Parlons peu parlons bien [pv Ghinzu]

Alessandra avait tilté sur une conversation qu’elle avait eue avec un jeune homme. Récemment, elle avait entendu cette personne parlée de l’Institut, une école qui se trouvait dans la région. Ce qui était étonnant d’ailleurs, car n’ayant pas dit – tout de suite avoir un lien avec la mutation – Aless avait eu le temps de cogiter.
Comme la plupart des enseignants, elle devait faire la part des choses de ce qu’elle percevait et comprenait. Là était toute la difficulté, c’est ainsi que durant un mercredi après midi elle faisait une recherche sur internet. Le réseau de l’établissement où elle travaillait avec un bon débit alors pourquoi sans priver. Surtout qu’elle n’avait pas cours cet après midi.

La rousse ne savait pas comment débuter ses recherches, elle chercha par mots clés, puis de fil en aiguilles…Elle trouva finalement, des photos d’une école, ainsi que des commentaires. En lisant la page d’accueil, on pouvait apprendre que cette école était pour les surdoués et que c’était l’école qui envoyait les inscriptions parmi les résultats des étudiants de la région, voire du monde. L’enseignante était toute seule dans la salle informatique, elle avait tendance à parler à voix basse.

-Oui, en même temps pour repérer les mutants, c’est plus facile de les contacter. Vu que l’on risque d’être traqués c’est plus adéquat. Bon…est ce qu’il y a…

Ce qu’elle cherchait également était un bouton « contact ». Ҫa serait trop facile de le trouver tout de suite, avec un peu d’astuce elle devrait pouvoir y arriver. Après de longues minutes, elle eut sa réponse un numéro, sûrement l’accueil de l’Institut. Elle prit son portable et appela. Pendant ce temps, elle regarda les quelques noms des résidents, lorsqu’une voix au bout du fil la ramena à la réalité, elle demanda un rendez-vous avec un certain Daniel Hopes. Sûrement un enseignant. La demoiselle de l’autre côté, lui indiqua un bar et une tranche horaire, pour le trouver.

-Merci, c’est noté. Au revoir, mademoiselle.

Les deux femmes raccrochèrent. Alessandra prit soin de supprimer l’historique de la page internet et prit ses affaires pour se diriger à son rendez-vous. Tout au long du trajet, elle se demanda comment elle allait engager la conversation. Ce n’est pas très malin comme démarche, mais avec sa curiosité maladive, la rousse ne pouvait faire autrement. Il fallait mettre les choses au clair.
Au volant de sa Mini, elle ne tarda pas à arriver à destination. Quand elle rentra dans le bar, il n’y avait pas grand monde voire personne. Elle s’assit au bar et commanda un soda, il valait mieux commencer par quelque chose de sucré afin d’éviter de dire des erreurs.

Bon tout ce qu’elle savait c’était le nom, pas malin du tout. Elle aurait pu demander à quoi, il ressemblait ou inversement se décrire, mais non. Elle avait juste demandé au barman s’il connaissait un certain Daniel Hopes, il acquiesça et gentiment il lui indiquerait quand il arrivera.

-Je vous en remercie.

Un homme rentra peu de temps après…

[hj : désolée je suis nulle en titre, j'espère que ça ira.]

La chaleur de juillet commençait à asphyxier l'air urbain. Hopes s'absorbait dans son travail pour oublier ses problèmes personnels qui lui empoisonnaient l'existence. Sa blessure le tiraillait toujours mais était en voie de cicatrisation, c'était déjà un mieux. Toujours mandaté par l'Institut, il prenait à cœur de venir donner des informations à ceux qui en faisait la demande. Il avait toujours l'espoir de trouver la perle rare pour former son escadron.

Dans cet optique, il se rendit à une rencontre avec une personne ayant sollicité l'institut. Il choisit une tenue élégante, pantalon beige, veste de coupe anglaise, coiffé d'un Stetson blanc et de ses lunettes de soleil au teinte bleuté. Il consulta sa montre et esquissa un léger sourire, il était à l'heure. Il s'arrêta au bar et d'un regard froid et circulaire embrassa la salle à la recherche de son interlocutrice. Personne. Étrange, la secrétaire qui officiait à l'institut avait le "don" de filtrer les opportuns pourtant.

