Entre bêtes à griffes (Wolverine)

Samedi midi, fin des cours à la fac du cinéma de New-York. C'était le week-end, j'étais assez contente d'être libre jusqu'à lundi. Oui, j'adorais les cours ici, mais depuis le début j'avais l'impression que la plupart des élèves ne m'aimaient pas. Il y en avait plusieurs qui étaient gentils avec moi, mais beaucoup de regardaient bizarrement. Peut-être parce que j'étais française. Léo disait toujours que les américains avaient une dent contre nous. C'est vrai que j'étais bien placée pour constater que les enfants de la France étaient souvent exclu du cinéma américain, ou bien ils passaient pour de vrais cons. Enfin bref, j'étais heureuse de pouvoir oublier un moment les insultes et les graffitis haineux sur mon casier. Je n'allais pas m'ennuyer pendant le week-end, il y avait le scénario de mon premier court-métrage de l'année à terminer.
Je parcourus donc les rues, mon sac de cours en bandouillère, les oreillettes de mon MP3 me débittant ma ration de BO de dessins animés japanime. J'avais l'impression d'être observée. Difficile de dire si ça venait du fait que les gens se retournaient tous sur mon passage. J'entrais dans un quartier assez paumé. C'était tout de même pas de bol, cette grève surprise du métro. Les rues étaient franchement crades. Et moi qui marchais pattes nues, je n'appréciait pas beaucoup de devoir me baisser constament pour enlever le papier gras qui s'était accroché à mes coussinets.
Ce ne fut qu'au bout d'un moment que je remarquai les trois gars qui me suivaient. Ils étaient plutôt barraqués. Crânes rasés, Doc Martens, blousons miteux, ils avaient des gueules de gars à problèmes. Ne cherchant pas spécialement les ennuis, je me mis à marcher plus vite. Mais évidement ils firent pareil. Et bien sûr, ils finirent par me ratrapper. Je m'arrêtai et me retournai.

"Euh...bonjour... fis-je avec mon léger accent français. ça...ça farte ?"

Ils rigolèrent. J'improvisai un sourire plutôt gêné. Oh merde ! L'un d'eux venait de sortir de sa poche une chaîne de vélo. Et pourquoi son camarade de gauche avait-il une batte à la main ? D'après ce qu'on m'avait dit, ce n'était pas la saison du base-ball. L'un deux m'attrappa part le poignet et commença à me tirer dans une ruelle.

"Viens-là sale mutante ! Tu crois que tu m'fais peur ?"
"Euh...non, non !"

Il fallait que je fasse quelque chose, et je fis quelque chose, sauf que ce n'était peut-être pas très judicieux. Je lançai à l'homme un coup de grille qui lui laissa quatre sillons sur la joue. Surpris, il me lâcha. Je courus à peu près 2,07 secondes avant que son pote à la batte ne m'attrappe par la queue. Je fis tout ce que je pouvais pour me dégager, mais peine perdue. Me tirant par la queue, il me mit par terre et posa la semelle de sa rangers entre mes omoplates pour m'empêcher de me relever. Comme je maudissais le ciel de m'avoir donné les sens surhumains, mais pas la force comme mon frère. Je compris assez vite que je ne sortirais pas de ce mauvais pas par mes propres moyens, aussi me mis-je à crier.

"Au secouuuuuurs ! Mrâidez-moi !"

Ma voix ressemblait à des miaulements quand j'étais aussi terrorisée. de toutes façons je ne criai pas longtemps puisqu'un coup de pied dans les côtes me coupa le souffle avant que j'aie pu en rajouter.

Invité

Marchant calmement, sans réel but ou destination, Logan avançait méchinalement, les mains dans les poches de son jean. Pour aujourd'hui pas de combinaison, basket, t-shirt blanc et veste en cuir, celle qu'un couple lui avait offert il y environ vingt cinq ans, avant d'être abattut par l'agent Zéro. Jamais Logan ne s'était pardonné de ce jour même après avoir éliminer l'agent en question. Et même après avoir éliminé la quasie totalité des hommes du projet Arme X, Logan avait encore des choses à se faire pardonner...
Pour l'heure le double octogénéraire avait eut une nuit calme, un début de journée dans la même continuitée et cela faisait bien longtemps que ça ne lui était pas arrivé. D'ailleurs en cent soixant quinze ans de vie et les zones sombres, Serval ne se souvenait pas avoir eu une journée aussi calme que celle d'aujourd'hui. Le mutant observait les humains un peu partout, les voitures, les avions, les bus, le métro, enfin tout, il prennait enfin le temps d'observer les choses simples plutôt que les moindres gestes d'une quelconque cible à tuer...
Quelques odeurs de nourriture venaient par-ci par-là éveiller le début d'une faim, plus certains parfum de femme qui venait éveiller un autre début. Ce qui dans l'ensemble n'avait rien de bien méchant, le plus désagréable était les pots d'échappement. Mais avec le temps, Logan s'y était habitué et avait appris à ignorer certaines odeurs. Le ciel était relativement clair et beaucoup de personnes faisaient leur course pour leur soirée, l'odeur d'alcool envahissait la majeur partie du temps l'odorat du mutant. Souvent en croisant des jeunes d'une vingtaine d'année, ceux-ci avaient des sacs entiers de bouteille pour leur beuverie...
Pour Logan, l'occasion de se soûler n'était pas possible pour lui étant insensible à toutes formes de toxines. D'ailleurs cela était régulièrement amusant de jouer avec ça dans les bars, le premier qui vomit, perd, il était donc courant pour Logan de faire des paris dans ce genre...
Tout en se souvenant d'une situation particulière que l'ancien avait vécu, une nouvelle odeur s'invita à lui, cette odeur était très connu du mutant, une odeur salée et humide, celle de la peur. Et bien, la journée n'aura pas durée mais bon, au moins Serval allait s'amuser un peu. Bien que cela ne soit pas d'une grande nécessité pour le double octogénéraire, il n'était pas rare pour lui de chercher volontairement les problèmes pour les résoudre à sa manière. Alors forcément lorsque ceux-ci s'invitaient, Wolverine n'était pas le dernier à s'y précipiter...
Une voix se fit entendre, il s'agissait, au premier abord, d'une jeune fille mais l'accent de cette dernière interloqua le mutant. Un mélange de miaulement se méla à l'appel à l'aide. Faisant usage de son odorat, Logan supposa qu'il s'agissait d'une jeune mutante féline qui semblait être importunée et avait besoin de soutient. Cet appel se situé à environ deux cent mètres de Logan et se fut d'un pas rapide et déterminé que le X-Men s'y rendit. Bifurquant dans la petite allée, l'Arme X tomba sur trois hommes avec au milieu, à terre, une mutante, une hybride féline comme s'y attendait l'ancien. Un avait une chaine en acier, le second une batte de baseball et le dernier, lui, semblait préférer la bonne vieille méthode des poings et des pieds...

