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| café et confréristes font mauvais mélange (PV) | |
| | Auteur | Message |
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Hellion X-Men Beta
Nombre de messages : 225 Age : 34 Autre(s) identité(s) : Julian KELLER
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| Sujet: café et confréristes font mauvais mélange (PV) Ven 21 Mai 2010 - 22:33 | |
| un café s'il vous plait !
Bien sur, et avec ça ?
Ce sera tout merci !
Quoi de plus agréable qu'un petit café en terrasse dans une rue piétonne un jour de grand beau temps ? Bon beaucoup de choses effectivement, comme partir en vacances, embrasser une fille, sauver le monde sous les objectifs de journalistes, mais un café tranquille, ça restait quelque chose de foncièrement satisfaisant pour la vie de tout les jours. Chez les Xmens, on ne savait jamais quand une catastrophe allait vous tomber dessus, alors on profite des moments de repos, et on fait le plein de bien être et de satisfactions dans sa vie quotidienne pour s'y accrocher pendant les coups durs. Se sont parfois ces petites choses qui vous font tenir. Sauver le monde à de lourdes conséquences, petit un, vous survivez aux entreprises destructrices du méchants, et petit deux, vous défendez tout se qui existe, et quand on en arrive à une situation apparemment sans issue, on a tôt fait de baisser les bras et à se demander à quoi bon sauver le monde et protéger ainsi les terroristes, les prêtres pédophiles et autres créatures de cette engeance. Mais le monde compte aussi les enfants innocents, les hommes de bien, et des tas de choses qui méritent d'être défendues. Et le café est une chose qui vous vient facilement à l'esprit à ses moments là. Comme l'arrière train joliment dessinée de la serveuse. Encore que ça risquait de le distraire. Dommage qu'il n'y est pas à New York un café avec des serveuses en tenue traditionnelles noires et blanches de servantes. Avec ça, il n'aurait plus jamais douté de défendre le monde et ses merveilles. La serveuse revint avec son café. Aussi agréable de face que de dos. Son âge à peu prés. Il pourrait peut être tenter de l'inviter après son service. Il fallait se qu'il fallait pour se motiver à sauver le monde non ?
Votre café !
Merci, ça marche en ce moment les affaires ?
Couci couça, certains vous diront que c'est la crise moi je pense juste que les gens en ont marre de dépenser leurs argents.
Donc vous êtes pas écrasée par la masse de travail.
Oh, on trouve toujours à faire, mais sur qu'on est moins stressées et moins occupées que quand on croule sous les clients.
Alors vous pourriez peut être boire un verre avec moi ce soir.
Oh ! C'est gentil, mais je suis pas sur que ma copine apprécie, elle est du genre jalouse, en particulier avec les garçons. Donc, vous êtes pas trop mon type.
Alors ça ça faisait très mal. Certes quand on drague au culot comme ça, il faut s'attendre à se faire envoyer valser, mais le coup du "je préfère les filles" ça fait quand même super mal à l'ego. La serveuse repartit et Jullian s'enfonça dans son siège. Bon ben pour la petite serveuse, c'était raté. Hellion se consola avec le petit chocolat qui accompagnait le café. Les garçons aussi pouvait avoir besoin phényléthylamine et se n'était pas l'apanage exclusif des ménagères de plus de cinquante ans cachant leurs tablettes en haut du placard. | |
| | | Lorelei Schönherz Nouvel(le) Apprenti(e) de la Confrérie Beta
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| Sujet: Re: café et confréristes font mauvais mélange (PV) Dim 23 Mai 2010 - 16:41 | |
| New-York, café L’Esperanto.
Une après-midi qui avait somme toute fort bien commencé, et qui était loin de se distinguer des autres depuis qu’une prime se balançait au-dessus de ma tête comme l’épée de Damoclès. Il m’était devenu bien dur depuis ce jour-là de reprendre mes activités, car déjà, ça interdisait tout retour à la fac, ce qui était dommage, j’aurais pu encore jouer avec le professeur de philo mais tant pis, les faits étaient les faits et ma seule chance de rattraper cette occasion perdue serait de retrouver ce prof en question mais j’avais d’autres chats à fouetter, ou d’autres hommes à tuer, fallait voir, les deux étaient sympas, bien que faire du mal gratuitement aux chats devrait être un crime condamnable. D’ailleurs en y repensant, je ne savais pas d’où est-ce qu’on avait pu me reconnaître où que ce soit, mais tant pis, dorénavant je devais faire avec et insister fortement sur les accessoires superflus. Cela finirait par me coûter cher en faux tatouages, en lunettes et en vêtements mais c’était le risque. Cependant, je pouvais encore me faire plaisir pour pas cher, et ce même si ça ne voulait pas forcément dire tenter de retrouver certaines nouvelles connaissances qui ne me laissaient pas indifférente. Assise sur la terrasse du café L’Espéranto, je dégustais un bon chocolat viennois à la manière d’un vieil ami. Enfin non je le dégustais pas réellement car après avoir goûté quelque peu la crème en abondance sur le chocolat, je regardai longuement les gens, tandis que mes yeux demeuraient dissimulés sous des lunettes de soleil à la limite d’être hideuses et démodées. J’avais visiblement bien de la chance, personne ne semblait me reconnaître, ou alors ils n’avaient pas entendu parler des primes qui accompagnaient la capture et la remise vivante d’un mutant. Mais c’était impossible, cela avait été crié durant toute la campagne électorale. Je me dis donc que personne ne devinait qui j’étais, ce qui n’était pas sans me plaire.
