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| La belle...et la bête! [part two!] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: La belle...et la bête! [part two!] Lun 20 Déc 2010 - 21:25 | |
| Central Park, l'un des endroits préférés de Katie. Cela lui rappelait quand elle allait se promener avec sa mère et qu'elles mangeaient des glaces en observant les gens qui les entouraient en essayant de deviner qui ils étaient et ce qu'ils faisaient dans la vie. Elle avait toujours adoré la fontaine d'Alice au pays des merveilles et la mosaïque ''Imagine'' faite en l'honneur de John Lennon, où les gens allaient souvent déposer des fleurs en formant parfois le signe de ''peace and love''. Cela lui fit penser qu'elle n'était jamais allée la visiter a l'hôpital... Elle devrait y aller bientôt, puisque le temps des fêtes approchait à grand pas.
Marchant calmement dans son joli manteau noir à ceinture, Katie laissait des trace dans les quelques centimètres de neige fraichement tombés qui recouvraient le sol. Comme, sous sont manteau, elle portait une robe, elle était contente qu'il ne fasse pas trop froid et pas trop venteux puisque, ainsi, elle n'aurait pas les cuisses gelées jusqu'aux os avant même de se rendre au lieu de rendez-vous. Elle aurait pu mettre sa voiture un peu plus près du lieu de rencontre, sans doute, mais elle avait eu envi de marcher. Il n'y avait presque personne, ce jour là et Katie ne comprenait pas pourquoi. Les New-yorkais avaient du être effrayé par la neige. Pourtant, il faisait si beau!
-Ah! Comme il fait beau aujourd'hui, dit une vielle dame que Katie n'avait pas vu. Avec toute cette neige en plus, on dirait un pays enchanté en plein cœur de New York!
Katie lui lança un regard meurtrier. Copieuse, songea-t-elle. Elle n'avait absolument pas le droit de dire tout haut ce que Katie avait dit tout bas. Eh puis, à qui elle parlait de toute façon. Elle croyait être sympathique en disant cela? Eh bien non! Elle ne l'était pas! Vieille peau. Les gens comme ça ne devraient pas sortir de chez eux, se dit-elle.
Énervée pour rien? Katie? Jamais! C'était la faute de cette vieille dame, trop heureuse pour rien et qui l'avait sortit de ses pensées. De quel droit lui volait-elle ses souvenirs et ses moments heureux? Il n'empêche que c'était tout Katie, ça. Détester les gens au premier regard. Et voilà qu'elle allait manger dans un restaurant avec un garçon rat. Mais à quoi avait-elle pensé? Quelle horrible idée. Maintenant que cela faisait deux jours, elle n'était plus aussi curieuse ni fâchée et n'avait plus vraiment envi de lui faire honte ou de connaître son pouvoir. Elle voulait simplement oublier son existence et continuer sa vie. Malheureusement pour elle, quand elle dit quelque chose et qu'elle est sincère, Katie ne peut s'empêcher de le faire. Elle pouvait être menteuse, elle pouvait être traître, mais lorsqu'elle était sincère, pas moyen de renier sa parole. Elle s'était mise aussi belle que possible, comme si elle était allée manger avec son idole (si elle en avait un) mais ce n'était pas pour plaire. Elle espérait seulement que se beauté camoufle l'étrangeté du rat et qu'il puisse, ainsi, passer un peu plus inaperçu.
Le moment qu'elle redoutait le plus était celui où ils entreraient dans le restaurant. Elle n'avait pas particulièrement envi de se faire attaquer par les sentiments et émotions hostiles des autres. Qu'arriverait-il si elle faisait une crise? Si elle se mettaient en petite boule, se mettait à pleurer et à supprimer des envi et des émotions instinctivement et sans pouvoir y faire quoi que ce soit?
D'ailleurs, où était-il, ce rat? Il commençait à faire froid à attendre comme ça, bêtement dans Central Park! Elle le lui ferait payer,lorsqu'il arriverait! … Du moins, s'il arrivait un jour. Elle ne le supporterait pas si elle s'était fait posé un lapin par un enfant à fourrure! Elle avait déjà assez honte comme ça! Furieuse, elle poussa un clochard particulièrement saoul qui passait par la avec un caddie de supermarché dans un tas de neige et alla s'asseoir sur un banc plus loin. Elle le regarda d'un œil noir tenter de se sortir de là en poussant son caddie et à grand renfort de jurons.
