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 Braquage à l'anglaise

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MessageSujet: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeVen 20 Aoû 2010 - 12:51

Le ciel grondait au dessus des têtes des New Yorkais. Les touristes étaient en majorité dans les rues et les citoyens de la ville avaient préféré rester chez eux. Normal, eux ils connaissaient la ville! Par ce temps incertain, l'étudiant modèle que Tyler adorait jouer déambulait dans les allées du centre commercial. Rester enfermer chez lui jamais! Mais voir son dernier costume Klein trempé, hors de question. Il avait donc pris un taxi pour venir faire un peu de shopping. Enfin surtout il cherchait à acquérir le dernier sorti en matière de matelas. Le sien était devenu trop mou, par ce terme Edwards extrapolait. En fait il n'aimait que les planche de bois pour reposer son dos autant dire qu'il consommait énormément de matelas… Il alla donc dans l'un des plus grands magasins de la grande surface jouxtant une maroquinerie. Neutre voir froid, il fuyait le regard des vendeurs pour ne pas avoir à leur adresser la parole. Vint ensuite le temps des essayages. Il testa une dizaine de matelas sans pour autant être convaincu mais tout au fond de la boutique il trouva son bonheur. D'ailleurs il y resta dormir jusqu'à ce que des clients outrés avertir un vendeur. Réveillé, il ne put pas acheter l'objet de son désir. Menaçant le vendeur de lui bousiller sa carrière, Ty fulminait mais ne voulant pas faire exposition de plus d'agressivité verbale face à un crétin, il lui décrocha la mâchoire avec un direct du droit qui étala illico le vendeur. Remettant son costume en place ainsi que sa cravate, après un petit coup de petit salvateur à son adversaire allongé, il tourna les talons et fila. Les gens surpris ne dirent et ne firent rien, parfois cela surprenait Edwards mais à force il commençait à se faire à la lâcheté de l'homme. Il changea d'étage à la recherche d'un autre magasin.

Ne trouvant rien, il sortit et continua ses recherches. Marchant d'un pas pressé au vu du temps, il cherchait une autre grande surface. Passant trois fois à côté de la statue du Rockefeller center, il porta son attention sur une foule de gens qui entrait et sortait d'un building. Heureux d'avoir trouvait une autre galerie marchante, il entra. Fatigué de sa marche il alla s'asseoir dans le premier fauteuil qu'il vit. Alors qu'il commençait à confortablement s'installer, une femme vint le voir.

"Bonjour Monsieur, en quoi puis-je vous aider?"

Ravi d'être si rapidement servi, il commanda un soda light avec un zeste d'orange. Il finit par regardait celle qui était venu lui parlait car elle n'avait pas bougé après qu'il ait passé commande. Le visage de l'hôtesse était gras et serré.

"Ici c'est une banque pas un café…"

Rebondissant sur son étourderie, Tyler se leva promptement en disant :

"Bien sûr pour qui me prenez-vous! Ma réponse était aussi stupide que votre question! Que fait-on dans une banque? On boit un café? Ahahaha…"

La banque était immense. Etendue sur tout un building à vingt étages. Le rez-de-chaussée était un immense hall qui grouillait de monde. Les étages supérieurs fermés au public devaient être plus calme. Des étages deux à cinq, il y avait des bureaux et les conseillers recevaient des clients, ceux de marque bien sûr. Un peu en retrait pour sans doute garder l'intimité des clients, une porte blindée était accolée à l'entrée principale de la banque. Si le hall était libre d'accès, il fallait malgré tout passer entre des détecteurs à métaux. Le coffre fort qui chaque fin d'après-midi était vidé se situait en mi sous-sol, entre le parking des dirigeants et le hall d'accueil.

L'employée de Goldman Sachs toisa son client du regard. Elle n'avait pas trop apprécié la blague mais se devait de rester polie. Demandant son nom à Ty, l'hôtesse fut très étonnée de voir de qui il s'agissait et qu'il avait son entrée VIP pour les étages supérieurs. Elle le conduisit donc au premier étage pour le laisser dans un bureau richement décoré. Pour se venger de la blague de mauvais goût, l'employée n'avertit pas de suite un conseiller de la présence de Tyler. Ce-dernier trop content de pouvoir dormir ne vit pas cela d'un mauvais œil et en profita pour continuer sa sieste entamée au magasin de matelas. Le temps passait et les gens rentraient toujours dans la banque.

Soudains des flashs explosèrent dans le hall et ce fut la panique. Les gens essayait de sortir mais trop tard. Activant la fermeture des grilles de sécurité, les employés et clients de la banque se retrouvèrent coincé avec les braqueurs. Masqués mais par armés, ils imposèrent à tous de se taire. Pour cela quelques balles furent tirées, des pétards aussi. L'assemblée fut très réceptive aux avertissements et tout le monde se coucha tranquillement. Personnes ne savait d'où ça venait jusqu'à qu'une employée hurle le mot interdit : "Mutants!". De l'autre côté des grilles, la police commençait à s'agglutiner et la foule d'observateurs repoussée. Quelques asiatiques prirent des photos de l'évènement avant que leur appareil ne leur soit confisqué.

Très organisés, les malfrats coupèrent l'alarme et se répartirent stratégiquement dans le hall. L'un d'eux prit la parole. Sous leur masque de clown, ils devaient avoir des modificateurs de voix où alors il avait mangé du verre pilé car il expliqua ses volonté avec une voie rauque et cassée, limite robotique. Leurs revendications était claires, après tout braquer une banque ne signifié pas autre chose que : nous voulons de l'argent? Mais ils menaçaient de tuer une personne par dizaine de minutes et pour montrer qu'ils n'étaient pas des branquignoles, ils saisirent une femme, maman, qui du lâcher son enfant en pleurs. Sous les yeux de la foule d'otages et de son fils, la femme fut décapitée par le mutant à la voix de Terminator.

Putain c'est quoi ce bordel!

Ouvrant un œil, Tyler secoua sa tête. Il se tapa même plusieurs fois l'oreille car des cris l'envahissaient. Il n'était pourtant pas télépathe. Il sortit du bureau et dehors cinq personnes affolaient hurlèrent quand il fit claquer la porte.

"Woua… Qu'est-ce qui vous arrive? Vous jouez à cache-cache?"

Un chauve de la quarantaine lui rétorqua rapidement :

"La ferme connard! La banque est braquée. Alors si tu veux pas voir ta tête rouler sur le sol reste ici et ferme-la!…"

Pour l'avoir insulté Tyler flanqua un pain au type ce qui fit à nouveau crier les autres. Puis réajustant sa cravate, il se mit à marcher en direction de l'escalier pour sortir de la banque. Décidément, Goldman Sachs venait de perdre un bon client. Il demanderait de cloturer ses comptes dès que possible.

Spoiler:

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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeLun 23 Aoû 2010 - 18:28

    Ce n’était pas un jour à sortir de chez soi, vu le temps qu’offrait le ciel à New York aujourd’hui.
    On ne sait pas si il va pleuvoir, on ne sait pas si les nuages vont déguerpir. On ne sait rien et c’est cela le plus frustrant. La météo est toujours remplie de surprises et même les satellites arrivent parfois à se tromper. C’est l’une des choses des plus incertaines qui puissent exister dans notre monde. Bien entendu, les catastrophes peuvent se prévoir et encore, le Tsunami de décembre 2006 a su frapper par surprise. Bon, ce n’est pas à New York qu’une telle attaque naturelle peut se produire mais qui sait un jour mère nature se vengera de l’idiotie humaine. Mais n’allons pas commencer à répéter que l’Homme n’est pas l’animal des plus intelligents, tout le monde le sait et tout le monde ne se l’avoue pas. Sauf les réalistes.

    Le temps incertain est une raison pour Matthew de ne pas sortir de son loft. Il préfère rester tranquille dans son chez lui que d’affronter une possible averse. Ce n’est pas un grand fan de la pluie, et il ne le sera jamais. L’eau qui tombe n’est que pour lui un avantage que quand il doit se défendre ou assouvir son minuscule but de sa vie.
    Qui est, je le rappelle, renvoyer tout être humain ayant déclaré haut et fort que les mutants sont des monstres. Il envisagera plus tard de les exterminer tous, mais chaque chose en son temps. Bref, il ne voulait pas sortir mais une chose stupide et inutile l’obligea à se lever de son canapé pour aller en ville. Une chose qu’il n’aurait crut possible de réaliser. Ceci est tellement irréaliste que ça le fait rire au fond de lui. Cette chose est une raison qui le pousse à aller physiquement dans son lieu favori, une banque. Oui, Matthew doit allez à la banque avec son corps et non qu’avec son esprit. Bon dieu, que va-t-il faire dans une banque… Lui qui a l’habitude de ne pas être dans ce lieu pour faire ses nombreux virements et tout son petit système financier. Et bien, tout simplement, Monsieur le Banquier a besoin d’une signature car une réforme se serait produite au sein de son entreprise et que tous les clients devraient signer de la paperasse confidentielle pour dire s’ils sont d’accord ou non. Matt ne sait même pas de quoi parle cette réforme, tant que les banques ne décident pas de ne plus utiliser l’informatique, le mutant se contre fou de ces réformes que personnes comprend à par leurs créateurs. Et pourtant, il doit y aller pour faire plaisir afin d’avoir son compte ouvert. Certes, il pourrait ne pas y aller, mais son compte serait bloqué. Oui, il pourra le débloquer, mais la banque fera sa chieuse et décidera de le bloquer de nouveau. Ensuite, elle trouvera cela bizarre que le compte de Mr. Cooper, car oui il ne donne pas son vrai nom, il n’est pas fou, soit toujours à se rouvrir. Alors Madame la banque, harcèlera Mr. Cooper pour prévenir qu’un petit rigolo, qui n’est d’autre que lui, s’amuse à pirater son compte et que pour plus de sécurité, il devrait venir signer un papier pour fermer définitivement son compte et qu’il faudrait mettre l’argent qu’il y a dessus ailleurs. Donc au final, autant se bouger maintenant. La vie est si injuste.