Puis mon regard et mon ouïe furent subitement attirés par une conversation sortant de l’ordinaire. Non pas que ce fut un scénario original jamais inventé par Hollywood mais c’était sans doute la première fois que je voyais cela autre qu’à la télévision. Un jeune homme d’un âge sensiblement similaire au mien qui invitait une jeune serveuse à boire un coup après le boulot, comme ça sans aucune, ou presque, conversation antérieure. Éhontée par une telle proposition que je jugeai scandaleuse, je serrai les points contre le chocolat mais je les desserrai très vite lorsque la réponse, sèche et bien méritée, arriva en ne se privant pas de remettre ce type à sa place. Une autre fille lesbienne, comme cela pouvait être jouissif de répondre de la sorte à un dragueur pitoyable. Je manquai de m’étrangler avec le chocolat suite à une envie presque irascible de rire. Je regardai la serveuse s’en aller sans demander son reste, si ce n’était l’addition, et mes yeux se posèrent de nouveau, après avoir suivi la serveuse en pensant que je l’aurais volontiers félicité pour cela, sur le jeune homme victime de l’homosexualité invisible. Réellement par sadisme plutôt que par une autre envie quelconque de répandre le bien autour de moi, je me levai de ma chaise, attrapai le chocolat et allai m’installer en face de ce type, le sourire aux lèvres. Cela le surprit sans doute, et peut-être allait-il penser que je m’intéressais à lui, ce n’était pas plus mal d’ailleurs. Je le dévisageai rapidement, il fallait bien admettre qu’il était plutôt joli garçon, et que dans des circonstances différentes peut-être que la serveuse aurais accepté la proposition, cela aurait été parfaitement compréhensible. Et peut-être aussi que moi-même j’aurais été plus ou moins intéressée si les choses n’avaient pas changé il y a peu, mais je ne préférais pas imaginer celle-ci si je ne l’avais pas rencontrée. Je bus une gorgée de chocolat, laissant un fin fil de crème au-dessus de mes lèvres, et je lui adressai la parole :
« T’en fais, pas, personne t’a vu, et puis ce sont des choses qui arrivent. Peut-être trop souvent d’ailleurs. Je suis déjà prise, t’es pas mon type, j’vois pas ce que je ferais avec toi… tant de mots violents alors qu’on pourrait être au moins tendre dans ce genre de réponses. C’est dommage, je suis sûre que beaucoup de filles devraient se décoincer un peu et laisser passer une occasion de se faire offrir un verre. Tu ne trouves pas ? Après tout, ça n’engage rien. »
Des mots de la plus grande stupidité, certes, particulièrement sur la fin, je ne sais pas ce qu’il m’a pris de sortir une chose aussi stupide, car offrir un verre sous-entendait toujours quelque chose derrière, enfin, pour une jeune fille faible et sans défense sans doute. Pour ma part, j’espérais qu’il y verrait la demande indirecte, et qu’il me proposerait la même chose par la même occasion, car une fille contre une autre, cela au final devait être du pareil au même, comme pour beaucoup d’autres, un coup de plus ou de moins dans toute leur vie ne devait pas faire une grande différence. Mais il me restait alors à voir ce qu’il finirait par me répondre, et surtout d’une manière qui allait aller dans mon sens plus que dans un autre. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: café et confréristes font mauvais mélange (PV) Lun 24 Mai 2010 - 23:30 | |
| Toute nouvelle dans la Confrérie, Ruby avait cherché quelques informations sur les différents départements qui la composaient. Elle avait rejoint ce groupe principalement pour s'occuper en s'amusant, rejoindre l'un de ses espèces de sous groupes était donc indispensable. Toutefois, il lui fallait encore se renseigner sur chacun d'eux afin de faire le meilleur choix selon ses envies.
Pour ce faire, la meilleure solution restait encore de se renseigner auprès des concernés : ceux qui appartenaient à chacun de ces départements. Au repaire de la Confrérie, elle avait rapidement croisé une certaine Lorelei Schönherz du département renseignement sur les conseils de Shadow. Vu son nom, elle était certainement allemande aussi. Ruby ne s'attendait pas vraiment à trouver une autre femme de cette origine à la Confrérie, mais autant en profiter. Parlant cette langue elle aussi, il pourrait être intéressant de tenir un dialogue que seules elles comprendraient selon la situation...
