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| Sujet: Florentino Hazzer - Deus Ex Machina Mer 1 Déc 2010 - 21:03 | |
| FLORENTINO HAZZER
-Super-héros d'un monde en couleurs-
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NOM : Hazzer.
PRENOM : Florentino, Jules, Edgar.
ALIAS ET SURNOM : Deus Ex Machina, pseudonyme de super-héros franc-tireur.
AGE : 16 ans.
DATE DE NAISSANCE : 03/06/1994.
METIER: Dépanneur en tous genres.
NATIONALITE : Américaine.
GENRE : Masculin.
CLAN : Étudiant à l'institut Xavier.
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Pouvoirs :
- Description :
Hardware : Corps techno-adaptoïde
Résumé
Florentino est capable de faire basculer ses articulations dans le sens inverse, révélant sa chair, comme une porte sur ses gonds. Il n'a plus de sang, mais une sorte de courant électrique dans ses veines, aussi cela n'est-il pas immédiatement dangereux. En collant les circuits d'un appareil à cette ''plaie'', il est capable d'intégrer cet objet à son corps, le commandant comme un muscle. Le corps de Florentino étant essentiellement creux en raison de la disparition de nombreux organes, ces objets, pour peu qu'ils ne soient pas trop gros peuvent rentrer entièrement dans son corps. Pour les faire sortir, il doit les ''contracter'', ce qui fait basculer l'articulation de manière à les révéler.
Changement de la structure cellulaire
La plupart des matières de la chair et des organes de Florentino ont été remplacées (pour la plupart) par des équivalents différés, et leur structure même fait qu'il ne rentre pas dans le modèle classique du vivant. Le carbone est remplacé par des liaisons arsenic, les os contiennent une forte proportion de germanium. Globalement, les propriétés de solidité et de masse sont néanmoins assez comparables à celles d'un homo sapiens classique. Les muscles, eux, ont des capacités normales, mais possède une structure qui se rapproche un peu des ligaments végétaux, bien que l'arsenic domine toujours en tant que liaison. Les « bio-circuits », abordés plus tard, remplacent à la fois le système sanguin et les nerfs, et sont reliés au cerveau. Les poumons transmettent l'oxygène à l'intestin pour alimenter la désintégration (voir paragraphe suivant). Sa température corporelle est un peu plus élevée que la normale (41°), en cas d'effort intense, elle peut monter de quelques degrés supplémentaires (le refroidissement est un peu moins efficace que dans le corps humain classique, mais la chaleur un peu moins dommageable sur les muscles, ce qui donne le même équilibre).
Sustentation et sommeil
Florentino continu d'avoir un système digestif qui lui permet d'absorber les nutriments, mais celui-ci ne faisant pas exception au reste, il est différent. Les êtres vivants normaux assimilent de petites molécules directement dans leur sang. A la place de cela, un organe qui se trouve à la place de son cœur fonctionne comme une sorte de générateur. Sa fonction est de produire une désintégration, qui transforme les matières aptes à être consommées (les mêmes que les humains), en énergie, sous forme d'un condensé de neutrinos (c'est le « flux », comme expliqué dans le paragraphe suivant). Ce qui n'est pas assimilable par l'organisme est évacué de la manière standard qu'on connait bien. L'oxygène est un composant indispensable à la désintégration, aussi en consomme-t-il des doses normales, par contre, son organisme étant sec, il n'a pas besoin d'eau, qui est du reste sa pire ennemie (bien qu'introduite par le système digestif, elle ne présente aucun danger). La seule exception à la dépendance d'oxygène est si le jeune homme reçoit une source d'énergie assez importante, en fonction de son effort, pour qu'il puisse se passer de désintégration (comme un courant domestique). A condition d'avoir un périphérique compatible (voir le paragraphe associations de périphériques), il peut également assimiler de l'énergie brute, à la condition qu'elle ne soit pas trop importante, par ce périphérique (par exemple, une prise électrique), qui est alors transformée en « flux » par oscillation (voir paragraphe correspondant). Le plus notable étant donc qu'à la place de manger de manière classique, Florentino peut se brancher sur une prise électrique, voire utiliser des piles, mais cela est plutôt désagréable et bien moins rapide, ce qui fait que c'est très rarement la solution utilisée. Enfin, l'organisme est incapable de stocker l'énergie sous forme de graisse, ce qui explique qu'il soit toujours nécessaire de la produire (d'où une dépendance rapide à l'oxygène).
