Rendez vous au walhala (pv confréristes)

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Un whisky s'il vous plait !

Eric était vraiment vanné ! Il aurait du dormir la nuit dernière, mais l'excitation l'en avait empêché. Il avait tourné viré sans parvenir à s'endormir. Le stress était intense, et maintenant qu'il était dans la place, c'était pire. A quoi devait il s'attendre ? Viendrait il ? Peut être qu'ils n'auraient pas compris le message, peut être que son profil ne les intéressait pas. Le whisky ne serait pas de trop pour supporter l'angoisse. Rien que ce lieu le rendait nerveux. Tout ces criminels, ces parias, ces adeptes de la violence gratuite. Il allait devoir apprendre à devenir comme eux s'il voulait un jour se venger de ces humains qui lui avaient tout pris. Ce chemin sanglant était le seul qu'il pouvait et voulait emprunter.

Il bailla et ressonga à la route qu'il avait du faire pour atteindre ce fameux champs de blé. Une heure de routes pour arriver de nuit et faire son oeuvre d'art. C'était bien de l'art, il avait regardé le champ vu du ciel et préparé sur une image imprimée les symboles qu'il allait devoir dessiner dans le blé avec son pouvoir. Des cercles où la gravité serait trois fois supérieure à la normale devrait suffire à coucher le blé et à faire de grand signes façons cercles de cultures ou crop circle. Il avait été sur des sites d'agroglyphes pour voir à quoi ça ressemblait en général, et était resté pantois devant la complexité de certains champs. Il n'allait pas se lancer dans quelque chose d'aussi titanesque ou compliqué. Il commença en créant une zone de vingt mètres de rayons et fit déplacer cette zone pour tracer des lettres. Un C, un O... toute la panoplie pour écrire CONFRERIE en grand dans le champ. Ca, ça lui avait déjà pris un certain temps. Alors le destinataire du message était clairement établi, restait à écrire le message. Un trait pour marquer le début, et puis des cercles de différentes tailles pour signifier des chiffres qui composaient un numéro de téléphone. Puis de nouveau un trait pour finir. Le plus dur étant fait, ne restait plus que la déco et les indices pour qu'ils décryptent le numéro, aligné dans l'ordre du plus petit au plus grand les symboles pour les chiffres de 0 à 9. Puis après faire des ronds à droite à gauche dans le champ histoire de faire jolie et de vraiment attirer l'attention. Il y avait un terrain d'aviation pas loin, il était impossible qu'ils manquent le champ. Puis de là, un symbole de cette taille dans un champ de blé pas loin de New York, aucun média ne raterait l'occasion de se taire, et les gens du crus y verrait un façon de se faire de l'argent en attirant les touristes naïfs dans leur patelin. Et puis confrérie écrit en gros ne manquerait pas d'interpeller les médias et les autorités.

Le chemin du retour avait été calme, et il n'avait plus eu qu'à attendre le surlendemain pour que son oeuvre fasse les gros titres des journaux. Il n'aurait pas pu rêver mieux pour attirer l'attention de la confrérie. Les autorités n'y verraient qu'une bravade pour attirer l'attention, mais les confréristes chercheraient à comprendre et peut être que certains d'entre eux découvriraient le pot au rose. La boite vocal qu'il entendrait en appelant ce numéro leur aurait indiqué le walhala comme lieu de rendez vous pour aujourd'hui à 20 heure. Il ne connaissait pas de mutant, ni de personne capable de le mettre en relation avec la confrérie, mais il avait entendu parler à demi mot à propos de cet endroit et avait fini par y accéder. Le lieux était plein de mutants, mais il se voyait mal aller vers quelqu'un au hasard en lui demandant s'il était confrériste ou s'il savait où je pouvais en trouver un. Ca aurait attiré l'attention, mais ça aurait été malhabile. Il savait que la boite vocale avait été écoutée, il ne lui restait plus qu'à prier que c'était par un confrériste et qu'ils ou elles viendraient pour le rencontrer.

