Retrouvaille et rififi au Canada [ Fini]

Trois jours auparavant :

"Attention cela va exploser."

Il eut une puissante déflagration qui me propulsa dans les airs. J'atterris lourdement sur le dos, le feu avait envahi la pièce. Je me relevais péniblement. J'avisais de la situation et je me transformais pour canaliser le brasier. Notre ennemi était déjà à l'autre bout de bâtiment. Il allait s'enfuir avec l'agent pathogène. Je me concentrais pour former avec le feu qui nous entourait une boule que j'expulsais dans sa direction au moment ou notre ennemi quittait les lieux. Ma boule lui toucha le bras gauche, aussitôt il hurla de douleur. L'équipe et moi courions pour le rattraper, mais quand nous arrivâmes à la sortie, il avait disparu. J'étais folle de rage. Si j'avais mieux visé j'aurais sans nul doute pu l'empêcher de fuir. Tous le monde me rassura que j'avais évité qu'on se fasse griller, c'était le principal.
De retour à l'institut j'eus le droit un rapide bilan à l'infirmerie pour soigner mes ecchymoses. Je passais une nuit assez agité. Revivant encore et encore ce qui s'était passé.

Le lendemain matin en salle de dé-briefing, j'appris que notre individu mystère avait volé un avion et qu'il s'était dirigé vers le Canada. Après plus rien, plus aucune trace de lui. Il fut décidée que j'épaulerais l'agent X-men qui se trouvait sur place.

Jour J: Aéroport international de New-York, j'étais stressé comme une puce. Je détestais prendre ce maudit engin de malheur. Je n'avais pas vraiment le choix. Juste avant d'embarquer je pris un somnifère. Celui-ci agit assez rapidement et je dormis tout pendant le voyage. Les hôtesses me secouèrent pour me réveiller à l'atterrissage.

Dans le hall de l'aéroport j'étais un peu nerveuse et la tête en vrac aussi. J'allais revoir Véga, Ce dernier avait été mon tuteur pendant ma formation. Il m'avait beaucoup appris sur le fait de garder le contrôle de mes pouvoirs par rapport à mes sentiments. A l'époque j'étais une catastrophe ambulante. Les efforts avaient fini par payer avec le temps, fort heureusement sinon New-York aurait fini par sombrer sous une tremblement de terre.
Véga n'avait pas spécialement consigné mon départ de l'institut pour poursuivre mes études dans le Massachusetts. Il me trouvait encore trop influençable émotionnellement même si les progrès étaient indéniables. Je n'en avais fait qu'à ma tête. A mon retour sur New-York quelques années plus tard, j'avais été attristé d'apprendre qu'il n'était plus à l'institut. Surtout que j'étais digne de ses enseignements puisqu'on m'honorait du titre de X-men. Je me demandais s'il allait me trouver changé. J'étais habillé sombrement pour une fois, un jean, un chemisier blanc avec quelques fanfreluches et un long par- dessus noir. D'un pas lent, je me dirigeais vers le portique pour récupérer ma valise. Il ne me restait plus qu'à attendre mon ancien professeur.

Aéroport Pierre-Elliot Trudeau 21:08

Jean-Paul Beaubier s'était fait contacté par les membres de l'Institut pour une vieille retrouvaille, sa fameuse ancienne élève : Amara. Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas vu et il trouvait toujours qu'elle n'avait pas les crans pour devenir une X-Woman. Il la trouvait toujours aussi superficielle, aussi mauvaise et beaucoup trop émotionnelle. C'était peut-être un manque de compassion, mais Beaubier trouvait que les sentiments n'étaient pas faits pour les X-Men. Ils ont l'obligation de toujours être les meilleurs, alors passer les sentiments avant de travailler, c'était une erreur capitale pour Véga. Il s'est occupé à ses premières années comme professeur d'Amara, comme il s'est occupé de Lucifel, mais son plus grand défaut était toujours de ne jamais rester jusqu'à la fin pour voir les élèves devenir X-Men.

Il doit allé chercher la femme vers 21:00, il est arrivé un peu plus tôt pour prendre un petit café. Aujourd'hui, Beaubier s'est rendu à l'abri de son ancien groupe gouvernemental. Il avait la femme, la femme qui est devenu finalement la fiancée de l'ancien chef d'équipe. C'était très nostalagique pour Beaubier et maintenant le retour de son ancienne élève dans sa ville natale. Beaubier hésitait beaucoup à retourné à New York City avec le FBI qui le recherche. Mais, c'était un peu nigaud, Véga était vraiment fait pour faire insulter les gens et même le gouvernement. Beaubier était reconnu comme un super-héros du Canada et du Québec, donc il n'avait pas beaucoup de problème. Le Canada avait présentement des problèmes politiques avec les États-Unis sur la légitimité de Beaubier et sa nationalité. Véga a quand même une double-citoyenneté, donc les philosophes et les politiciens se demandaient comment régler le problème sans un conflit majeur entre les deux puissances de l'Amérique.

Puis, la jeune femme est finalement arrivée. Beaubier est sorti de sa voiture pour se diriger vers la femme. Elle avait quelques bagages, alors Beaubier a décidé de les prendre comme un véritable gentlemen. Peut-être qu'Amara va trouvé cela étrange: Cela faisait quelques années que Beaubier l'avait entrainé et il semblait être beaucoup plus vieux que présentement. Mais, elle doit bien connaître l'histoire de la fille qui l'a rajeuni comme plusieurs autres X-Men.

-Tu as quand même très bien grandit. Alors, tes études à Boston? Tu étudiais en quoi, encore? Si tu veux, on peut aller à un petit restaurant pour discuter. Je sais que tu as une mission des X-Men, mais quand tu voyages, tu profites un peu du voyage.

Dit-t-il en riant un peu.

-Alors, est-ce que la fameuse Amara a trouvé un fameux Amare?* (En Français)

Il ne se rappelait plus si celle-ci parlait français ou non, c'était un bon moyen de le vérifier quand même. C'était en blague, mais il pensait toujours que la majorité des X-Men connaissaient au moins trois ou quatre langues.

Je n'eus pas longtemps à attendre, mon ancien professeur arriva et il se comporta en galant homme. Je ne me fis pas prier, après tout c'était assez agréable ces petites attentions. Je le trouvais plus jeune que dans mes souvenirs. J'avais entendu quelques bruits de couloirs sur une drôle d'histoire qui lui était arrivé et qui avait provoqué son rajeunissement. Fort heureusement, il était encore reconnaissable. Sa personne n'avait guère réellement changé depuis l'époque où il me prodiguait ses conseils. Il était toujours autant charismatique et je trouvais qu'il émanait de lui ce magnétisme indéfinissable. Il avait été un bon professeur, j'en étais consciente maintenant. A l'époque je le trouvais dur et inflexible. Il avait réussi à ce que j'arrive à enfermer mes émotions au plus profond de moi. Cela avait été un travail de longue allène, pour qu'enfin j'arrive à contrôler mes dons. Je savais qu'il n'était pas du genre démonstratif, bien au contraire il réprimait tout sentiment, peut être un peu trop. A chacun sa nature, si je me laissais encore guider par mes sentiments, il avait bien le droit d'enfouir les siens.

