Kyle Keneth Nouvel(le) Apprenti(e) de la Confrérie Delta
Nombre de messages : 105 Autre(s) identité(s) : Grudge, le Précheur
Pouvoirs : matérialisation d'un revolver et guidage des balles
Age du perso : 35 Date d'inscription : 29/05/2010
Sujet: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Jeu 30 Déc 2010 - 13:15
I can’t take the pressure No one cares if you live or die They just want me gone They want me gone And I'm coming home I'm coming home To make it all right so dry your eyes We think the same things at the same time We just can’t do anything about it There are too many of us so you can’t count...
Difficile de retrouver mes repères après sept mois d'absence. Il semblerait que beaucoup de choses aient changées, je ne sais pas quoi en penser. Les choses étaient plus simples à San Francisco. Plus dangereuses, certes, mais plus simples. Je ne trouve pas le sommeil, j'ai pris l'habitude de ne dormir que d'une oreille dans la planque où nous étions, nous avons vécu à la dur. Ici c'est un palace en comparaison et c'est sans doute ça qui m'empêche de trouver le sommeil. Ca et les choses qui changent, j'avais à peine trouvé mes marques que tout est à refaire, même avec Louise, c'est devenu atrocement compliqué, on la croirait investit d'une mission sacrée, j'ai du mal à la suivre. Pourtant à San Francisco, on m'avait surnommé le "prêcheur", ca amusait les nouveaux, je faisais figure d'ancien et de fanatique de Magneto , moi !! Bordel !! Si ils savaient qu'en arrivant j'étais aussi largué qu'eux.. Ici j'suis rien, un pseudo, sans plus, j'évite les huiles, j'ai trop rien à leur dire à part des discussions toujours surprenantes avec Magneto..le bonhomme m'impressionne par son charisme, il y a des choses à apprendre de ce genre de type, j'adore apprendre des autres. Pour moi, la pire chose qu'il soit reste la connerie, c'est une espèce de cancer qui vous bouffe le coeur et qui vous fait stagner comme une merde dans votre petit monde d'autosatisfaction...c'est vrai que c'est peut etre une marque d'intolérance que de ne pas "supporter" les cons...oui..sans doutes. C'est pas que je me crois plus malin que les autres, c'est juste que je les comprends pas. Magneto n'est pas la moitié d'un con et ce qui m'intrigue le plus la dedans c'est que non seulement il s'entoure d'une bande de bras cassés ou il laisse sa chance à chacun mais qu'en plus il prend le temps de les écouter. Foutrement manipulateur ou fichtrement humain. Le pire ennemi de l'humanité, un altruiste ?? Ca ferait bien marrer le mec du Bam ca....
Trois heures du Mat et pas un péquin. J'ai sorti une bouteille de Bourbon et je me suis installé dans la salle commune où il n'y a pas un rat. Chaque soir, dès que je peux, c'est l'heure du rituel. Deux verres, le mien attendra. Je m'empare du premier et je le porte au front en fermant les yeux. Immuable et pourtant les noms s'ajoutent. Ceux qui partent.
Salute ! Huit...j'en ai perdu huit. C'est pas énorme sur 27...mais quand même...tués, arrêtés, disparus, déserteurs.. Recruteur pour les confréristes, c'est un métier. On tchatche, on argumente et on tente de sauver ce qui peut l'être et sous les pavés, la plage qu'on dit !.Je suis assez fier de l'équipe que j'ai laissé derrière et à dire vrai, ils me manquent plus que je ne l'aurai cru. Y'avait une cohérence d'action là bas que je ne trouve pas ici. Peut être que Mystique y est pour quelque chose, j'sais pas, c'est un excellent leader et une sacrée..disons...personnalité. Y'aurait des choses à raconter qui, je suis sur, foutraient en pétard pas mal de gens.
Je repose le verre vide et je m'empare de l'autre. Mes pensées vont vers ma sœur. Il faut que je la trouve et que je la ramène ici, j'ai enfin l'occasion de la sauver et même d'elle même si il le faut... Les ombres de la nuit m'exaspèrent. Quid de Louise, Quid de Mewen ? Et surtout...Quid de moi, qui finit par défendre mes vivants avec mes morts
Je repose à peine le second verre que je me rends compte que je ne suis plus seul.
Il semblerait que les ombres trainantes n'inquiètent pas que moi, cette nuit.
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Sujet: Re: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Jeu 30 Déc 2010 - 14:14
C’est la seconde nuit que je passe ici et la seconde nuit que je dors mal. Ce n’est pas la première fois que je fais ce rêve, et cela me paraît être un mauvais présage… Les mains tremblantes, encore sous le choc de cet étrange rêve, mon cœur crispé de peur et la tête enfuie sous l‘oreiller. Ce rêve est dépourvu de sens et n'évoque rien. Je songe à mon passé pour oublier ce cauchemar… Je me revois gamine au fond de mon jardin, cueillant des fleurs pour ma mère qui m’appelle car le diner est prêt. Ça suffit! C’est pire que mieux, pourquoi faut il toujours que les souvenirs restent présents, ils ne peuvent pas disparaître comme tout le reste. Je reste un instant sous ma couverture, l’oreiller toujours sur ma tête. Je passe une main sur mon visage et enlève l‘oreiller. Je soulève la couverture et regarde mon portable, il est tard. Je m’installe en position assise sur le lit sans faire de bruit et attrape un gilet que j’enfile sur mes épaules. Je dépose un pied sur le sol et ensuite l’autre. La porte s’ouvre sans trop de mal et sans trop de bruits. Je suis maintenant des le couloir en short avec mon gilet à capuche et les pieds nus. J'ai les cheveux en bataille mais il ne me faut que quelques secondes pour les remettre en place.
