Hannah Breet

© avatar

NOM : Breet PRENOM : Hannah ALIAS ET SURNOM : Nop pour le moment. AGE : 23 ans DATE DE NAISSANCE : 21 juin 1987 METIER : Etudiante NATIONALITE : Américaine GENRE : Féminin CLAN : Elève à l’institut

Pouvoirs :

• Description :
  Le corps de Hannah peut sécreter des odeurs (pas des toxines, facilement détectables et pas forcément naturelles, mais bien des odeurs). Par toutes les pores de sa peau, des filets invisibles s’échappent, provoquant des réactions plus ou moins contrôlables sur les personnes se trouvant à sa proximité. Avec le temps, les odeurs sont plus puissantes, tout en devenant moins ororantes, moins perceptibles, même à une grande distance. Dans certains cas, elles peuvent aller jusqu’à influencer des comportements (changement de comportement, actions étranges). Elle peut ainsi faire agir certaines personnes sans qu’elles ne se rendent compte de leur influence. Attention, il ne s’agit pas de contrôle physique, les personnes agissent selon leurs habitudes, mais dans un état mental décidé par Hannah. Ainsi, si elle décide à faire croire à une personne qu’elle est dans une situation dangereuse par exemple, celle-ci gardera toute maîtrise de ses moyens, agira selon sa façon, mais comme si elle se trouvait dans la situation insufflée par Hannah. Aucun hallucination n’est possible. Les effets durent plus ou moins longtemps selon la quantité d’effluve inhalée et la résistance physique de sa victime. La seule condition à ce pouvoir est la volonté de Hannah. Bien sûr, au départ, ce pouvoir se déclenchait sans qu’elle ne s’en rende compte, mais désormais seule sa volonté permet de l’utiliser. Concernant les odeurs et les effets, ils sont variés et multiples. Elle n’a qu’à penser à un effet, et l’odeur se décide d’elle-même. Cela peut aller de la tristesse à la joie, la séduction ou la colère. Evidemment, les effets peuvent être bien plus précis, mais cela reste au cas par cas.
  
  
• Niveaux de maitrise: Il existe plusieurs niveaux de maîtrise. Elle passe évidemment de façon imperceptible d’un niveau à l’autre. A l’heure d’aujourd’hui, elle se trouve au niveau 2. C’est sa stagnation qui l’a poussée à se rendre à l’institut.
  
  Niveau 1 : Les odeurs sont fort odorantes (c’est le cas de le dire), mais peu actives. Les personnes touchées se rendent vite compte qu’il y a une odeur, et certaines font le rapprochement entre leur ressenti et ce qu’elles peuvent sentir. Elles ne servent qu’à faire ressentir une émotion, sans réussir à influencer des comportements. Hannah ne contrôle pas qui peut sentir l’odeur ni sa direction, et la distance jusqu’à laquelle peut aller l’odeur reste limitée aux premiers mètres entourant Hannah.
  
  Niveau 2 : Les odeurs sont un peu moins perceptibles, ne ressemblant qu’à un vague courant d’air passant dans le coin. Les personnes alentour les distinguent moins. Les effets sont un petit peu plus forts, sans pour autant atteindre l’excellence. Les effets ressentis sont plus importants, plus extrémistes.Quelques réactions physiques peuvent s’en faire ressentir (allergies, petites modifications de comportement). Le champ d’action passe à plus ou moins cinq mètres autour de Hannah (selon l’endroit). Malheureusement, les effluves restent sensibles aux courants d’air et à l’environnement. Elles ne sont pas encore assez puissantes pour surpasser les autres odeurs présentes dans l’air. Les résultats varient encore énormément selon sa concentration et sa forme physique.
  
  Niveau 3 : Le champ d’action passe à une vingtaine de mètres autour de Hannah, et elle peut désormais décider de la direction, ne toucher qu’une ou plusieurs personnes, sans avoir à faire subir à tous ceux se trouvant autour d’elle les conséquences de ses odeurs. Elles sont évidemment de moins en moins perceptibles et de plus en plus puissantes. Elle peut désormais influencer fortement une personne dans sa façon d’agir, dans ses actes immédiats. Désormais, il est rare que les personnes fassent le rapprochement entre la très faible odeur qu’ils ont l’impression de sentir et leurs actions si différentes d’eux. Elle peut tenir plus longtemps, avec une concentration un peu plus faible.
  
