Bad Day [Pv Rémy]

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Les beaux jours terminaient, et le temps se couvrait, une pluie fine s'abattait depuis le matin sur le manoir. Un temps particulièrement déprimant, et Marie avait eut bien du mal à s'extirper de son lit. Rien de plus agréable que le bruit de la pluie lorsqu'on est au chaud. Tout était plutôt calme au manoir, ce qui en somme était plutôt surprenant, mais assez agréable, elle tourna la tête vers son réveil. Il était onze heure, largement plus tard que ses heures habituels de levé. L'idée de rester encore un moment à profiter de la chaleur des couvertures l'effleura, avant que son estomac ne réclame son dû. Elle soupira et s'étira longuement avant de rejeter les couvertures. Elle avait passé plusieurs soirées au Walhalla, et n'en avait bien entendu informer personne, mais elle rentrait tard, ou tôt celons les points de vues, son rythme de vie s'en ressentait donc légèrement.

Elle se rendit à la salle de bain pour se rafraichir avant d'envisager de se rendre à la cuisine. Après une rapide douche, elle enfila rapidement un vieux jean élimé, un débardeur vert forêt accompagné d'une éternel veste pour éviter tout contact accidentel. Elle était d'humeur peu amène et il ne serait pas bon aujourd'hui qu'elle soit contrariée. A la cuisine elle croisa quelques élèves qui trainaient en bavardant, Marie se montrait toujours aimable avec les plus jeunes, mais elle n'avait pas la patience ce jour là pour écouter leurs problèmes ou répondre à leurs interrogations. Elle se contenta d'un signe de tête en guise de salut et ouvrit un placard au hasard pour attraper un paquet de gâteau qu'elle grignota avant de prendre la décision de s'entrainer un peu, ça l'occuperait pour la journée, arrivée dans le Hall pour bifurquer, elle tomba sur Rémy. Elle ne l'avait pas revu depuis un petit moment, il était très simple d'éviter quelqu'un dans un aussi grand manoir. Et elle s'y était employée avec efficacité.

Bien entendu elle n'avait pas pu éviter d'en entendre parler, les élèves parlaient beaucoup. Beaucoup trop d'ailleurs. L'éviter dans les conversations étaient bien plus compliqué qu'il n'y paraissait. Mais elle était furieuse contre lui, et avec une liste de raison qui pourrait concurrencer l'annuaire téléphonique de New York. Elle s'était stoppée inconsciemment lorsqu'elle l'avait vu et avait croisé les bras.

« Salut. »

Elle aurait tout aussi bien pu l'ignorer, mais elle se donnait suffisamment l'impression d'une pré adolescente pour ne pas en rajouter. Après tout ils étaient deux adultes, ils pouvaient encore se parler et régler leurs problèmes en personnes civilisés.

Ou pas.

Rien que sa salutation avant un ton amer, et en réalité, elle n'avait jamais été ni patiente ni du genre à éviter la confrontation. Le croiser réveillait en elle une certaine rancœur qui ne demandait qu'à sortir. Rémy allait-il fuir ? Elle l'attendait au tournant.

Sujet: Re: Bad Day [Pv Rémy] Mar 7 Sep 2010 - 17:34

Rémy venait tout juste de se réveiller, il était onze heures autant dire que pour lui c’était un débarquement matinal, presque nocturne, mais il avait passé une bonne soirée et le réveil fut étonnamment facile, pivotant dans sa couette pour tendre son bras jusqu’au poste radio, switchant de radio en radio cherchant un petit rythme pour se lever en musique, tombant par hasard sur un morceau punchy au tempo entrainent. S’asseyant sur le lit, il monta le volume et se dirigea verre sa salle de bain, passant devant la glasses il se frotta le visage et jugea sa barbe trop courte pour être taillée. Signalant cette audacieuse déduction d’un léger rictus de la mâchoire a lui-même, avant de sauter dans la douche. Rémy chantonnait tranquillement les airs qui passait a la radio quand quelqu’un tira une des chasses d’eau de l’étage le plongeant dans un douche froide, ou alors c’était une autre douche qui lui taxait toutes l’eau chaudes, heureusement Rémy avait finit, c’est donc frigorifié qu’il enfila ses vêtement.

Rémy choisit un petit pull violet foncé, et un jean sombre finissant par danser tout content toujours en rythme dans son look … révolutionnaire … finissant par pivoter sur lui-même et d’exécuter une posture ridicule qui lui était propre, ramassant et enfilant son manteau, il ouvrit sa porte éteignit la lumière et éteignit la radio avant de sortir et de refermer sa porte. Rémy se mit alors en mouvement en direction de la cuisine, frodonnant un petit

« Café Clope Café Clope Café ClopClopCLop !! Café Clope Café Clope Café ClopClopCLop !! Café Clope Café Clope Café ClopClopCLop !! »