Manifestant un rictus d'une légère contrariété, il se tourna vers le tenancier et s'annonça d'une voix qui trahissait l'agacement. Hopes avait horreur des gens en retard. Il fut surpris de voir ce dernier lui désigner une table où une femme, solitaire, semblait attendre.

Une femme d'un age certain, assez avancée mais à la chevelure flamboyante et au visage toujours séduisant. Elle avait comme qui dirait, une retraite d'arrière pays de toute beauté. Hopes ne s'était pas entendu à une femme d'age mure. Elle secoua la tête, embarrassé de ses automatismes qui voulaient que mutant rime avec adolescent. Puis retrouvant un sourire courtois, il traversa la sale jusqu'à la table de son hôte où il s'annonça.


Allessandra Sykes ? Je suis Daniel Hopes, membre de l'institut Charles Xavier, vous avez demandé à rencontrer un représentant ?

Daniel resta impassible puis leva involontairement un sourcil, signe d'étonnement nous à propos des propos tenue par la charmante Rousse mais sur son attitude à aborder sans ménagement le vif du sujet. Le sujet était délicat et souvent les personnes faisant appelle à lui empruntaient des chemins sinueux avant de poser les questions qui les taraudaient réellement. . Sur son visage naquit un léger sourire qui trahissait un demi amusement teinté d'une absence de surprise. Son attitude était entendu et son comportement un peu embarrassée en disait plus long que n'importe qu'elle discours qu'elle aurait pu émettre.

Il tira la chaise et s'installa promptement à la table ayant préalablement commandé une menthe à l'eau, idéal pour rafraichir sous la chaleur déjà pesante d'une mâtiné estivale. Le Time Tricker ôta son couvre chef qu'il plaça à sa droite sur la table, signe évident de courtoisie en présence d'une femme qu'il devinait cultivée et pleine de surprise. Il garda cependant ses lunettes car la luminosité lui faisait plisser les yeux d'une façon qu'il jugeait agaçante et désagréable. Enfin il posa ses coudes sur le bois du mobilier et avança le visage pour mieux plonger son regard masqué par la protection solaire dans celui de son vis à vis.

Et bien je répondrais pour faire honneur à votre franchise que mes réponses dépendent évidemment du coté du miroir dans lequel vous vous tenez. Non pas que l'Institut se targuerait d'avoir des choses à cacher aux humains mais surtout que les préoccupation à court terme des mutants sont loin d'être analogue à celle des humains. Nous voulons le même monde mais pour l'heure, nous n'évoluons pas à la même vitesse dans ce dernier.
C'est pourquoi pour affiner mes réponses je me permettrai avant tout de vous poser une question essentielle. En quoi la question mutante vous touche t-elle ? est-ce par intérêt passionnel ou plutôt personnel ?

Il décroisa les mains qu'il tenait jusqu'ici sous son menton dans une posture légèrement dogmatique avant de poursuivre.

Sans vouloir vous vexer, vous portez l'age avec une élégance raffinée et sensuelle mais cet age que l'on devine me pousse à croire que vous connaissez le monde avec plus de recul que nos "jeunes pensionnaires", vous savez sans doute combien ce monde est dangereux pour ceux qui sont nés "différents" . c'est difficile d'être mutant de nos jours.
Comprenez vous Alessandra Sykes ?
En quoi cette question vous touche ?

Daniel esquissa un sourire entendu et se détendit imperceptiblement sur sa chaise.

