Ici repose Lisbeth Salanders

Rémy avait passé la nuit à l’institut, c’était plutôt rare, mais en de rare occasion, il se devait d’être présent, les soirs de gardes, les samedi soirs pokers et les veille d’enterrements. Malheureusement ce n’était pas samedi et il était de repos hier. Quelque jours plus tôt le professeur était venu dans le salon des X-mens, c’étais mauvais signe quand il venait parler à l’uns d’entre eux comme ça, d’autant plus quand Cyclope ou Tornade étaient à ses cotés. Ils l’avaient emmené dans le couloir, et le prof avait commencé une de ses discutions ou il vous juge toutes en essayant de vous ménager, c’était un de ses trais de caractères les plus énervant. Rémy ne supportait pas ça, surtout quand il s’avait qu’on allait lui annoncée une très mauvaise nouvelle, il aurait préféré qu’il y aille franco, aller un coup sec tu arrache le pansement d’un coup. Le pire c’est que dans ces moments là, vous faites la revus de tous vos élèves en vous demandant qui c’est, rapidement vous vous retrouvez avec une liste de trois-quatre noms. Cruellement, vous espérez que ce ne soit pas lui ou elle et finalement le couperet tombe.

Apparemment c’était la police qui avait retrouvé son corps, suspendu dans une ruelle, le corps lacéré par une lame inconnu, il fallait un X-men pour identifier ce qu’il restait d’elle, et Rémy était semble t-il ce qui se rapprochait le plus du prof de Lisbeth. C’était donc illogiquement sa responsabilité, Rémy s’était donc rendu à la morgue, dans ces couloirs verts sur blanc ou tout le monde sourie en compagnie des cadavres, comme pratiquement tout le monde ce n’était pas son lieu de villégiature favori. Rémy c’était dirigé directement dans la salle des congélateurs géants et avait sous regard juridique contemplé les restes de ce qui semblait être Lisbeth Salanders, ce n’était vraiment pas beau a voir … et apparemment ça n’avait rien d’un accident ces morceaux de peau découpés bien proprement en témoignait, pauvre gamine, cette fois ci il n’avait pas envi de lui dire qu’il l’avait prévenu …

Rémy se leva péniblement, la bouteille de Scotch sur sa table de chevet et le cendrier débordant témoignait de la pénible nuit qu’il venait de passer. Il se dirigea verre sa salle de bain, et ressorti quelque minute plus tard, tout de noir vêtu, passant à coter de sa corbeille qui débordait de boulette de papier chiffonnés, Rémy quitta sa chambre et rejoint le réfectoire, d’habitude il n’aimait pas prendre son petit déjeuner avec les autres, mais en de telles occasion, il se forçait a être social. Car même si Lisbeth était quelqu’un de discret qui ne participait pas vraiment à la vie de l’école, beaucoup de personnes avaient été touché par sa disparition soudaine. Le Prof devait logiquement accueillir ses parents, mais personnes ne savait si ils avaient prévu de venir, en même temps c’était quand même leurs filles, mais Lisbeth n’était pas du genre à s’étendre sur ses relations, surtout pas avec ses professeurs. La seule information que Rémy avait jamais eu à propos d’eux c’est qu’ils vivaient en Louisiane, Lisbeth ayant souligné ce point commun par le passé, mais Rémy n’avait sinon d’eux que les informations des quelques pages de son dossier scolaire.

Ils avaient ensuite préparés les lieux, l’institut avait son propre cimetière, c’était plutôt morbide comme lieu, mais c’était un moyen sur que ces amis puissent reposer en paix, car certain de leurs pires ennemies ne reculaient devant rien pour se procurer des éléments de l’institut et ce n’était pas une tombe qui les arrêtaient. Entre les arbres d’une partie du parc, un trou fut creusé, et sur un hôtel le cercueil de Lisbeth avait été déposé, il était déjà fermé, son corps n’avait put être suffisamment restauré par le service de pompe funèbres, ce n’était pas plus mal, mais il n’y avait pas vraiment de photo de la jeune femme à poser dessus. L’institut avait normalement prévenue ses proches, mais excepter les quelques rares membres de l’institut qui la connaissait, nous n’avions aucune idée de qui pouvait être considéré comme son ami. La cérémonie n’allait pas tarder à commencer, déjà quelque X-mens étaient venu s’installer, Rémy discutait avec certains d’entre eux, en attendant que les invités prennent place.