-Stupide rat puant, marmonna-t-elle. |
| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
Nombre de messages : 670 Age : 39 Autre(s) identité(s) : Prince Crapule / Vermine
Pouvoirs : Altérium / hybride rat
Age du perso : 13 ans Date d'inscription : 18/03/2010
| Sujet: Re: La belle...et la bête! [part two!] Mar 21 Déc 2010 - 9:57 | |
| Un vrai parcours du combattant, voilà ce que fut ces deux jours. Et ce parcours fut d’autant plus éprouvant que pas un instant Vermine n’arriva à se débarrasser de ses doutes. Allait-elle venir ? N’était-il pas en train de perdre la tête ? Ses efforts serviraient-ils vraiment à quelque chose ? Et même si elle venait, qu’apporterait vraiment ce tête à tête au restaurent ? De toute ses idées, celle-ci était à coup sûr la plus audacieuse, la plus irréfléchie… la plus excitante. Qu’avait donc cette femme de si particulier pour qu’il en soit venu à de telles extrémités ? Qui était en train de piéger qui ? Des questions, toujours des questions.
Malgré cela, l’enfant-rat avait mit au point un plan d’action précis pour arriver à ses fins. L’objectif était, rappelons-le, de se présenter au rendez-vous propre et élégant. Propre, ce n’était pas si difficile que ça en y réfléchissant. Mais comme toujours, entre la théorie et la pratique, il y eut un faussée. Ernest resta pas moins de trois heures dans la salle de bain qu’une connaissance avait bien voulu lui louer pour quelques billets. Il se récura de la tête aux pieds avec méthode et acharnement. Après cette séance éprouvante, il se sentit tout bizarre. Pour un peu, il se serait presque cru plus léger. Le second jour, il s’obligea à reprendre un bain, de trois quarts s’heures seulement cette fois, pour le fignolage. Après cela, effectivement, il était propre. Elégant, ce fut une autre histoire. Le premier jour, après le premier bain, il visita plusieurs magasins de luxes. Ce ne fut pas une partie de plaisir. Le personnel de ces divers commerces cherchait systématiquement à le chasser sitôt entré. En ces lieux, les rats, qu’ils puent ou non, n’étaient pas tolérés. Il réussit néanmoins, grâce à sa ruse, à ses belles paroles, à gagner du temps et à repérer ce qui l’intéressait. La nuit durant, il vola tout ce dont il avait besoin, au risque de finir les menottes aux poignets. Mine de rien, sa série de larcins allait provoquer l’ouverture d’une enquête judiciaire qui pouvait lui porter préjudice. Une fois en sécurité, il fallut essayer, évaluer, voir ce qu’il fallait changer. Le second jour, grâce à quelques billets, un artisan vénal adapta les habits selon les instructions de l’enfant-rat. Il fallut, par exemple, aménager un trou dans le pantalon afin de laisser passer la queue de l’hybride.
-20 heures 7, j’suis en retard. Merde !
Impossible d’emprunter les égouts. Tous les lieux salissants et malodorants étaient à présent proscrits. Et c’était justement ce genre de lieux que connaissait le mieux Ernest. Le voilà donc quelque peu embarrassé, privé des habituels raccourcis. De plus, ses chaussures lui faisaient mal aux pieds. D’une part, il était difficile pour lui de se chaussé vu la morphologie de ses pattes antérieurs éloignée des normes humaines. A ceci s’ajoutait ses griffes. Et puisque c’était difficile, Ernest y avait bien trop souvent renoncé, prenant l’habitude de rester pieds nus. Alors bien sûr, maintenant, on comprenait aisément pourquoi il boitillait et ne pouvait guère se hâter, ne pouvant prendre le risque de chuter.
-Je te jure que je t’aurais, Envy ! Ha ça oui ! J’en ai trop bavé pour qu’il puisse en être autrement ! marmonna le jeune confrériste.
Quand il pénétra dans Central Parc, il s’efforça de marcher correctement, malgré la douleur. Il ne pouvait pas se permettre de ruiner son style à cause d’une démarche ridicule. En parcourant l’allée principale, ses doutes, plus que jamais, l’assaillirent. Etait-elle là ? Et si elle ne l’était pas, devrait-il attendre ? Et s’il attendait, combien de temps ?
-20 heures 9. Pourquoi j’ai dis 20 heures pile ?! Elle s’est peut-être déjà impatientée et...