Ce qui laissait présager facilement de ses futur agissement, c’était le plant habituelle passer prendre une grande tasse de café et aller se poser en terrasse pour le déguster tranquillement, en profitant du soleil. Planque parfaite pour éviter les embêtements, traversant la cuisine et se servant un grand mug toujours aussi gaiment, il repartit aussi vite qu’il était rentré pour presque courir jusqu'à la terrasse, Rémy ouvrit la porte et la ça fut le drame … Il faisait moche, ça à de quoi vous gâcher une journée, il lui fallait un plant B, le patio … oui c’était non fumeur mais s’il se m’était la fenêtre il n’y aurait que Hank pour lui faire une remarque et à cette heure il ne doit pas être dans le coin. Pour cela, il devait traverser le hall principal, c’était risqué, on pourrait lui demander un service ou pire de surveiller des élèves … il y en avait toujours uns qui lui posait la question « et vous comment vous avez fait pour devenir X-men » c’était mignon, il y avait des étoiles dans leurs yeux, un jour il leurs répondrait texto « bah j’ai trahi, trahi, trahi, trahi, trahi, trahi, trahi, trahi, trahi et trahit. Ça répond à ta question ? ». Toujours est –il, que Rémy devait traverser ce fichu hall, le contourner aurait été trop long et son café aurait fini par refroidir. Il prit donc le risque et traversa nonchalamment la hall, quand il entendit la plus accusatrice des salutations qu’il avait entendu et la précédente number one venait de détruire son record, il eu comme un éclaire qui lui parcouru le corps et faillit même renverser un peu de son café en se figeant net, sa tête tourna alors doucement verre la porte pour tomber net sur Malicia.

« Ho, salut ! »

Hum que dire, on ne c’est pas vue depuis plusieurs semaine, on s’évite, on est sensé bosser ensemble, mais on à pas eu vraiment de mission récemment et la dernière n’a pas vraiment aidé à notre rapprochement, en plus Rémy était resté amer sur son abandon en antarctique, depuis il ne lui en tenait pas rigueur, mais ‘’profitait’’ de sa liberté.

« Ça va ? Bien dormit ? »

En même temps il n’allait pas lui sauter au coup, mais il avait du mal à trouver une parole chaleureuse. Ces quelques mots étaient tous ce qu’il pouvait sortir pour le moment.

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Il s'était crispé en entendant sa voix. Son salut était peu enthousiaste, même froid, à l'image même de leur relation ses derniers temps. Depuis la dernière mission tout allait de mal en pis entre eux, Marie savait pertinemment que Rémy ne s'était pas jeté sciemment sur Carmine, pas plus qu'il n'avait porté un coup à Havok volontairement. Ça ne l'empêchait pas de l'avoir sérieusement mauvaise. En plus de cela il y avait ses antécédents. Bien entendu, elle avait également les siens, peu honorable également. Mais Rémy s'enfonçait chaque fois un peu plus, et parvenait à l'énerver plus que n'importe qui. Même sa question, anodine manqua de le faire sortir de ses gonds. Comment ça allait ? Elle lui lança un regard sombre avant de répondre d'un ton d'où perçait l'ironie.

« Bien, et toi ? Tu es bien matinal... La nuit à été courte ? »

Onze heure pour Rémy, mais ça devait être l'aube ! Il devait être déphasé. Les pensées de Marie étaient amers, elle s'était réjouis de son retour, autant qu'elle était mortifiée de l'avoir abandonné, sa rancœur était toujours là, bien tenace, et cela l'agaçait d'autant plus. Elle s'en voulait autant qu'elle lui en voulait. Et c'était sans doute ce qui rendait chacune de leur rencontre plus ou moins électrique. L'atmosphère de celle-ci était plus que fraiche, presque glaciale. Aucun des deux n'étaient préparés à se croiser, Marie se disait que finalement l'ignorer aurait éviter les blancs qui menaçaient de survenir, le malaise croissant qui semblait s'étendre au delà, et qui incita un petit groupe d'élève à repousser chemin lorsqu'ils les virent. Leur chuchotis tapa sur les nerfs de Malicia, qui s'imaginait sans mal que de nouveaux bruits courraient bientôt.

Cette école était l'enfer parfois, avoir une vie privée restait relativement utopique et il y était particulièrement dur d'éviter indéfiniment les gens. Pour elle ça s'était tout du moins révélé impossible. Cela avait été dur d'abandonner Rémy en antarctique, sa trahison avait été d'autant plus dur à digérer qu'elle ne savait s'il s'en sortirait. Cela lui avait rongé l'estomac, pourtant elle savait qu'il parviendrait à retomber sur ses pattes. Il y parvenait toujours, et il était revenu, chez ceux là même qui l'avaient abandonnés. Elle avisa le café fumant qu'il tenait encore à la main, mais un élément semblait manquer à la scène.

« Tu prends ton café sans une cigarette, c'est nouveau ça, tu as décidé de devenir raisonnable ? »

C'était une agression minable, et elle s'en rendait parfaitement compte, c'était à peine une agression, plus une interrogation, elle doutait que le cajun est arrêter de fumer, une cigarette semblait l'extension logique de sa main. Et ce bien qu'elle ait toujours haïs cela. L'échange de banalité ne tournait pour l'instant pas au pugilat, le tout était de savoir combien de temps encore ? Il faudrait éviter les sujets qui mèneraient vers une crise. Quelque part, elle apprécierait que tout soit mis au clair une bonne fois pour toute, autant qu'elle redoutait l'instant.

