Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Mar 21 Déc 2010 - 17:38
Peter est tout simplement impressionné par la démonstration de Stream. Avec de la pratique, il est certain qu'elle deviendra plus qu'une excellente recrue.
Au ton dans la voix de la jeune femme, Peter sait qu'il est peut-être allé un petit peu trop loin dans le rôle du "supérieur hiérarchique", mais c'est aussi parce qu'il sait comment les choses se passent. D'ici une minute et trente secondes, les Forces Spéciales, entrainées uniquement pour affronter des mutants débarqueront.
Piotr ramasse sa veste sur le comptoir du bar, et prend aussi une des rares bouteilles qui n'a pas encore éclatée. Par la suite, il se dirige vers Kaleigh, sans piper mot. Elle est toujours agenouillée au sol tandis qu'il se tient debout, droit comme un "I". Il dépose sa veste sur les épaules de la jeune femme avant de glisser son bras droit sous les jambes de la mutante, et de l'arracher du sol.
Il lui tend la bouteille, dont il n'a pas vu l'étiquette, et souffle une remarque sur le fait qu'il espère que cela lui conviendra.
Ensuite, toujours en train de tenir Kaleigh avec son bras droit -même si elle plus exactement assise dessus- il se dirige vers un des murs de la boite de nuit. Plaçant son poing à simplement trois centimètres de la surface du mur, son corps est mis de manière à ce que Kaleigh soit le plus éloignée du mur. Piotr ne fit qu'un pas, et le poing s'enfonça dans les briques comme dans du beurre. Il n'y eut pas plus de difficulté pour le Russe quand il voulut le retirer. Protégeant par la suite la tête de Kaleigh de son bras à présent libre, il regarde le pant de la bâtisse s'écrouler sur lui-même.
Ensuite, il traverse les débris, et ils se retrouvent alors dans une ruelle déserte. La pluie est bien plus forte qu'en début de nuit. S'il ne s'est pas trompé la voiture devrait être à un ou deux pâtes de maisons. Mais il faudra être discrets s'ils veulent la récupérer.
La façade de la boite de nuit doit surement être prise d'assaut par les militaires. Mais d'un pas déterminé, Peter s'engouffre dans le dédale que forment les rues de New York. Très peu de chance qu'on les retrouve.
Et tout en marchant, la pluie ruisselante sur la carlingue du mutant, Peter décroche quelques mots, enfin.
- Tu as été parfaite...
Ces mots sont sincères. Peter regarde toujours droit devant lui quand il les dit. Sans elle, il y aurait certainement eut plus de dégâts, même s'ils ont fait un bon score, selon Piotr!
S'il s'est montré un peu sec, c'est parce que Peter sort tout juste d'une prison de haute sécurité spécialement conçue pour les mutants... Et qu'il s'est promis de ne plus jamais se faire emprisonner.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Mar 21 Déc 2010 - 18:20
Je n’ai rien pu ajouter à ce que je venais de dire. Je n’en ai pas eut le temps ou plutôt je laissais faire Peter. Après avoir déposé sa veste sur mes épaules, il me prend ,comme une vulgaire petite chose, sur son bras. Je reste surprise de la simplicité qu'il a à me soulever mais ca reste évident... Il me tend ensuite une bouteille de je ne sais quel alcool que je prend de ma main droite sans trop y prêter attention pour l'instant. Il ne lui faut que quelques secondes pour traverser la pièce, enjamber les jeunes gens qui sont anesthésier et démolir le mur de celle-ci. Il protège ma tête des débris et passe de l’autre coté du mur nous amenant ainsi dans une ruelle. Il ne me dépose pas au sol mais marche en direction de la voiture du moins je suppose. Je ne me souviens pas de l’endroit ou nous l’avions laissée quelques heures plus tôt. J’accroche mon bras gauche autour du cou du colosse. Il pleut quelque peu et l’eau ruisselle sur mon visage mais je n’y prête pas attention. Dans un moment pareil cela n’a aucune importance je crois. Peter me fait un compliment sur ma prestation de tout à l’heure mais j’ai l’impression d’être une incompétente et j’aurais espérer faire mieux que ça. D’ailleurs cela s’entend dans ma voix.
- « Parfaite, ça aurait du être mieux. Du moins j’avais espéré. J’ai déjà vu mieux mais de la part d‘autres personnes. »
Je regarde la bouteille qu’il m’a tendu tout à l’heure et analyse l’étiquette que j‘ai déjà vue quelque part. J‘ai une mémoire très visuelle et je sais ce que c‘est, ça me revient, du whisky. Je suis toujours assise sur le bras de Peter. D’ici, j’ai l’impression d’être géante, c’est vrai, je me mesure un mètre soixante, je n’ai donc pas l’habitude de voir tout d’aussi haut. Je souris et fais un signe de la main afin de montrer l’étiquette de la bouteille. Je prend un air de grande bourgeoise et l’accent qui va avec pour désigner la bouteille au géant qui me porte sans trop de mal à première vue.
- « Nikka Taketsuru, 43 degrés, environ 136 dollars la bouteille. Avez-vous une idée de l’endroit ou nous pourrions déguster cette boisson »
Je me mets à rire comme une idiote ou plutôt comme une enfant mais me reprend aussitôt pour éviter que l’on puisse nous repérer. Je prend encore la même voix qu’il y a quelques secondes et ce petit accent qui me fait rire pour rajouter quelque chose à ma phrase, car j’oublie à chaque fois qu’il n’a pas bu une seule goutte d’alcool ce soir. C’est assez incroyable je dois dire.
- « Refuseriez vous encore de boire? Allez vous me laissez déguster cette bouteille seule ou me feriez vous l’honneur de m’accompagner? Nous pourrions boire ça dans la voiture, avant d'entamer un autre bar ou à la confrérie. »
J’aperçois la voiture de Peter qui ne passe pas inaperçue. Il faut l’avouer quand même. Je commence à sentir qu’il drache. Je n’avais pas remarqué que mes cheveux sont trempés. Maintenant je le sens puisqu’ils dégoulinent de partout. Heureusement que Peter m’a mit sa veste sur mes épaules. J'ai toujours les jambes engourdies mais ça devrait passer si Peter ne provoque pas encore un tel remue-ménage
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Mer 22 Déc 2010 - 19:34
Ils arrivent enfin à la voiture de Peter. Ils ne sont vraiment pas loin de la boite de nuit. Mais personne ne les remarque vraiment. Piotr ayant retrouvé sa forme humaine, les gens qui pourraient les voir ne trouveraient rien d'anormal dans le fait qu'un gros gaillard torse nu porte une jolie demoiselle... Nous sommes à New-Yorl après tout.
Peter ouvre la porte du coté passager. Bien que sa force ne soit plus semblable à celle qu'il possède quand il est en mode "métal", il arrive sans soucis a porter Stream, sortir la clé de la poche arrière de son pantalon, ouvrir le tout, et déposer dans le siège la jeune femme à la chevelure trempée.
Une fois ceci fait, Piotr prend tout de même le temps de regarder autour d'eux que rien de suspect ne soit sur le point de leur tomber dessus. Pas de paranoïa, mais il est tout de même recherché par les autorités.
Quoi qu'il en soit, une fois sûr que tout roule, il fait le tour de la voiture et s'installe derrière le volant. Il n'a pas encore décroché un mot depuis les blagounettes de Kaleigh.
Il allume le moteur, les phares, et se met à rouler. Il n'a pas encore d'idée pour l'endroit où ils pourraient se rendre, mais cela n'a que peu d'importance. Cela viendra peut-être en roulant, qui sait?
Sans quitter la route des yeux, Piotr met en marche le chauffage de sa vieille voiture. Selon lui, Kaleigh en aura besoin. En tous les ca,s plus que lui. Il met aussi en marche la radio. C'en est une à l'ancienne, où il faut chercher les canaux. Il tombe sur "Rosanna" de Toto. Comme il apprécie, il ne change pas de suite de station.
Et toujours les yeux rivés il répond enfin à Kaleigh, imitant la même voix de bourge, tant bien que mal, pour rigoler.
- Mais gente Dame, étant pour ce soir votre chauffeur, je ne puis me permettre d'ingérer un tel breuvage. Mais faites, faites, ne vous inquiétez donc pas pour moi...
Puis, lançant un regard du coin de l'œil, alors qu'il tape de l'index le rythme des claquements de doigts dans la chanson qu'ils écoutent, il ajoute:
"Si tu veux, je peux couper..."
Les voici maintenant arrêter à un feu rouge.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Mer 22 Déc 2010 - 20:03
Peter reprend sa forme humaine mais ne me répond pas, je pense d’abord que mon humour est médiocre, enfin ça j’en suis certaine mais il peut au moins faire semblant de rire. Je sens qu’il prend quelque chose dans sa poche, ses clés. Il m’installe sur le siège passager, comme si je ne pouvais le faire moi-même, les hommes. Peter referme la porte, fait le tour et s’installe à la place du conducteur, logique. Après avoir démarrer il allume le chauffage et met la radio. J’enlève la veste de Peter de mes épaules et la pose sur moi comme une couverture. J’appuie ma tête contre la vitre et regarde vers Peter. Il tombe sur une musique assez particulière mais je la connais bien qu’elle ne soit plus très à la mode. Il se décide enfin à me répondre en imitant la même voix que moi malgré que je me permets de dire que je l‘imitais mieux que lui. Il dit ne pas boire car il conduit ce soir. C‘est ridicule, il n‘est pas obligé de conduire. Il s’arrête à un feu rouge et me propose si j’en ai envie, de changer de musique. J’aime cette musique, du moins elle ne me dérange pas. Pour le lui montrer j’augmente le volume et souris car ça reste une musique très particulière.
- « Non ça me va. Cette fille a de la chance qu‘on lui écrive une chanson. »
Je me mets à rire tout en prenant la bouteille que je dépose à mes pieds. Disons que les paroles de cette chanson sont vraiment belles bien que ça ne soit pas mon style de musique j’apprécie quand même. Je passe mes mains devant l’air chaud afin de les réchauffer car elles sont à moitié frigorifiées et qu’elles ont bien travaillées cette nuit.
- « On peut laisser ta voiture sur un parking et rentrer à pied si ce n’est que ça. »
Il y a quand même une petite trotte pour rentrer à la confrérie mais rien de bien méchant et puis avec quelques verres dans le nez on n’a plus froid. Je parviens toujours à mes fins je ne compte pas lâcher prise tant qu’il ne cède pas à la tentation et j’ai pleins de ressources pour y parvenir.
-« Ou si tu préfères tu peux me laisser conduire ta voiture pour rentrer ou je peux aussi nous trouver un autre moyen de transport. »
Bien que je ne sache pas conduire, s’il advenait que je sois dans l’obligation de conduire une voiture même en état d’ébriété je le ferais. Rien ne m’arrête mais je doute que Peter apprécie de retrouver sa voiture à la casse… Sinon je peux aussi trouver un autre véhicule que j’emprunterais pour la nuit, bien évidemment le propriétaire la retrouvera dans un sale état mais je promets qu’il la retrouvera ou et quand, ça je ne sais pas.
- « Ou on peut dormir dans la voiture… »
J’arrête, j’ai pleins de solutions au problème maintenant s’il n’en a pas envie je peux le comprendre. Bien que je tenterais encore une dernière fois de le convaincre s’il refuse cette fois encore. Je remonte la veste jusqu’à mon cou et pose ma tête contre la vitre. Je ferme les yeux et prend la peine d’écouter la chanson un peu plus attentivement.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Mer 22 Déc 2010 - 21:17
Est-ce vraiment si bizarre quelqu'un qui ne boit pas? Enfin, par ne pas boire, on entend bien "ne pas boire d'alcool". Ou bien peut-être cela vient du fait qu'il est né en Russie...
Quoi qu'il en soit, Peter continue de rouler, lâchant même le volant sur les ponts de la chanson pour se tourner vers Kaleigh et claquer des doigts en chantonnant.
- Je ne bois pas... Je n'ai pas de raison particulière pour expliquer cela...
Il casse un peu l'ambiance, il en a conscience. Sortir faire la bringue sans toucher une goutte d'alcool, est-ce vraiment faire la bringue? Rho, quand on se permet de bousiller une boite de nuit sans même cligner des yeux, on peut appeler cela une bonne petite sauterie.
La chanson se termine. Dommage, c'est le genre de musique qui apaise, qui s'écoute et qui entraine. Enfin...
Les yeux toujours posés sur la route, il demande:
"Comment tu te sens?"
Oui, il n'a pas oublié qu'il lui a demandé peu de temps auparavant de tout donner pour qu'ils puissent s'échapper de la boite de nuit sans encombre.
"On peut aller se poser au centre commerciale si tu veux... En cette période de fêtes, ils font les nocturnes... On peut aussi rentrer, si tu veux te reposer."
Puis il pointe la boite à gants de la main droite.
"Si tu as faim, doit y avoir du chocolat là-dedans..."
Oui, le Colossus "Je change de sujet comme de chemise sans sourciller" refait son apparition.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Mer 22 Déc 2010 - 21:35
Effectivement quoi que je dise, il ne changera pas d’avis. Je ne vais pas boire seule, ça serait complètement stupide, j’ai déjà assez bu. Du moins, pour le moment. Oui, Peter a encore une fois plombé l’ambiance. La chanson se termine. Il me demande alors comment je me sens, mais comment pourrais-je me sentir. Je vais bien je suis juste un peu étourdie mais je vais bien. Le centre commercial ça me rappelle l’histoire avec ma mère et c’est assez troublant. Je ne suis plus retournée dans un centre commercial depuis ce jour… Je ne suis plus aussi sensible qu’avant lorsque je repense à ma mère et à cette histoire mais ça fait toujours mal lorsqu’on y repense. Lorsque je repense que je suis seule sans elle.
Cette fois, c’est moi qui change de chaîne et tombe sur une chansons que j’apprécie: Joan Jett - Bad reputation, ça me met de meilleure humeur que l’autre chanson bien qu’elle était assez belle, je préfère des musiques un peu plus motivantes et qui me donnent envie de danser. Je décide quand même de répondre à Peter en lui donnant une réponse claire et pas trop évasive afin qu’il puisse comprendre.
- « Le centre commercial, c’est là ou ma mère est morte. Pas dans celui-ci mais bon… ça reste un centre commercial. »
Pas que je redoute d’aller mal mais je sais que les souvenirs ressurgissent toujours même s’ils sont bien derrière. On ne peut pas les supprimer comme ça en claquant des doigts. Ils restent toujours présents comme des cicatrices. On se souvient plus facilement des bons moments et on aime se les remémorer alors à quoi servent les mauvais. Il a raison, c’est bientôt les fêtes de fin d’année. Je n’ai plus rien fêter depuis cette horrible journée. Du coup, j’ai envie de rentrer et de sombrer sous mes couettes pour éviter de penser à tout cela.