Personne n’est éveillé, ou plutôt personne ne semble éveillé. Il est tard, ça doit être ça. La confrérie est silencieuse, ils doivent tous dormir profondément. Je descends alors au rez-de-chaussée ou l’envie de discuter avec quelqu’un m’éprends. Malheureusement je ne croise personne pour rompre cette solitude, du moins pas tout de suite. Je tourne un peu et me retrouve dans une pièce ou je ne me suis jamais rendue. Il y a un homme là assis, j’aperçois une ombre qui est celle d’un homme, quoi que je peux facilement me tromper vu les spécimen que regroupe cette confrérie…Non aucun doute, c’est un homme. Il n’a pas remarqué ma présence quoi que, cela reste à voir. Il me semble qu’il boit, et pas n’importe quoi. Je reste là debout, hésitante et quelque peu méfiante. Je suis a pieds nus et ceux-ci sont gelés, je décide alors de m’installer à coté de cet inconnu en espèrent qu’il ne soit pas aussi accueillant que Pietro car dans ce cas je me verrais obligée de ne plus me laisser faire car une fois m’aura suffit surtout venant d'un gars comme lui. Soit… j’approche ma bouche de l’oreille du gars et m’installe.
- « Bonsoir, je peux? »
Oui c’est une question mais comme toujours, je n’attend pas la réponse et m’installe à coté de l’étranger. Je fais aller mes narines, oui, j’ai un très bon odorat, rien d’extraordinaire mais je reconnais cette odeur. Je regarde l’un des verres qui se trouve être vide en face de l’homme. Deux verres mais une seule personne, je ne comprend pas. Je regarde autour de moi mais il n’y a que lui et personne d’autre. Peut être attend il quelqu’un, ou peut être a-t-il tout simplement besoin de deux verres. Plus rien ne m’étonne dans cette demeure qui me semble être un repère pour attardé plutôt qu’une confrérie. J’évite évidemment de faire part au gens de mes pensées à qui que ce soit demeurant ici cela peut se retourner contre moi.. comme d'habitude...
- « Alors, tu bois pour te changer les idées ou parce que tu n’arrives pas à trouver le sommeil dans cette immense baraque? »
Je regarde autour de moi et constate que ce gars reste dans l’obscurité, ce n’est pas que j’ai peur mais on a pas inventé l’électricité pour les c… du pape… Bref, aucune envie de me relever du moins pour l’instant la lumière restera donc éteinte et de toute façon il est encore possible de se voir.
Kyle Keneth Nouvel(le) Apprenti(e) de la Confrérie Delta
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Sujet: Re: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Jeu 30 Déc 2010 - 15:49
Though we may be the last in the world We feel like pioneers Telling hopes and fears To one another
Une ombre n'est jamais qu'une ombre, une parole reste une parole. C'est le possible qui change la couleur du certain. On appelle de ses vœux la solitude en la redoutant bien tôt et même parmi la multitude, on peut rester seul. On apprend à l'apprivoiser comme les ombres d'inquiétudes qui dansent dans les regards des "bonsoirs" échangés entre les amants. On apprend à faire le dos rond contre l'orage. On apprend la patience face à l'enfant et le renoncement face à ce que l'on juge être du domaine de l'impossible. Mais la solitude, parfois, on s'y fait difficilement. Il est dès lors des attitudes qu'on joueraient qu'en plein jour lorsqu'on se veut moins grégaire. On fait le fier et le solitaire, on fait l'indépendant et le blasé. On fait, oui..mais on n'est pas. C'est ce qui me pousse ce soir à ne rien dire. C'est ce qui me pousse ce soir à ne rien faire. J'aurai pu jouer l'éternel cynique devant cette ombre qui dans la pénombre, je le sais depuis déjà, souffre des même maux que moi. L'envoyer chier ne prendrait pas plus de cinq mots et je retrouverai mon cloaque de silence. Ce n'est pas ce que je veux ce soir. D'ordinaire, je serai sorti humer l'air corrompu de la ville et m'abreuver à l'une de ses blessures béantes. Mais il est déjà trop tard pour jouir des meilleurs rencontres et de saliver des meilleurs bribes de vie. Alors quoi ? Elle est là et je suis là. Le fait qu'elle m'adresse la parole ne prouve qu'une chose, voire deux. Soit elle est inconsciente au point d'adresser la parole au premier connard dans l'obscurité, soit elle cherche simplement à étancher une soif de contacts analogue à la mienne. Je la laissais s'installer sur le sofa près de moi sans lui adresser un regard. De toute façon, je compris vite qu'elle se serait passé de ma permission, ce n'avait pas d'importance.
- « Alors, tu bois pour te changer les idées ou parce que tu n’arrives pas à trouver le sommeil dans cette immense baraque? »
J'esquissais un embryon de sourire, sa voix avait cette douceur des filles assez jeune.
Je suis habitué à dormir peu et je n'aime pas particulièrement les grandes baraques. J'évite de m'enivrer pour le plaisir, il parait que j'ai l'alcool méchant...J'honorai juste la mémoire de ceux qui nous ont quitté, c'est amusant de trinquer avec des fantômes, eux se foutent royalement de l'avenir...ca à quelque chose de rassurant. D'un geste vif je poussais l'un des verres vides vers elle puis j'appuyais sur l'interrupteur de la lumière de veille afin de chasser les ténèbres. Je l'observais un instant avant de m'emparer de la bouteille pour nous servir deux verres. Ce n'avait rien d'une invitation, juste une proposition. Elle était jolie et avait cette fragilité des nouvelles recrues que l'action n'a pas encore abimée, elle m'était inconnue, sans doute une recrue arrivée durant mon exile sur la Cote Ouest.
Tu n'as pas la tête d'une fétarde...insomnies hein ? Passée une certaine heure, il n'y a plus véritablement de bonnes personnes à côtoyer..je veux dire..des personnes qui ne te sauteraient pas à la tronche pour un oui ou non... Hummm..tu ne vas pas me sauter au visage, n'est-ce pas ? Ca m'emmerderait de salir le sofa en t'explosant la tête...
Si ca te tente, bois tant que ça a de l'âme, on y noit des démons.