Oui effectivement, je pose toujours ce genre de question. Vous n'avez pas idée du nombre de personnes mal intentionnées qui en veulent à notre Institut. parfois ca en deviens épuisant de se battre contre des moulins.
Habituellement j'ai affaire à de jeunes gens terrifiés par l'apparition de leur mutation et ne sachant plus ni où aller, ni quoi faire. Ils se sentent incompris, jugés et rejetés. Nous sommes là pour leur fournir un toit, une éducation menant à une opportunité de trouver leur place dans le monde moderne et les exigences de notre société. Pour certains, nous offrons même l'opportunité d'apprendre à contrôler leur dons pour ...disons...éviter les incidents. Enfin certains d'entre eux une fois maitrisés, les mettent au service de l'Idéal de Xavier en devenant X men et en essayant de contre carrer les plans des mutants terroristes.
Vous voyiez, nous ne recrutons pas des "super héros". notre but reste avant tout altruiste et humanitaire : l'aide aux mutants qui se sont "perdus".


Le serveur apporta le verre de Daniel et celui si ôta ses lunettes présentant ses iris bleuté à son vis à vis.

Vous reprendrez bien quelque chose ? Je vous invite. Je ne peux décemment pas boire seul à une table, surtout en charmante compagnie.

Alessandra avait peu parlé mais c’était suffisant, elle répondait aux questions en gardant une certaine réserve. Elle se demanda alors où allait mener leur point de vue respectif. Il lui expliqua alors que l’Institut n’accueillait pas des supers héros, mais plutôt des mutants perdus ou qui souhaiteraient affiner leur capacité pour protéger les humains des mutants dangereux. La rousse avait entendu parler de l’idée du Professeur Charles Xavier, mais jamais elle n’avait chercher plus loin, avant cette rencontre avec l’un des résidents.

…Notre but reste avant tout altruiste et humanitaire : l'aide aux mutants qui se sont "perdus".

Hopes retira finalement ses lunettes et laissa apparaître des yeux bleus charmeurs. Il devait en faire tomber raide plus d’une. Alessandra sourit à cette délicate attention, l’homme lui proposa de boire quelque chose. Elle n’avait pas touché à son verre, par conséquent elle ne commanda rien de plus.

-C’est gentil mais comme vous le voyez j’ai déjà une consommation. Vous semblez bien jeune pour recevoir les gens comme moi, je veux dire renseigner sur votre établissement.

En même temps, elle s’attendait à voir quelque de plus âgé, quelqu’un qui avait de l’expérience dans ce genre de procédures. Aless ne recherchait pas les embêtements, elle tentait simplement de calmer sa curiosité. Elle obtint nombreuses réponses à ses interrogations mais ne semblait pas encore satisfaite. Que voulez-vous les femmes et leurs idées toutes faites ce qui doit ou ne doit pas être. Elle patienta la commande de l’homme pour poursuivre la conversation.



[hj : désolée du retard, hier problème de connexion dû à l’orage. Bonne lecture, courte je me rattraperai à la suivante ]

Daniel commença à prendre son verre et agita légèrement son contenu pour y faire jouer les glaçons. sans quitter le ballet des blocs du regard, son sourire énigmatique s'accentua lorsqu'il entendit les interrogations légitimes de son interlocutrice. Il garda un instant le silence, sans vouloir ménager cependant un effet, juste hypnotisé par la cavalcade de certaines goutes de condensation sur le verre.

Je suis bien assez vieux pour me garder de juger sur les apparence Alessandra...puis-je vous nommer ainsi ? Je vous concède le Daniel en échange.

Il porta le liquide émeraude aux lèvres et plissa les yeux.

Enfants, lors des grandes chaleurs, nous jouions ma sœur et moi dans les herbes folles des plaines qui environnaient le village. Il nous arrivait de nous piquer sur des orties ou des ronces lorsque nous rampions dans les champs. Mon père m'avait montré comment utiliser la menthe sauvage pour calmer certaines démangeaisons en la frottant sur la peau...l'odeur..est inoubliable. J'adore cette odeur, elle me renvoi à la France et à mon enfance.

Il posa enfin sur elle un regard assez doux ou la nostalgie s'attardait encore tendait qu'il reposait lentement le verre en ayant consommé une gorgée.

Nous parlons mutation, n'est ce pas ? Je suis un mutant et pour répondre à votre question ma particularité fait que vous êtes bien jeune face à moi car je suis né au dernier quart du 19eme siècle et entre autre, je suis capable de manipuler le temps. Me ferez-vous l'aveu de vos talents, chere Alessandra ?

