Tibère Acciario [FINI]

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NOM : Acciario PRENOM : Tibère ALIAS ET SURNOM : L'Empereur AGE : 20 ans DATE DE NAISSANCE : 24 avril 1990 M ETIER: vagabond, voleur, peintre NATIONALITE : italien GENRE : masculin CLAN : neutre

Pouvoirs :

• Description : Tibère peut créer du feu. Dis comme ça, c’est super. La vérité, c’est que « créer » est un bien grand mot quand on sait qu’il est à peine capable de brûler un papier. Tibère en est sûr, il devrait pouvoir développer son don et faire des choses géniales, mais il faut se rendre à l’évidence, pour l’heure il lui fait une heure de concentration pour embraser du simple bois mort. Quand il est en colère ou excité, ça peut être plus rapide, et il lui est déjà arrivé de prendre feu spontanément, mais c’est très rare et assez inutile. De plus, il ne contrôle pas les flammes qui apparaissent et toutes les fois il a pris feu de cette façon, il a du fuir lamentablement devant un incendie incontrôlable...
  Tibère n'en est pas très sûr, mais il semble qu'il ne puisse créer du feu que dans un rayon assez limité, de trois mètres tout au plus. De plus, il peut faire apparaître des flammes sur n'importe quel matériau, mais son incapacité à en maîtriser la température l'empêche de fondre les matières résistantes. Disons que son feu est d'une puissance comparable à celle d'un feu de bois, capable de réduire en cendres le bois et le plastique mais long à chauffer le reste. Il a déjà été frappé de combustion spontanée, s'embrasant lui-même pendant quelques courtes minutes, maximum cinq. Le fait qu'il ne contrôle rien de son feu, qu'il puisse juste le faire apparaître, ne lui permet pas de donner des formes ou des caractéristiques aux flammes, et on peut craindre que face à un pyrokinésiste, celui-ci puisse maîtriser et prendre le contrôle du feu de Tibère. Sa seule défense, dans ce cas, est que Tibère est lui-même invulnérable au feu.
  C’est donc un pouvoir offensif… si un jour Tibère est capable de l’utiliser. De toute façon, toute personne connaissant un tant soit peu Tibère s’accorde à l’admettre : il vaut mieux pour le monde libre que ce mec ne maîtrise jamais son pouvoir.
  
  
• Niveaux de maitrise: Tellement bas qu’un type avec des allumettes est plus puissant. Dans certains moments de délire où il rêve de tout brûler, Tibère s'entraïne et essaye de mieux maîtriser son pouvoir, mais il n'est pas très assidu et pour l'heure, il semble que son niveau ne devrait augmenter que très lentement.
  
  
  

Description Physique :

• Apparence : Tibère est le genre de personne qui fascine dès le premier abord. Cela tient à une certaine aisance, à son assurance et ses attitudes étranges et bizarres. La folie fascine toujours, surtout lorsqu’elle est couplée à cette séduction inconsciente qu’il exerce naturellement. Son visage est volontaire, la mâchoire carrée encadrée par de longs cheveux noirs et bouclés, les yeux bleus sans cesse animés d’une lueur folle. Sa voix est très modulée, pleine d’inflexions et de nuances qui la rendent agréable et vivante. Son rire est complètement dément, exactement comme le rire d’un fou à la radio, mais plus gloussé. Il sourit presque tout le temps, ce qui n’est pas forcément signe de bonne humeur et de bonne volonté. Au contraire. Pour ce qui est de son corps en lui-même, Tibère est assez musclé, mais il reste sec et souple, raison pour laquelle ses adversaires sont souvent surpris de sa force, insoupçonnable sous ses airs de maigreur. Enfin, son style vestimentaire n’a pas grand-chose de particulier : il s’habille de noir, sans originalité, sans rien pour attirer l’attention. Pas besoin.
  
  
• Signes Particuliers : Mis à part ses attitudes inimitables, sa voix reconnaissable entre mille et son rire hystérique, rien.
  