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Sujet: Re: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Jeu 30 Déc 2010 - 16:32
C’est bien ce que je pensais, encore quelqu’un d’anormal… mais ou est la normalité j’ai envie de dire. Cet endroit n’abrite que des gens anormaux…Il prétend trinquer avec des fantômes, bien sauf que eux ne peuvent pas boire malheureusement. Lui par contre… Il pousse un des verre dans ma direction, ça me paraît être le meilleur moyen d’oublier mon mauvais rêve et de pouvoir dormir au mieux par la suite. Il a raison, j’accepte d’un signe de tête sans dire un mot jusqu’à ce qu’il appuie aussi sur l’interrupteur. Dìos mìo, que je préfère la clarté à l’obscurité, et j‘ai enfin trouvé quelqu‘un avec qui discuter bien qu’il n’ait pas l’air très bavard.
Je jette un œil discret vers l’inconnu et certes, je ne l’ai pas encore croisé. Il ne me semble pas des plus sympathique mais il ne m’a pas encore cognée ni même empoignée donc pour le moment, ça semble bien se dérouler. Il m’avertis de ne pas lui sauter au visage, moi? Biensur que non je ne lui sauterai pas au visage et j’ai encore moins envie qu’il m’explose la tête. Je sais que cet endroit est infesté de fous furieux mais arrêtez de mettre tout le monde dans le même sac, je ne saute pas au cou de n’importe qui et encore moins sans raison. J’ai clairement rejoins un groupe de cinglés. Je regarde l’homme verser ce liquide dans nos deux verres, on est jamais trop méfiant.
- « Décidemment vous êtes tous… charmant ici… » Evidemment c’est dit sur un ton très ironique. J’ai un rire nerveux avant d’attraper le verre et d’en avaler une grande gorgée. Effectivement, je ne connais rien de mieux pour noyer le mal et toutes les peurs. Je reste droite sur le sofa, je rapproche mes jambes de mon corps tout en tenant mon verre et regarde la bouteille qui est déjà entamée. Il a peut être déjà bu avant, je n’ai aucune envie de me battre si l’alcool ne lui convient pas, quand on ne sait pas tenir tête à l’alcool on ne boit pas mon grand, mais ça je le garde pour moi, car c’est ni l’endroit ni le moment pour lui faire la morale.
- « Tu as donc l’alcool méchant, évite donc de m’en mettre plein la gueule le premier soir. »
Il m’a tout l’air de ne pas avoir trouvé le sommeil, personne ne dort dans cette baraque? Chaque soir je tombe sur une personne différente, peu importe. La seule raison pour laquelle je suis là c’est que je refais sans cesse ce cauchemar, on souffre en silence, sans personne à l’écoute. Tant de pages dans nos vies, tournées malgré les peines et les horreurs vécues. A chaque moment de bonheur sa chute, c’est notre vie entière que l’on doit effacer, c’est comme ça que je vois les choses aujourd’hui et c’est surement à cause de ça que nuit après nuit je perd le sommeil et ne parviens plus à dormir.
Je suis assise, là , à coté de cet homme dont je ne connais même pas l’identité. Il peut très bien être de ceux qui ont la capacité de tué en claquant des doigts que cela ne m’effraie pas. Et puis, je suppose qu’il y a rarement de morts entre confrériste. Du moins, je l’espère. l fait toujours aussi calme, nous n’avons encore réveillé personne. Je prend une deuxième gorgée qui me semble passé bien mieux que la première qui m’a arrachée l’a gorge d’une traite mais ça réchauffe. Cet endroit manque de musique, on ne fait jamais la fête ici, une fois de temps en temps ça peut être amusant. Je regarde encore une fois ce gars… réflexion faite, il n’a pas l’air d’aimer faire la fête, oublions cette idée idiote.
Kyle Keneth Nouvel(le) Apprenti(e) de la Confrérie Delta
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Sujet: Re: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Jeu 30 Déc 2010 - 20:23
I don't know you And you don't know the half of it I had a starring role I was the bad guy who walked out
Boire du silence ou boire tout court, c'est toujours bien plus intéressant de le faire en compagnie. L'appréciation reste à votre discrétion. Pour ce qui est du cas présent, j'aurais pu tomber bien plus mal. Elle est mignonne et les rares paroles qu'elle hasarde me laissent à penser qu'elle n'a pas sa langue dans sa poche. Elle mérite donc que je fasse l'effort de me montrer un peu moins con que d'habitude. C'est amusant, je devrais finir par mettre ca sur ma carte de visite : "Kyle Keneth : Sale con". Elle a le type légèrement hispanique qui me rappelle de façon lointaine les mimiques de Louise. Je suis certain que c'est un latino, il me semble discerner une pointe d'accent mais je ne suis pas encore tout à fait certain de mon coup. Ce que je peux vous affirmer par expérience, c'est que c'est une fausse calme, elle est méfiante et sur la défensive..probablement un caractère impulsif comme les trois quart des écorchés vifs que la rue nous renvoi comme la marée sur les récifs de la confrérie. Dangereuse ? Non je ne crois pas..Inexpérimentée..oui quasi sur. J'ai travaillé ca durant sept mois, réussir à cerner le potentiel d'une recrue en quatre mots..ca évite de se récolter des gros barges fêlés, c'est bon pour la chair à canon, mais j'ai cru comprendre que ce n'est plus ce que le Boss recherche.
- « Tu as donc l’alcool méchant, évite donc de m’en mettre plein la gueule le premier soir. »
Ironie, humour , sarcasme ? Bah c'est plaisant à entendre, ca confirme ce que je soupçonnais, elle est pas mauvaise cette gamine.
J'ai dis méchant, pas violent..je cogne toujours avec raisons, mes raisons, certes..mais suffisantes à mes yeux. Tu considères donc que c'est un "premier soir" toi et moi ? Un rencart surprise...charmant. T'offusques pas, va... je te chambre..j'en veux ni à ta frimousse , ni a tes charmantes petites fesses.T'es nouvelle..tout ca doit te sembler..surréaliste...moi j'ai passé la première semaine sans adresser la parole à personne, ils me paraissaient tous complètement cinglés comme je te parait cinglé peut être ce soir. Dis toi qu'on l'est tous un peu..certains plus que d'autres. Logiquement, il t'arrivera rien de facheux ici.. On est une sorte de famille et la famille, c'est sacrée. Un verre anonyme, c'est aussi chiant qu'un Noel sans neige.. Je suis Kyle..mais ici on me nomme Grudge. J'étais affilié à la cellule terroriste de San Francisco sur la Cote Ouest, je suis recruteur et ex chef d'escouade, ici je ne suis rien pour l'instant..Magneto a d'autres plans pour moi, d'après ce que je sais... Je suis revenu hier, l'insomnie, ca doit être le déphasage.