Peter me demande si je veux du chocolat. Demander à une fille si elle veut du chocolat c’est la condamner a prendre un kilos dans chaque fesse et puis je n’aime pas ça.
- « Aussi étrange que ça puisse paraître, je n’aime pas le chocolat! Merci pour la veste, je la garde encore quelques minutes »
J’appuie une nouvelle fois ma tête contre la vitre, remonte la veste une seconde fois jusqu’à mon cou et ferme les yeux comme pour m’endormir et me reposer de cette soirée assez mouvementée.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Ven 24 Déc 2010 - 7:02
Roh, du Joan Jett. Piotr adore cette musicienne. Le look, les chanson, l'ensemble quoi. Très bon choix de la part de Kaleigh, qui n'aura pas eu trop de mal a trouvé de la bonne musique une fois Toto terminé.
La voiture roule toujours, et la pluie semble être un tout petit peu moins soutenue que depuis le début de la soirée. Peter n'ajoute que deux mots aux phrases dites par la jeune femme "D'accord, d'accord". Mais le tout avec le sourire, cela va sans dire.
La soirée avait vraiment pris un cours inattendu quand on y repense. D'une discussion entre deux inconnus devant un plateau repas dans la quartier général de la Confrérie, en passant par une petite danse dans une boite de nuit maintenant fermée pour cause de travaux certainement, ils se retrouvaient maintenant dans une voiture un peu cabossée, roulant pour aller on ne sait où.
Colossus percuta sur le fait que Kaleigh s'était, peut-être malgré elle, encore livrée un peu plus à lui. Selon Peter c'était une bonne chose, déjà parce que la Confrérie n'aime pas trop laisser entrer des personnes dont ils ne connaissent absolument rien. Et puis parce que cela fait du bien de discuter, pour créer des liens, tout ça, non?
Ce qui signifiait donc que maintenant, c'était à son tour de livrer un tout petit truc sur sa personne. A voix basse, ne sachant pas si Stream était déjà dans les bras de Morphée, Peter prit la parole.
"Je vivais dans une ferme collective, en Russie. Tout ma famille y résidait. De nombreux cousins, cousines, mes parents, et surtout, Illyana. Ma petite sœur de dix ans ma cadette. Mon petit flocon de neige, avec qui nous partagions un lien particulier.
Je ne sais plus à la suite de quoi elle me demanda de lui promettre que je ne boirai plus d'alcool. Je ne pouvais rien lui refuser et..." Peter hausse alors les épaules "... je suis du genre à tenir toutes mes promesses."
Pointant du doigt la photo d'une petite blondinette accrochée non loin du levier de vitesse, il prononça une phrase en Russe, se parlant à lui-même. Et oui, voici donc que le mystère de l'homme qui ne boit pas est résolu. Rien de bien folichon quand on y repense, on pourrait même dire que c'est un peu idiot.
Mais quelque chose gêne Piotr dans la manière dont se termine cette soirée, et durant l'explication qu'il donna, une idée lui vint en tête. Une idée de lieu où se rendre, et la voiture cheminait déjà vers la destination choisie.
Quand ils arrivèrent devant une immeuble de grand standing, Peter arrêta la voiture, laissa échapper un "Trente secondes", et sortit de l'habitacle, laissant le moteur tourner pour Kaleigh, qui était toujours à l'intérieur. Et effectivement, moins de trente seconde plus tard, Peter, toujours torse nu, revint dans la voiture, avec dans ses main, un petit pot de terre dans lequel il y avait une fleur, qu'il déposa sur le tableau de bord.
Il s'agissait d'un Œil de Paon, fleur originaire du Mexique. Piotr pensait que cela ferait plaisir à Kaleigh d'en avoir une, et il connaissait beaucoup de monde.
Et parmi ces connaissances, il y avait un mutant gardien d'immeuble, capable de faire pousser n'importe quelle fleur ou végétal, rien qu'en mettant un doigt dans de la terre et en se concentrant. Et cette personne ne dort littéralement jamais. Selon Peter, ce petit détour valait le coup.
"Cadeau", souffla-t-il à nouveau à voix basse, avant de remettre le véhicule en mouvement pour rentrer à la Confrérie pour de bon cette fois.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Sam 25 Déc 2010 - 6:32
Spoiler:
hj: Ce RP est-il tjrs libre? Si oui, je voudrais bien m'y incruster^^ sinon, je deleterai^^
23 septembre 2010
01 h 24
New York (NY) - The Silent
La promenade me f'sait du bien. J'avais parfois du mal à rester cloîtré à l'Institut. J'ai été habitué à vivre dans un monde infernal où chaos et peur régnaient en maîtres.
Non, j'me gourre, c'était bien pire. Où les machines régnaient en maîtres. Sinistre revers macabre de notre propre nature à vouloir sans cesse évoluer, le progrès n'étant nourri que par les obstacles auquels l'humanité ne cesse d'être confrontée. Un problème se présente, on tente de trouver une solution, ça marche. Puis on en veut une qui marche mieux pour faire de l'argent avec, puis une meilleure, et ainsi de suite.
Qui aurait cru que ma race serait un de ses tels obstacles. Le Nouveau Testament selon Charles Francis Xavier m'a fait comprendre que ce n'est pas ce que nous étions. Nous ne sommes pas une plaie. Nous sommes encore des Hommes. Et il est possible d'encore vivre parmi la société, tous homos sapiens que nous sommes. Et un jour, êtres humains et mutants cohabiteront en toute connaissance de cause. Mais d'ici ce jour historique, tout devra être mis en oeuvre afin que nous nous fassions acceptés.
Et c'est là où interviennent les glorieux chevaliers de l'Idéologie de la Paix, c'est là où les X-Men entrent en scène. Et moi, Lucas Bishop, empêcherai tout mutant de renforcer l'idéalisation démonisante que les humains ont de nous, et aiderai les humains dans le besoin de mon mieux afin que nous puissions être acceptés par eux. C'est pourquoi j'erre dans les rues, à la recherche d'occaz d'accomplir ma tâche, jour après jour, lorsque mes services d'X-Men ne sont pas requis.
M'enfin, jour après jour... c'est très relatif, tout ça, mais qu'importe, ce soir, je suis là, et bien ici!
La boîte de nuit du "The Silent". Sombre théâtre de tant d'horreurs, invisibles certes, mais bien réelles. Drogue, escortes, jeu, contrebande, traffic, il y en avait pour tous les goûts. Ça ne serait pas la première fois que j'interviendrais dans une boîte. Là d'où je viens, je me souviens d'une fois où nous avions été affectés à l'éradication de la Corruption Emplate. Les boîtes de nuits Underground étaient assez fréquentées par ces montres.
Ce que l'on faisait, c'était d'en envoyer un à l'intérieur pour faire le ménage tandis que l'autre restait dehors avec le fusil sniper à vision Rayon-X, la bagnole et la radio. Je me souviens, c'était moi qui était tombé sur la boîte avec un des plus grands caïds de drogue. Cette boîte était infestée; il n'y avait que des vampires Emplate. Ouais, on avait suivi un de nos délateurs. Il a rasé se prendre un baiser de la mort le jeune au béret. On lui avait fait croire qu'on suivait un trafiquant, ce qui n'était pas faux, et on l'avait mis en contact avec une gonzesse vampire, ha ha ha! Eh bien quoi, il s'en est sortit indemne! Ça m'a permis d'employer un arsenal prévu exprès pour le dossier Emplate. Les Daywalkers qu'ils nous appelaient, en raison du fait qu'on les traquait de jour comme de nuit, enfin, les nocturnes, vous comprenez ce que je veux dire...
C'était quelques jours avant que Shard ne se fasse contaminer, car cette fois-là, elle était attendue, et ils l'ont embusqués. Putain de bordel de conneries. Appuyer sur la détente d'un flingue collé sur le front de ma soeur... ah, et je ne souhaite autant pas y penser. Focus, Lucas, focus...
J'approchai ma bagnole du Club puis entendit une sirène retentir. Pas une sirène de pompiers... ni de police... c'était une ambulance. Pas étonnant dans ce quartier. Je parkai ma Buick à proximité. Je descendis et refermai manuellement les portes; c'était vraiment une vieille poubelle. Je mis quelques jetons dans le parcomètre, une heure et demi.
La sirène se faisait de plus en plus claire... bon sang, elle arrêta devant le club. Gants de latex en mains, les braves services de secours émergèrent tels des diables en boîte du camion et accourèrent à l'intérieur du club. Des doormen leur fit signe d'approcher d'un air anxieux.
Bizarre, j'ai pas entendu de coups de feu venant de là, ce soir. Étrange... Assez rapidement, d'autres ambulances arrivèrent puis furent suivis des sirènes de police. Avant que tout ce beau monde ne se ramène, j'acourru à l'intérieur.
Bordel! C'était sans dessus dessous, comme si un ouragan venait de passer! Il y avait des blessés partout, fractures pour la plupart, ça pissait le sang! Non-non, c'était pas une bagarre de gangs ou un règlement de compte, c'était de la barbarie pure, comme si quelqu'un s'était amusé à massacrer tout le monde.
Les ambulanciers étaient trop occupés à calmer les blessés qui hurlaient le plus, en vertu de ce qu'indiquait la Loi des Premiers Soins. Pour ma part, je laissais les soins aux professionnels. J'entendis des pleurs en arrière du bar. D'un bond, je l'enfourchai pour me retrouver de l'autre côté et trouvai une jeune barmaid en état de choc, recroquevillée sur elle-même. Je m'approchai tranquillement.
- Bonjour, je m'appelle Lucas Bishop, je suis policier. Mentis-je, vieux réflexe. Où sont ceux qui ont fait tout ça?
- Beuh-euh-euh, sniff-sniff... je.. je... ils étaient... deux... un gros colosse en métal et une jeune fille qui envoyait des vagues de... de... vent ou je ne sais pas quoi, ils ont massacrés tout le monde, c'était horrible, mais qu'attendent les autorités pour tuer tous les mutants?!?!
Ce n'était pas la première fois que j'entendais un tel disque. Heureusement que mon manteau et mes gants recouvrait entièrement mon bras robotisé. Je devais les retrouver... un géant de métal, ça me rappelait vaguement quelque chose, ça...
- C'est bon, où sont-ils partis et depuis combien de temps?
- L... la porte de secours-ouh-ouh!!!... ça doit faire, sniff-sniff... cinq ou dix minutes, gros maximum...
- C'est bon...
J'entendis un brouhaha derrière moi, la cavalerie n'allait pas tarder. Après avoir rassuré la barmaid de mon mieux, je me fondis dans l'ombre, ce qui fut aisé avec la couleur... de mes vêtements. Bon okay, je n'ai pas sourris et j'avais les yeux cachés donc je n'ai pas été vu dans le noir, très très drôle, ha ha! Putain...
Je fondis vers la dite porte de secours. Certes, il y avait des fissures à certains endroits, comme si une grosse masse avait martelé le sol devant la porte, à la hauteur de traces de pas. Comme... les pas d'un géant de métal, par exemple.
Je fondis dans cette direction et parvint dans une ruelle déserte. Je regardais dans les deux directions. Je pris une grande respiration et suivis mon instinct dans une des deux directions, sur le pif. Arrivé au bout de la ruelle, j'apperçus un itinérant tapis dans l'ombre. Je m'approchai de lui et sortis mon porte-feuille pour en faire émerger un billet vert. Je m'accroupis et me mis à sa hauteur.
- Un colosse barraqué et une gonzesse, y a environ quinze minutes, tout au plus.
- ... hein?!?
Je rajoutai des billets verts jusqu'à ce que...
- Oohh... tu parles de ces deux-là, ha ha ha!!...
J'approchai mon orreille de sa bouche... son haleine empistait la pustulance ultime de la vie du fond de l'univers de la robine. Mes traits se décrépirent. Si j'avais été blanc, j'aurais pâli bien plus! Pitié, achètes-toi une brosse à dent avec tout ce fric! Et du dentifrice, tant qu'on y est!... Il me chuchota, postillonant et bavant, tout ce que je devais savoir. Cent-vingt balles pour tout ça, X-Men, c'est pas rentable comme boulot!
Je me relevai et sans rien rajouter, accouru à ma bagnole pendant que ce vieux shnok comptait ses nouveaux sous. En un temps records, je fus arrivé... AH BORDEL DE MERDE, UN TICKET SUR MA CAISSE!!!!!!!!!! Mais je... aargl!! Stationnement handicapé entre onze et quatre heures!!! Mais... j'ai un vrai bras en moins, je proteste!!! Allez tous vous faire voir, dans ce monde pourri envers nous, la mutation compte pour un handicap en plus, je vais revendiquer ça Congrès, tiens!
M'enfin... je pris le ticket, ouvrit la portière en gossant avec les clés, envoyai le billet sur le banc passager (quatre-ving-deux balles, saloperies!), fermai la portière, mis les gaz, pressai le starter et démarrai en vitesse.
Puis ma voiture s'élança. Je mis les gaz à fond et passai proche de me faire prendre pour excès de vitesse, les policiers passèrent en même temps que je sortais. Je me calmai les nerfs en mettant du Bob Marley... bon c'est vrai, je devrais avoir plus de considération, stationnement handicapé, je devrais faire plus attention à respecter ça, c'est correct tout de même. Quatre-vingt-deux balles ouais, mais au moins j'ai tous les morceaux.
J'arrivai à l'intersection où il y avait le bout de la ruelle et l'itinérant, qui avait déjà deux nouvelles quilles 10,5% en mains. C'est triste, merde. Ça fait vraiment pas cinq minutes que j'suis partis...
Sens unique, je fonce. Bon, si j'étais un grand mec barraqué qui tente d'impressionner sa gonzesse, où irais-je poursuivre ma soirée?
Braquer un dépanneur? Pourquoi?
Faire du home invasion? Je ne vais pas me taper toutes les baraques du quartier, croyez-moi sur parole!
Se planquer dans les égoûts? Nan, y a pas une nana qui va se tremper là-dedans...
Un endroit où il y a vraiment de la casse à faire... un parking, un party, un centre commercial... Okay, je savais quel chemin prendre et... oh!
Là-bas, devant le feu rouge, une bagnole... j'approchai tranquillement ma caisse, l'air de rien. Ça correspondait au poil à la description que l'ivrogne m'avait filé. Et plus j'observais, plus ça se confirmait dans mon esprit.
C'est eux, aucun doute, je pouvais voir les formes à l'intérieur du véhicule, c'était immanquable. J'envoyai alors un texto à Angel et Diablo.
Bishop, au coin de la 34e et de la Manhatan, poursuit deux mutants vandales, besoin de renforts!