  Niveau 4 : Le champ d’action s’étend maintenant à une centaine de mètres. Les odeurs sont indétectables, même pour un nez puissant. Elle peut désormais faire agir inconsciemment une personne de choix (grâce à l’influence de l’odeur sur cette personne) sans qu’elle ne se rende compte de l’effet de l’odeur sur elle. Elle peut décider qui exactement elle décide de toucher, et faire vagabonder son odeur dans un foule sans erreur, en contournant les obstacles. Ses actions sont presques naturelles et elle n’a plus besoin de se concentrer pour provoquer des réactions violentes.
  
  
  

Description Physique :

• Apparence : A première vue, rien ne permet de distinguer Hannah d’une autre jeune femme. Elle n’est pas forcément très grande, mais sa minceur la fait paraître plus élancée qu’elle n’y paraît. Sa manie de se tenir droite et la tête haute en permanence aide également. Un complexe rend Hannah pudique, sans doute provoqué par sa minceur presque alarmante : son manque de poitrine évident et ses hanches trop fines pour être remarquées, mais qui restent féminines. Elle sait se rattraper avec le bas de son corps : de longues jambes sveltes.
  Elle a de longs cheveux, d’une couleur assez étrange. Ils paraissent châtains clairs, mais peuvent sembler blancs selon les reflets. Pas un blanc terne et signe de vieillesse, mais un blanc lumineux et brillant, très agréable à regarder, malgré son étrangeté. Il ne fait d’ailleurs que ressortir la pâleur de sa peau. Une peau qui ne bronze jamais. Légèrement de pêche, mais qui donne l’impression de ne jamais voir la lumière du jour. Par pur contraste avec ce manque de couleur, ses yeux d’un vert profond ne font que se remarquer encore plus, de même que ses lèvres toujours très rouges. Ces pigmentations rares, qu’en fin de compte peu remarquent par leur discrétion, ne choquent pas au premier coup d’œil, fort heureusement, mais se distinguent plutôt avec le temps. Il n’y a strictement rien de mutant à tout ceci (comme le confirment les photos de son enfance, où tous ces signes peuvent déjà se remarquer). Elle a un visage plutôt oval, marqué par une machoîre relativement carrée, mais qui n’ôte rien à son charme. Au final, elle écope donc d’un physique assez banal, marqué par son manque de formes généreuses et une coloration que beaucoup prennent comme une teinture originale.
  
  
• Signes Particuliers : Elle possède un minuscule piercing au nombril, qu’elle considère comme un bijou, un embellissement de ce corps qu’ele considère comme disgrâcieux, et un tatouage derrière l’oreille en lao signifiant « Volonté ».
  
  

Caractère :