    Habillé d’un costume noir, d’une chemise plus claire et d’une cravate grise foncée, chaussure allant avec le reste, coupe de cheveux habituelle, veste ouverte, manteau long, Matthew sortit de chez lui d’un pas lent. Et il est en retard de dix minutes. Non, ce n’est pas son genre d’être en retard. Ce n’est même pas du tout son genre. Explication à ceci. Il le fait exprès. Lorsqu’une chose peu courante se passe dans le comportement de Matt, c’est toujours parce qu’il le veut. Il a bien répéter au téléphone, qu’il avait autre chose à faire que d’aller signer un papier, mais le jeune homme à céder pour être tranquille. Que cela ne se tienne, il sera en retard. Même si il n’avait pas décidé de sortir, ce n’est pas pour autant qu’il se dépêchera. Les retards le banquier doit connaître, ce n’est pas un de plus qui changera sa journée. Il ne flotte pas encore, tant mieux. Il prendra un taxi. En plus dépenser du fric pour une raison aussi ridicule. Non, il n’aime pas cette journée, et il ne l’aimera pas. Il traversa la ville, aucun remerciement pour le conducteur, juste un ou deux billets. Oui, il tirait la tronche, il n’allait pas être poli, il n’allait pas être aimable. Pauvre banquier qui subira la mauvaise humeur du mutant. Entrant dans le hall, il vit la multitude de personnes sortant et rentrant dans le bâtiment. Une file d’attente en face de lui. Tous les clients se trouvant dans cette file étaient là pour prévenir qu’il avait un rendez-vous ou qu’il voulait des renseignements, et si la petite vieille qui se trouve après trois personnes devant le mutant, a décidé de demander à l’hôtesse comment marche un chéquier. Misère. Les petites vieilles ont toute la semaine pour faire ça, mais non, elle doit venir en heure de pointes comme les petits vieux d’ailleurs. Matthew ne sera pas assez con pour emmerder son monde. Il trouvera d’autres moyens beaucoup plus subtils et énervants s’il doit se montrer des plus agaçants auprès des autres lorsque son âge le classera dans la catégorie « vieux ».

    Quelques minutes passèrent et voilà que la surprise journalière débarque. Dans un premier temps des flashs. Ah la grosse marrade dîtes-moi. La panique totale, l’un des seuls qui ne bougeait pas était bien Matt, blasé de sa journée qui ne venait que de débuter et qui serait sans doute bien longue. Regardant parmi la horde de moutons ayant pris peur, Matthew tenta de chercher d’où venait le mal qui s’amusa à jouer le loup. Bien entendu, la magistrale idée du système de sécurité de la banque se produisit. Fermant toutes portes et tout accès menant à l’extérieur er favorisant ainsi la non-fuite des agresseurs, le système avait décidé d’enfermer chaque personne se trouvant dans le bâtiment. Il avait envie d’applaudir. Mais ce n’en était pas l’heure. Il profitât de la panique pour s’assoir dans un fauteuil qui se trouvait non loin de lui. La logique du braquage est que tout le monde allait s’allonger par terre. Il ne manquerait plus que Matt se salisse pour faire plaisir.
    Deuxième temps. Les braqueurs masqués demandèrent à tout le monde de se taire en tirant quelques balles. Ils se disaient sans doute qu’en tirant tout le monde allait jouer à un, deux, trois, soleil. Dès que l’un tire, on bouge plus. Une réaction que Matt ne comprendra sans doute jamais. Des coups de feu alors on s’arrête net. Généralement on se barre en courant pour se planquer mais bon, autant rester devant les agresseurs comme ça on sera certain d’être touché. Ah oui, c’est sur que de ce point de vue là, la logique apparaît comme par miracle. Mais qu’il est bête ce Matt. En tout cas, le mutant toujours assit, restait là, coude sur l’accoudoir, poing sous le menton et mollet sur le genou, c'est-à-dire dans une position des plus banales lors d’un braquage surtout lorsque nous en sommes l’un des otages, à regarder ces louveteaux cherchant moutons sympathiques et joueurs afin de se lancer dans une partie de « Va s’y fait moi peur ». Évidemment, l’élément essentiel pour jouer à ce jeu, c’est l’argent. Il cru entendre dans ce silence le mot « mutants ». Ah. Et bien… Bonjour chers confrères et consœurs.
    La police se plaça devant la banque espérant y entrer peut-être. Qui sait… ?
    Troisième temps. Les menaces. Après avoir demandé l’argent voilà qu’un grand bonhomme attrapa une pauvre mère en pleur. Pas de chance pour elle, la jeune femme fut décapitée. Bien, le black peut découper les gens, c’est ça ? Alors on va éviter de l’enquiquiner. Matthew, au fond de la salle, regarda les mutants criminels pour mieux les analyser. Alors un black qui fait du coupe-coupe avec son corps. Ensuite… Il y avait un nain, facile à remarquer, il n’arrêtait pas de rigoler. Hm. Un fou. Deux filles et un autre homme obèse. La fusillade venait des de ce type, non armé… Est-ce son pouvoir ? Bien, il a une idée sur deux d’entre eux. Faudrait que les trois autres s’activent.

    Hey toi ! Pourquoi t’es pas par terre ? Le fou s’animait.

    Dommage. Matt ne se sera pas fait assez discret. Bon aussi, il n’a rien fait pour. Ces potes se retournèrent pour voir le grand blond assit tranquillement à attendre que tout ce foutoir se passe. Et comme si c’était le plus normal du monde, Matthew répondit calmement.

    Parce que je ne veux pas me salir.
    Ah la bonne blague ! T’entends ça Jo’ ?

    Qu’il y avait-il de drôle là dedans ? Rien. Sa folie sera son excuse. Le Jo’ n’était d’autre que le Coupe-coupe. Celui-ci ordonna au fou de lever le mutant, puisque bien entendu, il n’avait pas l’intention de bouger. Et ce n’est pas en le forçant que ceci se produira. Le temps que le fou arrive, Matthew se chargea en électricité, en même temps, il transféra son argent sur un compte externe et dans une autre banque. Si il doit utiliser la force pour qu’on le laisse tranquille, un bug au sein de la banque risque de se produire, et tant qu’à faire, il ne perdra pas son argent.

    Allez debout !

    Il se lève avant que l’énergumène le touche. Ah qu’il se sent petit le fou. C’est certain. 45 centimètre les séparaient. Le fou n’était que peu fier de voir le mètre 95 auprès de lui. Une tape dans le bras fut de trop. Il cria à Matt de s’avancer pour aller se coucher en face des braqueurs. Hm. Il ne le fera jamais, faut pas rêver. Il tourna la tête, et la baissa d’ailleurs vers le nain. Vexé que cette chose est eu l’audace de toucher Matthew. Par pur et simple reflexe Matt toucha à son tour le petit mutant par l’épaule, et lui serra celle-ci de toute ces forces, histoire que ça soit lui qui se couche. Mauvaise idée, ça a attiré la fureur de certains. Avant que le pire ne puisse arriver, Matt claqua des doigts et éteignit la lumière, plongeant le hall dans le noir. Le mutant en profita pour aller réellement se planquer. Il y a avait juste les quelques rayons de soleils qui traversait le rideau de fer comme lumière. Assez suffisant pour voir ou Matthew foutait les pieds mais pas assez pour viser juste. Bien entendu, il ne rallumera pas la lumière. Il faudra allez voir Monsieur l’interrupteur. Il vit un escalier, monter à l’étage. Hm, bonne protection. Il le fit sans hésiter. Matt ne connait pas assez ses adversaires pour les affronter. Il se retrouva à l’étage voyant quelques personnes. L’une ne s’empêcha pas de braquer un espèce de revolver non chargé sur le mutant tout en demandant si il était un des criminels. Une réponse négative et un argument. Bien, les vrais criminels quand à eux gueulaient pour retrouver Matt.

    Je vais rester là le temps que tout se calme. Dit-il calmement. Auriez-vous un bureau dans lequel puis-je m’installer ?

    Si l'un deux décide de venir le chercher, il ne recevra qu'une crise cardiaque mais ça, les paniqués de l'étage ne s'en doutait pas et à par la bouche grande ouverte et les yeux béants, il ne faisait pas grand chose.
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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeMar 24 Aoû 2010 - 16:19

Alors que Tyler d'un pas décidé marchait vers l'escalier, d'un seul coup la lumière vint à s'éteindre marquée par des soulèvements de voix des clients, otages, surpris. Il tourna la tête et ne voyait plus rien si ce n'était les panneaux EXIT.

Merde!

Des pas se firent entendre et quelqu'un prit la parole près de lui mais il ne savait vraiment pas exactement où se trouvait l'orateur.

"Auriez-vous un bureau dans lequel puis-je m’installer ?"

Avec sa vivacité orale et son naturel hippique, Ty répondit :

"Celui au fond à droite est sympa, y a un sofa! Je viens dy' piquer un roupillon, c'était coo…"

Il parlait tout en marchant. Bien sûr, avec ses talents naturels pour la maladresse, il posa son pied entre deux marches et perdit l'équilibre. Comme avec Ty rien ne va sans rien :

" …Putain de bordel de meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde!"

Faisant un bruit pas possible, attirant l'attention dans sa direction, il dévala les marches en roulé boulé. Il avait du battre le record du monde de vitesse de descente d'escalier. Ce-dernier qui devait faire au moins trente marches, fut pour Tyler un seul et unique bond. Il finit étalé sur le cul comme une merde dans le hall plongé dans la nuit. Les mutants braqueurs eux aussi plongés dans le noir ne virent rien mais entendirent tout. A grands cris, ils se passèrent la consigne de rallumer cette fichue lumière et de voir ce qui s'était passé. Pour rajouter à la panique générale, des coups de feu furent à nouveau tirés et une à deux personnes semblèrent y perdre la vie.

"Hal, Jo rallumez-moi cette lumière nom de Dieu! Mos arrête de tirer partout tu vas finir par nous toucher, t'es con ma parole!!!'"

Ty qui avait la tête retournée et envie de vomir, ne savait plus trop où était le haut du bas. Il déplia sa jambe tout en écoutant les railleries d'une folle qui donnait des ordres à ses bâtards de compagnons. Reprenant ses esprits, Ty resta quelques instants à plat ventre histoire de bien avoir les idées en place et que sa tête ne soit plus un aquarium balançant de tous les côtés. En voulant poser sa main sur son front, il effleura quelque chose ou plutôt quelqu'un enfin quelqu'une. De suite un cri, une femme qui hurla à faire peur! Enervé par le bruit, le jeune mutant lui répondit avec sa gentillesse naturelle :

" …Mais ta gueule! Tu veux nous faire repérer poufiasse!!!"