" Alors les gars, on est en manque de sport ? Laissez moi donc vous servir de coatch..."

Sans rien dire de plus, le mutant avança vers celui qui tenait la batte, ce dernier ne chercha pas plus et tentant de frapper Logan à la tête mais c'était sans compter sur les griffes de ce dernier. Serval leva l'avant-bras au niveau de son visage et, au même instant, libéra ses griffes sur lesquelles la batte s'écrasa quelques dixième de secondes avant de finir en cure-dent éparpillés sur le sol. Pris au dépourvu, l'humain fixa bêtement son arme sans réaction aucune, ce qui permit à Logan d'enchainer avec un coup de pied dans l'estomac, lui coupant le souffle et le faisant lourdement tomber, à plat, au sol...
Le second attaqua avec sa chaine, visant également la tête, ce qui était plus que prévisible et donc simple à esquiver pour Logan. Mais l'humain semblait ne pas vouloir s'arrêter et il enchaina un second coup au premier, allant de gauche à droite puis inversement, toujours au niveau de la tête du mutant. Le second mouvement fut rapide, Serval n'eut pas le temps de se protéger, ce qui eut pour effet de balafrer la joue droite du mutant sur environ huit centimètres. Sous le coup de surprise, James ne put retenir un grognement assez proche de l'animal qui dormait au fond de lui...
Le second, surpris et par son coup réussi et par le grognement resta fixe devant le mutant, les yeux exorbités par ce qu'il venait de faire et entendre. Logan, lui, de son coté, rétracta ses griffes et dans un mouvement rapide, impossible à éviter même pour certains mutants, s'avançant vers l'humain et l'agrippa au niveau de la gorge avant de le soulever de terre comme s'il ne pesait pas plus de dix kilos. Poursuivant son mouvement, Logan rabaissa rapidement le corp de son adversaire vers le sol, l'écrasant dos en premier et l'assomant au passage...
Durant ce temps le premier se releva et tenta d'attaquer par derrière mais Logan, sentant le coup venir, se décala d'un pas vers sa gauche et balança un coup de poing de dos en plein visage de l'homme, l'assomant également. Pour le dernier Logan eu plus de coup à donner, celui-ci semblait vouloir s'opposer à un adversaire qu'il jugeait digne de lui. Le dernier agresseur devait certainement faire des sports de combat car lorsqu'il vit ses deux amis assomés, il se mit en position de défense comme le ferait un boxeur. En voyant cela, Logan eu un sourire en coin et, afin de s'amuser un peu, fixa son adversaire et lui fit signe de la main de s'approche pour combattre...
Le boxeur s'avança et attaque le premier avec un direct du droit au visage, malheureusement, tout ce que son poing rencontra fut le poing en adamantium de l'Arme X. Le choque fut tel que le bruit des os se brisant se répercuta dans toute l'allée, le cri de l'humain suivit évidemment peu de temps après. Et dans sa grande clémence, Logan acheva la douleur de l'agresseur en le mettant inconscient avec une bonne droite...

" Bande de mickey..."

Fixant les trois corps au sol, Logan enjamba le dernier fraichement mit hors d'état de nuir et s'avança vers la jeune mutante avant de lui répliquer :

" Et voilà, je ne pense pas qu'ils viennent t'ennuyer encore après ça. Ca va, tu n'as rien ?"

Tout en disant cela, Logan tendit sa main pour aider la jeune fille à se relever. Afin de ne pas faire trop peur, Logan maintenait son sourire amical face à l'inconnue...