• Mental : De par son éducation, Hannah est une jeune femme très discrète. On lui a appris que la plus grande qualité d’une personne est son humilité. Elle l’applique à merveille. Elle a un immense respect pour sa famille et ses ancêtres, et serait presque prête à punir d’elle-même une personne faisant preuve de méchanceté envers un membre de sa propre famille. Elle considère l’héritage culturel comme un bien à part entière et tuerait pour conserver le sien. Sobre et modeste, elle ne compte que sur elle pour réussir. Evidemment, une aide familiale est toujours la bienvenue, mais elle sait que le travail est la source de la réussite. Ambitieuse et travailleuse, elle n’a pas peur de mettre la main à la pâte et ne compte pas ses heures pour atteindre le but qu’elle s’est fixé. Ouverte et curieuse, elle a mille projets en cours. De la danse argentine à la guitare, en passant par l’apprentissage de telle ou telle langue, elle souhaiterait tout faire, tout connaître. Evidemment, elle sait bien qu’elle ne le peut pas. Elle essaye un peu, sélectionne ce qui lui plait le plus et oublie vite ce qui la lasse. Elle a beaucoup d’humour, et même si elle est incapable de sortir une réflexion comique d’elle-même, un rien la fait rire. Pédagogue, elle a de très bons contacts avec les enfants, même si elle ne se voit pas en faire son métier.
  Femme parfaite ? Loin de là. Hannah est une solitaire. Elle a des amis, certes, de très bons même mais n’hésites pas à se séparer de quelqu’un qui lui barrerait la route, ou irait contre ses idées. Elle n’a pas peur de s’en séparer, et ne croit pas en l’amour. Pour elle, ce n’est qu’une affabulation de personnes qui ont peur de mourir seuls et malheureux. Malheureusement, elle est très naïve. Pas envers les gens en général. Elle pense que la plupart des personnes ne prennent pas la peine de réfléchir par eux-même et n’attendent que des ordres simples et concis pour agir. Mais envers ses connaissances, elle n’arrive pas à croire à la méchanceté. Elle pardonne tout en amitié, même les pires coups (évidemment, elle a des limites). Sa façon d’agir envers les inconnus pourrait ressembler à du mépris. C’en est presque. Elle pense que rares sont les personnes valant la peine de s’arrêter sur elle. Mais elle n’est jamais contre une jolie découverte ou surprise. Elle peut sembler hautaine par moment, et il peut être dur de lui décrocher un sourire. Mais une fois que l’un d’entre eux est lançé, elle s’ouvre tout naturellement. Hormis cela, elle est très impatiente. Elle ne supporte pas les gens en retard, pour la simple et bonne raison qu’elle ne l’est jamais. Pour elle, c’est une marque d’irrespect total envers autrui. Quand une idée germe dans sa tête, elle met du temps à se décider. Elle se renseigne beaucoup, imagine toutes les possibilités, ne prend aucune décision à légère. Mais une fois décidée, il ne faut plus que cela traîne.
  Que dire de plus ? Elle a écopé de la vie des sentiments communs, tels un peu de jalousie, un peu d’ironie, mais rien qui ne la distinguerait plus que cela.
  Sa transformation, bien que minime, n’a rien changé en son caractère. Elle le considère tel un cadeau de la vie, bon à exploiter, mais qui ne changera pas le cours de sa vie. Peut-être se trompe-t-elle, mais dans tous les cas, elle l’aborde avec beaucoup de philosophie, et se considère comme chanceuse d’avoir hérité d’un don qui lui permette de se fondre dans la société.
  Le combat X-Men / Confréristes ne l’importe pas plus que cela. Elle le voie comme un combat interminable, qui n’a pas plus d’importance que tous les combats que les êtres humains ont eu dans leur histoire. Un passage dont on parlera aux enfants en cours d’Histoire dans quelques années. Elle se sent concernée, attristée peut-être, par la décadence dont ils peuvent faire preuve, mais sans s’en inquiéter plus que cela. Elle ne souhaite pour le moment pas en prendre part. Evidemment, elle sait également que si un jour, sa sécurité ou celle de ses proches était menacée, elle deviendrait sans doute plus hargneuse que n’importe lequel d’entre eux. Mais tant qu’elle n’est pas touchée personnellement, elle ne s’y intéresse pas.

Histoire :

• Talents Particuliers :
  Bien que Hannah n’ait pas suivi de cursus d’histoire, elle est très intéressée par ce qui a pu arriver aux hommes dans le passé. Elle pense qu’on trouve dans le passé les réponses et explications aux problèmes d’aujourd’hui. Elle est incollable sur l’histoire des hommes européens, à plus forte raison les Anglais. De même, les cultures étrangères l’attirent, et elle ne demande qu’à les étudier.
  Elle parle cinq langues. Anglais, évidemment, mais elle maîtrise parfaitement le français, le chinois, et a des bases en laotien et en espagnol. Les trois premières sont dues à sa formation universitaire, les deux dernières à sa pure curiosité.
  
  
  
• Possessions : Elle n’en a pas encore. Mais son héritage à venir ferait languir les plus fortes têtes. Deux demeures aux Etats-Unis, une dans la banlieue de Londres, et tout un paquetage de voitures, œuvres d’art, de bijoux accumulés au fil des siècles par sa famille. Elle n’y pense pas pour le moment (elle espère voir vivre ses parents le plus longtemps possible), et se garde bien d’en parler. Elle ne considère pas ses possessions comme acquises, mais comme une récompense d’un travail bien accompli.
  