Mais la concernée avait dû partir et lui avait dit, après que Ruby lui dise la raison de sa venue, de la retrouver à ce café plus tard. Ce qu'elle fit donc, n'ayant de toute façon rien de mieux à faire. Elle était arrivée juste à temps pour assister elle aussi à la pathétique tentative de l'homme et surtout à la manoeuvre de la seconde confrériste. Elle l'avait aussitôt reconnue, et le fait qu'elle intervienne auprès de l'homme lui plut aussitôt, lui donnant par la même occasion un sourire amusé.
Evidemment, l'occasion était trop belle, Ruby ne pouvait décemment pas rester à l'écart. Se rapprochant de la table où se trouvaient les deux concernés, elle prit place comme si on l'y avait invitée, à gauche de l'homme et donc sur la droite de Lorelei. Sa façon de faire en disant long sur ses intentions, qu'elles soient sincères ou forcées. De même, son style vestimentaire presque unique, exclusivement constitué de cuir, était assez révélateur de sa personnalité.
Elle dévisagea chacun des protagonistes, en commençant par l'homme avant d'aller sur Lorelei, glissant alors un rapide clin d'oeil à cette dernière, qui l'aura probablement reconnu, sans que l'autre ne puisse le voir. Elle revint ensuite sur l'homme, un sourire charmeur aux lèvres. Particulièrement séduisante, elle prit la parole à son tour, un peu en réponse à ce que venait de dire sa semblable juste avant.
"Bonjour, vous permettez ? Une demande qui se voulait sans réponse puisqu'elle avait déjà pris place... Elle se retourna brièvement vers Lorelei avant de poursuivre. Tu as raison, tellement de filles sont coincées... Qu'est-ce qu'un verre pris en toute innocence après tout ? Pour ma part, j'aurais volontiers accepté à sa place, et pour la suite... seul l'avenir nous l'aurait dit, rien n'est joué d'avance."
Alors qu'elle était accoudée sur la table jusqu'à maintenant, elle s'adossa dans le fond de sa chaise une fois sa petite intervention terminée, l'air satisfait. Elle attendit l'espace d'une petite seconde ainsi avant d'ajouter une dernière chose.
"Ce sera un whisky pour moi."
C'était direct, c'était le moins que l'on puisse dire. C'était Ruby quoi ! Elle attendit ensuite sagement la suite sans rien dire, attendant seulement une réaction de l'un ou de l'autre. Enfin surtout de l'homme à dire vrai. |
| | | Hellion X-Men Beta
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| Sujet: Re: café et confréristes font mauvais mélange (PV) Mar 25 Mai 2010 - 21:49 | |
| Le chocolat trempé dans le café stimulé dans ses papilles tout comme la serveuse avait stimulé son imagination. Une courbe attractive, des lourds cheveux bruns encadrant son doux visage, des jambes qui n'en finissaient plus..... enfin, il s'emballait pour rien. Il avait joué son unique carte et s'était fait couper net. Pire qu'avoir un dix "secos" à la belote et se le faire enfler par un as de l'adversaire. Ça faisait parti des aléas de la vie du dragueur, tant pis pour lui. Mais la vie est en dents de scie, et quand on descends, on finit toujours par retomber. Pour atteindre le prochain sommet, il faut d'abord descendre de son piédestal. Alors quand une fille vint s'installer en face de lui, il ne pouvait qu'espérer que c'était la vie qui lui faisait une fleur, et pas une vacherie en lui envoyant une féministe arrogante qui viendrait le critiquer en incendiant les hommes et en portant les femmes aux nues. Elle but sa tasse et se retrouva avec une moustache blanche. Ca couplé aux lunettes, ça brossait un portrait assez ridicule, enfin, il fallait essayer de voir à travers le masque pour discerner se qu'il y a en dessous. La fille séduisante maquillée n'est pas plus belle que la fille avec un beau visage qui se laisse aller. Encore une pensée profonde à retenir pour quand il écrirait son bouquin après sa brillante carrière chez les xmen.
« T’en fais, pas, personne t’a vu, et puis ce sont des choses qui arrivent. Peut-être trop souvent d’ailleurs. Je suis déjà prise, t’es pas mon type, j’vois pas ce que je ferais avec toi… tant de mots violents alors qu’on pourrait être au moins tendre dans ce genre de réponses. C’est dommage, je suis sûre que beaucoup de filles devraient se décoincer un peu et laisser passer une occasion de se faire offrir un verre. Tu ne trouves pas ? Après tout, ça n’engage rien. »
Quand elle parla d'être déja prise ou qu'il n'était pas son style, il se demanda se qu'elle faisait à sa table alors, puis il comprit que c'était les réponses types pour envoyer bouler.
Tout à fait. On peut aller boire un verre en tout amitié sans que ça sous entende rien de plus, même si les choses évoluent parfois autrement. Il faut juste être clair à un certain niveau. Personnellement j'adore faire la fête, et rencontrer des amis de mes amis qui sont des inconnus ne me dérange pas du tout et en général je rigole beaucoup avec eux.
