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 Le paternalisme social? (Nono)

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Northstar
X-Men Alpha
Northstar


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Autre(s) identité(s) : Jean-Paul Beaubier, Véga, le Rochophobe

Pouvoirs : Capable d'augmenter sa vitesse, capable de voler et capable de créer une flash lumineux avec le contact physique de sa soeur

Age du perso : 54 ans, apparence de 22 ans
Date d'inscription : 26/09/2009

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MessageSujet: Le paternalisme social? (Nono)   Le paternalisme social? (Nono) Icon_minitimeVen 31 Déc 2010 - 3:39

Vous savez le plus grand problème chez l'être humain? L'un des plus gros problèmes de l'être humain, c'était surtout de se rattacher aux personnes qu'on adore, mais que ces gens ne sont jamais immortels dans notre cercle social. Nous restons toujours très proches aux gens qui vont peut-être immortels dans notre propre identité. Entre la personne qui crève de son cancer et entre le petit gosse qui crève en Afrique central, on laisse toujours certaines traces pour construire l'identité d'une personne ou l'identité d'un groupe. Plusieurs personnes ont toujours trouvé des gens historiques, ils ont toujours trouvé une grande place dans leur idéologie politique. C'était peut-être quelques choses de temporaires au niveau mathématique, mais toujours aussi complexe et fort dans l'imagination de certaines personnes. Beaubier a eu un drôle de dossier, aujourd'hui, il doit s'occuper d'une gamine qui appartenait avant à Ghinzu qui est malheureusement parti de l'Institut pour continuer sa vie. Une fois dans une lettre de Ghinzu, il disait toujours qu'il n'était plus capable de courir sans regarder en arrière pour voir ses erreurs, mais grâce à l'Institut, il s'était retrouvé une partie de l'humanité avec des gens comme Enora.

Il a décidé de continuer de courir sans vraiment regarder derrière lui. Triste personnage à la fin, immortel par son pouvoir, mais malheureux par ses choix. Il ressemblait peut-être finalement à Beaubier, sauf que ce connard de québécois communiste travaillait toujours pour endurcir tout ce qu'il voyait, entre sa déception maoïste jusqu'à la mort de sa fille, lisant Pierre Blais pour se désabuser de la guerre du Vietnam, jusqu'aux théories de Sartre ou de Camus sur la solitude. Restant toujours très seul, perdu dans sa vie de logique politique et historique à place de vivre dans des émotions qui semblaient si simples pour les êtres humains. On se pince souvent le nez dans ce genre de confusion, pour éviter de sentir cette fatigue continue de toujours supporter les êtres humains et les modes des gens. Peut-être que Paladin avait raison sur plusieurs propos, sur Beaubier.

Il réagissait selon des faits et non selon les humains autour de lui. À place de courir comme Ghinzu, Beaubier restait planté comme une fleur à réfléchir sur les idées politiques et sur la mutation. Nous sommes toujours loin d'être des vrais anges. On se comporte toujours dans un comportement très individualiste au niveau des sentiments, maintenant c'était au niveau des idées politiques. La petite Enora était toujours aussi innocente seulement d'après sa photo dans les dossiers des jeunes élèves de l'Institut. Endurci par des émotions présumés dans l'innocence dans l'âge de la jeunesse infinie par le bonheur et l'amour.

Nouvelle élève en vue, peut-être c'est une raison de la rendre dépressive comme Ghinzu faisait tellement de blagues sur les élèves qui ont touché à la moralité peut-être cruelle et crue de Beaubier. Beaubier était vieux, Enora était jeune, c'était l'éternel conflit générationnel. Enora a été éduqué comme une jeune enfant digne de ce nom, Beaubier était éduqué par la politique et la philosophie, par la déception et par la mort, par la mort de sa fille et du courant patriotique québécois. Prenant en notes les derniers effectifs, il a décidé de se diriger vers les dortoirs des filles pour parler à sa nouvelle élève. Arrivant devant sa chambre, Beaubier était toujours aussi hésitant, cognant deux fois sur la porte.

-Enora Lacourt ?


Avançant dans la chambre avec un visage toujours aussi neutre et toujours aussi terrifiant pour les étudiants qu'il a déjà côtoyé dans des cours d'économies et dans des cours de vols. Frottant ses yeux de façon à voir la jeune fille.

-Je me présente... je suis le professeur Jean-Paul Beaubier...

Je vais remplacé Daniel pour ton cheminent.


Toujours des mots douloureux pour une jeune femme. Remplacer son monitor par un trou de cul francophone, toujours exposé dans des caricatures américaines, de mangeurs de poutines et de fans immortels d'hockey sur la glace.

-Tu sais? Je connaissais un peu Daniel. C'est une bonne personne, parfois je trouve son comportement très individualiste, mais il est surtout une bonne personne. Derrière ce visage, on ne cache pas souvent de mauvais fonds. Perdre une personne, c'est toujours très difficile à concevoir. Parfois, on reste isolé dans une tristesse continue et émerveillée dans la limite de l'imagination de les revoir dans un futur. Mais, on ne les revoit presque jamais. Je ne sais pas si tu me connais, j'ai déjà écris un livre partiel sur ma vie. J'ai environ soixante ans.

J'ai perdu mes parents pendant ma jeunesse, mais en réalité, je n'avais rien à foutre de les perdre. Je ne les connaissais pas du tout. J'étais gamin quand je les ai perdu, ce qui m'a beaucoup plus bouleversé, c'était de perdre ma sœur jumelle. Je me suis rattaché aux idéologies politiques durant les années suivantes, restant toujours aussi dans un monde socialiste, j'ai ensuite travaillé avec le gouvernement canadien pour combattre les différentes menaces qui les touchent.

Je suis l'un des héros les plus cons que l'histoire a connu, contradictoires, intelligents, mais surtout perdus dans des organisations tentaculaires à ne plus finir. J'avais quelques années de plus que ton âge, quand j'ai eu une petite fille. Elle était toute petite, toute gentille. Mais, elle avait une finalité comme tous les autres êtres humains de la planète, qui était la mort. Pourquoi si jeune? Parce qu'elle avait le sida. Cette maladie mortelle que certains chrétiens présentent comme une punition de Dieu contre les homosexuels.

Oh, sache que je déteste toujours autant la religion, simplement pour penser que cette maladie est une punition métaphysique d'un Dieu vengeur qui est capable de tuer une petite fille. J'ai toujours été très affecté après sa mort, tout le soleil que j'ai connu dans ma jeunesse, s'est perdu dans les nuages sombres et nihilistes de la température.

La plus grande difficulté, ce n'était pas sa mort, mais ne plus jamais la revoir. Son simple petit sourire devant moi, son petit nez crochu et ses petites oreilles. Elle était parfaite, je ne sais pas si j'aurai été un bon père, mais elle aurait été une bonne fille, parce que c'était inscrit sur son front.

Pour toi, Daniel était peut-être ton père en symbolisme, mais je ne te demande pas de me faire confiance totalement. Je ne veux pas remplacé Daniel, je veux simplement que tu vives dans un plaisir contemporain comme les autres adolescentes de ton âge. Tu me rappelles vaguement ma fille, mais je le dis peut-être à tout le monde que je connais. Tous les gamins me rappellent ma fille.

J'ai promis à Daniel d'être toujours là pour te protéger, peut-être que tu ne peux pas me faire confiance. Mais moi, je te fais confiance, si Daniel a eu confiance en toi, je vais te faire confiance. Mais toi, est-ce que tu veux me faire confiance?
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