Chercher rédemption [PV. Véga]

Le premier entraînement avec Archangel venait juste de se terminer. Sous la pluie et le vent qui prenait de la force, je rentrais lentement à l'institut. Mes pas traînant n'étaient pas basé sur un affaiblissement quelconque de mon corps, après tout, Véga était autrement plus exigeant que ce pauvre Warren. C'était en se disant cela que le souvenir de mon ancien maître, qui avait quitté quelques jours auparavant pour Québec, me revinrent en tête. De vagues sentiments de haine et de profond respect me submergèrent quelques secondes. Comment es-ce que je pouvais détester et apprécier quelqu'un simultanément. À condition que je le déteste vraiment. Ou étais-ce plutôt un sentiment d'incompréhension qui me déplaisait. Ou peut-être m'étais-je attendus à ce que Véga soit nécessairement là pour me donner un coup de main. Si c'était le cas, je devais vraiment être stupide. Il ne me devait rien après tout. Sur ces pensées, je me rendis compte que j'étais maintenant dans ma chambre. Je soupirai pour m'asseoir à mon bureau. Prenant une décision bien particulière, j'ouvris l'ordinateur intégré à mon bras.

***
Bonjour,
cette lettre, c'est la première que j'écris depuis ma naissance. J'ai reçu une lettre une fois. Elle me demandait de rejoindre un groupe qui tentait d'amener le pouvoir aux mutants. Quelques jours après, ils tuaient mes parents et ma petite amie. Je déteste les lettres depuis. J'espère que celle là ne sera pas aussi négative pour moi comme pour vous.

Aujourd'hui, j'ai eu mon premier cour de vol avec l'autre ailé. Il n'était pas au niveau. Mais j'imagine qu'il a fait de son mieux. Peut-être que mes blessures l'ont fait inutilement craindre pour ma vie. Peut-importe. Ce cour m'a fait pensez à vous, et à la façon dont c'est déroulé notre dernière véritable rencontre, en Italie. J'imagine que je dois donner quelques explications que ce soit. Et si elle ne vous contente pas, j'espère que vous prendrez le temps de discuter avec moi plutôt que de m'envoyer promener comme la dernière fois.

Je suis solitaire. Je suis absolument persuadé que vous vous en êtes rendu compte. Je déteste avoir d'autres personnes avec moi, elles deviennent des cibles comme l'ont été ma famille. Il y a maintenant 5 ans, j'ai commencé à chasser les White Blood. Cela après avoir ouvert les yeux sur le risque qu'ils représentaient après avoir tué mes parents et ma petite amie de l'époque. C'était, pour utiliser vos propres mots « une histoire de vengeance ». J'ai chassé sans pitié ces terroristes de toutes les façons possibles. Puis je suis tombé sur un petit groupe d'autres chasseurs de terroriste. Nous étions une équipe solide et puissante qui a fait beaucoup de dommage à l'ennemi. Plus encore que je l'espérais.

Il y a de cela un peu plus d'un an, juste avant mon arrivée à l'institut, un bâtiment dans la ville de New-York a été détruits. Il appartenait aux World Builders, la compagnie écran des White Blood. Je suis en partie la cause de cet effondrement. Avec l'aide des autres, nous avons préparé un plan pour la destruction d'une façon aussi nette que possible de ce bâtiments. Une série de bombe, préparée par moi-même et des plans de la ville ont suffit. Sur ce point, mission réussie. Il y a eu que 2 personnes innocentes de blessées par l'explosion et ont toutes deux survécus. Tout cela pour dire que c'était une mission réussie. Après cela, je me suis rendu compte que je n'avais aucune envie de continuer. Avec le temps, j'ai même compris pourquoi. Ma cible, pendant tout ce temps, c'était Sword. Pas parce qu'il était la tête du groupe, mais parce qu'il dirigeait le groupe qui s'en est pris à ma famille. Je n'avais donc plus de raisons de vivre.

Me demandant de qu'elle façon je pourrais redonner un sens à ma vie, ou de qu'elle façon j'allais mettre fin à mes jours. J'ai alors fait la rencontre d'une jeune fille extrêmement troublée que j'essayais de garder en vie malgré ses répétitives tentatives de se retirer sa propre vie. C'est en tentant de lui venir en aide que je me suis rendu compte qu'il y avait d'autres drames dans la vie pour lequel je pouvais me battre. Sur cette idée, je me suis joins à ce qui me semblais le plus à même de comprendre tout ce pour quoi je pouvais, et même devais me battre, l'école à laquelle j'appartiens maintenant.

Seulement, les choses ne se sont pas passées comme je m'y attendais. Il y a d'abord eu Anne-Éléonore Rigby, puis Leah Anderson et finalement Shawn Spencer. Les uns après les autres me donnèrent une idée plus positive de l'amitié. Le problème est, si je ne suis pas devenu pour autant un grand sociable, j'ai gardé ce côté hyper-protecteur que j'avais il y a bien longtemps. C'est ce côté qui c'est exprimé en moi lorsque j'ai commencé à m'assurer au travers New-York qu'il n'y avait pas de cellule White Blood encore active en ville.

Et c'est à ce moment que j'ai découvert le système d'Italie. Je n'étais pas là bas pour régler mes comptes. Je n'étais pas là pour me venger. J'étais là pour m'assurer que les White Blood ne sauraient plus qui j'étais. J'étais là pour protéger tout ceux que j'apprécie qui ne sont pas habituer à ce combat. J'étais là pour tenter de protéger des gens au péril de ma propre vie avec l'aide d'un ami. Étais-ce vraiment mal de prendre ce risque pour tenter de sauver ces gens? Expliquez moi, comment es-ce que ça pourrais être mal. Je ne comprend pas.

Lucifel
***

Appuyant sur un bouton, j'envoyai le mail dans la boîte de courriel de Véga. Je voulais véritablement comprendre qu'es-ce que croyait Véga. Il était pour moi une espèce de modèle. Un homme qui me ressemblait plus que quiconque d'autre que j'avais rencontré. Es-ce qu'il m'apprendrait qu'il avait passé par la même chose et avait appris qu'il avait mal agis? Allait-il admettre qu'il n'avait pas vu cela de cette façon? Pas moyen de le savoir. J'allais devoir attendre la réponse de Véga. J'avais bien fait attention pour ne pas dire son nom ou celle de l'institut dans ma lettre. Je savais que l'internet n'était pas totalement sécuritaire.