Tout d’un coup, il la vie, dans son grand manteau noir, assise sur un banc. Au milieu de la neige, sa silhouette contrastait. Déjà, elle en imposait. Elle était donc venue. Pourquoi ? Un frisson traversa Vermine. Il eut une ultime hésitation. Avait-il peur ? Un peu car il ne parvenait plus très bien à saisir la logique de ce qui se passait. Mais il ne pouvait plus faire marche arrière. Il l’avait vu. Elle l’avait vu. Maintenant, il n’y avait plus de place pour l’erreur. D’un geste élégant, Ernest referma sa montre à gousset et la rangea dans la poche de sa veste. Il s’avança vers la jeune femme, aussi droit que le lui permettait son corps animal.
Sur le plan de l’esthétisme, Vermine ne pouvait pas gagner face à Envy. Il le savait, il s’y était préparé. Son apparence de rongeur jouait trop en sa défaveur. Mais, toute fois, il avait réussi l’exploit de se rendre tout à fait présentable, presque beau. De sa tenue, on pouvait pour l’instant voir un manteau rouge sombre à large col et à boutons dorés, un pantalon de velours noir et des bottines de cuir sombres elles-aussi. A ceci s’ajoutait un poil soyeux et ordonné, ainsi que des dents immaculées. Quand le rat fut à proximité, il devint possible de se rendre compte qu’un délicat parfum tout à fait adapté à sa personne avait remplacé l’odieuse puanteur corporelle. L’enfant-rat était fils de milliardaire. On lui avait inculqué des goûts vestimentaires raffinés, des codes à respecter pour parfaire son image. Il s’était servit de son passée, de cet héritage culturel, pour aujourd’hui pouvoir se montrer face à son adversaire sans avoir honte. C’était déjà une petite victoire.
-Bonsoir, Envy. Sincèrement navré du retard, commença le petit mutant avec amabilité. Son assurance était de nouveau complète. Le restaurent auquel j’ai pensé est à cinq minutes de Central Parc. Nous pouvons nous y rendre à pied. Il a deux étoiles et surtout, les mutants y sont tolérés. Ma présence, de ce fait, ne devrait pas effaroucher. Suivez-moi.
HRP : je te laisse faire agir mon personnage pour te guider jusqu’au restaurent. Tu peux même décrire ce dernier si tu veux. C’est un endroit chic.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La belle...et la bête! [part two!] Lun 27 Déc 2010 - 20:45 | |
| Le voilà. Il était enfin arrivé. Il était temps, d'ailleurs, car elle allait bientôt partir. Elle n'avait pas très envi de se geler les fesses une seconde de plus. Elle regarda le sans abris qui avait fini par s'endormir dans le tas de neige à force de se débattre et saoul comme il était, il n'avait même pas été capable de déplacer son caddie qui était tombé sur lui. S'étant un peu calmée, elle poussa un soupir, déplaça le caddie en le touchant du bout des doigts, dégouté malgré elle. Elle lui devait bien ça, après tout c'était sa faute et elle ne voulait pas qu'il ait des engelures à cause d'une petite colère qu'elle avait eue. Alors qu'elle marchait vers le rat, elle fouilla des les émotions et envies qu'elle captait. Elle supprima l'envi de dormir, ce qui n'enlevait absolument pas la fatigue du corps et de l'esprit, mais permis tout de même à l'homme d'ouvrir les yeux sans qu'elle n'ait à le toucher.
Une odeur parvint aux narines de Katie. Mais ça sentait...Ça sentait le parfum d'homme! Elle se retourna brusquement vers Vermine et remarqua comme il était bien habillé (pour un rat) et comme son poil semblait doux et soyeux. Elle aimait bien les animaux et elle aurait presque eu envi de le caresser s'il elle ne s'était pas rappelée qu'il s'agissait en fait d'un garçon mutant et pas d'un animal de compagnie.
-Tu es bien mieux comme ça, concéda-t-elle. J'ai moins l'impression que les odeurs émanant de toi vont me faire perdre connaissance, ajouta-t-elle, moqueuse.
Elle le regarda prendre les devants pour lui montrer le chemin avec un certain amusement. Il était assez comique de voir une queue de rat sortir du pantalon. Elle le suivit sans rien dire malgré la crainte qu'elle ressentait à l'idée de se rendre dans un lieu publique et aussi l'espèce de frustration qui provenait de Vermine. Frustration, ou détermination? Peut-être les deux. En tout cas il avait toujours l'intention de coucher avec elle, chose qu'elle ne ferait jamais à moins d'y être forcée. Avec un pouvoir comme le sien, il était difficile de la forcer à faire quoi que ce soit...