Sujet: Re: Bad Day [Pv Rémy] Mer 8 Sep 2010 - 18:00

Finalement elle n’était pas aussi incisive que prévue, c’était plutôt surprenant, agréablement pour sur, mais déstabilisant, enfin il n’allait pas se plaindre pour une fois qu’elle n’attaquait pas par une reproche cinglant. Elle se contentait de lui rappeler ses nombreuses nuits à l’extérieure, ce qui quelques part, pouvait être une demande de d’avantage de présence de sa part, ou Rémy avait l’esprit tordu, mais elle n’avait pas fait référence à une quelconque liaison passé, c’était intrigant … c’est donc dans un souci d’honnêteté qu’il menti.

« Non je suis rentré tôt hier j’étais fatigué du coup me voila de bon matin frai et dispo, enfin quand j’aurais fini ce café. »

Rémy n’était rarement des premiers debout et on approchait du miracle de le voir réveillé avant midi. Il y avait des légendes sur les jours ou l’on voyait Rémy LeBeau debout avant midi, de bien sombre légende on raconte que ces jours la le sol tremble. Certain dise que comme les rats il sent le danger d’autre plus réaliste pense que c’est le résultat d’une journée trop longue de Rémy, personne n’était sur de la vérité, mais vue que les deux effets semblait lié on ne pouvait décemment rien y faire.

« Ouai j’ai décidé de faire attention à ma santé, la j’allais … »

Deuxième mensonge en deux phrases il était en forme ce matin, bon ce n’était pas très réglo, mais il ne pouvait pas s’empêcher d’améliorer la réalité, mais il ne devait pas s’arrêter la, pour brouiller les pistes il lui fallait un scénario, heureusement il avait des branches ou il pouvait se raccrocher le problème était que Malicia le connaissait bien et qu’elle commençait a pouvoir décrypter les mensonges dans les phrase de Rémy.

« M’entrainer en salle des dangers, je n’ai pas réservé, mais j’ai une petite simulation que je veux tester. »

Comme on dit jamais deux sent trois, Rémy avait bien une nouvelle simulation à tester mais c’était celle d’un transat au bord de l’eau sur une réplique de jungle tropicale. Attendait faut comprendre la salle des dangers c’est l’endroit numéro un pour glander tranquille, on prétexte un entrainement et personne ne vient vous déranger pendant quelques heures. En plus les élèves ne peuvent pas venir ici, mais ça elle ne le savait pas, il était diabolique.

« Et toi ? Tu prends une matinée de repos et tu t’es dit que tu allais venir me voir ? »

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Marie haussa un sourcil, d'un air dubitatif. Lui rentrer tôt ? Avait-il oublier qu'elle le connaissait assez pour savoir lorsqu'il mentait. Elle savait qu'il était un fieffé menteur, elle avait appris à reconnaître ses ruses, à démêler le vrai du faux. Mais apparemment il avait occulté cela. Son regard se fit plus perçant lorsqu'il poursuivis sur sa lancé, visiblement incapable de dire une vérité. Faire attention à sa santé, arrêter de fumer, arrêter l'alcool. Il se moquait ouvertement d'elle, et Marie commençait à sentir son sang bouillonner. Il ne le percevait pas puisqu'il continuait sur sa lancée. S'entraîner. De lui même, et tout seul. Fournir un effort ? La suite manqua de la faire bondir. Mais pouvait-on être plus égocentrique ?

« Arrête s'il te plait. De qui tu te moques Rémy Lebeau ? »

Il était incroyable, parfaitement incroyable. Il lui mentait, de sang froid, même après tout ce qu'il s'était passé. Il ne s'arrêtait jamais, c'était quoi si ce n'est de la bravade ? Marie était vraiment furieuse, en quelques secondes elle était passée d'un léger malaise accompagnée d'une certaine culpabilité, à de la rancœur et de la furie. Il n'y avait que lui pour réussir à la faire sortir de ses gonds en si peu de temps. En plus de cela, il serait sans doute de mauvaise foi. Il n'avait pas changé, Pas d'un pouce. Et il ne changerait sans doute jamais. Il serait toujours insupportable, menteur et beau parleur. Mais il y avait des choses auxquels on ne se faisait jamais, et Marie avait beaucoup de mal avec le mensonge l'idée de lui offrir un nouveau voyage vers l'antarctique la frôla un instant, avant de juger cela bêtement cruel. Elle posa ses mains sur ses hanches, les sourcils froncés.

« Ne me prends pas pour une idiote. Pas encore, j'ai eu mon quota de tes mensonges. »

Elle mesurait encore ses mots uniquement pas soucis des oreilles indiscrètes qui pouvaient trainer. Elle avait seulement hausser la voix, mais elle n'avait pas pu s'en empêcher. Trop impulsive, elle avait quand même eut le réflexe de se retenir de le gifler pour ce qu'elle considérait comme une fanfaronnade de trop. Elle ne l'avait pas cherché, c'était un parfait hasard, elle était consciente qu'il avait sans doute dit ça dans l'unique but de la faire rager. Bravo, réussit, elle sautait à pied joint dans ce genre de provocation. C'était sans aucun doute un de ses plus grand défaut, son incapacité à faire la part des choses, et à répondre agressivement, cela allant de pair avec son sale caractère. En tout cas il avait gagné, elle n'avait plus envie de l'éviter, mais plutôt de régler les comptes. De mettre sur la table chaque non dit, quitte à ce que l'entrevue finisse mal.