Le chalet de Beaubier était de quelques kilomètres de Montréal, c'était rare qu'il travaille sur son ordinateur, mais à chaque soir, il regardait toujours les nouvelles qui passaient sur des blogs d'actualité qui étaient habituellement très à gauche. Sinon, il aimait toujours allé dans des sites beaucoup plus neutre comme cyberpresse ou radio-canada. Il passait toujours en dernier sur son hotmail construit nommé: JeanPaulBadou234@hotmail.ca, cela ne faisait pas très sérieux, mais au moins il avait un hotmail pour recevoir les dernières nouvelles de ces chers élèves ou de ces collègues. Étrangement, peut-être qu'il n'était pas si populaire, mais il recevrait dans le moyenne entre 0 à 0.5 un email de l'Institut. Le 0.5 était un genre de spam ridicule que certains jeunes trouvaient crédibles. Mais, Beaubier a découvert un email intéressant qui semble amélioré sa moyenne. C'était d'Alex Harvey, le gros moineau qu'il avait eu comme élève.

Sa lettre ressemblait bizarrement à une confession sur sa vie ou sur son vécu. Comme d'habitude, il manquait surtout de sensibilité à la lecture de sa lettre. Beaubier ne semblait pas touché par la lecture de cette lettre, mais il a décidé de rédiger quand même une réponse pour que le jeune ailé le comprend très bien.

***
Bonjour Alex Harvey.
J'ai lu ta lettre et je voudrais te répondre selon uniquement mon opinion et de ta vision. Je trouve malheureux les jeunes qui n'ont pas eu de jeunesse, mais qui n'ont pas aussi de bonheur pendant leur temps adulte, mais comme plusieurs personnes, je trouve que tu es très tourné vers une violence solitaire et triste. Je peux comprendre la difficulté avec mes paroles et mes agissements, mais j'ai des raisons qui se situent dans mon vécu, ma logique et mes connaissances. Je suis heureux que tu suis des cours avec Warren, il est une bonne personne et il a plusieurs méthodes différentes de moi, peut-être que tu vas plus te plaire dans ce cours que dans le mien. Je n'ai jamais eu le don d'être gentil, parce que pas beaucoup de personnes sont gentils avec moi, pourquoi? Parce que je ne veux pas qu'on soit gentil avec moi. Je ne mérite pas de recevoir de l'attention des autres.

Pour revenir à ton histoire des White Blood, ton histoire est très triste comme plusieurs autres histoires. Mais, tu dois comprendre quelque chose de particulier avec moi, cette mission comme tu le démontres reste encore une histoire de vengeance. Tout a commencé avec une histoire de vengeance. Tu as détruis ta vie avec des histoires de vengeance et en Italie, tu as simplement essayé de te sauver. Tu as une vision très conservatrice de la vie, alors c'est normal que pour toi, je suis trop doux ou trop gentil.

Je comprend ton histoire, ton passé et tes liaisons, mais tu ne t'aides pas. Tu ne donnes aucunes nouvelles et tes décisions sont très ambigus. Pourquoi m'as-tu écrit cette lettre en premier? Pour te donner une excuse de ton histoire? Pour me contre-dire sur quelques mots?

Tu as peut-être voulu changé quelques choses dans ta vie, en tuant des gens pour en protéger d'autres. Je l'ai déjà fait, mais je ne le fais plus, je ne vais plus jamais le faire. Cela a complètement brisé ma vie du début à la fin. Je rendu un vieux sénile à cause de cela. Alors, lit bien ce que je te dis. Tu as fini l'Italie, maintenant ne commence pas une autre Vendetta, ne t'engage pas dans une mouvement politique ou ne pense plus joué au super-héros. Je vais être très simple avec toi.

Ma vie est brisée à cause que j'ai suivi le même chemin de ma jeunesse. Je n'ai connu que quelques fois l'amour, j'ai connu l'amour avec un québécois et avec le Paladin de l'Institut, mais sinon rien d'autres. Je pense sincèrement que le petit nain, Kurkura a connu plus de coups de foudre que moi. Tu gaspilles ta vie avec avec les armes, tu gaspilles ta vie en pensant toujours aux White Blood. J'ai gaspillé ma vie. Tu sais le meilleur moment de ma vie? C'était quand? C'était pendant que j'ai serré mon enfant dans mes bras? C'est l'un des seuls souvenirs de tendresse que je me rappelle. Ce souvenir dépasse totalement les souvenirs de violence que j'ai fait pendant environ 30 ans de ma vie et presque 40 ans maintenant.

Fait le pour toi et non pour moi.

Profite d'Anne et de Spencer et essaie d'être heureux. C'est le seul moyen de vivre heureux dans ce monde. Si tu cherches toujours la violence, tu vas mourir dans la violence... si tu cherches de la tendresse... tu vas mourir dans le bonheur...

J'espère que je t'ai aidé et bonne chance pour ton futur, Alex. (Je refuse de t'appeler Lucifel, parce que ce n'est qu'un triste personnage, Alex est beaucoup plus important dans ma vie et dans ta vie.)

Jean-Paul Beaubier.
***

M'attendais-je seulement à une réponse de sa part. Probablement pas, confortablement étendu dans le grand divan du salon, les yeux posés sur l'écran de télévision, l'assiette d'un sandwich de luxe à mes côtés, je ne faisais pas la moindre attention à mon entourage. Je ne m'attendais peut-être pas à la réponse de Beaubier mais c'était certainement à elle que je pensais. Qu'es-ce que cet homme me dirait s'il m'envoyait une réponse? Je m'attendais à quelque chose d'acerbe et froid. Ou peut-être de plus calculateur. Je ne m'attendais quand même pas à des excuses de sa part à cause de l'Italie, je n'avais pas une once de folie dans ce sens. J'avais pourtant l'Espoir follement démesuré que Véga comprendrait le sens que tout cela avait pour moi. Alors que mes idées commençaient à divagué loin de toute cette histoire, se dirigeant dans les méandres de l'incompréhension et de la peur de la perte de ma tendre amoureuse, j'entendis un bib sonore relativement aiguë émis de mon bras qui sembla dérangé un autre élève, lui totalement concentré dans son écoute de l'oeuvre de Tarantino qui racontait l'histoire d'une mariée qui devenait folle. Qu'elle idée stupide. En jetant un oeil au petit écran incorporé à mon bras, je reconnus le e-mail un peu étrange de Beaubier. Je quittai donc immédiatement mon trône tout de long et me dirigeai vers ma chambre.