Et toi ? c'est quoi ton histoire ?
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Sujet: Re: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Ven 31 Déc 2010 - 10:33
Il finit par se lâcher, j‘ai cru qu‘il ne parlerait pas des masses mais il a quand même fait un effort. Les mots s’enchainent et je reste là à l’écouter, mon verre à la main et l’autre bras autour de mes genoux. Bon d’après ce qu’il me dit, je ne risque pas de m’en prendre une, du moins pas tout de suite et pas sans raisons valables. Il a plutôt l’alcool méchant, je ne risque rien dans ce cas, à ta santé mon grand. Bien évidemment qu’il me paraît anormal mais pas plus que les autres que j’ai déjà croisé ou que je risque sans doute de croiser prochainement. Logiquement, il ne m’arrivera rien de fâcheux… Ce sont pratiquement les mêmes mots utilisés par Ampère, c’est assez drôle. L’étranger s’appelle donc Kyle, ça fait déjà quatre noms à retenir. Jusque là, ça ne devrait pas être trop compliqué. Pour ce qui est de son surnom, Grudge, ça n’en dit pas des masses mais j’ai hâte de voir pourquoi… quoi que… j’ai eut ma dose de démonstrations ces jours-ci. Il est donc revenu hier, voilà pourquoi je ne l’ai pas encore croisé. Rebelote, lui aussi a cette même question que tout le monde pose ici, du moins formulée autrement mais ça me paraît normal, de quoi voulez vous parlez si non du pourquoi tu es ici.
- « Bien… moi c‘est Kaleigh ou Stream maintenant c‘est toi qui vois… » Je regarde mon verre qui n’est plus trop plein et le termine d’une traite pour le déposer sur la table. De fait, ça arrache et à mon avis ça doit laisser des séquelles lorsqu’on abuse de cette boisson. Je rapproche mes genoux et enroule mes deux bras autour de ceux-ci. Je vais faire court pour lui raconter, oui je sais, je raconte souvent mon histoire mais que voulez-vous, je leur dois bien ça en venant squatter sous leur toit, quelques explications s‘imposent. Je fixe un instant mon verre, le regard vide, la bouche légèrement ouverte pour ensuite, sourire et me retourner vers cet étrange individu. Prenons ça avec le sourire sinon je vais encore déprimer et je déteste ça, la dépression, c’est plus pour moi.
- « J’ai eut quelques soucis au Mexique, ma mère est morte et vu que mes pouvoirs sont apparu, ou plutôt elle est morte à cause de ceux-ci en réalité… et ce même jour je n’ai rien trouvé de mieux à faire que de monter plus au nord car là bas, la vie était impossible et servir d‘ignobles mecs dans un bar miteux, c‘était pas vraiment mon truc... Le problème c’est qu’à force de trainer les rues et fréquenter les sales coins ici, on tombe sur des gens sales et on s’attire des problèmes. C’est là, que j’ai croisé Magnéto si on peut dire… d’où j’ai eut vent de cette confrérie… Bref, je suis là depuis deux jours, et c’est pas le pied pour te dire.. »
Il m’arrive de penser, que si mes pouvoirs ne s’étaient jamais dévoilés, je serais peut être dans un bar pourrit à servir des bières à un tas de poivrots… Je pense donc qu’au final, c’est peut être mieux ainsi… C’est peut être mieux que ma mère m’ait quitté, c’est peut être mieux de ne plus avoir de proches, ça évite de souffrir… Je me demande aussi si nous sommes en sécurité ici, sommes nous réellement hors de portée enfermés entre ces quatre murs, car je vois notre monde s’effondrer et je ne vois pas de réel changement pour nous. Les humains nous méprisent et nous on se cache, du moins la plupart d’entre nous. Je sais que quoi qu’il arrive, ils y n’arriveront pas à nous forcer, ils ne pourront jamais nous contrôler, on sort toujours vainqueurs parce qu’ils ont peur et qu’ils sont ridicules… j’espère juste qu’il n’y aura jamais de guerre.
Kyle Keneth Nouvel(le) Apprenti(e) de la Confrérie Delta
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Sujet: Re: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Ven 31 Déc 2010 - 12:22
Wash me away Clean your body of me Erase all the memories They will only bring us pain And I've seen all I'll ever need
J'avais tapé dans le mile, c'était une "Drop Kid" comme j'en avais ramassé des tas dans les bas fond des grandes villes autour de SF. Elle faisait partie de cette jeunesse désespérée et paumée qui n'en pouvait plus d'être un avenir qu'on écrase. Mexicaine..je n'étais pas tombé très loin, c'est sans doute pour ca qu'elle me rappelait Louise. Le tempérament explosif des latino n'avait rien d'un cliché et je parlais d'expérience. J'esquissais un nouveau sourire car finalement cette rencontre m'était agréable.
Laisses les sales gens où ils sont, tu vaux mieux qu'eux et je te jure qu'à présent, plus un de ces fils de putes ne touchera un seul de tes cheveux, t'es dans un autre délire maintenant, pas plus drole, ouais, c'est vrai...mais ta misère, tu peux la laisser derrière.* (En espagnol)
Inutile de la voir pour comprendre que de m'entendre m'exprimer dans sa langue natale avait pu l'étonner. Et quoi ? Vous pensiez qu'elle est composée de quoi la populace de SF ? Les latino y'en a plus que de prostitués au coin des rues de DownTown, c'est pour dire ! C'était ma deuxième langue, la seule autre que je maitrisais d'ailleurs.