Le liquide vital neutrionique, le « flux »
Petit à petit, le sang s'est tari, les veines et les artères se sont rétractées, pour laisser place à une alternative de liquide vital (qui n'est d'ailleurs pas un liquide), communément appelé, par le principal intéressé, « flux ». Il s'agit en fait d'une saveur inédite de neutrino, qui forment un courant de nature neutre (interaction faible). Retenu par la structure exceptionnelle du corps, il est son principal vecteur d'énergie. Pour faire simple, il s'agit d'une sorte de courant électrique. La propriété la plus remarquable de ces neutrinos est celle de pouvoir se transformer, par un processus complexe d'oscillation neutrionique, en presque n'importe quelle énergie, et même produire de petites explosions (non-létales). Cette capacité prendra tout son sens dans les paragraphes suivants. Si le flux, sous la forme dans laquelle il est maintenu (dans les sortes de tubes fins « biocircuits » du corps de Florentino), est incolore, il devient d'un bleu vif au contact de l'air ambiant (ils réagit avec les électrons du diazote et dégage des photons) et produit un dégagement de chaleur qui fait monter l'air ambiant en contact à environ 55°C. Néanmoins, il ne s'épanche pas énormément en l'absence de pression (pas de grande perte d'énergie immédiate en cas de plaies ouvertes). En milieux aqueux, il est par contre soumis à une réaction qui le désagrège beaucoup plus vite, sous forme de production gazeuse de bulles d'hydrogène, et la moindre plaie est potentiellement très grave dans ces conditions. Le flux est produit en continu, en fonction des réserves, dans tout le corps, et alimente les organes, exactement de la même manière que le sang.
Basculement des articulations « charnières »
Chaque articulation de Florentino peut basculer, dans un seul sens (généralement inverse au sens d'articulation), basculant sur des sortes de gonds (à la manière d'une porte, donc). L'organisme étant sec (voir le flux) cela ne provoque pas d'hémorragie, ni même de douleur. Le processus n'est pas dangereux, excepté en milieu aqueux (voir le flux également). Quand sa chair sèche est ainsi exposée à l'air libre, elle brille d'une lumière bleue en raison de la présence de flux s'écoulant très faiblement (voir toujours le paragraphe flux).
Les « biocircuits »
Un « biocircuit » est un tuyau fin (en moyenne cinq fois moins épais que leur équivalent humain) qui transporte le flux et sert à la fois de nerf. Des informations numériques peuvent aussi remonter et redescendre le long de ces conduits. Ils sont disposés initialement de façon identique au système sanguin normal, bien qu'ils peuvent évoluer par l'association de périphérique.
Associations de périphériques
Le véritable pouvoir et le but principal de toutes ces transformations est cette capacité à assimiler les « périphériques ». Quand les circuits, les conduits, ou équivalents, d'un objet ayant besoin d'énergie rentre en contact étroit avec le flux, au niveau d'un « port » (voir paragraphe suivant), des biocircuits vont rapidement prendre la place des circuits de l'appareil (ou s'immiscer vers une chambre à explosion, ou équivalent), afin de l'alimenter en énergie. Ce processus a une durée variable, d'une poignée de secondes pour les objets les plus petits à plusieurs minutes pour les plus gros. L'objet finit par devenir comme un muscle pour Florentino (aux possibilités parfois plus larges qu'une simple activation, comme dans le cas d'objets numériques). Avec le temps, l'objet se recouvrira aussi progressivement d'une couche transparente et très fine, semblable à une mince peau, nommée « technoderme ». Le technoderme est sensible, comme de la peau. Ce dernier processus est bien plus long, environ une heure pour les objets les plus réduits. Pour plus d'informations concernant les périphériques implantables, voir maîtrise du pouvoir, pour plus d'informations concernant les périphériques implantés, voir possessions.
Changements dans la structure organique « ports »
En raison du « système digestif » particulier de Florentino, une bonne partie de ses organes et des zones impliqués dans la conservation (zones graisseuses), le raffinement, ou l'épuration des aliments (jusqu'à l'estomac, réduit à une simple poche contractable) ont été rendus inutiles. Les vaisseaux sanguins ont été remplacés par les biocircuits, moins volumineux. Tous ces creux se sont transformés en une matière tendre et cartilagineuse nommée « port ». Après l'association de périphérique, de nombreux objets (tant qu'ils ne sont pas trop volumineux) ont tendance à prendre la place de ce cartilage et parfois à écarter les biocircuits. Une stimulation des objets les font ressortir, faisant basculer les charnières. Quand des charnières sont ainsi abaissées, une petite partie des biocircuits continuent de passer dans cette charnière, mais l'énergie qui est donnée aux périphériques et aux muscles situés en contre-bas est amoindrie. Quand il laisse trop longtemps une charnière ouverte, il lui arrive de ressentir des picotements caractéristiques.