Sur ce, elle cria à nouveau. Entendant des pas venir dans sa direction et ne supportant plus les braillements de chatte écrasée, Edwards décida de rouler sur le côté pour s'écarter de la Soprano. Il heurta doucement ce qui semblait être un bureau et se planqua dessous. Il commençait à y voir plus clair, les trente-six chandelles qui illuminaient ses yeux s'estompaient et la faible luminosité lui permettait de voir à présent un peu mieux. Il avait fait une sacrée chute mais ça allait. Merci mutation!

Quelle journée pourrie! Si je retrouve qui m'a hurlé comme une truie dans l'oreille, je la saigne!

Sagement fourré sous le bureau de l'accueil (en fait), il attendit de voir le plus clairement possible avant de prendre une décision. Si ça trouvait les deux braqueurs rallumeraient la lumière sous peu alors inutile de se trouver le seul débile debout à ce moment là. Les braqueurs quant à eux se déplaçaient et marchaient parfois sur des otages. Souvent cela se soldait par la mort de celui-ci…
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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeMar 24 Aoû 2010 - 21:01

    Il était monté à l’étage pour sois disant plus de sûreté. Il avait énervé les braqueurs parce qu’il avait osé agresser l’un d’eux. Mais il faut dire aussi, que le nain fou a touché Matthew, et celui qui touche Matt pour toute raison de crise d’autorité à ce qu’il mérite et encore, il ne l’a pas tué. Le mutant n’a pas été assez idiot pour se montrer en meurtrier devant tout le monde, déjà qu’il devra supprimer les quelques vidéos de surveillances le voyant claquer des doigts pour éteindre la lumière, si en plus il devait rattraper un possible meurtre pour prouver une innocence, Matt ne s’en sortirai pas tellement. De toute manière ce n’est pas à lui de se charger d’eux. Ce n’est pas écrit Super Héro sur son front. Si les policiers se croient intelligents en restant devant un porte, et bien soit. Laissons les croire.

    Après avoir demandé s’il y avait un bureau confortable quelques par ici, une voix de jeune homme, qui se fut éclairé que par les quelques lumières des issus de secours répondit naturellement qu’il y en avait au fond à droite. A partir de là, Matthew n’écouta pas le reste. Il se dirigea calmement en passant près de l’inconnu. Pas le temps d’être à la porte que la malchance avait débarqué. Bien, Matthew était sûr que sa tranquillité n’allait pas durer. La voix était celle de l’inconnu ou plutôt le cri de celui-ci. Une nana hurlait par la suite à ses coéquipiers de rallumer la lumière et d’aussi ordonner à Mos’, celui qui devait tirer les balles, c'est-à-dire le gros, d’arrêter de tirer avant de ne tuer l’un des siens. Bien… Jo’, le Coupe-coupe, Mos Le Tireur obèse. Harl’ aucune idée de qui cela pouvait bien être. Bref, deux noms posés sur deux braqueurs dont les pouvoirs étaient découvert. Cela avançait. Mos’ n’était pas doté d’une grande délicatesse. Cela devait-être le bourrin idiot de la bande. Le Jo’ devait être le chef, bourrin lui aussi mais qui est un sens de la menace et de l’exécution assez développé. Quand à la nana qui venait d’ordonner, soit c’était la copine du chef soit une chef elle aussi… Sans doute l’une des plus intelligente du groupe, voir la seule. L’autre fille ne disait rien, une exécutante sans doute à se demander si elle ne le fait pas par obligation. Le fou quant à lui, n’était là que pour s’amuser. Matt connaissait deux pouvoirs sur cinq mais il se doutait d’un troisième. Lorsqu’il toucha le nain tout à l’heure, il a pu sentir une charge électrique assez puissante en lui. En tous cas, lui, il y avait moyen de l’affaiblir. Bien. Trois sur cinq c’est déjà pas mal. Les femmes savent se montrer secrètes.

    Maintenant qu’il était à chercher l’interrupteur, Matthew se doutait que l’escalier allait être à découvert et pour en finir au plus vite, car bien entendu la situation ne l’enchantait guère, et la signature du papier d’ailleurs allait être reporté et donc, il devra revenir… Mais autant que tout ce bazar se finisse, il forcera à son banquier de signer le papier directement après. Par conséquent, Matt doit mettre la main à la patte pour accélérer le processus de fin. Il ouvrit le bureau pour y déposer son manteau, histoire de ne pas l’abimer plus que cela. Ensuite, il retourna vers l’escalier, une nana a eu la malchance de le traiter de fou en lui attrapant le bras. Quelle était donc cette manie de vouloir toucher le mutant ?

    Lâchez-moi et surtout taisez-vous ou je règle votre compte à la place de ces idiots. Un ton plus sévère que d’habitude.

    La femme le lâcha directement, et nettoyant sa manche en passant sa main dessus, Matthew continua sa marche.

    Je l’ai trouvé ! Et la lumière fut.

    Le bourrin exécutant avait donc trouvé l’interrupteur. Ceci donna le sourire à Matthew, et il ne put s’empêcher d’applaudir cette fois-ci tout en descendant ces fameux escaliers. Les braqueurs se tournèrent vers le mutant. Celui-ci sourire aux lèvres n’avait pas put se retenir de féliciter la trouvaille que venait de faire le Coupe-Coupe.

    Bravo à toi Jo’, tu auras le droit à une récompense pour avoir trouver en premier l’interrupteur
    C’est le connard qui m’a défoncé l’épaule ! Hurla le fou. Quel langage.T’aurais du rester en haut pauvre idiot !
    Vous seriez monté de toutes manières… Je t’ai facilité le travail pauvre cloporte… Ou pas.

    Sans aucune réflexion le fou fonça aux désespoirs des autres qui ne pu l’arrêter. Matthew eut le temps de descendre les escaliers entièrement et le nain courant comme un gnome arriva à sa portée espérant sans doute faire la fête à Matt. Manque de pot pour lui, et heureusement que le combat aux corps à corps fut dans l’apprentissage de Matt par le passé, celui-ci bloqua le coup de poing, et attrapa d’une main sa tête. Et oui, petit taille, petite tête et d’ailleurs celle-ci était bien vide. Il ne lui fallut que quelques secondes pour décharger entièrement cette source électrique.

    Fuzz ! Gueula la Chef. Voyant, après que Matt ai lâché le nain, celui-ci tomber telle un corps sans vie. Qu’est ce que tu lui as fait putain de merde !
    Ce qu'il mérite.

    Troisième nom à apporter à ce mutant. Fuzz le Fou. Un en moins, pour le moment. Matthew était assez chargé, pas la peine de vider toutes les sources. Il ne pouvait pas pour autant lancer son électricité, s’il le faisait pas le sol, les otages seraient électrocutés aussi. Bon, ce n’est pas ce qui va déranger Matt, mais limitons de faire des dégâts inutiles et de se fatiguer pour un rien. Lancer les décharges par l’air pourquoi pas… Mais la totalité des pouvoirs n’est pas connu, c’est un risque que son attaque soit contrée. Et puis pour le moment, il préfère une défense suivit d’une attaque, c’est plus simple pour débuter une analyser sur l’autre.

    Les caméras de surveillances sont coupées depuis quelques minutes, les vidéos précédentes supprimées. Son visage n’est connu que par les otages… Hm, une raison à les tuer peut-être. Bref, ce n’est pas sa première préoccupation. La cheftaine ordonna à Harl’ de l’attaquer. Ce fut l’autre femme. C’est plutôt logique maintenant. O, surprise elle se démembre, son bras allant droit Matt, celui-ci eu le temps de se déporté sur le côté et ainsi attraper le membre de la demoiselle. Une décharge pour contracter les muscles de ce bras. Impossible à le bouger maintenant, il retomba telle une pierre, énervée par ceci, la Poupée ne se gêna en aucun cas pour lancer son deuxième bras, le grand blond en profitât pour aller se planquer derrière un bureau, mais la fusillade retentit une nouvelle fois dans tout le hall. Ceci lui rappelle ces années de services en Irak tiens. Bref, se ruant derrière un bureau, les balles se bloquèrent contre le meuble en bois épais… Par chance aucunes balles n’avaient traversées. Mais Matt s’en était pris une dans l’épaule. Et merde. Un costume foutu. La blessure n’était pas trop grave, elle n’avait que touché du muscle. Quelques points et tout ira mieux. Ce ne fut pas l’heure de l’atelier couture, il laissa la balle une minute ou deux, la laissant sortir de quelques millimètres et enfin l’enlever après avoir retiré sa veste. Demandant un mouchoir à une hôtesse en face de lui, il compressa la blessure, en passant sa main sous sa chemise, cravate enlevée. Autant se rendre léger, maintenant que l’habit n’était plus portable. Le mutant avait l’habitude, la guerre lui a laissé des traces, c’était comme une pichenette pour lui.

    Les braqueurs étaient plutôt de mauvaises humeurs. Étrange n’est ce pas ? Le fou était encore au sol, la Poupée n’allait pouvoir sentir son bras que dans une dizaine de minutes. Un et demi en moins. Le bureau derrière lequel il se trouvait était celui de l’accueil. Comme par hasard, il y avait à côté de lui, celui qui c’est fait un tour de manège dans l’escalier. Matt ne l’avait pas reconnu, il faisait trop sombre pour cerner les détails de son visage.

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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeVen 27 Aoû 2010 - 6:36

La tension se faisait plus grande et cela était palpable par quiconque était présent dans cette pièce. Tyler eut du mal à ouvrir les yeux quand la lumière éclaira à nouveau le hall. Il mit quelques secondes à retrouver une vue correcte. Toujours sous ce qui était le bureau de l'accueil, il vit un homme debout. Il applaudit suite à la trouvaille des mutos. Surpris mais amusé, Edwards regrettait de ne pas avoir de pop corn pour admirer le reste du show. Effectivement, il ne fut pas déçu par l'acteur principal de son film. Ce dernier mit à terre un des mutants braqueurs rien qu'en le touchant.

Cool! Ça doit être un draineur de vie comme Malicia… Géant, j'ai bien fait de venir aujourd'hui!