***
Bonjour monsieur Beaubier,
J'aimerais d'abord rectifier une petite chose. Angel est quelqu'un de bien, certes, mais avec qui je n'ai pas l'impression de passer au niveau supérieur. Nos rencontre ont commencé sur un très mauvais pied, mais au moins, je savais que vous me permettiez de devenir meilleur. Si la situation était différente, j'aurais apprécié recommencer nos cours là ou on les avaient laissés. Je suis persuadé que si tous les professeurs étaient aussi dur que vous, bien que l'école perdrait une bonne partie de ses élèves et résidents, ceux qui resteraient pourraient se considéré comme l'élite. Et c'est pourquoi j'ai bien hâte de voir le prix sur votre tête retiré pour que vous reveniez à l'institut et que l'on se remette au travail.

Quant à savoir la raison pour laquelle je vous ai envoyé cette lettre, j'aimerais bien que quelqu'un me le dise d'abord. J'imagine qu'une partie de moi c'est bien rendu compte, comme vous le dites dans votre lettre, que vous avez aussi été mu par un esprit de vengeance et qu'en cela, je me reconnais en vous. Ou peut-être ne suis-je qu'un homme à la recherche de la rédemption. Je sais que tout cette histoire provient de la vengeance, je sais que c'était une mauvaise idée et je sais que ça détruits ma vie. Vous me dites que cela reste à vos yeux une histoire de vengeance. Je peux comprendre cette vision des choses de cet événement. Mais plutôt qu'une autre histoire, ce serais plutôt pour moi la conclusion, le chapitre finale d'une trop longue histoire. Je ne me voyais simplement pas laisser ce livre ouvert en espérant qu'il ne fasse jamais surface. Une façon de me sauver? Je ne le vois pas comme ça mais j'imagine qu'auprès de quelques psychologues, c'est ce qu'ils me diraient. Je crois plutôt que c'est une mauvaise compréhension de ma personne de le voir comme ça. Je le vois plutôt comme un manque d'estime des autres et un fort sentiment de culpabilité. Mais pourquoi je raconte ça maintenant, ça ne va rien changer j'imagine.

Si je puis vous assurer d'une chose, Beaubier, c'est bel et bien que je n'ai aucune intention de me remettre aux vendetta personnelles. L'institut et mon ancien groupe de collègue m'ont appris cela, le travail de groupe fonctionne mieux. Mais qui dit groupe, dis effacement de l'individu. J'adhère plus rapidement à la vision de l'institut que ce à quoi je m'attendais justement à cause de cela. Je me suis toujours considéré comme celui qui devait sauver le monde, et maintenant je ne suis qu'un homme parmi tant d'autre. C'est ce que l'on appel tomber de son piédestal. Enfin, je ne me suis jamais considéré comme un être supérieur, mais au moins comme un être à part, un marginal qui avait pris des décisions difficile que peu de personnes avaient la force de prendre. Tout cela pour dire qu'aujourd'hui, je suis persuadé que je dois cesser ce combat individuel au profit d'une vision plus large des choses. Je ne serai jamais totalement d'accord avec cette sorte d'idée pro-vie que je sens auréolé la tête de certains professeur mais au moins, je ferai ce que je peux pour que l'idéal de l'égalité mutante devienne un fait.

En parlant d'égalité, je suis tombé sur un livre intéressant à la bibliothèque. Le votre. Je ne savais même pas que vous étiez un écrivain. Reste à savoir si écrivain est le bon terme étant donné que ce n'est pas une œuvre de fiction. Le fait est que j'ai été agréablement surpris. J'ai été d'accord avec beaucoup de vos déclarations bien que ce fut aussi parfois l'inverse complet. J'ai aussi été surpris d'apprendre que vous étiez homosexuel. Je sais, cela n'étant en rien un secret, beaucoup d'élèves le savent et même en parlent mais, je n'ai jamais té du genre à écouter les discussion de couloir. J'ai aussi appris pour votre fille et pour l'importance que ça a peut-être, je tenais a vous offrir mes condoléances. Je ne peux vraisemblablement pas vraiment comprendre la souffrance que cela a du être, la perte de ses parents étant une peine différente, mais je sentais le besoin de vous les offrir. Cela dit, cela, comme votre lettre, m'a bien rappelé de la chance que j'aie d'avoir tout ce temps a passé avec mes amis et amours. Malheureusement, Anne-Éléonore a mystérieusement disparue pendant mon voyage en Italie. J'espère que Xavier me permettra de la rechercher avec l'aide des X-men si besoin est. D'ici là, je ne suis pas en état de la sauvée de toute façon.

J'aurais une question pour conclure cette lettre. Vous dites que vous avez détruits votre vie dans le meurtre et la vengeance, comment es-ce que je fais pour savoir s'il n'est pas déjà trop tard pour moi. Chaque jour et chaque nuit je me rappel des évènements les plus sombres de ma vie. Je me rappel le mois que j'ai passé sous torture, certains massacres et l'explosion de New-York. Es-ce que le fait que je ne me rappel pas le visage de tout ceux que j'aie tué est une preuve que je peux encore oublié? Que je peux encore me rattraper? Je ne sais pas si vous pourrez répondre à cette question, mais j'attend quand même votre réponse.

Lucifel
P.S. J'ai bien voulu écrire mon prénom, mais pour moi, il ne me représente plus depuis bien longtemps.
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Il a répondu rapidement ce petit moineau de l'enfer, il doit se poser quelques questions existentielles sur sa vie et demander un certain réconfort de la part des autres comme Véga. Mais, Beaubier était loin d'être la personne le plus gentil de la planète. Il était capable d'être gentil, mais il aimait être solitaire. Il a toujours aimé Paladin, mais il avait une nature solitaire que les autres personnes doivent respectés pour mieux le comprendre. Son chalet était placé dans un coté isolé de tous familles, de tous gens et de tous commerces. De toute manière, ce n'était pas un problème pour Beaubier de se rendre à Montréal pour se trouver de la nourriture. Après, l'email qu'il avait donné à Alex, il a décidé de se placer sur une roche avec une chaise et une canne à pêche. Avec quelques cigares, il a décidé de partir à la formidable aventure d'attraper quelques prises dans un lac qui semble être totalement pollué que mettre son pied dedans était de s'amputer une jambe. En revenant pour aller au toilettes vers 21:00, le jeune ailé a répondu.

Beaubier avait toujours l'habitude de rester jusqu'à 2:00 du matin pendant ces congés à attendre toujours à recevoir quelques poissons dans un lac empoisonné. Il avait reçu l'email du jeune mutant pour répondre finalement aux propos de Beaubier.