- Spoiler:
Software : Génie technique
Bien que présentant une mentalité normale, le cerveau de Florentino a lui aussi subit des modifications importantes. De par son fonctionnement plus proche de la machine numérique que de l'homme, capable d'interprêter des informations numériques, il perd sa sensibilité aux télépathes et aux empathes et affiliés, pour gagner une vulnérabilité aux cyberpathes et aux technopathes, et affiliés. De plus, son cerveau peut éventuellement être piraté, bien que des protections conscientes et inconscientes s'assurent que ce genre d'évènement ne le rendent pas légume à la moindre attaque (« usines » et « zones de quarantaine », « pare-feu » et « anti-virus » font partie intégrante de son système immunitaire).
Le principal attrait est une compréhension instinctive des mécanismes et des algorithmes « génie technique » qui sublime grandement toutes les créations techniques de Florentino. En effet, si ses inventions seront inférieures à celles des mutants aux pouvoirs d'inventions immaginomorphes (type Forge), et même derrière certains mutants aux pouvoir similaires mais de plus d'expérience (type Phobos), ses prototypes pour les plus ingénieux pourraient avoir presque une décennie d'avance. Il est ainsi capable de comprendre par contact visuel plus ou moins prolongé (en fonction de la complexité) le fonctionnement des systèmes mathématiques, mécaniques, biologiques et cybernétiques.
FAQ : Questions courantes
Les pouvoirs de détection de la vie détectent-il Florentino ? Généralement, non, car la structure est différente (liaisons arsenic) et ne répond pas à la structure usuelle et à la définition stricte de la vie. Si le pouvoir détecte les créations de matières, oui.
Est-il composé de matière organique ? Oui, pour les parties de son corps préexistantes, pour le technoderme et pour les biocircuits. Non pour la majorité du reste des composants associés (sauf s'ils étaient eux-même organiques, ce qui est rare).
Les chocs électriques sont-ils plus ou moins puissants sur Florentino ? En raison de sa composition, le corps de Florentino est moins conducteur qu'un humain classique, néanmoins, les dégâts sur le flux étant plus grands, on peut considérer, pour simplifier, que les effets des pouvoirs électriques sont aussi importants sur Florentino que sur un autre.
Les électrokinésistes peuvent-ils contrôler le flux ? Non, il s'agit de neutrinos, pas d'électrons.
Est-il sensible au magnétisme ? Son corps ne l'est pas (le germanium et l'arsenic ne le sont pas), mais les périphériques peuvent l'être.
Les maladies, poisons, drogues, affectent-ils Florentino, et de quelle manière ? De manière générale, bon nombre de virus meurent rapidement, car ils n'arrivent pas à se sustenter de la structure de Florentino, mais certains parmi les plus coriaces parviennent à muter : le système immunitaire étant faible car peu entraîné, les conséquences pourraient être dramatiques. Quant aux poisons et aux drogues, s'ils veulent empoisonner les muscles ou le cerveau, ils doivent y être directement injectés : en raison de la désintégration, ils sont juste évacués normalement s'ils passent par l'air inspiré ou la nourriture.
Son corps est constitué d'arsenic; en est-il de fait un poison ? Oui, mais de façon très négligeable. A moins de d'avaler purement et simplement des morceaux de chair, il ne présente aucun risque. Pour sa part, il ne souffre pas du carbone des êtres vivants classiques.
Dort-il ? Oui, de façon normale, temps inactif pendant lequel, comme pendant n'importe quel sommeil, son cerveau classe les informations et les muscles se reposent.
Les objets infiltrés par les bio-circuits sont-ils détruits si Florentino décide de s'en débarrasser (voir maîtrise des pouvoirs) ? Non, coupés de l'organisme, les biocircuits continuent de pouvoir véhiculer l'énergie, si on leur en donne.
- Niveaux de maitrise:
Florentino a une bonne connaissance technique de son premier pouvoir, grâce aux nombreux tests des universitaires, il connait avec une assez grande précision sa composition et les contraintes qu'il lui pose (voir plus bas). Il ne sait par contre pas que son incroyable capacité de compréhension vient directement d'un pouvoir mutant, il pense juste avoir un don.
La douleur ressentie par Florentino lorsqu'il tente d'introduire des périphériques trop profonds dans son corps est la première des contraintes qui se pose. Elle l'empêche notamment de modifier complètement sa structure, notamment. Il est à noter aussi que la taille de l'objet n'est pas en elle-même problématique (même s'il faut voir les autres contraintes) mais que si l'objet est trop gros pour être contenu dans le port, il ne rentrera tout simplement pas.
La seconde contrainte est d'ordre énergétique. Pour peu qu'il se nourrisse correctement et qu'il soit dans une bonne forme, le corps est capable d'alimenter en continu pour 2 500W (une grosse machine à laver), avec des piques brèves, en plein effort, de 40 000W (petite voiture). En cas de dépense intensive, il doit, comme les homos sapiens, manger en abondance ensuite, sous peine de faiblesse, d'inconscience, voire de décès. Comme des muscles normaux, l'effort (énergie dépensée) est caractérisée par des douleurs localisées qui peuvent se prolonger en cas d'utilisation trop longue.