Quand une autre fille vint s'installer à sa table, il crut à une sorte de caméra cachée dans le genre, "t'as rien vu venir, tu t'es fait avoir", à moins que se ne soit le proverbe "Une de perdue, dix de retrouvées" qui se vérifiait. Mais il n'y aurait pas assez de place à cette table pour huit filles de plus. Encore que peut être la tenue cuir intégrale comptait pour plusieurs point dans le quota ? Il était habitué au tenue moulante version X woman, mais elles ne se promenaient pas avec de longue. Pas des plus discret ni des plus fashion. La mode n'était pas au cuir cette année. Peut être qu'elle sortait à peine d'un club privé fortement déconseillé aux personnes chastes et pures. Puis entre ses dires et sa commande de whisky pur, elle était à fond dans le personnage. Si elle sortait le fouet, il hésiterait entre discuter et fuir au plus vite. Mais résolu, il décida que le futur leader des xmen (il n'en doutait pas une seconde) ne pouvait pas fuir devant une dominatrice sans livrer bataille.
Ca fait du bien de voir deux filles plus ouvertes d'esprits que les autres. Je pense que tu viens de choquer cette mère de famille assise derrière toi avec tes propos, ta tenue, et le whisky, enfin, qu'est se qu'on y peut si elle est mormone ?
Quel beau tableau ils devaient faire, le jeune dragueur, la fille à lunette et moustache de lait et la miss leather en personne. | |
| | | Lorelei Schönherz Nouvel(le) Apprenti(e) de la Confrérie Beta
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| Sujet: Re: café et confréristes font mauvais mélange (PV) Mar 1 Juin 2010 - 18:53 | |
| Tout avait visiblement bien commencé jusqu'à ce que nous fûmes désagréablement dérangés par une autre fille que je n'avais pas reconnue au premier coup d'œil, qui à dire vrai n'avait pas réellement pris la peine de me faire détourner les yeux dans sa direction. Quand finalement elle prit la parole pour nous demander notre accord je tournai violemment la tête vers elle et me retrouvai nez-à-nez avec un visage pas inconnu, et un clin d'œil en prime. Je ne reconnus pas tout de suite qui elle était, même si j'étais persuadée de l'avoir vue il y a très peu de temps. Toutefois le son de sa voix termina de me rappeler qui elle était. Je l'avais effectivement croisée plus tôt dans la journée au repaire de la confrérie, la coupant net dans ses interrogations par un besoin urgent qui m'appelait à l'extérieur, mais je ne pensais pas vraiment qu'elle me rejoindrait véritablement à l'endroit que je lui avais indiqué. Enfin, désormais elle était là, bien que ce ne fut pas l'endroit le plus à même de discuter de cela, particulièrement à cause de la situation. Ceci dit, je ne me réjouissais pas réellement de sa présence ici, car par sa présence elle risquait de tout faire rater. Enfin, c'était ce que je croyais en donnant un rapide coup d'œil à son accoutrement qui de par sa nature suggestive ne la faisait pas réellement grimper dans mon estime. Je ne me rappelle que trop bien cette folle qui faisait passer la beauté avant tout le reste et qui avait manqué de servir de peinture pour le hall d'entrée, et ce même pas à cause ou grâce à moi, mais grâce à notre Syrène. Sa tenue de cuir qui en disait plus que suffisamment sur ses habitudes ne signifiaient qu'une seule chose pour moi : Si elle se montrait trop provocante et faisant des avances à tout va, elle serait parmi les premières à tâter du monoxyde de carbone. Quoiqu'en fait il y avait une deuxième chose : Allais-je aussi lui mentir plus tard sur le département pour l'en écarter ? Ce serait tentant mais nous n'y sommes déjà pas très nombreux, ou nombreuses, ce serait dommage de faire s'écarter des boucs-émissaires potentiels.