Toute façon cette journée était foutue d'avance, par le simple fait de l'avoir croiser, elle allait ruminer le passé jusqu'au soir, alors autant régler une bonne fois pour toute le problème. Parce que problème il y avait, leurs différents menaçaient certaines missions, et ce n'était plus tenable, l'ambiance qui régnaient n'était plus à la franche camaraderie, Havok avait presque déserté. Leur dernière mission en commun avait sans doute été une des plus pénibles. En tout cas, cette fois, elle ne le laisserait pas se défiler, c'était hors de question.

« Tu allais fumer, parce que tu es incapable de boire ton café sans une de tes maudites clopes, et tu allais te planquer au cas ou quelqu'un aurait eut l'idée de te donner un travail que tu es censé accomplir de toute façon. »

Sujet: Re: Bad Day [Pv Rémy] Jeu 9 Sep 2010 - 9:37

Rémy ne pouvait s’en empêcher, même avec toutes la bonne volonté du monde, il n’aurait jamais put changer son incroyable capacité à mentir, elle faisait autant parti de lui que son manteau, quand on passe toutes sa vie à mentir, les mensonges finissent par devenir plus logique que la vérité. C’était juste tactique, il n’y avait aucun but méchant, mais Rémy préférer raconter un court mensonge que d’expliquer la longue vérité. D’habitude c’était efficace, pratique, et souvent ça lui donnait une allure plus étincelante que la vérité, mais le problème c’est que Malicia avait plus ou moins déjà entendue toutes ses excuses. Ses petits tours faisaient sur elle l’effet qu’un pétard mouillé. En plus à voir le sursaut de son sourcil, elle allait exploser.

Rémy ne pouvait pas vraiment se défendre, c’était toujours les mêmes accusations, bon il avait poussé la comédie un peut loin en disant qu’il avait arrêté de fumé, mais c’était tellement plus drôle. Et pourquoi montait-elle toujours sur ses grands chevaux à la première occasion, Rémy n’était pas bon avec les gausses, pas pédagogue selon les dires de la plus part des X-men alors pourquoi essayer de changer ça ? C’était comme essayer de changer un Voleur en parfait gentleman. Rémy était proche de Malicia en partie pour leurs passé qui n’avait pas été des plus confortable, mais ils restaient différent, même s’ils furent tout deux utilisé, lui avait était le centre d’une prophétie stupide, il fut abandonné a cause de ses yeux rouges, enfin il supposait que cette attribut eu effrayé ses parents et paradoxalement c’est aussi ses yeux rouges qui lui offrit une famille. Il avait grandit en apprenant à mentir et tromper mieux que n’importe qui, et grasse a ça, il avait toujours eu tout ce qu’il voulait, en mentant il pouvait être ce qu’il voulait, joueur de poker, voleur, magicien, un homme d’une nuit, un héro au grand cœur, un sombre manipulateur, un X-men, tout ces rôles lui allait bien. Quand il avait rencontré Tornade puis les X-men, après avoir collaboré avec Sinistre, il avait voulu croire aux idées de Xavier et à ses rêves d’unité entre les mutants et les humains, mais il était un Voleur et la tromperie était son arme, pas facile d’être honnête quand le mensonge a toujours été votre naturel.

« Ha oui ? tu voulais que je te dise que j’ai passé la nuit a jouer au poker que j’ai gagné et tout dépensé en whisky avant de rentrer me couché a l’institut ou les murs tournaient tellement que j’ai pas réussi à dormir de la nuit et que je me suis relevé a 10h pour mètre ma tête dans le toilettes avant de dormir une petite heure ? Et que oui j’allais me planquer pour tranquillement déjeuner sans qu’on me prenne la tête pour des broutilles insignifiantes. »

Rémy désignait a la fois les élèves qui passait leurs temps à se mettre en dangers et qui n’écoutait rien, mais aussi les paroles de Malicia de ces quelques petits mensonge sans importance. Rémy s’avait très bien qu’on lui reprochait son attitude lors de la dernière mission, lui-même enrageait. Rémy détestait perdre le contrôle et il détestait surtout se faire manipuler, sur ce coup la il s’était fait avoir comme un bleu et c’était Havok qui en avait fait les frais.

« Écoute si tu veux parler de la mission on à débriefé, j’ai dis tout ce que je savais elle ma touchée avec un rayon et je me souviens plus de rien. Et puis tu vas pas me faire une scène en plein milieu du hall.»

Rémy n’aimait pas s’exposer a l’institut, il détestait les scandales, un jour les élèves ouvrirons leurs propre magasine people sur les X-men, il appellerait ça le X-time le meilleur recueille de tout les potins de l’institut, en gros titre Emma Frost encore en sainte ! Mais quand s’arrêtera-t-elle ? Non mais l’institut n’était plus comme avant on pouvait plus se permettre de se montrer en publique de façon naturelle, c’était très oppressant.