Alors que je commençais vraiment à craindre pour ma vie, il arriva. Non, pas Zorro ! Mais c'était tout comme. Un grant type à l'allure militaire, barbe de quelques jours et coiffure bizarre arriva et commença à se friter sévère avec les voyous. La chaussure qui pesait sur mon dos bougea et je pus enfin respirer. Sans perdre une seconde, je me réfugiai entre deux bennes à ordures, peu désireuse de recevoir un coup qui aurait manqué sa cible. De là, j'assistai à la scène, non sans un certain intéressement. Mon sauveur était un mutant, en plus de savoir se battre mieux que Jean-Claude Vandamme, il avait des griffes, de longues griffes métalliques à faire passer les miennes pour des cure-dents qui sortaient de ses poings.
Bien sûr, la baston ne dura pas longtemps et s'acheva par une défaite totale des voyous. L'homme enjamba les corps inertes et s'approcha de moi. Sur le coup, après tout ce qu'il s'était passé, malgré l'admiration que cela m'inspirait, je ne pus m'empêcher d'avoir un peu peur et de me recroqueviller sur moi-même. Mais il ne semblait pas vouloir me faire de mal (en même temps, s'il voulait me tuer ce n'était pas la peine de savatter les autres types). il me tendit la main en faisant un sourire amical.

" Et voilà, je ne pense pas qu'ils viennent t'ennuyer encore après ça. Ca va, tu n'as rien ?"
"Je...non, non..." balbutiai-je en prenant sa main.

*Wow ! Quel homme !* pensai-je

Je me relevai et époussettai mes vêtements de la main gauche, sans lâcher celle de mon sauveur que je tenais toujours dans la droite.

"Merci beaucoup. Je vous dois un verre. Moi c'est Maëlys, et vous ?"

Je souris, refusant toujours de lâcher sa main.

Invité

La jeune mutante prit la main généreusement tendue par Logan, elle se releva et, tout en tenant sa main, elle se nettoya les vêtements. Le mutant se rendit rapidement compte que son interlocutrice n'était pas du genre sauvage, loin de là même. En l'espèce de quelques secondes, cette dernière l'invita à boire un verre et donne son prénom, franchement si dans toute sa vie, Serval avait rencontré les pires salopards de la planète, il venait sans nul doute de rencontre la plus naïve et amicale des personnes...
Le sourire aux lèvres, Logan ne pu retenir un petit ricanement face à une telle sympathie, elle était clairement très gentille et cette gentillesse était à la fois son plus beau coté mais également son plus dangereux défaut. Dans un monde où la discrimination est reine, ne pas savoir se défendre était comme signer son propre arrêt de mort. Logan était peut-être celui qui avait vu le plus de guerres, de conflits et de par cette expérience, ce dernier savait qu'il valait mieux savoir se battre et pas en avoir l'utilité que de ne pas savoir se battre et en avoir besoin...
La jeune mutante tenait toujours la main de Serval et tout le monde sait comment pouvait être Logan avec les gens trop envahissant. Cela n'allait pas être une partie de plaisir pour elle si elle s'obstinait dans cette voie. Fixant la jeunette, Wolverine reprit :

" Tu es très curieuse visiblement...Maëlys...très joli prénom, moi je m'appelle Logan...tu es d'où ? Tu as un accent très prononcé..."

Tout en disant cela, l'Arme X fixa du coin de l'oeil les corps des agresseurs au cas où l'un d'eux, assez fort pour encaisser plus qu'un autre, se réveil brusquement. Mais Logan savait que le plus coriace mettrait minimum près d'une heure pour s'en remettre, il avait donc un peu de temps avant de vouloir sortir de la ruelle...
Mais après quelues secondes de réflexion, l'idée de faire venir la jeune mutante à l'Institut traversa l'esprit du centenaire. Elle pourrait suivre des études normales et en même temps apprendre à se défendre car visiblement son pouvoir pouvait, à un certain niveau d'entrainement, facilement lui servir pour mettre ko les trois agresseurs. Il lui suffisait simplement de s'entrainer et de perfectionner ses capacités existantes...

" Tu sais où aller ? T'es parents t'attendent ?"

Je souris de plus belle en entendant les questions de mon sauveur. Il s'intéressait un peu à moi.

"Oui, je suis curieuse. Logan ? J'aime bien. C'est pas commun comme nom, en tout cas, là d'où je viens c'est pas commun. Après ça, je suis pas très au courant de la mode des prénoms par ici mais..."

Tout en parlant je l'entraînai hors de la ruelle.

"Je suis française. Je suis venue en Amérique pour faire mes études. ça se voit tant que ça ? Mais bien sûr que je sais où aller. ça fait un mois que je suis là et tout baigne...bon, peut-être pas tout, mais le reste baigne ! Mes parents sont restés en France, je suis venue ici toute seule comme une grande. J'ai un appartement en ville avec une amie. D'ailleurs, pour le verre, tu connais un endroit sympa dans le coin ? Parce que je connais pas trop le quartier, je le travserse tous les jours mais je m'y arrête jamais (et maintenant je comprends pourquoi). Sinon on peut aller chez moi. Tu fais quoi dans la vie ?"

Invité

Y'avait pas de doute la-dessus, il s'agissait bien d'une femme et comme toute femme qui se respecte, elle débitait un nombre incalculable de mots en moins d'un battement de coeur. En plus elle semblait être du genre attachée, un peu trop même pour Serval qui semblait comme pris en piège. Se dégageant lentement de l'emprise de la jeune mutante, Logan, suivit de très, voir trop, près par Maëlys, quitta la ruelle et repris le chemin des grands axe, au milieu de la population. Elle était donc Française, pas tout proche pour faire ses études, malgré tout, Wolverine pouvait comprendre ce besoin de voyager...
Elle devait certainement travailler en plus de ses études pour payer son appartement, ce qui ne devait pas être simple. Une bonne occasion d'ouvrir la porte vers l'Institut et ainsi accueilir ne nouvelle parmis les éléves. Logan savait que cette dernière été capable de beaucoup avec son pouvoir et, que ce soit par curiosité ou simplement pour aider, le mutant voulait arriver à faire venir la jeune femme dans l'école...

