Un entrainement matinal [Pv :: Danko Rigby]

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Ouvrant les yeux, je jetai d'abord un œil au radio-réveil posé sur la table de chevet à ma gauche, voulant vérifier si je m'étais habitué au décalage horaire entre Madrid et New-York. Voyant qu'il n'était pas neuf heures, mais six, j'eus un sourire et je m'adossai au mur longeant le sommet du lit, faisant le tour de la chambre du regard. Les murs étaient recouvert d’une tapisserie bleu claire, la table de chevet était d’un brun couleur chêne, une fenêtre était au centre du mur de gauche, d’une transparence impeccable. En face de moi était posé une armoire gris métallique à la droite d’une porte de couleur brun claire. Le mur de droite en comportait aussi une, celle ci menant au couloir. J'espérais garder ce rythme matinal le plus longtemps possible afin de pouvoir participer aux cours du matin.
Mais en ouvrant les yeux ce matin, ma première pensée ne fut pas pour les cours, mais pour le gymnase. Je n'avais ni joué ni fait de musculation depuis mon arrivée ici dû au décalage horaire et au peu de temps libre offerte dans la matinée. Mais puisque les cours commencent à neuf heures et le moment du petit-déjeuné ne sonne qu'une heure avant, j'avais largement le temps de faire quelque panier et de soulever des poids .
Je me glissais donc dans le fauteuil roulant argenté afin de me diriger vers la salle de bain où je me lavais le visage puis les dents et je me coiffais rapidement au dessus d’un lavabo d’un blanc ivoire installé en dessous d’un miroir avant de partir m'habiller d'un jean et d'une chemise puis d'enfiler une paire de basket avant d'attraper un sac de sport et de partir de ma chambre pour rejoindre le gymnase.
Une fois arrivé là-bas, je fis le tour de la salle du regard. La salle était vaste, aussi grand qu’un terrain de basket. Il comportait au sol plusieurs trait représentant chacun un terrain de sport. Le jaune montrant un terrain de foot, le noir un terrain de badminton et le rouge un de basket. En face et à coté de moi étaient installés des tribunes en fer parcourant toute la largeur de la salle et juste devant un long banc brun servant à se reposer en fin d’entrainement. Je roulais vers ce banc pour y poser mon sac que j'ouvris pour y prendre un ballon et un fauteuil bleu nuit en aluminium que je dépliais et posa au sol avant de m'asseoir dessus, -ce fauteuil étant en quelque sorte mon objet fétiche pour le sport-, et de me diriger au centre du terrain, le ballon sur mes genoux, puis de l'attraper, de faire quelque dribble rapide et de tirer. Par chance je réussi à toucher le carré, mais par malchance, il le toucha si fort qu'il rata le cercle et revint vers moi. Par toute évidence, je n'avais pas pratiqué le sport depuis si longtemps que j'en étais devenu complètement rouillé. Je repris donc la balle, et, décidé à me « dérouiller », je lançais la balle avec moins de force.

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Encore un réveil difficile à 6heures, ça m'apprendra à me coucher à 2heures du matin. Je commence par une bonne douche bien chaude, un peu de parfum et de déodorant, j'enfile mon tee-shirt blanc et mon short gris direction le gymnase pour une séance intensive de muscu' avant d'attaquer la journée et les cours assez barbant. Arrivé au gymnase, seulement un mot m'échappas :

"WAOUH!"

Tout ce qu'un sportif peut rêver, appareil de musculation dernier cri, terrain de foot ball, badminton, volleyball, basket ball (ça fait beaucoup de ball). Je commençais tout d'abord par des poids de 200kilos, puis toutes les 10minutes j'augmentais de 100kilos. Au bout de 20minutes, je viens de me rendre compte que je n'étais pas seul, la personne c'était faite discrète et je ne l'avais pas vu.

C'était un jeune homme en fauteuil roulant, assez costaud, les cheveux noirs et les yeux marron qui dégageait un regard assez noir. Je me dirigeais vers lui, pour faire connaissance, mais il me fuyait comme si j'avais la peste. Je m'écrias:

"Hey! Ça va je ne vais pas te morde, si tu ne veux pas faire connaissance dit moi le. Mais sache qu'un jour ou l'autre on sera amené à ce revoir!"

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l'instant où je m'apprêtais à tirer, j'entendis la porte du gymnase frapper les tribunes, produisant un bruit de fer horrible ce qui me déconcentra dans mon début de tir. J'abaissais donc mes mains pour garder la balle au niveau de mon ventre et je tournais la tête vers la personne qui venait d'entrer. Elle avait tout de ce que l'on s'imaginait du « garde-du-corps du premier ministre ». Grand, musclé comme le plus fort des boeufs et un crane rasé. De loin je pouvais apercevoir des yeux d'un vert émeraude à « aveugler » un non voyant, on aurait dit qu'il avait piqué les joyaux de la couronne d'Angleterre.

Je finis par tourner à nouveau mon visage vers le panier, je levais mes bras et pris de l'élan sur mes coudes puis je tirais au moment où l'homme s'exclamer d'un « Waouh ! ». Déconcentré, je ne pus m'empêcher de décaler mon tir de quelque centimètre et comme les trois dernières tentatives faitent plus tôt, je le ratais en touchant la ligne gauche du carré au-dessus du panier. M'apprêtant à récupérer le panier maintenant sous le banc ivoire, j'entendis le ton moqueur de l'homme. Je fis avancer le fauteuil en poussant sur les roues en direction du banc tout en tournant mon visage vers lui et de lui lancer un regard noir suivi d'un soupir.