Je rangeai mon cellulaire. Mon premier réflexe fut de planquer illico ma caisse. Effectuant un rapide stationnement en parrallèle, juste avant de les rejoindre, quelques mètres tout au plus, je garrai ma Buick, silencieusement, je ne devais pas me faire voir. Je devais avoir l'air d'un type banal et incognito. Je verrouillai les portes et m'esquissai côté passager en verrouillant derrière moi.
J'étais vêtu d'un long manteau de cuir noir. En-dessous, je portais une veste anti-balles légère par-dessus mon polo noir. J'avais mes deux Magnum dans mes étuis positionnés sous mes bras, discrètement. J'avais des pantalons cargos noirs et mes souliers XSE réglementaires à caps d'acier. J'étais accroupis à côté de mon véhicule afin d'éviter d'être vu. J'avais mon couteau dissimulé dans son beaudrier sanglé à mon dos.
En plus, ils devaient sûrement être en train de placoter ensemble de leurs mauvais coups. Bon vent en ma faveur. Je marchai accroupis le long des voitures jusqu'à ce que j'arrivai à la hauteur de la porte avant de leur voiture. J'avais peu de temps avant que le feu ne se remette au vert. Je risquai alors un coup d'oeil par-dessus le véhicule qui me dissimulait dans l'ombre. Je pus voir que visiblement, le colosse semblait être en train de lui montrer quelque chose qu'il tenait dans sa main. J'étais vis-à-vis le côté passager.
C'aurait été facile pour moi des les cribler de plombs et de tirer ma révérence... mais c'était pas mon genre. Personne n'a le droit de vie ou de mort sur quiconque. C'est ce que dirait le Professeur.
Le moment idéal. D'un geste fluide, je dégainai mon Magnum et silencieusement et furtivement, je fondis vers la tête de la fille. Si sa vitre était montée, j'envoyai un jab avec mon bras robotisé pour fracasser la vitre et poursuivre mon geste avec le même bras pour lui attrapper la tête en headlock, d'un geste fluide, continu, vif et très rapide. Surtout qu'on ne s'attendait pas à me voir arriver.
Spoiler:
Et avec l'autre main tenant mon arme, je collai le canon sur sa tempe. Tout en faisant mon étranglement, je la tirai le plus violemment possible dans ma direction. La protection n'était pas activée, s'il fallait qu'elle envoie du vent ou n'importe quoi, je risquais de serrer la détente.
Techniquement, dans cette position, un être humain a le réflexe de tomber en état de choc et de pisser dans se frocs. J'hurlai à tue-tête en direction du colosse:
- Un geste de travers et je lui explose la cervelle!! Tu vas tranquillement éteindre le moteur et sortir du véhicule les mains sur la tête!!!!
C'est vrai... s'il fondait vers moi, eh bien... je pressais la détente et une fois ceci fait, braquai mon arme vers le colosse en m'éloignant et en tirant. Je ne pouvais sûrement pas affronter les deux à la fois, d'autant plus que j'ignorais à qui j'avais affaire.
D'où il était, il pouvait probablement voir le "M" tatoué sur mon visage. Mais pas mon bras robotisé avec mes gants et mon manteau, mais pouvait voir que mon bras droit était vraiment énorme. Et la fille pouvait distinguement sentir que ce n'était pas un bras humain qui la serrait. Mon menton était acôté sur le dessus de sa tête. Je la serrai le plus fort possible.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Sam 25 Déc 2010 - 8:58
J’ai parfaitement entendu ce que Peter a dit et j’ai entre ouvert les yeux, discrètement, pour regarder la fleur. J’ai souris sans qu’il s’en aperçoive et il la déposé sur la tableau de bord. Il me parle alors de sa petite sœur, il m’explique que c’est elle qui lui a fait promettre de ne jamais boire. Etrange mais je ne dis rien, je reste muette. Je garde les yeux fermés, la tête contre la vitre qui me paraît gelée avec sa veste qui me recouvre et qui me tient chaud. Je n’ai aucune envie de l’enlever d’ailleurs. Peter a démarré et prend le chemin de la confrérie, aucun soucis jusque là jusqu’à ce qu’on s’arrête à un croisement de rues. Il fait de plus en plus chaud dans la voiture et c’est assez agréable, il aura fallut le temps à cette vieille voiture pour réchauffer l’atmosphère mais elle aura réussit après quelques minutes, elle n'est pas encore bonne pour la casse me dis-je tout bas avant que notre petite soirée prenne une tournure assez mouvementée pour la seconde fois.
La fenêtre se fracasse, et provoque un horrible bruit derrière mon crâne ou plutôt, un horrible gars fracasse la fenêtre qui évidemment s’avère être celle de mon coté. De plus avec la chance que j’ai, c’est moi que ce cinglé attrape et qu’il étrangle avec un flingue posé sur la tempe. J’ai pourtant bien fait attention et Peter aussi, on n’a pas été suivit en sortant de la boite. En plus c’est un black, super, ces gens là me font peur… surtout celui là qui semble anormalement constitué, je dis ça parce qu’il me fait un mal de chien. Je lâche la veste qui tombe à mes pieds et qui recouvre la bouteille que Peter a pris dans la boite. J’en ai de la chance, faut dire aussi que ce genre de choses m’arrive toujours à moi. Alors, pourquoi moi et pas Peter, ça me semble logique, je suis plus vulnérable que lui mais ça va trop loin â mon goût. J’étais tranquillement en train de dormir moi, je demandais rien à personne et j’avais envie de rentrer après une nuit pareille, je suis épuisée en plus de cela et je n’ai aucune envie de remettre ça une seconde fois.
Ce gars ne m’a pas l’air très commode et ne semble pas être de la police. De plus, son bras m’étrangle davantage et ne semble pas être fait de chair et de sang, du moins je le sens et vu comme ça je ne peux pas me tromper. J’ai beau tirer sur son bras, il ne semble rien sentir et ne fait même plus attention à moi. Pauvre con. Pour qui se prend-il. Il me paraît très agressif pour un flic le bonhomme. Bon, je suis dans une posture pas très confortable et j’essaie de dire quelques mots qui semblent s’étouffer lorsqu’il sortent de ma bouche, ahah normal, il m’étrangle. Essayez de parler quand quelqu’un vous étrangle. Surtout qu’il crie dans mon oreille ce qui m’énerve plus que m’effrayer parce que je ne connais pas ce gars… Puis je déteste être prise au piège me sentir coincée, j’ai horreur de ça. J’ai vraiment envie qu’il me lâche ou limite qui me tienne autrement merde, je ne suis pas un animal un peu de respect ça te tuerais.
- « Si tu pouvais éviter de m’étrangler. Ton arme suffit, lâche moi! »
Je n’ai aucune envie de mourir étranglée, je préférais une mort plus radicale bien que je doute que ma dernière heure sonne ce soir. J’ai envie de fracasser la tête de ce mec, de lui faire avaler ses dents et de le tuer. S’il n’avait pas eut d’arme sous la main, je me serais fait un plaisir de l’envoyer à l’autre bout du quartier mais là, j’aimerais éviter qu’une balle se perde dans ma jolie petite tête. Il y a aussi ce vent froid qui s’engouffre dans la voiture, ça ne peut pas être pire je crois… quoi que, il vient de casser la vitre et me tire vers l’extérieur de la voiture, je n’ai pas envie de me faire empalée dans un débris de verre, les hommes vraiment. Je m’efforce de tirer sur son bras avec mes mains mais je crois que c’est peine perdue. Je pousse alors avec mes pieds sur le siège ce qui n’aide pas non plus au final mais qui me permet d'aller dans son sens et d'être moins étranglée. Ma ceinture n’est pas mise et il suffirait d’un grand coup de la part de cet homme pour que passe la vitre et me retrouve dehors. Je pense alors à la bouteille, un bon coup avec celle ci et le tour serait joué et puis, s'il avait voulu me tuer il l'aurait fait... Un petit coup de main des autres confréristes ne serait pas de refus dans un moment pareil mais je peux encore rêver je suppose et puis comment pourraient ils être au courant de notre situation même si nous ne sommes plus très loin, je doute que l'un d'eux se promène à une heure pareille. .
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Mar 28 Déc 2010 - 11:39
Peter allait changer la radio, car les annonces publicitaires faisaient maintenant suite aux musiques que Kaleigh et lui écoutaient. Il pensait même peut-être baisser le chauffage. Pour lui, la température avait un petit peu trop monté.
Il ne faut pas oublier que la plus grande partie de sa vie, il l'a passé dans l'un des pays les plus froids au monde.
Mais le Russe fut tiré de sa rêverie par le bruit que fit la vitre coté passager en se brisant. Il eut à peine le temps de comprendre ce qu'il se passait, et, lorsqu'il tenta de retenir Stream, il ne parvint qu'à effleurer sa cheville et s'ouvrir le dessus de la main avec un débris.
Les ordres de l'inconnu étaient on ne peut plus limpides. Et Colossus s'exécuta, sans piper mot pour le moment. Il coupa le moteur, retira les clés du contact, et sortit de la voiture les mains au-dessus de la tête, bien ouvertes.
Il était donc de l'autre coté de sa vieille voiture, qu'il dépassait allègrement. Toujours torse nu, l'homme armé et balafré pouvait ainsi voir que Piotr ne dissimulait aucune arme sur lui, et qu'il ne tenait rien.
Pas même un frisson ne parcouru le corps de Peter. La pluie s'étant arrêtée, la température, bien que fraiche, lui semblait douce en comparaison de ce qu'il avait vécu en Russie.
Plutôt homme d'action que fin stratège, Peter prit tout de même la parole, fixant celui qui, pour l'instant, avait tout du criminel lambda dans les yeux.
"Écoutes, soit tu es un simple braqueur, et auquel cas, tu n'as aucune chance de quitter cette rue vivant... Soit tu sais qu'en face de toi, tu as un homme dont la tête est mise à prix et vaut deux cents mille dollars."
Toujours les mains en l'air, Peter regarda sa voiture une petite seconde, marquant une pause, avant de reprendre.
"Quoi qu'il en soit, je ne connais cette demoiselle que depuis une dizaine de minutes. Je l'ai fait monter dans ma voiture car le temps n'était pas clément et que j'espérais finir en bonne compagnie ce soir. Elle n'a donc rien à voir avec moi et ce que j'ai pu faire cette nuit."
Quand on ment, certains signes ne trompent pas. Un sourcil qui saute, la voix qui n'est pas sûre... Mais chez Peter, rien de tout cela. De l'aplomb dans la voix, un regard assuré. Certainement parce qu'il était effectivement recherché par les autorités, mais tout de même... Il n'avait pas était entrainé par les espions Russes. Non, il était allé à meilleure école: les trafiquants. La Mafia. Et il était mutant. Autant de raisons qui faisaient qu'il se devait de devenir un menteur hors paire!
"Laisses-la donc partir, et mets-moi en joue. Tu auras ainsi capturé l'un des êtres les plus dangereux de la planète."
Peter était on ne peut plus sérieux. Et si la personne qui se tenait en face de lui n'était pas idiote, et surtout avait gobé ce que le russe affirmait - et il n'y avait pas de raisons pour que ce ne soit pas le cas - le calcul était facile:
En partant du principe que ce que dit Piotr est vrai, l'homme tient une innocente dont Piotr n'a pas grand chose à faire, puisqu'il ne la connait pas. Et le colosse n'hésitera donc pas à mettre la vie de cette étrangère en danger pour sauver sa peau.
En revanche, si le briseur de vitre laisse filer l'innocente et arrête Colossus il pourra être acclamé, encaisser deux cents mille dollars, et il aura mis à l'ombre un criminel dangereux. La balle était donc dans le camps de cet homme armé.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Mer 29 Déc 2010 - 2:30
J'avais pris des risques en exécutant cette manoeuvre. Ils auraient pu me voir venir, j'aurais pu avoir fait affaire à des mutants dotés d'ultra-réflexes ou ultra-vitesses, des téléporteurs, il aurait même pu appuyer sur le champignon plus tôt, ou tout simplement se balancer de la fille... oh putain, j'avais même pas inspecté la banquette arrière s'il y avait quelqu'un de couché, une gaffe qui aurait pu me coûter cher.
Mais ça allait bien... jusqu'à présent. J'avais fait un joli "catch" et le chauffeur ne réussit pas à l'attrapper avant que je ne l'attrappe. Il éteint le moteur et retira les clés puis sortit du véhicule pour mettre ses mains en l'air de manière à ce que je pouvais les voir. Mais il avait exécuté cela comme si il avait fait cela toute sa vie, pas une once de stress. Je crois que je devais me méfier de ce type.
D'un coup de hanche, en forçant le plus possible de manière à canalyser l'effort par mon bras cybernétique, je hissais la jeune fille, qui n'avait pas mis sa ceinture de sécurité, hors du véhicule, au risque qu'elle s'érafle avec les éclats de vitre. La serrant avec force, toujours le 357 collé sur sa tempe, je nous positionnai de l'autre côté du capot, face au colosse. Sécuritaire pour tout le monde.
"Écoutes, soit tu es un simple braqueur, et auquel cas, tu n'as aucune chance de quitter cette rue vivant... Soit tu sais qu'en face de toi, tu as un homme dont la tête est mise à prix et vaut deux cents mille dollars."
Deux-cents?!?!... putain, j'vais faire ma carrière entière ce soir, moi! Eh bien quoi, j'étais prêt à le remettre aux autorités gratis, alors si je peux me payer une barraque, une voiture, ou me faire fabriquer un fusil sniper plasma comme à la maison... Mes yeux s'écarquillèrent en entendant cela. Il n'avait pas l'air de mentir. Non pas du tout, et je m'y connais. Mais je ne peux pas me fier qu'à mes sens. Il peut dire n'importe quoi, après tout... Je déglutis pour éviter de vaciller ou de faire quoi que ce soit qui m'aurait fait perdre mon focus.
- Geuh... deux-cent-mille balles?!?
"Quoi qu'il en soit, je ne connais cette demoiselle que depuis une dizaine de minutes. Je l'ai fait monter dans ma voiture car le temps n'était pas clément et que j'espérais finir en bonne compagnie ce soir. Elle n'a donc rien à voir avec moi et ce que j'ai pu faire cette nuit."
Toujours de la même manière il me disait cela, cette façon de parler avec tant de franchise... trop franche pour moi, il aurait dû parraître énervé, nan, ce gars-là n'est pas né de la dernière pluie. Je ne pouvais pas me fier à lui. Je savais que ce qu'il disait était faux, mais jamais j'aurais pu le deviner rien qu'en le regardant.
"Laisses-la donc partir, et mets-moi en joue. Tu auras ainsi capturé l'un des êtres les plus dangereux de la planète."