Il n'était pas le seul à avoir changé, l'adolescente qu' il avait entrainé avait laissé place à la jeune femme que j'étais. J'étais plus indépendante, plus sur de moi ! Je n'étais pas aussi expérimenté que lui et j'avais encore sans nul doute à apprendre, mais je n'étais plus cette jeune fille qui craignait le monde qui l'entourait. Ces années passées loin de l'institut m'avait aussi ouvert les yeux sur ce qui se passait ailleurs et je n'étais plus totalement formaté à une seule vision du monde.

"Et bien Boston est une ville très intéressante culturellement ! J'ai apprécié d'y trouver des traces du passé qui fait cruellement défaut à New-York à mon gout."

Pour moi une ville moderne ne devait pas perdre de vu ses racines, c'était ce qui constituait son âme. Le profit et les réalités économiques avaient souvent eu raison des vieux bâtiments comme c'était le cas sur New-York. J'avais réellement apprécié ma liberté là-bas. L'expérience avait été des plus enrichissante, même si cela n'avait pas toujours été facile.

"Je suis diplômé, d'histoire spécialisation civilisation antique."

Sujet que je maitrisais parfaitement, parcourt assez simple pour moi. J'avais beaucoup aimé voir comment l'humanité se représentait la grandeur de Rome.
Sa proposition de prendre un repas était une bonne idée. Je ne savais pas comment aller tourner notre traque et avant de se lancer dans cette folle aventure un peu de loisir n'était pas de refus.

"Les voyages formes la jeune ! Je ne suis pas contre le fait de voir du pays, juste de prendre l'avions par Mercure!"

Je n'avais pas eu l'occasion de beaucoup voyager! J'avais connu la vie en Amazonie, découvert du jour au lendemain la civilisation à travers Rio, pour finir New-York et Boston. Je n'avais pas encore eu réellement l'occasion de voyager pour mes missions sauf à de rare exception.

"Nous aurons tout le loisir de pouvoir discuter. Je suis sûr que vous connaissez des bons petits restos !"

J'étais curieuse de savoir où il allait n'emmener. Sans me faire prier je le suivais donc en direction de sa voiture. Seul ces dernières paroles m'échappèrent ! Je reconnus quelques consonances latines sans pour autant déterminer réellement la langue.

« C'est de l'italien, du français ? Avec la traduction cela donne quoi ? »

Au Canada, il était assez proche des français si je m'abuse,donc par déduction cela devait être cette langue sans en être totalement sur.

Beaubier écoutait la jeune femme, elle avait fait des cours d'histoire, pour plusieurs personnes, les cours d'histoire ne servaient à rien, mais il faut toujours avoir une bonne mémoire pour se rappeler de l'avenir et du petit rêve américain. Mais, personne ne le voulait vraiment en réalité, nous ne pouvons pas l'accepter, un homme intelligent ne peut pas accepter ce rêve. Elle ne semblait pas connaître l'histoire du Québec, mais elle avait étudié plutôt les sociétés antiques. Véga commençait à marcher en direction de sa voiture, oui il avait une voiture. Il n'était pas toujours en train de voler dans le ciel en se revendiquant comme un super-héros. Il débarra la porte pour la jeune Amara pour qu'elle embarque dans le coté passage de sa petite voiture.

-C'est du français. Le Québec est une ancienne colonie française arrivée à la découverte de l'Amérique. Entre 1492 et 1660, la colonie était seulement reconnue pour la pêche. Il aimait faire la pêche et chasser. Les français ont tué beaucoup d'amérindiens à cause que le système immunitaire était beaucoup trop faible entre les deux civilisations.

Il démarra doucement de la voiture pour commencer à reculer avec celle-ci et pour commencer à sortir du parking.

-Ce qui était très étonnant et la cause que le français n'était pas populaire en Amérique, c'était bien qu'en 1663. On comptait environ 2000 personnes dans le territoire de la Nouvelle-France et près de 80 000 personnes dans la Nouvelle-Angleterre. Les anglais et les français ont toujours été un peu différent. En 1763, les français ont connu la défaite contre les anglais et ils ont décidé de donner le territoire aux anglais. Plusieurs philosophes anglais sont venus au Québec pour voir comment intégrer la civilisation française à la civilisation anglaise. Il avait beaucoup de différence et sans faire le méchant, à la défaite des français, les intellectuels sont tous partis en France. Alors, il ne restait que quelques demeurés.

Jean-Paul a commencé à rire un peu avec les remarques un peu dégradantes des canadiens français dans le temps. Il continua à faire un peu le récapitulatif de l'histoire du Québec après.

-Comme les anglais avaient un peu de pitié pour nous, ils ont décidé de nous laisser vivre. Dans certaines colonies africaines, à place de laisser vivre le peuple selon la culture, il massacrait le peuple. Ils ont essayé de nous accommoder avec plusieurs cultures et laissant un peu de liberté religieuse et linguistique. Puis, il a eu la guerre de l'Indépendance américaine, les canadiens ont refusé de travailler avec les américains pour former finalement un pays: Le Canada. Le Canada est devenu libre de la contrainte du Royaume-Uni après la Crise économique en 1930.

Le Québec est resté très identitaire jusqu'en 1960. Donc, la religion et la langue étaient très importantes, mais en 1960, il a beaucoup de changement après. Le Québec et le Canada essaient de devenir social-démocrate mais en privilégiant la langue française partout et en encourageant une ouverture sur le monde. Depuis 1990, le Québec est dans sa phase existentialiste comme plusieurs pays américains.

La voiture était rendue dans le centre-ville montréalais. La voiture s'est arrêtée dans un petit parking d'un restaurant. Il débarqua doucement avant de recommencer.

-Alors, vous avez trouvé comment mon résumé de l'histoire du Québec en trente minute? Sinon pour la question en française, je me demandais si vous avez trouvé un aimant ou une aimante?

Je montais dans le véhicule et pendant la route j'eus le droit d'avoir un cours d'histoire sur le Canada. Je ne connaissais pas vraiment ce pays, ni même ses origines. C'était fort intéressant d'en apprendre plus. De plus cela évitait d'avoir un silence mal saint pendant le trajet. Je ne vis pas le temps passé ainsi que nous étions déjà arrivés. C'était toujours utile d'en connaitre plus sur le passé d'une civilisation, cela pouvait expliquer les coutumes et les mœurs.
Je descendis de la voiture avec beaucoup d'élégance. Les effets du voyage commençaient à se dissiper et je commençais à avoir une petite fringale. J'étais ravi de pouvoir prendre un diner avec mon ancien professeur.

"Vous aurez enrichi ma culture, c'est fort intéressant d'en apprendre plus sur les autres pays."

Il me traduit donc la phrase qu'il m'avait dit à l'aéroport. C'était donc bien du français et j'avais maintenant l'explication vu que les deux pays avaient un passé commun. Mon professeur s'intéressait donc à ma vie sentimentale. Nos relations n'étaient plus sur les même rapports.

"Non je n'ai personne dans ma vie actuellement!"

Ma dernière histoire sérieuse remontait déjà à quelques mois et depuis c'était le calme plat. De temps en temps c'était pesant, mais même si je voulais y remédier je n'étais pas la seule commanditaire.