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Invité

Tristes jours pour l'Institut. Les couloirs, d'habitude tellement bruyants, ne regorgeaient plus de cris et les résidents semblaient s'être emmurés dans leur silence...De son côté, Scott Summers, leader des X-Men et professeur, s'était réfugié dans son bureau. Pour réfléchir et pour se recueillir. En tant que responsable des résidents de l'école, il était atterré. Furieux également. Un mélange de frustration, de haine, de colère et de tristesse...Fidèle aux enseignements et aux idées de Charles Xavier, il avait toujours considéré l'Institut comme sa propre maison et ceux qui l'habitaient étaient les gens qu'il cherchait à protéger. Coûte que coûte. Mais parfois, quelque chose se passait mal ou échappait à sa vigilance. Il ne savait ce qui s'était passé cette fois-ci, il n'avait rien vu venir et pourtant...Le pire s'était produit quelques jours plutôt. Une élève, la jeune Lisbeth Salander, avait été retrouvée morte dans une rue de New York. Cruellement mutilée par une âme déchainée et sans aucun doute, privée de toute humanité. Ce geste là, si affreux et horrible, ne pouvait être que l'œuvre effrayante d'un homme dérangé et sans la moindre compassion. La police était sur l'affaire mais Cyclope doutait qu'ils puissent trouver la moindre chose...Il leur faudrait agir de leur côté...

Summers ne connaissait pas beaucoup la jeune femme. A peine quelques regards dans les couloirs, pendant les entrainements collectifs...Il n'avaient jamais parlé, tout juste le traditionnel "bonjour, bonsoir". Il fallait dire aussi que Cyke était du genre discret et peu démonstratif envers les gens et la jeune femme, de son vivant, était plutôt du genre absent...D'après ce qu'on lui avait raconté, elle séchait pas mal de cours, trainait peu à l'Institut et finalement connaissait peu de monde. Bref, on ne pouvait pas dire qu'il était réellement affligé par sa perte, mais la consternation, l'accablement et sans doute un certain découragement était présent. Cette gosse était trop jeune pour mourir, aucun des membres de l'Institut ne méritait cette mort horrible. Ni même la mort tout court. Cyclope pensait à ses élèves, à ses collègues, à sa femme et à sa fille. Sous ses airs durs et froids, il n'en restait pas moins un homme avec une certaine compassion, prêt à se battre pour ses idéaux. Et à cet instant précis, l'impression d'avoir échoué dans sa tâche n'en était que plus flagrant à ses yeux.

Une cérémonie était prévue à la mémoire de la jeune femme. La totalité des gens avaient été conviés à s'y rendre et pour l'occasion, Scott avait adopté un style sobre et sombre. Cachés derrière ses lunettes protectrices, il sortit enfin de son bureau et se rendit à l'extérieur, se mêlant aux autres. Le cimetière, il n'y avait été que trop souvent pendant ses dernières années, et le temps en rendait pas les choses plus faciles. Il se fraya un chemin parmi les gens, rejoignant le groupe des x-men qu'il connaissait le plus. Parmi eux, Rémy, qui avait hérité de la tâche ingrate d'aller reconnaitre le corps. Scott n'était pas très doué pour réconforter les gens et il se contenta d'une main amicale sur son épaule et de quelques mots de réconfort...C'était peu mais ça voulait tout dire. Gambit était son ami, malgré le fait qu'il n'arrêtait pas de se plaindre en permanence de lui. L'homme sans aucun doute, devait être aussi atterré que lui, si ce n'est plus, par la mort de Lisbeth. En tout cas, une chose était certaine, ils allaient se serrer les coudes pour défendre les leurs et trouver le misérable qui avait ôté la vie de cette jeune fille...

Beaubier a reçu la lettre de Rémy sur la mort de Lisbeth aujourd'hui. En premier, il était plutôt ironique, rigolant une dernière fois en se disant que Gambit n'était pas un illettré. C'était peut-être méchant, mais il faisait toujours ce genre de remarque. Il a regardé un peu les publicités avant d'arrivé finalement à la lettre de Lebeau. Déception, blague ou simplement pour l'attirer à l'extérieur du Canada pour retourner à l'Institut. C'était très étrange, mais il doit gardé son calme. Il a décidé finalement d'appeler l'Institut pour être assuré de la nouvelle. C'était bien confirmé, Lisbeth a été tué.

Beaubier se gratta tranquillement la tête. Il avait échoué comme à son habitude plutôt simple de défendre les élèves de l'Institut. Il regrettait un peu, mais il doit faire preuve de patience et de résilience pour éviter que les élèves voient simplement une vengeance de la part d'un professeur à l'Institut. Il prit une grande respiration avant de sortir à l'extérieur de son grand chalet. 700 km, c'est environ six minutes en maintenant une vitesse d'un mach 5. Véga parti très rapidement pour rejoindre la mésosphère et foncer directement vers New York City.

