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| Sujet: A l'assaut des boutiques (Hank) Lun 22 Mar 2010 - 12:59 | |
| Ilianna c'était levé comme a son habitude avant que le réveil ne sonne. Elle regarda par la fenêtre et découvrit un paysage encore baigné d'une douce lumière matinale. Elle sourit faiblement en s'étirant. Voila une journée de plus... et une journée de moins avant qu'elle ne parte avec Daniel a Paris! Mais aujourd'ui elle avait décidé d'aller se préparer un peu pour l'évènement et donc de se refaire une petite garde robe pour l'occasion. Elle ne pouvait quand même pas se montrer avec de vieilles fringues a Daniel! Ilianna attrapa quelques affaires dans sa penderie et fila a la salle de bain, se lava, s'habilla et se coiffa avant de filer par la cuisine pour prendre un petit quelque chose a grignoter.
Elle salua rapidement quelques uns des gens qu'elle connaissait a l'Institut, discutant un peu avec certains avant de se regarder l'heure, elle allait finir par arriver en retard a son travail si elle continuait de flâner autant! En quelques minutes elle était déjà dehors sur son vélo et pédalait doucement vers le centre ville où elle arriva bientot a son travail. Elle faisait la matinée aujourd'hui et elle aurait donc toute l'après midi de libre pour faire les magasins! Un vrai plaisir pour elle qui était une adepte de la mode en tout genre.
La matinée passa assez vite, Ilianna avait prit le rythme du travail asez rapidement et maintenant elle s'en sortait très bien. Quand elle eut terminé, elle salua ses collègues avant de remonter sur son vélo, direction le grand centre commercial! Pas de meilleurs endroits pour faire les boutiques: Laissant son vélo dans le parking prévu a cet effet, elle arriva au centre. Un peu trop distraite sur les bords la jeune fille fila vers le grand hall mais ne remarqua que bien trop tard la personne qui arrvait devant elle. Pas le temps de s'arrêter et voila qu'elle venait de le percuter. Décidément elle n'était vraiment pas prudente. Ilianna se retrouva les fesses par terre en grimacant.
"Aie... Ho! Pardon! Désolée! Vous n'avez rien?"
La personne qu'elle avait bousculée était imposante, aucuns doutes qu'Ilianna avait eu le même effet qu'une piqure de moustiques en le percutant. D'ailleurs en le voyant comme ca il lui rappelait vaguement quelqu'un... |
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Henry "Hank" MCCoy X-Men Gamma
Nombre de messages : 145 Age : 33 Autre(s) identité(s) : Le Fauve
Pouvoirs : faculté de guérison, physique animal, prouesses physiques
Age du perso : 46 ans Date d'inscription : 25/01/2010
| Sujet: Re: A l'assaut des boutiques (Hank) Sam 3 Avr 2010 - 15:46 | |
| Avez vous déjà eu l'occasion de faire les boutiques avec un gros chat bleu ? Moi non plus. Encore mieux : avez vous déjà eu l'occasion d'aller en boite de nuit avec un gros chat bleu ? Vous avez raison, moi non plus. Et lui non plus, d'ailleurs.
Ce jour là, Hank se trouvait devant une boutique de vêtements pour homme. Pour un poilu bleu d'un bon mètre quatre vingt et de cent soixante kilos qui ne sort jamais de l'institut, il devait s'avouer vaincu face à tous ces vêtements. Que devait il choisir ? Que devait il mettre ? Il n'avait aucune idée des fringues qu'il devait porter pour une occasion comme celle là. Reniflant, il poussa la porte du magasin : les personnes s'y trouvant se figèrent un instant puis s'éloignèrent rapidement, changeant de rayon lorsque le mutant pénétrait dans celui où ils se trouvaient.
C'est alors que l'une des vendeuses s'approcha. A en juger par ses vêtements, la prestance qu'elle dégageait et la mine sévère qu'elle abordait, cela devait être une des responsables du magasin :
« Monsieur, je vais vous demander de quitter le magasin. » « Pardon ? » « Vous m'avez très bien comprise. Votre accoutrement fait fuir la clientèle. » « Mon accoutrement ? »
Hank s'était figé et regarda son reflet dans la glace se trouvant derrière son interlocutrice. Habillé d'un jean noir et d'une chemise blanche qu'il n'avait pu boutonner, il ne voyait pas en quoi il était décalé par rapport aux autres êtres vivants se mouvant dans la pièce.
« Monsieur, ne m'obligez pas à appeler la sécurité. On n'a pas idée de se promenait déguisé de la sorte. »
Le regard du fauve s'embruma et il baissa la tête : il y a certaines choses qui ne peuvent être cachés et que si on a soi même accepté ses différences, ce n'est pas le cas de tout le monde. Un attroupement commençait à se former autour du duo. Le professeur McCoy était mal à l'aise : il avait voulu passé inaperçu, ou presque. C'est pour ça qu'il avait choisit un beau milieu d'un après midi pour C'est alors qu'un petit garçon prit la parole :
« Maman, tu as vu le gros nounours tout bleu. Je peux en avoir un ? » « Chut, Fabrice, ne... » « Si, je veux un gros doudou comme ça. »
Et il lâcha la main de sa mère :
« Et monsieur le doudou géant, vous parlez pour de vrai ? » « Fabrice, revient ici ! »
D'autres enfants s'étaient approchés et, loin du dégout de leurs parents, commencèrent à poser pleins de questions à Hank, lui qui était venu pour acheter des vêtements pour une soirée.
« Dit, monsieur, c'est quoi ton prénom ? » « Et pourquoi tes poils y sont tous bleus ? » « Est ce que tu sais raconter des histoires ? » « Est ce que tu peux venir habiter chez moi pour que j'ai un gros doudou comme toi ? » « C'est qui ta famille ? » « Est ce que tu as une maman et un papa ? » « C'est ou que t'habites ? » « T'habites avec pleins d'autres gros nounours ? »
C'est alors que la chanson passant à la radio se coupant, laissant place à la voix d'un homme qui couvrit le brouhaha des enfants et la consternation des parents :
« Messieurs, mesdames, la direction du centre commercial vous demande de récupérer vos enfants le plus rapidement possible. La sécurité sera là d'un instant à l'autre. Veuillez leur facilité la tâche en évacuant le plus rapidement les lieux. »
Un silence pesant s'abattit et un murmure s'éleva dans les airs. Le mot « mutant » vint alors naturellement dans l'esprit des gens lorsqu'ils virent une brigade entière prendre possession des lieux : cette dernière fit une faute fatale qui permit au fauve de prendre la fuite. En effet, elle avait pris possession du magasin beaucoup trop tôt ce qui avait permit au professeur, par quelques feintes apprises au fil des années.
Alors qu'il regardait par dessus son épaule pour voir si ses assaillants le poursuivaient, il ne vit pas une jeune demoiselle, une élève de l'institut pour être plus précis, qui venait dans l'autre sens. Il ne sentit presque rien. En revanche, la grimace de sa nouvelle interlocutrice n'était pas de bonne augure. Ignorant sa question, il se précipita vers elle pour l'aider à se relever :
« Vous allez bien ? »
A première vue, elle ne présentait aucun symptôme qui aurait pu soupçonner qu'on soit obligé d'appeler les pompiers. Des cris retentirent derrière lui et il ferma les yeux.
« Veuillez m'excuser mademoiselle. »
Alors qu'il allait s'éclipser, il sentit une main s'abattre sur son bras. | |
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