You can leave your hat on...[PV Caitlyn Elioth] [Terminé]

Invité

Le chemin vers sa chambre ne fut pas des plus désagréables pour Byron. Malgré l'impression de s'être pissé dessus comme le jour où, gamin, il s'était évanoui devant une seringue pendant une visite médicale, le fait d'avoir la petite rousse à l'arrière de la Kawa compensait largement.

Il ne se faisait pas d'illusions. Ils étaient juste amis. Mais l'amitié était une notion suffisamment large pour pouvoir négocier des marges de manœuvre. Après, se retrouver seul dans sa chambre avec elle sentait trop le coup fourré. Si action il devait y avoir, ce ne serait certainement pas là. Bien trop prévisible. Enfin à son sens. Après si elle se jetait sur lui, il n'allait pas offrir de résistance. Vu les pouvoirs de la demoiselle, ce serait dangereux et surtout totalement déplacé.

Il souriait intérieurement. De toute façon il aviserait en fonction du déroulement des événements.

Enfin, ils arrivèrent à Washington Square. Byron gara la moto devant la résidence universitaire en prenant soin au passage de mettre à terre un ou deux vélos qui n'avaient pas à se trouver là.

Il descendit et enleva son casque. puis s'adressant à Cait, il lui enjoint de la suivre jusqu'au deuxième étage. Quelques étudiants traînent dans les escaliers. En voyant débarqué la rouquine, ils jettent un regard à la fois moqueur et suspicieux à Byron. Ce dernier les fusille d'un air dissuasif et continue à gravir les marches quatre à quatre. Il est pressé de se débarrasser de ce jean qui commence fortement à lui coller à la peau et à sentir le houblon.

Enfin, ils arrivent devant sa porte. Le jeune homme sort sa clef et ouvre. Il entre, pose sa guitare près de son lit puis, il se retourne vers son amie restée sur le pas de la porte.

"Bienvenue chez moi Caitlyn Elioth. Je t'en pris, entre, fait comme chez toi. Tu peux enlever ton chapeau*, Buzz l'éclair. En attendant, si tu veux bien m'excuser..."

A ces mots, il se dirigea vers l'armoire en pin brut située près de la fenêtre afin d'y prendre des affaires de rechange.

Spoiler:

Se retrouver dans la piaule des garçons, la Petite Rousse connaissait. Le sexe, ca ne la branchait pas plus que ça. Juste pour faire style mais à la longue, ca la blazait. Après le premier, elle s'était dit que c'était juste peut etre parce que elle n'avait pas trouvé le bon cheval (étalon serait plus à propos, arfff !). Et ben avec la dizaine de suivant, ben c'était pareil. Juste bon à se faire filer du fric en cadeau divers. Apres tout, le batifolage entre homme et femme pas officiellement installé, ca avait cette odeur crade de prostitution sous contrôle. On attend tous quelque chose de quelqu'un, sinon on aurait pas besoin des autres : c'était un des axiomes de Cait'. L'idée lui vint en entrant..Byron était mangeable mais quelque chose lui disait que pour une fois, elle devait mettre en sourdine ses pulsions destructrices (socialement parlant !)
Elle jeta un regard dubitatif aux lieux et laissa échapper un soupir

Tain ! Et moi qui me plaint de mon appart'...Byron rassures moi, tu passe plus de temps dehors ? parce que sérieux ...c'est pas plus grand qu'un placard à balais..

Elle jeta sa housse de guitare sur le lit et d'un geste plein de paresse retira ses chaussures et sa veste par terre avant de sauter sur le lit.
Puis Sans adresser un regard à Byron , retira son jean et son débardeur (!!) et rampa en culotte et t shirt jusqu'au couvertures.
avant de se retourner d'un air intrigué.

On est d'accord , hein, je dors là ? ah..heuu oui j'ai oublié de préciser ..je viens d'une famille hippy j'ai vécue à San Fransisco de ce fait je suis un peu..disons..impudique, si ca te gène , hésites pas à me reclaquer..je me rend pas trop compte des fois..

Elle attrapa sa gratte et l'ajusta assisse en tailleur sur les couvertures.