Décidément, il manquait que du pop corn et un soda pour que ce spectacle soit plus que fortement apprécié par Edwards qui tel un gosse admirait le héros d'un James Bond. "007" fut attaqué par un bras dont Tyler ignorait le propriétaire mais il trouva cela à la fois dégoutant et génialissime. Au moment où un second bras fut visible, des tirs de balles se firent entendre. La foule cria mais elle ne savait faire que ça. Dans un élan de sauvegarde, James sauta sous le bureau pour se retrouver à un mètre de Tyler. Alors que derrière ça canardé sec, le bureau résistait mais l'espion anglais venait de se faire toucher. C'était dans ces moments là que l'ami de 007 venait à son secours. En général une belle blonde armée comme un russe. Alors que Matthew se retirait la balle, Edwards gardait ses distances, lui non plus ne voulait pas être vidé de son énergie, toujours persuadé qu'il drainer l'énergie ou la vie des personnes qu'il touchait. En une fraction de seconde après l'arrêt des tirs, un silence quasi morbide régna dans le hall. La pression psychologique était une arme magique pour qui savait l'employer. Hésitant toujours et encore, il arriva un moment où Tyler dut se lancer. Sûr de lui à présent, il retira sa veste de costume, déboutonna sa chemise et la sortie de son pantalon. Il fit pousser ses cheveux et les teints en brun. Il se fit craquer les doigts tout en murmurant à son nouvel acolyte :

"Reste-là James, je m'occupe du reste!"

Prenant une longue respiration, il fit un bond assez haut pour se propulser sur le plan horizontal du bureau. En quelques instant, sous le coup de l'effet de surprise, il regarda où se trouvait chacun des cambrioleurs. Il n'avait pas le choix, il devait réussir. Concentrant toute son eau dans ses mains, il commença à tourner sur lui-même alors qu'à une vitesse impressionnante des ronces se formaient au bout des ses doigts. Tels des fouets aussi larges qu'un baobab, ses ronces entrainées par la rotation du mutant balayaient tout le hall. Surpris par l'arrivée de 006 et ses pouvoirs, les braqueurs furent peu à réagir. Enfin seul le gros tas et la Poupée furent touchés et propulsées au loin piqués au passage par les épines. Le black sembla découper assez facilement les ronces et l'autre femme bascula en arrière un bureau pour éviter les ronces. Devant réagir vite, Ty fit disparaître les plantes créées pour passer à autre chose. Pointant son poing, bras tendu dans la direction de Ditha, il posa son autre main sur son coude droit comme pour tenir ce bras. Sans trembler et toujours concentré, il éjecta à une vitesse vole, des tronçons de bois d'un demi-mètre pour huit centimètres de diamètre. Tel un pistolet à clou, Tyler pilonnait non stop vers la femme. Le bureau fut bientôt en miette et la braqueuse continuait à se planquer. Ty devait la mettre au sol avant de se charger du Sécateur qu'il aurait plus de mal à coucher. Alors que le black courrait dans sa direction, Edwards qui avait compris que de simples plantes ne pourraient rien contre lui, du se retirer pour le coincer ailleurs. Tapant du pied, une liane qui grossissait à mesure qu'elle grandissait éleva Edwards et le déplaça dans tout le hall. Bousculant parfois les otages couchés, Tyler maintenait son pilonnage dans la zone où Ditha était. Voyant qu'il avait besoin d'une aide pour stopper les deux plus forts du lot, il cria :

"Hey! James, le thé c'est à 17h!"





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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeVen 27 Aoû 2010 - 14:29

    Matthew était blessé, mais rien de grave, il bougea l’épaule sans grande douleur. Un silence des plus stressants s’installa dans le hall. Matt ne pouvait entendre que les quelques gémissements de peurs que certains faisaient autour de lui. Le mutant incroyablement détendu attendait quelconques attaques afin de riposter, mais il profitât de ce silence pour réfléchir. Le nain étant déchargé complètement n’allait être qu’un criminel inoffensif pendant de longues minutes. Harl’ celle qui se démembre avait un bras en moins, autant l’affaiblir encore plus, ce serait l’une des premières à atteindre pour assurer la sécurité. Ensuite, il y avait celui qui fusillait, le bourrin obèse, deuxième cible à abattre. Contrairement à ce que nombreux pensent, ceux qui attaquent à distance doivent être les premier liquidés. Si nous sommes trop occupés avec ceux qui ne prient que par l’attaque au corps à corps, une blessure est vite arrivée. La preuve, Matt n’a pu éviter une simple balle. En dernier, il ne savait pas encore… La femme ou Jo’. Il serait préférable que ce soit la femme, sachant que le dernier est un Coupe-coupe, mieux vaut-il avoir un face à face.
    Mais pas le temps d’agir, quelqu’un prit les devant. Une voix retentie la même que celui qui était à l’étage. Matthew tourna la tête et vit cet homme changer de couleur de cheveux ainsi que sa coiffure. Oh un autre mutant. Effet de surprise, une nouvelle fois pour les braqueurs. Ils font finir paranoïaques. Et cela est peut-être une mauvaise chose. Il n’entendit que le bruit des attaques de cet inconnu. Eau, sortes de fouettements. Hm, cela pourrait s’avérer efficace. Il retira le mouchoir qu’il avait utilisé pour compresser sa plaie et le jeta dans une poubelle se trouvant sous le bureau d’accueil. Même dans les pires situations, Matthew ne sera jamais un gros dégueulasse. Mais la blessure continuait de saigner, bien, laissant l’autre s’amuser, il se tourna vers l’hôtesse qui avait pris place sous le bureau, plus confortable que allonger par terre, n’est ce pas ?

    Charmante Demoiselle, je vous pris de m’excuser mais auriez-vous un autre mouchoir s’il vous plait ?

    Sans un son, juste un hochement de tête, la demoiselle en question lui donna un autre mouchoir. Matt compressa de nouveau sa plaie, après ceci, normalement la blessure ne devrait plus trop laisser couler de sang.

    On va s’en sortir ? Demanda l’hôtesse.
    N’ayez crainte, après ce petit malheur, je vous inviterai à dîner afin que votre journée se finisse correctement.
    Croyez-vous que c’est le moment d’inviter à dîner quelqu’un ? Abasourdie.
    Il y a toujours un moment pour inviter de jolies jeunes femmes à dîner. Je peux mourir vous savez, acceptez, je vous pris, afin que si le pire m’arrive, je puisse laisser mon âme partir avec un bon souvenir de ce triste jour. Toujours aussi sérieux.
    Euh…

    L’autre mutant qui avait pris la relève interpella Matthew, l’appelant James. Bref, il en fit abstraction. Apparemment celui-ci avait besoin d’aide.

    Alors, votre réponse ? Ne bougeant pas de place.
    J’accepte… et..
    Parfait.Sourire en coin.

    Il n’y a vraiment que lui pour faire ce genre de choses à de tels moments. Bien, il se releva calmement, se postant face aux braqueurs. Mr L’inconnu jouait le voltigeur, attaquant la femme caché derrière un bureau presque en miettes. Les deux plus gros s’avancèrent pour régler le compte de l’autre sauveur.
    Calmement, Matthew passa devant, Jo’ devait avoir sa récompense. Il n’en restait que deux, Jo’ et l’autre femme. Le changeur d’apparence quelques peu proche de la nature allait s’occuper de la cheftaine, de toute manière le bourrin avait remarqué que Matt s’était mis à découvert. Un combat au corps à corps allait donc se produire. Il pouvait lancer une décharge sur le black à distance, mais s’il peut couper la chair, peut-être peut-il couper l’éclair. C’est sans doute farfelue comme hypothèse, mais Matt préfère avoir une vue d’ensemble s’étalant jusqu’aux choses les plus folles. Jo’ fonça, Matthew se prépara à éviter un coup de poing venant de gauche. Facile à voir, c’était le bras droit que Jo’ pliait en arrière, histoire de prendre de l’élan. Comme prévu, Matt se baissa, ne voulant pas le toucher pour le moment, il laissa le bourrin se fatiguer. Évitant les poings et autres coups. C’est bien, d’être musclé, mais, chez certain, les gestes sont ralentis et c’est le cas de Jo’. Après quelques minutes, chacun s’arrête, Matt pris ses distances. Le black était un peu essoufflé, le grand blond quant à lui, se tenait droit, passant les mains sur sa chemise. Foutue peut-être à cause de la tâche de sang, mais autant en prendre soin jusqu’à ce qu’elle finisse à la poubelle.

    Plus de souffle ? Déjà ?Silence.Attends ici, je reviens dans quelques minutes .

    Matt tourna les talons, laissant le bourrin reprendre son souffle. Il n’a pas vraiment apprécié cet acte le Jo’. A vrai dire, Matt avait l’intention d’en fini avec la bonne femme, mais le black ne le perçut pas de la même façon. Entendant les pas de mammouths au trot arriver vers lui, Matt se retourna pointant son doigt vers le bourrin. Un éclair s’échappa du mutant et atterrit directement dans le thorax de celui-ci, le projetant à cause du choc quelques mètres en arrière.

    Hm, dommage, cela n’aura durer guère longtemps.

    Matt se retourna vers l’inconnu. Voyant ce qu’il se passait, et avant de faire quoi que soit, n’oublions pas la politesse.

    As-tu besoin d’aide Robin ? Ou je te laisse le plaisir d’achever la dernière.

    Matthew ne se souvenait plus des noms des James Bond girls, et pour le moment l’identité du plus connu des acolytes lui était venu à l’esprit. Espérons que celui-ci, finisse le boulot.

    Chers otages, ne restez pas planter là. Êtes-vous suicidaires ?

    C'est en disant cela que tout les otages allèrent dorénavant derrières les bureaux et autres meubles servant de bonnes protections. En aucun cas, Matt avait dis cela pour les protéger, c'était juste que de voir je ne sais combien de limaces par terre devenait insupportable.

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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeVen 27 Aoû 2010 - 16:55

Le pilonnage intensif put continuer quand Matthew se leva et s'occupa du black. Robin eut les fesses qui frémirent, signe que le combat l'excitait énormément. Bon augure! D'ailleurs, Tyler vit que son allié banquier était aussi électricien. Décidément… L'électricité était très courante chez les mutants, sans faux jeu de mots. Restant malgré tout concentré sur la folle qui bougeait vite, il stoppa de lancer des fûts d'arbre pour se rapprocher d'elle maintenant que le Sécateur était hors d'état de course.

Ditha libéra ses phéromones, un nuage rosé apparut dans la salle et se dirigea vers Tyler. La nuée s'infiltra dans les narines du mutant qui éternua. Toujours dans sa lancée, la mutante s'approcha de lui d'un pas langoureux. Telle une nymphe ou une femme fatale.