Toutefois cela ne sembla pas ébranler le moins du monde celui qui venait de se faire jeter pitoyablement, et au contraire, il prenait même nos interventions respectives pour de bonnes choses dont il partageait totalement l'avis. D'ailleurs, il semblait même qu'il veuille faire une fête par la suite avec nous, pourquoi pas, dans une fête il y a beaucoup de gens, et l'alcool révèle bien souvent la nature cachée de certains. C'est pile ce qu'il faut pour une vraie bonne fête, d'autant plus que la collègue à côté, bien qu'elle me soit d'une certaine manière indifférente malgré sa beauté que l'on ne peut nier, trouverait sans doute quelque plaisir à faire de cette fête une jolie œuvre d'art. Ou j'y prendrais un plaisir seule, après tout ça n'avait pas trop d'importance. Une de plus ou de moins parmi le sexe féminin, le monde ne la pleurerait pas indéfiniment, le tout étant juste de ne pas se faire attraper, tant par la police mais surtout par la confrérie elle-même qui risquait de ne pas trop apprécier, aussi convaincue que je sois dans ma quête. Finalement, je pris le risque de retirer mes lunettes, et tant pis si on me reconnaissait, enfin techniquement cela n'arriverait pas mais demeurait encore cette légère crainte au fond de moi. Passant ma langue au-dessus de mes lèvres pour y dissiper la crème qui s'était installée, je souris à la remarque de ce jeune homme sans en penser moins cependant. Cette mormone, telle qu'il la décrivait, avait très certainement plus de valeur que lui n'en aura jamais dans toute sa vie. J'aurais grincé des dents mais il me fallait garder mon rôle absolument. Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus dur, mais cela restait tout de même très difficile que d'endosser un rôle qui n'était que trop loin de celui que j'aimerais avoir, celle qui a le pouvoir de vie ou de mort sur autrui. Ou en tous cas de manière officielle car ceci je l'avais comme tout un chacun, mais la justice n'appréciait pas vraiment ce genre d'actes, c'était d'ailleurs regrettable. Je me retournai vers cette femme derrière la collègue et reposa mon regard vers l'homme en souriant :
„Pourtant, elle a dû voir le loup un bon nombre de fois, je dirais au minimum trois enfants. Et ce n'est pas certain que sa jeunesse ne soit pas colorée de rose. Donc je ne vois pas ce qu'elle viendrait se plaindre, si ça se trouve elle n'est pas plus pure que nous, seulement elle garde cette apparence de nonne pour le bien de son image.“
Je terminai mon chocolat et quand la serveuse, la même apparemment et qui lança un regard mauvais au jeune homme, je lui demandai si elle n'avait pas de Jägermeister, mais bien évidemment la maison n'en avait pas. Je devais donc opter pour de la vodka, soit rien de bien original, c'était dommage. J'aurais pu faire découvrir une boisson allemande – ou du moins je pense que c'est allemand, j'espère que ce n'est pas autrichien – à ces deux personnes mais tant pis. Il était grand temps de trinquer en cette soirée naissante, mais j'eus soudainement un trou de mémoire en ce qui concernait la manière de dire « Santé ! » en anglais. Tant pis, je ne dirai rien, plutôt ça que de risquer quelque chose en allemand, car si cela faisait comme avec la France, certains n'aimeraient pas trop savoir qu'il y a une descendante de la race d'Hitler, pour citer des dires déjà entendus auparavant. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: café et confréristes font mauvais mélange (PV) Ven 11 Juin 2010 - 16:13 | |
| Elle avait choqué ? Déjà ? Bon, il était vrai que pour le coup, elle avait été un peu directe. Quoi que sa tenue entièrement en cuir n'était pas conçue à ce but ni dans un objectif sexuel, elle l'avait toujours sur elle simplement pour une question pratique. Et puis bon, concernant la boisson, qu'est-ce que ça pouvait faire qu'une femme aime le whisky ? Chacun ses goûts non ? Arrêtons donc ces préjugés hommes / femmes. Il y en a qui étaient choqués pour un rien franchement... En parlant du whishy, celui-ci arriva enfin. Contrairement à ce que certains auraient peut-être cru, elle ne le but pas cul sec mais doucement, comme si elle savourait un grand vin. Elle ne le finit pas directement d'ailleurs, reposant le verre pour en garder pour plus tard.
Lorelei répondit à la remarque de l'homme concernant la femme qui aurait soi-disant été outrée. Et bien vu la réflexion de la confrériste, il n'y avait pas à douter que ça n'allait pas s'améliorer. Elle n'avait pas tort toutefois, surtout sur la fin, comme quoi il ne s'agissait que d'une bonne image qu'on se donnait alors qu'en réalité... De toute façon pour Ruby, tout le monde était pervers dans l'âme et ne pensait qu'au sexe. Chacun était juste plus ou moins gêné au moment d'en parler, c'est tout. Bref, encore des problèmes d'ouverture en somme. Elle n'avait jamais compris pourquoi le sexe était un sujet tabou alors que la plupart des autres loisirs étaient abordés sans aucun problème. Que les gens pouvaient être coincés parfois... D'ailleurs, la concerné dû entendre puisqu'elle partit aussitôt d'un air outré.
"Bah, tant pis si je choque parce que je ne fais pas semblant comme eux. J'assume mes choix au moins. Et puis il ne faut pas se fier aux apparences non plus, je sais être une gentille fille."
La serveuse revint à ce moment là, et Lorelei fit une demande pour le moins particulière à laquelle la concernée répondit défavorablement. Cette remarque finit de persuader Ruby quant aux origines de sa collègue. Mais elle verrait ça plus tard, ce n'était pas le moment pour le vérifier maintenant. Pour l'instant, Ruby se demandait plus quelle serait la suite des évènements. Déjà, elle s'interrogeait sur les raisons qui poussaient Lorelei à agir ainsi. Pourquoi avait-elle abordé cet homme ? Etait-ce un simple divertissement ou bien y avait-il quelque chose derrière qui pourrait peut-être même concerner la Confrérie ? A dire vrai, au risque de tout faire louper, Ruby ne prit aucune initiative, préférant laisser l'un des deux autres prendre les devants. Elle espérait juste que la suite serait amusante, elle ne demandait rien de plus. Au pire, elle pourrait toujours leur fausser compagnie si cela s'annonçait d'un ennui à mourir. Et en ne prenant pas les devants, il ne serait que plus facile de les abandonner. Il y avait donc deux bonnes raisons à attendre sagement la suite des évènements.