J'adore ce petit jeu... mais j'étais heureux de la manière dont je m'étais pris pour retrouver ces deux tourtereaux... s'il aurait fallu que j'ignore le fait qu'il y avait deux suspects et qu'il collait à cette description, la partie aurait été si corçée, mais là, j'étais parré. On ne gourre pas un flic, ni même un ex-flic.
- Bon, eh bien, il me reste à la laisser partir...
Je ne bougeai presque pas... sauf que je pressai davantage le MAGNUM sur sa tempe, histoire de lui faire sentir la sensation du métal froid sur son crâne, la faire flipper, la calmer.
- Oh putain, j'allais oublier, si je la laisse filer, elle va balancer des trucs pas cool sur moi, jvais donc devoir lui filer un pruneau dans l'hypocampe cérébrale pour lui faire tout oublier! Fais ta prière, ma jolie...
Je ne donnais même pas l'impression que j'allais tirer, mais foudroya le colosse du regard, un regard du genre: "Arrête tes salades, j'suis pas dupe!"
- Enfin, c'est ce que je ferais si j'étais sûr que je n'avais plus besoin d'elle. J'ai rien à perdre, alors pourquoi m'embarasser d'un témoin gênant?... Bon, on peut parler sérieusement, à présent?
(Souvenir de la version des faits de la bairmaid du Silent) ** Beuh-euh-euh, sniff-sniff... je.. je... ils étaient... deux... un gros colosse en métal et une jeune fille qui envoyait des vagues de... de... vent ou je ne sais pas quoi, ils ont massacrés tout le monde, c'était horrible, mais qu'attendent les autorités pour tuer tous les mutants?!?! **
- Option A; tu me dis où se planque la gonzesse qui a changé la déco du Silent avec toi en fouttant partout sur les murs les trippes des videurs et des clients, je la prend à la place de celle-ci après lui avoir foutu le pruneau dans la tronche... à celle-ci, bien sûr.
Je laissai planer un silence. Bien sûr, je n'aurais jamais plombé la tête d'une innocente, mais je devais absolument lui faire peur pour le tenir en respect.
- Option B; tu me dis qui est réellement celle à qui je fais un tendre calin là-là maintenant.
Je le laissai répondre, puis repris.
- Tu aurais déjà tenté quelque chose pour filer ou me désarmer afin de me foutre une raclée si tu te fichais d'elle. Je ne te connais pas mais t'as pas l'air du genre de gars à occtroyer sa compassion pour n'importe qui.
J'esquissai un sourrire sadique et pressai de plus en plus fort avec le pistolet géant sur la tempe pour lui pencher la tête sur le côté et je me mis à humer son parfum de manière visible.
- Je crois que tu tiens à elle. Alors on va tous rester bien sages.
Ne vous méprennez pas, je n'ai aucun plaisir à faire ça. J'ai connu beaucoup d'horreur de par le passé. Si j'agis ainsi, c'est simplement pour m'assurer de leur collaboration. De la manière que j'étais placé, Colossus pouvait voir le "M" tatoué sur mon visage.
Bordel, quel temps de chien, je n'ai jamais aimé la froide morsure de l'hivers. Si on reste ainsi, je vais finir par me la geler et je ne devais exhiber aucun signe de faiblesse. Je relâchai la pression sur la tête de la fille et plaçai mon arme toujours sur sa tempe, mais sans pousser sur sa tête.
- Bon, écoutez. Je crois que vous avez compris qu'il ne faut pas jouer les malins avec moi, et j'ai pas envie de tuer qui que ce soit ce soir. Si je l'aurais voulu, ça aurait déjà été fait, et ça aurait pas été beau, parce que c'est pas trop mon genre. Mais ne vous méprennez pas, j'suis pas du genre à hésiter à appuyer sur la gachette.
Je repris un air plus sobre et serin, maintenant que le rapport de force actuel était établi.
- Je l'ai fais pour ma soeur afin de la sauver, elle et nous, et ça me hantera éternellement à chaque instant de ma vie... ainsi, plus rien ne me gêne, à ce jour... Alors écoutez, j'vais vous dire c'qu'on va faire, et tout va se passer dans le calme, okay?
J'ai froid, j'ai froid, merde...
- ... On va commencer par rentrer dans la voiture et tu nous conduiras au poste de police de New York, okay? On parlera de tout le reste en route. Je ne relâcherai ton amie que lorsque tu seras entre bonnes mains, d'ici là elle reste collée à moi et mon arme parreil sur elle... et ensuite, la police verra pour elle, vous avez tous les deux fait le carnage dans cette boîte de nuit, après tout. On est cool?
J'attendis sa réponse, pourvu qu'on puisse se réchauffer au plus vite. Mon Dieu, faites que ce gars ait l'air climatisé dans sa bagnole.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Mer 29 Déc 2010 - 11:22
Peter tente de mentir à ce crétin en lui baratinant qu’il m’a prise sur le bord de la route pour terminer sa soirée en bonne compagnie. Oui bien sur, en bonne compagnie et il va croire ça peut être… je ne suis pas une si mauvaise compagnie dans ce cas, je prend ca pour un compliment… Bref, ça m’aurait soulagé qu’il avale ce foutu mensonge mais évidemment, il n’est pas dupe. Il n’a pas l’air très malin, certes, mais j’ai appris à me méfier des gens même si physiquement parlant, ils ne paraissent pas futé. De plus, si Peter m’avait réellement prise sur le bord de la route, ce qui n’est pas le cas, il en aurait rien à ciré et me laisserais me faire plomber… Du moins, c’est-ce que moi j’aurais fait, mais il faut croire que lui n’est pas comme ça… Bien qu’il pourrait très bien ,même en ayant passé la soirée avec moi, me laisser dans les bras de ce connards et me laisser me faire démonter. Quoi qu’il en soit, ce connard ne lâche pas son arme de ma tempe et j’ai horreur de ça. De plus, il commence à faire de plus en plus froid et je reste collée à ce con alors que j’étais si bien dans la voiture avant qu’il ne débarque et pourrisse notre fin de soirée. Je veux le voir mort, ou le pris a son propre jeu, lui exploser le crâne avec son arme, lui faire avaler ses dents, le pendre, le mutiler, le laisser nu sur le bord de la route! Bref,... Pas tout ça en même temps.
Peter et lui même ne s’arrêtent pas de discuter et ne font pas trop attention à moi, j’ai froid et j’ai une arme pointée sur mon visage alors franchement les gars si vous pouviez arrêter de faire connaissance, j’aimerais qu’on arrête ça et lui là, il m’énerve, j’aimerais inverser les rôles pour voir s’il aurait l’air encore autant sur de lui. Ils pourraient faire attention à moi ne serait-ce qu'une minute. Je suis là les gars et je suis voyante quand même non? J’ai rêvé ou Peter a dit avoir sa tête mise à prix et valoir deux cents mille dollars, ça fait un sacré paquets de billets… mais pourquoi il dit ça, ca va empirer les choses et je n’ai aucunement envie qu’ils enferment Peter parce que pour commencer je me sentirais assez fautive et que je le connais depuis un soir, merde… Maintenant l’autre con insinue qu’il va me coller une balle dans la tête, super. Là, j’essaie encore de me débattre et de lui marcher sur les pieds, je suis tellement certaine qu’il ne tira pas, du moins je crois, que je tente de quitter ces bras monstrueux mais sans réel résultat.
- « Pour info, il n’y a rien entre lui et moi. Et pointe ton arme ailleurs silteplait! N’importe ou mais pas sur mon visage! »
Il va finir par me donner des sueurs froides, je veux lui en coller une, je déteste cette situation, je déteste ce gars… Il me renifle? Il m’a reniflé ou j’ai rêvé, non, j‘en suis certaine. J’ai peur, ce gars est pas net. Je ne suis pas un jouet bordel, encore moins un steak.. Voilà qu’il nous parle de sa sœur, on en a rien a foutre de ta sœur sale con. Il nous propose, enfin pas vraiment, de monter dans la voiture et de nous rendre jusqu’au poste de police. Je n’ai aucune envie de finir enfermée en prison, voir pire. Je ne sais pas ce qu’ils font des mutants en réalité…Peter m’a parlé de mutants enfermés sans avoir été jugé, il m’en a parlé en début de soirée si je me souviens bien. Rien que d'y penser me donne la chair de poule. Je ne veux pas terminer seule enfermée dans une boite, je suis claustrophobe et je déteste être seule.
Le gars m’a tout l’air d’avoir froid aussi, ça veut dire qu’on ne va pas tarder a rentrer dans la voiture. Il ne me lâche pas et m’étrangle de temps en temps. Mesure ta force connard, je suis physiquement assez fragile et ça se voit non. Là, je regrette que mon pouvoir ne se déclenche que lorsque je frappe dans mes mains car j’aurais fait exploser la voiture dans laquelle nous allons nous installer ce qui m’aurait permit de me dégager des bras de cet homme. Je repense au poste de police, je ne peux pas m’y rendre, ils vont me renvoyer au Mexique ou pire encore… Hé non non, hors de question que j’aille là bas, ils vont me lapider. Je fixe Peter dans les yeux, je ne sais pas s’il a une idée derrière la tête mais je ne veux pas finir au poste de police, hors de question et s’il faut que je me prenne une balle, et bien, on essayera qu’elle aille partout sauf dans mon crâne. Bon là, je m'énerve et je crie et quand je crie je pense qu'on m'entend à l'autre bout du quartier. Je me débats et lui marche encore sur les pieds, tout en tirant sur son bras avec l'une de mes mains car je vais finir par manquer d'air.
- « POINTE TON ARME AILLEURS QUE LA!! »
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Lun 3 Jan 2011 - 6:19
Spoiler:
hj: Colossus, Kaleigh et moi-mêmes nous sommes permis d'avancer ce post et de décider des actes de ton personnage, conformément à l'autorisation que nous a légué dans la section des absences. S'il y a un inconfort avec quoi que ce soit mentionné ci-bas, n'hésite surtout pas à nous le mentionner via mp
Cette gonzesse pompait de plus en plus, à ses dires, elle n'était pas habituée de se retrouver dans une situation aussi... embarassante, devrait-on dire. Mais je n'avais guère le choix, si j'avais le malheur de lâcher prise, je me retouvais avec deux adverssaires contre moi, et je ne pouvais me le permettre, j'ignorais à qui j'avais affaire.
- Bon, eh bien, il me reste à la laisser partir...
- C'est bon...
- Oh putain, j'allais oublier, si je la laisse filer, elle va balancer des trucs pas cool sur moi, jvais donc devoir lui filer un pruneau dans l'hypocampe cérébrale pour lui faire tout oublier! Fais ta prière, ma jolie...
Il bluffe, se dit le russe. Il avait connu ce genre de situations de dizaines, voire même des centaines de fois. Vu son expression, il n'appuiera pas sur la gachette.
- T'auras pas le cran, américain...
- Enfin, c'est ce que je ferais si j'étais sûr que je n'avais plus besoin d'elle. J'ai rien à perdre, alors pourquoi m'embarasser d'un témoin gênant?... Bon, on peut parler sérieusement, à présent?
- Je suis sérieux, tu n'as aucune raison de t'inquiéter. Je ne te connais même pas, explique-moi ce que tu veux, tout ira bien.
- Option A; tu me dis où se planque la gonzesse qui a changé la déco du Silent avec toi en fouttant partout sur les murs les trippes des videurs et des clients, je la prend à la place de celle-ci après lui avoir foutu le pruneau dans la tronche... à celle-ci, bien sûr... Option B; tu me dis qui est réellement celle à qui je fais un tendre calin là-là maintenant.
Le Colosse parvint à dissimuler sa surprise... mais comment peut-il bien savoir tout ça? Non, ça n'a aucun sens... il devait bluffer, tenter sa chance, il était à peu près sûr qu'il ne tirera pas s'il s'essayait une dernière fois:
- Tu la tuerais vraiment ainsi, pour une raison si médiocre? J'ai vu beaucoup de tueurs dans ma vie, et tu ne senbles pas être du genre à filer le pruneau au premier v'nu.
- Tu aurais déjà tenté quelque chose pour filer ou me désarmer afin de me foutre une raclée si tu te fichais d'elle. Je ne te connais pas mais t'as pas l'air du genre de gars à occtroyer sa compassion pour n'importe qui.
- Mais je ne te connais même pas, mec! Et tu ne sembles pas me connaître non plus. Tu devrais savoir que les gens comme nous ont autre chose à faire que... mais, mais, qu'est-ce que tu fais?!?
Il dépassait les bornes, se dit le géant! Il la respirait comme un chien... Kaleigh s'inquiétait de plus en plus, et Peter commençait vraiment à croire qu'ils avaient affaire à un malade... il eut peine à se contenir... Il voulait l'écraser à tout prix... dès qu'il baissera sa garde... il devra mourrir! Et d'une agonie lente et douloureuse! Il n'étais pas du genre à réserver ce traitement à ses ennemis, mais il compte bien faire exception pour lui.
- « Pour info, il n’y a rien entre lui et moi. Et pointe ton arme ailleurs silteplait! N’importe ou mais pas sur mon visage! »
Trop tard, le russe ne put bluffer davantage, ses yeux finirent par le trahir.
- Je crois que tu tiens à elle. Alors on va tous rester bien sages.
- C'EST BON, C'EST BON, ARRÊTE!!! T'as gagné...
Sale porc occidental, va! Se dit Colossus... il serra les poings, sur le capot de la voiture. Bishop relâcha la pression sur la tempe pour lui laisser tenir la tête droite, mais le bout du canon était toujours acôté sur sa tempe. Colossus le foudroya du regard.
- Bon, écoutez. Je crois que vous avez compris qu'il ne faut pas jouer les malins avec moi, et j'ai pas envie de tuer qui que ce soit ce soir. Si je l'aurais voulu, ça aurait déjà été fait, et ça aurait pas été beau, parce que c'est pas trop mon genre. Mais ne vous méprennez pas, j'suis pas du genre à hésiter à appuyer sur la gachette. Je l'ai fais pour ma soeur afin de la sauver, elle et nous, et ça me hantera éternellement à chaque instant de ma vie... ainsi, plus rien ne me gêne, à ce jour... Alors écoutez, j'vais vous dire c'qu'on va faire, et tout va se passer dans le calme, okay?
Son expression devenait sobre et sereine, maintenant qu'il tenait ce qu'il voulait. Sa soeur... mais bon sang, qui était ce dingue tatoué?
- ... On va commencer par rentrer dans la voiture et tu nous conduiras au poste de police de New York, okay? On parlera de tout le reste en route. Je ne relâcherai ton amie que lorsque tu seras entre bonnes mains, d'ici là elle reste collée à moi et mon arme parreil sur elle... et ensuite, la police verra pour elle, vous avez tous les deux fait le carnage dans cette boîte de nuit, après tout. On est cool?