  
  
• Biographie :
  
  « Cher Journal,
  Ca y est, je pars. Papa m’a fait préparer un paquetage, au cas où. Comme si j’allais manque de quoi que ce soit. Enfin bon. Il croit que je ne l’ai pas vu, mais j’ai bien remarqué la carte de crédit qu’il a glissé dans la poche intérieure de mon sac. Toujours le même.
  Je suis un peu stressée quand même. Je veux dire, moi, je suis normale, mais eux, comment seront-ils ? Accepteront-ils quelqu’un qui n’a pas réellement de problèmes ? Je verrais bien. De toute façon je ne vais pas me laisser marcher sur les pieds ! La seule chose qui me fait peur, c’est de délaisser la fac. Papa a dit qu’il allait tout faire pour transférer mon dossier dans la fac du coin. Bah, je sais bien qu’il y arrivera. Mais on ne sait jamais.
  Ah, il m’appelle. Ca y est, la voiture est prête. Je pars. »
  
  Chapitre 1
  Un cri résonna dans toute la demeure. Les domestiques poussèrent un soupir de soulagement. Le calvaire allait enfin finir. Ils n’en pouvaient plus, de satisfaire les caprices de leur patronne. Depuis plusieurs mois maintenant, ses envies de femme enceinte les exténuaient. Evidemment, elle parlait toujours aussi gentiment, mais chercher des tablettes de chocolat, un dimanche, à 21 heures, ce n’était pas toujours de tout repos. Désormais, ils seraient tranquilles. Leurs dépendances les empêcheraient d’entendre les cris déchirants du nouveau-né, leur assurant enfin un repos bien mérité. Tout à coup, Monsieur Breet apparut sur le palier d’étage supérieur, une blouse blanche et une charlotte sur la tête.
  
  « C’EST UNE FILLE ! » hurla-t-il, avant de retourner en courant dans la chambre.
  
  Mme Breet avait choisi d’accoucher dans leur demeure. Evidemment, tout avait été prévu. Personnel médical, matériel adéquat, cela faisait des mois qu’ils prévoyaient le plus beau jour de leur vie. Les trois jeunes femmes laissèrent éclater leur joie, imaginant déjà une future petite blondinette courant partout dans la maison.
  
  Chapitre 2
  Un bruit de vaisselle cassée résonna dans toute la demeure. La jeune femme soupira, laissant la furie la dépasser sans chercher à sauver le repas. Il était normal qu’elle se dépense, cette petite, après tout. Mais il faudrait qu’un jour, elle apprenne à marcher calmement. A chaque recoin de mur, et ce depuis qu’elle était en âge de courir, elle provoquait une catastrophe, ne cherchant pas à regarder ce qui pouvait bien arriver de l’autre côté. Depuis sa naissance, sept ans auparavant, ils n’avaient jamais comptabilisé autant d’achat d’assiettes et de verres. Elle savait très bien où elle se dirigeait. Il était sept heures du matin, elle allait sans aucun doute réveiller ses parents. L’avion était à onze heures, et l’aéroport à une heure de route de là.
  
  « Papa, Maman debouuuuuut ! »
  
  En passant la tête par la porte, l’employée aperçut la toute jeune fille tirer violemment les rideaux de ses parents, avant de leur jeter leurs peignoirs sur le lit en leur hurlant que s’ils n’étaient pas levés d’ici dix minutes, ils entendraient parler d’elle. Elle avait très bien compris le principe du réveil brutal que lui réservait sa mère les matins de paresse. Aujourd’hui, ils partaient en Grande-Bretagne. Trois semaines de vacances. Pour les domestiques, bien sûr. Ils allaient rendre visite à leur lointaine famille pour le baptème du neveu du cousin du beau-frère. Depuis qu’ils s’étaient exilés aux Etats-Unis, sans doute une centaine d’année auparavant, rien n’avait empêché la famille de garder contact, de chaque côté du grand océan. Tout le monde savait la raison de ce départ.
  
