Être dans son élément [pv. Ampère]

Invité

Non, moi, je ne fais pas les file d'attentes, jamais. J'arrive au club dans une rutilante Ferrari rouge et je me pointe directement à la porte d'entrée. Ce type à l'entrée me connait bien, il sait que quand j'arrive, la soirée est bonne. Je lui tend la main et la serre chaleureusement, il répond amicalement, surtout aux 500$ que la poignée de main échange subtilement. J'entre donc dans le club sans la moindre difficulté. J'aperçois en coins quelques coups d'œils énervés de Wannabe qui restent figés devant le cordon de sécurité. Dans cette ville, pour faire la fête, il faut être un roi. Et je suis un des rois. La musique qui explose mes oreilles Le frottements des corps serrés sur le miens. Je me sens comme chez moi. En fait, pour ce que ça change, ça pourrais être chez moi. Direction numéro 1, le bar, ne jamais manqué le bar. Au rythme, d'un remix de Dr Dre je m'approche de la jolie fille qui sert les breuvages. Je lui tends un billet de 20$ et je lui demande un Martiny Dry. C'est alors que mes yeux sont attirés par ce qu'ils trouvent toujours rapidement.

Dans les clubs, il y a un très grand nombre de genre de fille. Quand je me sens d'humeur taquine, je vais me chercher un groupe de jeune fille qui souris et rigole sans trop se mêler mais semblent en même temps excité dans ce genre d'environnement. Ou celles avec les yeux incroyablement grand, elles sont si étonnés par les lieux que les hommes leurs semblent encore plus impressionnant, ce sont les les cibles faciles. Mais aujourd'hui la facilité m'ennuie, je recherche le défi. Et quand on cherche le défi. On le trouve forcément dans le regard d'une fille. Celle-là, je voyais une montagne de difficulté me séparer d'elle. Mais pas suffisamment pour me décourager. Si elle était ici, c'est qu'elle cherchais quelque chose. Nous sommes tous à la recherche de quelque chose dans ce genre d'endroit, j'allais lui offrir de mettre fin à son manque. Elle m'offrit par ailleurs un excellent moyen d'y parvenir la seconde d'après. Je calai le restant de mon verre qui ne contenait pas tant d'alcool. Et je me dirigeai vers elle.

Je donnai un coup de pied féroce sur le sol alors qu'un incompétent mettait la main sur le billet de 20$ de la jolie fille qui me servait de cible. Il hurla de douleur à cause de ses deux doigts brisés. Je l'attrapai par le collet et le balançai dans la foule en lui hurlant de se trouver de l'argent pour de la coke ailleurs, vu le blanc qu'il avait sous le nez c'était probablement ce qu'il sniffait. Je me baissai pour ramasser le billet et je me retournai vers la femme parfaite. Je la regardai dans les yeux en lui tendant le billet. J'y lut une force impressionnante, j'aime les femmes avec du caractère. Je m'amuse beaucoup avec celles de petite vertu mais celles qui faisaient réellement chaviré mon cœur devaient savoir ce qu'elles veulent et comment y parvenir. J'avais la sensation que celle que j'avais devant moi faisait partie de ces perles rares que je tente de trouver.

-Par ici, on échappe son argent une fois avant de la perdre. Je crois que c'est votre soirée de chance.

Je lui fis un petit sourire sans être trop avenant. Je ne voulais pas avoir l'air de la dragué au maximum de mes capacités. Je m'assis sur le banc à côté d'elle. Je commandé une Vodka Martini, un peu plus fort comme goût. Je tendis un billet de 20$ au barman que je sortis de ma poche et je lui dis de garder le change. Je me retournai ensuite vers la femme à mes côtés et je lui tendis la main.

-Amir.

Chaleur, musique étourdissante, ambiance fiévreuse et atmosphère adulte...La soirée au Night était comme celles de toutes les autres boites de la ville. Au centre de la piste, les gens se déchainaient les uns contre les autres, guidés par leurs pulsions et par les sons puissants du Dj qui se démenait au dessus de la foule. Les corps se frottaient, les esprits s'enivraient au contact des autres, aidés par l'alcool et la proximité. Et au milieu de toute cette folie et cette frénésie nocturnes, la jeune Louise laissait son corps se mouvoir avec souplesse. Près d'elle, un homme s'approchait de plus en plus près, tentant peut-être sa chance pour finir la soirée avec elle. Souriante et peu farouche, Ampère se laissait frôler sans y accorder plus d'importance que ça. Elle lui laissait miroiter le fait qu'il y avait peut-être une chance qu'ils finissent la soirée ensemble, elle le laissait croire qu'il lui plaisait et de temps en temps, elle permettait même à ses mains baladeuses de toucher son corps. Mais ce n'était qu'une illusion qu'elle lui donnait, le temps de quelques chansons. Pour l'instant, c'était juste sympa, un jeu sans prise de tête mais ce n'était pas ce qu'elle cherchait pour ce soir. L'homme n'était pourtant pas si mal que ça, grand et brun, de grands yeux bleus et un physique des plus avantageux, mais Louise n'était pas intéressée. Après tout, il était peut-être même possible que ce type soit un vulgaire humain et la perspective de finir la soirée avec un de ces êtres inférieurs n'était pas des plus réjouissantes...Et lorsque l'ennui et la lassitude s'emparèrent définitivement d'elle, la jeune femme délaissa tout simplement ce cavalier d'un soir, se séparant de son emprise avec suffisamment de fermeté pour que celui-ci ne songe pas à la suivre.