La troisième contrainte est de l'ordre mécanique. Pour intégrer correctement un objet, Florentino doit en comprendre le moindre fonctionnement. Plus l'objet est complexe, plus c'est donc difficile. Malgré son pouvoir de génie technique (que du reste il ignore), il préfère être sécuritaire et démonter entièrement les objets qu'il assimile avant de les intégrer. Dans le cas où il ne comprendrait pas correctement le fonctionnement d'un objet, l'introduction des biocircuits serait chaotique et ne permettrait pas à l'objet de fonctionner, erreurs, une fois faites, corrigibles uniquement en arrachant l'objet (paragraphe suivant).
La quatrième et dernière contrainte est d'ordre environnementale. En effet, il est très dangereux pour Florentino d'ouvrir ses ports sous l'eau, car il perd dans ces cas là son énergie aussi vite que lors qu'une hémorragie sévère. S'il est blessé et sous l'eau, le même problème se pose.
Il est souvent arrivé à Florentino de vouloir se séparer d'un vieux périphérique, car celui-ci était devenu inutile, ou consommait trop, etc. Il faut savoir que le processus d'extraction doit souvent se faire de manière manuelle (avec des pinces, des scalpels) et est parfois extrêmement douloureux (certains médicaments réduisent la douleur mais le technoderme ne peut être endormis par anesthésie locale, et sa déchirure est atroce). Le problème ne venant pas des biocircuits, habitués à être modelés, mais bien du technoderme, assez résistant à la déchirure au bout d'un moment. Plus l'objet se situe sur une importante articulation et plus il est implanté depuis longtemps dans le corps; plus il sera pénible de l'extraire. Il est envisageable pour Florentino d'enlever un périphérique rien qu'en tirant dessus tant que la durée du contact n'a pas été supérieure à une dizaine de minutes.
La sensibilité du technoderme est d'ailleurs problématique : par défaut, il couvre toute la surface des périphériques, les rendant sensibles, et empêchant donc une utilisation trop violente (comme une arme de corps à corps).
- Lien entre les Pouvoirs:
Tout le corps de Florentino s'est adapté pour accueillir des périphériques. De plus, pour les associer, il a besoin de les comprendre parfaitement, son corps a donc développé une capacité à la compréhension des mécanismes très supérieure à la normale. A noter que le premier pouvoir déborde un peu sur le deuxième, mais que j'avais pour souhait de délimiter cerveau et reste du corps.
Description Physique :
- Apparence :
A ce jour, Florentino culmine à un mètre soixante-seize, ce qui le situe au-dessus de la moyenne des gens de son âge. A la fois pour s'intégrer en société et réaliser plus facilement ses idéaux, il a jugé bon de faire un peu de musculation, aussi est-il athlétique, les épaules encore un peu lâches, et pèse-t-il dans les environs de soixante-dix kilos. Il a un corps à la peau claire et parsemée de quelques rares et irrégulières tâches foncée, sur la joue droite, notamment. Son visage est carré et court, il se termine par un menton relativement anguleux où la barbe est pour l'instant inexistante et une bouche aux lèvres pincées. Alors que son nez est en trompette, petit et aux narines plutôt orientées vers le haut, ses yeux en amandes sont bruns et lumineux. Quand il sourit, des fossettes significatives et marquées apparaissent de chaque côté de sa bouche. Le jeune homme porte des cheveux sombres qui tombent jusqu'à ses sourcils fins, juste assez courts pour ne pas lui retomber dans les yeux. Ils forment de grosses mèches, souvent ordonnées par de la laque. L'adolescent parle d'une voix aux accents maintenant passablement masculins, souvent lente et qui évoque une certaine intelligence.
Il s'habille au quotidien sans originalité et sans prix exorbitants, surtout. Il va à l'essentiel, même s'il connait le pouvoir de l'apparence sur l'intégration. Les tendances n'ont donc qu'un effet indirect sur sa tenue : il ne souhaite généralement pas être particulièrement remarqué, et surtout pas harcelé sur son physique, dans un sens comme dans l'autre, aussi suit-il la mouvance sans plus, et avec des réserves. Dans son allure globale, Florentino incite généralement à la sympathie, mais n'attire pas singulièrement l'attention : il paraît souvent en pleine réflexion.
- Signes Particuliers :
Son anatomie particulière (voir pouvoirs).