Écoute, Kaleigh..je préfère qu'on s'appelle par nos prénoms entre nous mais pas en mission...c'est normal que tu sois paumée. On vient d'effacer le peu d'identité que tu avais d'un coup de gomme, faut voir ca comme une seconde chance. On t'attend pas au tournant, tu peux être ce que tu veux être. Ok, c'est chiant et c'est pas le pied...mais y'a une chose qu'on t'enlèvera plus à présent..une chose que Magnéto t'as rendu...ta spécificité. Tu es l'avenir, ma belle, ni plus ni moins...ces cons qui nous en veulent, ils sont déjà à ranger dans les manuels scolaires, tu vois ? T'es libre d'écrire ton histoire comme tu le veux à présent...et avec les couleurs qui te chantent. Ici, personne ne nous dira plus jamais ce qu'on a le DROIT d'être ou pas.
Je rebouchais la bouteille d'un geste signifiant que l'alcool en resterait là pour moi ce soir mais je la reposais devant elle : chacun ses choix. Je sortais mon paquet de cigarette et lui jetais un regard interrogateur.
Ca te dérange si j'fume ? Désolé c'est une vraie drogue pour moi... Au fait...si t'as besoin d'un parrain ici pour que tu évites de finir neurasthénique à te demander ce que tu fous là, j'suis là, ok ? ..Où tu demandes à Loui..heu Ampère. Vous avez des points commun toutes les deux.
Ca serait la pire des choses de rester à rabâcher tes idées noires toute seule.
Invité Invité
Sujet: Re: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Ven 31 Déc 2010 - 13:07
Pas si mauvais que ça ce gars, il commence par me lâcher quelques mots en espagnol, je suis d’abord étonnée et je souris ensuite pour lui faire comprendre que je suis ravie trouver des gens qui parlent espagnol ici. Il me sort un long discours qui me paraît être approprié à la situation. Je ne dis rien, je l’écoute, je ne voudrais pas lui couper la parole. Je suis d’accord pour qu’on s’appelle par nos prénoms respectifs bien que parfois j’aimerais oublier mon nom, mes origines et tout ce qui va avec. Ses mots résonnent dans ma tête comme les paroles de mon groupe préféré que j’écoute quand je vais mal et qui me rend le sourire. Ca sent la fin pour cette perpétuelle solitude qui me ronge depuis le jour de mes seize ans.
Je n’ai jamais vraiment été heureuse, ma mère n’était jamais présente et travaillait dur pour pouvoir payer le loyer de cette appart’ si l’on peut appeler les trois pièces horribles dans lesquelles nous vivions appartement… car en plus de cela, il se trouvait au dessus d’une boite de striptease alors pour vous dire j’étais pas très bien vue et ma mère encore moins. Pas de père, du moins jamais connu, ni de frères ni de sœurs… aucun proche si ce n’était elle. Elle crève et la tout s’effondre quoi qu’en réalité, je ne vois pas ce qui a pu s’effondrer vu que ma vie était si banale et si triste que personne n’aurait pu m’envier. Bref, je n’ai jamais eut l’occasion d’avoir des amis, des proches, un mec du moins pas vraiment, rien… et je m’en suis sortie pas trop mal au final comme quoi le bonheur est pas indispensable. Ensuite il y a cette haine profonde ,envers les humains, qui a grandit en chacun de nous. Il faut dire que c’est pas si mal car j’aime voir cette peur démesurée qui apparaît dans les yeux des humains lorsqu’ils se retrouvent face à nous. Cela me procure un plaisir incomparable et affole tous mes sens qui se mettent en alerte rouge. Plaisir fou, que peu de personnes peut comprendre.
Il rebouche la bouteille, je fais la moue avec ma bouche en regardant la bouteille qui me parait déjà hors de portée... mais je retrouve le sourire lorsqu'il la pousse vers moi. Je n’ose pas reprendre un verre je vais me faire passer pour une alcoolique. Il sort un paquet de clopes de sa poche, j’ai jamais réellement accroché à ça mais cela ne me dérange absolument pas. Je prend la bouteille et la lève en sa direction pour lui demander si j’ai son autorisation, je me serre un verre car de toute façon il ne m’aurait pas tendu la bouteille dans le cas contraire. Du moins, cela me paraît logique et puis je n'aurai qu'à lui offrir une autre bouteille.
- « Chacun sa drogue, chacun ses choix, fais comme chez toi j'ai envie de dire »
Je souris lorsqu’il me parle de parrainage et d’Ampère. Ne pas terminer neurasthénique ça risque d’être un réel combat ici. S’il y a un enfer sur terre il est dans le cœur d’une femme mélancolique. J’esquisse un sourire et approuve d’un signe de tête. Jusque maintenant je ne suis pas encore tombée paranoïaque je n’ai encore aucune crise d’hystérie, … bref ça devrait aller. J’attrape mon verre que j’ai remplit et fixe la cigarette de Kyle tout en buvant.
Kyle Keneth Nouvel(le) Apprenti(e) de la Confrérie Delta
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Sujet: Re: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Ven 31 Déc 2010 - 16:34
Hey kids, rock and roll Nobody tells you where to go, baby What if I ride? What if you walk? What if you rock around the clock? Tick-tock, tick-tock What if you did? What if you walk? What if you tried to get off, baby?
Elle se détendait, c'était une bonne chose. Se sentir chez soi, ca commence par créer des liens avec les êtres et les choses et faire en sorte que la solitude ne soit pas votre solitude mais tout simplement une solitude. Je ne sais pas si elle se destine au terrain, elle m'a l'air encore fragile pour se frotter aux missions mais ca viendra. J'ignore la nature de son pouvoir et pour tout dire, ca n'a pas trop d'importance pour l'heure, si il était dangereux, je crois que je serai déjà en train de clamser. Tout ce que je vois pour l'instant, c'est qu'elle n'a pas l'air trop psychotique, c'est une bonne chose d'avoir les pieds sur terre ou du moins d'en donner l'impression. Il m'est arrivé de voir une mission toute conne tourner au fiasco parce que les équipiers n'arrivaient pas à se faire confiance. Dans un monde où chacun est garant de ses fesses, c'est pas trop grave mais dans une situation où vos fesses sont protégées par le petit commun, c'est franchement flippant. J'allume ma cigarette tendit que je la laisse se resservir. Instinctivement je lui tend le paquet et le laisse à disposition. Cependant, je bouge discrètement hors de porte la bouteille lorsqu'elle s'est resservi et pour éviter tout malentendu je commente.