Elle se contenta donc de finir son whisky sans ajouter un seul mot, attendant qu'un autre prenne la parole. Elle buvait doucement, comme pour justifier la raison de son silence, tout en faisant attention à ce qu'un silence gêné ne s'installe. Lorsque cela arrivait, la suite n'était jamais très réjouissante généralement. |
| | | Hellion X-Men Beta
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| Sujet: Re: café et confréristes font mauvais mélange (PV) Ven 11 Juin 2010 - 20:28 | |
| Du whisky, de la vodka, de l'alcool d'ex RDA, le ton était donné. Il allait devoir suivre pour ne pas passer pour un petit joueur, même si il aurait préféré quelque chose de plus léger. Il préférait commencer la soirée avec les alcools doux et fruités avant d'avoir le palet trop ammoché pour ça par des alcools fort. La manzana, le citronello ou le martini perdait tout gouts après le whisky. Bon, va pour un vesper. Trois mesures de gin, une de vodka et une demi de martini blanc. Avec une olive ! Rien de moins. Et au shaker, pas à la cuillère. Pour un peu, il était un agent secret au service de sa majesté, et il était en train d'emballer deux jolies filles au bar. Le soucis c'est que soit elles allaient mourir, soient elles seraient dans le camps des méchants. Le scénario était écrit à l'avance et elles ni couperaient pas. Une chance qu'il n'était pas un espion du Mi6 et qu'elles devraient passer la nuit sans que ses ennemies ne les trucide pour l'atteindre.
Un vesper s'il vous plait.
La serveuse connaissait son affaire, ou alors un barman qui avait sa bible du barman à portée car elle ne lui demanda pas se que c'était. Elle une gentille fille ? L'habit ne fait pas le moine, mais, à part les xwoman en mission, il ne connaissait personne susceptible de s'habiller comme ça. Bon après, ce n'est pas parce que pour le coup elle était toute de cuir vêtue que c'était une trainée qui allait à toutes les soirées SM avec son fouet à la main. Ca pouvait être un costume pour une fête, une pièce théâtre, voir du catch.
Une gentille fille ? Mais je ne demande qu'à le croire, juste, c'est ta tenue habituelle ou ça sort de l'ordinaire. Encore que la tenue ne prouve rien du tout bien sur !
Il était quand même curieux. Sa tenue le troublait un peu et s'il ne réfrénait pas son imagination, son esprit risquait de battre la campagne. Une campagne sombre dans un souterrain avec des chaines et de jolies jeunes filles en cuirs. Mais il tenait bon la bride à son imagination.
Sinon, comment vous vous appelez ? Moi c'est Jullian.
Le nom avait souvent une forte symbolique, mettre un nom sur quelque était important, plus encore quand il s'agissait d'individu. Au fond, il les trouvait un peu bizarre, et s'il pouvait réussir à les ranger dans des petites cases, ça rendrait les choses plus faciles. | |
| | | Lorelei Schönherz Nouvel(le) Apprenti(e) de la Confrérie Beta
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| Sujet: Re: café et confréristes font mauvais mélange (PV) Ven 18 Juin 2010 - 12:02 | |
| Je regardai la femme soi-disant outrée partir en bafouillant des mots incompréhensibles. Apparemment, nous avions vu juste vu les rougeurs qui l'avaient gagnée. Eh bien quoi ! Est-ce tant un crime que de se donner à quelqu'un si c'est pour avoir des enfants ? À moins qu'elle n'ait été piqué au vif quant à son passé et que j'avais vu vrai,mais c'était l'évolution de la société, on rend public ce que le monde a toujours officieusement fait, même si cela me révolte. Dans le fond, je pouvais presque la comprendre cette femme, mais il fallait jouer le jeu et se montrer telle que les jeunes d'aujourd'hui sont perçus, il ne manquerait plus que la tenue appropriée qui ferait se retourner un paquet de gens et l'image serait correcte mais tant pis. Même les moins prudes savent se mêler plus ou moins à la masse. Mais en vérité la chose qui m'intriguait le plus restait cette nouvelle recrue de la confrérie, avec son look plus qu'étrange et qui soulevait sans doute plus d'interrogations qu'autre chose. Et parmi ces questions se trouvait celle concernant sa venue ici dans ce café bar ; bien sûr je lui avais auparavant dit que je serais ici si elle voulait avoir une discussion sur un sujet précis, mais le fait était que sur le moment je ne savais plus du tout quel était ce fameux sujet. Un rapport avec la confrérie sans nul doute, mais quoi particulièrement… aucune idée. Enfin ce n'était pas le plus important pour le moment, bien au contraire cela n'avait même aucun intérêt, car il fallait juste que ce type soit et demeure agréable, c'était une priorité absolue. J'espérais toutefois que cette recrue n'était pas trop comme certains autres et qu'elle ne profiterait pas de son statut de confrériste pour foutre le boxon ici, je ne voulais pas encore attirer les ennuis sur moi, sinon je devrai faire une croix sur ma vie à l'extérieur pour ne garder que cette femme aux envies de génocide dans un but louable cependant