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La moindre des choses à dire fut qu’il n’avait pas fait les choses à moitié. Utiliser un champ pour laisser une note, c’était voir les choses en grand. Lorsque Wanda avait vu la nouvelle aux informations, elle s’était tout naturellement tournée vers les membres de la confrérie, mais ce n’était l’œuvre de personne. Quel intérêt y aurait-il à cacher cela ? Néanmoins, un petit malin trouva rapidement la solution, c’était ni plus ni moins qu’un message. Il communiqua le numéro à la sorcière rouge qui se décida à appeler, elle tomba sans grande surprise sur un répondeur qui lui communiqua un lieu de rendez-vous. Ca aurait pu sentir le piège, mais le Walhalla était un lieu connu des confréristes, et bien qu’elle apprécie peu les démonstrations de virilité mal placée, elle s’y rendrait en personne. Elle n’aurait qu’à donner le nom du Fléau pour qu’ils ne fassent pas d’histoire. Quand au risque d’être une femme dans un endroit comme celui là, elle avait parfaitement les moyens de se défendre.

L’idée la réjouissait, cela faisait un moment que le nombre des membres stagnaient, et qu’un nouveau fasse une demande d’entrée si grandiose lui promettait un bel avenir en leur sein. En outre il avait été assez malin pour ne pas donner un message trop clair, ce qui excluait un nouveau Fléau. Il y avait bien assez d’une brute épaisse. Même si le choix de l’endroit laissait supposer quelqu’un de violent, enfin ce n’était pas elle qui allait récriminer des méthodes dures et impitoyable. Elle se rendit au Snake’s Ring vêtu de son habituel robe courte sans être vulgaire, d’un rouge éclatant, et de ses hauts talons de la même couleur, rien de discret, ni même d’habituel dans cet endroit. Wanda tenait à garder un certain standing. Tant pis si elle faisait tâche dans le décor, lorsqu’elle entra dans la boîte, elle sentie quelques regards couler vers elle, et quelques murmures se répandre. La fille de Magnéto. A croire qu’elle n’avait pas d’identité propre. Le videur, un molosse à l’air aussi aimable qu’une porte de prison, la dévisagea avec un sourire narquois, Wanda croisa les bras et lui rendis un regard peu amène. Il lui signala d’une voix détachée qu’ils ne faisaient pas les galas de charité. D’un mouvement de la main, elle fit s’enflammer le tee shirt du videur. Celui-ci écarquilla les yeux et s’empressa de s’en débarrasser et de sauter dessus pour éteindre les flammes.

« Et ce n’est pas là le moindre de mes talents, je viens de la part de Caïn Marko, et j’aimerai beaucoup entrer sans souffrir de nouvelles remarques stupides. »

Le nom du Fléau, eut l’effet d’une douche froide sur le videur, apparemment il avait eut affaire à lui, et sa colère retomba aussi rapidement qu’elle avait commencé. Il marmonna quelque chose à propos d’une carte de membre et lui ouvrit la porte. Comme elle s’y attendait cet endroit était malsain, les filles qui étaient présentes ne portaient pour ainsi dire que quelques bouts de tissus qui ne semblait tenir que par miracle, et les hommes présents paraissaient soit décérébré, soit désespéré. Elle ne savait ce qui était pire, elle fouilla la salle du regard, cherchant qui pourrait être l’auteur du message. Et son regard tomba sur un homme brun roux, très carré, et il semblait attendre, contrairement aux autres, il n’avait pas les yeux rivés vers le ring, mais semblait chercher quelqu’un. Wanda se trompait peut être, mais c’était sans doute son homme. Elle s’avança vers la table et fit signe à la serveuse qui s’approchait qu’elle ne voulait rien. Elle était venue pour recruter un nouveau membre, non pour boire dans des verres d’une propreté discutable.