« Et oui j’allais m’en griller une car vous me prenez la tête … »

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Au moins il devenait honnête. Marie savait tout cela, dépenser tout son argent en alcool était certes révoltant mais peu étonnant de sa part. Qu'il dise la vérité ne l'avait pas calmé. Non seulement il mentait, n'avait pas franchement un comportement respectable, mais en prime il s'en rendait compte et ne changeait rien. Il donnait quel image aux étudiants ? C'est ce qu'apparement il considérait comme des broutilles insignifiantes. En somme il se moquait ouvertement d'elle et de ce qu'elle pouvait dire. Il était insupportable, il l'avait toujours été, et le serait sans aucun doute toujours. Et elle le savait pertinemment. Et elle ne s'y habituerait jamais, enfin ce n'était sans doute pas le genre de chose auquel on s'habituait. Et en plus il devait se sentir dans son bon droit, et il était inutile de lui expliquer que ce n'était pas le cas, il avait toujours vécut comme cela, et ne changerait pour personne. Ca elle l'avait bien compris. Pour la mission, elle pouvait reconnaître que ce n'était pas vraiment sa faute, les faits étaient là, mais il n'était pas réellement responsable... Elle aurait presque pu le reconnaître s'il n'avait pas poursuivis. Ce sont sans doute les pires mots à dire aux prémices d'une dispute. Jusque là, elle ne lui faisait pas une scène, mais ça pouvait changer. Et comme si cela ne suffisait encore, il en rajouta une couche. Elle lui prenait la tête. Parfait.

« Premièrement, je ne te faisais pas une scène, mais tu as tendance à occulter la vérité. »

Elle n'allait pas une nouvelle fois revenir à ce qu'elle avait vu avant qu'ils ne décident de l'abandonner en Antarctique, mais une fois encore, les faits étaient là. Elle préféra couper toute tentative de réponse, par une phrase cinglante, prononcer de son ton le plus revêche.

« Et ne rien dire est pire que le mensonge. »

Elle s'avança d'un pas vers lui, pointant un doigt accusateur vers lui. Elle n'avait pas terminé, elle avait encore une multitude de chose à lui dire, à lui reprocher, et l'envie de lui coller une baffe bien mérité la titillait, la seule chose qui la retenait était de ne pas contrôler sa force. Et elle ne voulait pas risquer de briser quelque chose. L'institut avait déjà son lot de bataille pour ne pas essuyer une querelle intestine.

« Secondement, désolé de te prendre la tête, mais être x-men ce n'est pas seulement avoir un jolie costume et parader dans l'institut. Tu es aussi censé t'occuper des élèves, et pas te planquer en attendant que ça passe ! »

Ce n'était sans doute pas le côté le plus palpitant de leur vie, mais il y avait des jeunes qui arrivaient presque chaque jour, et emplissaient les dortoirs de l'Institut, leur rôle était de les aider à s'intégrer, de répondre à leur question, et de leur enseigner ce qu'il pouvait. Les bars pas chers, et le poker n'étant pas au programme, Rémy s'avérait un enseignant pitoyable. Bien entendu elle se montrait vaguement de mauvaise fois... puisqu'elle même avait peu de patience, et évitait également au maximum d'avoir à s'occuper des élèves. Mal placé pour leur expliquer les joies de la mutation, et détestant devoir expliquer son pouvoir. Voir la pitié dans leurs yeux étant ce qu'elle détestait le plus. Elle ne demandait pas à ce qu'on la plaigne. Elle le faisait très bien toute seule. Tout cela pour dire, que s'occuper des étudiants étaient rarement la priorité première de sa journée, elle n'avait rien de pédagogue. Mais ça il n'avait pas intérêt à le lui faire remarquer. Marie ne le reconnaitrait pas de toute façon, et avait tout une liste de sujet et de reproche pour détourner la conversation.

Sujet: Re: Bad Day [Pv Rémy] Mar 14 Sep 2010 - 10:52

C’était vraiment énervant à force, oui il n’était pas le plus reluisant des X-men, mais certain des élevés perdait de la bave partout dans l’institut en comparaisons il n’était même pas un début de problème. En plus il ne fallait pas non plus tout généraliser, d’accord il passe tout son temps libre a glander et a boire de l’alcool, mais quand la plus par de vos collègue vous fais la tête, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire. D’ailleurs il aidait, enfin il trouvait qu’il aidait beaucoup à l’institut, il était toujours là quand un élève avait un problème sérieux, ou quand il y a un incident, par exemple la destruction d’un rocailleux par une machine défectueux et une crise mutagène qui le touche par la suite, ou la dernière résurrection du phénix. Oui a dire ça comme ça on a du mal a imaginer mais voir un être vivant se faire détruire et une amie sortir de sa tombe c’est des événement qui vous montre que l’alcool ne coule pas encore suffisamment dans vos veines.