" Tu dois sûrement travailler en plus de tes études pour payer ton appartement ? Ca te dirait de suivre tes études gratuitement tout en vivant sans trop dépenser ?"

Evidemment l'Institut n'était pas gratuite, il fallait une petite cotisation de la part de la famille mais comparait azux dépenses d'un appartement et des études, sans parler de l'entrainement qui permettait très nettement d'améliorer ses performances, les avantages étaient très visibles. Logan ne voulait pas brusquer la jeune mutante...

" Si tu veux, après avoir bu un verre, je te ferais visiter l'Institut où je travaille, comme ça tu pourras réflechir à mon offre..."

Tout en disant cela, Logan afficha toujours ce même sourire amical afin de montrer sa bonne volonté. Avançant dans la rue, Serval prit le chemin d'un bar dans lequel ce dernier avait ses habitudes. Quelques minutes plus tard, les deux mutants arrivèrent au fameux bar et, comme à son habitude, Logan se mit assis à sa table habituelle. Sans tarder, l'un des serveur arriva auprès des deux nouveaux et il répliqua :

" Bonjour Monsieur Howlett, cela faisait quelques temps que l'on ne vous avez pas vu ici, sûrement beaucoup de travail avec tous vos "confrères"...Je vois que vous étes accompagné, je me présente, je suis Tom, je serais votre serveur. Vous prenez comme d'habitude ?

- Oui, oui.

- Et que souhaiterait la demoiselle ?

- Mettez ça sur ma note.

- Bien Monsieur, vous réglerez comme à votre habitude.

- En fin de mois, oui..."

Visiblement, le jeune Tom était un ami de Logan ce dernier semblait connaître le travail du mutant et ce qui pouvait être de l'amitié chez Logan s'était développée avec le serveur. Il était rare que Servel fasse confiance mais depuis le temps que Tom était là, le centenaire était devenu un ami sincère...

Evidement, en toute bonne squatteuse que j'étais, je fus ravie que Logan m'emmène dans un bar à l'air sympa qu'il avait l'air de bien connaître. Je m'assis en face de lui autour de la petite table. Le serveur semblait bien connaître Logan.

"Ok. Moi je vais prendre un Château Lafite 1957." fis-je en prenant un air sérieux et en exagérant mon accent français.

Puis après avoir savouré l'air perdu de Tom, je me mis à rire d'un rire clair et chantant.

"Je déconne ! Je vais prendre un coca, ce sera parfait."

Puis à Logan :

"Mon père est un grand amateur de bons vins, mais moi j'y connais rien. J'ai des goûts simples."

Le serveur s'éloigna et revint nous servir nos commandes.

"Alors comme ça t'es prof ? C'est quoi l'endroit où tu travailles ? C'est bien ? Faut voir. Est-ce qu'ils font une filière audiovisuel ? Parce que je ne me vois pas étudier autre chose, je suis mauvaise dans toutes les autres matières, sauf les langues. Ok, on y va juste après si tu veux, de toutes façons j'avais rien de spécial à faire."

Alors que nous discutions, je vis quelque chose briller au cou du mutant. Rapide comme l'éclair, j'attrappai le pendentif entre mes doigts, étranglant presque Logan avec la chaînette. c'était une plaque d'identification militaire.

"Ah ! Tu étais dans l'armée ? Mon frère aussi y était... Wolverine ? C'est quoi ? Un nom de code ?"

Invité

Peut-être est-ce sa façon d'extériorisé les événements ou tout simple était-elle tellement habitué à ce genre de traitement qu'elle en faisait automatiquement abstraction. En tout cas, Maëlys semblait ne pas se soucier de ce qu'elle venait de traverser. D'un autre coté, rien ne servait de s'apitoyer sur son sort, il fallait aller de l'avant et vivre le moment comme il venait...
Logan avait toujours agit de cette façon, donc pourquoi pas elle si cela lui permettait de tenir plus longtemps. Maëlys était très forte de caractére et le mutant savait qu'elle serait bonne éléve, il fallait donc faire en sorte de lui montrer la voie sans pour autant la brusquer...
De plus, elle semblait curieuse de tout, surtout du mutant qui venait de l'aider dans la ruelle, vraiment pas de bol, pourquoi il faut toujours que Logan finisse dans ce genre de situation. Elle posait énormément de question, pire que le FBI...
Maëlys eut même le culot de prendre en main les plaques de Serval, non mais, franchement et si moi, je lui prenais une touffe de poil, elle dirait quoi ? C'est perso un peu quand même. Il faut savoir se tenir avec les gens, sinon les problèmes comme elle avazit déjà eu finiraient par revenir tôt ou tard. Logan neu d'autre choix que de répondre :

" Oui, je suis bien prof et cette Institut est mon lieu de travail. Ensuite pou savoir si c'est bien, il va te falloir venir voir par toi même et pou ta filière, je pense que tu trouvera ce que tu cherches. Nous sommes très bien équipés et nous avons des professeurs très compétents. Pour ce qui est de mes plaques, j'ai été effectivement dans l'armée. Mais ça remonte à longtemps...très longtemps..."