Concernant la remarque de cet homme au sujet de la confrériste, eh bien il vaut avouer que je la partageais totalement, même si j'avais un détail en plus que lui n'avait pas : je savais qu'elle était confrériste et que par conséquent selon la logique elle n'était pas une enfant de chœur. À moins bien sûr de se rapprocher de ma vision des choses, et qu'il subsiste en elle une part de gentillesse réelle comme celle que je possède pour la gente féminine, soit la bonne gente. D'ailleurs, son commentaire par la suite me fit rire légèrement, car cette expression, si c'était là une expression figée, était bien moins dure que son équivalent allemande qui dit : Le paraître induit en erreur. Autant dans la première on laisse planer le douter que dans la seconde on ne lui laisse pas la moindre chance. Me prenant de plus belle au jeu, je continuai à la suite de cet inconnu en conservant le même ton ce faisant :
„Oui je suis certaine que tu es aussi douce et tendre que la femme qui est partie cache des secrets sous ses airs de sainte ni-touche. Et puis il a raison, ton accoutrement n'est pas ce qui passe le moins inaperçu, tu le portes pour quelle raison d'ailleurs ? Avec la chaleur ce doit pas être agréable, dis-moi.“
Loin de me douter des raisons exactes d'un tel costume, il est vrai que cette question ne cessait de revenir dans ma tête et que très certainement, la réponse à celle-ci ne ferait qu'en susciter davantage mais tant pis. Pour l'heure la réponse était posée, et sans doute que l'un ou l'autre me renverrait la pareille en me demandant pourquoi une telle quantité de maquillage sur moi, ce qui devait me donner un look incroyablement moche, je ne sais pas, je n'y avais pas trop fait gaffe. Puis je portai de nouveau mon regard sur cet inconnu qui n'avait pas spécialement l'air de nous mépriser, ce qui était fort mieux. Je n'avais certes rien compris à la commande qu'il avait passée mais il avait plutôt l'air sympathique dans l'ensemble ; seulement dommage que ses avances précédentes aient été rejetées, ou plutôt, dommage qu'il les avaient faites à la serveuse, peut-être qu'avec une autre cela se serait mieux passé mais tant pis. Enfin, il finit par nous dire son nom, ce qui au fond pouvait sembler ne rien apporter mais qui pourtant avait sa fonction, il facilitait quelque peu la relation, car tout le monde ne se présente pas nécessairement à quelqu'un d'autre dès une rencontre, enfin moi je le percevais ainsi.
„Ann-Lore pour moi, et oui ça ne fait pas très américain ou même anglais, mais bon, je ne suis juste pas du coin. Je viens de l'autre côté de l'Atlantique alors forcément, mais bon, je pense que vous l'avez déjà remarqué.“
Effectivement, si j'avais bien réussi mon coup, j'avais essayé tant bien que mal de modifier mon accent depuis le début pour qu'il ressemble à un accent français, et bien que j'avais demandé un alcool allemand, cela ne devait en aucun cas fausser leur jugement, enfin en théorie. De plus, j'avais prononcé ce nom allemand à la façon du Anne-Laure français, si bien que normalement je ne devrais pas être trop prise pour une allemande. Cela me fait d'ailleurs penser qu'après Loreline et Ann-Lore, il allait falloir que je m'habitue à trouver d'autres prénoms auxquels je saurais m'accoutumer, car mon répertoire tournant autour de Lorelei commençait à s'essouffler. Et inventer d'autres prénoms reviendraient à foutre en l'air ma couverture, car il ne manquait plus que je tombe sur une autre allemande et elle reconnaitrait aisément la supercherie. | |
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| Sujet: Re: café et confréristes font mauvais mélange (PV) Ven 18 Juin 2010 - 16:41 | |
| L'homme s'interrogeait sur sa tenue, et il fut bien rapidement suivi par la femme. Décidément, il en était toujours ainsi, tout le monde trouvait toujours son style vestimentaire étrange et souvent inapproprié. Bon elle devait bien admettre qu'il était un peu particulier et aussi plus ou moins voyant. Mais bon, chacun ses goûts non ? Ce n'est pas parce que quelqu'un s'habille totalement en noir parce qu'il aime cette couleur qu'il est gothique. Et bien c'était pareil avec le cuir, on n'était pas forcément sado masochiste parce qu'on s'habillait exclusivement de cette matière. Surtout que dans son cas, elle avait même d'excellentes raisons. Raisons que lui demanda d'ailleurs Lorelei mais qu'elle ne pouvait donner bien entendu. Elle se voyait mal dire qu'elle contrôlait particulièrement bien cette matière et que la porter lui offrait donc un aspect stratégique et utile certain. Enfin du moins elle ne le révélerait pas devant l'homme, sauf s'il devenait nécessaire de lui faire un cas pratique. La confrériste le saurait bien tôt ou tard elle par contre, il n'y avait pas de raison de le lui cacher puisqu'elles étaient du même groupe. Mais en attendant de pouvoir le lui dire, il fallait mentir et trouver une explication bidon et très simple en public. Oh quoi qu'en fait, il était même possible de répondre de telle sorte que la réponse paraisse simple mais puisse être comprise autrement par la confrériste qui la savait mutante.