Il est arrivé à l'Institut après environ six minutes, comme Véga a calculé ne partant. Il est arrivé à l'Institut pour se changer rapidement dans sa chambre qui était en train d'accueillir de la poussière. Il est venu peu après, Rémy et Cyclope étaient déjà dans les lieux. Comme ce cher Cyclope, il ne connaissait pas les 101 méthodes pour réconforter, alors il passa simplement pour donner sa main au jeune X-Man. Il n'était pas aussi bien habillé que les autres, il portait uniquement un simple jean noir avec un manteau noir.

Beaubier avait quelques craintes, pourquoi? Les méthodes policières pour arrêter les criminels pendant les funérailles d'un membre de la ''Famille''. Beaubier regardait autour des invités pour essayer de trouver des intrus. Il était triste, mais il doit jamais abandonné. Il voulait surtout continué à combattre pour des femmes comme Lisbeth.

Généralement, je ne parlais à personne, c'était eu qui venaient à moi. Cela arrivait d'ailleurs rarement car les personnes solitaire n'ont pas l'habitude d'attiré la sympathie. Moi, on venait le voir pour se servir de mes dons. J'ai la chance de pouvoir inventé presque n'importe quoi alors il était évident que quand quelqu'un se sentait menacé ou impuissant, on fait parfois affaire avec moi. C'était ce qu'avait fait une jeune femme directe et crue que j'avais tout de suite apprécié. Je sentais pourtant que les choses n'allaient pas bien. Cette jeune femme c'était Lisbeth, elle était tendue, visiblement à la limite de la paranoïa. J'avais pris le temps de l'encourager à ne pas sortir tant que je n'aurais pas fini le travail, promettant que c'était au cas ou j'aurais des questions pour elle sur les ajouts spéciaux de ce qu'elle voulait comme création. Ce n'était qu'un mensonge pour m'assurer que mon nouveau propriétaire allait rester en vie suffisamment longtemps pour me payer. Dans ce cas précis, je pouvais me compter chanceux, elle m'avait déjà refiler le numéro du compte en banque et des 3 millions de dollars réquisitionnés. Sauf que je me retrouvais avec quelque chose qui ne m'était pas utile sous le bras, alors j'avais pris une décision un peu étrange mais qui me semblait juste.

Je traversais le parc vers les quelques hommes et femmes déjà attroupé devant le cercueil de Lisbeth Salander. À mes côtés, un immense rottweiller marchait, le dos droits, les oreilles pointées. Le chien ne marchait pas d'une façon parfaitement naturel mais pour peu que l'on ne prenait pas des années à le fixer, il passerait quand même plus ou moins inaperçus. Je passai près du groupe avec le chien et les rares personnes à être plus ou moins dans mon chemin se déplaça rapidement, plus ou moins effrayé par la créature tueuse qui m'accompagnait. Je passai directement vers le cercueil sans saluer personne, je n'y voyais pas d'intérêt. Je me postai devant le cercueil.

-Coucher Cerberus, lui c'est Rémy, tu suivras ses ordres aujourd'hui, ensuite, garde le cercueil de ta maîtresse... toujours. Désolé Lisbeth, je n'ai pas eu le temps de le finir avant. J'espère que son nom te plait. J'aurais aimé que tu aie attendu encore 24 heures.

Le chien se reposa sur ses jambes aux côtés du cercueil après avoir observé un instant l'homme que j'avais présenté. Il suivrait fidèlement ses ordres comme le faible niveau d'intelligence artificielle que je lui avait donné le lui ordonnerait. Une fois étendu sur le sol, il devint immobile comme une statue, ou un robot en mode sommeil plutôt. Moi je me retournai et quittai l'endroit. Lisbeth n'était peut-être pas une inconnue mais je ne me considérait pas en droit de rester pour ses funérailles. De toute façon, je les répugnais tant que je préférais partir. Ce moment pourtant, me rappela que je n'avais pas assisté à la mise en terre de mes parents et de mon ex-petite-amie. Dommage que je ne pouvais pas retourné dans le temps et leur dire aurevoir une dernière fois.

Je ne comprends pas pourquoi...enfin qu'est ce qu'elle avait fait pour..mériter ca..c'est tellement injuste..

Hopes d'un geste qui accompagnait un silence douloureux remonta ses lunettes sur le bout de son nez. La classe était plongé dans une sorte de stupeur léthargique, tous les élèves, adoptaient sans le savoir une mine grave et contrite. L'inquiétude et la tristesse se mêlaient à toute sorte de sentiments comme la pitié, la peur et bien entendu la colère. Daniel se déplaca lentement depuis son bureau jusqu'à une fenêtre où il s'absorba dans la contemplation au dehors des préparatifs de la cérémonie.