Caractère :
- Mental :
On peut dire à première vu que Florentino est un jeune homme calme. En effet, la plupart de ses activités sont assez statiques : elles commencent par la lecture de toute sorte (avec un goût récent pour les bandes dessinées et la science-fiction, mais une prédominance pour les sciences venant de son éducation). Il aime aussi se consacrer au bricolage et bidouiller un tas de gadgets improbables et qui pourtant fonctionnent relativement souvent, ou encore s'atteler à des tâches de plus grande envergure, comme l'assemblage de son prototype de voiture. Ainsi, il passe de longs moments en solitaire, sans en faire part à personne, et il n'a pas besoin de beaucoup de reconnaissance pour être heureux (et heureusement, car il n'en a pas eu beaucoup). Il s'aménage ce genre de temps qui lui manqueraient certainement dans le cas d'une vie sociale trop intense. Au niveau de la culture, il apprécie les peintures grandioses et aux postures héroïques de la renaissance, ainsi que la musique classique, irlandaise, voire irlandaise moderne.
Le mutant est néanmoins un incorrigible curieux qui ne supporte pas de stagner dans ses connaissances ou ses actes. Ce trait le pousse à être très observateur et à aller en avant pour comprendre les comportements humains, les situations, les personnes qu'il ne comprend pas. Il est lui-même quelqu'un de globalement serviable, prêt à partager avec le plus grand plaisir tout son savoir avec qui veut l'entendre, et même ceux qui ne le veulent pas, ce qui fait qu'une réputation de « je sais tout » peut lui coller à la peau. Il n'est pas très expérimenté en société, il peut ainsi parfois être blessant, décalé, trop véhément, notamment quand on sort des sujets couverts par les ouvrages académiques. Son père lui a appris un certain dédain de la jeunesse, et Florentino lui-même est souvent peu respectueux des mouvements jeunes, essentiellement parce qu'il vient d'un milieu qu'on pourrait qualifier de « fils à papa ». Il ne serra pas méchant avec ces « Fashion victimes » mais pourrait être un peu cynique ou désagréable, ou encore se sentir supérieur.
Sa morale est très romantique, directement tirée de fictions, avec un certain rejet des philosophies conséquentialistes jugées cruelles. Il est très sûr des ses idées et parfois impulsif. Il tranche la société en trois parties, les héros dont le but est de protéger la population des vilains, la population qui se doit d'être protégée, et les vilains qui menacent la population. Il n'est pas difficile de se représenter de laquelle de ces classes il pense fait partie. Il n'est néanmoins pas persuadé de la fixité de l'alignement d'un individu, et peut se montrer assez niais, voir puéril, sur les promesses de repentance des « vilains ». Il croit destin, que tout être bon a une utilité, et qu'il est possible à chacun de devenir un héros, à différentes échelles, le tout avec une conception très épique de la vie. Malgré une philosophie de tolérance idéaliste, il entretient des aprioris sur les minorités culturelles réputées dangereuses (à l'exception notable des mutants !) : musulmans, voyous des ghettos, communistes, etc.
Dans ce sens, Xavier et ses X-men sont des héros, Magnéto et ses confréristes des vilains. La plupart des groupes de neutres aux intérêts purement personnels et usant de méthodes moralement très discutables (maraudeurs, club des damnés...) lui sembleraient également faire partie de cette dernière catégorie.
Histoire :
- Talents Particuliers :
Les diplômes sont tradition dans la « famille », et Florentino ne fait pas exception : il a obtenu sa hight school graduation (équivalent du bac) advanced placement (spécialité) physique avec deux ans d'avance. Il a aussi passé en Août son permis de conduire. Grâce à son pouvoir, c'est un physicien, mathématicien, biologiste, mécanicien, et informaticien remarquable, et même sans celui-ci, il resterait relativement en avance sur son âge dans ces domaines.
- Possessions :
Au cours de son adolescence, il a eut le temps de s'implanter un bon nombre de périphériques. On peut noter pour l'instant, parmi les réguliers :
- Une lampe capable de moduler l'étendue de son rayon (pour être éblouissant ou pour servir de laser de pointage, surtout) dans le majeur gauche.
- Un petit tournevis électrique polyvalent dans l'index droit.
- Un embout de taser (décharge effective de 0,07 joules, utilisable au contact seulement) dans l'index gauche.
- Une prise électrique avec un câble de deux mètres cinquante, prévue pour fonctionner sur un secteur normal, dans le genou droit.
- Un simple aimant en forme de tube, en samarium cobalt, dans le petit doigt gauche.
- Un téléphone portable iridium motorola 9505 dépouillé de toute son interface et de sa carrosserie (du fait qu'il ne sort jamais), dans l'aine gauche. Ce mobile d'une grande qualité technologique est relié par ondes à un minuscule micro situé le cou (mais pas assimilé) et connecté à internet.