Tout en retirant les plaques de la main de Maëlys, Logan ne pu se retenir de les toucher légérement de l'index, le submergeant de souvenir par la même occasion...

...Début du Flash-Back...

Océan Atlantique, 6 Juin 1944, 6h 25, heure locale, côte Normande, barge de transport numéro 4...

Les cotés crachées des obus, la barge avançée dangereusement vers l'ennemi en ne cessant pas de tanguer d'un coté comme de l'autre, faisant des va et vient que les bizus ne supportaient pas, vomissant leur tripes avant même le début du combat. A un trentaine de mètres de la barge de Logan, on pouvait déjà voir deux barges ouvertes et la troisième qui venait tout juste d'accoster. En l'espèce de cinq secondes, près de cent cinquante hommes furent sur la plage et le flot ne s'interrompit pas de si tôt...
Logan, cigare aux lèvres, fixait les jeunots autour de lui, certains étaient tellement blanc que l'on pouvait voir à travers, d'autre encore paraîssaient constipé comme après une bonne cuite. Simultannément, la barge de Serval et la suivante, la cinq, débarquèrent sur la plage, faisant tomber lourdement l'avant de la vieille bicoque. La barge mit dix fois moins de temps à se vider qu'à se remplir, un véritable essaim d'abeille en dispertion. Moins de deux secondes après avoir posé le pied sur la sable, l'échouage de trois autres barges se fit entendre sous le bruit chaotique des mitraillettes Allemandes...
Sept sur la droit, première barricade, deux hommes déjà derrière, tentant de viser les mitraillettes malheureusement, impossible de les voir et encore moins de les viser à cette distance. Le premier se met à couvert et file vers l'autre barricade, sept nouveaux mètres plus loin, sur la gauche. Le second enchaine le même circuit mais avec la chance en moins. Le jeunot se fait sniper. La balle est dans sa gorge, il tente en vain de reprendre son souffle mais la panique en vue d'une mort certaine, le pousse à respirer encore plus et encore plus vite. Fixant son camarade devant lui, le mourant tend une main désespée vers ce dernier, les larmes aux yeux, la main tremblante, celle-ci finit par s'abaisser lentement pour enfin terminée sa route sur sol, inerte, comme le reste de son corps...
Logan courut à son tour vers une barricade située à environ quinze mètres de sa position, d'autres barges accostèrent non loin, montant le nombre de soldat Canadien à environ mille sur le moment. Le Major-Général Rodney Keller devait être parmis les milles déjà présent. L'un des rare gradés à pas pisser dans son froque et à se bouger le cul jusqu'au turbin comme le premier croufion de son bataillon...
Logan continuait son avançée, une balle vint se logée dans son épaule droite, rapidement ressortit et la plaie guérie, il continua son chemin suivit de près par ses frères d'armes. Plusieurs hommes étaient déjà à terre lorsque Logan arriva au niveau du mûr du premier bunker, celui-ci était haut d'environ huit mètres et il fallait passer sur le coté afin d'atteindre la porte d'entrée. Mais Logan savait comment faire pour parvenir à s'infiltrer dans un bunker...
Fixant les quatre hommes qui étaient avec lui adossés au mûr, Logan ordonna :

" Tire de couverture !"

Sans tarder, les quatre hommes sortirent de leur poste et vidérent leur chargeurs dans différentes directions afin de couvrir l'action de Logan. Ce dernier courut se mettre à l'abrit en contre-bas du bunker, hors de vue des positions hautes et de l'autre bunker situé à droite. Rampant le long de la pente, jusqu'à atteindre le haut où se trouvait une mitrailleuse cachée derrière des sac de sable, Serval vida son chargeur de huit coup sur les quatre hommes présent au poste de combat. Une fois libéré, le mutant prit la mitrailleuse et, après avoir ordonné aux autres hommes de le rejoindre, vida tout un chargeur sur les Allemands présent dans le bunker de gauche et de droite, tuant neuf autres ennemis...

...Fin du Flash-Back...

Remettant ses plaques dans son t-shirt, le mutant semblait encore perdu dans ces souvenirs mais rapidement, l'arrivée du serveur brusqua les choses, extirpant le centenaire de ses songes...

" Tenez, voilà pour vous et...pour vous."

Logan prit rapidement sa bière et en bu une gorgée, elle était fraiche comme il l'aimait. Regardant un peu au hasard les passants, Serval ne pu retenir un sourire. Et dire que la plupart des gens qui allaient et venaient, étaient des rescapés des horreurs du passé. Bon nombre d'entre eux ne seraient probablement pas là s'il n'y avait pas eu des hommes comme Logan pour faire la guerre et tenter d'assurer un avenir aux futures générations...
Mais le pire dans tout ça, restait toute fois l'histoire de Romulus, ce chien galeux qui pensait être son mentor alors qu'il n'était qu'un cinglé de plus que Serval allait se faire un plaisir de remettre en place. D'après lui, il avait passé toute sa vie entre ses mains, du haut de ses trois milles ans de vie, Romulus, fils de la Légende, pensait être l'architecte de la vie de Logan...
Poing serré à cette idée, l'Arme X quitta de force cet état afin de ne pas effrayer la jeune femme. Il en revint donc à elle et reprit :

" Ecoute, bois, et après, quand tu auras fini, on ira à l'Institut pour visiter et rencontrer les autres, ok ?"