  

Caractère :

• Mental : Voilà la difficulté. Tibère est fou. Complétement, irrémédiablement fou. Oh, il est capable de s’en sortir en société, et de vivre seul. Par exemple, il est conscient de l'époque à laquelle il vit et est parfaitement au courant de son fonctionnement, auquel il se plie en attendant de conquérir le monde et de tout changer (même si il n'y croit pas vraiment, un reste de lucidité lui démontrant l'impossibilité de la tâche). Par où commencer ? Peut-être par le fait qu’il se prend pour un empereur romain mort depuis des siècles et dont les idées se seraient ancrées en lui, un véritable tyran méchant et capricieux. Il est grandiloquent, à crier ses ordres en rigolant, violent et cruel. C’est son côté méchant, irascible, le côté qui le pousse à se battre dans les rues et à se moquer, et à être ingérable. Mais il n’y a pas que ça. Tibère est aussi salement pyromane, et il rêve de détruire Rome par le feu comme le fit Néron à sa grande époque. Oh, il en est persuadé, le moment viendra. Pour l'heure, il reste loin de la Ville éternelle, elle l'attend, et il explore les fascinants Etats-Unis. Pouvir choisir son moment est un luxe qu'il s'accorde, en tant qu'Empereur. De toute façon il n'a pas de plan. Tibère est aussi plutôt schizophrène, en tout cas c’est ce que pensent les gens qui ont eu l’occasion de le voir changer du tout au tout, devenir soudain un sympathique compagnie à la bonne descente et à l’humour mordant. Suffit de savoir le prendre… et de ne pas avoir peur d’être à ses côtés quand brutalement la folie le reprend. Sans aucun doute, Tibère est réellement malade. Ses amis ont tendance à le pardonner en le qualifiant d'original caractériel, mais même eux doivent se rendre à l'évidence, ce mec n'a pas de logique... et c'est vraiment troublant de le voir changer sans cesse de comportement. Quand à sa vision des mutants… il faut bien le dire, il s’en bat les reins totalement. Tout au plus, ces pouvoirs, ça ouvre de nouvelles perspectives pour jouer et pousser les autres à bout. Oh, il y a bien ces intéressants confréristes qui valent le coup, parce que Tibère aime le terrorrisme (conséquence logique de son caractère violent et de ses idées anarchistes) mais à part ça… les humains, avec pouvoir ou non, sont tous méprisables et Tibère se moque d’eux tous. Il se moque même de son propre pouvoir et ne cherche même pas à le maîtriser mieux. Pourquoi irait-il dans un stupide institut comme celui du professeur Xavier ? Il peut comprendre cette envie qu'ont les mutants de se réunir, mais c'est déplrable de voir tout ce potentiel de terreur gâché par la fraternité et l'amour en lesquels croit Xavier. Tibère n'aime pas l'optimisme : il cache la vérité. Il voudrait que des émeutes éclatent dans cette école.
  

Histoire :

• Talents Particuliers : • Tibère est un excellent peintre, d’un talent réellement troublant. Il sait produire de véritables œuvres dérangeantes et vivantes, et s’en est déjà servi pour gagner de l’argent. Il possède également des connaissances très étendues en littérature, en philosophie et en sciences occultes (allez savoir pourquoi, il s’est passionné pour le sujet pendant toute son adolescence).
  
  
• Possessions : • En vérité, Tibère ne possède presque rien. Juste une voiture… mais pas n’importe laquelle. On parle d’une Cadillac Convertible de 1960, héritée de sa maman et qui lui sert de logement autant que de voiture (vu la taille des banquettes de ce paquebot, ça pose pas tellement de problème). A part ça, il méprise les possessions terrestres (de son propre aveu) et survit en faisant des petits boulots et en volant des trucs.
  
  
  