« Désolée, le courant ne passe pas...»

Elle n'avait fait que murmurer entre ses lèvres sans même songer à hausser la voix et elle riait à ses paroles. C'était bête mais ça la faisait rire. De toute façon, même si l'homme avait pu l'entendre, il n'aurait pas forcément compris tous les sens qui se cachaient derrière ses mots. Et il était bien clair qu'Ampère n'avait pas envie de s'égosiller juste pour ces âneries. Elle lui adressa donc un dernier sourire et prit aussitôt le large...Puis enfin libérée de l'emprise de ce Don Juan de pacotille, elle fendit la foule afin de sortir de la piste. Elle avait besoin d'un verre, la chaleur devenait insupportable et elle sentait sa gorge sèche. Rapidement installée au bar, elle héla le serveur et commanda un verre. Puis sa boisson enfin en main, confortablement calée sur son tabouret, elle s'adossa à la barre et laissa son regard errer dans la salle. Tranquille dans son coin, elle restait tranquille et discrète, attirant peu les regards. Après tout, elle ne pouvait pas oublier que d'une, elle était recherchée par la police, sa tête mise à prix par les autorités, et de deux, et non content de ça, qu'elle avait eu déjà un déboire dans cette boite...Et pas des moindres. Ce mutant inconnu, au traits enfantins et néanmoins attirants, qui quelques semaines plutôt lui avait volé le cube qu'elle avait littéralement sué à dérober, elle l'avait rencontré ici. Elle n'avait rien à dire, elle était la voleuse volée en quelque sorte, mais elle trainait encore son orgueil dans ses chaussettes, de s'être fait reprendre si facilement le fruit de son larcin. Sans vouloir se l'avouer à elle-même, il était clair que sa raison de sa présence ici était en partie dû à ses envies de revanche et de vengeance...Si jamais elle recroisait ce beau gosse, elle se chargerait de lui refaire le portrait, sans hésiter...Quand au fait que n'importe qui dans la boite pouvait la reconnaitre et la dénoncer, elle ne s'en préoccupait pas trop. Entre l'alcool et la semi obscurité qui régnait dans les lieux, les esprits enfiévrés ne risquaient pas vraiment de la reconnaitre. Ses mèches vertes camouflées sous une teinture brune temporaire, un maquillage qui la changeait tout en restant naturel et surtout une tenue qui était loin d'être affriolante, Louise avait fait des efforts pour qu'on ne la reconnaisse pas. Ce soir là, oubliés le cuir et les tenues de terrain, la mécanicienne avait misé sur la sobriété et la simplicité. Jean près du corps, petites chaussures à talons modérées et petit haut noir, elle n'avait pas envie de se donner en spectacle avec une mini jupe et un décolleté plongeant, à se trémousser comme un poule au milieu des coqs...Certains hommes aimaient sûrement ça et attendaient probablement d'elle une telle attitude, mais ça, ce n'était pas son problème...

Soudain, un bruit sourd près d'elle l'interrompit dans ses pensées et elle se retourna pour y jeter un vague coup d'œil. Rien de bien trop intéressant...Deux hommes dans une rixe pour...Heu...Elle ne savait pas trop ce qui s'était passé mais bon, les hommes pouvaient en venir aux mains pour des raisons plus que futiles...En réalité, cela lui paraissait plutôt amusant et limite affligeant. Sous ses yeux, le plus grand et le plus fort des deux types se débarrassa rapidement de son adversaire et se détourna de lui. Puis après avoir monté son petit spectacle, elle le vit se rapprocher d'elle, le sourire aux lèvres et l'attitude charmeuse. Tout cela san compter les billets qui semblaient s'échapper aussi facilement de sa poche que des oiseaux ivres de liberté de leurs cages...L'homme semblait avoir envie de sortir le grand jeu mais dommage pour lui, l'argent ne l'intéressait pas vraiment. En revanche, son visage séduisant et son corps d'athlète n'étaient pas dénués d'intérêt. Un petit sourire sur les lèvres, Ampère tendit sa main pour serrer celle de son interlocuteur avec force. Amir? Ça ne sonnait pas très américain tout ça...