Nous ne méritons pas forcément ce qui nous arrive, Cassandra....Appelle ca comme tu le désires, Destiné, Malchance, Hasard...Cela ne doit pas vous empêcher d'avancer sur votre chemin. Aujourd'hui vient le temps des larmes mais demain sera différent. Il faut juste se garder d'aller en conclusion et de se laisser emporter par des sentiments qui trouvent leur origine dans une mauvaise raison.

Il vit, derrière la vitre, Véga arriver usant de son pouvoir. Il esquissa un demi sourire assez triste à son attention accompagné d'un hochement de tête en guise de salut. Tous répondraient présent à l'ultime hommage, c'était ca faire partie d'une famille.

Nous devons garder à l'esprit deux choses.

Il baissa les yeux l'air soudain assez déconcerté et laissant pour la première fois apparaitre la tristesse sous son masque d'impassibilité.

D'abord nous ignorons ce qui s'est passé et à qui nous devons cet acte odieux..certains seraient tenté parmi vous de tourner leur colère vers une mauvaise cible : il ne s'agit peut-être pas d'un crime anti mutant, encore moins d'une attaque. Ce n'est ni le temps de la colère, ni celui de la peur ! Gardez la tête froide et vos jugements devront être atayé sur des faits, rien d'autre !

Ensuite ce drame nous démontre une fois de plus que ce monde est dangereux au dehors des portes de l'Institut. Ne prenez aucun risque inconsidéré et écoutez toujours ce que les anciens ont à vous dire.
Nous ne rabâchons pas forcément pour tuer le temps.. et puis..

Il quitta la fenêtre pour venir s'adosser au bureau.

J'aimerai voir le moins souvent possible ce brassard noir que nous portons tous au bras aujourd'hui

Hopes soupira tentant de reprendre constance devant ses élèves, puis demanda doucement.

J'aimerai que nous passions le reste de ce cours à parler de Lisbeth à présent..qui l'a connu, l' a croisé ?
Nous ne chercherons plus le sens, juste le souvenir.

........

Je vous écoute.

Paladin avait les yeux rivés sur le cercueil comme si il voulait le percer de son regard vert est parvenir à voir au travers la vérité. ou plutôt les vérités. l'une, assumés, claire, nette et déterminée : qui avait tué Lisbeth Salander, qui allait payer pour ça ?
la seconde, à la limite de l'inconscient, inavouée, presque ironique : était-ce bien elle ...
Paladin avait toujours su quand les gens autour de lui mourrait. c'était l'aspect de son pouvoir de détection dont il ne parlait jamais et qu'il essayait d'oublier dans la plupart des cas. mais cela l'aidait à faire le deuil, se trouver face à un corps et ne rien détecter, comme une coquille vide, était pour lui le meilleur moyen d'accepter la mort des proches. mais dans le cas de Lisbeth, plusieurs problèmes se posaient. le premier était qu'il n'avait jamais pu la détecter, même de son vivant. le second était qu'on ne pouvait voir le corps. le brief que lui en avait fait Cyclope lui permettait de savoir qu'elle était atrocement mutilé, et ce d'étrange manière. néanmoins, pour Paladin, Lisbeth était arbitrairement et de manière purement irrationnelle considérée comme "portée disparus" ...

il se souvint leur seul rencontre, qui l'avait tout du moins marqué du fait de la nature indétectable de la jeune femme. même si la conversation avait été courte, et qu'il avait dut s'en aller assez vite, il s'était fait une idée de ce petit bout de femme combattif et revêche, la considérant au final comme une personne de "confiance". non pas que son caractère d'ensemble très méfiant lui fasse penser qu'elle soit l'alliée idéale de l'Institut, mais elle n'aurait à ses yeux jamais rejoint une organisation criminelle ou terroriste.
Lucifel apporta prés de la tombe un étrange gardien, Vega était venu lui aussi. il sentait les élèves et les résidents derrière lui, alignés prés des fenêtres, et se retourna pour jeter un bref coup d'œil. cette mort était soudaine et choquante. Morgan ne portait pas de costume prés de cette tombe (il n'avait jamais compris cette coutume et les évènements avait fait qu'il n'avait pas eu le temps d'en louer pour ces étranges funérailles). il se tenait donc en simple chemise et en jean devant la pierre tombale à côté de laquelle l'étrange chien s'était assis, immobile et inerte (Morgan avait compris qu'il s'agissait d'un robot, car il ne détectait aucune vie en lui et connaissait les dons de Lucifel).

