Tic Tac et Toc Toc [Pv Sadie Doyle]

- Non Jarvis, ce n'est pas d'actualité pour l'instant mais merci pour vos informations...j'étudie le listing, il est probable que je vous contacte d'ici quelques jours à propos de certains noms.
La section S d'Elisabeth avait fait un travail assez impressionnant. Vous êtes sur de l'adresse concernant Miss Doyle ? Bien...je crois que je vais m'y rendre par moi même...a bientôt Jarvis.

Il soupira et s'adossa à sa chaise de bureau posant à nouveau son regard sur le listing. Certains noms étaient entourés, d'autres rayés. Hopes joua avec son stylo quelques minutes, perdu dans ses réflexions. tout n'était que probabilités et suppositions, ce projet n'avançait pas. Il se redressa et s'avança vers la fenêtre. Il s'y accouda profitant de l'air matinal et s'alluma une Black Devils.

TIMER faisait un travail remarquable d'efficacité. Sa section d'investigations sur les mutants et surtout la recherche de gène mutant de classe "chronopathe" avait permis de lister une centaine de mutants "génétiquement" identifiés. La société londonienne était devenue le fer de lance du projet du professeur Hopes. Identification et repérage de sujet dont les "talents" pouvaient se conjuguer au sein de sa section d'opérations "non officielles". Même si Charles se montrait réticent à cette alternative, Daniel poussait des arguments de plus en plus convainquant. Peu à peu l'idée suivait son chemin. Il lui fallait à présent regrouper ses informations afin d'opérer une première sélection de "candidats".
Londres avait repéré il y a une quinzaine d'année une mutante relativement puissante, elle contrôlait de manière innée et magistrale l'élément liquide.

Timers l'avait traqué pensant trouver chez elle une possibilité de pouvoir sous jasent autre qu'un pouvoir élémentaire. En effet il n'était pas rare génétiquement que la capacité du contrôle du temps soi couplé à un pouvoir élémentaire.
Conclusion négative mais la mutante avait un enfant. Une fille.
Hopes avait fait la demande au service de trouver les possibles mutants géographiquement proche de l'Institut. Parmi les noms des mutants retrouvés de la sorte, le nom de Sadie Doyle était sorti.
Daniel suivait l'ordre de la liste et ce jour ci, il devait trouver un moyen de déterminer si oui ou nom cette jeune personne avait développé un talent "exploitable".
Elle travaillait dans un petit laboratoire d'analyse du New Jersey, elle affichait même une vie sociale sans histoire dans un pseudo anonymat insipide. Peut-être même ignorait-elle tout de la possibilité de sa mutation ?
Il termina sa cigarette, il avait une mâtiné à tuer, alors pourquoi pas aujourd'hui.
Il rassembla ses notes et les rangea puis attrapa sa veste de costume. Il hésita un instant sur la possibilité de prendre sa lame puis renonça. Après tout, que risquait-il à se rendre dans un laboratoire en plein centre ville ?


Il se décida pour les transports en commun...moins ostentatoire tout de même qu'une Porsche !
Il profita du trajet en train pour passer quelques coups de fils important au nom de l'administration de l'Institut. Cette lourdeur administrative l'assommait au sens propre comme figuré !
Le bâtiment, de taille assez modeste, ne fut pas difficile à localiser.
Daniel réajusta son costume avant de se présenter à l'accueil où une blonde fade et sans attraits ,l'air un peu absente, le reçu avec le flot de banalités habituelles.
Tout en tachant de rester affable et discret, le Time tricker lui demanda avec tout de même un soupçon "d'impérativement " dans la voix à voir la dénommée Sadie Doyle pour raisons personnelles et professionnelles.
Il lui fut répondu de patienter le temps qu'on la prévienne de sa requête. Il se plia à l'invitation avec l'impatience de ceux qui voudraient être ailleurs et s'installa dans une salle d'attente pleines de ces périodiques périmés et indigestes de frivolités.