"et vous ! Avez-vous trouvé l'élu de votre cœur ?"

J'étais curieuse de savoir moi aussi, s'il avait trouvé chaussure à son pied. En tant que Héros local puisqu'on m'avait averti que c'était son statu au sein de son pays ne devait peut être pas facilité les rapports humains. Tout en parlant j'avançais tranquillement vers la porte du restaurant.

Au moins, cela l'avait intéressé un peu dans cette discussion. Elle s'intéressait à l'histoire, comme Véga quand il était indépendantiste à 100%. Il avait participé à l'ancien groupe terroriste du Front Libération du Québec (FLQ) pour la libération du Québec du Canada dans les années 70. Cela avait amené une petite crise que la petite droite égoïste québécoise pense que c'est un événement immense dans la politique. Allez voir en ex-Yougoslavie ou Inde quand le peuple demande une revendication politique ou sociale.

Après, elle a décidé de répondre à Beaubier sur la question sentimentale et amoureuse. Puis, elle décida de lui donner la même question, c'était quand même osé. Beaubier n'avait jamais exposé sa vie sentimentale devant les élèves, car c'était le conflit de rester toujours neutre pendant les cours. Les sentiments pendant les missions étaient le plus grand signe d'échec dans les missions échoués. Il faut toujours se montrer beaucoup plus fort pendant les missions et peut-être faire des choix beaucoup plus utilitaristes que des choix fait par des sentiments. Il a été souvent critiqué pour des choix faits selon une logique de sauver le plus grand nombre de gens et non des amis proches. Mais, ce n'était pas très grave, Véga aimait bien les critiques des autres.

-J'ai une aventure avec Morgan à l'Institut, vous l'appelez beaucoup plus Paladin ou Plasm à l'intérieur de l'Institut, mais sinon c'est comme d'habitude. Je ne crois pas vraiment qu'un amour de base romantique existe vraiment, alors c'est simplement une petite aventure. Je ne comprend pas pourquoi tu te trouves un amant, c'est beaucoup plus facile pour toi.

Il rentra dans le petit restaurant de Saint-Catherine, en regardant le menu du restaurant. C'était quand même très tranquille pour une petite soirée. Le menu était en anglais et en français pour mieux aider les touristes.

-Alors, tu prends quoi?

Plus facile, plus facile et bien il fallait croire que ce n'était pas plus simple pour moi que pour lui. L'amour ne se trouvait pas dans une pochette surprise fort malheureusement pour moi et encore j'étais sur de tirer le gros lot, mais pas dans le bon sens du terme. Je n'avais guère de chance en ce moment dans ma vie sentimentale et depuis mon retour à sur New-York c'était le calme plat. Il faut dire que je n'avais pas eu beaucoup le loisir de me divertir.

"Il faut croire que j'effraye peut être ces Messieurs, ou bien est-ce moi qui suis trop difficile? Vous savez je ne suis pas réellement intéressée par une histoire sans lendemain. Je suis plus fleur bleue et je crois encore à l'amour. Qui sais j'aurais peut-être le coup foudre pour notre serveur!"

Je lui souris fort malicieusement. Sans nul doute notre différence d'âge nous faisait parler différemment, après tout son cœur avait dû être brisé plusieurs fois avant de ce décider à renoncer à ne plus vouloir chercher l'amour avec un grand A. Quoi que connaissant le personnage et sa volonté d'enfermer ses sentiments il pouvait aussi le faire dans sa vie sentimentale.
En même temps je savais que les hommes et les femmes fonctionnaient totalement différemment sur ce point, nous étions plus sentimentales que ces mâles en rûtes.
J'entrais donc dans le restaurant que je trouvais fort charmant. J'aimais bien ces endroits cosy et accueillants. Il était parfait pour parler tranquillement. Je m'installais donc en face de mon ancien professeur et je consultais la carte. Fort heureusement pour moi tout était traduit en anglais ce qui m'évitait d'être de l'embarras de ne rien comprendre. Après quelques hésitations je décidais de prendre un plat typiquement canadien.

"Je prendrais un pâté chinois, avec une eau pétillante et une tartelette au sirop d'érable. Je vais découvrir un peu les spécialités du coin."

J'espérais avoir pris quelques choses de mangeable, il est vrai que des fois les repas à l'étranger pouvait s'avèrer compliquer d'un point de vue gustatif.

"Sinon, vous venez souvent dans ce restaurant? New-York ne vous manque pas trop?"

Après tout c'était son pays natal et par conséquent je supposais qu'il devait être content d'être ici, même si je savais qu'il avait vécu pas mal d'année aux état-unis.

Le coté sentimental était toujours aussi présent chez Amara, peut-être que c'était normal, elle était encore dans la vingtaine. Le coté fantastique de l'amour était toujours très présent dans l'imaginaire de la jeunesse. Croire que l'amour romantisme a toujours existé, était peut-être une grande erreur pour les jeunes, mais c'était parfait pour une aliénation pour ceux-ci. Une illusion qui peut toujours très bien profité pour les jeunes, pour leur faire plaisir. Beaubier se sentait un peu désabusé par cette perception, il essayait toujours de rester le plus rationnel possible. C'était peut-être son pire défaut, éliminer tous ce qui étaient dans l'irrationalisme comme les sentiments ou les jugements pour devenir une personne avec simplement beaucoup de logique.

Le menu qu'elle a décidé de prendre qui était typiquement québécois n'était pas si exact. Les mets québécois venaient surtout de d'autres pays comme l'Amérique latine, mais comme ceux-ci n'ont pas ordonné leur découverte. Bien que le sirop d'érable était d'origine canadienne, la découverte est toujours très mystérieuse dans l'histoire alimentaire.

-Je viens quand je peux, je suis venu dans ce restaurant au moins trois fois depuis que j'ai quitté la grosse pomme. Sinon, peut-être que certaines personnes me manquent, mais je m'en porte mieux en quittant un pays où qu'on décide de mettre ma tête à 250 000$ pour les défendre. La grosse pomme était peut-être amusante dans les années 90, mais depuis quelques temps, ils ne font que me décevoir, ils ne font que nous regarder comme des monstres pour nous juger. Ils pointent toujours les mutants comme les principaux problèmes de la société, mais en général, je pense que certaines personnes devraient se regarder dans le miroir pour trouver les coupables.. Pas simplement des mutants, mais bien plusieurs humains.

L'ambiance au sein du restaurant était calme. Je me sentais relativement bien. Je m'étais totalement remise de mon voyage. Le fait de se poser un peu était un vrai enchantement. J'en oubliais un instant les véritables raisons qui m'avaient poussé à venir. Le monde pouvait bien survivre quelques heures sans que je joue les super héroïne. Visiblement c'était l'un des endroits préférés de mon ancien professeur. Je comprenais tout à fait pourquoi, cet endroit correspondait assez à sa personnalité, sombre, calme un petit peu austère et assez classe dans l'ensemble. Je comprenais ses motivations d'avoir quitté New-York. Alors qu'il avait tout fait pour protéger la cité, il s'était retrouvé à la même échelle qu'un simple truand. Un autre que lui aurait sans nul doute montrer que cela l'affectait, mais pas lui ce n'était pas son style. Il admit seulement que quelques personnes lui manquaient. C'était déjà un bon début quand on connaissait le personnage. Ce que je considérais comme un exploit. Cet homme si rationnel pouvait donc éprouver quelques sentiments.