Je suis bien assez vieux pour me garder de juger sur les apparences Alessandra...puis-je vous nommer ainsi ? Je vous concède le Daniel en échange.

Et comment voulait-il l’appeler ? Elle ne lui avait donné que son nom véritable non, à moins de lire dans les pensées. Elle bu dans un même temps son soda. De temps à autre, elle regarda autour d’elle. Les deux mutants étaient loin des autres clients même s’il n’y avait pas grand monde, il fallait attention. Elle acquiesça sur la question posée et écouta le récit nostalgique de Daniel.

Nous parlons mutation, n'est ce pas ? Je suis un mutant et pour répondre à votre question ma particularité fait que vous êtes bien jeune face à moi car je suis né au dernier quart du 19eme siècle et entre autre, je suis capable de manipuler le temps. Me ferez-vous l'aveu de vos talents, chère Alessandra ?
-Oh. C’est bien pratique comme talent. Je ne voulais pas vous paraître malpolie, mais je dois avouer que je ne sais quoi dire pour me rattraper. Aveu ? Et bien, je suis capable de donner une seconde voire une multiple vie au plastique. Je dois en revanche dire que je n’ai pas autant d’expériences que vous, Daniel.

La mutante esquissa un sourire voire un petit rire. Ce qu’elle venait de dire lui sembla amusant.

-Et si, j’ai envie d’en apprendre davantage sur cette Institut, comment dois-je m’y prendre ?

Reposant son verre à demi vide, il poursuivit tout en affichant une expression résolument concentrée sur la conversation.

Et bien, il vous suffit, je suppose, d'en pousser les portes, ce n'est pas plus compliquer que cela. L'idéal de Charles Xavier n'est pas compliqué à comprendre. Nous sentons , par nous j'entends ce que l'on peut grossièrement qualifier de "communauté" mutante, que le vent tourne. Beaucoup d'humains nous montrent du doigt et les exactions de mutants extrémistes comme ceux du groupe de Magnéto enveniment nos relations, tout celà bien entendu relayé par des médias friands de vendre de la "peur" aux yeux avides de sensations fortes. D'un climat de défiance à un climat de répression , il n'y a souvent qu'un pas et c'est précisément cela que nous cherchons à éviter.
Pour information, j'ai connu à titre personnel les boucheries de guerres fratricides et les horreurs du génocide du peuple juif. A mon grand dam, je dois vous avouer que l'Histoire n'est qu'un 33 tours rayé sur un tourne disque hors d'usage, autrement dit, l'Histoire est fille de conjonctures produisant les mêmes conséquences et plongeant leurs racines aux mêmes origines. Force de constater qu'à nouveau, les mêmes figures se présentent et que notre aube pourrait bien s'en retrouver maculée de sang, notre sang.
Xavier préconise l'apprentissage et l'éducation pour avancer vers la tolérance. C'est expliquant qu'on arrive à faire tomber la défiance, jamais en imposant. Nous portons un double projet, celui d'aider les mutants à "supporter" le poids de leur mutation et celui de faire comprendre aux humains que nous pouvons réellement vivre ensemble, que nous ne sommes pas ennemis du genre humain. Nous oeuvrons dans ce sens et l'aide de mutants plus expérimentés en savoirs ou en contrôle de ses dons est toujours une bonne chose, c'est même une forme de méthode pédagogique que nous pratiquons.
C'est ce que l'on nomme l'apprentissage vicariant, me semble t-il....

....
Au fait, je ne vous ai pas demandé..Est-ce que vous exercez une profession particulière ?

C'est une noble tache que d'essayer d'apprendre à nos enfants à ne pas commettre encore et encore les mêmes erreurs. Parfois le Temps lui même s'enraye et nous rejoue indéfiniment la même complainte.
Je pense sincèrement qu'une partie de la solution à ce fameux problème mutant comme ils aiment à l'appeler réside dans l'education et je me bat pour que nous puissions un jour vivre dans la paix, quelque soit notre race, notre religion ou notre mutation. Le chemin est encore bien long cependant, long et si périlleux.