« Luisa.»

Elle lui avait volontairement donné son nom espagnol...On ne savait jamais et puis, s'il était comme elle étranger, cela leur ferait au moins un point commun...Si l'homme attendait d'elle qu'elle lui donne le nom qu'elle utilisait d'habitude, il pouvait toujours courir...En temps que criminelle recherchée, elle préférait toujours garder profil bas et il était bien peu probable que un, l'homme la reconnaisse et deux, il associe ce nom avec celui diffusé par les autorités. Sans compter qu'elle n'était pas l'une des criminelles les plus recherchés...Tout le monde connaissait Magnéto mais pas forcément ses apprentis, n'est-ce pas?

Et puis de toute façon, ce n'était rien de bien sérieux tout cela...Juste une scène de drague sans importance dans une boite branchée, alors à quoi bon les présentations réelles...? Elle n'ajouta rien et attendit que l'homme engagea seul la conversation. Quand on avait du fric, on ne manquait de rien, alors il trouverait sans doute les mots à dire...

Invité

Luisa, hmm, joli nom. Je pencherais pour l'espagnol. Les latines ont toujours le sang chaud. Cette soirée s'annoncerait pas trop mal en temps normal. Sauf que cette fois là était différente des autres. La femme que j'avais devant moi me donnait une impression de déjà vu de loin et je commençais a mettre un peu plus de détail sur le visage. Je ne pouvais pas encore dire de qui il s'agissait mais je savais l'avoir déjà rencontré. Mon instinct me disait toutefois que c'était d'autant plus intéressant alors je me laissai aller. Je lui fis un clin d'oeil en prenant une gorgée de mon verre. Je jetai un oeil à la piste de danse alors que le DJ lançait une nouvelle piste après une courte gorgée d'eau. Les corps se relançaient dans leurs mouvements habituel mais pas mal de personnes en profitaient pour passer au bar et prendre quelques minutes de repos en mettant cela sur le compte qu'ils « n'aimaient pas la chanson ». Comme si n'importe quel idiot n'avait pas compris que c'était des conneries. Un homme et une femme trouvèrent le moyen de se faufiler entre mon banc et celui de Luisa. Je dois admettre que c'est plutôt chiant.

Je jette un oeil en direction de la jeune femme a qui je parlais et je remarquai un instant une partie de son visage entre les bassins des deux amoureux qui n'avaient aucune conscience du monde qui les entourent. L'image fut brève mais très claire. Le lien se fit instantanément. L'image de la jeune femme du nom de Louise Saavedra s'imposa à mon esprit. Combien elle valait déjà? Pas mal plus que moi en tout cas. J'éclatai d'un rire franc alors que les deux jeunes commençaient à partir. Je sortis mon zippo de ma poche et une petite flamme bleu en sortit après avoir soulevé d'un mouvement de la main le petit capuchon. La flamme s'envola immédiatement à toute vitesse et se faufila pour atteindre le fond des culottes des deux humains. Je fermai le briquet et le mit dans le fond de ma poche. J'entendis quelques cris de surprise alors que les deux pauvres victimes de ma petite blague devait se rendre compte qu'elles avaient le feu aux fesses. Je me retournai ensuite vers Luisa à nouveau.

-Je n'aime pas qu'on me bloque la vue sur quelqu'un qui vaut 10 fois plus que moi.

Je conclus ma phrase d'un petit clin d'oeil et un sourire en coin. Un homme habillé en noir, travaillant pour le club, vint ensuite me voir pour me demander si je voulais une pièce VIP comme j'en demandais parfois. Je lui fis un signe de remerciement et lui dis qu'aujourd'hui, je préférais me mêler au reste du monde. Il hocha la tête et se retourna vers là d'où il venait. C'était vrai que Je me suis servis souvent de ces salles VIP. Après tout, c'était plus facile d'y discuter et on se sentait moins brusqué pour rien. Qui plus est, quand les choses vont bien, on est suffisamment à l'abri des regards pour faire tout ce qui nous plait.

-Une danse, sa vous plairait?