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Bonjour Harvey...
C'est très gentil de me faire quelques commentaires sur mes cours ou sur mes méthodes de travail, mais je ne pense pas revenir aux États-Unis, même si William Stryker embrasse mes pieds en crachant sur la croix religieuse et en criant: Je suis pour les avortements. Pour moi, un pays est comme une personne, on peut lui laisser des chances, mais quand ce pays rentre dans les préjugés et dans les petites déductions faciles. Un petit peuple de vieux sans culture ou sans vécu particulier, ils me sont complètement indifférents et je pense sincèrement que je ne pourrais plus défendre des gens qui commencent toujours à insulter les mutants à chaque fois que ça va mal dans leur pays. J'ai toujours essayé de devenir le surhomme de Nietszche, discret, solitaire, mais toujours en train de défendre les futurs générations des problèmes avec le principe de la responsabilité de Jonas.

Mais, dès que je nomme Nietszche ou Jonas, ils ne sont même pas capable de définir c'est qui sans chercher sur wikipédia. En tout cas, revenons plus à nos moutons. Mais, tu dois comprendre une chose, si tu défends des imbéciles, tu ne les défends pas directement, tu défends les futurs générations qui vont détruire la planète tranquillement avec le pollution et les guerres. Peut-être que ton analyse est important sur ton histoire, mais tu penses réellement que tout régler à cause des évènements en Italie? Si oui, je te félicite, si non, ton histoire de vengeance va continué.

Sinon, j'ai pensé à ton intention de te voir plus marginal que les autres, je suis désolé, mais je ne trouve pas que la marginalité existe vraiment dans ce monde. On pense toujours être différent, on reste simplement soit beaucoup trop imbécile ou soit beaucoup trop intelligent. Les psychopathes sont soient des êtres qui manquent d'intelligences ou qui ont beaucoup de trop d'intelligence. Je te vois un mutant avec beaucoup d'intelligence, parce que tu te rends compte un peu de l'absurdité de la vie.

C'est intéressant, au moins, tu as lu mon livre, je te croyais même une fois illettré sans être méchant. Merci pour les divers compliments que tu me donnes sur mon livre, mais j'ai fais ce livre pour aider les mutants et je suis encore heureux que des jeunes de ta génération lit encore mon livre. Sinon pour ta copine, je peux toujours t'aider pour la retrouver, cela ne me dérange pas vraiment, mais en premier, je dois régler le problème du terroriste au Québec.

Finalement, pour ta question, il a toujours un moment de vouloir changer sa propre personne. Tu as quel âge? 18 ans? 19 ans? À 19 ans, tu as toujours le choix de changer. Moi, j'ai gâché ma vie en trente ans, cela prends un temps de la gâcher et un autre temps de la réparer. Tu as pleinement le temps de corriger ta vie, moi je ne sais pas si ma vie va changée totalement. Peut-être que je vais voir le temps, toi tu as le temps. Je le sais, j'ai confiance en toi. Maintenant, tu dois simplement avoir espoir en toi, je ne peux pas t'aider plus...

Jean-Paul Beaubier
Si tu veux discuté plus sérieusement, viens me voir au 5550 des Chênes à quelques kilomètres de Montréal à l'Ouest. C'est facile de trouver en volant.
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Je ne savais même pas si c'était vraiment une bonne idée. Cela faisait presque deux mois que Swindler était disparu mais j'avais bel et bien besoin de me changer les idées. Me changer les idées, je veux bien, mais de là à aller voir Véga chez lui il y avait tout un pas. C'est pour ça que je ne me suis décidé qu'après deux jours. Ça peut sembler bien peu, mais deux jours à ne faire strictement rien d'autre que pensé, ça donne beaucoup de temps. Je me suis demandé si j'aurais l'endurance nécessaire pour un vol aussi long mais je me disais simultanément que j'étais en convalescence depuis un bon moment et les entraînements d'Angel avait montré que j'avais retrouvé la majeure partie de mes capacités alors à la limite, je ferais le voyage avec quelques arrêts dans les forêts. C'est donc un vendredi après-midi, après mon seul cours du matin, que je pris mon envol.

Les débuts furent un peu plus difficile mais rapidement., je retrouvai une vitesse de pointe de 100 kilomètreheure sans trop faire d'effort. Le voyage était quand même long entre New-York et Montréal mais le vol d'oiseau était bien plus rapide que le voyage en voiture. Les embouteillages étaient plus rare et aucun virage n'était nécessaire. Ainsi, je pris ma direction à l'aide d'une boussole et je me retrouvai rapidement planant au dessus d'un petit village. Vu du sol, je ne devais avoir l'air que d'un oiseau au loin alors je ne m'inquiétais pas trop. Régulièrement, je me prenais à laisser planer mes idées comme mon corps, considérant un peu plus les nombreux tournants de ma vie qui devenait tellement différente de ce qu'elle avait longtemps été. Après tout, j'étais passé d'un chasseur solitaire à membre d'un groupe, à membre de toute une institut. Qu'es-ce qui avait poussé en moi une telle transformation? Étais-ce vraiment Niana? Cette pauvre jeune fille, je me demande ce qui lui est arrivée. Peut-être a-t-elle finit par trouver le moyen de mettre fin à ses jours ou peut-être que quelqu'un d'autre la protège maintenant, jours et nuits aux aguets pour elle. Dure vie que ce serais pour cet homme.

La nuit commençait à tomber, j'étais plutôt épuisé et je sentais que bientôt je devrais me mettre au repos. Ce que je fis dans un petit coin d'une chaine de montagne couverte de grands arbres. J'y pris quelques heures de sommeil, planté au sommet des arbres comme je l'avais souvent fait auparavant. Je n'ai pas l'habitude de rêver mais toutes ces réflexions devaient avoir marquées mon esprit puisque je revis des sections entières de cette vie si particulière que j'avais passée. Comment avait été la jeunesse de Véga? Es-ce qu'elle ressemblait un peu à la mienne ou elle était totalement différente? Pas moyen de le savoir. Au fond, est-il seulement possible que je trouve quelqu'un qui a eu la même histoire que moi? Pas qu'elle soit vraiment exemplaire, mais toutes les histoires sont différentes n'es-ce pas? Sur ces réflexions, j'ouvris mes yeux dans l'air frais du matin sous les faibles rayons de soleil qui filtrait entre les branches. Je me sentais en excellente forme, et c'était bien tant mieux.