"Te voilà sous mon contrôle, Petit Robin… Maintenant tu vas te charger de tuer ton copain pour moi…"

Ty n'avait rien, youpi la mutation! Mais ça il comprit assez vite qu'il valait mieux qu'il ne dise rien. C'était beaucoup plus drôle de voir la mutante se prendre pour Pamela Anderson. Surtout qu'elle avançait toujours vers lui, persuadée que son pouvoir avait totalement soumis Edwards. Elle osa le toucher mais il ne fit rien. Elle caressa son visage et se tourna vers Matthew.

"Alors tu veux jouer avec Ditha… Sache que les poupées dans mon genre sont toujours vendu avec un Ken!"

Ken! Encore un surnom de merde… Putain j'vais m'la faire!

Mais le plaisir malsain de la faire marcher fut plus fort que celui de la cartoucher de suite. Il patienta donc. Bientôt elle se mit devant celui qu'elle croyait à son entière dévotion et hurla à Matthew. Elle poussa un rire guttural hideux qui fit perdre patience à Tyler. Prenant un élan assez important, il fit apparaître sur son front du bois. BAM! Il la coupa dans son discours :

"T'es foutu batar… Kya!"

Il percuta de plein fouet l'arrière de la tête de Ditha qui n'eut même pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu'elle perdit connaissance.

"Ferme ton l'éolienne à merde! Connasse!"

Souriant de sa blague, heureux et victorieux, il regarda Matthew. En même temps qu'il se mit à lui parler, il filait de grands coups dans le corps de la chef mutante.

"Merci James mais tu vois je l'ai fini! Sympatoche tes pouvoirs d'ailleurs… Faudra que tu viennes chez moi j'ai une panne d'électricité!"

Alors qu'il continuait de taper dans la viande fraîchement assommée, il toisait Matthew avec un air neutre. Certaines personnes commençaient à se lever traumatisées de ce qu'ils venaient de vivre. Une cria même qu'il fallait rouvrir les grilles pour pouvoir sortir.

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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeVen 27 Aoû 2010 - 19:23

    Il n’en restait qu’une. Matthew laissa le soin à Robin de s’occuper d’elle. Pas qu’il était fatigué, mais ses mains étaient déjà trop sales à son goût. Il regardait les limaces se ruer vers les bureaux pour ensuite remarquer que la cheftaine, transformée étrangement en une péripatéticienne de luxe, s’avançait d’une démarche plutôt vulgaire vers Robin tout en aboyant des ignominies les unes après les autres. Ce sosie de la poufiasse par excellence avait un langage châtié des plus abominables qui plus est.
    Ce fut un véritable dégoût que de regarder ce spectacle, et même de l’entendre. C’est pour cela que Matthew se dirigea calmement vers le bureau de l’accueil où se trouvait la charmante hôtesse dont il ne connaissait pas le nom. Blasphème au guide du gentleman, Matthew n’a pas demandé le prénom de la demoiselle. Une nouvelle fois, Matthew n’a pas pu faire ce qu’il voulait. Ayant le dos tourné, il ne fit attention qu’aux sons infâmes qu’ils lui venaient aux oreilles. C’est la fin de l’absurde début de phrase de la Poule qui fit retourner Matthew vers Robin. C’est alors qu’il vit la dernière mutante au sol, assommée. Robin avait frappé fort, il avait placé un juron à la fin de son insulte des plus décalées.
    Matthew n’avait pas changé d’expressions, un peu désespéré tout de même de voir autant d’acharnement sur ce cadavre de gallinacée de la part de Robin. Il ne sourit pas au reste. Maintenant que c’était fini, il allait juste le remercier.

    Batman serait fier de toi, Robin. Même si tu as oublié ta cape.

    Quelqu’un cria qu’il fallait ouvrir les portes, hm, ça attendra. Il doit faire autre chose avant le Matthew. Reprenant son chemin vers le bureau d’accueil, il aperçu l’hôtesse. Enfin, il allait pouvoir demander son prénom. Mais avant, il devait allez chercher son manteau à l’étage. Il poussa un malheureux obstacle se trouvant devant l’escalier.

    Les concierges ne sont pas très efficaces ici. Une crasse de cette taille, ce n’est pas comme si cela ne se voyait pas.Dit-il, en poussant du pied le nain.

    Oh, il se réveille. Le fou n’a pas été assez assommé.

    Heu.. que..hein..heu
    Couché le pékinois. Un coup de pied dans la nuque.Aucune éducation.

    Il reprit sa marche dans les escaliers, remettant le col de sa chemise correctement, et croisant dans le couleur les quelques personnes qui restaient. Celles-ci descendirent sans aucune retenue. Le mutant récupéra son manteau, le remis et revint dans le hall. Tout le monde été debout, et chacun essayait de trouver le bouton magique pour rouvrir les portes. Il n’allait pas revenir ici, même pour signer un papier. Il quittera cette banque, définitivement. L’accueil n’est pas des plus agréables.

    Mademoiselle, je ne vous ai pas demandé votre nom. Je vous pris de m’excuser pour ce manque de politesse.
    Je m’appelle Claire… Merci pour euh.. ce que vous avez fait.
    Ravi de vous avoir rencontré, mais je dois hélas partir. Malgré tout mes principes je vais devoir annuler le dîner.
    Ah.. mais..
    Si on doit se quitter, j’aimerai que cela se finisse comme dans les films américains et..
    Attendez, vous me demandez clairement si vous avez le droit de me rouler une pelle ?
    Je ne l’aurais pas formulé de cette manière.
    Espèce de malade !

    Il posa sa main sur la douce joue de la jeune femme et… paix à son âme. Celle-ci tomba, raide morte, après avoir émis quelques convulsions.

    Dommage…

    Va savoir pourquoi tout le monde s’est rué sur les portes pas encore ouvertes en criant comme des bœufs

    Cher Robin ? Je vais t’épargner le même sort que ces misérables insectes. Dépêche toi dont de sortir par la porte de secours si tu veux vivre.

    Matthew se dirigea vers la porte de secours en question et sortit du bâtiment. Le mutant n’avait ouvert que celle-ci pour l’instant. Il traversa la ruelle, et attendit d’être à la fin de celle-ci pour claquer des doigts et ainsi se faire évader toutes sources électriques au sein du hall, en même temps, il envoya une bonne dose électriques via le sol pour s’assurer que tous succombent. Par sa cyberpathie ensuite, il pirata le système de sécurité pour que la porte principale retire son rideau de faire, et tel un rideau de théâtre qui s’ouvre, les policiers et autres journalistes n’ont qu’à dorénavant admirer le spectacle. Stupéfaits de voir les otages sans vie face à eux. Personne ne peut comprendre ce qu'il c'est vraiment passé sur le moment. Si l'un d'eux à survécu, il ne vivra guère longtemps. Personne ne doit parler de Matthew en tant que mutant. Il avait laissé un post-it sur un bureau avant de partir. Matt laissera cela sur le compte de Mister Le Fou.

      Après cet accueil des plus déplaisants vous pouvez être certain que je ne signerai jamais votre papier concernant la réforme.
      Signé, Mr Cooper.

    Le jeune homme se retourna, histoire de savoir si Robin l’avait suivit ou non. Ce serait fâcheux que celui-ci soit resté, il était autant décalé que Matt l’était, et c’est pour cela qu’il aimerait bien le voir en vie.


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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeSam 28 Aoû 2010 - 5:03

Matthew nargua un peu Tyler après la fin des hostilités. Alors que le Happy End aurait pu arriver, la tournure des choses prit une voie à laquelle n'avait pas pensé Edwards. Effectivement, Matthew voulait rester incognito… Remarque faite, cela arrangé Ty dans un sens, mais à quel prix! Robin, en voyant ce qu'il venait de faire à l'hôtesse comprit qu'il allait tous les faire rôtir à la broche. Mais Matt lui proposa de fuir avant. Lâchement mais décidé à survivre, il fila à l'anglaise pour se retrouver dehors par la seule issue de secours ouverte. Tyler vit qu'à l'autre bout de la rue, la police avait envahi le coin. Il fut bientôt rejoint par le bourreau. Quand ce dernier claqua des doigts, plusieurs cris s'échappèrent du building. Certes Edwards n'avaient pas de crédo autre que faire gagner la nature face à l'homme. Mais de là à buter une cinquantaine de personnes, enfants compris… c'était dur pour lui. Mais il venait à peine de le réaliser…

Se reprochant à présent d'avoir agi en lâche, il serra les dents car il se trouvait horrible. Poing fermé, il fila un coup contre un mur! Aucune marque sur sa peau, pas de sang… Rien. La douleur était de toutes les façons interne. Par sa lâcheté, il avait permis un massacre. Furieux d'avoir été si minable, il avança d'un pas rapide vers Matthew. Le regard lourd et le cœur terni, il accosta James avec moins de gentillesse qu'il ne l'avait fait.

"Putain… T'es vraiment un connard et j'vaux pas mieux que toi! Ça m'donne envie de vomir tellement tu dégoûte… Mais quel con j'ai été d'avoir fui! Quel con!"

La main sur le crâne, Tyler se maudissait d'avoir agit avec autant de faiblesse et d'égoïsme. Même lui fut étonné d'être autant fleur bleue et affecté par la situation. Après tout, il ne les connaissait pas et avait été insultant vers eux…

"T'es qui au juste pour buter un bataillon d'otages pour garder ton identité secrète? La reine d'Angleterre? Ben Laden?"

Fou de rage et d'amertume, la sentence que subissait Edwards à ce moment était lourde. Il découvrait les affres de la culpabilité et il n'appréciait guère. Malade mais pas fou, il garda un ton assez bas pour ne pas alerter les flics au loin. Quoique Matthew mériterait de faire un tour dans une cellule pour multiples homicides volontaires. Dégouté par l'attitude de celui qui avait la classe de James mais la connerie de Blofeld, Tyler traça en le bousculant à l'épaule.

"J'vais aller me faire mettre par Batman! J'préfère ça que rester avec toi! Tu crains!"

Bouche crispée, cœur blessé, il commençait à peine à s'endurcir. Il devait apprendre mais chaque apprentissage passait par un chamboulement interne. Tyler n'avait pas encore perdu totalement son cœur… Même si chaque jour il perdait en humanité pour devenir végétal. Il lui restait malgré tout un peu de sensibilité. Assez pour ressentir le poids du péché.

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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeSam 28 Aoû 2010 - 10:28

    Cela faisait longtemps que Matthew n’avait pas mis fin à la vie à autant de personne. Tant mieux, ceci l’aura dérouillé. Restons positif malgré le temps de chien et la mauvaise surprise. Il a fait son sport de combat aujourd’hui, et il ne que fier de ce qu’il a fait. La balle n’était que poussière dans ce tableau. Des choses qui arrivent.