HJ: Désolé, c'est petit et nul. J'essaierai de faire mieux après ><

La vie réservait certes bien des surprises, certaines plus déstabilisantes que d'autres. Et à dire vrai, celle qui attendait Louise n’était pas des moindres. Tranquillement installée au bar de cette boite, elle avait envisagé toutes sortes de scénarios possibles pour la soirée mais elle avait été loin d’imaginer ce genre de situation. Baissant brièvement sa garde, elle avait laissé l’homme s’approcher, n’étant pas du genre à s’offusquer parce qu’un homme lui faisait des avances dans un boite pendant une soirée. Au contraire, elle se sentait même honorée qu’un te homme daigne poser les yeux sur elle. Après tout, elle n’avait pas souvent l’occasion de sortir et de prendre du bon temps. Et entre deux réunions avec des collègues peu courtois et franchement désagréables pour la plupart d’entre eux, pour ne pas dire de dangereux terroristes sans foi ni loi, se faire aborder comme une véritable femme était loin d’être une chose déplaisante. Seulement là, les mots de l'homme l'avait prise de court et elle resta quelque secondes à le fixer, interdite, cherchant aussitôt à savoir un) qui était cet homme et deux) ce qu'il lui voulait. Savoir comment il la connaissait n'était plus à l'ordre du jour, l'homme avait déjà répondu à cette question. Souriante, elle ne bougea pas tout de suite et s'accouda au bar, avant de plonger son regard dans celui de l'homme.

« En réalité, je ne vaux pas tant que ça, ce qui m'amènerait à penser que vous ne valez pas grand chose...C'est peut-être pour cela que vous agitez tellement vos billets, on ne risque pas de vous reconnaitre?»

Là, elle faisait référence à l'argent qu'il débitait à tord et à travers depuis qu'il avait rejoint le bar. La vérité, c'était qu'il se montrait bien et qu'il était loin d'être du genre discret, à dévoiler son pognon et ses pouvoirs ainsi...Elle haussa les épaules avec une moue empreinte de dédain et continua.

« A moins que vous soyez si fort que vous n'avez pas peur d'être reconnu? »

Elle le testait avec ses paroles, le cherchait, guettant sa réaction. Quelques mois plus tôt, si elle s’était écoutée, la jeune femme n'aurait pas fait tant de manières et aurait tout simplement réglé les choses à sa manière. A savoir, chopper le mec par le col, le plaquer au sol avec une prise bien placée, puis elle aurait « délicatement » broyé ses côtes avec un bon coup de pied, avant de lui poser les questions qui la démangeaient. Qui était-il, que voulait-il et pourquoi l’avait-il abordé de cette façon. Oui, cette méthode était souvent bien efficace et même si son adversaire semblait bien bâti, Louise était parfaitement capable de se défendre. Seulement, depuis qu’elle était entrée à la Confrérie, la jeune mutante avait côtoyé les meilleurs et les plus expérimentés, notamment des femmes comme Wanda, Mystique ou encore plus récemment Fatale. Et d’elles, elle avait appris une chose importante. Foncer tête baissée n’était pas forcément la solution la plus adéquate, mis à part peut-être quand on s’appelait Cain Marko, et que souvent la subtilité était tout aussi efficace. Il était donc clair qu’elle n’allait pas foncer dans le tas cette fois-ci mais elle allait y aller peu à peu, tout en restant sur ses gardes. Ce type savait qui elle était…Cela n’avait rien de spécial en soi, sa tête était gravée dans les dossiers des mutants recherchés et rendus publics. Son maquillage ne l’avait pas trompé…Bien, il était peut-être un tantinet plus intelligent que la moyenne. Rien que pour ça, il méritait qu’elle s’intéresse à lui. Sans compter qu’il était lui-même un mutant et cela changeait tout. Sauf s’il voulait la livrer aux autorités…Mais si l’homme savait que sa tête était mise à prix, il savait également comment elle s’appelait, à quelle organisation elle appartenait et quels étaient ses pouvoirs. Il savait donc également qu'elle était capable de se défende.

Peut-être qu’accepter cette danse était donc la solution...Tranquillement elle se leva et se dirigea vers l'homme, un sourire aimable sur son visage. Rien d'extravagant, pour bien montrer qu'elle était loin d'être enthousiasmée par la situation mais qu'elle allait faire comme si...

« Je vous préviens tout de suite, j'ai deux pieds gauches. Ne vous étonnez pas si je vous piétine les vôtres.»

Ce n'était pas tout à fait la vérité. Ampère connaissait quelques danses, mais pas de celles qu'on pouvait voir sur une piste de boite de nuit. Elle, c'était plutôt les danses latines qu'elle maitrisait, pas le boumboum entêtant de la musique techno. Cela dit, l'image de ses pieds écrasant ceux de son partenaire n'avait pas vraiment de rapport avec la danse. Juste, une mise en garde quant à ce qu'il voulait faire d'elle...Elle n'allait pas se laisser faire si facilement...