Il devait approches les midis lorsque je passai pas très loin de Montréal en prenant vers l'ouest. Je jetai un oeil pour repérer mes points de repères que j'avais trouvé à l'aide de Google. Je remarquai le chalet visiblement un peu âgé mais quand même plutôt joli plus rapidement que je ne pus trouver d'autres point de repère. Je descendis rapidement dans cette direction, me demandant si j'avais été remarqué par des militaires. À la limite, ils enverraient quelqu'un vérifier au chalet. L'idée d'aller se cacher sur une base militaire aussi. J'atterris directement sur le pas de la porte. Je pris une profonde inspiration avant d'appuyer sur la sonnette. J'espérai que je n'atterrissais pas dans une scène privée.

-Je ne dérange pas j'espère.

Il n'avait pas reçu la réponse de Lucifel, peut-être qu'il ne voulait pas répondre à cause de la grande sympathie de Véga envers ces jeunes élèves. Plusieurs autres professeurs voyaient toujours Beaubier comme un homme toujours très direct, toujours avec des commentaires qui peut blessé, mais c'était toujours son habitude. Il avait déjà eu la jeune Amara comme élève, elle semblait s'être sortie sans un grand traumatisme. Véga a continué sa petite chasse aux poissons en éteignant son ordinateur et jouer à un jeu de cheval ridicule installé par les derniers membres de son équipe au Canada.

Après, il a passé une soirée dans sa solitude habituelle en pêchant des poissons qui ne semblaient pas vraiment existé depuis quelques années. Il était en train de réfléchir sur la possibilité d'attraper un seul poisson dans ce genre de bassin. Il a décidé finalement d'abandonner sa fameuse pêche pour aller se rendre à l'épicerie le plus proche et chercher sa fameuse nourriture. Il va prendre aujourd'hui des traditionnels framboises avec un repas congelé. Les souvenirs étaient en train de revenir en revenant dans le fameux bâtiment de son ancienne équipe. Il avait toujours beaucoup travaillé avec son équipe au Canada, mais il était beaucoup plus naïf et insouciant. C'était toujours meilleurs pendant ces années là que les années de tristesse et de combat.

Depuis qu'il était dans les X-Men, il ne semblait pas faire progresser la situation mutante comme il voulait, les gens semblaient beaucoup être tenter par l'ignorance et le jugement facile, c'était un peu décourageant. Au Québec, il avait toujours le problème de certains partis de la droite qui était toujours en train d'insulter les mutants comme l'ADQ ou le Parti Indépendantiste, comme dans des différents pays démocratiques, les gens aimaient suivre des jugements de débiles légers. Il avait toujours un peu ce genre de problème avec le Parti Républicain aux États-Unis et le front national en France.

Il s'est couché un peu perplexe par tous les histoires qui se trament dans sa tête peu après. Un bon petit sommeil dans l'ancien manoir de l'équipe des mutants canadiens qui avaient autrefois défendu les humains comme les X-Men faisaient présentement. Contrairement au X-Men, les canadiens donnaient au moins un petit mérite à l'équipe canadienne.

Jean-Paul s'est réveillé comme à son habitude dans les pommes, il a décidé de prendre un petit repas traditionnelle avant d'entendre la fameuse sonnette. Peut-être des militaires... mais non... c'était Harvey... bordel... il venait de faire le voyage au complet... Il décida d'aller l'accueillir tranquillement.

-Bonjour Alex...

Dit-t-il en arrivant proches des portes pour accueillir son moineau préféré. Puis, il commença à faire une petite blague pour continuer.

-Alors, ton nouveau mentor est Angel? Je dois réellement te manquer pour venir me voir ici. Enfin, rentre...

Existait-il vraiment une raison pour ma présence ici, durant cette belle journée anonyme parmi toutes les autres? Y-avait-il une bonne raison pour qu'un jeune américain qui n'avais jamais mis les pieds au Canada, encore moins dans un pays français, franchisse la frontière d'une façon tout à fait illégale pour retrouver son mentor qui l'avait laissé dans la disgrâce après une erreur monumentale qui avait faillit lui coûter la vie? Il était fort probable que si elle existait, je n'en avais pas la moindre idée. Peut-être que mon subconscient éclatait de rire, tout à fait consciente de celle-ci, mais je ne pouvais pas simplement lui demander la réponse, il était évident qu'il la garderais jalousement. Ceci dit, il n'était pas faux que Véga me manquait. Son exigence pour la perfection avait atteint mon propre désir pour celle-ci et m'avait fait comprendre que j'en étais alors très loin. Il me semblait que je devais être entré dans une nouvelle phase de ma vie pour chercher autant à passer au niveau supérieur dans tant de domaine alors que j'avais depuis longtemps considéré mes compétences comme suffisante malgré leur pathétisme notoire. Comment se faisait-il que j'étais encore en vie? Pas la moindre idée. Mais avec Véga et le Fauve à mes côtés, j'aurais toutes mes chances. L'aide d'Angel pour l'instant toutefois, me semblait bien plus secondaire.

-J'ai un côté sadomasochiste, c'est plus fort que moi.

Enfoiré de Shawn. Il avait déteints sur moi et me faisait dire des conneries. Ce n'est pas croyable comment les amis finissaient par changer la fibre même de notre être sans que l'on puisse s'en défendre. Je ne pouvais toujours pas identifier ce qu'avais changer Anne-Éléonore en moi mais je savais très bien qu'une partie de mon âme c'était nécessairement fusionné à la sienne, dans un sens comme dans l'autre. Je ressentis une contraction dans mon estomac alors que je repensais à cette merveille au cheveux blonds et aux yeux verts qui était peut-être en danger quelque part alors que je rendais visite à un homme recherché par les forces américaines dans un autre pays. Chaque chose en son temps, après l'Italie, je n'avais pas l'intention de me lancé dans une nouvelle histoire inter-continentale sans être vraiment préparé. L'aide de Véga ne serais pas à négligé, et j'étais persuadé que je pouvais avoir confiance en Shawn pour me donner un coup de main si nécessaire. Juste avec le X-men, nos chances augmenteraient astronomiquement.

J'entrai dans la petite maison pour voir une décoration sobre mais réussie. Je sentais un petit côté chaleureux ici que je ressentais moins à l'institut. Il n'y avait pas des milliers de personnes ici mais justes quelques unes ce qui permettais une décoration plus ciblée. Je déposai mon grand manteau blanc aux côtés d'un manteau à l'allure plutôt féminin. Il devait y avoir quelqu'un d'autre ici que Véga. C'est vrai qu'il parlait d'équipe qui travaillait par ici. Je devais admettre que je n'avais pensé que je pourrais interrompre une rencontre importante et maintenant je me rendais compte que c'était out à fait possible. Bon, je savais qu'il y avait une limite à l'intimité de la scène que je pourrais avoir dérangé puisque Véga ne verrait pas de façon romantique une femme mais c'était peut-être une vieille amie. Ou sa soeur qu'il n'avait pas revu depuis longtemps selon son livre. J'espérai simplement que je n'allais pas apparaître comme un cheveux sur la soupe.