"Je ne sais pas ce qui cloche dans l'humanité. Je crois qu'elle n'est tout simplement pas prête à des changements qui paraissent radicaux. Il est plus simple de rejeter la faute sur les mutants plutôt que d'admettre leur propre erreur. Nous devons quand même garder foi en l'humanité, il n'y a pas que des mauvais cotés. Mais il a de quoi se poser des questions de savoir s'il mérite vraiment tous les sacrifices que nous faisons."

Pendant que je parlais le serveur arriva avec nos plats. Cela avait l'air appétissant dans l'ensemble.

"Et bien bon appétit."

Je piquais délicatement ma fourchette dans mon assiette. Le gout que je ressentais dans mon palet n'était pas pour me déplaire, même si je n'étais pas vraiment habitué à ce genre de saveurs.

"Est-ce que la situation au Canada est plus simple ? Les mutants sont ils plus acceptés?"

Je me demandais si la situation était la même dans tous les pays ou bien s'il y en avait des plus conciliant.

Jean-Paul Beaubier écouta attentivement la première partie de la femme qui était sur l'espoir de l'humanité, mais c'était très différent pour Beaubier. Cela faisait très longtemps que Beaubier avait perdu confiance à l'humanité, depuis l'écriture de son livre. Beaucoup de personne trouvait Beaubier très dépressif, mais en réalité, il était simplement conscient de la bêtise humaine. Ce qui l'agaçait le plus, c'était bien que plusieurs gens l'ignoraient encore. Que des gens regardaient des gens comme Jones, Beck, Martineau et compagnie en trouvant que ceux-ci ont des bonnes opinions sur les sujets. C'était triste, mais quand les démagogues prenaient places à place des intellectuels, les ignorants étaient en train de prendre le pouvoir politique.

-C'est dommage, mais la nature humaine travaille surtout dans la bêtise et dans le déduction. Donc, nous sommes piégés dans la déduction facile et dans les préjugés. C'est très triste, mais c'est ainsi. Quoi qu'on dise, le racisme existe toujours aux États-Unis, que cela soit contre les mutants, contre les noirs ou les musulmans. Ils aiment pratiqué un sinistre envers des minorités pour se présenter comme les gentils.

Les deux membres des X-Men ont reçu finalement leurs repas pour poursuivre la discussion sur les mutants au Canada. C'était un peu différent, surtout à cause de la petite différence culturelle. Il avait aussi le niveau géographique: Les États-Unis était environ 300 millions de personne et le Canada était seulement 30 millions.

-Disons que la position des mutants au Canada est beaucoup plus paisible qu'au États-Unis. Le gouvernement canadien dans les années 70-80, on a construit des groupes gouvernementales pour protéger les humains. Contrairement au X-Men, les groupes n'étaient pas des ONG, mais bien des organisations gouvernementaux que le Canada a décidé de prôner pour donc affirmer une petite égalité entre les mutants et les humains. Il a bien sûr quelques racistes au Canada, mais c'est beaucoup moins moindre que les États-Unis.

J'écoutais mon ancien professeur tout en dégustant les plats qu'on nous avait servis. Le Canada avait donc été plus prévoyant que les états-Unis. C'était donc une terre plus accueillante pour les mutants et il faisait moins de discrimination. C'était peut-être la raison pour laquelle mon professeur s'était exilé ici ou tout simplement un retour à ses racines.

Quoi qu'il en soit sur ses dires je réalisais peut être que notre terroriste n'avait peut-être pas choisi ce pays au hasard. Une attaque contre un pays tolérant pour la cause mutante aurait sans nul doute des effets désastreux pour notre image. Je commençais à croire qu'il voulait clairement déclencher un conflit entre les humains et les mutants. Tout en y pensant mon visage s'assombrit quelques peu. Je commençais à envisager le pire. Je ne pouvais pas concevoir qu'on puisse s'en prendre à un pays qui avait fait le choix de la tolérance.
Je décidais de parler de mes inquiétudes à Jean-Paul, cela ne servait à rien de ruminer toute la soirée. Puis j'étais consciente qu'il remarquerait de suite que quelque chose me préoccupais.

"C'est surement l'une des raisons qui a poussé notre terroriste à venir ici, pour y dégrader l'image des mutants. Comment réagirait les autorités locales contre une attaque mutante ?"

Il m'avait parlé clairement qu'il y avait une organisation de contrôle, il était possible que cette dernière agisse sans que j'ai besoin de les aider.

"Les autorités sont elles préparées à ce genre de mésaventure? car quand je vois l'incapacité des force de l'ordre qui ne savent souvent pas faire face à ce genre de situation. C'est souvent l'institut qui vole à leur secours et qui règle le problème."

Mon doux regard se posa sur Jean-Paul attendant sa réponse. J'avais sans nul doute besoin d'être rassuré et surtout de comprendre les grandes différences entre les deux pays. Cela me permettrait de mieux l'appréhender.

(hj: désolé du retard)

Elle venait à l'affaire du terroriste, Beaubier n'a pas reçu beaucoup de commentaires sur ce fameux sujet. Il aimait toujours mieux recevoir plusieurs renseignements à place d'avoir que quelques commentaires sur l'acte terroriste et sur un terroriste au Canada. Jean-Paul Beaubier avait peut-être des tendances radicales à régler la grande majorité de ces problèmes ou le problème des autres. Le terroriste semble assez dangereux pour avoir amener une X-Men reconnue au Canada. Peut-être qu'il était simplement inutile à l'Institut, ou peut-être que selon plusieurs personnes, Magma a besoin d'aide pour régler le problème du fameux terroriste.

-Le Québec a toujours été reconnu depuis les années 70 qu'il était beaucoup plus libéral que le Canada anglais et que les États-Unis. Tu as peut-être raison, intervenir dans une région beaucoup plus pacifiée comme le Québec pourrait donné un avantage une guerre entre les humains et les mutants. Le Québec est en position très difficile économiquement, on est presque dans la faillite économique parce qu'on a mélangé le néo-libéralisme avec la social-démocratie, de plus, les immigrants et les mutants ont toujours beaucoup de difficulté à cause de certains partis politiques comme le Parti Indépendantiste ou l'ADQ. La droite sociale semble toujours en renaissance depuis quelques années à cause de certains mutants radicaux.

Sinon, les autorités ne sont pas aussi nombreuses que les États-Unis. Il faut quand même dire que le Canada a 30 millions de personne, que le Québec en a 7 millions sur les 30 millions et que les États-Unis ont 300 millions de personnes. Les américains ont beaucoup plus de sources d'autorités que de canadiens, Ce qui est quand même triste et dangereux pour un pays comme le Canada. Je ne pense pas qu'ils sont aussi prêt que les américains. Mais, le Canada a l'avantage d'avoir quelques membres dans l'autorité qui sont des mutants, dont moi, il y a quelques années. Je pense qu'on peut régler ce problème si je demande de l'aide à quelques députés d'Ottawa et à des autorités militaires.