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La musique puissante du club coupait peut-être une syllabe sur deux mais ça fait un bon moment que je suis capable de lire sur les lèvres de quelqu'un alors, elle pourrait ne pas faire le moindre son que si je regarde ces belles et fines lèvres, je ne manquerais pas la moindre petite subtilité de langage. Et comme je n'avais justement aucune envie de les quitter des yeux le risque n'était pas le moindrement présent. Il faut aussi dire qu'avec ces années de travail j'avais appris beaucoup sur le langage non-verbal. Que ce soit dans le cadre « d'interrogation » ou de « recherche d'information », il y avait beaucoup de chose à apprendre sur chaque personne en observant la façon qu'il dirigeait ses gestes. Ainsi, je tentais de déchiffrer un peu plus de ce que pensait ma nouvelle proie que ce qu'elle voulait bien admettre. Je sentais qu'à ce moment précis, elle n'était pas particulièrement intéressée par mes avances, je sentais plutôt une sorte de curiosité et de stress. C'est bon, je pourrais faire avec. J'avais déjà fait tomber des femmes sous mon charme dans des zones chaudes islamiste en portant un habit de l'Armée américaine alors ici c'était bien plus simple. Sauf que les américaines avaient toujours cette sensation qu'elles étaient plus importante que les hommes. Ça c'était un malus relationnel inquiétant mais pas encore problématique. Sur le long terme, c'était à mon avis une des raisons de la décadence relatives des pays occidentaux. Le féminisme n'avait pas que des avantages. C'était le devoir des hommes de protéger les femmes mais ils le refusaient de plus en plus sous un raisonnement stupide. Être protégée, signifiaient être faible et soumise. N'importe quoi.

Mais bon, je n'étais pas là pour tenter de convaincre une américaine d'adhérer mes valeurs mais plutôt de la convaincre d'adhérer à ma personne. Je me levai sous la demande de Louise et me dirigeai avec elle sur le plancher de danse. Des dizaines de corps nous frôlèrent dans une frénésie propre à ce genre d'endroit. Considérant que nous nous étions suffisamment éloigné de notre point de départ, en être proche tenant du sacrilège, je posai la main sur une des hanches de la jeune femme, débutant lentement une danse. Placé dans son dos, j'approchai mes lèvres de ses oreilles dans le désir de répondre à ses questions. Je n'étais pas suffisamment stupide pour croire que la danse lui ferait oublier ses interrogations. Je regardai partout autour de moi alors que nous dansions sur le rythme d'un pur inconnu. Je ne remarquai heureusement rien de suspect. Enfin, rien de plus que quelques gangster qui portaient une arme à feu dissimulée, mais c'était toujours le cas n'es-ce pas?

-On ne m'a mis un prix sur la tête qu'à cause d'un petit cambriolage qui a mal tourné. C'est parfois les travail les plus simples qui se montrent les plus complexes.

J'étirai mes doigts sur le ventre de la jeune femme en me laissant aller par le rythme. Par ventre je veux vraiment dire ventre. J'avais l'impression que j'avais avec moi une de ces filles que les mains baladeuses se trouvaient être sévèrement punies. Ça semblait plutôt être un moyen de contrôler le rythme de ma partenaire alors que j'en profitait quand même pour sentir sa peau douce sur la mienne. Je n'irais pas jusqu'à dire que j'avais des mains de bébé mais comme j'y faisais attention, pour peu qu'elle ne se braque pas, le toucher serait quand même agréable.

-La seule fois ou ils ont failli me mettre sur les nerfs ils m'ont envoyer des pompiers. Ils ont beau être des pros, ils n'étaient pas des chasseurs de criminels. Je n'ai donc effectivement pas trop peur pour ma vie mais il ne faut pas croire que je suis déraisonné normalement. Mon petit jeu tout à l'heure n'était qu'un moyen comme un autre de vous faire remarque que j'étais né avec ce qui nous rend les plus fort. Admettez que c'était assez clair.

Les souvenirs du cambriolage tout simple que j'avais mis en œuvre me revint en mémoire. Comment ce stupide autre pyrokinésiste c'était mêlé de mes affaires et l'autre qui dirigeais le verre aussi. Sans eux, tout aurait été terminés en 2 minutes et personnes n'aurait même risqué d'être blessé mais non, je n'avais pas eu cette chance. De toute façon, je m'étais depuis joins à un groupe magistrale qui ce nommait les « maraudeurs ». C'était un plaisir de savoir que je n'avais pas autant à m'inquiéter de ma propre sécurité en ayant des collègue qui seraient près à venir me donné un coup de main dans le pire des cas. Le pire étant évidemment s'ils m'envoyaient encore de stupides pompier. À toute les fois que j'y pense je n'en reviens tout simplement pas. Mais qui était donc l'incroyable officier de la police au sens intellectuel suffisamment développé pour entraîné des pompier dans le combat contre des mutants contrôlant le feu. Ce que je donnerais pour le rencontrer et lui serrer la main. Ce genre de débrouillardise, même contre moi, me semblait digne de félicitations. La défaite de ces derniers étant amenés par leur sous-estimation de mes capacités et de l'autre, surnommé simplement pyro.