Deux, ca réchauffe et aide à dormir, trois ca énerve et fait dire des conneries que tu regretteras, j'suis pas là pour fliquer mais si j'te parraine, je serai là pour faire en sorte qu'il ne t'arrive rien. Le Bourbon est plus traitre que la Téquila, ma belle...c'est un Diesel.
Je fis craquer ma nuque en me détendant.
Quel calme...j'avais presque oublié. On se croirait coupé du monde, c'est une sécurité somme toute relative par rapport à ce qui grouille dehors. Magnéto t'as surement dit que nous étions en guerre et que tout ca finirait par la disparition de l'un ou l'autre des camps non ? Ca te fous pas trop les jetons ? T'as conscience de ce qu'on peut être amené à faire non ? Si t'as peur..faut que tu saches que c'est pas honteux..un mec qui n'a pas peur c'est qu'il n'a rien à perdre et s'il n'a rien à perdre, c'est qu'il n'a rien à protéger ni à défendre. Que tu le saches ou non, t'as quelque chose à défendre..altruisme, personnelle, on s'en fout..si Magnéto t'a tendu la main, c'est qu'il l'a vu.
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Sujet: Re: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Ven 31 Déc 2010 - 18:23
Il éloigne la bouteille, je ne l’ai donc plus à portée de main. C’est pas plus mal, je pense avoir un problème avec ça, pas bien méchant mais l’alcool est pour moi la seule façon de faire fuir les problèmes et les peurs éventuelles. Oui, il fait calme et le calme m’inquiète, me fait presque peur. Vous savez il y a toujours un bruit, quelque chose, je peux m’asseoir dans la cuisine et entendre le son de l’horloge, la minuterie du four, les bruits que produit le réfrigérateur. Dans la chambre même chose, il y a le vent dehors, le plancher qui craque, mais là maintenant aucun bruit, juste nous. Oui, je sais que l’un ou l’autre camp finira par disparaitre, je n’ai pas vraiment peur, soit je suis inconsciente, soit j’ai réellement rien à perdre…Ernest Hemingway a dit, qu’elle soit nécessaire ou justifiée, ne croyez jamais que la guerre n’est pas un crime.
- « Je ne crains rien si ce n’est que nous perdions, maintenant, que certaines personnes meurent dans les deux cas me paraît inévitable si une guerre éclate… »
Bon, certes, je n’ai aucunement envie de me faire plomber et de crever net maintenant j’ai quand même une vie devant moi, même si quand je regarde vers l’avenir je n’ai qu’une image apocalyptique de notre monde. Bon, ok là on peut dire que je suis dépressive… Je bois une gorgée mais redépose le verre sur la table. Je jette un œil sur la clope mais ne cède pas. C’est une vrai merde ça, et ça vous ronge discrètement et furtivement de l’intérieur et un jour ou l’autre ça vous tue. Je regarda vers Kyle et tout en lui faisant part de mes quelques mots, je désigne d’un signe de tête la cigarette qu’il a en main.
- « Ca serait dommage que ca soit cette merde qui ait ta fin et non pas une bonne cause… maintenant je dis ça je dis rien mais si tu veux me parrainer faudrait que tu tiennes le coup et pas que tu claques avant! »
J’ai quand même le sourire aux lèvres quand je lui dit ça et ce n’est qu’un conseil, rien de plus. Je pense qu’il est assez grand pour prendre des décisions seuls maintenant, surtout d’écouter les conseils d’une fille qui a seulement la vingtaine. Je ne dis pas vraiment ça pour ça mais plutôt parceque ça serait complètement stupide de mourir d’un cancer ou d’une connerie pareille… Ma mère avait un cancer à cause de la cigarette, oui effectivement ce n’est pas ça qui l’a tuée et heureusement d’ailleurs, une balle dans la tête fait beaucoup moins mal qu’un mois dans un hôpital. Tiens, je n‘ai jamais été admise à l‘hôpital moi. Surement une bonne chose, l’odeur est horrible et les gens sont tous proche de la mort, enfin non pas tous, j’exagère.
Oh et puis zut, je reprend le verre et le tient dans mes deux mains, tapotant le verre avec mes doigts, longs et minces. Je suis encore toute éveillée, j’irai bien courir une quarantaine de minutes avant d’aller me coucher, tiens, lui sait peut être répondre à ma question ou peut être pas, j’avale vite fait la fin de mon verre, wow, ca passe pas, je préfère la vodka russe, y a aucun doute. Finalement, j’en oublie ma question et reste là le regard vide à fixer les cendres de la cigarette.
Kyle Keneth Nouvel(le) Apprenti(e) de la Confrérie Delta
Nombre de messages : 105 Autre(s) identité(s) : Grudge, le Précheur
Pouvoirs : matérialisation d'un revolver et guidage des balles
Age du perso : 35 Date d'inscription : 29/05/2010
Sujet: Re: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Sam 1 Jan 2011 - 9:24
Thought you were lookin' at the way I feel And the warning sign in my eyes' 'Whoa, I'm gonna take my friends along with me' 'And then away we go' 'Everywhere we go we're gonna be on the same road
« Ca serait dommage que ca soit cette merde qui ait ta fin et non pas une bonne cause… maintenant je dis ça je dis rien mais si tu veux me parrainer faudrait que tu tiennes le coup et pas que tu claques avant! »
Son sourire était sincère, c'est pourquoi je lui en renvoyais un en réponse tout en recrachant la fumée. Ce n'était pas encore de la connivence mais son espièglerie m'amusait fortement, elle avait cette fraicheur des filles qui parlent vites mais parfois..à coté de la plaque. Il faut dire qu'avec Caitlyn, j'étais forcément habitué.