Contrairement à la majorité des gens, Sadie aimait son travail. Pire, elle l’adorait : la rigueur, les règles à respecter, l’hygiène à contrôler impérativement, et cela par tout le monde. Elle savait se qu’elle devait faire, quant elle devait le faire. Ses petites manies passaient quasi inaperçus. Bref, le rêve.
Ce jour avait commencé comme les autres, parfaite illustration de sa vie. Aussi, lorsque l’intérimaire qui remplaçait Becky à l’accueil était venus la chercher car quelqu’un la demandait, violant par là même 2 règles de sécurité. Elle retint un soupir d’exaspération lorsqu’elle comprit que la pauvre gourde n’avait même pas demandé la raison de cette demande, et, encore plus aberrant à ses yeux, l’identité de cette personne. Ce n’était pas en soi exceptionnel mais Becky avait un peu plus de plomb dans la tête. Mais bon, elle ne pouvait pas lui en vouloir si sa remplaçante se révélait être une poule d’eau.

Il était déjà arriver qu’on l’à contacter dans le cadre de son travail. Le plus souvent pour des demandes pour de produits « illicites », mais pas en plein milieu de la journée.
L’intérimaire lui désigna d’un vague mouvement du doigt un homme avant de retourner à son comptoir. Sadie écarquilla un peu les yeux sous la surprise, cet homme se tenait tellement droit que son dos devait être en parfait parallèle avec celui de la chaise sur laquelle il était assis. Il paraissait surtout déplacé dans son superbe costume, sûrement fait sur mesure. Seule une légère barbe et un air profondément ennuyé sur le visage trahissait le paradoxe qu’il symbolisait au milieu des habituels de la salle d’attente. Il rentrait parfaitement dans la catégorie du riche monsieur qui ne veut pas assumer sa « bêtises », comme celui qui avait parler à Greg, un de ses collègues de labo, le mois dernier.
Elle s’avança vers lui, en gardant bien ses mains dans ses poches. L’air décidé, et surtout pressée de retourner à ses éprouvettes, elle lui dit alors avec le grand sourire de Bree Van de Kamp, naturellement plaqué sur le visage.

« Bonjour, j’ai appris que vous vouliez me voir. Avant toutes choses, je me dois de vous dire que non, je ne peux pas falsifier un résultat de paternité, même au New Jersey, et quelqu’en soit le prix »

Daniel vit venir à lui une étrange jeune fille à la mine légèrement austère, un regard vif éclairé par de grands yeux aux iris cependant rieuses. Sa voix était lancinante mais chaude avec une légère pointe d'indécision.
Le discours surpris le professeur manifestant chez lui un haussement de sourcil assez cocasse. Comment pouvait-elle en arriver à ce genre de déduction assez exubérante ? Ou peut-être alors s'agissait-il d'un obscur humour encore assez expérimental pour être totalement compris à la première sailli. Il se souvint soudainement dans un éclair d'à propos de la nature du lieu et du fait qu'en cet endroit le genre de demande adressée à sa secrétaire n'était sans aucun doute pas monnaie courante. Une méprise sans doute.
Mais une méprise qu'il décida d'écarter au plus vite, se redressant et saluant avec distinction son hôte.


- Mademoiselle Sadie Doyle ? Permettez moi de me présenter : Daniel Hopes, professeur à l'institut Charles Xavier..Veuillez excuser l'incorrection de me présenter à vous sans en avoir fait la demande préalable mais j'ai préféré vous entretenir de vive voix des raisons qui me poussent à vous rencontrer aujourd'hui.
Cependant, le sujet en question est somme toute assez personnel..au point qu'il nous faudrait l'aborder en privé...il s'agit de vous et de votre mère.

Il avait choisi ses mots pour ne pas ni l'effrayer, ni la brusquer. Il misait sur le fait de mentionner le mot "mère" pour lui faire comprendre la nature intimiste du caractère que revêtait sa visite.