Le jeu de séduction entre deux individus était souvent empreint d'une certaine compétition. On cherchait à plaire à l'autre mais on cherchait également à le séduire. A le déstabiliser d'une façon ou d'une autre, tous les coups étaient permis. Chacun sortait ses armes, tous charmes en avant...c'était un jeu juste, c'était de bonne guerre. D'ailleurs, l'homme avait l'air de s'y connaitre puisqu'il laissait ses mains serrer délicatement mais fortement son corps, ses doigts frôler sa peau et son souffle chaud réchauffer son oreille. Elle se laissait faire, peu farouche aux tentatives d'approche de l'homme. Le contact était somme toute agréable, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas flirté pour de vrai...Elle n'en restait pas moins attentive à ce qu'il lui disait, le nez collé presque dans son cou. Il sentait bon, il avait cet after shave des hommes élégants, ceux qui savent s'occuper d'eux et vrai dire, ça faisait du bien de frôler le cou d'un tel homme. Ses paroles la faisaient sourire. L’homme se ventait et se vendait, on aurait dit qu’il tentait de lui faire croire qu’il était le meilleur choix d’un rayon de magasin, la plus belle affaire du moment. Il mettait en avant ses exploits, même minimes. Décidément, les mutants aimaient à se pavaner et les pyrokinésistes encore plus…Cela ne la dérangeait pas, elle trouvait même cette attitude franchement amusante. Et les beaux yeux de l'homme excusaient ce comportement orgueilleux typiquement macho...

« J'avoue que c'était on ne peut plus explicite...J'ose espérer que vous avez encore plus de talents cachés...»

Sa voix était légèrement trainante, sensuelle, accompagnée par ce léger petit argent argentin...Ou du moins elle cherchait à l'être mais elle devait parler assez fort pour couvrir la musique, ce qui n'arrangeait rien. Tant pis, les mots eux mêmes, plus que la voix, se chargeraient de faire passer le message. L'homme avait envie de jouer, elle saurait entrer dans son jeu sans soucis.

« Vous m'avez l'air d'un sacré numéro...Mais j'aime ça. Des pompiers? Il me semble avoir entendu parler d'une histoire similaire...mais peut-être que ça n'a rien à voir...Racontez-moi ça, je suis curieuse.»

Tandis qu’elle parlait, elle ne restait pas immobile. Ses mains à elle avaient déjà fait le tour du torse de l’homme, remontant lentement jusqu’à sa nuque . L’une posée à la base de ses cheveux, l’autre sur un omoplate, elle se laissait aller au son de la musique. A vrai dire, l'histoire de l'homme lui rappelait vaguement un récit de l'un de ses collègues, John Allerdyce. Qui avait voulu braquer une banque, on ne savait pas trop pourquoi...Toujours était-il qu'il avait reçu la visite inespérée des pompiers. Bref, une histoire surprenante qui l'avait fait plus rire qu'autre chose. Mais à cet instant, elle s'en fichait un peu. Ce qui l'intéressait surtout, c'était d'en apprendre un peu plus sur l'homme qu'elle tenait entre ses bras et si pour cela, elle devait supporter le récit d'une autre historie farfelue, eh bien, elle le supporterait...

La nuit en faisait que commencer, on passerait bien aux choses sérieuses àà un moment donné ou à un autre...

Invité

Bien, les choses allaient a un bon rythme. Le rythme rapide commença à ralentir lentement. Les aiguë laissant places aux graves. La voix féminine surexcité devenant une voix d'homme noir calme. D.R.E. Je le reconnu presque immédiatement. Sur son rythme, les corps allaient encore se rapprochés et y aller plus sensuellement. L'adaptation se fit sans anicroche par un DJ qui connaissais définitivement son art. J'obéis à la règle musicale et j'adaptai la danse. La jeune femme que j'avais dans mes bras n'était pas petite mais mes quelques centimètres de plus étaient suffisants pour ne pas m'impressionner. Son visage près du mien, je parlais directement dans un de ses oreilles, pas besoin de parler fort ainsi placer. Mes mains flattèrent lentement le bas du dos de Louise. Sa curiosité sur mon histoire de pompier me fit sourire Sa curiosité était une bonne nouvelle.