Bordel de bordel... la gonzesse était dans la merde, elle risquait d'être renvoyée au Mexique! Le russe tenta de réfléchir... non, il fallait qu'il trouve un moyen de se barrer... pas évident, le froid mordait, il avait pas mal d'alcool dans le sang... Gagner du temps! Oui, c'est cela! Il devait à tout prix tenter de gagner du temps. Il finira par craquer avec le froid, il le sentait!
- Tu forçerais à conduire un homme qui a bu?
- Rien à cirer. Mets tes mains sur la tête immédiatement, fais le tour de la voiture en passant par-devant pour venir ouvrir la portière arrière de notre côté, retourne où tu es en passant par derrière, laisses-nous entrer, reviens ici en passant par devant, referme la portière, refais le tour par en arrière et regagner le siège du conducteur et démarre. Et pas d'embrouilles, ou je lui fais vraiment mal.
- « POINTE TON ARME AILLEURS QUE LA!! »
- T'avais qu'à y penser avant de foutre le bordel, à présent, mieux vous collaborez, mieux ça se passera pour vous et plus vite cette histoire sera finie.
Pour moi, me dis-je intérieurement.
- Je t'offre le double du cachet et tu nous laisses filer.
- Obéis simplement, maintenant!
Le colosse mis ses mains sur sa tête et s'exécuta. Je me déplaçai avec l'otage de manière à toujours être à l'opposé du géant par rapport à la voiture. Chaque pas était calculé, je me déplaçai sur le côté, afin d'avoir un oeil pour voir où j'allais. De toute manière, la fille ne pouvait me voir, de la manière qu'elle était positionnée. Elle flippait réellement.
Au bout de la manoeuvre, nous fûmes finalement dans la voiture. Le russe fit exprès de traîner la patte pour le démarrage.
- Magnes-toi.
- Cette caisse tire la patte...
- Bullshit, mon délateur m'a confirmé que votre bagnole allait comme un charme. Et mets le chauffage, avant que ta copine ne tombe en hyppothermie avant que je ne puisse la plomber.
Génial, avec la fenêtre éclatée, il f'sait toujours aussi froid. Le colosse conscentit à mettre le chauffage pour Kaleigh. Il parlait trop de plombage. Il finit par démarrer, à contre-coeur.
- Pas de coups fourrés, je connais la route depuis ici; tout droit jusqu'à ce que je te le dise. Allez, le feu est vert.
La voiture démarra. Puis je me mis à parler.
- Alors comme ça... jeune fille, colle-toi contre moi si tu veux rester aux chaud. Non pas que je m'essaie pour quoi que ce soit, mais j'ai besoin d'un otage valide dans la mesure du possible. Frotte les mains contre ton coeur... comme je disais, toi, tu m'as l'air russe, d'après ton accent. Alors dis-moi ce qui s'est passé. La vodka ne faisait pas honneur, alors tu as décidé de foutre la barraque en l'air?
- Je monte à cinq-cent-milles balles, rien que pour la fille. Menotte-la, file-lui un sédatif, ou n'importe quoi...
- La ferme et réponds à ma question. Toi aussi, tu peux répondre, jeune demoiselle. Au fait, comment dois-je vous appeler?
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Lun 3 Jan 2011 - 11:58
Nous sommes installé dans la voiture, il fait froid. Je sens déjà que tout part de travers et qu’on va finir par se retrouver enfermés. L’autre con me demande de me coller à lui, il rigole ou quoi, faut pas pousser je préférer mourir de froid et puis c’est lui qui a brisé la vitre. Il est hors de question qu’on se rende là bas. Peter se concentre sur la route et ne répond plus. De toute façon, il n’y a pas grand-chose à faire, dans le pire des cas on fera sauter le commissariat à notre arrivée mais ca reste risqué. Je crois que ce gars n’est pas trop conscient que si je me libère, il est mort… enfin, non… Peter ne tuerait pas enfin c’Est-ce qu’il m’a bien fait comprendre.
Kaleigh - « Cabrón, primo, il ne boit pas. Deusio, même en enlevant ton arme de ma gueule tu peux me briser la nuque en quelques secondes donc, ton arme est inutile. Tersio, toi, comment on t’appelle? »
Je ne répondrai à aucune de ses questions si lui-même ne répond pas aux miennes car au fond c’est lui qui vient nous appréhender alors qu’il n’est pas flic. Comment je sais ça, pas besoin de réfléchir des masses, regardez le. Il n’a pas appeler de renfort, il ne prévient pas qu’on arrive…Il n’a pas de plaque, du moins je n’en ai vue aucune et… il a des réactions de cinglés. Je sens qu’il a froid lui aussi, si lui pouvait tomber en hypothermie mais j’ai rarement vu des gars aussi costaud tomber à cause du froid. J’ai bien envie qu’une autre voiture nous fonce dessus ou qu’on emboutisse un camion ou que sais-je. J’ai toujours mes gants aux mains, je tente de les enlever discrètement sans qu‘il ne s‘en rende compte. Certes, il devrait pas avoir de remords à me tuer mais il ne le fera pas, du moins je l‘espère. La peur laisse place à la folie, pas d‘autre choix je crois:
Kaleigh - « Je pense que c’est toi qui a besoin qu’on le réchauffe un peu, non? »
Je me permet, de toute façon, on a trop rien à perdre. Je ne vois pas ce que Peter peut faire et je sais pas si je peux me permettre de détruire sa voiture, je ne risquerais pas il pourrait m’en vouloir. Donc, le seul moyen serait de distraire un peu ce gars ce qui à mon avis ne marchera pas car il me semble un peu retissant comme mec. Il recommence à pleuvoir, enfait, non c’est pire, il tombe des cordes, j’adore ça. Une idée me traverse la tête, j’ai remarqué tout à l’heure qu’il n’y avait pratiquement plus d’essence, j’ai remarqué ça quand Peter est allé chercher l’œil de paon… avant que cet imbécile nous agresse. On a donc peut être une chance, faut juste que Peter n’accélère pas et que l’autre ne remarque rien. De toute façon, il ne peut s’en rendre compte car nous sommes installés sur la banquette arrière.
- « Peter, j’ai remarqué que la bouteille est pratiquement vide… »
Je ne sais s’il comprendra, je n’avais pas trouvé plus intelligent et j’espère que l’autre n’aura pas saisi l’info mais de toute façon sans essence, on avancera pas qu’il le veuille ou non faudra terminer la course à pied et ça nous laisse peut être une chance, du moins je l’espère. Il tombe des cordes, on entend les gouttes qui s’écrasent sur le sol, les quelques personnes dehors rentrent s’abriter là ou elles le peuvent, mallette sur la tête pour se protéger, ou alors, un parapluie à la main qui finit par se retourner avec le vent et dire que je devrais être dans mon lit au chaud à penser à ce que j’allais faire demain. Je ne sais plus si l’idée de sortir était la mienne ou celle de Peter mais je commence à croire que ce n’était pas une très bonne idée on aurait du s’abstenir et rester au chaud à la Confrérie au moins là bas, aucun fou furieux ne se risquerait à venir nous agresser.
J’ai réussi à enlever mes gants, discrètement et assez rapidement. S’il ne le remarque pas c’est bon pour nous car une fois qu’on sera dehors, car la voiture n’avancera plus longtemps, je pourrais alors tenter quelque chose. J’espère que ça se passera bien et j’espère que Peter cour vite… Peter a compris le message que je lui ai passé, il a regardé dans le rétro et a acquiescé d'un signe de tête.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Sam 8 Jan 2011 - 5:37
La bagnole ne roulait pas si vite que cela. Il tentait à tout prix de gagner du temps. Bon, au moins, on ne risquait pas de se faire repérer pour la vitesse.
- On est dans une zone de quarante, montes à quarante.
Il fit mine d'augmenter légèrement la vitesse... pendant ce temps, la jeune fille rétorqua:
Cabrón, primo, il ne boit pas. Deusio, même en enlevant ton arme de ma gueule tu peux me briser la nuque en quelques secondes donc, ton arme est inutile. Tersio, toi, comment on t’appelle?
- Un russe qui ne boit pas, bullshit! C'est fort possible qu'en tenant une narine du bout du doigt ça puisse suffire à te garder... en sécurité... mais je ne prendrai pas un tel risque, je suis confortable ainsi. Ah, et les questions, c'est moi qui les pose. Répondez si vous voulez, ça fera passer le temps. À moins que vos réponses ne parviennent à me convaincre que vous êtes les victimes dans cette histoire de carnage à la boîte, mais j'en doute fort. Je sais qu'il y a de la racaille qui se tient là, tels des parasites pourrissant une poire déjà gâchée, mais de là à faire un tel ménage, vous devriez mieux vous expliquer. À vous d'y voir, nous ne sommes plus très loin à présent. Prends à droite ici, chauffeur...
- Je pense que c’est toi qui a besoin qu’on le réchauffe un peu, non?
- Mhhh... eh merci, sans façon, mademoiselle...
Elle... oh bordel, elle avait changé de temps, pas bon, ça pas bon... c'était déjà assez difficile de maintenir mes moyens avec une si jolie créature collée à moi, le fait qu'elle ne soit pas conscentente me permettait de garder les idées claires, mais là... Peter tourna à droite, conformément à ce que j'avais demandé...
- Peter, j’ai remarqué que la bouteille est pratiquement vide…
- ... Tu t'appelles donc Peter, merci mademoiselle... je crois que maintenant, plus on en parle, plus je crois avoir une idée de que tu es...
Mhh mhh... bouteille? En disant cela je tentais de prouver que j'étais toujours bien éveillé, car en effet, un dénommé Peter qui serait recherché pour deux-cent-milles tomates, avec cette description physique ça pourrait peut-être... mhhh...
À cause de cela, Kaleigh peut aisément retirer ses gants à mon insu, profitant de l'occaz. Je n'étais pas embrouillé, mais mes idées avaient vascillées pendant cet instant. Mes idées, mais pas ma position qui pourrait s'avérer tout autant mortelle au moindre faux geste de la part d'un des deux criminels.
Certes, le dénommé Peter jeta un oeil sur le rétroviseur afin de lancer ce qui ressemblait peut-être à un regard complice; ils préparaient quelque chose.
Mais quoi donc... Peter retourna son regard vers l'avant, sans regarder ailleurs... mais que préparaient-ils donc...
Oh putain...
- Oups... ça y est, on est en panne... je te l'avais dis que l'on devait faire le plein.
C'était ça, leur petite manigance... on n'était qu'à trois-cent mètres du poste de police. Je devais éviter de les traîner dehors, ils risquaient trop les coups fourrés. La bagnole n'avançait presque plus...
- Eh bien, garre-toi.
Il gara la voiture.
- Prends ton téléphone portable... Peter... et appelle le 9-1-1; dis aux flics de se pointer ici, et qu'ils soient prêts à accueillir deux mutants, l'un ayant un pouvoir lui permettant de se couvrir de métal ou je ne sais quoi, et l'autre pouvant envoyer des coups de vents violents.
C'est bien ce que la barmaid du Silent m'avait dit à propos de leurs pouvoirs...
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Sam 8 Jan 2011 - 21:34
Peter traine un peu en évitant d’appuyer trop fort sur l’accélérateur afin de retarder un peu notre arrivée au commissariat. Bien sur, l’autre le remarque et lui demande d’aller plus vite car s‘est une zone quarante et que Peter roule encore plus lentement. Je ne suis pas installée confortablement, lui peut être, mais moi pas. Comment voulez vous être alaise quand vous avez un flingue dirigé sur votre visage, pas facile de rester en place surtout que je n’ai aucunement envie de me faire arrêter. Pas aujourd’hui, pas maintenant.
- Je pense que c’est toi qui a besoin qu’on le réchauffe un peu, non?
- Mhhh... eh merci, sans façon, mademoiselle...
- « S’est toi qui voit. »
Je fixais l’homme avec un sourire au coin des lèvres, il avait peur de moi ou quoi… Bref, je savais qu’il y avait peu de chance que cela marche, il préfère peut être les métisses ou les blondes… Ouais, passons, s’est sans importance.. Seconde, et grossière erreur, j’appelle Peter par son prénom, il sait maintenant comment il se prénomme.. Sur le coup, j’ai pas réfléchis… Maintenant, je m’en veux un peu mais au moins on est à l’arrêt et au point ou on en est.. J’espère qu’il ne m’en voudra pas trop. Comme prévu la voiture s’arrête petit à petit mais malheureusement il ne reste que quelques mètres avant d’arriver au poste de police. L’inconnu lui ordonne de se garer, ce que Peter fait de toute façon, on irait pas très loin. Il lui demande de téléphoner aux flics, moi qui espérait marcher jusque là.. On a quand même encore quelques minutes. Il fait froid et maintenant que la voiture est à l’arrêt s’est encore plus pénible.
- « Désolé pour toi, aucun de nous deux n’a un portable. En as-tu un? »
Je reste sur le cul, quant au fait qu’il pense que j’envoie des coups de vents, ouais, approximativement mais ça fait pas le même effet quand on reçoit une onde de choc en pleine face. Il y prendra goût tôt ou tard. Je commence encore à m’énerver, je me sens encore prise au piège et cela me met hors de moi. J’ai pourtant réussi à me calmer quelques minutes mais s’est plus fort que moi… Je gigote un peu. Je n’ai plus de gants. Avec ma main droite, j’attrape la main avec laquelle il tient l’arme. Je ne pousse pas, n’exerce pas de pression dessus, je dépose juste ma main sur la sienne. Je prend discrètement une profonde inspiration.
- « Arrête ça, sortons au moins de la voiture. Si, je ne bouge pas je vais mourir de froid. Laisse Peter dans la voiture, il ne partira pas. Je sais pas pourquoi tu réagis ainsi mais même à distance tu peux me plomber facilement donc si c‘est parce que tu as peur. »
J’ai un rire nerveux en prononçant les derniers mots… J’espère qu’il va accepter de sortir de la voiture ou quelque chose comme ça. Il me suffirait qu’il me lâche quelques secondes pour que je détruise son arme avec une onde de choc assez puissante pour. J’espère que cela marchera. Il doit quand même me lâcher pour filer son portable a Peter s’il en a un mais je ne peux pas envoyée une onde de choc mise comme ça dans la voiture et si proche de lui. Cela peut facilement détruire la voiture et m’envoyer moi-même au tapis, car je n’ai jamais testé ça ou bien ça pourrait ne pas marcher et dans ce cas là, il m’en collera une.