-Vous avez mentionné des problèmes de terroriste dans ce pays. Je n'imagine pas une seconde que vous me laisseriez me montrer utile sur la question n'es-ce pas?

Comment es-ce que je pourrais croire que l'homme qui m'a sermonné sur ma présence en Italie me laisserait aidé ici. Évidemment, en étant pas relié à moi-même mais à Véga et encore, peut-être de très loin, ça ne devenait pas mon histoire de vengeance mais une histoire parmi tant d'autre ou je pourrais me montré utile avec mon expérience. Elle n'était rien face à l'homme que j'avais devant moi mais deux têtes, mais une jeune et étourdie, reste mieux qu'une seule non?

Dieu venait de lui donner finalement un signe de vie, Lucifel a décidé de répondre par une blague, c'était vraiment très fort de sa part et qui demande toujours des grands efforts pour mieux comprendre son caractère. Beaubier était capable de faire des blagues, mais c'était beaucoup plus rare depuis la mort de son enfant. Beaubier laissa rentré son gros moineau adoré dans l'ancien manoir de la grande famille de super-héros canadienne. Beaubier a décidé de lui faire un signe de s'asseoir sur un siège tout bleu des années 70, des années hippies et de la grande drogue. C'était très drôle quand Beaubier faisait parti de l'ancien groupe de super-héros. Ancien maoïste, il a toujours été un homme très attiré par l'existentialisme de Sartre ou de Camus et aussi surtout de la nouvelle drogue apparue des années 70 qui s'appellent bien sûr la marijuana.

Comme les X-Men, l'ancienne équipe canadienne était toujours une grande famille, il a eu parfois des activités très... très... euh... décadentes? Alcool et drogue... quoi? Tout le monde y passe une fois, sauf si tu t'appelles Alex Harvey. Beaubier était beaucoup plus humain que plusieurs autres personnes. Dans le temps, il était un simple jeune québécois indépendantiste et communiste comme plusieurs autres jeunes de son âge et de son époque. Pour signe de nostalgie, il a décidé de lui donner un petit café, ce n'était pas encore les heures pour une bière au foyer, dommage...

Bon, sa dernière intervention s'était très mal finie avec Lucifel en Italie, mais il semblait avoir un peu oublié, peut-être parce qu'il avait peut-être pas beaucoup d'ami et il a décidé de prendre son professeur finalement comme amis. Il a toutefois demandé des renseignements sur la présence des terroristes possibles au Canada, Beaubier était un peu déçu de voir Lucifel qui pensait déjà à arrêter des méchants criminels. Il soupira quelques secondes avant de lui répondre.

-Cela ne me dérange pas que tu interviennes, mais ce n'est pas ma mission, mais bien la mission de ma ancienne jeune élève, Amara. Alors, je ne veux pas te dire non, mais tu dois la demander à elle et tu vas avoir ma permission et ainsi la permission du gouvernement. Tu es vraiment venu pour chasser des terroristes ou il y a d'autres choses?

Je rigolai lorsque Véga accepta mon offre de lui donner un coup de main, bien que rapportant le choix final à une certaine Amara. Bien que le nom ne me rappela rien de bien précis, je savais l'avoir entendu quelque part. De faites, il y avait fort à parier que l'ancien élève de Véga soit aujourd'hui une X-men. Toutefois, je la connaitrais par son surnom, pas son véritable nom. Je me demandai alors d'où venait cette manie de Véga de n'appeler les autres que par leur vrai nom alors que d'autres ne juraient que par les surnoms. Après tout, ces derniers étaient choisis à une époque ou nous avons une conscience plus grande de notre vie et nous représente plus que nos noms de naissance de mon point de vue. Je n'avais pourtant pas d'autres choix que d'accepter sa vision des choses et j'imagine que je m'y ferai. D'ici là, je pris place dans un des fauteuils aux couleurs pour le moins, disons, intéressantes. Je pris la tasse de café que m'offrait Véga avec un hochement de la tête, prenant une petite gorgée avant de répondre.

-Je n'ai aucune intention de me retrouver sur le terrains et je doute que je puisse amener un avantage réel au niveau tactique. En action, je réagis vite et trouve les failles aux plans adverses mais de l'extérieur, je n'ai jamais été un grand tacticien. Si votre élève désire un coup de main de ma part, elle n'aura qu'à me faire signe et je me ferai un plaisir d'aider comme je le peux. Ceci dit, je suis sincèrement surpris que vous ayez de prime abord accepter mon offre, je m'attendais plutôt a une remarque sur mes histoires de vengeances et un refus net.

En faites, j'ai fait ce voyage plus ou moins sur un coup de tête après votre dernière lettre. Il faut dire que je me pile sur les pieds à l'institut en ce moment. On commence à peine à me faire confiance pour ouvrir un peu mes ailes et ça m'ennuie. Hank m'aide beaucoup en me donnant des cours privés de mécanique. J'ai beaucoup appris sur mon pouvoir de création depuis. J'imagine mal comment j'aurais pu atteindre ce niveau sans la présence des X-men ces derniers temps. Pour dire vrai, j'avais prévu, avant de rejoindre l'institut, que je serais à Seattle entrain de chasser les derniers restant des White Blood. C'est à dire que nos voies se séparent parfois de ce que l'on prévoit.

Je portai mon regard sur la cour par la fenêtre. Ils avaient un beau terrain ma foie. Et des arbres, une véritable forêt. J'aimais bien la forêt. Le parc de l'institut n'était pas pour moi une telle chose, que ce qu'il y avait ici. Du haut des airs, il y avait tant de bois que j'ai mal à y croire. Encore une fois, durant un de mes voyages, je m'étais rendu compte à quel point le monde est grand et moi, tellement insignifiant. Insignifiant pour cette terre peut-être, mais pas pour les hommes qui la peuple. Du moins, je l'espère sincèrement.

-Je suis curieux en fait, vous avez mentionné que pour vous, Alex Harvey avait plus de sens que Lucifel. J'aimerais savoir pourquoi.