    Robin l’avait suivit. Mais le petit bouquet final n’a pas du lui plaire, pourtant l’imprévue est si agréable à voir quand c’est Matthew qui l’amène. L’acolyte utilisa le mur comme support pour évacuer une certaine colère. Pauvre mur. L’autre mutant n’eut aucune égratignure suite à cet excès. Hm, régénération ? Espèce de bouclier ? Intéressant. Bien, le temps des explications allait-il devoir avoir lieu ? Mince. Matthew va devoir se justifier ? Ou pas. Mais peut-être fallait-il mieux, Robin pourrait trahirent et interpeler ce que l’humanité appelle policier. Il écouta les remarques de Robin, sans pour autant s’en préoccuper plus que cela. Un connard ? Non. C’est le mauvais terme. Il y a moins paysan comme mot pour décrire Matthew. Bref. Robin n’est pas content. Bah vomit si tu veux vomir, mais évites les chaussures, tu seras mignon Petit Robin. Matt sortit une cigarette et l’alluma calmement. Calme, voilà ce qu’il était comme d’habitude. Ce qu’il venait de se passer, il allait l’oublier demain. Il s’en fichait de ce qu’il avait fait. Il se fichait des répercutions sur la société tant qu’il ne serait pas intégrer là dedans. Il se fiche des conséquences tant qu’on le laisse tranquille. Il l’a fait. Trop tard, si Robin avait voulu faire quelque chose, il aurait dut agir dès le début, il ne l’a pas fait. Le vrai Robin est moins compliqué. Il l’écouta, tout en fumant. Pour qui se prenait Matthew ? Ne partons pas sur ce chemin là. Matt se dit moins con que les autres, plus réalistes, il voit ses qualités comme ses défauts, il se connait parfaitement, il voit le monde différemment car il se dit assez intelligent pour le comprendre et agir en conséquence. Il ne se prend pas pour Dieu, malgré le faite qui soit aussi égoïste que lui. Robin bouscula Matthew en partant, mais celui-ci tenait à lui dire certaine chose, histoire qu’il n’est pas forcément une mauvaise image du grand blond toute sa vie.

    Ce n’est pas une cinquantaine d’humains disparus aujourd’hui qui vont changer le monde. Je ne suis pas ce légume de Ben Laden, je ne suis pas cette quiche de reine d’Angleterre, j’agis pour ma propre protection et non pour une idéologie commune. L’Homme est égoïste, le mutant l’est aussi. Les flics n’ont rien fait pour nous sortir de là, aucun des ces otages n’ont agis héroïquement pour sauver les autres. Ils ont laissé les mutants se combattre pour leur mieux faire porter le chapeau. Ils n’ont aucun cran, ils ne sont rien, car ils sont trop bêtes, ils ont trop peur, ils préfèrent sauver leurs fesses que celles des autres. Je n’ai fais que rendre service à la société, j’ai éliminé des imbéciles.

    Cela était dit, mais maintenant il fallait réconforter le Robin. Après avoir tiré sur sa cigarette, il reprit calmement.

    Tu culpabilises ? Inutile. Tu n’as que fait suivre ton instinct. Tu as sauvé ta peau en premier, n’importe qui l’aurait fait. C’est ta nature, mutants, humains, chacun est née pour survivre. Nous survivons, car la communauté va nous tuer. Tout le monde l’a compris, alors tout le monde oublie la solidarité, car on sait que l’égoïsme sauvera la plus part d’entre nous. Tu as fuis, tu te sens lâche mais tu te sens vivant. Tu te dis que tu as agis comme un con, parce que tu aurais pu sauver ou non ces otages en restant, mais tu ne l’as pas fait. Ce n’est qu’une normalité. Tu n’y peux rien, aider les autres causera ta perte. Maintenant ce qui s’est passé est fait. Ne te ronge pas ta chair et ton âme parce que tu n’as rien pus faire. Tu avais le choix, ta nature a pris le dessus, point. Demain sera un autre jour, et tu subiras encore tout cet égoïsme dans l’avenir.

    Qu’il enregistre ou non ce que Matthew a dit, celui-ci s’en fiche. Il a dit ce qu’il avait à dire, maintenant, c’est à Robin d’adhérer ou non.

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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeDim 29 Aoû 2010 - 16:05

Alors qu'Edwards marchait en direction du Nord-Sud, il stoppa sa progression quand il entendu le flot de parole du taré de mutos en manque d'extrême. Faisant volte-face, il avança tout en esgourdant le reste des paroles de Matthew. Quand ce dernier eut fini, Ty prit la parole.

"Ecoute James… Je culpabilise d'avoir été une merde de faiblard! Quand j'ai envie de vivre des trucs de ouf je me mets en danger sans souci. Mais buter des gens car ils ont vu ma tronche et qu'ils pissaient plus dans leur froc que moi, j'trouve pas ça planant. Alors si t'as des envies tordues tape-toi une vache ou branle-toi avec du papier d'verre! Mais vient pas me faire ton discours de philosophe de la vie de mes deux!"

Portant de chaque côté de son crâne ses mains, il tourna sur lui-même en faisant deux ou trois tours. Il n'arrivait pas à croire qu'il avait été complice d'une pareille connerie. Il aurait pu droguer tous les otages au point de les envoyer à l'hôpital pour deux mois… Mais les tuer.
Malgré sa rage, il contenait tout ça pour ne pas attirer l'œil sur eux. Pourtant il savait qu'à un moment ou un autre, les flics viendraient par là. Ils ne pourraient pas continuer à discuter éternellement ici. Voulant un instant se livrer à la police pour expier sa culpabilité, il s'y refusa. Sa famille avait suffisamment de membres en prison ou mort pour en rajouter sur la liste.

Il se frotta le visage comme pour se laver de tout ce qu'il venait de vivre. Il pointa du doigt Matthew tout en lui disant :

"T'as fait ce que t'as fait… C'est con ce que j'viens de dire mais tant pis! J'assumerais ma putain de lâcheté comme toute tapette qui se respecte! Mais si jamais j'te recroise! J'te fume comme t'as rôti ces cinquante personnes…!"

Il était sincère sur le moment. Dans une semaine il aurait surmonté l'épreuve et n'y penserait plus. Il allait devoir grandir et apprendre que la vie, la mort c'était normal… et qu'il fallait savoir composer avec.

"Maintenant, sauf si tu veux te livrer aux poulets, on s'arrache!"

La rancune n'allait pas durer longtemps, il avait juste besoin d'exprimer sa colère. Elle était plus lourde envers lui que concernant Matthew; Après tout, sans Tyler, il les buté aussi. Seul Edwards aurait pu changer quelque chose mais il ne l'a pas fait. Il pouvait donc s'en prendre qu'à lui… Pivotant, les mains dans les poches, il commença à marcher tranquillement en murmurant.

"J'suis médecin… j'peux te soigner. Radine ta face que je puisse te recoudre!"

Alalala! Un grand romantique allié d'un gros dur… Tyler était parfois si adorable qu'on en oubliait son côté chiant et vulgaire.


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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeDim 29 Aoû 2010 - 18:38

    Robin n’était que trop aveugle à ce qu’il se passait autour de lui. La jeunesse sans doute, ou une mauvaise éducation peut-être. Ce qu’avait dit Matthew avait percuté les oreilles de Robin. Le grand blond l’écouta calmement, entre temps, il écrasa sa cigarette au sol, une partie du dialogue de l’autre mutant à du lui passer au dessus. Enfin bref, il remit les mains dans les poches de son jean.

    Chacun à ses occupations, les miennes sont d’égailler le monde. Expression neutre. Je vais mettre ton incompréhension sur le dos de ton jeune âge. De toute manière je ne suis pas Le Christ et encore moins Dieu, je ne suis pas là pour te convertir à ma religion, si tout le monde faisait comme moi, je ne verrais plus l’intérêt de lever le petit doigt pour envoyer des déchets aux ordures.

    Robin tourna en rond. Culpabilité quand tu nous tiens. Cela doit-être douloureux, de se sentir faible. Etre une tâche aux milieux des autres se dire que notre présence est tout bonnement inutile, ou encore être un mutant dont sa puissance se résume à être un humain. La faiblesse, la pire, est bien celle d’un mutant réduit à l’impuissance. La sensibilité est un vilain défaut. Robin en est envahit. Une bonne femme l’aurait serré tendrement dans ses bras pour le réconforter. Mais Robin est grand, et comme il le dit, il assumera sa lâcheté. Vengeance maintenant.

    Une mort ne suffirait pas à venger tous ceux que j’ai renvoyés là où ils devaient être, mon pauvre petit Robin. Ne te crois pas dans Batman, les vrais héros n’existent pas. Car le véritable sauveur n’a pas comme principe la vengeance. Ton inconscient cherche à être Batman, mais tu viens de clamer haut et fort que tu vengerais ces choses gisant dans le hall. C’est un peu contradictoire. Sourire en coin.

    Provocation ? Non. Voyons. Il ne dit que ce qu’il pense, il essaye peut-être de faire comprendre à Robin que l’utopie du monde consistant à le sauver n’est que mirage. Une chose pareille, n’arrivera en aucun cas. Pessimiste le Matthew ? Réaliste. Là est la différence. Mais en étant jeune, on ne le voit pas forcément. Alors, comme il l’a dit, Matt pardonne Robin, sa sensibilité ne sera plus d’actualité avec le temps, en tant que mutant, la seule sensibilité que l’on peut avoir c’est celle que l’on a par rapport aux rejets. Assez parlez des humains, les flics vont arriver comme l’a fait si bien remarqué Robin. Il reprit un air neutre, et s’avança lentement et surtout calmement. En sortant de la lugubre ruelle, les deux mutants se retrouvèrent proches de la panique communautaire. Les flics avaient le dos tournés, et on pouvait lire sur les autres la stupéfaction et la terreur. Sourire pour Matthew, fier de son travail bien accomplit.

    Robin est médecin ? Oh. Voilà qu’après la vengeance, l’entraide envers l’ennemi prends le dessus. Le recoudre. Bien, mais pourquoi ? Il était blessé ? Ah ! Oui, c’est exact. Matthew s’en rappela maintenant, il s’était pris une balle, qu’il s’était lui-même retiré. Le saignement n’y était plus, la douleur était tellement infime que la mémoire du mutant avait décidé de rayer ceci.