Il posa son verre vide et en véritable gentleman sans prendre la peine de demander il déposa l'argent nécessaire pour régler leurs consommations.

Quoi qu'il en soit et jusqu'à ce que ce jour puisse darder ses feux naissant sur nos visages, nous sommes toujours à la recherche de bonne volonté pour nous aider dans ce crève coeur. Vous pourriez véritablement trouver votre place là bas, Alessandra, je n'avais plus l'envie de vivre quand j'ai rencontré Xavier la première fois, je pensais que j'étais une anomalie temporelle qu'il fallait corriger, à présent je sais pourquoi je suis là et où je vais.
J'ai une place et un but.
Ne pensez-vous pas , parfois, que vous étiez amené à faire avancer les choses plutôt que les subir ?
C'est ce qui se passe pour mon cas.
Je gage que ca pourrait l'être pour vous.
Ohhh, je me doute que mes propos ont tout du "marchand de sirop" mais je suis sincère, nous avons besoin d'adultes pour guider ces jeunes gens.
Promettez moi d'y réfléchir.

D'un geste vif il remit son couvre chef et réajusta ses lunettes, le rendez vous venait de prendre fin et les informations qu'il avait à délivrer venaient d'être données. C'était à présent à la charmante rousse d'opérer une réflexion sur ses motivations profondes et d'accepter ou non la main qui venait de lui être tendue. Hopes était cependant aussi un homme d'intuition et quelque chose lui disait qu'elle ne tarderait pas à lui donner de ses nouvelles et ainsi lui communiquer son choix. Midi approchait à présent et les flux de populations commençaient à se faire nombreux.

Ce fut un réel plaisir de discuter avec vous Alessandra, j'espère avoir de vos nouvelles bien vite quelque soit votre décision. Nous sommes trop peu nombreux à nous intéresser à cette génération qui nous arrive. Ce monde est sans pitié et va bien trop vite. Mieux encadrés, ils pourront trouver la force de prendre leur vie à bras le corps et de tracer un chemin dans le tumulte.
Je vous souhaites de passer une agréable journée et je me tiens à votre disposition au cas où.
Vous savez où nous trouver à présent.

Il la salua courtoisement d'un hochement de la tête et traversa l'espace vers la sortie de l'établissement avant de s'engouffrer dans la rue devenue bruyante.

Alessandra n’attendit pas longtemps la réaction de l’instituteur. Il était vraiment agréable à entendre parler, même si la conversation touchait à sa fin. L’homme lui pria de le contacter à nouveau afin de connaître le choix de la rousse.

Tout au long, il lui avait fait comprendre qu’elle pourrait faire évoluer son don à son rythme, tout en apprenant la vie à la prochaine génération, autant apprendre et transmettre en communauté. Elle était ravie d’avoir fait cette mini recherche sur l’Institut Xavier et de s’être pris – un peu rapidement – un rendez vous avec un des représentants. Elle eut par conséquent des réponses à des questions qui la tracassait depuis quelques années.

- Je vous souhaites de passer une agréable journée et je me tiens à votre disposition au cas où. Vous savez où nous trouver à présent.
-Merci d’avoir répondu à mes questions, Daniel. Je vous souhaite également une agréable fin de journée. Je pense que je vous tiendrais au courant d’ici peu. Le temps de peser le pour et le contre, je vous contacterai par…heu non, je viendrais directement à votre rencontre. Nous serons quitte.

Elle lui adressa un sourire moqueur à sa dernière réplique. Puis la rousse l’observa quand il l’a salua et disparu dans la foule qui arrivait à son tour dans le bar. Aless resta encore quelques minutes et partit à son tour du bar.
Le monde déboulait de toute rue, en même temps l’heure du déjeuné arrivait à grands pas.
Une fois arrivée chez elle, elle se prépara à manger et médita sur sa rencontre avec le mutant et l’Institut Xavier.

[hj : Voilà qui est terminé, à voir si on créait un nouveau topic à l’Institut pour me faire changer de camp (couleur) ou pas. Sinon sympa l’échange ]