• Biographie : La vocation de Tibère s’est annoncée très tôt. Il devait avoir 8 ans quand il décida que plus tard, il ferait ce qu’il voudrait, ou rien. Et ce qu’il voulait, c’était le désordre. Ce n’était pas nouveau, il devait être né comme ça, un de ces fous qui n’ont pas de raison de l’être. Il grandit vite, élevé par une mère sans volonté et un père indifférent. Son intelligence acérée se fit vite remarquer dans les petites salles de classe de Rome, où il était né et passa sa jeunesse. Dès le début, il inquiétait les adultes par sa lucidité sur le monde… mais déformée par ses délires d’empires romains immenses et cruels, de flammes dévorant tout. Il s’intéressa à ce qu’on appelle les sciences occultes, l’alchimie, la nécromancie, il lut des livres terribles et interdits, il hurla des incantations du haut du Capitole et fit d’horribles cauchemars qu’il prit pour des visions. Parallèlement, il réunit autour de lui un grand nombre de jeunes garçons ramassés dans les rues de Rome, tout un groupe qui passait son temps à courir la nuit, à boire et à l’écouter faire de longs discours sur le peuple et la politique. La maman de Tibère était plutôt inquiète mais, on l’a déjà dit, elle était si dépourvue de volonté qu’elle fut incapable de reprendre en main son enfant. Il atteignit l’âge de 17 ans en totale liberté, heureux et régnant sur tout un monde de gosses sales et sauvages. Un vrai cliché. Parmi ces gosses se trouvaient Claude Valhubert et David Spinelli. Ils devinrent ses meilleurs et seuls amis, les seuls à le comprendre et à l’aimer sans le craindre. Et ils étaient les seuls que lui-même aimait en retour. Claude était un type perdu, sans cesse au bord du suicide, fasciné par la destruction mais bon camarade, et compatissant. David était un petit bourgeois qui méprisait sa famille, un manipulateur en puissance, capable des pires hypocrisies sous un sourire séduisant. Ils s’aimaient plus que tout. Ils s’étaient connus à 10 ans, ça faisait 7 ans qu’ils étaient toujours à trois, Tibère en oubliait sa véritable famille et sa mère était très inquiète. Mais que faire ? Comment rappeler à la raison cet enfant qui était devenu un jeune homme vif et intelligent, qui avait toujours été fou, qui était si cynique qu’il réfutait sa mère, ce monstrueux tyran qu’elle en venait à détester ? Pourquoi le ferait-elle ? La réponse lui vint ironiquement quelques jours après que ces pensées se soient formulées en elle. En pleine nuit on sonna chez elle, et elle se retrouva face à deux jeunes hommes à l’air farouche qui soutenaient son fils et l’escortèrent jusqu’à sa chambre d’enfant. Tibère était couvert de sang. Les deux autres dirent s’appeler Claude et David et ils refusèrent de donner la moindre explication. L’épaule de Tibère était percée d’une balle, lui-même serrait spasmodiquement un Beretta dans sa main rougie, et il pleurait en silence. Sa mère comprit avec horreur qu’il avait tué quelqu’un. Pourquoi, comment, qui, elle ne le saurait jamais, mais elle se jura de mettre fin à cette histoire. Une semaine plus tard elle embarquait avec son fils pour les Etats-Unis. Elle laissait derrière elle son mari qu’elle n’aimait plus, et son honneur de mère, puisqu’elle avait été obligée de droguer son fils pour le mettre dans l’avion. Inconscient, Tibère s’envola loin de Claude et David, loin de sa ville adorée, loin des légions d’enfants et des folies meurtrières.
  Voilà pour la partie romaine de l’histoire de Tibère, partie qui s’achève alors qu’il a 17 ans, trois ans plus tôt. Ses pouvoirs se manifestèrent à la minute même de son réveil dans un motel américain. Il ouvrit les yeux, jeta un œil à la télé et aux panneaux dehors et comprit immédiatement, bien sûr. Son corps prit feu comme une torche goudronnée, avec force et fracas, et les flammes détruisirent le motel, déchaînées par la force de ses sentiments, alimentées par sa fureur. Debout dans le brasier, Tibère riait de son rire hystérique et narguait sa mère en hurlant qu’il allait semer la terreur dans le pays. Puis il quitta le motel en braquant la jolie Cadillac de maman et ne la revit plus jamais.
  Elle ne le fit pas rechercher, ne voulut pas le revoir ni avoir de ses nouvelles, et Tibère put vadrouiller dans les différents Etats, cumulant les petits boulots et les rencontres de passages, se moquant de tout et tout le monde. Les premiers jours, il n'avait comme seule idée que celle de trouver un avion pour l'Italie, mais ce qu'il vit du pays l'enthousiasma, et il finit par décider de remettre son retour à plus tard et de s'amuser un peu sur ce continent inconnu. Rome l'attendra puisqu'il en est l'empereur, ses amis aussi. Ces derniers mois, il a beaucoup écrit à Claude et à David, et peut-être bien qu'ils le rejoindront. Il a fini par débarquer à New York, où il vient de louer un studio miteux et cherche à trouver des compagnons et une activité quelconque.