Le présentement Daniel Hopes lui aurait annoncé qu’il était la cinquième tortue ninja ne l’aurait pas plus surprise. C’était un peu tard pour le testament et il était un peu trop jeune pour parler réincarnation. L’idée qu’il ne s’agissait simplement que d’un malade n’était pas à exclure… Qui savait où elle travaillait, connaissait son nom, savait que des informations sur sa mère l’intéresseraient.
Faisant un peu la moue, elle lui dit :
« J’imagine que je peux vous accorder le temps de mon déjeuner. Suivez moi. »
Elle alla jusqu’au réfectoire, en récupérant au passage sa boite à lunch, et s’installa à une table dans un coin. Il n’y avait pas encore beaucoup de personne, juste assez pour que Sadie se sente en sécurité.
Elle commença pour sortir une petite boite de lingette et tout naturellement, nettoya la table. Une deuxième lingette pour les mains, puis à la poubelle. Elle pus enfin déballer son repas se composant simplement d’une petite bouteille d’eau et de deux sandwichs découpés en triangle et rigoureusement emballés dans leurs cellophanes. Tout en proposant une lingette et un demi sandwich à l’inconnu, elle lui dit sur le ton de la conversation, dissimulant son anxiété.
« Alors, l’institut Xavier, cela me dit vaguement quelque chose. C’est là-bas que vous aviez connus ma mère ?"

Daniel la suivit et assista à son rituel du repas. Double observation, il apparaissait évident que Miss Doyle était une sorte de maniaque de l'hygiène à la façon dont elle prenait soin de nettoyer chaque surface et d'aseptiser chaque aliment. Il la couva d'un œil amusé remarquant aussi, ce qui constituait la seconde observation, le décalage entre la teneur des propos de son discours et le ton anodin de sa voix. Soit elle dissimulait son anxiété, soit elle était la reine de l'indifférence. Il était encore un peu trop tôt pour en affiner l'option.
Il refusa d'un geste poli et courtois l'offrande qui lui était offerte et laissa passer un léger temps avant de répondre à la question posée.

Non désolé, je n'ai pas connu votre mère mais j'aurai pu, j'ai vécu à Londres quelques années...L'Institut Charles Xavier est une sorte d'école pour enfants surdoués...je veux dire...différents. Vous n'êtes pas sans savoir que les mutations génétiques sont au cœur de bien des préoccupations dans notre société. L'Instut est un refuge pour ce que les médias nomment "les mutants". Nous accueillons et aidons du mieux que nous le pouvons les jeunes gens rejetés pour leur différence. Nous offrons un toit, de la compréhension et du savoir. Nous sommes un groupe pacifique, vous avez peut-être entendu parlé des X-men ?
C'est ce que nous sommes.
Ce qui m'amène à la raison de ma venue, votre mère était une mutante. Il semblerait qu'elle fut une remarquable hydrokynésiste, elle avait le pouvoir de contrôler l'eau et il est fort possible que..

Il hésita quelques instants tout en devinant que les choses risquaient de se compliquer à ce moment là.

...que sa fille ai hérité d'un don aussi précieux elle aussi.

Les X-men…. Comme le groupe ultra pacifique de mutant en uniforme, hyper organisé, hyper équipé pour des évènements hyper dangereux comme une sorte de super armée ?
Il semblerait que oui. Mais l’homme devant elle ne resemblait pas vraiment à l’idée qu’elle se faisait d’un soldat, et elle avait encore plus de mal à l’imaginer dans une petit combinaison en cuir.
Sadie but entièrement sa bouteille d’eau sans que la moindre goutte ne reste dans la bouteille. Cette action était banale pour elle, et avec sa main sur la bouteille, les gens remarquaient juste qu’elle avait une bonne descente comme on dit.
Elle la lança dans la poubelle et en sortit une autre de son sac : les situations inhabituelles lui asséchaient la gorge plus que les habituelles.