J’ai froid, j’ai la chair de poule et le bout de mes doigts est comme frigorifié. C’est vraiment la merde, j’aurais du rester scotchée dans mon pieu à boire toute seule, au moins Peter n’aurait pas été arrêté. Oui, nous ne le sommes pas encore mais je sais que cela ne tardera plus. Nous sommes maintenant stationné sur le coté, pas loin de là se trouve le commissariat. Il n’y a personne en rue. Il pleut des cordes et le vent s’engouffre dans la voiture par la vitre brisée. J’ai ma main glacée posée sur la sienne. Je ferme les yeux, s’il presse la détente, il m’explose le crâne. Pour autant, qu’elle soit vraiment chargée et qu’il n’ait vraiment pas froid aux yeux… Bien qu’à sa place, il y a longtemps que je lui aurais explosé le crâne.
Il y a quelques minutes encore, Peter avait réussi à apaiser mon esprit et j’étais bien installée là, somnolente. Quelques minutes, auront suffit pour que ce connard m’attrape et me pourrisse ma soirée. J’ai l’impression que je n’arriverai à rien et que Peter n’a pas d’idée pour nous sortir de là. Je n’ai pas l’intention de décevoir Peter encore une fois, oui parce que prononcé son nom en était une erreur et je ne veux plus en commettre qui l’implique.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Dim 9 Jan 2011 - 1:06
Tiens le coup, Lucas, tiens le coup. Tout sera très bientôt terminé. Tant que je ne lâche pas prise, il n'y a aucune raison pourquoi cela risquerait de planter. Tiens le coup, tiens le coup, c'est ce que tu dois garder à l'esprit.
Oui, on se la gèle de partout.
Oui, la tension grimpe.
Tu l'as déjà fait auparavant, tu peux le refaire, et tu pourras d'ailleurs le recommencer autant de fois que ce sera nécessaire. Tu n'as ni les inconvénients ou les avantages de la plaque de police, tu opères sans, tu opères avec, tu es le X-Men Lucas Bishop, ex-agent des XSE, tu peux travailler dans l'un ou l'autre des cas.
Tu es l'un des guerriers du Professeur Charles Francis Xavier, un apôtre de son Testament, même s'il ne souhaite pas être vu comme un leader religieux, c'est ainsi que je le vois, cet être de lumière, après avec connu les ténèbres pendant trente-deux longues années. Tu dois aller jusqu'au bout, tu dois réussir à protéger les Hommes des Criminels. Et tu transportes pratiquement captif ce soir deux criminels, dont un étant l'un des plus dangereux, peut-être, de ce monde. Il ne doit pas s'échapper.
Et c'est pourquoi je m'acrroche de toutes mes forces à mon otage, et le froid ne devra pas m'en détourner. C'est pour sauver le monde que je fais tout cela à chaque jour. Protéger les Hommes. Et du fait même, les mutants. Bien que l'on soient tous des Hommes.
Non, je ne baisserai pas mon arme tant que "Peter" ne sera pas enfermé à double tour dans une cage assez solide pour le contenir, ni ne relâcherai mon bras. Et je ne prendrai aucun risque inutile pouvant occtroyer la moindre occasion pour eux de s'échapper.
Cette mexicaine est mon ultime bouée de sauvetage. Si je la lâche, je suis mort.
Si je la lâche, je suis mort.
Si je la lâche, je suis mort.
Si je la lâche, je suis mort.
Si je la lâche, je suis mort.
Si je la lâche, je suis mort.
...
Amen
- Désolé pour toi, aucun de nous deux n’a un portable. En as-tu un?
- Au fond... je me sentirais plus confortable si c'était moi qui appelerait que si c'était l'un de vous deux.
- Arrête ça, sortons au moins de la voiture. Si, je ne bouge pas je vais mourir de froid. Laisse Peter dans la voiture, il ne partira pas. Je sais pas pourquoi tu réagis ainsi mais même à distance tu peux me plomber facilement donc si c‘est parce que tu as peur.
Petite peste... elle sait comment prendre un homme par les sentiments, mais je ne dois pas entrer dans son jeu... je n'ai pas peur, putain, c'est purement logique!
- N'aie crainte, tous deux serez bientôt au chaud. C'est bientôt terminé, on est presque arrivés... Et je n'ai peur de rien, j'ai fais ça plusieurs fois, et tout se passe généralement bien, suffit que tout le monde coopère.
Puis je sentis alors une pression sur ma main; du bout du canon pressa davantage la tempe de la jeune fille.
- Retire ta main, retire ta main.
Tant qu'elle laissa sa main contre la mienne, je serrai de plus en plus fort mon étreinte au niveau de l'étranglement de son cou. Oh putain, heureusement que j'avais ce bras cybernétique...
- Lâche ça, lâche ça, tu vas te faire mal... je vais continuer à resserrer mon étreinte; lèves les mains de manière à ce que je puisse les voir.
Elle ne tentait pas de me désarmer ou d'écarter mon bras, elle faisait simplement toucher à ma main, mais je devais tenir mon territoire. On ne rigole avec rien quand on tient deux prisonniers ainsi dans une position aussi précaire. Mon autorité ne tenait qu'à un fil.Peter tourna la tête et fit mine de regarder, presque prêt à bondir.
- ... Regarde, tu lui fais mal, tu lui fais mal! Mais qu'est-ce qui te prend, tu ne t'es jamais fait toucher par une femme ou quoi? Laisse-la s'occuper de toi, elle ne te veut aucun mal!
L'autre n'avait pas perdu son sang froid lorsqu'elle avait prononcé son nom, et il continuait de jouer son petit jeu. Il était visiblement habitué à ce genre de positions...
- Tourne la tête, Peter, tes mains sur le volant, tes mains sur le volant, si elle devient une menace pour moi, elle ne me servira à rien et je m'en débarasserai, sa valeur d'otage est ce qui l'a gardé en vie jusqu'à présent... mains sur le volant pour monsieur, mains devant elle de manière à ce que je puisse les voir pour mademoiselle maintenant!
J'attendis qu'ils exécutèrent mes ordres... puis tout au loin... on entendit le bruit des sirènes de police. Sans doute étaient-ils sur la piste des truands, la barmaid a dû leur donner la même description qu'à moi, logiquement.
Et c'est possible qu'une voiture à la vitre pétée qui se balade dans les rues à cette heure-ci attire l'attention, surtout pour quelqu'un qui aurait pu voir à l'intérieur une possibilité de prise d'otages, soit une source d'appel au 9-1-1. Si les policiers avaient interrogés la barmaid, le premier critère de description physique qu'ils auront demandé: C'est la couleur de peau. Même dans une discotèque, pour une pro comme une barmaid, c'est quelque chose qui se distingue un blanc versus un black. Ça devrait marcher.
- Avec un peu de chance, ça ne sera même pas nécessaire d'appeler...
Les policiers seront bientôt là, et je savais déjà comment m'expliquer dès qu'ils seront à portée de voix...
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Lun 10 Jan 2011 - 16:09
Je n’ai aucune envie de lâcher prise mais je m’y vois forcée car il m’étrangle. J’enlève ma main de la sienne et attrape le bras avec lequel il m’étrangle pour tirer dessus. Charmant ce gars, on a presque envie de lui en coller une et de lui faire avaler ses dents. J’arrête de bouger, on entend les flics qui passent leur chemin mais ne s’arrêtent pas ici, ils vont plus loin. Heureusement pour nous, cela nous fait encore gagner du temps. Malheureusement pour lui, il ne se débarrassera pas de nous dans l’immédiat. J’approche ma tête de la sienne en reculant sur lui pour lui dire quelques mots afin d’ éviter qu’il ne m’étrangle davantage. Si je me réveille demain seine et sauve, je promets que je m’assurai que la vie de cet inconnu devienne un véritable enfer d’autant plus si je me retrouve avec des marques au cou!
- « Premièrement, il ment sa tête n’est pas mise à prix, il a dit ça tout à l’heure pour que tu me lâches mais ça n’a pas marché donc arrête ça! Il m’a prise sur le bord de la route pour m’emmener dans cette boite. Moi qui pensait terminer ma nuit en bonne compagnie! Au final, il mâtait les autres filles! Alors ce qu'il s'est passé là bas, n'était rien d'autre qu'un insignifiant accident... C’était un accident, je contrôle pas très bien mes pouvoirs et s’est sur lui que je m’acharnais vu les circonstances parce que monsieur ne me trouve pas assez bien pour lui alors que s'est lui même qui m'y a emmenée. Et puis, il n‘y a pas mort d‘homme et la boite doit avoir une bonne assurance pour ce genre d‘imprévu... »
Mais qu’est-ce que je peux parler… Je place ma main gauche sur sa cuisse en gardant l’autre sur son bras. J’espère que Peter n’a réellement pas sa tête mise à prix et de toute façon si c’est le cas, cela ne me regarde absolument pas. J’espère seulement que l’autre va croire mon histoire… Mon histoire qui tient quand même la route je pense, mais je ne sais pas si s’est réellement une excuse valable. Peter ne bouge pas d’un poil et a toujours les mains sur le volant bien que la voiture est à l’arrêt, d’ailleurs pourquoi ne sort il pas de la voiture, l’autre con ne va pas me tuer, s’il le fait, il n’a plus d’otage.
On n’entend déjà plus les flics, ils ont surement quelque chose d’important à faire vu la vitesse à laquelle ils ont quitté le poste… avec un peu de chance, il n’y a plus grand monde au commissariat et avec encore plus de chance il va nous laisser partir. Ouais, non, là il nous faudrait sans doute un miracle ou un petit coup de pouce. À quoi sert de faire partie d’une confrérie si personne ne vient nous sauver lorsqu’on en a réellement besoin. Solidarité zéro en ce moment!
- « Ah, j’oubliais pourquoi tu te mêles de ça? Tu n’es pas flic et tu n’as rien à y gagner. Tu pourrais nous laisser partir et passer une agréable soirée. Je ne te connais pas, tu ne me connais pas. Tu n‘as pas vu ce qui s‘est réellement passé alors pourquoi t‘acharnes tu sur nous? Sachant aussi que je suis persuadée que tu as aussi des choses à cachée... »
La main droite toujours posée sur son bras, je tâte un peu celui-ci. Cela fait déjà quelques fois que j’ai l’occasion de poser mes mains par-dessus et de le sentir autour de ma gorge et j’en suis certaine! Il n’est pas humain ou alors il doit faire de la muscu’ depuis la naissance et encore. J’en ai réellement marre, je me les gèle! Je suis en jupes messieurs pensez un peu à mes fesses au lieu de rester là à ne rien faire! S'il n'avale pas cet amas de mensonges, je ne tiendrai plus et je risquerais alors de me faire exploser le crâne mais je quitterais cette voiture avec ou sans blessures mais il ne me plombera pas! Pas ce soir, ça non. Si je pouvais lui prendre son arme je m'en servirais pour lui tirer dessus ça serait réellement plus efficace qu'une onde de choc sur un gars qui doit dépasser les cent kilos sans problème du moins je crois. Et puis, je pense qu'une autre attaque de ma part me ferait tomber dans les vapes car je n'ai pas eut le temps de me reposer moi!
Tempête dehors, le vent frappe sur les vitre et s’engouffre toujours un peu plus dans la voiture quand personne ne parle on l’entend. Les gouttes tombent comme des pierres sur le toit de la voiture de Peter et les rues sont vides. Qu’Est-ce que je donnerais pas pour boire un chocolat chaud sous ma couette ou me réveiller à coté d’un gars sexy. Je jette un œil au gars qui me tient toujours… Ouais me réveiller a coté de lui je sais pas … ça me ferait peut être peur!
Dernière édition par Kaleigh Keiko le Lun 10 Jan 2011 - 18:47, édité 1 fois
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Lun 10 Jan 2011 - 18:37
Le regard de Peter scrutait ce qui se présentait devant ses yeux. Et la chose peut se résumer très facilement: rien d'intéressant. Une inspiration profonde, et que peuvent alors entendre le preneur d'otage et Kaleigh, et Piotr fait craquer sa nuque.
"Il suffit. Nous allons maintenant jouer selon mes règles, Tovaritch!"
La voix de Piotr était pleine d'assurance, mais le ton demeurait grave. Il semblait clair qu'il voulait en finir.
L'air crépite à nouveau quand il entre en contact avec la peau du Russe, toujours torse nu dans cette voiture en panne. Avec la vitesse d'une pensée, la chaire, pour l'énième fois de la soirée, se mue en métal organique. Sous cette soudaine prise de poids, l'abitacle de la vieille voiture s'abaisse d'un coup.
D'une simple pression de la paume de la main, Colossus fait voltiger la portière côté conducteur à plus de quinze mètres de son ancienne place. Il descend alors du véhicule, se moquant des ordres que pourrait donner l'afro-américain.
"Kaleigh, je te présente mes excuses pour ce qui se passe actuellement..."
La voix métallique raisonne, tandis que le clapotis de l'eau sur la carlingue du Russe continuait de se faire entendre. Qu'avait-il derrière la tête?
"Tovaritch, tu ne comprends rien."
Ses mains sur les hanches, Peter fait le tour du véhicule pour venir du coté de l'homme armé, à qui il s'adressait.
"Je t'ai laissé plusieurs chances. Tu aurais pu partir il y a longtemps, mais tu as préféré jouer au dur."
Il pose l'une de ses mains sur le toit de la voiture.
"Mais on ne joue pas avec quelqu'un qui peut changer un bout de charbon en diamant en l'écrasant simplement entre le pouce et l'index..."
Il se baisse un petit peu pour que l'homme puisse le regarder dans les yeux.
"Descends de la voiture, et pars. Maintenant. Je ne te laisse pas d'autre choix que de t'en aller ou de mourir de mes mains."
Peter ne négociait plus. Il n'aime pas tuer, cela le répugne. Il considère que le mutant est une évolution, pas un "raté", une malformation, une erreur de la nature. Et que jamais il ne doit s'abaisser au niveau de l'humain. Mais dans des cas où c'est l'Homme lui-même qui tente d'empiéter sur le territoire que les Superior sont en train de se construire, il n'y a plus de raison de se considérer comme meilleur que lui.
"Ne crois pas que cette otage est ton dernier rempart entre une mort atroce et la survie. Je te tuerai si tu ne décampes pas."
Le regard de Colossus passe de l'homme à Kaleigh pour revenir sur l'homme à nouveau.
"Quand on entre dans la Confrérie, on sait que l'on peut mourir à tout moment. Ce sera peut-être ce soir pour cette jeune femme, mais ça, cela ne dépend que de toi. Mais si c'est le cas, tu seras le prochain, je t'en fais la promesse..."
Dommage pour cet homme. S'il avait été dans la voiture avec eux quelques minutes avant, il aurait su que Peter ne buvait pas. Que c'était la vérité. Et que c'était le cas parce qu'il l'avait promis à sa défunte soeur il y a des années.
Il tient toujours ses promesses.