Je commençais à croire que mon hypothèse était exacte. Un mutant qui voudrait mettre le feu au poudre pouvait aisément s'en prendre à ce pays. Ce qui politiquement était stratégique quand on désirait un conflit ouvert. Après tout c'était l'envie de certains mutants d'en découdre avec les humains pour enfin les dominer. Si la chasse au mutant devenait systématique il y avait fort à parier que ces derniers se révoltent, adieu les espoirs de paix.
Quoi qu'il en soit je n'étais sur de rien, je ne savais pas les attentions exactes de ce mutant. Après tout nous avions perdu sa trace depuis déjà quelques jours et rien ne m'affirmait qu'il était encore dans le pays. Après tout c'était peut -être une ruse pour nous leurrer. C'était pour cette raison que j'avais été envoyé seule. Pour pouvoir identifier ce terroriste sans pour autant mobiliser une équipe dans sa traque puisque par le soutien de Jean-Paul je pouvais avoir une aide considérable sur place. Il connaissait bien son pays et comment procéder.

« C'est une très bonne idée, surtout que nous ne connaissons pas véritablement ses intentions. Cela fait froid dans le dos de se dire qu'il peut agir à tout moment. »

Visiblement personne n'avait mis au courant Jean-Paul sur notre terroriste et sur ce qu'il avait volé dans le laboratoire. Je parlais plus doucement pour ne pas qu'on m'entende. Je ne voulais pas créer la panique autour de moi.

« Nous savons qu'il a volé un agent pathogène, qui à la base devait être une simple grippe mutante pour nous affaiblir. Le problème c'est que le virus à muter et que si pour nous il ne fait que nous rendre malade, il est extrêmement dangereux pour ceux qui n'ont pas le gène X, il est mortel à plus de 80%. Vous imaginez bien qu'un tel virus lâché en pleine ville ferait des ravages sur la population. »

Je n'osais pas imaginer les dégâts que pourrais faire ce virus, cependant je ne devais pas m'attrister. J'étais là pour éviter que cela n'arrive. C'était affolant ce qu'était capable de créer l'homme, mais c'était impressionnant de voir que ses armes pouvaient aussi se retourner contre eux.

« On peut supposer que ce mutant à une rancœur contre le Canada s'il choisit ce pays pour cible. »

Cela m'était venue comme cela, après tout s'il voulait se débarrasser d'une partie de la population pourquoi ne pas le faire au États-Unis là où il y avait le plus de monde. D'après ma jeune expérience la vengeance était souvent un bon moteur pour faire le mal. Prendre comme première cible un pays dont on avait beaucoup de ressentiment je trouvais cela logique.

Enfin j'espérais ne pas avoir trop plombé l'ambiance. Après tout ce repas se voulait sympathique et voilà que je parlais de crime. Ce n'était pas l'idéal pour passer une bonne soirée. Il y avait des sujets de conversations plus drôle et plus intéressant.
Je mangeais des bonnes bouchés, car à force de parler mes plats commençaient sérieusement à se refroidir. Il aurait dommage de gâcher la marchandise. Après tout j'étais supposée me relaxer un peu et ne pas me prendre la tête. Je réalisais que j'avais du mal à faire un véritable break. C'était peut-être pour cela que j'étais seule, puisque je n'étais pas capable de me détendre et d'avoir l'esprit à la fête. Ce n'était pas l'idéal pour les rencontres et être ouverte aux autres.

Au moins, il servait à quelque chose ce vieux sénile qui a écrit un livre dans les années 70. Il pourrait peut-être la jeune adulte à accomplir une mission à place de capturer des poissons dans un étang vide et sans grande activité. Au moins, elle a comprit rapidement que Beaubier n'avait pas beaucoup de renseignement sur le terroriste et elle a décidé d'en donner. C'est beaucoup plus intéressant que les terroristes islamiques qu'on décrivait à la télévision. Beaubier manquait un peu d'action depuis quelques temps, il perdait beaucoup son temps à faire des activités au Canada beaucoup plus axés sur le sport et dans les médias. Le terroriste était donc un mutant anti humain, c'était dommage encore un foutu terroriste qui essaie de détruire l'ambiance entre les mutants et les hommes.

-C'est très triste comme histoire... venir au Canada pour chasser un terroriste et éviter un génocide des humains. Je vais essayé de te donner des permissions gouvernementaux pour des enquêtes, je pense avoir une excellente réputation au Canada, malgré les critiques des États-Unis. J'ai encore plusieurs contacts avec le parti libéral du Canada, le Parti Conservateur du Canada, l'armée, la GRC et le SQ. Je pense qu'ils vont beaucoup nous aider pour l'enquête. On pourrait allé voir dans les fichiers entre le départ des États-Unis et du Canada pour voir qui est rentré au pays depuis les dernières 48 heures. De plus avec l'aide du SQ, on pourrait recherché dans les motels. Mais, est-ce que tu sais quelques informations sur le terroriste? Son nom? Sa couleur de peau? Son âge? Cela pourrait beaucoup nous aider à rétrécir les recherches.

Dit doucement Beaubier en sortant son argent canadien pour payer le repas avant de demander des renseignements supplémentaires à Amara.

-Tu veux venir habiter dans mon chalet pour ta mission ou tu aimes mieux prendre une hôtel? On va devoir passé à l'épicerie si tu veux venir habité à mon chalet. Sinon, tu as changé ton argent américain en argent canadien?

Le repas prenait fin, nous étions rentrés dans le vif du sujet. Après tout ce n'était pas un voyage d'agrément. Je n'avais pas énormément d'information sur nos terroriste. Même si je l'avais affronté en première ligne, il avait toujours été camouflé.

"Ce que je sais est assez limité. Je peux te dire qu'en apparence c'est un homme blanc, qui mesure environ 1m 75 et qu'il est assez fin. Nous n'avons pas vu son visage puisqu'il portait un masque. Nous savons qu'il possède le pouvoir de faire exploser les objets par contact."

Je savais que c'était maigre, mais c'était absolument tout ce que je savais. Je pris mon sac à main et je farfouillais dedans un instant. Je pris une photo tirée d'une des caméras de sécurité du laboratoire. Je la tendais à Jean-Paul.

"Le voilà en image, si cela peut aider. Tu peux la garder."

J'en avais d'autre, on me les avait fourni avant de partir. Une équipe c'était rendu sur place pour collecter quelques preuves pouvant m'être utile dans ma futur enquête.

Quoi qu'il en soit je trouvais Jean-Paul être un hôte charmant et plein d'attention.

"J'ai des travellers chèques, on m'a dit que ce serait pratique."

Je n'avais pas l'habitude de ses monnaies. Je trouvais la proposition de Jean-Paul fort sympathique de vouloir m'héberger chez lui.

"Je ne voudrais pas te déranger. Je ne sais pas combien de temps cette histoire va prendre, je ne voudrais pas abuser de ton hospitalité."