« Non, mais attend, tu dis ça comme si je ne faisais rien pour l’institut, Ok je ne donne pas de cours mais j’en ai jamais reçut ! Tu veux quoi ? Que je donne un cours sur comment crocheter une serrure ? Que je leurs enseigne des techniques de pickpockets ? Franchement Malicia tu me connais bien, je peux changer mais je ne peux rien enseigner à des élèves ce n’est pas conventionnelle. En plus quand tu vois les pointures que l’institut recrute comment tu veux que je serve a quoi que ce soit vue comment j’arrive déjà à m’occuper de moi. Regarde Beaubier ! Ce mec à autant de diplôme que le nombre de mec ivre mort après un fait dodo ! »

Parfois quand Rémy se laissait emportait, il finissait par parler à moitié français à moitié anglais, il n’utilisait d’habitude ces formules à l’accent du vieux continent uniquement pour attirer les filles, mais quand il devait s’expliquer sa langue maternelle refaisait surface. Rémy dans l’agitation n’avait pas fait attention au fait qu’ils se trouvaient dans le hall. Certain élèves avaient déjà arrêté de marcher et écoutaient leurs plus où moins discrètement leurs conversation. Conversation qui commençait à tourner au règlement de compte comme bien souvent entre eux deux. C’est dommage depuis quelque temps leurs rencontre tournait souvent à une rixe agressive, ils n’arrivaient plus à discuter calmement.

« Malicia, tu sais que je ne suis pas venu ici pour donner des cours, je suis venu pour aider le prof dans sa démarche pour l’égalité des entres mutant et humain et la tout ce que je vois c’est une aide certes super pour les mutants de bonne famille américaine, mais on ne se préoccupe plus de ces mutants de la rue qui meurt de faim, on se dit que c’est suffisant ? Bah non désolé, pour moi c’est rien qu’une reproduction de la société humaine, toi et moi on ne vient pas de la haute on sait ce qu’il en est ! On à tout les deux connue des galères et on à vue comment c’était dur de sans sortir seul dans un monde d’intolérance, regarde on est même tout les deux X-men par hasard, s’ils ne t’avaient pas capturé et si je n’avais pas rencontré tornade on serait surement toujours des criminels aujourd’hui … »

C’est vrais, Rémy n’avait pas de but à l’époque il était un petit voleur qui se prenait pour un justicier en volant au riche et en donnant au pauvre, il aurait aussi bien put finir a la confrérie s’il n’avait pas croisée Tornade. Rémy n’avait pas été choisi pour ses capacités éducatives, juste par ce qu’il n’avait nul par ou aller et qu’un voleur est toujours utiles, il avait du faire ses preuves avait obtenue un certain statut au prés de ses collègues, mais avait tout perdu et se retrouvait avec des personnes bien mieux qualifiés que lui. Donc oui il n’avait plus envie de s’occuper de ses élèves qui passe leurs temps à ne pas écouter ce qu’on leurs dit, la dernière fournée dont il s’était occupé avait soit mal tournée soit c’était fait tuer, sur les cinq derniers, trois étaient morts et les deux derniers étaient potes avec le terroriste ailés Lucifel, alors oui les élèves il en avait eu pour son compte.

« Et Malicia, quand j’ai renoncé à prendre la tête de la guilde des voleurs pour rester X-men, et quand je suis revenu d’antarctique c’était par ce qu’être X-men est vraiment ce que je veux, avec les X-men je pouvais faire quelques chose de bien, mais on sait tout les deux que c’est pas avec les élèves … »

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Cette façon de faire d'assimiler leur deux cas était frustrante, parce que presque imparable. Il avait raison d'une certaine façon, mais il n'était pas question qu'il le sache. Et puis c'était trop simple tout ça, il avait toujours sut tirer les choses à son avantage. Aider les élèves, bien qu'étant contraignant était primordiale pour faire de bons mutants. Et c'était par la que passait leur grand projet de paix. Que les humains et les mutants puissent cohabiter. C'était ça leur idéal, non ? Et c'était à eux qu'ils sortent d'une grande université ou non de leur inculquer cela, et pour cela il n'avait certainement pas besoin d'un doctorat. Sans compter qu'il ne devait même pas se rendre compte qu'il parlait à moitié en français, fort heureusement pour s'être plusieurs fois énervé contre lui, Marie avait quelques bases. La fin la fit littéralement bondir, alors que des élèves étaient présents, écoutant peu discrètement leur incartade, il annonçait tout bonnement qu'ils servaient à rien. Il ne l'avait pas dit clairement mais c'était ce que sous-entendait son discours.

« Mais tu n'as pas une once de pédagogie ! Je ne suis sans doute pas non plus la personne la plus pédagogue de l'institut, mais tu pourrais au moins éviter de dire ce genre de chose lorsqu'il y a des élèves. Qui je te le rappelle sont pour certains destinés à nous succéder, on n'est pas éternel Rémy. »

Un tir ennemi était vite arrivé... surtout en ce moment il pouvait venir de la confrérie, de fanatiques, ou d'elle ne savait encore quelle organisation machiavélique. Les élèves devaient être préparé à se battre, même les plus pacifistes. Dans certaines circonstances ils n'auraient sans doute pas le choix. Comment pouvait-il occulter tout cela ?Marie était généralement de celles qui fonçaient dans le tas et se souciaient après des conséquences. Ca ne l'empêchait pas d'avoir pleinement conscience de certaines obligations, entrainer des élèves n'avaient d'exaltant, mais il le fallait. Rémy n'avait pas le droit de prétendre que c'était une total perte de temps.

« Tu es incroyable ! Et le pire c'est que tu dois être totalement convaincu de ce que tu dis ! »

Ils étaient dans le même camps, avec une vision des choses pour le moins différentes, et le pire c'est qu'ils se pensaient sans doute sur la même longueur d'onde il n'y a pas si longtemps. Marie lança un regard peu amène aux quelques élèves qui s'attardaient un peu trop.