Si c’est tout ce que vous aviez à me dire sur ma mère la conversation risque d’être un peu stérile.
Elle mangea un bout de son sandwich à la dinde et regretta de ne pas s’en être fait un au beurre de cacahouète. Elle éluda volontairement la question à peine voilée, à savoir si elle-même était une mutante. Il avait réussit à l’intéresser en lui parlant de sa mère, mais elle ne lui donnerait rien si il ne jouait pas franc jeu.

Hopes s'adossa à sa chaise ressentant une vague lassitude. Trouver et discuter aux potentiels mutants devenait de plus en plus complexe. Il rencontrait souvent le même type de réaction et à la longue sa patience s'en trouvait usée. Il n'était pas Charles Xavier et encore moins David Haller. Il l'observa vider sa bouteille d'une traite trouvant cette attitude en décalage complet avec le comportement discret et minutieux de la jeune fille. Une demi sourire traversa son visage lorsqu'il la vit sortir une seconde bouteille. Cette fois ci, le doute n'était plus permis. Il y avait sans doute quelque anormalité la dessous. Il hésita sur la suite à donner à cette conversation. Miss Doyle semblait plus que méfiante mais cassante et détachée. Elle aurait très bien pu l'envoyer sur les roses si l'idée lui traversait l'esprit : c'est du moins l'impression qu'elle donnait au Time Tricker. Attaquer bille en tête sur son pouvoir risquait de la brusquer, Daniel l'aurait fait pour un homme, pas pour une jeune fille, c'était ainsi. Il croisa les bras sur sa poitrine et commença calmement.

J'ai effectivement quelques éléments sur l'Affaire concernant votre mère. Une chose est certaine , sa vie a prit fin prématurément et j'entends par là qu'on a aider à la chose. Nous sommes bien entendu étranger aux faits mais je pourrais pousser plus loin mes investigations. Une des premières informations que je peux vous transmettre est que la cause de sa mort découle directement du fait de ce qu'elle était : une mutante. La seconde chose réside dans le fais que si elle ne vous avait pas protégé, vous auriez subit le même sort.

Il laissa échapper un silence et en profita pour sortir son étui à lunettes et de s'en équiper.

Je dirai aussi que je possède des informations d'une nature plus précises encore...mais je déteste faire des longs monologues..c'est cela, pour moi, la définition d'une conversation stérile, Miss Doyle.

C’était la première fois que Sadie rencontrait quelqu’un comme cela, qui utilise autant de mot mais pourtant ne dit rien. De même que ça posture, ce n’était pas elle qui était venu le chercher, or il avait plus l’air obligé qu’autre chose. D’un point de vue purement scientifique, cela aurait pu être intéressant mais pour l’instant, seul le coté humain de Sadie était touché par ce drôle de bonhomme.
Elle ne se souvenait vaguement d’un personnage de fiction qu’elle aimait étant enfant et qui parlait un peu de cette manière, et mettait des lunettes uniquement pour avoir l’air plus intelligent.
D’accord, Sadie avait bien compris, monsieur a des informations mais il était vraiment fatiguant.

Vous détestez faire de long monologue ? Vraiment ? Pourtant votre petit discours pourrait se résumer à un : Je sais quelque chose que tu aimerais bien savoir mais je ne te le dirai pas.
Je suis fatigué, mais je pense prendre le reste de ma journée, même si ce n’est absolument pas dans mes habitudes et que j’exècre déroger à celle-ci. Mais cela dépend de vous et uniquement de vous monsieur Hopes. Pourquoi êtes vous ici et qu’est ce que vous voulais exactement ?

Daniel se pencha légèrement, cette fois ci son expression était on ne peut plus sérieuse. Miss Doyle voulait brusquer les choses, sans doute sa nature curieuse l'y poussait à moins que ce ne soit simplement son esprit apparemment pragmatique et scientifique qui lui en donnait l'impératif. Quoi qu'il en soit, il était temps de faire avancer les choses.