Quoi de mieux qu'une école pleine de mutants pour sympatiser...

Je l'écoutai en hochant la tête. Il avait l'air d'un homme qui en avait vu des vertes et des pas mûres. Il ressemblait à l'idée qu'on se faisait d'un vétéran d'une guerre sanglante. Avait-il fait l'Irak ? La guerre du Golfe ? Une pensée me pinça le coeur. Pourquoi Ce Logan avait-il survécu à une vraie guerre alors que Léo était mort en arrivant après les hostilités, pour rétablir la paix ? C'était un mutant, oui, mais Léo aussi. Je me sentis un peu jalouse, mais décidai de ne pas trop y penser. Après tout, il aurait été injuste de s'en prendre à Logan pour ça, il n'y était pour rien.

" Ecoute, bois, et après, quand tu auras fini, on ira à l'Institut pour visiter et rencontrer les autres, ok ?"

"Ok."

Je portai le verre à mes lèvres et bus le coca d'un trait.

"BURP...oh pardon ! Voilà, on peut y aller ! Je te suis."

Je m'étais déjà levée. Curieuse comme toujours, j'avais grande hâte de voir ce que Logan (ou Wolverine) avait à me montrer.

"Alors explique-moi un peu, qu'est-ce qu'il a de si spécial, cet institut ?"

Invité

Elle semblait très intéressée par l'offre de Logan, ce qui était une bonne chose en fait, en partant de cette façon, il y avait plus de chance que celle-ci accepte d'intégrer l'Institut. Il était rare pour Serval d'avoir des refus lors de ces recrutements mais il ne fallait jamais crier victoire trop vite, surtout de nos jours, les jeunes mutants connaissait l'histoire...
Souvent mal mené par les humains et la peur de ses semblables était plus courant qu'on pouvait se l'imaginer, c'était donc normal que l'isolement finisse par arriver pour une partie des mutants. Heureusement, des personnes comme Maëlys se donnait les moyens de tenir quelque soit la situation et Logan savait qu'une personnalité comme la sienne serait utile pour les mutants les moins sû d'eux...
Finissant son coca rapidement, cette dernière était déjà debout, prête à partir vers l'Institut. Il était fort probable que la jeune fille ai fait usage des transports en commun pour venir à son établissement mais Loan ne voulait certainement pas se rendre dans un lieu clos avec plein de monde autour de lui. Non, le plus simple pour Serval était sa moto et il allait falloir que Maëlys s'en accommode...

" Bien, alors on y va. Je suppose que tu n'es pas venue en voiture ou en moto..."

Tout en disant cela, Logan se rendit vers le parking le plus proche à envion deux cent mètre du bar sur la droite. La moto du mutant était en premier sous-sol du parking, un endroit simple et discrêt pour garer son monstre...

Je suivis Logan hors du bar. Il me mena jusqu'à un parking, dont il descendit les escaliers d'accès jusqu'au premier sous-sol.

" Bien, alors on y va. Je suppose que tu n'es pas venue en voiture ou en moto..."

"Euh...non... Non, non. J'ai jamais eu de quoi m'acheter une voiture. Pour mes 18 ans, mon oncle qui est ferrailleur m'avait retapé entièrement une vieille deudeuche. Je l'adorait, cette voiture, mais je n'ai pas pu l'emmener ici. Rien qu'en frais de port sur le ferry ça m'aurait coûté plus cher que d'en acheter une ici. Dommage, dans ce pays l'essence coûte moins cher qu'en France, alors en plus avec une voiture qui consomme moins qu'une américaine, ça aurait été cool. Mais non, tout ce que j'ai pu me payer c'est une carte de transports, pas de bol !"

Et lui ? Quel genre de véhicule pouvait-il avoir ? Oh, je le voyais bien conduire un 4x4, genre gros bahut de l'armée taillé comme un tank qui résistait à tout. Léo conduisait une voiture de ce type, un Dodge de 1943 au moteur entièrement refait.
Mais Wolvy ne possédait pas de voiture. Je le compris lorsqu'il s'avança vers un coin du parking où les seules voitures stationnées étaient des coupés sport, des berlines de luxe et des petites citadines, pas vraiment son genre. J'en déduis donc que c'était à lui qu'appartenait la moto garée sur le côté, mais quelle moto... Je dirais qu'elle était à l'image de son propriétaire.

"Mais c'est quoi ce monstre ?!"

Invité

Le visage ahurie de la jeune mutante arracha un petit fou rire à Logan, elle ne devait certainement pas s'attendre à ce genre de moyen de transport. C'est sûr, c'est pas un banal bus de ville où tout le monde est serré comme des sardines en boîte. Serval n'aimait pas être privé de l'espace, ce qui était donc la logique première de le voir chevaucher une harley de 1943. Un tel bijoux, pour le mutant, était la perfection incarnée, lorsqu'il l'acheta en 1943, quelques jours seulement après sa sortie, ce dernier ne s'en sépara plus une seule fois. Elle devait afficher facilement les trois voir quatre millions de kilomètres au compteur...
Enjambant le monstre, comme venait de la dire la jeune mutante, Logan la démarra en un mouvement, le bruit des cylindres ronronnaient aux oreilles du centenaire comme une douce musique digne de Beethoven ou Mozart. Fixant la jeune femme, Wolverine, sourire aux lèvres, lui répliqua :

" Aller, n'ai pas peur. Elle ne mord pas."