« Vous n'avez pas des cours à réviser ? »

Son ton sec vint à bout de la curiosité de certains qui préfèrent déguerpir plutôt que de risquer de servir de dérivatif à sa colère. Elle attendit de ne plus entendre de bruit de pas pour à nouveau tourner son regard vers le cajun. A quoi cela servait de se battre avec lui, personne ne le ferait jamais changer d'avis. Ni même changer tout court. La conclusion ne la calma pas, au contraire même.

« Tu sais quoi, je suis désolée. »

Elle marqua une courte pause et poursuivit d'un ton cassant.

« Désolée de te demander de te montrer pour une fois un peu responsable. »

Sujet: Re: Bad Day [Pv Rémy] Sam 20 Nov 2010 - 23:03

Rémy se frotta les sourcilles, il était tôt, il n’avait bue qu’un seul café et n’était pas encore vraiment réveillé. Alors d’accord, certains de ses propos pouvaient avoir été mal dit, c’était souvent son problème, se faire clairement comprendre n’était pas chose facile, alors imaginait qu’on lui saute dessus juste sortie du lit, ok il aurait put choisir d’autre mot et ne pas dire quasiment texto les élèves nous encombre et nous empêche de faire notre boulot de X-men, mais au final c’est ce qu’il pensait a peut de choses prés et puis il n’apprécier pas particulièrement les remarque acerbe de Marie sur ces petits désoler, elle lui parlait comme a un gamins et ça il avait beaucoup de mal a le supporter.

« Comprend moi bien, je ne dit pas qu’il ne faut pas former la prochaine génération de X-men, il faut même apprendre a tout ces mutants à contrôler leurs pouvoirs, certain peuvent raser cette bâtisse d’un geste de la main, ce qui arrive quand même souvent … »

Marie pouvait être vraiment effrayante, il suffisait de voir les élèves qui prenaient leurs gambes a leurs cous après son haussement de voix, lui devait subir la colère de la dame, aie aie aie pauvre de lui, il aimait sa compagnie, mais pas subir sa foudre. Malheureusement il avait soufflé sur les braises pour qu’elles prennent et avait provoqué un feu de forêt. Mais il ne voyait aucune sortie ou fuir comme a son habitude, en plus il avait déjà dut lui sortir toutes les excuses et il ne pouvait pas prétexter une septième grand mère tragiquement perdue, ça commencerait à faire gros …

« Tu me crie a la figure que je ne suis pas pédagogue, ce n’est pas comme si j’avais déjà prétendu l’être. Tu sais très bien que je ne suis pas fais pour être enfermer dans un lieu comme celui la, je passe mon temps à fuir. Non pas par ce que je n’aime pas être ici juste par ce que je m’y fais royalement chier ! Avant je voyageais dans le monde entier a la recherche d’œuvre d’art ou de n’importe quoi, c’était une vie d’aventure remplit de danger, mais j’aimais ça, la j’ai juste l’impression d’être une foutue nounou »

Rémy bien que sur de lui dans ses propos ne pouvait s’empêcher d’inconsciemment reculer de quelques centimètre à chaque phrases, ce n’est pas qu’il avait peur de Malicia … enfaite si, mais c’est surtout qu’elle pourrait si elle venait à être pousser a bout, lui dessouder la tête du reste du corps d’une seule claque. Pour quelqu’un comme Rémy qui accorde tant d’importance au concept de classe même si cela ne transparait pas forcément sur son look au quotidien, avoir un corps dépourvut de tête représentait quand même une faute de gout majeur. Vous pensez de lui qu’il est craintif peut être ? Pas du tout ! Il dispose juste d’une grande expérience en dispute et ça personne ne pouvait le contredire.

« J’ai jamais été un homme d’intérieur et tu ne vas pas me faire croire que toi tu aime passer ton temps derrière un bureau ! »

Invité

La conversation tournait en rond, Marie s'en rendait parfaitement compte. Elle ne le ferait certainement pas changer, et lui ne parviendrait pas une seule seconde à la persuader de sa bonne foi. Rémy était un tir au flanc. Il pourrait dire ce qu'il voulait ça ne changerait rien. Et à bien y réfléchir il valait sans doute mieux pour les étudiants que Gambit ne sois pas leur professeur. Sa morale était douteuse, au moins autant que ses mœurs. Si c'était pour voir des mini Rémy partout, il était préférable que se soit Scott qui gère l'éducation de ses jeunes, à défaut de savoir gérer sa vie, il était responsable, et pédagogue. Malicia poussa un soupire. Mais son agacement s'évapora lorsqu'elle s'aperçut que Rémy reculait. Il la craignait. C'était risible, ses lèvres s'étirèrent en un sourire en coin à peine moqueur.