Hum. T'es pas la première à me dire ça, miss, j'ai une sœur à peine plus âgée que toi, mutante aussi, elle a passé sa jeunesse à faire des conneries et entre autre à me persuader d'arrêter de fumer. Y'a trois jours un mec du BAM a faillit y parvenir, avec une lame de 30 cm d'acier dans l'épaule, même respirer, c'est assez difficile. Rien au monde ne pourrait m'empêcher de fumer, de toute façon, je ne compte surement pas mourir de vieillesse ou de maladie. Et puis par le souffle un peu court, tout le reste fonctionne bien, je mange peu et je m'entretiens physiquement...J'ai horreur des gens qui s'laissent aller...
Au loin, des cris étouffés dans un couloir, reliquats d'une bagarre d'ivrognes rentrant au bercail sur le tard. J'écrasais ma cigarette en soupirant.
Foutus dégénérés... un conseil, quand une baston éclate..tiens toi à l'écart, laisse les dans leurs merdes, y'en a beaucoup qui ont le pouvoir facile ici, les dommages collatéraux, c'est choses commune ici, alors fais gaffe.
Je l'observais un longue minute, de toute évidence elle semblait absente comme happée par ses propres démons.
Kaleigh..si y'a un truc qui te tracasse, faut l'dire, ca sortira pas d'entre nous si c'est ca qui t'inquiète. Si c'est pas l'cas et que tu fatigues, vas pioncer et on se voit demain, j'suis curieux de voir ce que tu as à offrir à la confrérie comme talent Mais t'hésites pas..je le répète, je vais me porter garant de toi à présent, ca implique qu'on se fasse confiance.
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Sujet: Re: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Sam 1 Jan 2011 - 13:32
Il me répond en recrachant la fumée de sa cigarette. Je ne bouge pas j’écoute, j’ai toujours eut un plaisir fou à écouter les gens parler. On entend des cris à l’autre bout du bâtiment, sans doute les fêtards qui reviennent de dieu sait ou. Deuxième conseil en quelques minutes, ne pas me mêler des disputes entre confréristes. C’est noté, j’ai déjà eut une petite démonstration… Oui, il y a effectivement des choses qui me tracasses mais rien de bien méchant, et non ce n’est pas le sommeil qui m’envahit. Donner…, pas si facile quand on a déjà été déçu par les personnes à qui on pensait pouvoir faire confiance. Je voudrais bien, avoir quelqu’un derrière moi de temps en temps, me redresser quand je trébuche, façon de parler… et me diriger de temps en temps. J’ai jamais eut de grande sœur ou de grand frère moi. Je regarde Kyle et bug un instant sur sa cigarette encore une fois.
- « Quelques soucis, rien de grave. Inutile de faire chier le monde avec des problèmes aussi futiles. »
J’ai quand même pas mal de questions, bon je me lance de toute évidence je n’ai rien à perdre… Il y a cette histoire des x-men, je ne les connais pas, je ne sais pas grand-chose sur eux en réalité. Ensuite, Magnéto, on ne le voit jamais, ou pratiquement jamais. Il a bien plus important à faire, oui certainement… Et encore une fois, pour nos entrainements, je suis impatiente et personne ne m’en dis plus et ça m’énerve. Non, c’est vrai ça manque d’action par ici… J’ai besoin d’adrénaline pour bien dormir comme rouler a 240 en moto après je rentre blanche, je m’installe sur le canapé et je boit quelque chose de sucré parceque je sens mon cœur qui tape encore dans ma poitrine. Bref, j’ai besoin de ça. Je regarde vers la fenêtre et je me perd dans la contemplation du ciel noir. Je décide de ne pas poser toutes mes questions, la plupart est inutile.
- « Pour les entrainements tu sais quand ça se passe et qui les donne? Si je te demande ca c'est parceque personne me répond clairement donc j’essaie d’en savoir plus… on s’ennuie ici quand on a rien à faire… »
Oui, on s’ennuie enfermés entre ces quatre murs et même si je voulais me trouver un job, j’aurais peur qu’on découvre que je suis une mutante ou qu’on m’attrape car en plus de ne pas entrer dans la norme, je suis sans papiers. Je sais pas quel job je peux trouver à part dans un bar miteux…Une autre de mes préoccupation, mes papiers… Pas facile de se balader dans les rues, la peur au ventre quand je croise une voiture de flic ou autre similaire. J’aimerais que cela cesse aussi et que le problème soit régler.
Il est tard, il a l'air de faire frais dehors. Je sais que si je monte me coucher, je ne dormirais pas. Donc ce que je vais faire, j'irais m'habiller et j'irais faire un tour en ville pour me changer les idées. Avec deux verres dans le nez et une bonne marche je suis certaine que je dormirai bien après.
Kyle Keneth Nouvel(le) Apprenti(e) de la Confrérie Delta
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Sujet: Re: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Dim 2 Jan 2011 - 8:59
[center]Cause I'm a picker I'm a grinner I'm a lover And I'm a sinner I play my music in the sun I'm a joker I'm a smoker I'm a midnight toker I sure don't want to hurt no one Wooo Wooooo [/center]
L'ennemi le plus vachard qu'on puisse trouver reste celui qui est tapis au fond de notre âme. Il n'est pire ennemi que celui là qui fait trembler nos mains au mauvais moment ou pousse la mauvaise parole hors de notre temple dans un moment inapproprié. S'ouvrir aux autres reste l'exercice le plus difficile car il résulte d'un choix personnel, on ne force pas la confiance, on la gagne. Si l'on doute de soi, parfois, il est bon qu'un autre prenne le relaie pour porter un fardeau qu'on s'imagine bien trop lourd. Elle doute, elle est paumée... Pour être sincère, si je l'avais croisé à SF , je l'aurai pris à mes cotés dans ma brigade, le pouvoir, on s'en fout un peu..je la sent prêt à faire de grandes choses, ce sentiment là, cette intuition, elle ne se commande pas. Je la regarde un long moment avec une expression étrange comme si j'analysais chaque trait de son visage. Et bien Kaleigh...tu viens d'entrer dans ma vie et je t'ouvre la porte, elle l'ignore encore mais à présent je couvrirai ses arrières et je ferai en sorte que rien de grave ne lui arrive. Du moins..je vais essayer. Certes, je n'ai qu'une sœur, mais j'ai aussi une famille. Avoir une famille nécessite deux liens, le cœur et le sang. Le sang est inné, pour nous, c'est le sang qu'on verse pour une cause commune jour après jour. Le coeur, c'est l'affection particulière nous liant les uns aux autres et ce soir devant ce bout de femme qui quelque part me ressemble plus qu'elle ne le laisse supposer, je décide de faire ce que Mewen a fait pour moi. La boucle est bouclée.