Sadie Doyle...vous êtes une bien étrange personne, vous me faites comprendre que seule votre mère vous intéresse puis soudainement vous orientez cette conversation vers vous ? Vous devez être une femme...difficile à contenter .Et bien Soit.


Il se leva, la position assise lui étant insupportable à la longue. L'envie de fumer le tiraillait épouvantablement.

Je suis un mutant qui vient chercher une mutante et lui proposer l'aide d'une structure adaptée à sa nature et ses besoins. Je ne demande rien d'autre qu'à vous aider car si comme je le pense vous avez hérité des dons de votre mère, un jour ou l'autre vous serez en danger.
Je ne suis ni un pervers, ni un super héros en collant...j'aide du mieux que je le peu des gens qui se sentent "différent" et que l'on brime pour cette "différence".


Il finit par sortir son étui à lunettes et faire glisser ces dernières sur le bout de son nez.

Est-ce que cela répond enfin à votre question ?

Mais qu’est ce qu’il nous raconte le professeur Tournesol. Elle ne se souvenait pas avoir été pleurer sur son sort récemment. Niveau intégration, ok, elle n’était pas vraiment la reine du lycée et avait déclanché quelques alertes incendies mais rien de vraiment grave. Cette conversation n’était pas logique et commencé vraiment à lui mettre les nerfs en pelote.
Elle se leva pour lui faire face, exaspérée, et d’une pichenette du doigt projeta l’eau de sa bouteille sur la tête de son interlocuteur.
Quant on veut attirer mon attention avec ma mère pour pouvoir me parler, j avoue que oui j attend qu on me parle de ma mère. Ensuite laisser moi vous dire que vous avez au moins 10 ans de retard au sujet de la maîtrise et l’intégration et lorsqu’on me brime comme vous dites, c’est plus le coté humain qu’on vise. Alors à moins que vous me proposiez un endroit antibactérien sans forêt et sans lait, non ça ne répond pas à ma question.
Elle se rassit brusquement, en croisant les bras, boudeuse.
Et vous êtes une personne très agaçante

Le regard de Hopes se figea un instant tendit que quelques fines goutes d'eau dessinaient leur chemin le long de sa barbe naissante.
Sadie le voyait clairement devant lui, immobile telle une cariatide.
Elle ignorait les sentiments s'agitant dans l'esprit du professeur. Daniel n'était pas personne à se faire rudoyer de la sorte, de plus il était potentiellement très dangereux une fois mis en colère et la jeune fille y était presque parvenu.

Un liquide froid coula soudain dans le cou et le dos de la jeune fille La voix du professeur se fit entendre, glaciale et murmurante.

La chose semblait impossible : Hopes était encore en face d'elle mais son image disparue alors en un battement de cil.

Il avait figé le temps et était passé derrière elle se plaçant dans son dos et il lui avait versé le contenu de sa bouteille dans le dos.

Vous n'êtes qu'une sale gamine arrogante et je ne vous permet pas de me manquer de respect là je fais montre le mien en supportant votre mauvaise humeur. Vous n'avez jamais rencontré du mutant il me semble...dites vous que votre mère à sans doute fais une rencontre analogue...quel effet ca fait de se sentir impuissante ? Si je le voulais, à défaut de refroidir vos ardeurs, je vous briserais le cou..

Il lui jeta la carte de visite de l'Institut sur la table avant de reprendre d'une voix toujours tranchante.

Mais je ne le ferai pas...d'autres auront moins de scrupules...sans doute. J'ai dis ce que j'avais à vous dire, vous pouvez aller vous reposer, j'irai proposer notre aide à d'autres personnes qui en ont peut être plus besoin. Ouvrez les yeux et sortez de votre petit monde égocentrique et aveugle...d'ici moins de cinq ans, il ne fera plus bon être un mutant. Mais peut être êtes vous de ceux qui préfères vivre caché ? si c'est le cas..libre à vous.

Il réajusta son veston et sans sourire lui lança.

Désolé du dérangement Miss Doyle, si vous voulez me contacter..mon numéro est au dos de cette carte.