Une fois installé, les deux mutants prirent le chemin vers l'Institut. Comme à son habitude, Logan roulait aux alentours de 180km/h, sans se soucier si Maëlys tenait le coup derrière...
La route fut effectiement rapide, Logan arriva aux portes de l'Institut qui s'ouvrirent à son approche, sans même sonner ni appuyer sur le moindre interrupteur. Le bruit de la grille était toujours le même, un léger grincement qui indiquait qu'elle bougeait...

" Voilà, on y est. Tu vas voir ce que c'est de vivre normalement, sans les regards des autres."

Roulant jusqu'au garage, Logan gara sa moto et descendit de selle avant de se rendre à l'ascenseur qui donnait sur tous les niveaux. En arrivant au premier étage, vers les 18h 30 du soir, la plupart des jeunes étaient rentrés, tous allaient et venaient dans tous les sens. Certains même se bousculaient gentiment en voulant être les premiers aux frigo de la cuisine...

" Doucement les jeunes, sinon je vais faire la police...

- D'accord Monsieur Logan, désolé...

- On a faim Monsieur Logan, c'est pour ça.

- Ouais bah gardez moi quelque chose, j'ai faim moi aussi.

- Pas de problème Monsieur Logan, et avec ça une bière je suppose ?

- C'est bien le jeune, t'ira loin dans la vie."

Les trois jeunes continuèrent leur chemin en rigolant, l'un des trois avait une longue queue de lézard qu'il laissait à la vue de tous, tandis que les deux autres s'amusaient avec leur pouvoir. L'un d'eux générait une sorte de petit champ magnétique de la taille d'un ballon de foot pendant que l'autre lui envoyé des petites charges de plasma de la taille d'un cure-dent. Les charges se dissipaient rapidement au contacte du champ magnétique et cela provoquait de petites étincelles, comme un feu d'artifice migniture, ce qui amusait les jeunes...
Visitant les différentes parties de l'école, Serval rencontra encore d'autres éléves, en visitant le parc, ce dernier et Maëlys tombèrent sur un des éléves qui avait le plus de mal à gérer ses pouvoirs :

" Maëlys, tu vois le jeune là-bas, la mini montagne vivante ? Et bien ce jeune est capable de soulever un camion citerne d'une main et il est capable de résister à un choc directe avec ce même camion. Il est l'un des mutants les plus puissants qui puisse exister physiquement. Mais parcontre, il est incapable de contrôler cette force, que ce soit ne serait-ce pour serrer la main pour dire bonjour ou tenir un stylo dans sa main. Il est donc ici pour apprendre à gérer son pouvoir, à le développer pour ensuite, si il le souhaite, retourner dans une vie sociale normale, parmis les humains. Cet Institut permet aux mutants d'en apprendre plus sur eux-même et sur leurs pouvoirs tout en étudiant ce qu'ils veulent. Xavier estime que les humains et les mutants sont comme cousin et qu'ils leur faut une bonne entente pou éviter que le pire n'arrive car même si les humains n'ont pas de pouvoir, ils restent des adversaires bien équipés. Un bombe H, même si sur certain, cela ne fera rien, une majeure partie des notres mouront quand même."

Le jeune mutant dont venait de parler Logan était un des dernier éléves à avoir intégré l'école, il était aidé par Big Red dans ses entrainements et de temps en temps par Serval. L'ayant vu à l'oeuvre, Logan savait que ce jeune garçon était très puissant et qu'il fallait l'aider dans ce qu'il recherchait...tout comme Maëlys...

D'un bond, je grimpai à l'arrière de la moto. L'engin était énorme, ça devait être quelque chose de le voir en mouvement.

"Vas-y ! Mets les gaz !"

Je regrettai aussitôt d'avoir dit ça. Le démarrage sur une roue était fameux, je suis presque sûre qu'il a laissé une traînée de flammes sur le goudron du parking, mais je n'ai pas vu, j'étais trop occupée à remuer les bras pour tenter de rétablir mon équilibre. la moto se stablilisa, à une vitesse qui devait dépasser de loin les règles du code de la route. Je réussis à basculer en avant, évitant une chute mortelle. Je me ratrappai à Logan et plantai mes griffes dans le cuir de son blouson.

"MIÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂ... !"

Normalement, j'aurais apprécié de ne pas devoir mettre un casque. ça m'applatissait les oreilles sur le crâne. Mais là, j'aurais donné n'importe-quoi pour un bon gros casque bien solide, même s'il devait être rose avec écrit dessus "Je suis chiante".
Après...je sais pas moi...trois ans de roulage à tombeau ouvert, nous sommes arrivés devant une grande grille. La grille s'ouvrit, et Logan ralentit pour entrer dans le parc de la propriété. Il roula jusqu'à un garage et y arrêta sa bécane infernale. Je restai un moment accrochée à lui, incapable de faire un geste. puis je le lâchai et me laissai tomber par terre.

"G...G...G..."