Et s'il pouvait y avoir un doute, il était impossible de le voir en se plongeant dans les yeux de Piotr, qui, lorsqu'il devenait l'homme d'acier Colossus, prenaient une couleur gris métallique.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Mar 11 Jan 2011 - 6:23
La jeune fille finit par comprendre que ses veines tentatives ne mèneraient nul part en tentant d'aggriper mon arme ou mon bras. Lorsqu'elle finit par obéir, je désserrai mon étreinte.
- Premièrement, il ment sa tête n’est pas mise à prix, il a dit ça tout à l’heure pour que tu me lâches mais ça n’a pas marché donc arrête ça! Il m’a prise sur le bord de la route pour m’emmener dans cette boite. Moi qui pensait terminer ma nuit en bonne compagnie! Au final, il mâtait les autres filles! Alors ce qu'il s'est passé là bas, n'était rien d'autre qu'un insignifiant accident... C’était un accident, je contrôle pas très bien mes pouvoirs et s’est sur lui que je m’acharnais vu les circonstances parce que monsieur ne me trouve pas assez bien pour lui alors que s'est lui même qui m'y a emmenée. Et puis, il n‘y a pas mort d‘homme et la boite doit avoir une bonne assurance pour ce genre d‘imprévu...
- Alors comme ça, il ment?... Joli, mais il est un peu tard pour dire cela, désolé. T'appelles ça un accident? Tu oses croire que les dommages n'étaient que matériel? Et des morts, j'en ai vu derrière vous, alors arrêtes tes salades. Des morts... et des blessés graves qui feraient mieux l'être. Si tu dis que c'est un simple accident, c'est que t'es une psychopathe profonde!
- Ah, j’oubliais pourquoi tu te mêles de ça? Tu n’es pas flic et tu n’as rien à y gagner. Tu pourrais nous laisser partir et passer une agréable soirée. Je ne te connais pas, tu ne me connais pas. Tu n‘as pas vu ce qui s‘est réellement passé alors pourquoi t‘acharnes tu sur nous? Sachant aussi que je suis persuadée que tu as aussi des choses à cachée...
- La belle question... j'ai mes raisons. Mais ce sont des raisons qui échappent sans doute à vos esprits dérangés. Vous ne pouvez pas comprendre qu'il y ait encore des braves gens en ce monde qui se dressent contre les meurtriers de votre espèce, sans rien demander en retour, simplement par ce qui s'appelle la conscience morale... mais c'est trop compliqué pour vous. Et j'ai vu ce que vous avez fait, et j'ai entendu ce qu'une survivante a vu, et croyez-moi que je ne vous laisserai pas filer!
Merde... le son des sirènes se tut... mais qu'attendaient-ils donc? Enfin, on est ici...
Et voilà que... l'autre brute perdait patience... j'avais affaire un malade prêt à mettre en danger la vie de sa petite amie! En respirant et en craquant sa nuque, il clama simplement:
- Il suffit. Nous allons maintenant jouer selon mes règles, Tovaritch!"
- J'en doute fo... CLANG!
Il éclata la portière de sa propre bagnole, la portière virevolta sur quinze mètres... mon étreinte se ressera nerveusement sur mon otage, qui ne devait vraiment aimer sa position... oh bordel, son corps se couvra de métal, comme la barmaid me l'avait dit! C'était donc à ça que ça ressemblait, ce fameux pouvoir.
- Fais disparaître ça! Reste en place, mains sur le volant, putain!!!!
Il ne m'écouta point... là où nous étions garés, des fenêtres s'illuminèrent. Pas de doute, nous venions de réveiller les résidents... la police ne va pas tarder. Ça y était... il me fallait gagner du temps, à tout prix. Il sortit du véhicule.
- Kaleigh, je te présente mes excuses pour ce qui se passe actuellement...
- Des excuses? Elle va crever par ta faute!
- Tovaritch, tu ne comprends rien.
- C'est toi qui perd la tête! Retourne à ta place!
Il ne m'écoutait guère. Il fit le tour du véhicule pour venir ouvrir la portière de mon côté... je tassai violemment mon otage pour la mettre entre lui et moi et je nous reculai à l'autre bout du véhicule. Le temps qu'il ouvrit la portière, nous étions déjà éloigné de la portière. Mon étreinte était assez forte.
- Je t'ai laissé plusieurs chances. Tu aurais pu partir il y a longtemps, mais tu as préféré jouer au dur.
- Je peux te dire exactement la même chose, tu vas avoir sa mort sur la conscience pour le reste de tes jours.
Si vraiment il pouvait éprouver quoi que ce soit pour qui que ce soit d'autre que lui.
- Mais on ne joue pas avec quelqu'un qui peut changer un bout de charbon en diamant en l'écrasant simplement entre le pouce et l'index... dit-il en mettant sa main sur le véhicule et en se baissant un peu pour que nos yeux soient à la même hauteur, descends de la voiture, et pars. Maintenant. Je ne te laisse pas d'autre choix que de t'en aller ou de mourir de mes mains. Ne crois pas que cette otage est ton dernier rempart entre une mort atroce et la survie. Je te tuerai si tu ne décampes pas. Quand on entre dans la Confrérie, on sait que l'on peut mourir à tout moment. Ce sera peut-être ce soir pour cette jeune femme, mais ça, cela ne dépend que de toi. Mais si c'est le cas, tu seras le prochain, je t'en fais la promesse..."
Mes yeux s'écarquillèrent lorsque j'entendis ce mot... ainsi... cela ne pouvait signifier qu'une seule chose, ainsi, ces monstres dont on lui avait tant parlé dans les briefings d'X-Men, il faisait à nouveau face à l'un d'eux. Le corps de métal, le prénom de Peter, la confrérie, l'apparence physique, tout y était!
- Peter... Rasputin; tu es Colossus...
Je confirme... je faisais face effectivement à un criminel ayant une prime de 200 000 $ sur sa tête. Les Confréristes étaient la tarre de la race des Superiors. Par leur faute, nous étions traqués comme des chiens. En plus d'être des dangereux criminels, race que je déteste plus que tout en ce monde et particulièrement cette bande d'illuminés fanatiques religieux des plus dangereux qui soient, ils étaient les ennemis des X-Men.
Un bon mètre cinquante séparait Kaleigh de Colossus.
- Ne fais pas quelque chose que tu regretteras. Tu sacrifieras cette innocente pour prouver que tu es dûr à cuire? Ce n'est pas ainsi que que les médias te décrivent! Recule-toi! Mets-toi à genoux, mains sur la tête; tu tiens dans ta main le destin de cette fille!!! Fais le fier et elle mourra!!!!!
J'ai failli m'échapper, bordel! J'ai failli dire: "c'est ainsi que le Professeur te décrit!" car c'était le fond de ma pensée, mais s'il aurait fallu qu'il sache que je sois un X-Men, il se serait vraiment mis en colère après moi.
S'il fallait que je sois forcé à tuer cette fille... eh bien ça me hantera possiblement toute ma vie. Comme ce fut le cas pour ma soeur.
Je hais tuer... et dans ce cas-ci, je le devais pour sauver ma vie. Si l'otage n'avait pas de valeur, je ne pouvais prendre le risque d'affronter deux adverssaires.
Ce serait très attristant. Je n'aurais jamais voulu un tel dénouement pour une si jeune fille, si belle et si fraiche, qui aurait tant pu vivre de belles choses. Hélas, ses choix l'auraient menés à un destin si tragique.
Mon Dieu... faites que je n'aie pas à avoir ça sur la conscience, par pitié... oui, je le ferais... mais à quel prix pour l'avenir...
- + -
S'il commettait le moindre acte offensif à mon endroit, s'il s'avance, s'il laissait entrevoir qu'il mettrait sa menace à exécution...
Spoiler:
D'un simple coup sec de mon bras bionicle, je brisai la nuque de la fille tout en lui logeant une balle dans la tête (je n'avais qu'à presser la détente sur laquelle reposait mon doigt...) . Une balle de 357 MAGNUM, c'est vraiment plus énorme qu'un 9 mm.
CRACK!/ BANG!!!
Puis me propulsai vers l'arrière en continuant de tirer d'une main dans la direction du géant, me tenant la tempe de l'autre en raison de l'horrible accutaine du résonnement de la détonnation dans mes orreilles, me tordant de douleur, coincé au fond de la voiture, en position feotale, me pressant la tête contre la banquette, hurlant.
" AAAAHHH!!!! " BANG! BANG! BANG!!
hj: tu peux dire que le coup de feu ne t'as pas tué pour x raison, que la nuque a été mal brisée, je ne veux vrmt pas de mal à ton personnage, mais simplement que le geste de Bishop était innévitable dans ce contexte-ci à cause de son rp, mais tu peux bien t'en tirer^^ plein de gens survivent à ces choses, de nos jours!
- + -
Si Colossus renonçait à mettre son plan à exécution et obéissait à mes ordres, je maintenais ma position et désserai mon étreinte, toujours en la tenant fermement mais sans serrer.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Jeu 13 Jan 2011 - 10:04
Spoiler:
Si tu me tue je viendrais personnellement chez toi au petit matin te tuer ou faire de ta vie un enfer!
Si Peter avance encore, s’il avance de quelques centimètre, je me meurs ou terminerai dans un siège pour tétraplégique. Si je tente de me débattre ou de discuter, l’autre con m‘en colle une dans la tempe. Si on se laisse faire, on court droit en cage et ça s‘est hors de question. Bien…le choix est difficile, je ne sais pas vraiment qu‘elle choix prendre. Peter se trouve à un peu plus d’un mètre de moi. L’arme est toujours pointée sur ma tempe, et l’autre dégénéré appuie davantage. Les gars, battez-vous mais laissez moi en dehors de ça. Vous êtes bien beau à vous gueuler dessus l’un l’autre mais je suis là moi et l’autre con ne va pas hésiter à m’en coller une dans le crâne si je ne fais rien. Les hommes sont vraiment cons. Les yeux grands ouverts, la bouche imperceptiblement ouverte, j’ai beau réfléchir je ne sais pas comment m’y prendre. Une maladresse peut m’être fatale.
Je n’ai plus mes gants, ils ont surement glissé et sont tombés sur le sol de la voiture lorsque je les ai ôté. Je les cherche du regard mais je laisse tomber, c‘est négligeable dans une situation pareille à celle-ci. Je peux très bien faire en sorte que la voiture explose… ce qui me projettera en dehors de celle-ci mais projettera peut être l’inconnu et Peter par la même occasion… Et puis, non, il aura le temps de m’éclater la tête… mauvaise idée.
Il serre de plus en plus son étreinte, j’ai l’impression d’être dans un étau et de manquer d’air. Bon dieu, il en a vraiment rien à foutre et j‘ai vraiment envie de lui exploser sa grande gueule. Je fixe Peter, s‘il attaque maintenant je meurs. Je ne le connais pas mais il n’a plus l’air d’être aussi calme que tout à l‘heure. Il ne se trouve plus très loin de moi, les mains posées sur le toit de la voiture. Il dit quelque chose mais je ne fais plus attention à se qui se dit, je n’entend plus rien je suis trop absorbée par ce qui se passe autour de moi et ce qui peut m’arriver. Si on pouvait éviter que je crève ce soir ça serait vraiment plaisant les gars… Biensur, je ne pète pas un mot je ferme ma gueule et analyse tous les détails de la voiture. Un mètre cinquante pour arriver à Peter, la portière est ouverte, du moins celle qui se trouve du coté de Peter je n’aurais qu’à ramper en toute vitesse jusque là. Dans le pire des cas il m’attrape les jambes.
Je crois qu’il ne me reste qu’une seule chose à tenter… Je l’ai déjà fait, ça peut marcher sauf que cette fois là, l’arme n’était pas collée sur ma tempe et que ce n’était pas moi la personne visée… de plus je n’avais pas un bras de gorille autour du cou qui peut me briser en quelques secondes… même pas…. Bref… je l’ai déjà fait, je peux recommencer ça m’évitera qu’il me tire dessus. Je l’ai déjà fait ça s’est passé il y a longtemps mais je sais que je peux recommencer une seconde fois Je me souviens de ce soir ou je me suis faite agressée en pleine rue la nuit. Ils étaient tout deux armés et je n’avais pas d’autre issue, je me suis servie de mes pouvoirs contre leurs armes et non directement sur eux. Je sais que je peux détruire pas mal de matière et la plupart des armes donc il est fort probable que je puisse le refaire… Il faut juste que je prie pour avoir assez de force et assez de temps… je n’aurais plus qu’à frapper au bon endroit pour qu’il me lâche une fraction de seconde. Je n’arrête pas de me répéter ça sans cesse, ce sont les secondes les plus longues de ma vie après celles ou ma mère s’est faite descendre.
La tête toujours coincée par le bras de l‘autre, je tente un dernier truc. Je lâche son bras et m’apprête. Je produis une onde assez puissante en un claquement de main pour détruire son arme qui est toujours pointée sur moi. Celle-ci devient poussière alors qu’il la tient toujours en main. J’avais oublié ce détail concernant mon pouvoir, j’aurais peut être pu le faire plus tôt. Maintenant, au même moment, à l’aide de mon coude droit je lui donne un vilain coup entre les cuisses afin qu‘il me lâche. S’il a quelque chose de normal ça doit bien se trouver sous son froc à moins que là aussi ça ne soit similaire à son bras.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Ven 14 Jan 2011 - 13:36
Voila! Peter n'attendait que cela: que Kaleigh ne soit plus en joue. Mais d'une pierre, la demoiselle fit deux coups: elle réussit à désarmer le malade qui avait tenté de les agresser ce soir, et qui, jusqu'à maintenant, s'en était plutôt pas mal sorti, mais en plus, elle s'était dégagée de l'étreinte qu'il éxerçait sur elle.
Car soyons franc, pas un seul mâle ne peut résister à un coup dans les noix.
Piotr ne perd alors pas de temps pour saisir Stream par le bras, joignant force et délicatesse dans l'action, et la dégage de la voiture.
Au bout de la rue, à une cinquantiane de mètres de là où se trouve le trio, les premiers véhicules de la police sont visibles. Et ça, c'est la providence qui les envoie! Car dans la continuité du mouvement lancé pour arracher Kaleigh hors de la voiture tandis que Bishop s'y trouve encore, à l'aide de la main toujours placée sur le toit de la vieille voiture, Colossus balance la carcasse métallique.
Non pas de toutes ses forces, loin de là. Mais juste ce qu'il faut pour que le véhicule et son occupant aillent s'écraser sur les voitures en route pour venir les arrêter.
Le choc est violent, la voiture ayant valdingué à plusieurs mètres au dessus du sol pour s'écraser très loin de son point de départ!
