n’était pas encore ça, et il n’était certainement pas question de les utiliser comme un ninja professionnel...Mais bon, un coup violent tapé par un bâton d’acier et une femme en rogne, ça pouvait faire de sacrés ravages sur un crâne humain... L’ennui, avec ses petits joujoux, c’était que ça passait difficilement dans une porte de détecteur de métaux sans faire un foin du diable, avec toutes les conséquences désagréables que cela entrainait. Et pas question de les glisser dans son sac...Le personnel le passait aux rayons X et la mécanicienne se voyait mal donner une explication quant à la présence de ces armes entre deux pantalons et petits hauts...Heureusement, Ampère avait plus d’un tout dans son sac, et pour éviter tout désagrément de ce genre, elle avait déjà tout prévu... S’avançant tranquillement dans la queue des passagers, elle posa son sac à main sur le tapis roulant puis entreprit de passer elle-même sous le portail métallique, ses gants dissimulés habilement sous sa veste, et son arme accrochée à son mollet par de discrètes lanières. Dangereuse stratégie mais pas impossible, ou en tout cas, pas pour elle...Seul le timing était important...Prenant une profonde inspiration, Louise s’avança et alors qu’elle passait sous le détecteur, elle le bloqua brièvement d’une simple poussée mentale...A peine moins d’une seconde, le temps qu’elle traverse la barrière...Et retint son souffle. Mais aucune alarme ne se déclencha, aucun capteur ne cria au scandale. Elle avait réussi. Comme une lettre à la poste, personne n’y avait vu que du feu. C'était tout simplement parfait. Satisfaite, Louise offrit son plus beau sourire de blonde à l’agent de sécurité et récupéra son sac, avant de s’éloigner d’un pas tranquille. Quelques minutes plus tard, elle se laissait aller contre le fauteuil, profitant du confort et du plaisir de se prélasser en classe affaire. Le vol allait durer au moins douze heures, alors autant prendre d’ores et déjà ses aises. Elle n’avait traversé l’Atlantique qu’une seule fois, presque sept ans auparavant, pour quitter l’Espagne et rejoindre l’Argentine. Et le souvenir n’était pas des meilleurs puisqu’à l’atterrissage, elle avait paniqué, révélant ses pouvoirs au monde et bloquant une bonne partie des systèmes de l’appareil. Heureusement, les pilotes avaient limité la casse, sauvant les passagers et seuls de gros dégâts matériels avaient été enregistrés –oui, un avion qui finissait sa course dans le décor, ça causait forcément des préjudices-...mais pouvait-on vraiment considérer que c'était sa faute? Enfin...Techniquement, elle en était responsable, mais les mutations ne prévenaient pas quand elles se réveillaient, n’est-ce pas ?...Quoi qu’il en soit, ça n’avait pas empêché sa famille de l’abandonner comme si elle était un déchet dont il fallait absolument se débarrasser... Il valait mieux penser à autre chose, comme se détendre pour garder ses forces avant l'action. Elle colla son ipod à ses oreilles et se détendit, fermant les yeux et se coupant du monde, tandis que peu à peu, elle sombrait dans les bras de Morphée... Baghdad International Airport... De l’autre côté de l’Atlantique, 12 heures plus tard environ ... La chaleur était étouffante dans les rues de Bagdad et Louise s’imprégna aussitôt de cette atmosphère torride dès sa sortie de l’aéroport. Nullement dérangée –elle avait l’habitude des hautes températures du climat de l’Argentine- elle réarrangea ses vêtements et ses cheveux, entoura sa tête et son cou d’un foulard, et chaussa une paire de lunettes de soleil. Puis elle réajusta la lanière de son sac et s’avança pour héler un taxi, dans lequel elle s’installa rapidement. Assise à l’arrière du véhicule, le visage fermé, elle