On peut aussi parler du pistolet à pression que Florentino conservait dans le poignet droit, mais il lui a récemment été retiré.
Au vu de ses capacités, de son ambition et de l'éventuelle aide financière que pourrait lui apporter son père (s'il se réconcilie avec lui), on peut facilement conjecturer que cette liste ira en s'agrandissant. Néanmoins, il se refusera probablement à utiliser toute arme létale.
Florentino dispose aussi de nombreux outils adaptés à la réparation automobile, ainsi qu'un prototype de voiture deux places, entièrement monté par lui-même.
Biographie :
I - Pré
Quelle était ma chance d'exister ? Une sur plusieurs milliards de milliards. En vérité, trop peu, je n'aurais pas dû exister, je n'aurais pas pu exister, sans l'attraction d'une force supérieure qui transcende les chiffres. C'est Dieu, Alla, Brahman, le destin, la force. Je le la connais pas, je n'y nourri aucune certitude autre que son incontestable existence, mais je la respecte, à travers la première religion qui s'est offerte à moi, le christianisme. J'aime me dire chrétien, parce que leurs valeurs me semblent justes, parce que c'est l'histoire a montré qu'elle était supérieure, et pour d'autres raisons moins louables, comme parce que les arabes me font peur. Ce n'est à y réfléchir par une vraie dévotion, juste une inspiration morale. Mais toujours est-il que je suis né. Et dans un milieu aveuglé par un athéisme pseudo-scientifique du reste. C'est pour cela que je connais aucune prière par cœur, que la Bible reste pour moi un ouvrage parmi d'autres, que par de nombreux points mon opinion diverge de celle de l'Église.
Mon père est un homme dont l'âge avoisine maintenant les soixante-dix ans. Il était professeur de physique à l'école des sciences de l'université du Massachusetts, il a arrêté d'enseigner quand il m'a adopté, bien qu'il ne soit pas rare qu'un collègue le consulte encore, pour avoir un avis qu'il juge précieux. J'aime bien me dire que j'ai été choisi pour une raison ou une autre, un trait physique ou intellectuel, et connaissant le personnage, ça ce ne serait pas impossible. Hélas, ayant été retiré à eux dès la naissance, je n'ai aucun souvenir de mes parents biologiques, aussi ne saurais-je jamais s'ils étaient génies ou idiots, riches ou pauvres, vertueux ou détestables. Mon père adoptif prétend ne jamais les avoir connus et qu'ils étaient probablement un jeune couple irresponsable, et même si c'est sûrement vrai, je ne peux m'empêcher d'espérer autre chose. Combien de fois ai-je regardé des photos de gens célèbres ou non, dans des magazines, et m'imaginant leur fils ? On veut tous être l'héritier d'un passé glorieux. Je n'avais pourtant pas à me plaindre, prix nobel seul de physique en 1992, mon père était un scientifique brillant, officiellement à la retraite, qui vivait du fait plus que confortablement.
Ma vie était donc amputée de mère, j'ai toujours vécu seul avec mon lui dans une maison moderne de Boston sud. Il m'a à l'évidence pris sous son aile pour réaliser un idéal, peut-être un reflet de l'éducation qu'il aurait voulu avoir. Les diplômes, il n'en manquait pas, ils tapissaient les murs, et l'état le considérait comme apte à me donner des cours à domicile jusqu'à mes onze ans. Les premières années de ma vie furent bien différentes de celles des garçons de mon âge, je suppose. Dès que je fus entré dans mon cinquième été, j'eus le droit à des lectures d'une grande diversité sur des sujets que la plupart des gens, même adultes, trouvent barbants, d'abord par le biais de vulgarisations, entre cinq et huit ans, puis les relectures des ouvrages originaux s'imposaient. Le dimanche était jour de détente avec des ouvrages de science-fiction, comme ceux de H.G. Wells, qu'il sélectionnait précautionneusement, tout en me précisant bien qu'il s'agissait là d'histoires imaginaires. J'adorais ces moments d'évasion, mes yeux et surtout mes oreilles s'ouvraient plus grand pour Phileas Fogg que pour n'importe quel autre essai de la semaine.
Il veillait à tout, soignait mon entourage, veillait à ce que je rencontre les bonnes personnes, et que je reste préservé de la bêtise des autres. Mon père tentait de m'ouvrir à de très nombreuses philosophies, et à sa grande déception (qu'il ne cachait pas), je ne fus pas aussi réceptif aux courants de pensées qu'il l'avait espéré, sans doute visait-il trop haut, ou étais-je trop sot. Il essaya aussi de me faire découvrir la composition musicale et picturale, mais n'étant pas un grand spécialiste ni même un grand passionné, ses démonstrations manquaient de conviction par rapport aux autres sujets, et furent encore moins concluante que les initiations à la morale (bien que je sois capable de tapoter de tête sur le piano quelques morceaux, me heurtant hélas à une injouable Marche Turque). Il me disait néanmoins que mon prénom venait de Florence, la ville italienne des arts, sans jamais me préciser pourquoi il l'avait choisie plus qu'un autre. Le seul domaine où je fus vraiment à la hauteur étaient les domaines scientifiques et mathématiques, les chiffres m'ayant toujours parlé, leur froide logique me rassurait.