Véga commença à prendre quelques renseignements du terroriste en prenant un stylo et un petit bloc note pour tout noter les renseignements qu'Amara avait sur les terroristes, c'était peut-être maigre comme informations, mais cela éliminait beaucoup de candidat. Beaubier espérait uniquement pas que l'homme a passé les frontières dans l'illégalité. Elle avait aussi quelques photos, cela pourrait peut-être aidé pour les recherches policières. Ce que la GRC pourrait faire, c'est de placer cette photo dans les dix criminels les plus recherchés du Canada sous des accusations de participation à un groupe criminel sans dire les dangers que l'homme pourrait apporté aux peuples canadiens.

-On va essayé de donner ces renseignements aux policiers sans les faire alarmer sur le sujet. Ils vont être capable de retrouver quelques renseignements pour nous aider pendant que nous faisons notre enquête privée.

Dit doucement Beaubier en parlant du sujet de l'hébergement pour son chalet. Elle croyait dérangée comme n'importe qui, mais Beaubier était intéressé d'avoir au moins une locataire différente. Il semblait vouloir adopter même un animal de compagnie pour éviter de s'ennuyer.

-Tu sais? Je m'ennuie vraiment à mon chat, je n'ai rien à faire, je n'ai pas beaucoup d'amis qui veulent habités avec moi. Je peux très bien comprendre après ce que je leur fais habituellement. Mais, j'ai besoin de voir la vie humaine autour de moi, alors je t'invite et tu ne vas pas abusé de mon hospitalité. Mais, il y a quelques défauts à mon chalet, c'est que je prend très mal le câble. La radio et l'internet marchent très bien, mais la télévision, c'est une autre histoire. Pour le voyage, c'est aussi un problème, le chalet est un ancien abri pour un groupe de mutant, donc tu ne peux pas te rendre en véhicule. Tu laisses ton véhicule dans un parking gratuit et habituellement, tu y vas en volant pour moi. Je peux toujours t'amener, si cela ne te gêne pas. Je ne t'offre pas mon hospitalisation, je te l'oblige.

Encore très rude, mais Amara doit être très habituée par le comportement de son ancien mentor.

J'avais donc donné tous les renseignements que j'avais en ma possession. Je savais que c'était maigre, mais si cela pouvait aider les autorités locales ou bien nous donner une piste c'était toujours cela. De toute façon il fallait bien commencer par quelques choses.
Cette mission n'allait pas être aussi rapide que ce que j'avais cru. Cela faisait partie du lot quand on devenait X-men, de devoir mettre sa vie de côté.
Si l'espace d'un instant j'avais envisagé de prendre effectivement une chambre d'hôtel, je dus me rendre à l'évidence que Jean-Paul préférait m'avoir sous son toit. Visiblement la solitude lui pesait, je n'étais pas contre le fait de lui tenir compagnie le temps que j'étais au Canada. Ce qui m'amusa c'est le ton qu'il employa pour m'ordonner d'accepter son invitation. Il aurait pu le faire de façon moins frontal, mais en même temps c'était dans sa nature. J'étais en droit de refuser, mais je voyais le coté pratique. Si nous vivions ensemble sous le même toit nous pourrions être plus efficace. Il me parla de considération matériel, je n'étais pas une accroc à la technologie alors je n'avais aucun besoin particulier.

"Parfait, j'accepte ton invitation. Pour la boite à image je ne la regarde que très rarement. Tu sais il me faut juste un minimum de confort, un lit , une salle de bain et c'est le paradis."

Je lui souris franchement, après tout j'avais été habitué à vivre sans tous ses artifices dans ma jeunesse.
En tout cas son parti pris de ne pas avoir un accès terrestre était clairement intelligent, en cas d'attaque cela rendait sa maison plus difficile à prendre.

"Tu vas devoir me transporter, même si l'idée de voler ne me plait guère."

Je détestais avoir les pieds hors du sol, mais je n'avais pas le choix.
Quoi qu'il en soit il était grand temps que je découvre l'endroit ou mon cher professeur vivait. J'étais assez curieuse de découvrir ce lieu. Je m'en faisais déjà une petite idée, mais peut -être que j'allais être surprise.

"Alors en route."

Joignant les mots à la parole, je me levais de table.

Au moins, elle acceptait l'invitation, il ne va pas vivre seul avec sa solitude pendant les semaines qui vont suivre. Elle n'était pas très matérialiste au moins, elle semblait suffir simplement d'un confort plutôt occidental et humain. Donc, une salle de bain, un lit et un divan, c'était très bien, il avait tout ça. En plus, il avait quand même une cuisine digne des années 70 avec des couleurs un peu démodé. Véga s'est installé sous les accords du gouvernement canadien, c'était un terrain privé surtout pratiqué par les militaires depuis la disparition du groupe de mutant canadien. Véga s'était installé dans ce coin pour vivre en paix. Les humains lui semblaient de plus en plus désagréables depuis quelques temps, alors il a décidé de se résoudre à vivre dans la solitude, mais avec Amara peut-être que cela pourrait très bien changé. Il pourrait vivre avec une ancienne étudiante et connaître les troubles psychologiques qu'elle a grâce à Monsieur Beaubier.

-C'est parfait, il a tout cela dans mon chalet, plus quelques affaires pour améliorer ton confort.

Elle semblait avoir quelques malaises au vol, peut-être des mauvaises expériences au vol, peut-être qu'elle avait simplement quelques vertiges. Il ne s'est jamais vraiment rendu compte pendant qu'elle était son élève.

-Tu as des problèmes de vertige? Ou c'est simplement un petit traumatisme?

Véga n'était pas fait pour y aller directement, après les réponses portés par la jeune femme, il pourrait réellement partir près de sa fameuse hante secrète à la Batman. Beaubier parti tranquillement de nouveau vers sa voiture avec Amara pour quitter l'île de Montréal et se diriger vers une base militaire canadienne. Ce n'était pas un très long voyage, environ 15 minutes en voiture. La voiture s'est garée près d'une forêt, seulement à coté d'une base militaire.

-Je vais allé à 40 km à l'heure pour éviter de te blesser. Si c'est trop vite, dit le moi, si c'est trop lent, même chose. C'est à 10 minutes d'ici. Alors, tu veux que je te prend comment? Comme une enfant autour de ton ventre? Comme un super-héros? Comme un couple? Ou tu as d'autres idées?

Véga semblait un peu gené, l'étudiante était quand même une belle femme, mais il ne voulait pas créer un malaise entre elle et lui. Elle doit très bien savoir qu'il est homosexuel, mais depuis qu'il a rajeuni, il a certain malaise avec les autres.

Pour l'instant tout se passer bien, j'avais accepté son invitation pour plus de commodité. Il me fit sourire quand il me dit qu'il avait tout le confort que je réclamais. Après tout s'il était un homme de son temps je trouverais mon bonheur. Je n'étais pas très exigeante. J'avais vécu dans une ville qui ne connaissait pas électricité ni même toutes ces technologies. J'avais eu du mal à me faire à ce monde si différent du mien, c'était un réel gouffre, je venais d'un monde antique et lui d'un monde moderne alors tout ce qui pouvait lui paraitre dérisoire ou tellement commun était pour moi surréaliste. Avec le temps j'avais fini part m'y habituer quoi que je restais quand même insensible à certains appareils tels que les téléphones portables.

"Tu sais, j'ai eu l'habitude d'une certaine simplicité de vie!"