    J’avais oublié qu’un bout de métal m’avait atteint, même si cela te préoccupe tant de jouer les bons samaritains, je vais devoir tout de même refuser ton aide. Mon égratignure se soignera toute seule à mon avis, un pansement et cela sera réglé.

    Ils marchèrent, personne ne les avaient vu quitté la ruelle. Une femme, la cinquantaine arriva en courant et en pleure, effleurant les deux mutants. Elle criait ensuite auprès d’un policier, que sa fille travaillait en tant qu’hôtesse à l’intérieur. Coïncidence si c’est celle qui à succomber en premier à la délicatesse né de Matthew. Ce serait vraiment le comble que cette mère de famille soit celle de la charmante et regrettable Claire. Pointant l’oreille vers ceux qui se plaignent de multiples choses s’entendirent. Beaucoup de proches des victimes arrivèrent. Hm. Malheureux.

    Ah, je n’avais pas pensé à ceux là.C’est à lui de culpabilisé maintenant ?Je leur enverrait des fleurs et mes condoléances, j’aurais moins de regrets sans doute. Un instant.Même quand je le dis, je ne me trouve en aucun cas crédible. Peut-être est-ce que je me trompes.. Hm,me croirait-tu si je te dirais que je regrettes mes actes petit Robin ?

    Et bien non. Ironie, il ne le fera pas, même si cela serait amusant. Envoyez des fleurs, quelle idée. S’il n’y avait pas autant de monde encore. Sans pitié. Insensible. Monstre. On le prendrait facilement pour un monstre, mais c’est ce qu’il est non ? Un mutant est un monstre n’est ce pas ? Les humains n’arrêtent pas de le croire et de le dire. Matthew s’adapte à la société, alors si les autres disent que les mutants est un monstre, Matt sera un monstre, mais il l’appliquera d’une autre manière, celle du comportement et non de l’apparence génétique et physique. Robin ne devait pas être de ce type là. C’était plutôt du genre à vivre sa vie, à s’amuser… Il s’amusera toujours, les mutants s’amusent toujours que se soit dans la tuerie ou dans la manipulation, ou tout autres formes d’amusements.

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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeLun 30 Aoû 2010 - 12:35

Décidément, ce type était chiant. Mais Tyler lui en devait une… Toujours à marcher les mains dans les poches, pour ne pas être repéré, il ferma les yeux quand il comprit que la femme qui venait de passer pleurer sa fille morte. Il avait encore un peu de travail à faire pour ne pas souffrir à nouveau.

"Je leur enverrai moi les fleurs mais sans mot."

Dit-il d'un ton sombre presque sans voix. Il avait du mal à parler car toute la pression subie retombait petit à petit. Il réalisait ce qu'il venait de se passer et il comprenait les conséquences de leurs actes. Toujours décidé à rendre la pareille à Matthew, il réussit malgré tout à dire :

"Tu vas pas m'les briser. Tu la fermes et tu me suis. Si t'avais pas été là, je serai sans doute plus là non plus… Même si j'te foutrais bien mon poing dans la gueule pour me soulager, j'te respecte parce que tu m'as sauvé. Alors tant que tu seras pas soigné tu m'auras sur le dos. A toi de choisir."

Avançant lentement, il tourna au premier croisement. Voir un autre building que celui de la banque lui faisait du bien. Sur le côté une pharmacie! Bingo.

"Attends-moi là James…"

Il entra dans la boutique, le regard fermé et pris ce dont il avait besoin. Il paya avec sa carte tel un robot. Pas de bonjour pas d'au revoir. Il se comportait comme un alien dépressif. Avec son kit de soin en main, il sortit de la pharmacie pour rejoindre Matthew.


[HJ : j'ai fait un post court car je ne voulais pas décider pour toi si Mat resté ou pas...]
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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeMer 1 Sep 2010 - 12:16

    Robin était marrant comme type. Dans son comportement, ses paroles. Ce qu’il s’était passé l’avait choqué, Matthew l’avait sauvé, il n’avait pas choisit de le laisser parmi les insectes. Pourquoi ? Premièrement, il était mutant. Deuxièmement, Robin a apporté son aide pour renvoyer les clowns dans un autre monde. Troisièmement, se référencer au deuxièmement. Robin a rendu un service, Matthew lui a rendu la pareille, une récompense en quelque sorte. Mais, oui, il y a toujours un mais, Matt n’avait rien demandé, donc pour lui le service était plus pour les otages que pour lui, alors la récompense n’était qu’un remerciement inconscient des cadavres de la banque. Maintenant, même si pour le grand blond, sa blessure ne lui causait aucuns soucis particuliers, Robin avait décidé, de le soigner. Oui, c’était plutôt à lui de rendre la pareille à Matthew. Bien, même si sauver une vie est bien plus important sur une balance que de recoudre une plaie bénigne, Matt en fera abstraction. On va dire qu’aujourd’hui, que le choc qu’à subit Robin aura diminué l’importance du service. Oui, Matthew rends service quand on lui en rend un, mais cela marche dans l’autre et toujours dans une égalité précise.

    Hm, nous avons tout deux alors la même notion du mot « services ». Enfin, dans ce cas-ci en tout cas. Sauver une vie et soigner une égratignure ont largement un faussée entre eux, heureusement qu’aujourd’hui je suis compréhensif et que je vais dire qu’on sera quitte ensuite.

    De toutes manières, Matthew n’avait besoin de rien, pour le moment, enfin, en chose primordial, il n’avait rien a demandé auprès de Robin. Pour lui, il ne serait donc d’aucune utilité de lui demandé un service de même impacte que celui que lui a offert Matthew. Un jour peut-être pourront-ils se revoir, plus violemment sans doute, si Robin tiens la vengeance facilement, ce n’est pas en sirotant un bon verre de Whisky autour d’une table que les deux vont sûrement discuter. Robin a des pouvoirs fascinants, enfin, de ce que Matt a pu voir en tout cas, ce n’est pas un mutant à prendre à la légère comme ceux qu’il avait combattu tout à l’heure. Décidemment, il n’était pas tombé sur les plus des inintéressants aujourd’hui.
    Robin lui dis d’attendre. Bien, il attendra. Même si l’envie de partir lui envahissait l’esprit. Mais non, Robin devait se faire connaître un peu plus.

    Matthew regarda ce qu’il se passait loin de là, on voyait la meute terrorisé, on pouvait voir les ambulances faire des va et vient, la police avait bloqué la rue au croisement. Un petit braquage finissant à des homicides volontaires. Un drame. Matt s’achètera le journal demain matin, tiens. Chaque passant ne pouvait s’empêcher de jeter un œil à la scène lointaine, se demandant surtout qu’est ce qu’il se passait. Mais ils devraient avoir l’habitude, New York a un taux de criminalité des plus élevés aux Etats Unies. C’est plus la mort qu’ils les terrifient. Voilà, le plus c’est ça, l’humain face à la mort. Que de spectacles. Après la scène le ciel, toujours aussi gris, il allait certainement pleuvoir. L’air se rafraîchissait, le vent se levait légèrement, et le ciel allait sans doute pleurer la disparition de toutes ces choses. Jour triste, mémorable ? Non. Personne s’en souviendra à par ceux qui ont connu les victimes. Il ferma les yeux un instant et les rouvrit en direction de la pharmacie. Robin était sortie avec le parfait kit de l’infirmière.

    Il va pleuvoir dépêchons nous d’aller dans un endroit à l’abri et loin de tout ce chahut. Les sirènes des ambulances commencent à m’irriter les tympans.

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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 18:21

Le ciel se déchira sous les mots de Matthews. Seulement après quelques minutes un torrent de larme céleste vint à mourir sur le bitume new yorkais. Les deux hommes devaient rapidement se mettre à l'abri de l'eau et des regards. En effet soigner une telle blessure à un bar aurait fait mauvais genre. Ne craignant ni l'eau ni le froid, Tyler e train de se faire laver, regardait James abrité. Son visage, son âme, son corps semblaient être nettoyés par l'eau venue du ciel. Les yeux fermés, ressentant chaque goutte, il resta un moment immobile. Les cris des gens résonnant encore dans sa tête, les visions des enfants et autres personnes vivantes il y a de cela quelques minutes défilaient sous ses paupières. Là au milieu du trottoir, immobile, Robin décompressait. Même s'il l'on pouvait le penser, il ne pleura pas. Tyler ne pleurait jamais. Le froid commença à toucher son corps, éveillant les sens des plantes en lui, il se sentait mieux. Toute végétation revivait à chaque pluie. Effectivement, un œil de lynx aurait pu distinguer qu'Edwards absorbait une infime partie de chaque goutte d'eau qui percutait sa peau.

Autour de lui, une nuée de parapluies multicolores se bousculait en cercle pour ne pas le percuter. Il n'avait que faire des autres, il avait besoin de respirer, d'oublier. Mais avant tout il devait en finir avec Bond. Il ouvrit alors les yeux pour chercher l'homme au costume. Une fois repéré, il inspira profondément, l'amertume qu'il avait envers lui n'était pas totalement évacuée. En plus, ce connard faisait un parallèle entre son action et l'aide de Tyler. Ce batard avait de la chance que Tyler soit doté d'une personnalité fidèle à qui lui tendait la main sinon il aurait tout fait pour l'écraser comme une bouse de mouche!

Décidé à en finir avec l'effroyable 007, il s'avança bousculant nonchalamment des personnes, faisant même voler quelques parapluies. Trempés jusqu'aux os, Tyler se retrouva devant Matthew.

"Tu veux aller où pour que je te soigne?"