« Non, je n'aime pas rester derrière un bureau. »

Elle glissa une main dans sa poche, sa colère était terminée. Son stresse, elle l'avait passé sur Rémy. C'était toujours tendu entre eux, ça devait bien finir par éclater. Des disputes pour tout et n'importe quoi. Une vie d'aventure et de danger, c'est vrai, elle oubliait à quel point l'institut était dénué de toute danger... Ironie. Mais elle voyait ce que Gambit essayait de lui dire, la liberté pour la liberté, et les aventures sans responsabilités. C'était bien là le problème, ici ils en avaient beaucoup des responsabilités, protéger les jeunes, se tenir prêt à une attaque, tenter de garder une image toujours correct alors que les médias semblaient s'acharner. La politique n'avait jamais été le fort de Marie, pas plus que celui de Rémy. Les subtilités de l'art politique, c'était pour Beaubier.

Elle avait entièrement provoqué la dispute. Le plus sage aurait sans doute de ne pas donner suite, de passer sur tout, voir de l'ignorer superbement. Pour sa propre défense, Rémy n'était pas obligé de continuer sur la lancée, mais il l'avait fait. Tout simplement parce que l'un et l'autre était incapable de rester impassible face à la provocation la plus basse. Marie prit sur elle, elle avait commencé c'était à elle de s'excuser, et sans doute pas que pour cette stupide incartade.

« Ca suffit c'est ridicule. »

Ils était dans le même camps après tout, et en ces temps il valait mieux que tous reste soudé ce n'était pas le même de créer des clans qui n'avaient pas lieu d'être.

« Désolée. »

C'était rare, c'était unique, elle ne le répéterait pas, et nierait même qu'elle ait pu s'excuser. Elle poussa un léger soupire, il pouvait prendre son excuse à un sens très large, ce n'était pas que pour cette fois-ci. Mais elle attendait un juste retour. Sinon, elle risquait de mal le prendre.

« On ne pas passer le reste de notre vie à s'envoyer des piques et à craindre de se croiser. On fait la paix ? »

Elle tendit sa main gantée. Il était vraiment temps d'enterrer la hache de guerre. Marie deviendrait sans doute nettement moins irritable, et ne s'énerverait plus lorsqu'elle ne faisait qu'entendre parler du cajun. Il faudra au passage qu'elle envisage de redorer son image auprès des élèves qui devaient dorénavant la prendre pour une mégère aigris...

OOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIII !!
Il n’aurait jamais au grand jamais pensé un jour entendre ce mot sortir de la bouche de Malicia, elle s’excusait ? Sincèrement ? Bordel il lui faudrait les enregistrements de sécurité de l’institut pour pouvoir faire graver cette scène sur un dvd et se la regardait en boucle encore encore et encore !!! Même avec tout l’entrainement du monde et le meilleur des selfs contrôles, il n’aurait put cacher la petite note de contentement qui se lisait sur son visage. Un air à la Yes we can. Un petit sourire ravageur qui vous montre que oui tout est possible et même quand vous ne vous y attendait plus du tout, un éclaire surgit de nulle part pour vous remettre sur les rails, bon après il fallait qu’il la joue fine, ce n’était pas dans ses habitudes mais il devrait arriver à rester courtois et à ne pas tout détruire en 5 secondes montre en main.

« La Paix ? Jusqu'à la prochaine fois que je fais quelque chose de vital pour une mission mais qui est pour toi une trahison de notre amitié ?»

Ratée … il faut le comprendre sous le coup de la surprise il n’avait put préparer un discours plein d’éloquence et c’était tout ce qui lui était venu à l’esprit devant cette improbable déclaration, surement que l’énervement ou simplement l’habitude d’argumenté une dispute avait été trop présent pour qu’il sorte quelque chose de gentil.

« Tu te borne à penser que les gens changent, mais c’est faux, je resterai toujours la pire crapule sur terre, un voleur sans scrupule qui t’énerveras sans arrêts non pas que ça me fasse plaisir, mais c’est juste que je vis comme ça, Je me moque bien que tu sois d’accord avec ou non. Tu sais très bien que dans la semaine qui vient je ferais surement encore quelque chose d’impardonnable à tes yeux non pas pour t’énerver, mais par ce qu’il le faut. »

Ha oui le coté maso de Rémy ressortait toujours a un moment, même quand il réussissait à calmer le monstre il remettait une pièce dans le manège. Et même, il n’allait pas arrêter de faire ce pourquoi il était fait, juste pour une nana, en plus ce n’était pas comme s’il était le seul, elle était loin d’être mieux, elle embrassait la moitié de leurs ennemies pour absorber des informations, dans un sens ce que Rémy faisait était quasiment pareille sauf que lui au moins ne les plongeait pas dans le coma.

« Ecoute chère, ton vrai problème c’est que tu as trop l’habitude de toucher quelqu’un et de tout savoir sur lui, du coup quand il est question de faire confiance tu te prend la tête »

Rémy s’approcha de Marie attrapant sa main gantée, et retirant doucement son gant doigt par doigt avant d’approcher la main de Malicia de son visage.

« Tu sais très bien que je ne vais pas te donner la vérité que je ne vais pas rentrer à l’institut et filler te raconter ma journée, la seul solution que tu as c’est de me la dérober et vus que tu ne le feras pas tu n’as pas d’autre choix que de me faire confiance. Et surtout de comprendre que tout ce que je fais n’est que pour servir nos intérêts. Car déjà quand je fais des erreurs, je me prends suffisamment la tête, mais si en plus le peu d’amis que j’ai ici ne me soutienne pas c’est carrément l’angoisse. »

» Insomnie (PV Remy)