II - Syn
L'excellent docteur Welfolt était paraissait-il un excellent ami de mon père, bien que je ne l'eus jamais vu avant ce jour là, comme si mon paternel avait voulu me tenir éloigné de lui. C'était un très brillant médecin britannique, qui avait fait le voyage d'Angleterre rien que pour moi. Il fallait dire que la situation était désespérée. Depuis une semaine, ma fièvre n'avait rien fait d'autre que monter, agitant mon corps de pré-adolescent de frissons chaque fois plus intenses et effrayants, insensibles aux anesthésiants. Je délirais souvent, je restais couché, les yeux clos, le reste du temps, et je ne garde ainsi que peu de souvenirs de ce terrible moment, si ce n'est qu'il était particulièrement pénible. Aucun des deux docteurs passés juste avant, n'avait pu déterminer la cause de ce mal étrange, qui ne semblait dû à aucune pathologie connue ou même détectable, et chacun d'eux cultivait la certitude qu'il signerait mon décès précoce dans les délais les plus brefs, chose qu'ils se gardèrent évidemment de formuler ainsi. En fait, j'aurais même dû être déjà mort, d'après eux. Welfolt me fit une prise de sang que j'étais trop affaibli pour sentir. C'était un geste qu'avaient exécuté chacun de ses collègues, mais cette fois, aucun liquide rouge ne sortit de sa seringue, rien. De la minuscule plaie laissée par l'aiguille, par contre, irradiait maintenant d'une lueur bleue électrique. Fasciné, le docteur y approcha son doigt ganté, et le retira aussitôt, surpris par la chaleur qui s'en dégageait. Il me piqua ensuite une nouvelle fois à la base de la nuque. Un calmant enfin efficace sans doute, car je me sentis soudain apaisé, et je me rendormis alors que mon père engageait une discussion très animée avec lui.
Quand je me suis réveillé, la chaleur malsaine avait disparue, remplacée par un simple mal de tête grincheux qui paraissait presque agréable. Le docteur Welftolt est rapidement venu à mon chevet pour s'inquiéter de mon état. Il m'a parlé pendant plusieurs minutes, m'annonçant que ce que nous avions pris pour maladie était en fait une manifestation d'un gène X latent : j'étais mutant. Il avait alors proposé de m'étudier, ou plutôt de « m'aider à découvrir un potentiel au moyen de quelques tests » sur mon « organisme exceptionnel et jamais observé auparavant par la profession ». Mon père, qui n'avait apparemment qu'une confiance relative dans le médecin et qui ne l'avait pas quitté d'une semaine s'est montré assez ingrat. Bien que je n'y voyais pas d'objection, il a gentiment mais fermement remercié le scientifique en lui annonçant qu'il prendrait lui-même les choses en main, sur quoi Welftolt est reparti, passablement déçu. Malgré ma propre déception, mon paternel m'avait sans doute évité une vie de rat de laboratoire peu enviable.
S'il ne s'y connaissait à l'origine que très rarement, mon père était quelqu'un qui apprenait vite : j'étais devenu assez âgé pour lire moi-même, et de plus, vers mes onze ans, soit peu après ma manifestation, il fut obligé de m'envoyer à l'école, peu importe les risques que cela comprenait. Cela lui laissait ainsi beaucoup de temps libre, et quand je revenais de l'école moyenne, je le trouvais souvent en train de lire des ouvrages, ou de chercher sur le net, des thèses, des documentaires, des informations sur la mutation. On passait toujours des heures ensemble, et il fit malgré tout de nombreuses études sur ma personne, sans jamais en parler qu'à des gens dans lesquels il avait une confiance absolue. Après une visite dans le détecteur à chlore de l'université, ils ont déduits que ce qui avait remplacé mon sang était un flux continu de neutrino possédant la particularité inexplicable de se transformer en électrons quand on tentait de les tester avec des machines électroniques. Les prélèvements de peau et de matières osseuses mirent en évidence la forte proportion d'arsenic dans ma chair, et de germanium dans mes os (d'abord produits sous forme de gallium, d'après leurs recherches). J'aurais été un unique spécimen d'une forme inédite de vie.