Je voulais me montrer rassurante, après tout c'était déjà fort sympathique de sa part de m'inviter alors je n'allais pas jouer les chipies en demandant l'impossible, de toute façon cela ne me ressemblait pas.
Il comprit parfaitement mon angoisse pour le vol; en même temps l'explication était purement rationnelle.

"Et bien, je n'ai pas eu l'habitude de côtoyer d'engin volant avant l'âge de 14 ans, tu comprends donc que pour moi ce n'est pas naturel que quitter le sol. Dans ma tradition seul les dieux ont cette capacité. Depuis j'ai compris que de ton monde les oiseaux de fer était monnaie courante, mais je n'arrive pas à m'y faire. C'est toujours un supplice."

Quoi qu'il en soit je pris tout en discutant la direction de sa voiture. Le chemin pour aller chez lui fut assez rapide.
Vient alors le grand moment que je redoutais temps, celui de quitter les pieds du sol. Jean-Paul se montra fort prévenant. Je sentais cependant monter en moi cette angoisse. Pourquoi fallait il quitter la terre ferme, après tout si les dieux avaient voulu que nous volions ils nous auraient donner des ailes par Jupiter. Il faut croire que cette logique j'étais la seule à la partager.

"Heuu! je pense que la vitesse cela ira. Et bien puisque tu me le proposes, dans tes bras je me sentirais sans nul doute plus rassuré. Si cela ne te gène pas."

Je n'y voyais rien de mal, juste une simple sécurité pour ma part. Je préférais qu'il me tienne fermement plutôt que de me retrouver comme une crêpe au sol. Je pris une profonde respiration pour essayer de me décontracter. Mon visage était plus fermé qu'à son habitude. J'avais toujours une appréhension quand il s'agissait de ne plus avoir les pieds sur terre. Je n'avais pas le choix, je commençais à regretter mon choix. Je me serais éviter ce supplice en dormant dans un bon hôtel en ville. Il était trop tard pour les regret et je ne voulais pas lire la déception sur son visage en lui annonçant que je ne voulais plus venir chez lui. Je re-soufflais un bon coup.

"C'est quand tu veux."

Je redoutais un peu ce moment, mais je devais me résonner. Il ne pourrait rien m'arriver de mal s'il me serrait fort contre lui. Je m'approchais donc de mon ancien professeur et je mis mes bras autour de son cou pour m'accrocher. La situation avait quelques choses de très tendre.

Véga avait un peu oublié l'importance de la religion pour plusieurs personnes. Plusieurs membres de l'Institut avaient peut-être des religions presque communes sur la planète, mais la religion d'Amara était très différente. La majorité des membres de l'Institut était athée, agnostique ou chrétien. Il avait quelques membres qui pratiquaient la religion musulmane et d'autres pratiquaient beaucoup des religions plutôt polythéistes. Amara faisait partie des religions polythéistes, un mélange entre tradition romaine et autres. C'était un peu étrange, parce que Beaubier ne connaissait pas beaucoup de renseignements sur celle-ci. Il avait un fort malaise à comprendre sa religion quand il n'en connaissait pas la moitié.

Beaubier était athée et il peut toujours faire des remarques très blessantes pour les religieux, mais il respectait quand même la spiritualité. Kurt Wagner sans la religion était quelque chose impossible à adapter pour Beaubier. La religion était très importante pour le jeune membre de l'Institut. Avec Amara, cela doit être la même chose mais beaucoup moindre. Mais, Véga va essayé de faire quand même attention sur ces dires sur la religion.

Beaubier était athée depuis les années 70, donc aucune religion ne l'avait touché depuis les dernières années. C'était difficile de comprendre une religion pour Beaubier. Alors, comprendre sa religion, c'était un autre défi niveau oméga.

Véga décida de ne pas ajouter d'autres commentaires pour la femme. Elle s'approcha tranquillement pour s'accrocher à Véga. Elle semblait vraiment avoir très peur de faire le voyage, mais elle doit s'habituer pour les missions, sinon elle va avoir beaucoup de problèmes.

-Prends une respiration et ferme les yeux.

Véga décida de prendre la jeune femme et le départ était très rapide pour qu'elle s'habitue rapidement. Cela ne lui prenait pas de temps pour prendre une grande vitesse, mais il volait à la vitesse de 30 à 40 km à l'heure pour éviter qu'Amara soit prise de panique, le brûle et qu'elle s'écrase au sol.

Après quelques minutes, les deux X-Men sont arrivés près de son chalet. Ne pensez pas que Véga a fait le coups de la laisser tomber et de la rattraper après. C'était vraiment méchant de faire ce coups, surtout qu'Amara semblait déjà avoir très peur des hauteurs. Le X-Men se posa sur une roche près du lac, puis il montra un chalet quand même modeste.

-C'est ici que ma vie a commencé pour moi, c'est ici que j'ai appris la vie. On était composé de plusieurs mutants canadiens dont ma sœur. On a combattu les méchants, on s'est disputé et on a surtout discuté. Puis, le groupe s'est décimé et on s'est tous séparé. Avant, on était un groupe uni et fort. On avait tous des bonnes idées politiques et sociales, mais bien sûr, on connaissait les conséquences du conservatisme social.

Mon premier patron était très conservateur, il me disait toujours: Aucune tapette dans le groupe. À cet âge, j'avais un peu peur de dire à tout le monde que j'étais homosexuel, mais maintenant en y repensant une deuxième fois. Je l'aurai jeté très loin dans le lac.

J'étais un jeune idéaliste dans le temps. Un petit idéaliste sans grande histoire qui croyait à mes idées, mais avec recul, je suis devenu l'être désabusé qui a servi comme professeur à l'Institut depuis de nombreuses années. Ici, c'était notre quartier général. Maintenant, c'est rendu un chalet abandonné, mais patrouillé par les militaires une fois par mois.

Le gouvernement sait que je suis ici et ils m'ont donné la permission d'y rester à cause que ma tête est mise à prix pour 500 000$ aux États-Unis pour des conneries politiques. Si tu veux, je vais te montrer ta chambre.

Dit-t-il en commençant à se diriger vers le chalet. En rentrant dans le fameux chalet, on était capable de voir les mauvaises couleurs des années 70 qui touchaient les murs.

-Voila ta chambre...

Beaubier présenta une chambre des invités qui ne semblaient pas être touchés depuis des dizaines d'années. Il avait peut-être un peu de poussière, mais c'était une belle chambre avec une salle de bain à coté.