  Après avoir fait fortune dans la parfumerie de luxe en Angleterre, deux siècles auparavant, notamment en servant la famille royale, les héritiers, pour la plupart, s’étaient contentés de gérer minutieusement leur rente, sans même chercher à la faire fructifier. Tout ceci avait bien changé avec l’arrière, arrière grand-père de Hannah. Celui-ci avait décidé, presque sur un coup de tête, qu’un immense commerce était possible sur le Nouveau Continent. Deux mois plus tard, femme et enfants sous le bras, il montait à bord d’un bateau le conduisant sur son nouveau marché. Evidemment, au début, cela n’avait pas été sans peine. Il fallait démarcher, trouver un lieu où s’installer, embaucher des employés dont la culture et la méthode de travail était différentes. Heureusement, l’implantation des Européens n’était pas non plus vieille de mille ans, et beaucoup, par nostalgie de leurs origines, succombèrent au charme des parfums typiquement britanniques proposés par l’ancêtre Breet. Aujourd’hui, M. Breet était à la tête d’une fortune confortable, sans forcément être une des plus importantes des Etats-Unis. Mais il ne se contentait pas de se reposer sur ses lauriers. Pour lui, une entreprise qui marche, c’est une entreprise qui ne s’arrête jamais. Il avait été l’un des premiers à proposer des parfums occidentaux au pays du Soleil Levant. Cela avait bien marché, les premières années, avant de succomber face à la pression des concurrents. Il s’efforçait donc aujourd’hui de trouver de nouveaux débouchés. Et cela n’allait pas sans peine. Il était, certes, à l’abri du besoin, mais s’épuisait à la tâche. Sa femme ne comprenait d’ailleurs pas l’engouement qu’il mettait à son œuvre, se fatiguant du soir au matin, sans doute plus que ses employés, alors qu’il pouvait se contenter de profiter d’elle et de sa fille. Au moins, se rassurait-elle, ils inculquaient de bonnes valeurs à leur progéniture, qui aurait la lourde tâche de récupérer une entreprise familiale vieille de plus d’une centaine d’années.
  
  Chapitre 3
  Un cri résonna dans toute la demeure. Une voix fluette, à en éclater les vitres, se fit entendre jusque dans la rue, pourtant éloignée de centaines de mètres. Le grand débat avait été lancé. Hannah irait-elle en pension réputée, ou dans le lycée, tout aussi réputé, de la ville ? Apparemment, son choix était vite fait. Pourquoi quitter papa-maman alors qu’elle a tout ce qu’elle désirait ici. Précisons que tout ce qu’elle désirait, hormis la bibliothèque dont elle s’était lassée de compter les œuvres, se composait de ses parents, son chat et sa chambre.
  
  « Tu iras là-bas. Ils ont les meilleurs cours du pays. Leurs professeurs viennent du monde entier ! Ils étudient le français et l’allemand ! Le nombre de cours qu’ils proposent est impressionant. Il n’y a pas à discuter. Ma décision est prise. Tu reviendras les week-ends.
  - Mamaaaan !
  - Je suis du même avis.
  - D’accord, j’irais là-bas, je serai seule, sans amis, je vais dépérir, rater des cours, tomber gravement malade et échouer tout l’année !
  - Tu prends la meilleure décision ma chérie. »
  
  Hannah comprit vite qu’il s’agissait d’un combat perdu d’avance. Il fallait qu’elle se renseigner, réunisse des arguments et leur prouve par A + B qu’elle avait raison. Elle revint à la charge le soir-même.
  
  « L’école est à 600 kilomètres de là ! Je vais passer approximativement 540 heures dans une voiture pour y aller et revenir. Sans compter les embouteillages. Le prix de l’essence. Du chauffeur. Avec la fatigue en plus, je dormirais près de douze heures en revenant pour récupérer. Je ne passerais donc qu’une journée complète avec vous par week-end. »
  
  Tout en parlant, Hannah sentit une odeur vanillée, légèrement teintée de lavande, emplir la pièce. Dans le même temps, elle vit ses parents changer de visage, pour prendre un air beaucoup plus compatissant.
  