se laissa conduire jusqu’aux abords de la ville, guettant par la fenêtre ce qu’elle recherchait. Puisque lorsqu’elle l’eut trouvé, elle fit signe au chauffeur de s’arrêter et lui tendit son argent. Alors que le taxi repartait, elle s’avança vers son prochain objectif...Une jeep garée dans un coin tranquille, un homme à l’arrière penché sur le coffre ouvert... Souriante et à moitié cachée sous le bout de tissu qui dissimulait son visage, elle s’approcha de l’inconnu qui releva la tête à son approche. Les sourcils froncés, l’expression méfiante de voir une femme l’aborder. Sans perdre de temps, Louise se planta devant lui et prit la parole, ressortant les quelques mots d’arabe qu’elle avait appris avant de venir. « J’ai besoin de votre voiture. » L’accent n’était pas terrible, la prononciation laissait à désirer, mais les mots eurent l’effet escompté. L’homme la regarda, surpris d’une telle effronterie, et aussitôt, secoua la tête énergiquement. « Ça va pas non ?!! » Vraiment peu aimable ce type...Louise ne répondit rien, elle se contenta de sourire. Puis rapidement, elle se baissa, attrapa l’arme cachée le long de son mollet et se releva, visant l’homme qui recula vivement. Et sans plus de cérémonie, elle lui colla une balle entre les deux yeux. Alors que l’homme s’écroulait, elle abaissa l’automatique et regarda le cadavre qui gisait à présent à ses pieds, avant de lâcher d’une voix tranquille. « J’insiste. » L’homme ne semblait pas vouloir la contredire plus...Ce qui demeurait somme toute parfaitement compréhensible. Satisfaite, Ampère referma le coffre de la voiture qui était resté ouvert, puis s’installa au volant avant de démarrer rapidement. Pas question de rester longtemps sur place et risquer de se faire repérer. A présent, les grandes étendues sèches d’Irak l’attendaient...Elle roula longtemps, guidée par le GPS qu’elle avait pris soin d’amener avec elle. L’endroit qu’elle cherchait à atteindre n’était répertorié sur aucune carte mais ses informateurs avaient été bons, et elle possédait l’emplacement précis de la base. Maintenant, il ne restait plus qu’à profiter du paysage en attendant d’arriver... Quelques heures après, passées dans la chaleur et la poussière étouffante, Louise parvenait enfin à son but. Ou du moins, à une distance raisonnable, d’où elle pourrait laisser la jeep sans risque de se faire repérer. Elle coupa le contact et descendit, puis entreprit de se changer. Envolés le pantalon et la veste élégantes, ils laissaient à présent place à une combinaison noire moulante qui lui laissait les épaules dénudées et de hautes bottes. Les lentilles furent ôtées, le maquillage enlevé,...La perruque sauta, laissant place à une lourde masse de cheveux bruns foncés, presque noirs. Ils avaient pas mal repoussé depuis l’arrivée de Louise à la confrérie, et elle pouvait à présent les attacher sans aucun souci. Autre nouveauté, les mèches vertes qui égayaient sa coiffure...La mécanicienne s’était permis cette fantaisie car elle commençait à avoir envie de changer d’apparence...Mais elle n'était pas encore passée à la coloration complète...Elle préférait y aller par étapes...Un jour futur, qui sait? Bref, ne manquait plus que les fameux gants, que la jeune mutante enfila, et l’arme, qu’elle accrocha à sa ceinture, ainsi qu'une paire de jumelles de petite taille. Louise était fin prête à présent. Il lui restait seulement à parcourir la distance qui la séparait de la base... C’était une petite trotte mais elle était nécessaire pour ne pas être repérée. Et il lui fallait également trouver un moyen d'entrer. Tranquillement, elle se mit en route, se ménageant pour ne pas s'épuiser, et une fois arrivée sur place, elle s'installa en haut