- On s'en va, souffla alors Piotr, qui ne perdit pas de temps pour entrer dans une course sous sa forme métallique. Il puise dans ses dernièrs forces pour cela, car on arrive à pas loin de 24 heures debout pour le pauvre Russe, qui porte Kaleigh sur son dos. Il a conscience que la jeune femme a poussé très loin ses limites elle aussi ce soir.
En tant que guerrier d'acier, Piotr ne sent pas la fatigue, et cela peut s'avérer dangereux. Mais tant pis, cela devrait suffire pour qu'ils s'échappent. L'autre aura surement à faire avec les policiers, s'il est en état de parlementer.
Warren Worthington X-Men Beta
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Ven 14 Jan 2011 - 15:05
[HJ: je viens sur la demande de Lucas, en retard car j'avais mes exams... Je vois que tout est bientôt fini donc si je dérange je m'en vais ou je change mon post et je viens juste parler à Mr Bishop^^ N'hésitez pas à me dire si ça va ou pas comme ça. J'ai fais exprès de ne pas vous repérer Kaleigh et Colossus pour ne pas vous tomber dessus direct^^. ]
Le message sur son téléphone était primordial, bien plus important que les autres indiquant le marché des actions qui chutait ou augmentait à divers moments de la journée. Aussitôt le jeune homme appuya sur un bouton, appelant la secrétaire qu'il prévint de son départ-celle qui s'occupait de l'entreprise la nuit.-. Demandant ensuite à cette dernière de ressortir, le mutant ferma sa porte à clé puis il se changea très rapidement, adoptant un simple jean et un tee-shirt; au diable la combinaison X-Men, elle était restée à l'institut et il n'avait pas le temps pour cela, d'ailleurs s'il avait changé son smoking ce n'était pas par coquetterie mais juste pour faciliter ses mouvement. Après que la dernière plume soit passée par l'interstice de son tee-shirt blanc et tout simple, le jeune homme ouvrit la fenêtre et sauta à travers. Non il n'avait aucune envie de se suicider mais pour lui c'était une porte comme une autre. Remontant jusqu'à cette dernière d'un ou deux coups d'ailes puissant Warren referma aussi sa vitre même si il y avait peu de chances pour que quelqu'un ne le cambriole vu qu'il était dans un des plus grands buildings de New York. Ensuite, le mutant se mit aussitôt en route pour Manathan. Malgré le fait qu'il ait vu le texto tout de suite, ayant eu par chance l'idée de regarder son portable malgré sa lassitude concernant le nombre incroyables de SMS reçus dans la journée, Warren n'arriverait qu'après la bataille il en avait conscience. Fendant les airs, louant les vents qui lui étaient favorables Angel arriva finalement sur les lieux.
Il vit du verre brisé et entendit des sirènes au loin. Sa vue d'aigle remarqua alors le désordre régnant et grâce à la nuit calme il put entendre un bruit qui indiquait que quelque chose venait encore de casser. Parcourir plusieurs pâtés de maison était un jeu pour un oiseau, pour Warren qui pouvait caresser les 300 km/h c'était encore plus facile, aussi eut-il rapidement fait le tour, réduisant sa vitesse toutefois pour être sûr de ne rien manquer. Son vol silencieux lui permit de rester discret jusqu'à son arrivée. A 300 mètres d'un poste de police environ, le mutant repéra Lucas. Il descendit rapidement et atterrit lestement à ses côtés, ne perdant pas de temps... Il ne savait pas que Diablo avait aussi reçu le texto et s'empressa donc sans s'inquiéter d'être seul avec Lucas ni de savoir pourquoi c'était lui que l'homme avait appelé de lui parler.
-Est-ce que ça va? Où sont-ils? Combien? Et quels pouvoirs? Et le nombre de victimes?
Précis le jeune homme essayait de voir si Lucas allait bien, il n'avait pas pensé sur le coup que ce dernier possédait aussi un facteur régénérant comme lui. Regardant finalement autour de lui, Angel tâcha de repérer les mutants vandales comme son comparse lui l'avait signalé par texto. Son intervention très rapide et précise n'était pas de l'arrogance, il agissait juste vite pour être dans le coup tout de suite et avoir un rapport détaillé dans les secondes qui suivaient son atterrissage. Il fallait se mettre dedans aussitôt arrivé, sinon ils n'avaient aucune chance, c'était ça l'équipe des X-Men et cela dénotait fortement avec son travail de chef d'entreprise où il fallait être patient et calme... Warren arrivait à gérer les deux, donnant même tout son trop plein d'énergie accumulé sur sa chaise de bureaucrate lorsqu'une mission comme celle-ci lui "sautait" dessus.
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Sam 15 Jan 2011 - 18:57
Oh putain d'conneries, I'm so dead...
Mon MAGNUM vola en éclat sans raison... c'était pas des vagues de vent que cette dévergondée envoyait, c'était des ONDES DE CHOC!!! Comme si elle pouvait manipuler l'agitation des atomes jusqu'à les dissocier afin de faire exploser les objets, comme mon arme qui tomba en cendres...
Pourquoi je perdais toujours un flingue dans les missions? Cette soirée allait me coûter très cher, il me fallait la tête de Colossus pour me redonner le sourrire.
Elle profita de l'instant de stupéfaction de ma part pour aller me serrer les bijoux de familles (un engin énorme, dûr à manquer faut dire!) et me fit comprendre que ce truc n'était pas du bronze en les tordant sadiquement.
- OH PUTAIN-HHHAAAAAAA!!!!!!!!!!!!
Je lâchai prise et Colossus la hissa hors du véhicule... la main toujours sur la toiture, il envoya la bagnole contre une voiture de police. Les éclats de vitre et de ferraille virevoltèrent partout dans le choc des deux véhicules.
KRASH!!!!
Dans un écran de fumée nous disparâmes dans l'entrelacement des carcasses automobiles. Les deux autres voitures de police partirent à la poursuite des fugitifs, Colossus chargeant la fille sur ses épaules...
Puis du tas de ferrailles avec les pneus suspendus roulant dans le vide émergea un poing d'acier qui s'éleva!... L'écran de fumée le dissimula...
Puis du nuage de fumée émergea un Bishop en colère, marchant froidement, un MAGNUM à la main gauche, mon dernier. Une aura voilassée luisait autour de mon bras bionicle. Son regard était empli de colère et de haine. Puis une forme approcha. Je levai les yeux pour reconnaître mon partenaire ailé. Ce dernier se posa près de moi.
-Est-ce que ça va? Où sont-ils? Combien? Et quels pouvoirs? Et le nombre de victimes?
- Je vais bien, merci d'être intervenu, Warren. Ils ont pris la fuite par cette ruelle. Ils sont deux, de la Confrérie, Colossus et une fille qui balance des ondes de choc. Ils ont massacré tout ce qui respirait au Silent Club il y a de ça une demi-heure, environ.
Les voitures de police s'engagèrent dans la ruelle où s'étaient enfuis les deux confréristes.
- Et voilà que des braves policiers ont péri, ils m'ont projeté sur eux quand j'étais dans la bagnole pour les ralentir...
Je regardai vers les carcasses de ferrailles et je pu voir les cadavres des deux policiers. L'énergie dégagée par le choc que j'avais absorbé avait accru ma guérison et m'avait permis de récupérer en un rien de temps. Mais eux... n'ont pas eu cette chance. J'ai été policier... et je ne puis supporter qu'on s'en prenne à eux, que je considère même à ce jour encore comme des frères. Puis regardai la ruelle en crinquant mon 357.
KLIK-KLAK!!
- Okay, on ne peut les affronter les deux à la fois, mais la fille est une jeune confrériste; ce que je propose comme plan, c'est qu'on les rattrappe. Je ferai diversion et toi, tu iras ceuillir la fille pour aller la jeter dans les bras des policiers qui vont arriver en masse sous peu. Méfies-toi de ses ondes de choc et dis aux policiers d'en faire de même. Une fois que ce sera fait, reviens me rejoindre, à nous deux on peut donner une raclée à ce soviétique de mes deux!
Les sirènes de police retentissaient déjà au loin. Je me tournai vers Warren avec un sourrire complice et tendis mon poing bionicle pour qu'il puisse le cogner en signe de: "tope-la, partenaire!"
- Ça roule, partenaire?
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ] Lun 17 Jan 2011 - 6:15
Je sais que cela n’est peut être pas le moment mais s’est la seule chose à laquelle je pense dans une situation pareille et non, il n’y a pas un moment pour tout … Cela m’ennuie réellement et j’en fais part à Peter qui s’est mit en m’emportant avec lui.
- « On a oublié la bouteille et la fleur… » oui, je ne pense qu’à cela en ce moment même. Je lève les yeux au ciel, il va se remettre à pleuvoir. Quel temps de chien… Je rajoute alors deux choses à la liste « On a oublié ta veste aussi et… mes gants… »
Je m’accroche un peu plus au colosse, qui doit surement être à bout aussi après une telle soirée. Il ne s’arrêtera pas de courir, mais ou va-t-il. Ils vont nous retrouver, pas que je sois pessimiste… Bon ok, je suis pessimiste… Je suis complètement à coté de mes pompes, et un peu sonnée. J’ai pas vraiment suivit ce qu’il s’est passé entre le moment ou j’ai détruis l’arme de l’autre cinglé et au moment ou on s’est mit à courir. Ou plutôt ou Peter s’est mit à courir en prenant la peine de me porter. Je lui dirais bien de me poser mais je ne pense pas que je suis en disposition pour courir et puis pour une fois qu’on me porte, faut bien en profiter un peu non? J’imagine qu’ils se sont déjà lancer à notre poursuite et qu’ils ne lâcheront pas. On arrivera pas à la Confrérie je crois, du moins, on en aura pas le temps.
On peut maintenant entendre d’autres sirènes de police qui doivent être arrivée sur les lieux du pseudo accident... De plus, je suis pratiquement certaine que ce malade s’en est sortit… il avait l’air assez résistant ce qui n’est certainement pas bon pour nous et je sens que ce n’était pas la dernière fois que je le rencontrais.
- « On aura pas le temps de rentrer, si? Je sais pas ou on se trouve, j'espère que toi oui, du moins je suppose... Si on rentre, ils vont nous suivre mais on a pas non plus la force pour se battre… du moins moi plus du tout. »
Je n’ai plus de force ni dans les bras, ni dans les jambes. J’ai vraiment envie de m’allonger et de me réveiller au calme et au chaud. J’espère qu’on arrivera à la Confrérie ou bien qu’on rentrera quelque part. Je repense à la scène de tout à l’heure… J’ai aucunement envie de me retrouver une seconde fois sur la banquette arrière d’une voiture avec ce fou furieux. Il y a de quoi traumatiser une personne pour toute une vie et une chose est sur je n’oublierais pas son visage même si on ne le recroise plus. Par contre s’il revient à la charge, je n’hésiterais pas à me servir d’innocents pour le faire reculer.
Ca y est, ça recommence, il pleut. J’ai une veste et un sweat à capuche quoi qu’il ne tardera pas à percer mais Peter n’a plus grand-chose sur le dos. Bien qu’il n’a pas l’air de broncher cela ne doit pas être agréable. Il ne continue sa course mais je ne reconnais pas la rue et aucun de ces bâtiments. Je devais être trop concentrée pour faire attention à la route ou à moitié endormie peut être.
Ce qui est bien quand il pleut comme à ce moment même, c’est que personne ne pointe le bout de son nez dehors et donc il n’y a personne pour signaler aux flics la direction dans laquelle nous allons. Nous passons maintenant devant un bar horrible et poisseux.
- « On peut rentrer là, ils ne nous chercherons pas là ou même à coté s‘est très bien. »
Je ne vois pas très bien mais à coté de ça se trouve un autre bar, pas que j'ai envie de boire mais on pourrait attendre à l‘intérieur histoire que l‘autre dégénéré et les flics se calment. On est quand même en ville, on a pas mal d'options, du bar le plus poisseux à une autre boite de nuit ou de la boite de nuit à un hôtel cinq étoiles avec piscine… ouais non... J'imagine Peter plonger dans la piscine et les gens crier alerte au tsunami! Puis, il va nous falloir du temps avant de rentrer et même si Peter tient le coup jusque là faut dire aussi qu’on est venu en jusqu’ici en voiture et qu’à l’heure qu’il est la voiture n’est plus qu’un tas de ferraille….
Je décide de prendre les devants, je pousse Peter pour sauter de mon perchoir pour atterrir les pieds dans l'eau se qui éclabousse à la fois ma jupe, mes chaussures et les pieds de Peter. Je souris avec des yeux de cocker, l’air assez embarrassée... j'attrape son bras et l'emmène dans un Motel pourrit juste là pas très loin. Je pousse la porte de celui-ci en sautillant toujours en tenant le bras de Peter qui n’a pas d’autre choix que de me suivre. A l’intérieur, ça sent la vieille cigarette froide, il y a un concierge vraiment sale sur lui qui boit une bière assis derrière le comptoir juste en face de nous. Je lâche le bras de Peter et m'approche du gars, je tape mes mains sur le comptoir en tapant par dessus un billet que j'avais volé au Silent lorsqu'on faisait le ménage... Il y a pas de mal à se faire plaisir, n'est-ce pas? J’en ai profité lorsque je me suis effondrée sur le sol… J'approche mon visage du vieux deguelass et lui souffle quelque chose en lui adressant un clin d‘oeil:
- « Alors, je te file ce billet, tu réserves une chambre sur n'importe quel nom qui te passe par la tête, que personne nous dérange et surtout, tu nous as pas vu. Si tu es sage, tu auras mieux que ce billet. »
L'homme me tend une clé. La clé est sale et me dégoute rien qu’en posant mes yeux dessus et pire encore lorsque je l’attrape en main elle reste collée… Argh… La clé possède une sorte de carte ou il est grave le numéro six ou neuf ça dépend dans quel sens on la tient... On essayera les deux. Je lui tourne le dos en soulevant ma jupe pour rire un peu et lui montrer mes fesses, chose qui me fera toujours rire. J'attrape le bras de Peter et l'emmène dans une pièce voisine ou il y a un billard et des distributeurs. Je m’avance pour prendre quelque chose a boire et à manger, je n’ai pas de pièce… Je tape dans mes mains en tournant la tête vers Peter en tournant les yeux vers le plafond l’air de rien et hop! Des canettes de soda tombent sur le sol, j’en ramasse deux et répète la même action sur le distributeur de chips. Une fois ceci terminé je m’approche de Peter et lui tape les canettes dans les mains afin que je puisse porter aisément les chips.
- « Billard, repos, télévision dans la chambre … à condition qu’il y en ait une ce qui m’étonnerait à vrai dire… »
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Sujet: Re: Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ]
Lorsque des portes s'ouvrent d'autres se ferment [ Libre ]