- Je ne vous fuire pas, je récupère le ballon qui a malheureusement raté sa cible, répondis-je, faisant quelque faute de conjugaison sur mon anglais douteux et d'autre de prononciation. J'étais par exemple sûr que le mot « ballon » ne finissait pas avec le son « ne », et que les « eu » du mot « malheureusement » ne se prononçait pas « hè ». Mais il était dorénavant trop tard pour se reprendre.

Je ramassais donc la balle puis me releva tout en la mettant sur mes genoux. Je reculais en poussant les roues en arrière et me tourna pour faire face à l'homme. Le regardant, fronçant les sourcils au niveau de son visage, tentant de voir quel type de pouvoir il avait fait l'acquisition à la naissance. Mais malheureusement je ne trouvais pas l'exact intitulé, je pouvais seulement dire qu'il s'agissait d'un gène physique, vu l'épaisse masse de muscle au niveau de ses bras et ses cuisses. Mais tout le monde pouvait se tromper, l'homme pouvait être un télékinésiste compétant et bodybuilder.

Quoi qu'il en soit, je m'approchais un peu plus de lui, et arrivé à quatre mètres de sa position, je virais à droite et pris le ballon qui frappa le côté gauche du carré pour atterrir ensuite à l'intérieur du filet et rebondir à terre. Je m'approchais de la balle avec un sourire aux lèvres et l'attrapa avant qu'il ne le touche une cinquième fois puis je me tournais vers l'homme et m'approcha de lui, la balle sur les genoux, et à deux mètres de lui, longueur suffisante pour le regarder dans les yeux sans devoir me rompre le cou, je lui adressais un sourire que je fis exprès de lui donner un air prétentieux, même si c'était faux, n'aimant pas me croire au-dessus des autres, et de lui demander :

- Yo peux savoir la raison que j'aurais à avoir peur de vous ?

Cette fois encore, cette phrase était remplie de fautes de prononciation par la faute de mon accent. Le son « au », au milieu du second mot et la terminaison en « ne » du nom commun « raison », par exemple. Je ne tins pas compte du reste, comme le pronom espagnol « je » en début de phrase et l'accent que j'avais donné au « de ».

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Commençant la conversation avec le jeune homme, j'ai compris très vite qu'il n'était pas des Etats-Unis, mais d'un pays latin, ses fautes de prononciations et ses conjugaisons de verbes foireuses me disaient qu'il n'avais appris l'anglais que depuis peu.

Ah excuse moi. Je me présente Danko Rigby, élève à l'institut depuis peu, je me transforme en hybride loup lorsque je le désire et j'ai une super-endurance.

Je repris mon entrainement, avec mes altères puis je me redirigeais vers le jeune homme.

Désolé, ce n'est qu'un quiproquos. On s'fait une petite partie? C'est la première fois que je joue ne te moque pas de moi hein.

Je prit un ballon, essaya de faire quelques dribbles, voyant que je réussissais bien, je les enchainés de plus en plus vite, puis le ballon m'échappas des mains pour atterrir dans la tête du jeune homme qui se le prit en plein nez.

Oula désolé, je n'ai vraiment pas fait exprès!

J'espérais qu'il n'allait pas le prendre mal, je pensais qu'il était bon joueur, enfin je l'espérais.

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Voyant le jeune homme se présenter, je lui tendis la main pour qu’il la serre et au moment où il expliqua son pouvoir, j’eus un petit rire. Les loups étant très fort et voyant sa carrure imposante, je commença à comprendre la peur envers l’homme qui sembla d’un coup plus logique. Mais je n’eus pas peur, apparemment il avait l’air plutôt sympathique. Je me présenta donc, passant mon pouvoir en quelque mot :

- Moi c’est Téofilo Galindo, mais tu peux m'appeler Téo, c’est plus simple. Concernant mon pouvoir, disons que la raison des autres n’est rien face à ma volonté.

J’eus à nouveau un rire sur ma phrase, je l’a trouvais bien. Je regarda ensuite l’homme soulever des altères gros comme un tronc d’arbre puis il s’approcha de moi et me proposa une partie. N’en refusant jamais une, j’accepta d’un hochement de tête et recula d’un mètre et leva mon ballon pour jouer avec contre lui, mais au moment où je releva la tête, mon nez s’écroula contre un ballon de basket neuf. Mes yeux n’étant plus en état de voir, j’écouta les excuses de l’homme et ne mis pas longtemps avant de faire le rapprochement. Je poussa le ballon orangé vers la gauche en le faisant rouler et ouvris les yeux pour le regarder :

- J’ai pas vraiment vu ce qui ce passait, je l’ai juste sentit. Donc je te fais confiance. Mais si ça te dérange pas, je préfère jouer avec ce ballon, dis-je en lui montrant le mien. Ça te dérange pas au moins ? Il est vieux mais c’est en quelque sorte mon objet fétiche.

Puis je le fis dribbler proche de mes roues et le passa à l’homme, qui, je l’espérais, l’attraperait et ne le prendrait pas comme moi, en pleins visage.

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