« Pas très discret comme message, on dirait que vous étiez très pressé qu’on vous trouve. »

Wanda sourit et pris place sur le siège en face. Elle espérait simplement que se soit bien lui, mais son instinct la trompait rarement. Elle tendit la main vers lui en guise de présentation.

« Wanda Maximoff, confrériste en charge de votre recrutement. »

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Eric scrutait la foule à la recherche d'une personne qui elle aussi chercherait à trouver une personne qu'elle ne connaitrait pas. Deux individus qui se cherchent dans un foule, ça pouvait durer longtemps. Il aurait du préciser qu'il porterait quelque chose de voyant comme une cravate à fleurs ou une alors une paire de lunettes bleues comme dans la pub. La foule criait sa joie devant un combat sanglant. C'était des bêtes, des êtres dénués d'humanité pour la plupart qui ne venaient que pour assister à des rixes entre mutants et monstruosités diverses. Certains se faisaient greffer des armes ou des implants pour améliorer leur capacité. C'était y aller fort quand même. Lui même était très remonté et voulait pouvoir pulvériser tout ce qui se dresserai sur son chemin, mais il aimerait autant éviter les mutilations et les implants.

Une jeune femme en robe rouge moulante et des chaussures du même ton fendit la foule telle Moïse ouvrant la mer Rouge. Elle avançait droit vers lui tandis que la plèbe glissait pour l'éviter. Elle se démarquait un peu dans cet environnement, elle était séduisante mais pas vulgaire. Une aura de puissance et de pouvoir sans être dans la violence et la démonstration de force commune à toutes les brutus et cador du ring. Et malgré un léger côté sauvage, elle avait une classe naturelle. Le port altier digne d'une héritière d'une dynastie puissante. La grande classe, même quand elle congédiait la serveuse tout en s'installant à sa table.

« Pas très discret comme message, on dirait que vous étiez très pressé qu’on vous trouve. Wanda Maximoff, confrériste en charge de votre recrutement. »

Eric Kane ! Je ne savais pas trop comment m'y prendre pour vous contacter. Je ne connaissait pas d'intermédiaire et comme je ne me voyais demander à toutes ces personnes si elles pouvaient m'aider, j'ai décidé de prendre les choses en mains. Le champ de blé me semblait un bon compromis pour attirer votre attention sans tomber dans le terrorisme et la destruction de masse. Même si ça ne m'est pas impossible, ça ne me semblait pas la manière la plus appropriée. Je voulais que votre organisation me remarque sans être déjà poursuivi par toute les polices et avoir les mains libres avant de commencer à travailler à vos côtés, enfin, si vous voulez bien de moi...

Eric se servait de ses connaissances en ressources humaines pour mettre en avant sa puissance, sa maturité, son côté réfléchi, sa détermination, sans tomber dans la confiance absolu en soi. Il devait montrer que malgré qu'il soit plus vieux que la moyenne d'âge de leur recrus, c'était plein d'avantage.

Alors, comment vas se passer mon recrutement. Des questions ou des tests pratiques ? Si vous voulez me mettre à l'épreuve, j'aurais du choisir un endroit avec moins de témoins qu'ici

Invité

Son discours paraissait réfléchit, ce qui était un bon point. Il se nommait Eric, comme le père de Wanda, cela lui parut bien que peu objectif, bon signe également. En tout cas, il savait présenter les choses, et semblait légèrement plus subtile que la moyenne. Bien entendu il avait fait des marques dans un champ pour communiquer, mais il avait su faire passer le message. C'était le plus important. Et puis ses derniers temps les recrues avaient surtout été des adolescents en rage contre le système ou vivant dans un foyer anti mutant. Avoir une personne qui avait une plus grande connaissance de la vie ne serait pas de trop. Et il avait montré de quoi il était capable, même si Wanda apprécierait de le voir à l'œuvre. Mais ce n'était pas l'heure pour le moment, pour commencer elle avait une question.