Finalement, le rat s'arrêta devant un édifice richement décoré avec une architecture compliquée. Un homme lui tin la porte et elle lui répondit par un joli sourire, alors qu'en fait, à l'intérieur, elle se sentait comme si elle marchait vers sa propre mort. Elle marcha droit devant elle sans regarder personne. Déjà elle ressentait la colère, la jalousie, l'amour et le désir l'assaillir. Elle avait oublié Vermine, elle avait oublié pourquoi elle était là, tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle devait se tenir loin des autres. Elle suivi l'hôtesse qui leur désigna une table. Katie allait s'asseoir, lorsqu'elle remarqua que la table en question était entourée d'autre gens. Les mains tremblantes, elle pointa une autre table.
-On...On pourrait aller là bas? Cette place est-elle libre?
Sans même attendre de réponse, elle fouilla dans son sac à main, sortit une liasse de billet la tendit à la jeune femme et se dirigea vers la table qui se trouvait tout au font du restaurant dans un petit coin à l'abri des autres. Katie avait envi de pleurer. Elle avait comme une énorme boule d'émotions qui n'étaient pas les siennes qui l'empêchait de parler. Elle ne regardait pas Vermine et ne savait même pas s'il l'avait suivie. Respirant comme si elle s'apprêtait à faire de la plongée sous-marine, elle retira son manteau, découvrant une jolie robe d'un vert agréable, pas trop éclatant ni trop sombre, qui complimentait admirablement ses cheveux roux, puis s'assit en poussant un soupire de soulagement.
-Je n'aime pas trop la compagnie des gens, dit-elle avec un sourire amusé à Vermine
. Elle espérait qu'il n'avait pas deviné son pouvoir, mais en même temps peut-être qu'elle n'avait pas semblé aussi dérangée qu'elle ne l'avait été à l'intérieur. hj: je suis désolée! je suis débordée en ce moment >< j'espère que ce n'est pas trop nul ^^ |
| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
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Pouvoirs : Altérium / hybride rat
Age du perso : 13 ans Date d'inscription : 18/03/2010
| Sujet: Re: La belle...et la bête! [part two!] Mer 29 Déc 2010 - 13:48 | |
| Voilà qui était stupéfiant, intriguant, instructif et donc, très intéressant. Cette pauvre Envy paraissait avoir eu un moment de faiblesse et il aurait fallut plus qu’un miracle pour que l’impitoyable Vermine ne s’en rende pas compte. Depuis qu’il avait retrouvé la jeune femme, il n’avait pas cessé une seconde de faire attention au moindre de ses faits et gestes. Rien que la façon de s’exprimer trahissait la demoiselle. A ceci s’ajoutait la manière dont elle venait de se mouvoir. Un brin de précipitation ne faisait que confirmer ce qui était certain. Voilà l’enfant-rat soulagé que ce ne soit pas lui qui ait commis le premier faux pas. Sa confiance en fut doublée. Oui, il vaincrait, c’était une certitude !
-Vous ? Ne pas apprécier la foule ? Je suis surpris, commença à répondre Ernest en prenant place à cette table reculée.
Il eut l’un de ses sourires malicieux et dans son rouge regard brillait la satisfaction. « Un point pour moi », semblait-il vouloir dire. Il comptait bien conserver l’avantage concédé par cette petite faiblesse. Et pour cela, il allait écraser sa compagne sous sa propre assurance. En lui, on décalait à présent une joie presque sauvage, une méchanceté certaine. Un combat était bel et bien en train de se dérouler, un combat implacable, féroce et d’autant plus vicieux qu’il se dissimulait dernière un masque de sympathie, de politesse. On atteignait le sommet de l’hypocrisie.
-Belle comme vous êtes, ce sont les autres qui devraient craindre d’être enlaidis face à vos charmes. Mais, peut-être n’est-ce pas une question d’apparence ?
Le jovial garçon conclu encore par un sourire. « C’est toi qui veux connaitre mon pouvoir, mais c’est moi qui vais découvrir le tiens ! », sous-entendait-il. Il s’empara du menu et le feuilleta. Aidé par sa mémoire hors norme et son esprit analytique, il eut tôt fait de déterminer quelle allait être sa commande.
-Pour moi, ce sera foie-gras, sauté de Biche, gratin dauphinois, fromage blanc et buche de Noël. Pour accompagner, je propose Champagne et Château-Le-Roi. Et pour vous, ce sera ?
Il était resté modeste sur ce coup là. Le restaurent proposait des plats autrement plus complexes mais également plus compliqués à manger. Hors de question de prendre le risque de se ridiculiser en se trompant de fourchette ou en décortiquant des crustacés d’une façon un peu trop sauvage. Vermine reposa le menu tout en continuant d’observer Envy avec son insupportable petit sourire puant la supériorité.
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