Il était en train de faire son CV devant le pauvre Beaubier, il était en train de parler de ces compétences pour arrêter les méchants terroristes, mais il n'avait pas des tonnes de terroristes à arrêter, mais bien un seul. Ensuite, il a commencé à discuter sur ce qu'il était en train de se passer à l'Institut avec lui. Il est vrai que la confiance de Beaubier envers le jeune éléve avait beaucoup baissé depuis qu'il a décidé de faire une mission sans prévenir personne uniquement pour préserver la sécurité des autres. C'était un peu débile comme raisonnements, quand on connaissait la logique des X-Men.

Beaubier était en train de l'écouter silencieusement, mais sans rien dire, il va lui laisser le temps de s'expliquer beaucoup plus facilement avant de le juger, de toute façon, juger une personne qui pensait uniquement à la vengeance était quand même une autre histoire. Peu après, Lucifel a décidé de lui demander pourquoi l'avoir appeler Alex Harvey à place d'un simple surnom un peu débile.

-C'est très simple, je trouve que la philosophie du héros populaire et de l'homme qui change pour une vengeance imaginaire et sans réalisme profond. Tu peux toujours dire que tu es Lucifiel, le chasseur de terroriste, mais pour moi, tu restes un être vivant, malgré ton manque d'immoralité pour plusieurs sujets. Tu sais, malgré la mort de ma fille, je suis toujours resté Jean-Paul Beaubier. Mon changement a peut-être changé, ma vie a peut-être été radicalement modifié, mais je suis toujours resté la même personne. Ce n'est pas avec le nom de Northstar que j'avais dans mon équipe canadienne ou avec le nom de Véga que j'ai changé. Alex Harvey n'est donc jamais mort, mais il a simplement changé. Alors, peut-être que pour toi, tu es une autre personne, mais pour moi, tu vas toujours resté le jeune Harvey...

Sujet: Re: Chercher rédemption [PV. Véga] Lun 6 Sep 2010 - 21:54

Je comprenais ce que mon maître tentait de dire. Malgré tout, cela ne me donnait pas l'impression d'être correct. Bien sur qu'au fond, une partie de moi, moi noyau, n'avait pas vraiment changé. Sauf que je n'étais pas pour autant la même personne. Peut-être que je l'étais un peu plus depuis que j'avais Shawn a mes côtés, celui-ci m'avait appris à sourire un peu. Bon, il était souvent débile pour rien mais ce n'était pas si grave. Je l'avais aussi été à une époque qui me semblait si lointaine. Pourtant, cela n'était qu'un faible 3 ou 4 ans derrière moi. Je regarder le plafond en me demandant ce qu'aurais fait Alex, le jeune Alex oublié au fond de moi, s'il avait été en Italie. Peine perdue, en vérité, je m'étais rendu compte qu'il ne serait jamais partis. Non, définitivement, de mon point de vue, je n'étais plus Alex Harvey, mais si c'était cette partie de moi que Véga voulait mentionner à toute les fois qu'il me parlait, alors soite, je ferai avec.

Je passai mes mains sur une de mes côtes, par dessus mes vêtements, une légère douleur venant poindre à l'horizon. Une seconde après, un nuage noir venait couvrir le soleil qui passait quelques secondes avant par la fenêtre. J'espérais simplement que ça n'allais pas me faire ça pour toujours, c'était un peu chiant comme sensation. Je rabaissé mes yeux sur mon mentor en me demandant un instant si je faisais bien de remettre cela sur le feu mais j'en avais personnellement besoin. Je ne me sentirais pas libéré tant que je n'aurais pas mis ce phénomène au clair. Chaque fois que je ferme les yeux je vois son visage et je crains un peu plus.

-Vous m'avez offert de me venir en aide lorsque je serai prêt à partir à la recherche d'Anne-Éléonore et je dois admettre que ce voyage est probablement une épreuve subconsciente pour voir si j'en suis prêt. L'idée ne me quittant plus, je dois m'y attendre. Je voulais savoir si vous étiez sincère et si, par pure chance, vous n'auriez pas un moyen de nous faire accéder à quelques informations de départ.

Sujet: Re: Chercher rédemption [PV. Véga] Mar 7 Sep 2010 - 3:16

Ah... le grand sujet de l'amour... un sujet fort pour certaines personnes, est-ce que nous pouvons dire que l'être humain est conscient que l'amour est une simple illusion pour essayer de mieux faire vivre notre société? Pour les jeunes, c'était assuré, c'était une assurance de la vie de retrouver des illusions d'amour envers une autre personne. Est-ce que ce sentiment a vraiment existé? Est-ce qu'Alex connait encore l'histoire pour dire qu'en 1500, on pouvait avoir la même amour d'une autre personne? La société avait créer ce genre de mot pour créer une simple cohésion dans notre société. Avant la révolution française, on travaillait sur des choses très différentes, la question d'un amour de Victor Hugo ou de Musset était un élément complètement différent qu'une personne qui a traversé notre époque. Ce sentiment était parfois immature, irrationnel et illogique, mais est-ce qu'on peut en vouloir aux jeunes? Bien sûr, pour éviter de tomber dans un nihilisme complet? Dans une tornade pour les suicidaires?

Le sentiment du deuil est beaucoup plus terrible que le sentiment de l'amour, ce sentiment d'attachement à une autre personne était simplement quelques choses d'horribles. Quand Beaubier était jeune, il s'est attaché à une seule personne, une personne qui n'était pas capable d'avoir une loi morale comme plusieurs autres personnes avaient, une personne qui n'avait aucune perception de la vie et de la mort, une personne totalement innocente, mais il connaissait bien la fatalité humaine. Pourquoi s'attacher à une personne qui va mourir? Pourquoi vouloir simplement souffrir par la pensée de voir une personne qu'on apprécie partir? Parce que c'était l'un des pires défauts de l'humanité. Parce que les humains étaient fait pour souffrir dans leurs émotions et dans leurs bêtises, Beaubier avait toujours eu beaucoup d'espoir pour des gens comme Alex Harvey.

La longue histoire des mutants et de plusieurs minorités visibles sur la planète... c'était une histoire de survie contre une majorité beaucoup trop dangereuse. Beaubier avait trouvé un dégout très simple pour quelque chose qui est complètement monstrueux pour Beaubier. Comment des personnes qui font de la politique peuvent être assurés de leur chose sans connaître l'infinité de l'univers? Sans connaître la grande histoire de la planète Terre? Les écologistes ne vont jamais sauvés la planète, ce n'est pas leurs buts, leur but, c'est de sauver des humains. La Terre va toujours resté, malgré les bêtises que les gens font sur cette planète.