« Avant de parler d'un quelconque test, dîtes moi pourquoi vous souhaitez rejoindre la Confrérie ? »

La haine des humains, bien sur, ils avaient tous ça en commun. Mais pourquoi, c'est ce qu'elle voulait savoir, une explication un peu plus poussée, généralement on entrait jeune à la Confrérie, on choisissait un camp plutôt que l'autre, et si ce n'était quelques traître, on s'y tenait. A moins d'une prise de conscience violente. Pour Wanda ça avait été la reconnaissance d'un père. Elle aimait à connaître les membres de son camps. Connaître les gens et s'assurer de leurs véritables motivations, la Confrérie n'avait pas besoin de déserteur ou d'indécis, lors des missions il ne faut pas hésiter, et suivre les directives, les questions sont pour plus tard.

Wanda sorti son étuis à cigarette, et s'adossa contre le siège, elle avait tout son temps. Quand à faire passer un test elle avait déjà son idée. Elle extirpa un briquet de son sac à main et alluma sa cigarette et la porta à ses lèvres. Ses yeux d'un bleu froid restaient fixé sur Eric, le jaugeant, cherchant la moindre faille dans son comportement, l'idée que ce put être un piège ne l'avait toujours pas quitté, les humains normaux étaient assez perfides pour cela. Mais elle dénotait rien d'étrange, il paraissait aussi posé que possible dans des circonstances comme celles-là. Elle expira la fumée et jeta un regards aux alentours, elle surpris quelques regards vaguement curieux vers eux, mais rien de réellement suspicieux. L'attention générale était de toute façon prise par les combats. La sorcière rouge pris le partie d'arrêter de songer à un piège pour mieux se concentrer sur sa nouvelle recrue. Surtout qu'un piège dans un endroit comme celui-là, ne serait sans doute pas un piège des humains normaux, et les X-Men n'étaient pas assez tordus pour organiser quelque chose comme ça, il n'y avait définitivement pas à s'inquiéter.

Wanda n'était pas femme à tergiverser, dans le cas ou un piège se profilerait, elle se montrerait impitoyable sans montrer une once d'hésitation. C'est sans doute pourquoi elle avait été placer à la tête du département opération. Elle se fiait à son ressenti, à ses sentiments pour décider et même si cela était dangereux, elle se trompait rarement.

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« Avant de parler d'un quelconque test, dîtes moi pourquoi vous souhaitez rejoindre la Confrérie ? »

Eric soupira et s'adossa un peu plus sur sa chaise. Il en profita pour retrousser les narines car il n'aimait pas trop la cigarette, mais se n'était pas son plus grave problème. La question qui pouvait le plus le torturer d'entré de jeu. Une évidence pour elle, quelque chose qu'il aurait souhaité remettre dans quelques minutes mais bon, il n'y couperait pas de toute façon. Il allait devoir raconter un morceau de sa morne vie pour passer l'entretien. Non pas qu'il soit un virulent défenseur de sa vie privée, juste qu'il n'appréciait pas de l'étaler comme ça.