Le moment que je redoutais temps était arrivé. Je m'accrochais fermement à Jean-Paul. Quand je sentis mes pieds décoller du sol, je fis une légère grimace. Je détestais cette sensation de ne plus être sur la terre ferme. Je serrais les dents, je soufflais régulièrement pour essayer de faire tomber mon stress. Je n'osais pas regarder, si certain aurait profité du spectacle ce n'était pas mon cas. Non c'était pour moi un supplice. Même si Véga m'avait mis en confiance, c'était assez dur pour moi, cependant je savais que je n'avais rien à craindre dans les bras de ce dernier, que j'étais sous sa protection. Je lui montrais ma confiance, d'accepter de ne plus être sur la terre ferme. En tant que coéquipier il fallait pouvoir avoir foi l'un dans l'autre. Fort heureusement pour moi le trajet fut assez rapide et je regagnais enfin notre mère Gaïa pour mon plus grand plaisir. Il me fallut un peu de temps pour reprendre totalement mes esprits et ne plus sentir les effets de la peur. Il faudrait bien qu'un jour j'arrive à contrôler cette peur, mais c'était pour moi mon défi. Après tout qui n'avait pas de faiblesse, j'étais la reine de la terre pas des cieux.
Quand mon esprit revient à la normal, je découvris un paysage époustouflant. C'était magnifique, les étoiles se reflétaient dans le lac, il régnait dans cet endroit harmonie et quiétude. C'était apaisant et je comprenais parfaitement le choix de mon partenaire de vivre ici.
Il m'expliqua que cet endroit fut dans le passé une base pour un groupe de Mutant. Que cela n'avait pas toujours été facile pour lui au vu de sa différence.

"Tu aurais dû effectivement lui faire gouter l'eau du lac, cela lui aurait rafraichi les idées."

Je lui souris tendrement, j'étais une femme libre d'esprit et extrêmement cool sur ce point. Après tout Rome tolérait homosexualité et au sein de notre cité c'était une chose répandue. Il y avait un dictons au sein de mon monde en parlant de notre plus célèbre empereur que César passait pour le mari de toutes les femmes et la femme de tous les maris. Sur ce principe nous cultivions la tolérance.
Jean-Paul m'invita à entrer dans sa demeure. Les couleurs étaient quelques psychédéliques et je n'avais jamais vu une telle décoration. Cela ne me choquait pas. Je trouvais cela tout à fait normale n'ayant pas de point de référence à une autre époque. La chambre dans laquelle j'allais séjourner était fort sympathique, elle était plus grande que celle que j'occupais à l'institut. Je pouvais distinguer de par la porte entrouverte une salle de bain, tout pour me ra-vire. Je n'étais pas une fille pour rien. De pouvoir me pomponner tout les jours pour me faire belle, il ne m'en fallait pas plus.

"Merci, c'est parfait!"

Je déposais mes affaires dans un coin de la chambre. Après tout je me disais que j'étais aussi bien là que dans un hôtel impersonnel. Même si le room service pouvait être une perspective agréable.

"Alors qu'elle est le programme?"
Après tout je n'étais pas ici pour des vacances mais bien pour le boulot! Je ne devais pas oublier ma tâche.

Au moins, elle n'était pas très difficile à plaire, ce n'était peut-être la meilleure chambre du Canada, mais au moins, elle avait une place plutôt confortable. Elle déposa tranquillement ces multiples bagages dans la chambre, elle demanda ensuite les détails pour suivre les actions. Véga ne voulait pas travaillé à 100% sur le dossier, mais il va déjà commencé un peu. Il va essayé de contacter les différentes autorités au Canada.

-Je vais allé faire des coups de téléphone pour les divers renseignements du Canada. Je vais commencé par le service des douanes, la GRC, la Sureté du Québec et l'Armée. Après, je vais essayée de contacter le gouvernement conservateur et libéral sur la menace terroriste. Quand les principaux têtes du Canada vont connaître le danger, cela va être beaucoup plus facile de trouver des renseignements sur ce fameux terroriste. Sinon repose toi, le voyage doit être rude. Le logiciel sur l'ordinateur permet de rentrer dans les dossiers de la GRC et de la SQ pour voir si des détails s'ajoutent pour nous. Ils font toujours mises à jour, donc cela va beaucoup nous aider pour notre enquête. Repose toi pour ce soir, je fais les téléphones ce soir et demain, je vais te donner des fameux résultats sur la première journée d'enquête.

Dit tranquillement Véga en regardant la jeune femme.

-Si tu veux te divertir un peu pour gaspiller un peu de temps, il a toujours de la bière et une canne-pêche. Il n'a pas beaucoup de poissons depuis quelques temps, mais tu peux toujours avoir du plaisir.

HJ: Désolé, pas beaucoup d'inspiration...

Je souris quand j'entendis mon ancien professeur me proposer une forme de divertissement qui n'était vraiment pas à mon gout. J'étais peut-être simple dans certain de mes choix de vies, mais j'en restais quand même une citadine dans l'âme, cité romaine ou cité moderne les deux par certains aspects n'étaient pas si éloigné que cela. Je n'avais pas vraiment de gout prononçait pour la bière, mais plutôt pour les alcools liquoreux voir les cocktails enivrant. Quant à aller pécher, cette perspective n'était guère non plus pour me ravir, attendre des heures qu'un pauvre poisson décide de mordre à ma canne à pêche, je ne trouvais pas cette perspective des plus excitante. Non il aurait parlé boutique ou shopping alors là j'en aurais sans nul doute oublié mes heures de voles.

"Et bien.. heuu.. je pense que je vais mettre le temps à profit pour défaire ma valise et me reposer un peu. Après tout je suis légèrement fourbu par ce voyage et le fait d'avoir par deux fois les pieds qui ont décollé du sol c'était beaucoup."

Je lui fis un petit clin d'œil, complice.
Une nuit de repos n'était pas pour me déplaire. Visiblement Jean-Paul allait essayer de trouver des informations et contacter toutes les agences qui pouvaient nous aider dans cette tâche.

"C'est parfait, j'ose espérer que nous aurons une piste fraiche à suivre. Enfin ne te prend pas trop la tête non plus."

Je ne voulais pas lui donner trop de travail non plus. Ce n'était pas le but de l'opération.

"Je ne vais pas tarder, je crois que j'ai besoin d'un peu de sommeil."

Je lui fis la bise et sans rien ajouter de plus je refermais la porte de ma chambre.
J'ouvrais une des valises et je commençais à ranger quelques affaires. Aussitôt fait je filais rapidement dans la salle de bain et après un bon démaquillage et une bonne douche rapide, j'enfilais une nuisette pour entamer une bonne nuit.
Au départ je trouvais le matelas un peu dur, mais rapidement la fatigue me gagna et je sombrais dans un sommeil profond. Je ne fus réveillé que le lendemain matin par un léger rayon de soleil qui filtrait par le rideau de ma chambre. Je m'étirais, d'un geste de la main machinal je mis ma longue chevelure blonde sur le côté gauche. J'enfilais une robe de chambre trouvant qu'il faisait assez frais. Sans faire de bruit je me glissais à l'extérieur de ma chambre, tout était calme. Je me rendis compte que j'étais bien loin de l'excitation de l'institut qui bouillonnait dès le matin. Je me faufilais dans la cuisine et je décidais de faire quelques pancakes pour le petit déjeuner. Une façon pour moi de remercier Véga de m'avoir accueillit. Après avoir farfouillé dans les placards, je trouvais les ingrédients dont j'avais besoin et je commençais à m'atteler ma tâche. Tout en préparant, je songeais que je ne savais pas combien de temps j'allais demeurer ici. Vivre avec mon ancien professeur était une perspective amusante. En tout cas nous avions du pain sur la planche. Je profitais de la quiétude du chalet car à n'en pas douter j'allais devoir bientôt entrer dans le feu de l'action, mais ce-ci est une autre histoire.

(hrj: Pas problème, cela arrive à tout le monde)