-Oh c'était une histoire comme une autre, je devais récupérer un paquet à la banque. Tout allait bien jusqu'à ce qu'un autre pyrokinéthique vienne foutre la merde et déclarer une guerre ouverte pour des histoires plutôt obscures. Quelques minutes plus tard, des camions de pompiers débarquaient pour nous arrêter avec l'appuie de la police. Il a fallu que j'apprenne au petit jeune comment on faisait pour sortir par une banque de façon subtile.

Je n'étais quand même pas pour lui parler de notre sortie par les égouts ou de l'affrontement directe avec quelques pompiers qui avaient malheureusement plus tourner à l'avantage du jeune que du mien. Ce type pouvait littéralement durcir ses flammes. Quel genre de pyrokinétique pouvais faire ça? Pour moi, il y a anguille sous roche et ce type cachait autre chose mais qu'es-ce que j'en sais. N'empêche que sans moi il n'aurait pas plus sortis de ça que je n'y serais arriver. Cela dit, c'était bien de se vanter un peu mais ça ne pouvais pas faire tout le travail. Je passai mon nez un peu sur sa joue avant de retourner a son oreille.

-Ceci dit, je suis persuadée qu'une femme fatale dans votre genre à des histoires très intéressante à racontée. Par exemple, qu'es-ce qu'il fait qu'aujourd'hui vous êtes poursuivies par les autorités vous-même?

Oh j'avais une idée des chefs d'accusation mais ça n'avais pas vraiment d'intérêt. Ce que je voulais savoir c'était quel était le véritable but de ses actions à ce moment là. Je voulais savoir a quel point j'avais une fille avec du caractère ou une victime des événement du moment. Les pauvres filles tirés dans des évènements dangereux et s'en sortaient prenais une certaine dose d'intérêt mais les vrais femmes, celles qui avançais vers le danger et s'en tirais, celle-là étaient bien plus intéressantes.

Ce qui avait été au début une simple invitation devenait peu à peu une danse sensuelle. Enfin, cela restait très relatif. Une vraie danse sensuelle, ça aurait été un tango ou une salsa endiablée...Se coller l'un contre l'autre au mieux d'une foule passée sous acide, au son d'une musique techno, qu'on pouvait d'ailleurs difficilement qualifier de musique, le terme "sensuel" n'était peut-être pas le plus approprié. Qu'importe, cela ne changeait rien au fait qu'ils étaient collés l'un contre l'autre, que les mains de son partenaires allaient et venaient le long de son corps...Et qu'elles ne semblaient pas très timides. Doucement, Louise ferma les yeux sans pour autant relâcher son attention. D'un côté, elle n'oubliais pas que l'homme semblait en savoir pas mal sur elle, de l'autre, elle se laissait aller aux plaisirs charnels d'une soirée avec un inconnu...Pas que Louise soit très adepte des "je couche avec le premier venu" mais bon, de temps en temps, c'était bon de se laisser aller.

Elle écoutait attentivement son histoire. L'impression d'avoir déjà entendu quelque chose de similaire. De la bouche de qui n'était pas bien dur à comprendre...Un autre pyrokinésiste, un petit jeune avec un manque de subtilité évidente et des histoires de pompier envoyés pour arrêter des cambrioleurs de banque. L'histoire était assez cocasse pour qu'elle ne l'est pas oublié et elle connaissait bien celui qui l'avait vécu et qui la lui avait racontée...

Je crois que nous avons une connaissance en commun alors...

Elle n'ajouta pas de nom, ne nommant ni le nom de Pyro ni celui de John. De toute façon, si l'homme connaissait le sien et savait que sa tête avait été mise à prix, cela voulait sans doute dire qu'il connaissait également celui du pyrokinésiste. Ils étaient tous les deux fichés comme appartenant à la Conférie. Elle se contenta donc d'un léger rire, le genre un peu pimbêche. Elle jouait un rôle, se donnait un air un peu niais....Elle aimait bien faire ça de temps en temps, c'en était presque amusant...Et à propos de pompiers et de feu, la situation commençait à sacrément chaude...Encore quelques centimètres et il lui roulait une pelle, c'était sûr.

Il continuait à parler...Et il semblait s'intéresser vraiment à elle. Un peu trop curieux ce type peut-être. Alors d'accord, elle était une mutante recherchée et dont la tête était mise à prix mais cela devenait suspect. D'autant plus que la dernière fois qu'elle s'était fait abordée par un homme dans un bar, cela avait fini dans une course poursuite à moto, un objet de valeur perdu et une mission foirée en beauté. Là, elle ne venait pour rien de spécial, mais cela ne l'empêchait pas d'être encore une cible potentielle...Elle était au courant de nombres d'activités de la Confrérie où elle se faisait une place de plus en plus importante, elle devenait donc une cible de plus en plus attractive.