-Je ne peux pas t'aider pour Swindler, je ne suis pas le professeur omniprésent de l'Institut et j'en suis désolé. Toutefois, j'étais très sincère quand je voulais t'aider, malgré ce que les gens pensent sur moi, je suis toujours prêt à aider pour des bonnes raisons. Je ne suis pas le plus grand enquêteur digne de Batman, mais je pense sincèrement que je peux t'aider en me donnant quelques informations sur ta copine...

Sinon... si tu veux m'aider au Canada... tu dois me promettre une chose: On ne tue personne... non... tu ne tues personne... personne... je peux tué moi... mais pas toi... Tuer... c'est un domaine qui tu dois apprendre à maitriser avant de s'en servir. Des militaires pensent que tuer, c'est une défense logique contre des terroristes ou des méchants... moi je te demande de comprendre une chose... c'est de comprendre pourquoi la mort est si important pour mettre fin à quelque chose? Tu dois apprendre à tuer pour une chose: À défendre ta vie, ta race ou la vie des gens que tu apprécies... rien d'autres... on ne tue pour rien d'autres que pour cela...

J'ai déjà été ton professeur de vol, maintenant laisse moi simplement te faire comprendre mon éthique et ma philosophie, je ne t'oblige pas à adhérer à cette idéologie... mais bien de la comprendre. Et si tu es vraiment venu ici pour m'aider... tu vas t'aider à me comprendre et je vais m'aider à te comprendre. Alors, je veux t'entendre le dire: Même si tu vois le tueur de tes parents, tu ne le tues pas... dès que tu me promets cela... je te promets de t'apprendre beaucoup plus.

Je vais t'apprendre à devenir un X-Man selon moi... je ne vais pas t'apprendre le Xavisme, le Scottisme, le Loganisme, mais bien mon idée d'être un X-Man, ce n'est pas la meilleure, mais c'est celle que tu vas suivre avec moi... si tu me promets de ne pas tuer comme tu as tué ne Italie... ok ?

Sujet: Re: Chercher rédemption [PV. Véga] Mar 21 Sep 2010 - 1:30

Je vivais un moment étrange, pour ne pas dire flippant. En ce moment, j'étais dans le repaire d'un des plus importants groupes de super-héros du monde, entrain de parler avec mon professeur, l'homme qui m'avait plus ou moins désavoué juste avant de me sauver la vie d'une mort horrible. Je baissai les yeux vers le sol juste après lui avoir demandé son aide. Je ne savais même pas si je méritais de le lui demander puisque après tout, c'est moi qui lui en devait une, pas l'inverse. Heureusement que Véga ne semblait pas tenir les points, a moins qu'il n'essaie simplement d'augmenter l'écart de son côté pour pouvoir me revenir dessus en pire. J'espère simplement que ce n'est pas le cas. Jean-Paul me fait peur.

Après cette mise en matière sur la question de ma petite amie. Mon mentor en revint à cette histoire de prise d'otage qui se passait quelque part dans ce pays. En faites, il revint ajouter une limite un peu étrange. Il ne voulais pas que je tue qui que ce soit. Pourtant on parlait bien d'une prise d'otage et non d'un pyjama party de collégienne qui font un peu trop de bruit. Spencer, sort de ce corps. Ceci dit, je comprenais qu'il voulait me donner une espèce de leçon. À son avis, je tuais trop gratuitement, ou plutôt j'agissais comme l'armée. Je ne suis pas sur que c'était une mauvaise chose en ce qui me concerne mais j'avais beaucoup à apprendre et Beaubier était là pour ça, c'était la moindre des choses de l'écouter. D'ailleurs, il me proposa de me faire découvrir sa vision des choses. Je n'étais pas du tout tenter de devenir son clone pour son bon plaisir mais il me dit bien que je devais comprendre, pas adhérer a ses idées. Je n'étais pas sur de savoir ce que je pourrais faire de sa philosophie mais j'étais prêt à entendre sa sagesse.

Seulement, il y avait un petit problème que je n'attendais pas vraiment. Il fallait que je fasse une promesse, une toute simple. Promettre que je ne tuerais pas Sword, l'homme qui avait tuer mes parents. Si je pouvais faire cela? J'en doute, du moins pas en le pensant. Cet homme avait détruit mon enfance, il avait créer qui j'étais. L'accomplissement de ma vie c'était de me venger. Quand es-ce que Jean-Paul comprendrait cela? C'était mon seul et unique rêve qui m'avait tenu en vie si longtemps. Rêve que j'avais fait devenir réalité, il y avait un an maintenant, peut-être même plus si ça se trouve. C'était pour cela que je n'avais plus envie de me battre contre les terroristes contrairement à ce que Véga semblait croire. J'avais terminé mon passé. À mon avis, j'avais évolué vers quelque chose de plus grâce à cela. Je m'étais affranchis de cette haine qui m'empoignait. J'étais prêt à devenir X-men, tellement prêt que j'allais mentir pour rassurer Véga. Je risquais beaucoup trop pourtant.

-Je vous l'ai dit, pour le Canada, je suis là pour ce que vous voulez et je suis prêt à suivre vos règles. Seulement, je dois vous dire une chose. Je croyais que c'était connu à l'institut mais j'avais tord il semblerait. Quelques semaines avant que je rejoigne l'institut, un bâtiment a été détruit à New-York, les journalistes ont dit que c'était contrôlé par la mairie, qu'il y avait un défaut dans la structure qui était très dangereux. Ce n'est pas vrai. Je ne suis certains que d'une seule chose grâce à cela. Sword, je ne le tuerai plus jamais. J'avais un collègue qui s'en est occupé.

Je ne crois pas en faites que qui que ce soit sache ce qui c'était passé avec moi avant de venir ici. Du moins pas précisément. Personne ne connaissais Mayhem, Kaoru et Léna. C'étaient mes secrets. Mon passé que j'aurais aimé garder mais que je ne pouvais pas. Il y a de ces choses que l'on ne pouvais simplement pas changer, le destin, je devais perdre trois amis, je devais quitter le groupe, je devais entrer à l'institut. Étais-ce le destin ou étais-ce un choix en faites? Après tout, c'était peut-être moi qui avait décidé que je n'avais plus rien à faire avec eux.

-Ceci dit, je suis prêt à vous écouter si vous voulez quand même m'apprendre. J'ai pris la décision de changer au moment ou j'en ai fini avec cette chasse aux terroristes, je n'ai plus envie de suivre ma propre voie. J'ai vraiment envie de rejoindre les X-men, faire mieux que ce que j'ai toujours fait et por cela, j'ai besoin de vous!

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