  « Je passerais l’équivalent de 23 jours sur les routes. Presque un mois dans une voiture pour votre bon-vouloir. Un mois que je pourrai passer à étudier ou à lire. Si j’y reste jusqu’à la fin de ma scolarité, j’aurai perdu cinq mois dans une misérable voiture pour aller étudier dans une école qui n’offre rien de plus qu’içi. Ma santé va en prendre un coup, sans oublier ma scolarité, qui risque de subir les conséquences directes de votre choix insensé. Je ne débattrai pas plus que ça. Je vous laisse seulement réfléchir à cela. Est-ce qu’un pauvre cours de français vaut la peine de sacrifier ma jeunesse et mon temps avec vous ? »
  
  L’odeur s’était faite de plus en plus forte, au fur et à mesure qu’elle parlait et désirait faire naître la pitié dans le cœur de ses parents. Elle savait déjà qu’elle avait gagné. En réalité, rien que pour l’effort qu’elle venait de fournir, et la douleur de se séparer de leur jeune fille, ses parents cèderaient. La réception de son emploi du temps au lycée situé à cinq patés de maisons de là, trois semaines plus tard, lui confirma qu’elle avait visé juste. Au moins, son père ne pouvait renier qu’elle avait la motivation et la volonté des Breet. Mais tout de même, cette odeur l’avait comme pris au cœur. Avait remis en doute tous ses choix.
  
  
  Chapitre 4
  Un bruit de porte claquée résonna dans tout l’établissement. Hannah se dirigea d’un pas sûr vers la tignasse brune qui s’éloignait. Elle savait exactement ce qu’elle avait à faire.
  
  « Eh, cria-t-elle à moitié en tirant sur la mince épaule pour la retourner. T’es au courant que c’est le mien, celui que tu dragues ? »
  
  Elle avait 17 ans. Une presque jeune femme, sûre d’elle et possessive. Cette saleté de garce avait osé dire à son copain qu’elle n’était qu’une conne. Il n’en fallait pas plus pour qu’elle réagisse. Tout en parlant, elle réfléchit à quelle odeur libérer. Elle avait compris bien vite le principe. Une odeur, un sentiment. Elle ne savait pas comment cela se faisait, mais son corps pouvait produire des senteurs, de plus en plus discrètes et puissantes avec le temps, qui provoquaient plus ou moins les réactions qu’elle désirait chez ses interlocuteurs. Elle ne les contrôlaient pas, mais leur insoufflaient une façon de penser. Elle pensa à la meilleure stratégie, et une odeur de violette s’échappa de sous ses vêtements pour se diriger droit sur la jeune fille juste devant elle. Elle ne dirigeait pas l’odeur, mais elle était tellement proche qu’elle ne pouvait pas la rater.
  
  « Alors maintenant, tu tiens tes distances, et tu fais en sorte de plus croiser son chemin. De toute façon, regardes-le, t’as vu comment il est, il est pas pour toi. »
  
  En lâchant ses mots, elle vit le visage de la jeune fille se décomposer. Elle passa de la surprise, au dégoût propre et dur. Elle y était arrivée. Désormais, elle ne verrait plus son copain que comme un ado arrogant et inintéressant.
  
  Depuis quelques années maintenant, elle avait remarqué ce… don. Elle avait bien vite fait le lien avec la télé. Elle était l’une d’entre eux. Ceux qui avaient… muté c’est ça ? Au début, elle en avait parlé à ses parents, ne sachant que faire. Leur réaction avait d’ailleurs été loin de la surprendre. Bizarrement. Son père avait d’abord éclaté de rire, en lui disant de lire moins de livres, alors que sa mère avait pris un peu sur le comique de la situation pour l’écouter. En même temps, en annonçant « J’ai un super pouvoir », il fallait se douter que la réaction ne serait pas immédiate. A force de preuves et de débats, ils avaient commencé à prendre en compte l’éventualité qu’elle puisse dire vrai. Certes, cela avait mis du temps. Avait provoqué beaucoup de questions. Pourquoi elle ? Comment ? De quoi s’agissait-il ? Après une série d’examens basiques, l’idée était peu à peu rentrée dans leurs têtes. Après deux-trois recommandations (tu ne fais pas ce que tu veux et tu restes discrète), ils avaient accepté de la laisser dans son lycée. En même temps, tant qu’elle ne s’en servait pas, elle ne risquait rien. Jusqu’à présent, elle avait eu beaucoup de chance. Ses parents acceptaient totalement l’idée, son père allant jusqu’à dire mot pour mot « Au moins, t’es une vraie Breet ! Les odeurs, ça te connait ». Désormais, ils se méfiaient des odeurs vagabondant dans la pièce, mais hormis ça, ils n’avaient pas eu de réaction violente. Ils n’avaient pas rejeté leur fille, ni annoncé qu’ils la déshéritaient. Elle pensait même que son père espérait secrètement qu’elle utiliserait son don pour faire fructifier l’entreprise familiale. Malheureusement, les idées entourant les mutants dans la société, le risque qu’ils courraient, et la volonté de Hannah, l’avaient poussé à lui proposer d’intégrer cette fameuse école. Le Chapitre 5 débute aujourd’hui, avec son arrivée à l’Institut qui devrait lui permettre de contrôler plus facilement son don, tout en s’intégrant dans la société.
  