Une fois calmée, je me relevai, et suivis Logan en chancelant jusqu'à l'immense barraque qui occupait le milieu du parc. Le mutant m'emmena à l'étage, dans une cuisine ou s'affairaient plusieurs jeunes. Sans un mot, je me jetai sur le frigo et en sortit une canette de bière que je bus d'une traite. Je ne bois jamais d'alcool, mais là, après être passée assez près de la mort pour pouvoir compter les grains de poussière sur sa faux...
Ce n'est qu'après coup que je me suis rendue compte que l'un des jeunes avait une longue queue de lézard. Oui, elle était là, dépassant d'un gros trou dans son pantalon, il se sentait suffisament en confiance pour la montrer (Pour ceux qui auraient des pensées malsaines en lisant ça, je vous ordonne de me réciter trois fois "Je vous salue Marie" !), les autres ne semblaient pas s'en étonner. D'ailleurs, aucun d'entre eux ne me regardait avec dégoût ou méfiance, même pas une curiosité malsaine. En même temps, ou bien c'étaient des mutants, ou bien il faudrait qu'ils me montrent comment ils arrivaient à créer des étincelles en claquant des doigts.
Logan me fit visiter un peu les lieux. Nous tombâmes alors sur un type assez enrobé.

" Maëlys, tu vois le jeune là-bas, la mini montagne vivante ? Et bien ce jeune est capable de soulever un camion citerne d'une main et il est capable de résister à un choc directe avec ce même camion. Il est l'un des mutants les plus puissants qui puisse exister physiquement. Mais parcontre, il est incapable de contrôler cette force, que ce soit ne serait-ce pour serrer la main pour dire bonjour ou tenir un stylo dans sa main. Il est donc ici pour apprendre à gérer son pouvoir, à le développer pour ensuite, si il le souhaite, retourner dans une vie sociale normale, parmis les humains. Cet Institut permet aux mutants d'en apprendre plus sur eux-même et sur leurs pouvoirs tout en étudiant ce qu'ils veulent. Xavier estime que les humains et les mutants sont comme cousin et qu'ils leur faut une bonne entente pou éviter que le pire n'arrive car même si les humains n'ont pas de pouvoir, ils restent des adversaires bien équipés. Un bombe H, même si sur certain, cela ne fera rien, une majeure partie des notres mouront quand même."

D'une certaine façon, ça me ressemblait bien. Malgré les insultes et les crachats que j'avais reçus au cours de ma vie, en bonne cruche que j'étais je restais persuadée que le dialogue restait la bonne voie avec les humains.

"C'est...c'est dingue ! J'aurais jamais cru qu'un tel endroit existait. C'est...enfin, je veux dire...Whôah ! Et tu crois vraiment que je pourrais...que je serais digne de... ?"

Invité

La jeune mutante allait enfin avoir une occasion réelle de se pencher sur ses pouvoirs afin de les contrôler et surtout contrôler cette peur des humains. Beaucoup d'enseignant, comme Logan, avaient déjà subis les ravages de la colère humaine et malgré tout, ils avaient fait avec, oubliant la peur ou, comme pour Serval, la peur de ne pas contrôler sa réaction...
Un nombre incalculable de mutants vivaient sur terre, d'après Xavier, environ une personne sur cent mille était mutante et il était impossible de tout gérer, alors comme Logan le faisait, il recrutait, évitant ainsi à la Confrérie de grossir ses rangs...
Fixant la jeune mutante, Logan répliqua :

" Prend ton temps pour choisir, de toute façon, l'Institut ne partira pas sans toi. Tu sais où la trouver maintenant."

Ramenant la jeune femme au portail, Logan actionna la grille et fit appeler un taxi pour la mutante avant de reprendre :

" Tu rencontreras le Professeur une autre fois, pour l'heure, réfléchis bient et si cela t'intéresse, reviens me voir."

Logan n'avait jamais eu la chance que les jeunes avaient aujourd'hui, lui devait faire les choses seul, sans l'aide de personne et surtout sans l'aide de personne, car en voyant qui il était, il y avait de grandes chances pour que les gens fuient en hurlant, alertant la police ou même l'armée...
Maintenant, Serval était moins du avec les gens, même si encore de temps en temps le naturel revenait au galop, effrayant quelques personnes aussi bien humaines que mutantes d'ailleurs. Il était rare de voir Logan calme de toute façon, sauf avec une bière et un cigare pour lui tenir compagnie...

Sur ces dernières explications, Logan s'éloigna, me laissant seule. Je montai dans le taxi et regardai par la fenêtre l'institut qui s'éloignait peu à peu, pour réfléchir un peu. Cet endroit était impressionnant. Il était pratiquement certain que tous les gens vivant ici étaient des mutants. Et à en juger par les bruits et les odeurs qui me parvenaient des recoins du manoir, ils devaient être nombreux.
C'était tentant de venir ici. L'atmosphère avait l'air cool et les gens sympas. Bien sûr je perdrais ma bourse d'études de la fac, mais ça me ferait une sacrée économie sur le loyer. Mais il y avait tout de même quelque chose qui me dérangeait dans cet institut. Bien sûr, être avec d'autres mutants serait plus sympa, mais est-ce que ça ne faisait pas justement le bonheur des anti-mutants de New York ? "Laissons les mutants se rassembler dans leur asile de monstres, comme ça on restera entre bons humains !" Je trouvais ça trop facile, ç'aurait été les laisser gagner. Les paroles de Léo me revenaient dans la tête. "Ne te cache pas de ceux que ton apparence dégoûte. Au contraire, mets-leur en plein la vue, ça les fera bien chier."
Je serrai le poing. Oui, j'allais continuer à leur en mettre plein la vue, et ça allait barder !

(Ok, pour moi c'est bon. Je te libère.)

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