il regarda Cyclope et les autres X-men une dernière fois. ils avaient de quoi chercher. Lisbeth avait des déboires avec l'industrie criminelle de l'OC, et Malicia avait parait-il une piste ... mais pour le moment il n'avait nul désir de vengeance. il lui faudrait un peu plus de temps pour se rendre compte qu'il ne croiserait vraiment plus ce visage au détour d'un couloir, un des seuls à pouvoir le faire sursauter.

d'un geste de sa main d'énergie, qui ressortait de la manche de sa chemise, il fit un signe "d'au revoir" au cercueil, et se retourna vers l'Institut en expirant doucement.

à la prochaine qui sait ...

Tout comme à son habitude, David s’était levé à l’aube afin de se recueillir dans le silence le plus complet. La prière était pour lui un phare éclairant son chemin et l’aidant à trouver des réponses aux questions les plus nébuleuses et aux doutes les plus obscures. Cependant aujourd’hui, Dieu semblait demeuré sourd à ses appels, comme si son interrogation ne pouvait trouver de justifications cohérentes. Les actions des hommes ne tiennent après tout qu’à leur seul libre arbitre et personne ne peut empêcher de telles atrocités… Ne restait plus qu’à prier. A prier pour que l’âme de cette pauvre Lisbeth Salander puisse regagner en paix la demeure du Seigneur. A prier pour que son meurtrier subisse la justice divine et puisse obtenir sa rédemption pas l’intermédiaire de la justice humaine.

David n’avait jamais eu l’occasion de rencontrer la jeune Lisbeth Salander. Le petit monde de l’Institut Xavier était ainsi fait qu’il état très rare de connaître tous les étudiants. Le fait de ne pas enseigner rendait la chose d’autant plus complexe et David le savait bien. Durant des années, il n’avait pu se baser que sur des bribes de conversations et des rumeurs pour se faire un avis sur la jeune Lisbeth. C’était bien trop peu pour se forger une véritable opinion personnelle et ne pouvait que regretter de ne pas l’avoir connue. Le peu d’informations qui avait circulé sur la mort de la jeune femme avait fait naître bon nombre de rumeurs au sein de l’Institut Xavier. Certains prétendaient que le meurtriers n’était ni plus ni moins qu’un terroriste anti-mutant, d’autres qu’il s’agissait d’un confrériste avide de prendre sa revanche sur les X-men… Quoiqu’il en fût, la vérité restait à découvrir et les amis de Lisbeth n’avaient plus qu’à espérer voir un jour son meurtrier appréhender par les forces de l’ordre.

Ce jour ne se prêtait guère aux commérages ou à d’étranges suppositions. Les professeurs et élèves devaient ce rendre à son enterrement qui avaient lieu dans les jardins même de l’Institut et David s’était bien promis d’y assister. Rangeant soigneusement son châle de prière et sa kippa dans son armoire, il enfila un costard noir et rejoignit ses camarades d’infortune. De nombreux X-men et amis de la jeune fille étaient déjà présent et David pouvaient lire sur leurs visage toute la tristesse et l’incompréhension qui étaient les leurs. Avançant d’un pas lent dans l’allée, il prit place parmi eux et attendit silencieusement le début de la cérémonie. La vue du cercueil qui leur faisait front, rempli le cœur du jeune homme d’amertume. Il était si difficile d’imaginer que cette boite boisée contenait le corps d’une jeune femme de vingt ans qui voyait se fermer cruellement les portes d’un monde qui aurait tant pu lui offrir.

Du coin de l’œil, David suivait les différentes allées des résidents. La scène de Lucifel et de ce chien robotique qui s’assit au pied du cercueil de sa maitresse décédée. A attendre les propos du jeune élève, cet animal avait été fabriqué expressément pour la jeune défunte qui n’aurait jamais l’occasion de voir et de s’amuser avec cette petite merveille de technologie. Ciel que le monde peut être injuste !

Soudain, une interruption des plus impromptue fit son apparation. Elle n'était certes pas la bienvenue et mettait David dans une situation des plus déplaisantes. Cela aurait du forcément se produire un jour où l'autre, mais ce n'était ni le lieux ni le moment que Jack ne vienne troublé la sereinté de ces jardins. Sa voix malfaisant et sombre résonna alors aux oreilles de David en une remarque moqueuse

*Ces jeunes gens ont pris la désagréable habtitude de se mêler de ce qui ne les regarde pas. Tu verras que ce meurtre cache quelque cruelle affaire qu'il ne fera pas bon de découvrir*

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