  
  

Avatar : Keira Knightley
Personnage Marvel ? : Oui [] Non [X]
Double/Triple Compte? : Oui [] Non [X]
Pseudo :
Votre Age : 20 ans
Comment avez vous connu le Forum ? : C’est le premier qui sort dans les moteurs de recherche !

Mot magique : vu par :zuzu:

Bienvenu parmi nous ! Avant toute modération, je vais te demander d'aller lire le règlement avec attention. Quand ce sera fait, signale le nous que nous puissions te modérer.

bon courage ^^

Désolée, je l'avais lu, mais comme j'avais fait ma fiche entre temps, et qu'il n'y avait pas de rappel dans le formulaire, je l'avais pas oublié ! Je l'ai rajouté à la fin de ma fiche !

Merci !

Je ne vais pas exactement avoir le temps de te modérer ce soir, mais j'ai comme l'impression que tu mélanges deux choses dans ton pouvoirs : les odeurs (qui sont des substances chimiques qui flottent dans l'atmosphère et qui vont se fixer dans des récepteurs particuliers) et les phéromones, qui sont d'autres substances chimiques, d'origine végétale ou animale qui ont pour but de modifier le comportement d'autres individus de la même espèces. Une phéromone n'a pas d'odeur, elle ne fait que délivrer un message chimique, qui induit la libération d'hormones (chez les animaux), et conduit à la modification du comportement.

Voili voulou, donc essaye d'éclaircir ça en attendant que nos vaillants modos ou moi même venions modérer ta fiche dans son intégralité ^^

En réalité, les odeurs, ici, fonctionnent comme les huiles essentielles : elles sont chargées de principes actifs, qui, par leur diffusion dans l'air et leur absorption olfactive par l'organisme, permet d'agir directement sur l'état d'esprit. Je ne sais pas si c'était très clair dans ma description...

Le truc, c'est ce genre d'odeur ne peuvent qu'amener dans un certain esprit par le biais d'évocations sensorielles. Ce qui amène deux problèmes : 1) si on ne les sens plus... C'est plus trop efficace
2) Ca ne peut pas agir sur le comportement.
Donc, soit ton perso à le pouvoir de générer des odeurs, et ok (avec éventuellement des applications apaisante et autre liés aux odeurs), soit il peut modifier le comportement des gens de façon plus prononcé, par le biais de phéromones (comme le fond Daken et Stacy X)

Voili Voulou ><

Par cette mâtiné, une fois de plus pluvieuse, le Modéra-tueur est de nouveau sur la route, sillonnant l'espace à bord de son truculent véhicule, la zuzumobile rouge sang, afin de martyriser avec sadisme et grincement de dents, une nouvelle victime.

Alors que j'écoutais Afric Simone et son terrifique "Afanana" , de sinistre mémoire (https://www.youtube.com/watch?v=xGZauARZOVk)
...une fois de plus, elle s'avançait vers moi, bel agneau en route vers l'abattoir.

Je ne sais pas pour vous mais vu le pouvoir, ca sent le coup fourré...

En route Pépette le moko, tu vas être zuzufier et crois moi, avec moi personne n'est en odeur de sainteté....

.............................................................................................................................................