Kaleigh...à part si ce sont des problèmes de cul ou d'indisposition dues à des trucs de filles, tu ne me feras jamais chier. Le truc con ici , c'est que personne n'a le temps de s'occuper de ceux qui arrivent, ils sont trop faibles pour qu'on perde du temps à investir sur eux. Ils sont peu fiable. Je connais quelques trucs, je te les enseignerai. J'ai vécu dans la rue en faisant mille métiers, je suis menteur, tricheur, voleur, meurtrier...pour eux. Pour toi, je suis ton frère et je vais surveiller tes fesses parce que j'en ai le temps, vois moi comme ca et n'écoutes pas ce qu'ils te racontent sur nous. Ca sera difficile mais ca implique plusieurs règles. D'abord la confiance...Si ca ne va pas, tu me le dis et tu me laisses juger si c'est important ou pas. Tu ne te déplaces pas sans en avertir quelqu'un, ce n'est pas pour te fliquer, c'est juste pour te sauver les fesses si il y a un pépin. Si tu es capturée, pas un mot sur nous ou tu es morte..de toute façon, je viendrais te chercher..t'as ma parole, je ne laisse personne derrière. Enfin dernière règle, la plus importante..fous toi dans l'crane que tu n'es plus seule. On est un groupe : on vit ensemble, on meurt ensemble.
Ces mots, colorés différemment, étaient ceux de Mewen à mon arrivée
Pour l'entrainement, c'est chacun sa gueule mais si tu veux on verra ensemble à partir de demain.
De retour depuis trois jours. Et c'est cette nuit en tendant la main à une inconnue que je trouvais enfin un vague sentiment d'être à ma place quelque part. J'étais revenus pour des raisons personnelles et je ne trouvais satisfaction que dans l'accomplissement de mon job. Peut être était-ce analogue pour Louise ? Il faut que je grandisses encore plus. La nuit touchait déjà à sa fin mais je restais là à l'accompagner jusqu'au bout parce qu'elle en avait besoin même si elle ne le disait pas. J'étais utile au moins à quelqu'un ce soir. Kaleigh... Ne meurs pas trop vite, si tu savais ce que j'en ai mare de défendre le souvenir des morts et d'oublier le visage des vivants !
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Sujet: Re: Ceux qui partent, ceux qui viennent. Dim 2 Jan 2011 - 15:16
Sa réponse me fait sourire car je ne m’attendais pas à ça, du moins pas vraiment. Pour ce qui est de problèmes sexuels, jusque là ça risque pas, je peux te l’assurer. Alors, il va réellement perdre son temps avec moi, parce qu’il n’a rien de mieux à faire ou parce qu’il a pitié. Dans les deux cas, j‘en suis ravie, on m’a jamais attaché d‘importance. J’ai jamais eut personne pour surveiller mes fesses, c’est réjouissant et rassurant. Les mots qui me percutent le plus sont, menteur, tricheur, voleur, meurtrier,… ça en fait des ’qualités’ , charmant ce gars. Menteur, on l’est tous un peu… Tricheur, faut voir sur quoi… voleur, je n’ai rien à dire là dessus. Meurtrier, j’ai jamais vraiment tué quelqu’un mais j‘ai parfois envie d‘en étriper plus d‘un. On vit ensemble on meurt ensemble… Mourir en combattant, c’est la mort détruisant la mort. Mourir en tremblant, c’est payer servilement à la mort le tribut de sa vie, je crois que c’est Shakespeare qui a dit ça mais je sais plus trop… ça fait bien une année que j’ai plus touché à un bouquin.
Bon encore une fois, une réponse vague qui ne répond pas à mes attente à propos des entrainements mais je crois que je vais devoir m’en contenter. Ils me répondent tous de la sorte ou presque, quoi, les entrainements sont pas mis au point ou personne pour les donner peut être… Passons,… Je ne répond pas, car je n’ai rien à répondre. Je fais craquer mes doigts qui sont recouverts de mes gants, oui même la nuit. Je donne un petit coup d’épaule à Kyle, amicalement. Je souris, je me lève, m’étire, vérifie que mon short est pas descendu et me retourne vers lui.
- « Je monte m’habiller… Je sors, j’ai besoin de marcher un peu. Je ne m’éloignerais pas trop de la Confrérie. »
Je jette un œil dehors, il pleut, j’adore marcher sous la pluie ça tombe bien. Je vais marcher dans le froid et quand je rentrerai-je me coucherai un peu. Je m’avance vers la porte et avant de sortir je me retourne encore vers lui pour rajouter une petite chose.
- « Je ne disparaîtrai pas aussi facilement, tu vas devoir me supporter un petit moment maintenant que tu t’es dévoué à être mon parrain. »
Je fais un signe de la main pour lui dire aurevoir. Sans doute à demain, j’ai hâte de rencontrer les autres membres de l’institut, ils ne sont pas tous complètement cinglés au fond. Je monte dans ma chambre, en évitant de croiser les fêtards qui continuent à gueuler dans les couloirs. Je ne croise personne d’autre. Je rentre dans la chambre sans réveiller mes colocataires, prend les premières affaires qui me tombent sous la main et m’habille pour filer, sortir, respirer un peu. J'ai encore fait une nouvelle rencontre, tout va pour le mieux...