La tomographie décela quelque chose de plus étrange encore, sur l'image en trois dimensions qui s'affichait sur les écrans, on pouvait distinguer des sortes d'articulations dans les articulations elles-mêmes. La découverte fut vite concrétisée quand mon épaule se retourna dans le sens inverse, révélant une coupe gorgée de lumière bleue. C'était troublant, mais absolument pas douloureux. La sonde à positrons, mise en contact quelques secondes avec la plaie, resta bloquée, comme collée à ma peau, jusqu'à ce qu'on la retire précautionneusement. Des filaments étaient sortis de l'espace laissé à nu par l'angle étrange que décrivait mon bras et l'avaient envahie, remontant le long du tube que formait le capteur. Une étrange propriété que l'on me fit tester avec la plus grande prudence. Je fus bientôt en mesure d'intégrer n'importe quelle machine de taille raisonnable, commençant par une simple ampoule, jusqu'au plus complexe, à l'heure actuelle, un ordinateur.
III - Post
Parallèlement, je suivais une scolarité aisée au niveau des cours, et difficile au niveau des relations. En effet, même dans cette école privée, j'avais une avance significative sur les autres et des facilités indéniables dans la plupart des domaines, aussi avais-je deux ans de moins que mes camarades de classe. Je n'allais pas de suite vers les gens, je n'étais pas habitué au contact social, après avoir vécu toute ma vie dans l'absence des enfants de mon âge. Mon père en était d'ailleurs inquiété, il avait peur que je tombe dans une certaine normalité nonchalante qu'il détestait chez les jeunes, et c'est pourquoi il m'en avait tenu isolé. Sans doute n'avait-il pas totalement tord d'avoir peur. Si j'avais le niveau d'un adulte sur les sujets scolaires, il me restait un retard infini à rattraper pour le reste. J'avais une véritable volonté d'apprendre ce que je n'avais jamais étudié, au moyen de lectures qu'on ne m'avait jamais autorisées avant. J'empruntais et lisais à une vitesse fulgurante toutes les bandes-dessinées des bibliothèques environnantes, et cela me valait d'ailleurs parfois les moqueries de mes camarades. Je me pris rapidement d'affection pour cette espèce d'inutilité partagée qui se dégageait des comics, et j'en devins vite un connaisseur. Je m'immergeais totalement dans les super-héros américains combattants pour la justice et la liberté.
Le plus merveilleux était que j'avais réellement les capacités de ces gens, que leurs exploits fantastiques étaient à la portée de ma main. J'avais bricolé un pistolet à pression qui propulsait des fléchettes, situé dans mon poignet, et je m'étais fabriqué un costume avec un grand manteau brun. Le tout avait été subtilisé dans l'atelier de mon père ou acheté avec l'argent que je gagne en faisant des petits boulots de réparation et de dépannage chez des amis. Le quartier de Roxbury était sans doute le plus criminel de Boston, et c'était donc là que j'étais allé, en pleine nuit. Il pleuvait, les étoiles étaient voilées par d'épais nuages gris. Je ne pris pas longtemps à trouver un pauvre gars, qui semblait se faire frapper dans un groupe de quatre personnes dont je ne distinguais même pas le visage, à la lueur de la petite lampe torche située dans mon doigt. Prenant mon courage à deux mains, je tirais un projectile sur un des agresseurs. Celui-ci resta planté dans son dos, et malgré cela il se retourna. Sur l'avant de son gilet pare-balle était inscrit en grosses lettres le nom qui sonnait le glas de ma maîtrise de la situation, « Police ».
La colère de mon père fut terrible. J'eus le droit à une seule gifle sèche, accompagné de la déception que je lisais dans ses yeux. Il me traita plusieurs fois d'imbécile ou d'immature, il ne tarissait plus le sujet de ma grande chance d'être tombé sur des agents de l'ordre compréhensifs. Je reste toujours un peu en froid avec mon père depuis ce jour, mais ayant décrochée ma hight school graduation, ma seule punition fut de ne pas aller dans une université classique comme il avait été prévu depuis que j'étais en âge de parler. A la place, mon paternel contacta l'institut Xavier, une école dont la réputation était bien connue pour héberger les mutants. Il espérait qu'un meilleur contrôle de mes capacités et surtout, une immersion dans un milieu constitué d'élèves parfois médiocres m'aideraient à progresser sur une voix de la sagesse qui m'était d'après lui pour l'instant inconnue. Malgré cette affectation précoce, je n'en avais pas terminé avec le crime.
Avatar : François Göske (Goeske). Personnage Marvel ? : Oui [] Non [X] Double/Triple Compte? : Oui [X] Non [] Si oui, Qui ? : Irina Dostoïevski, Edmond Drouet, (Angie-Gabrielle Saez). Pseudo : AGS. Votre Age : 16 ans. Comment avez vous connu le Forum ? : Recherche google. |
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