POUVOIR :

Bon , comme Nabotléon Ier l'a dit, on ne parle pas de Toxines mais de Phéromones.
Si tu pars sur les odeurs, libre à toi mais il faudra être conscient que l'odeur produite ne fonctionnera pas toujours si la personne en face n'est pas n mesure d'en capter l'essence. ( Rhume par exemple, ou autre). Une odeur est un stimulus provoquant une réaction, si ce stimulus n'est pas perçu : pas de réaction. Tu risques donc de tomber sur un joueur de mauvaise fois, il est vrai, prétendant "ben non, je ne sens rien, sorry : gone tomorrow). Tu vois le problème ?
Il serait plus logique de parler de phéromones dégageant une odeur particulière dans le cas de ton pouvoir. Le problème de "réception" ne se poserait plus.
D'emblée un gros problème : une odeur particulière peut provoquer un sentiment particulier mais qui est propre à chacun.
je m'explique : tu dégage une odeur de piscine (chlore) en ma présence et celle d'un ami.
Chez mon ami, ca va dégager un sentiment de plaisir car il adore nager, chez moi un sentiment de mal être car j'ai faillis me noyer quand j'avais 12 ans dans l'eau d'une piscine (véridique)...tu vois le problème ?
Chacun a son ressenti.
(souvent lié au souvenir car le Limbique dans le cerveau est proche de la zone de la mémoire à Long terme)

Bon apres lecture, je vois que ce pouvoir agirait sur le Limbique du cerveau, c'est à dire le cerveau émotionnel. Ca me parait un bon plan et franchement c'est tres jouable à condition que la partie averse "joue" le jeu.
Après il reste les questions dites "classiques".
Rayon d'action du pouvoir, temps pour se mettre en place (temps de réaction), nécessite t-il un effort de concentration particulier ? champ d'action dudit pouvoir ? Durée d'efficacité ? possibilité pour l'adversaire de s'en défaire ? Jusqu'où s'étend l'emprise (peut elle faire tomber en dépression sa cible pour un temps). Les effets perdurent t-ils un peu apres ?
Y'a t-il possibilité de feedback ? C'est à dire que les sentiments déclenchés chez une cible finissent par l'influencer elle en retour !
C'est à mon sens un pouvoir très intéressent proche de l'empathie et assez original, moi j'adore !

NIVEAU DE MAITRISE

"C’est sa stagnation qui l’a poussée à se rendre à l’institut."

Humpf...un peu incompréhensible ca.
Elle "sait" qu'elle est limité ? Elle a donc conscience qu'elle peut faire plus ? C'est illogique...
Qu'on aille à l'Institut pour des questions de maitrise , certes, mais pour avoir "plus" de pouvoirs alors qu'on ne PEUT PAS savoir a l'avance qu'on est juste à un palier, ca n'a pas de sens. A changer.

Dans les niveaux, certes pertinent, rien en ce qui concerne ses "ratés" ou ses limites. Il m'en faudrait. Ses émotions influent forcément sur sa maitrise. Il est bien de dire ce qu'elle peut faire mais ce qui intéresse c'est surtout ce qu'elle foire.

DESCRIPTION PHYSIQUE

Manque le style vestimentaire et peut être le timbre de voix.

PSYCHO

Un treeeees beau paragraphe qui m'a fait bien plaisir, c'est presque parfait : me manque juste ses sentiments envers les "autres " mutants. et c'est nickel !

Talents particulier

Un goût pour l'Histoire n'est pas un talent particulier (à mon grand dam) sauf si elle a des prédispositions exceptionnelles pour retenir les faits et les évènements historiques.

BIOGRAPHIE

C'est du tres bon mais la scène avec l'ado me gène. Le fait du "désormais, elle ne verrait plus..." là il s'agit carrément d'une modification profonde de sa vision des choses et définitive. Rien à voir avec ce que tu as décris comme pouvoir car l'effet concernerait normalement juste un sentiment (pas un jugement de valeur) et temporaire de plus.
De plus le rapprochement avec son pouvoir sur la fille me parait trop rapide et pas si évident que ca à la lecture. Tu n'es pas dans sa tete, tu ne peux pas savoir ce qu'elle pense.

Un petit paragraphe de plus expliquant les circonstances de son arrivée a l'Institut (comment elle en a entendu parlé) serait le bienvenu.


.....................................................................................................................

Et bien voilà. Une tres bonne fiche et un tres bon personnage !

Je suis enthousiaste à l'idée de faire ton accueil à l'Institut en RP !

apporte les corrections demandées et ca sera un grand oui pour moi.

Du nouveau sur cette fiche ? Si oui, merci de prévenir. Si non, cette fiche sera refusée d'ici une semaine faute d'activité. Merci de ta compréhension.

Faute d'activité, cette fiche est refusée. Si tu souhaite la récupérer, merci de nous le signaler.