Par dépit, par colère, par vengeance, pour pouvoir faire tomber un système et des gens qui m'ont tout voler. Par où commencer ? J'ai été champion des états unis de saut à la perche au niveau universitaire et au niveau professionnel, j'ai même été aux jeux olympiques même si je n'y ai pas brillé. J'ai donc du passer un tiers de ma vie dans le milieu sportif. Le reste, je l'ai passé à décrocher un diplôme, à travailler, et à cacher ma nature mutante. Il y a encore un an, j'avais une petite vie tranquille. Athlétisme le week end et certains soirs, ressources humaines en semaines. A l'époque, on m'aurait demandé mon avis sur la question mutante, j'aurais répondu qu'humains et mutants pourraient cohabiter avec un minimum de respect et de patience, et même si je n'ai jamais prétendu être humain, je n'avouais pas non plus être mutant. Je me faisais petit en somme. Il y a un an, au cours d'une soirée, j'ai révélé ma nature à une femme en qui j'avais totalement confiance. Elle a prit peur vraiment ! Elle qui se prétendait ouverte d'esprit et tolérante, elle s'est finalement révélé être la parfaite mutanophobe. L'ennui c'est que ça ne s'est pas arrêté là. La fédération a découvert le pot au rose grace à cette fille, et a mis en doute tout mes résultats sportifs. Ils m'ont fait un procés pour escroquerie et diverses autres charges. Au final, je devais rembourser toutes les bourses et salaires que j'avais eu au cours de ma carrière. Et l'entreprise qui m'engageait a profité de ma condamnation pour me renvoyer pour des questions d'éthiques et de sécurité. Quelques moi avant ça, on m'annonçait que je serais bientôt nommé DRH, et voila qu'on me renvoie. J'ai tout perdu. Vingt ans de vie et de travail balayées par la peur des mutants. Dans le sport on me considère comme un tricheur et dans le travail comme un escroc. Je ne côtoyais pas de mutants, ou alors eux aussi se cachaient. Tout mes amis m'ont tourné le dos. Alors je suis arrivé à un constat simple. Si le système et si les gens ne veulent pas de moi, je ne veux pas d'eux ! Ils m'ont pris tous se que j'avais ? Alors ils perdront tout eux aussi. J'ai décidé de détruire ce système pour me venger, et pour m'assurer que plus personne n'est à subir se que j'ai vécu. Le cycle de violence et de la vengeance ? Je m'en moque, il suffit qu'il ne reste plus personne susceptible de se venger. Seul je peux faire des dégats, j'aurais pu détruire l'entreprise et les locaux de la fédération, éliminer la traitresse, mais ça n'aurait été qu'une goutte dans l'océan. Il faut une vision d'ensemble pour avancer et ne pas se focaliser sur un seul point du champ de bataille. Et les meilleurs pour ça, c'est vous, la Confrérie. Je finirais peut être par accomplir ma vengeance personnelle, mais je veux faire plus pour notre cause.

Eric aurait voulu avoir quelque chose à casser sous la main, mais il devait se contrôler. Il avait observé son interlocutrice tout le long de son monologue, et elle était sur le qui-vive, à observer la foule comme s'il pouvait avoir un complice, ou alors elle cherchait quelqu'un d'autre. Mais bon, autant éviter de trop la questionner la dessus, il n'avait pas à faire ça.

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Avec attention Wanda écoutait l'histoire d'Eric, une histoire peu commune et où les humains montraient une fois encore toute l'injustice dont ils pouvaient faire preuve. Eric avait gagné avec les compétences que la nature lui avait octroyé, sans triché, sans se doper, les humains ne savaient plus quoi faire pour rester à niveau. Le pauvre avait été déposséder de tout, d'une vie presque parfaite, parfaitement intégré il n'avait sans doute fait de mal à personne, et pourtant on lui avait tout pris. Wanda se doutait de la haine qui devait l'habiter, de l'injustice qu'il devait ressentir, il n'y avait rien à craindre de ses motivations, il n'était de toute façon pas un adolescent qui voudrait impressionner des amis en entrant chez ceux que l'ont qualifiait de criminels, de terroristes. La cause qui était si cher à Wanda, il paraissait prêt à la défendre.

« Les humains sont dépassés, ils ne tolèrent pas que nous les surpassions, ils brisent donc les vies de nos semblables en espérant qu'ils ne se relèvent pas, c'est leur manière de se venger. Ils sont pitoyables. »

Wanda écrasa sa cigarette à demi consumé, pour elle, il faisait déjà partie de la confrérie, il n'y avait qu'une chose à voir encore. Et le lieu était plus que propice pour un test. Le dernier combat venait de finir, on sortait le vaincu en le trainant à demi. Il était salement amoché, ici il n'y avait pas d'enfant de cœur, mais la plupart était des brutes épaisses, peu cérébrale sans doute, mais d'une efficacité redoutable sur le terrain. Il fallait voir ce que donnait la nouvelle recrue sur un ring, fasse à d'autres pouvoirs.