de l'une des dunes. Puis elle se coucha pour éviter d'être repérée et porta les jumelles à ses yeux. Et elle observa...Cette base était vraiment très bien gardée. Aucune chance qu'elle puisse franchir les portes, les gardiens étaient nombreux et bien armés, il lui faudrait donc ruser. Lentement, elle continua son inspection et ce fut alors qu'elle l'aperçut...Au milieu de l'étendue de sable, elle avait failli ne pas le voir, mais la bonne qualité des jumelles la sauva...Non loin d'elle, un trou béant se dessinait dans le sol. Au début, elle avait pensé qu'il s'agissait d'une simple ombre, mais celle-ci était beaucoup trop régulière et précise pour pouvoir être considérée comme tel. Aussitôt, Ampère s'élança pour voir de quoi il s'agissait et bientôt elle s'aperçut avec surprise qu'elle se trouvait devant une espèce de conduit à l’odeur franchement nauséabonde. Et le plus étonnant était le contour de cette entrée qui semblait avoir souffert une attaque des plus violentes...Apparemment quelqu'un l'avait forcé avant elle...Et quoi qu'il en soit, ça l'arrangeait. Soucieuse, elle observa le trou noir béant qui s’offrait à elle, et réfléchit brièvement... C’était de la pure folie mais Louise n’avait pas le choix. Ce conduit semblait être la seule solution pour rentrer. Elle n’hésita pas plus et s’élança à l’intérieur, ignorante qu'un autre intrus l'avait précédée sur ce chemin. Et pendant qu'elle marchait, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'à une chose...Elle avait bien fait de mettre ses grosses bottes parce que là, c'était vraiment infect dans le coin...
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| | | Rémy LeBeau X-Men Alpha
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| Sujet: Re: Comme de l'orage dans l'air [priver : Ampère] Lun 21 Juin 2010 - 13:28 | |
| Rémy avait déjà mémorisé les plans des lieux, mais il préférait vérifier sur le plan de secours si rien n’avait été oublié sur sa version, même s’il s’attendait a voir d’avantage de zone d’ombre que de réelles indication qui lui aurait permis de se repérer d’avantage, cela dit, la disposition des couloirs lui indiquait les possible chemins de rondes des gardiens. Un élément précieux qui lui permettrait d’éviter de se faire repérer trop aisément par les patrouilles de soldats, cette pièce ne devait pas être inspectée régulièrement. On ne va pas contrôler la tuyauterie toutes les cinq minutes. De plus il n’y avait rien ici qui méritait une surveillance particulière. Sur les plans, cette pièce se trouvait excentrer du reste de la base, seul un couloir souterrain menait au reste du complexe.
Rémy révisa son plan d’action, il devait se rendre le plus rapidement dans le bureau du Docteur, sans se faire détecter par les patrouilles de gardes, et sans déclencher la moindre alarme, ouai facile, les doigts dans le nez, Rémy se dirigea verre la porte et déverrouilla la lourde porte en fer la laissant entrouverte, il s’apprêtait a passer dans le couloir quand un bruit métallique résonna, tien ? Qu’est ce que c’est que ça ? On dirait bien qu’un rat ses glisser par son trou.
« Intéressant … »
Rémy fit volte face et se dirigea doucement verre la sortie du conduit, avançant prudemment, il regarda attentivement par l’ouverture guettant l’arrivé de cet impudent visiteur qui profite du travail des autres. Avancent petit à petit, centimètre par centimètre ne faisant pas le moindre bruit, Rémy sortie doucement un carte et la chargea calmement son énergie l’envoyant volé droit dans le conduit éclairant l’intérieur du tuyau d’une lumière violette, dévoilant un ombre au font de celui-ci, petit malin tu te cache, pour m’éviter, si tu crains la confrontation ne viens pas à ma suite.