"Et bien je m'habille pour ainsi dire toujours avec du cuir. Chacun ses goûts, je préfère cette matière aux autres. J'ai plus d'affinités avec si l'on peut dire. Je m'y sens plus à l'aise qu'avec n'importe quel autre textile, c'est tout. N'allez pas forcément chercher quelque chose de dominateur ou autre chose déplacé du genre. Quant à la chaleur ce n'est pas un problème, on s'y fait très bien et j'ai même quelques petites astuces pour y être autant à l'aise qu'avec quelque chose de plus léger."
Astuces que l'on pourrait croire être des genres de "remèdes de grand-mère", où elle aurait quelque chose en dessous de rafraîchissant ou elle ne savait quoi encore. En réalité il en était tout autre chose, chose qu'elle ne pouvait pas révéler encore une fois. En fait, elle rendait tout simplement sa tenue humide grâce à son pouvoir d'altération en cas de grosse chaleur. Et oui, ses pouvoirs n'avaient pas qu'une utilité pour se battre, mais même au quotidien cela pouvait lui être des plus pratiques. Bien entendu, lorsqu'elle avait parlé d'affinités avec le cuir, elle avait essayé de faire comprendre à Lorelei que c'était lié à son pouvoir tandis que pour l'homme ce ne devrait passer que pour une façon de dire qu'elle s'y sentait plus à l'aise. Qu'importe si la confrériste n'avait pas compris ensuite, elle aurait d'autres occasions de lui dire après tout.
L'homme leur demanda ensuite leurs noms. Qu'allait donc bien pouvoir répondre Ruby ? Elle se voyait mal donner son pseudonyme dans ce genre de situation, ce serait un peu étrange et surtout un peu trop révélateur de sa nature puisque c'était un peu une tendance propre aux mutants. Il ne lui restait donc pas beaucoup de choix : elle pouvait encore utiliser son prénom de son ancienne vie. Il était lui aussi révélateur de quelque chose en revanche, à savoir ses origines. Mais bon, à ce niveau là Ruby n'avait aucun tabou, elle se moquait bien de tomber sur un fasciste qui n'aimait pas les allemands.
Avant qu'elle ne puisse répondre, Lorelei la devança... pour prétendre s'appeler Ann-Lore ? Pourtant d'après ce qu'elle avait appris à la Confrérie, son prénom était tout autre et à consonance bien plus allemande. D'ailleurs, Lorelei et Ann-Lore... quelle ressemblance ! Soit Ruby avait mal compris, soit la concernée déformait la vérité. Elle trouva même bon d'ajouter qu'elle venait bien d'Europe, sans préciser le pays, et qu'ils l'avaient sûrement déjà remarqué. Et bien à dire vrai, oui Ruby se doutait qu'elle était européenne mais était persuadée qu'elle était allemande jusqu'à maintenant, la preuve encore tout à l'heure lorsqu'elle demanda une boisson typiquement allemande. Et pourtant à bien y réfléchir, elle n'en avait pas l'accent depuis le début de cette conversation et le nom qu'elle venait de donner ne s'y rapportait pas non plus. En fait, l'ensemble faisait plus penser à Ruby à un voisin de l'Allemagne.
La jeune femme resta toutefois suspicieuse et y voyait là autant une supercherie que la vérité. En fait, elle serait même déçue qu'elle ne soit pas allemande, cela aurait pu amener des situations voire une complicité intéressantes. Bien décidée à en avoir le coeur net, elle eut encore plus de facilité à révéler ses véritables nom et prénom. Le tout en regardant d'abord le dénommé Jullian normalement, puis en dévisageant ensuite la fameuse Ann-Lore d'un regard particulièrement interrogateur auquel se mélangeait une étrange lueur de malice qui semblait dire "je sais qu'il en est autrement".
"Quant à moi c'est Franziska von Karma, Fran pour les intimes. Vous aviez également dû reconnaître mes origines n'est-ce pas ?"
Et en effet, Ruby avait encore un léger accent allemand, qu'elle accentuait parfois plus ou moins selon les situations. Dans les propos qu'elle venait de tenir, elle l'avait d'ailleurs bien fait ressortir. |
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