« Si vous me montriez ce que vous valez lors d'un combat. Que je prenne pleinement conscience de votre potentiel. »

Elle se redressa, et jeta un regard aux arènes disponibles. Les élémentaires ne serviraient à rien, un tout style pourrait être particulièrement intéressant, impossible de connaître l'ennemi à l'avance, et elle pourrait voir ce qu'il donnait pris au dépourvu, il fallait savoir toujours retomber sur ses pattes à la confrérie, et être prêt pour toute sorte de situation, il ne suffisait pas d'une belle histoire, et d'éloquence. Même si ça pouvait aider.

« Arène tout style pour vous. »

Ce ne serait pas la victoire qui lui assurait sa place, pour Wanda ce qui comptait avant tout c'était de se montrer réactif, de savoir anticiper et d'être prêt à toute éventualité, elle était bien placée pour savoir, que lors d'une mission, rien ne se passait comme cela devrait.

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Elle avait eu l'air attentive à son histoire, et elle lui avait plu. Un bon point pour lui apparemment, si son histoire parvenait à la convaincre de sa motivation et de sa volonté inexorable de les faire payer, il avait toutes les chances du monde d'être accepté. Enfin bon, ce n'était pas une guilde d'un quelconque jeux qui filtrait les joueurs pour ne pas faire baisser ses stats au classement, la Confrérie devait recruter à peu prés tout se qui était potable qui lui passait sous la main. Elle devait bien avoir vu pire que lui non ?

« Si vous me montriez ce que vous valez lors d'un combat. Que je prenne pleinement conscience de votre potentiel. Arène tout style pour vous. »

Un combat ? Ici ? Avec ces malades ? Le principe d'être à la confrérie, c'était pas que les seuls ennemies qu'on affrontait c'était des gentils et des forces de l'ordres ? C'est à dire des gens qui respectent certaines valeurs comme la vie de la personne en face ? Parce que les bourrins qui descendaient dans les arènes n'était pas vraiment de ce type là. Il n'avait pas vraiment peur et pensait pouvoir s'en tirer indemne, mais il n'était un rien un combattant comparé à des accrocs de la baston psychopathe.

Euh, si vous voulez, mais prenez en compte que je ne suis en rien un "warrior". J'ai fait du sport certes, mais jamais de sport de combat, mais connaissance dans ce domaine s'arrête aux films et aux matchs que j'ai pu voir sur le sujet, ne me jugez pas trop sévérement.

Un combat... Il allait mourir avant d'avoir pu entrer dans la confrérie oui ! Enfin, pas le moment de se débiner. S'il refusait, la confrérie lui tournerait le dos et bye bye. Alors il alla la voir la personne responsable des admissions, et il parvint à le convaincre de lui laisser faire un combat sans être inscrit ni quoi que se soit. Ce gaillard de plus de deux mètres rala contre la tenue d'Eric, mais celui ci refusa d'enfiler une de ces tenues de catcheurs, il ne céda que sur le masque. Un espèce de bandeau en verre qui se portait autour de la tête, comme la visière du "n'a qu'un oeil" des xmens mais en plus gros et noir.

Dix minutes plus tard, il allait rentrer dans la fosse sous les regards de centaines de fous furieux pour un affronter un autre. Il espérait ne pas tomber sur un mec avec des pouvoirs cheatés, se qui lui laisserait une petite chance. Le gars, ou la fille, qui lui ferait face serait sans doute un gros morceaux.

» Un rendez-vous en perspective...
» Rendez-vous avez quelqu'un d'important [pv Mystique]
» Rendez-vous entre frangin (Sebastien)