« Hééé !! Sort de la Juda !! »
Rémy provoquait clairement cet espion, il ne valait mieux pas ignorer cet homme ou il risquait de se faire prendre en tenaille plus tard, le lieu était parfait il pourrait surement la neutraliser sans attirer les gardes, enfin c’est le plan sur le papier c’est toujours plus reluisant . | |
| | | Ampère Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Beta
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| Sujet: Re: Comme de l'orage dans l'air [priver : Ampère] Sam 21 Aoû 2010 - 23:29 | |
| L'explosion aveugla Ampère autant qu'elle la surprit. Déstabilisée, reculant autant que possible dans le conduit, la jeune femme leva instinctivement la main devant son visage et se retourna à demi. Pour pas grand chose, elle ne fut pas atteinte...ça avait été plus un réflexe qu'autre chose. Juste le temps de se remettre de la surprise et une voix masculine lui criait de se montrer. Bon apparemment, elle avait été repérée et le comité d'accueil n'avait pas apprécié sa petite intrusion. Elle ne répondit pas tout de suite, tendant simplement l'oreille et fixant au loin la silhouette qui se dessinait. Etait-ce trop s'avancer que de dire que l'homme qui venait de l'interpeller était seul? Elle n'entendait plus rien...Pas de bruit de pas, pas de voix, cela ne voulait rien dire. C'était peut-être une horde d'hommes qui l'attendait, trop professionnels pour se faire remarquer. Impossible de savoir, la seule façon de s'en rendre compte était de s'avancer. De toute façon, il n'était pas vraiment question de battre en retraite et de faire demi tour. Elle venait d'arriver, d'une, et de deux, elle avait une mission à remplir. Et elle se voyait mal rentrer à la Confrérie et annoncer qu'elle avait rebroussé chemin juste parce qu'elle avait rencontré un peu de résistance dès qu'elle était parvenue à rentrer... Et puis de toute façon, elle était mutante, elle était armée et parfaitement capable de se défendre. Elle ne craignait rien et la présence de ses deux fouets à ses poignets, ainsi que de son arme qui se balançait le long de ses cuisses, l'aidaient à se conforter dans cette idée. Forte de enseignements de Mystique, de Wanda et de Fatale, et ceux...moindres et plus farfelus, du Cain Marko en personne. Bon le Fléau l'avait surtout entrainée vers les ennuis plus qu'il ne s'était réellement occupé de son instruction mais on était plus à ça près. D'ailleurs, si le Fléau avait été là, qu'aurait-il dit? Hum... * BEN QU'EST-CE QU'ON ATTEND, QUE JUSTIN BIEBER DEVIENNE INTELLIGENT? ALLEZ ON FONCE DANS LE TAS ET ON LUI DÉFONCE SA GUEULE!! *Bon, pas sûr que le Fléau connaisse Justin Bieber mais allez savoir. C'était un homme rempli de surprises. Parfois. De temps en temps...Bon, pas souvent ok. Bref, peu importait. Si le Fléau disait ça - ou du moins, c'était sûrement ce qu'il aurait dit-, cela voulait dire qu'il fallait faire simplement le contraire. Oui, un peu de subtilité féminine, ça ne faisait pas de mal de temps en temps...Doucement, Louise s'avança dans la direction de la voix, restant sur ses gardes. Elle n'avait pas saisi son arme pour leurrer son adversaire et lui faire croire qu'elle n'allait pas attaquer. Impossible pour lui de savoir que dans ses gants se trouvaient ses armes les plus mortelles...cachés contre ses poignets, prêts à être dégainés au moindre instant et à fouetter l'air à une vitesse exceptionnelle. Ampère s'était entrainée, elle les maitrisait à présent. Elle n'avait rien à craindre. En quelques secondes, elle parvint vers la fin du tuyau, se rapprochant de son adversaire. Mains nues, donc, ou presque, levées pour faire croire qu'elle venait en paix -bah oui, on pouvait toujours rêvé- ou du moins qu'elle se rendait... « Du calme mec, je vais pas te faire de mal. » Maintenant, le visage de l'homme lui apparaissait. Grand et visiblement bien bâti. Séduisant? Oui, il semblait l'être si on exceptait ses deux yeux qui semblaient briller d'une lueur plutôt inquiétante...D'un geste de la main qui se voulait désinvolte, Ampère chassa une mouche imaginaire et prit une voix neutre, presque enjouée. Genre, ils n'étaient pas dans le conduit d'une base militaire, ils attendaient le bus... « Et alors, vous venez souvent par ici? » COMBO AU CARRE SWINNIE & AMPERE!!!
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