Edwards n'avait pas envie de discuter avec lui alors autant faire à sa manière pour en finir au plus vite. Toisant du regard l'espion de sa majesté, sa respiration se faisait plus tendue et crispée. Toujours sous l'état de choc, le traumatisme des morts qu'il n'avait pas pu aider par simple lâcheté ou instinct de survie, il refaisait à peine surface…
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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeLun 6 Sep 2010 - 13:21

    Nullement besoin d’être météorologue pour savoir qu’après un décès le ciel compatis. C’est bien la seule chose surréaliste que Matthew arrive à croire. Pourquoi le ciel se met à pleuvoir quand quelqu’un meurt ? Non, quand plusieurs meurent. En Irak, il n’a jamais plut, la pluie était les balles, les missiles. Les flaques étaient le sang des irakiens. Le ciel ne compatissait en aucun cas, il punissait plutôt en offrant aux soldats ce climat aride et fatiguant. Nostalgie ou pas. Il repense souvent à tout ce qu’il a vécu dans ce pays de l’Est. Aux malheurs, aux morts, à tous ses souvenirs peu optimistes. Pourtant aujourd’hui, il continue à tuer, un soldat traumatisé devrait arrêter, il devrait faire des cauchemars toutes les nuits, il devrait avoir peur de revivre ceci. Le seul point commun qu’il peut avoir avec un soldat, à par son vécu, c’est sa haine envers le monde qu’il peut avoir aujourd’hui, tous tombe dans la dépression, une poignée reste à l’armée, un seul choisit la potence pour justice. Les morts ne sont qu’un résultat de cette potence. Maintenant, il pleut, mais qui pleure ? Est-ce vraiment le ciel, ou les personnes apprenant les terribles nouvelles ou même Matthew qui pleure le désastre d’un passé qui ressurgit en une seconde sur lui-même. Aucuns regrets malgré ceci, il n’en aura jamais. Il est ce qu’il est, ça le fait sourire.

    Tout le monde avait sortit son parapluie. Robin l’avait rejoint. Où aller pour se faire soigner ? Ah. Bonne question. Un endroit où personne ne se posera de questions. Où personne ne viendra enquiquiner les deux mutants à cause d’une curiosité humaine. Matthew savait, cela allait faire bizarre d’y retourner, il n’y a mit les pieds que pour le visiter.

    Suis-moi, j’ai un garage non loin d’ici.

    Un garage. A quoi ça peut lui servir, une pièce supplémentaire, un encombrement de plus, un frais rajouté à une liste déjà bien remplie, un rajout d’entretien. Va savoir pourquoi il en a acheté un. Peut-être pour une voiture, il a une moto ça devrait lui suffire, mais, une voiture en plus ne le gênerai guère. Il y pense, lentement, pour le moment, il a le garage. Matthew avait mis des vieux cartons dedans. Ah voilà, des cartons. De vieilles affaires à lui, qu’il laisse là parce qu’il ne sait pas quoi en faire.

    Après quelques minutes de marches, sous la pluie, tout deux étaient arrivé à ce fameux garage. Dans un sous sol d’un des buildings. Une porte, ils traversent, et les voilà au garage, il y avait un code pour ouvrir la porte, pas besoin, une pensée et c’était ouvert. La lumière allumée directement. De la poussière, un bordel monstre. Hm, oui, il n’y avait jamais remis les pieds depuis son achat.

    C'est un piètre lieu, mais pour en finir au plus vite c’était bien l’endroit le plus près. Un temps.Installe toi, fait comme chez toi.

    Il était trempé. Lui qu’il ne voulait pas subir la pluie aujourd’hui, rien ne c’était passé comme prévu. Il enleva son manteau, le jeta sur ce qui pourrait être une table en bois. Pris un tabouret, s’assit. Par la suite, le grand blond déboutonna sa chemise afin de retirer son bras de sa manche. La balle était retirée, la plaie n’était pas agréable à regarder. Le sang ne coulait pas tellement, la douleur n’y était pas, c’était moche, comme toute blessure. Il aura une cicatrice supplémentaire. Bien, il s’en tape.

    Si tu pouvais te dépêcher… On n’en sera que plus soulager. Tu partiras avec ton traumatisme et tu ne me reverras plus. Quelle joie n’est ce pas ? J’aimerai te dire que je suis désolé pour ceci, mais ce ne sera que pure et simple politesse. Et je ne peux demander le pardon alors que c’est moi-même qui ai fait le choix de tuer ces cinquantaines d’humains. Le pardon, c’est le regret, je n’en ai pas et je ne suis pas hypocrite.


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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeMer 8 Sep 2010 - 9:19

Le jeune homme suivi James à son repère. Piètre lieu effectivement, un bouge sans non qui aurait plutôt fait office de chiottes à bisons que de garage. Putain ce mec était vraiment une enclume autant mentalement que matériellement. Même si Edwards avait été choqué par la prestance du costume de 007 et du charisme indéniable de celui-ci ; pas du costume ! De l’espion ! Bref le voilà enfermé avec lui dans un lieu que seul James connaissait, il était en terrain conquis. Le platiné devait faire attention ! Être chez le loup n’augurait rien de bon pour le petit chaperon !

Lorsque James ouvrit la bouche Tyler se mordit la lèvre supérieure. Comment un enfoiré pareil pouvait être aussi con ! Pire qu’une joueuse compulsive de 1000 bornes qui n’a de cesse de vouloir rejouer pour gagner. Bref la pauv’fille ! Tout comme James qui finalement avait plus le charisme d’un Blofeld ou d’une Christmas Jones que de Bond. Regardant encore une fois les lieux pour avoir une idée claire de la situation. Tyler pencha la tête vers toutes les ouvertures. Il devait s’assurer de ne pas être tombé dans un piège. L’enfoiré d’électricien était bien capable de l’avoir traîné ici pour le griller façon saucisse de Morteau. Rah ! Edwards s’en voulu d’avoir suivi comme un chien, comme Robin quoi, l’homme en noir. Mah ! Vengeance ! Trahison ! Disgrâce !

Tyler repensa à la petite secrétaire Claire qui était morte parce qu’elle avait flashé sur le mauvais BG. Quelle débilité ! Au moins elle avait eu le courage d’aller au bout de ses convictions. Fermant les yeux comme pour oublier cette fille de sa tête, il tourna les talons vers Blofeld.

"Bon! Bouge ton cul qu'on en finisse parce que j'ai pas spécialement envie de voir encore ta tronche! Si tu veux qu'on fasse vite, ferme ta gueule et tout ira vite et bien! Capiche!"

Il avait été sec, normal depuis le début il passait pour la petite fiotte pour le suiveur, il voulait devenir le meneur, renvoyer James faire des pâtés au pudding pour M. Il voulait devenir Nightcrawler, plus cette taper habillée en vert, jaune rouge… A lui de mener la danse à présent!
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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeDim 12 Sep 2010 - 10:51

    Commençait-il à perdre ses moyens le petit Robin ? Marrant. N’importe qui ce serait mis en rogne contre quelqu’un qui parlait comme une merde. Oui, une merde. Même si on déteste l’autre un minimum de politesse est apprécié. Mais Robin n’était qu’un gamin. Un gamin qui prenait les gens de haut. Un gamin qui n’a s’en doute pas assez vécu, une vie trop courte. Il a de quoi être énervé, Matthew est peut-être buté sur ses principes mais il reste compréhensif pour certaines personnes. Assis sur son tabouret il attendait. Ne pas dire un mot ? Ce n’est pas son larbin, il fait ce qu’il veut.

    Alors si tu ne veux plus me voir, referme cette plaie au lieu de faire le chef.D’un ton plus sec.

    Le temps se faisait long. Le temps le rendait impatient. Il aimerait retourner dans son loft pour être tranquille. Se changer et quitter ce lieu minable qu’il commençait à détester. Il n’aime pas le bordel. Il n’aime pas ce qu’il y a dans ses cartons. Pourquoi l’avoir emmener là le Robin ? A oui, c’était le plus près. Fainéantise quand tu nous tiens.

    Ne croit pas que je vais me lever pour te faire plaisir. Ne restes pas planter là comme un ahuri, moi aussi j’ai autre chose à faire que d’être assis sur un tabouret.

    Il n’allait pas perdre son calme. Absolument pas. Mais s’il faut tendre la canne à pêche avec la carotte au bout du fil pour qui se bouge, il faut bien se montrer impatient. Mais si le Robin réemploie un ton comme il venait de le faire, Matthew ne réagira sans doute pas calmement, même lui, ne parle jamais ainsi à un inconnu. Faut dire. Bon, les seuls inconnus où il se montre colérique est plutôt vers un ennemi. Et encore ceci est rare, il préfère aller manger chinois que de se salir en se battant contre un blaireau. En plus d’être laid, ces bestioles sont bêtes et put. Ah, ça définit bien les mutants des rues. Matt avait pour le moment à faire à un cocker. Gentil au premier abord mais gueulard pour un rien. Il ne peut pas dire si comme le cocker Robin est d’un naturel peureux, mais ce type de chien fait souvent le beau mais qu’au fond ce n’est qu’un vulgaire bichon maltais. Il en avait la couleur capillaire d’ailleurs. Ah dilemme. Bichon ou Cocker ?

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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitimeSam 18 Sep 2010 - 7:06

Ty n'en pouvait plus, il devait faire quelque chose sinon il allait péter un plomb. Toujours en colère contre lui-même et sa lâcheté incommensurable, il s'afféra à soigner James du mieux qui le put. Après tout, il n'était pas un sagouin qui bâclait son boulot parce qu'il avait les rognons au court bouillon. Lorsque la nurse Edwards eut fini de mettre son petit pansement sur l'épaule de Matthews, il rangea son matériel et se dirigea vers la sortie. Il ne regarda pas l'homme qui l'avait sauvé même s'il ne lui devait pas la vie non plus. La reconnaissance éternelle, ce n'était pas dans ses habitudes. De dos, marchant lentement, il émit quelques mots pour signaler la fin de sa relation avec Bond.

"Te voilà soigné! Retournes dans les villes jouer à Orange Mécanique et faire ton Psykokwak!"

Sur ce, il prit la porte et sortit. Marchant d'un pas calme et posé, il mesurait tout le poids de sa culpabilité qu'il devait à tout prix éliminer. Il ne pouvait pas vivre avec cela; Il devait conscientiser que dans la nature, la vie, la mort sont naturelles et qu'il n'y pouvait rien. La loi du plus fort était maitresse de chaque mal de la vie végétale. Survivre au détriment des autres… Cela ne lui plaisait guère de devenir plus plante qu'humain, mais après tout, si cela lui permettait de moins souffrir, il le ferait.

Sur un trottoir mal rincé par la pluie, il déambulait sagement avec sa trousse de soin dans les mains. Une main dans une poche, le regard vide, il marchait sans voir les autres. A vrai dire, il ne voulait pas les voir, il préférait faire comme s'il n'était pas là, s'il n'avait pas été présent lors du massacre. Pour quelques temps encore, il voulait fuir… Demain il savait qu'il se souviendrait de tout et que toute sa vie il devrait vivre avec alors autant profiter des derniers instants d'innocence qu'il lui restait.
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MessageSujet: Re: Braquage à l'anglaise   Braquage à l'anglaise Icon_minitime

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