Hum, vous voulez un résumé ou mon cv en entier...? Disons que je n'ai pas été une fille très sage pendant les douze derniers mois. Mais j'ai comme l'impression que vous en savez plus que ce que vous voulez m'avouer...

Elle se dégagea de ses bras et planta son regard dans le sien.

Dites , vous ne préférez pas qu'on aille continuer cette conversation dans un endroit plus calme?

Invité

XX Oh alors cette jeune femme connaissait ce petit connard que dont j'avais appris le nom après coup. Petit show off à la con. Ils se prennent toujours pour des êtres invincibles et se mettent entre doit et une mission facile. J'aurais jamais eu à affronter des pompiers s'il m'avait laisser faire mon travail facilement. C'est vrai que j'ai entendu dire que Pyro était une figure de proue de la Confrérie mais je ne m'attends pas à ce que tout le monde connaisse tout le monde. Et puis il y avait quelque chose d'autres dont je n'étais pas à cent pour cent certains, une histoire que j'avais moi aussi apprise en interceptant une discussion anodine avec le leader de l'autre, et pour l'instant seule véritable, équipe de maraudeurs. Dimitry, mon recruteur personnel, parlait d'une jeune femme qui lui avait fait vivre un petit cauchemars. J'avais tout de suite été impressionné de la façon qu'il en parlait. J'aime les femmes qui savent faire savoir leurs points, surtout si c'est au démérite des autres.
XX C'était bien joli c'est fille qui se ramasse en claquant des doigts alors qu'elles viennent juste de tourner le coin de leur 20 ans qui croit que le monde est à leurs pieds, ou ces femmes mures de 41 ans qui sont sur le point de craquer parce qu'elles deviennent vielles mais tellement pas moche encore, mais on s'en lassait vite. En dehors de ma vie de mercenariat, je n'avais pas trouvé beaucoup de personne intéressantes, les femmes qui savaient ce qu'elles voulaient était parfois un peu... effrayante. Mais surtout, celle-là c'était bien marré à l'insu du jeune impertinent qu'es mon homologue. Je n'appréciais pas la première équipe fondée par Millbury mais je comprenais son utilité. Une équipe de cinglé prêt à tout faire et nous en arrière, qui s'occupe des vrais missions. Enfin nous, pour l'instant c'est moi. Tant que Meyers, Dostoïevski et White n'accepteront pas les postes, je ne pourrai pas me mettre au travail.
XX Ceci dit, je pourrai me casser la tête avec tout ces détails administratifs plus tard mais j'avais d'autre chose à penser pour l'instant. Comme, comment faire plaisir à la sublime créature que j'avais près moi. Un endroit plus calme, j'en connais tout un tas. Mais il restait à savoir ce qu'elle avait vraiment en tête. Je lui fis un clin d'oeil et je pris sa main doucement avant de la tirer en dehors du club. Je ne la traitais pas comme une poupée de porcelaine mais je m'arrangeais quand même pour faire le plus gros du chemin avec mon corps pour qu'elle n'ait pas de mal à passer. J'étais plus bâti qu'elle après tout, c'était normal que je prenne plus de coup de coude. Finalement, le passage jusqu'à la port d'entré fut réussit et nous sortîmes à l'extérieur. Je démarrai a distance le moteur de l'.audi que je conduisais.

-J'offre le tour. Par endroit plus tranquille on parlais de restaurant pour étancher la faim, un petit bar pour un dernier verre, ou directement à la chambre d'hôtel d'où on peut faire les deux?

XX Je ne tenais pas vraiment à la ramener à l'hôtel maintenant mais je voulais encore moins rater ma chance. Si c'était ce qu'elle voulait, juste une histoire de passage alors au moins, je pourrais me moquer de cet idiot fendant au boulot en lui disant que j'avais coucher avec sa Némésis. Sa me ferait marrer de voir sa réaction à la découverte de cet événement. Peut-être que sa fouttrait un peu la merde entre nous mais je n'en avais rien à faire. Je voulais surtout qu'il y ait un esprit de compétition entre les deux équipes pour les forcer à travailler encore plus fort et comme j'avais confiance en le talent des membres supposé de ma future équipe. C'est nous qui allons avoir toutes les primes. Je doute que Millbury s'attende à quoi que ce soit d'autre de toute façon. Si ce n'était le cas, je ne serais pas le seul à savoir la vérité.