Qui vivra, Maraudera … ( pv: postulant maraudeurs)

Sinister après son retour de la prison nommée par les humains “le cube” avait du prendre conscience de la présence d’autre groupe indépendants dans la ville de New-York, il n’était surement plus le seul a s’être rendu compte que cette ville devenait le centre névralgique de la race mutante. N’ayant pas par le passé tenu compte de cette évolution du nombre de mutants, car la ville étant le centre du monde du moins au niveau de la civilisation humaine, il lui apparaissait normal que tant de mutants y soient présent, mais la rencontre avec cette Séléné Galio avait tout changé ainsi que la rencontre des différentes puissances en présence dans cette prison.

Le monde étant a majorité bipolaire, il lui paraissait normal que ou les X-mens se trouvent les confréristes ne soient pas très loin, mais pour des groupes plus discret comme le sien celui des maraudeurs il s’imaginait qu’on ne pouvait pas trouver réellement d’anti si ce n’ait c’est héros en costume moulant, mais la leçon qui fut donnait à ses hommes par cette intrigante femme lui fit prendre conscience de la présence d’autre force majeures dans cette ville, comme eux ces autres groupes savaient rester discrets.

Comment expliquer cette arriver soudaine de nouveau groupes qui sont d’un point de vue qui lui apparaît totalement subjectif “bon” ou “mauvais”, il devait surement s’agir d’un gènes primitif restait gravait dans le génomes collectifs qui forme ce qu’on appelle communément l’instinct … oui il n’y avait vraiment aucune chance que ce soit le comportement de ses hommes qui les aient fait se faire remarquer, vraiment aucune … Qui aurait put croire a une telle chose ? Oui les maraudeurs sont la discrétion incarnés, ce ne sont pas des personne du genre à donner des interviews ou autre !!!

Listant les différents groupe qu’il avait put rencontrer comme le hellfire club, les X-mens, le gouvernement qui semblait s’activer de plus en plus à vouloir régler le problème mutants sans oublier les confréristes. Finissant la liste par trois petits points se doutant que cette liste ne tarderait pas à s’agrandir … Fermant ce dossier sur son ordinateurs et ouvrant une liste de pseudo associer a des pouvoirs, contenant une vingtaine de personne que les maraudeurs lui avait sélectionner, il lut rapidement cette liste avant de fermer son ordinateur et se leva pour se diriger verre une grande salle.

Arrivant dans cette salle il s’approchât de la balustrade, la salle faisait la taille d’un gymnase, mais n’en avait pas du tout la couleur, l’odeur putride qui se dégageait de chaque pant de mur de la pièce rappelait a chaqu’un qu’il devait se trouver dans les égouts de cette ville, en effet ils se trouvaient dans une ancienne cuve de stockage des eaux usagés, une fosse septique d’où l’odeur et les trace de moisissure verte sur les murs, cercler par un rebord sécuriser par des barrière, de là Sinister surplomber la cuve.

L’endroit parfait pour réunir des rebuts de la société les marginaux à qui l’on refuse les palaces et la joie de dominer le monde depuis le ciel, Sinister dans sa grande bonté venait offrir une chance de prendre une place légitime dans ce monde, mais bien sur pour lui, seule la force fait la valeur d’un homme. Dans ce but il avait envoyé des invitations a tout ces personnes qui avait attiré l’attention des maraudeurs, certains avaient fuit d’autre c’était fait tuer par des concurrents avant d’arriver sur place, cette attitude plaisait beaucoup à Sinister qui attendait que le sang recouvre les murs de cette pièce, condamnant la pièce grâce au système de fermeture hydraulique les hommes présents se retrouvaient enfermés dans cette pièce. Sous sa véritable apparence il s’adressa à eux. Oui car la moindre des choses pour des personnes qui vont mourir c’est de se montrer sous son vrais visage.

« Bonjours à vous, très estimable Homo-Superior, vous avez tous eu le courage de venir vous présentez ici, ce qui montre votre courage. Ce que je veux maintenant c’est contempler votre force, Vous les meurtriers, les assassins, les violeurs, les mercenaires et toutes les autres petites frapes je vous offre la chance de devenir un membre d’une des plus puissante armée mutantes de ce monde sous couverts de votre titre, vous aurez une famille et des allier prêt à se battre à vos coté … Mais ne croyaient pas que cela sera aussi facile, seul les plus forts sont autoriser à prendre place à nos cotés, Peu m’importe comment, ceux qui seront toujours debout à la fin auront obtenue mon attentions, je ne vous souhaite pas bonne chance car seul la force vous sortira d’ici …»

C’était le meilleur moyens de gonfler ses rands rapidement et de dénicher les mutants au plus grand potentielle dans un grand groupe de sous merde, la vie pour lui n’avait aucune importance car les forts savent de toutes façons tromper la mort et s’ils survivaient ils obtiendraient tellement que ce bain de sang sera leurs meilleurs souvenir de plus cela lui permettra d’écartait tout faiblard au valeurs douteuse qui refuse le meurtre par conviction. La plus parts des mutants présents ici n’avaient aucune chance, pour certain il n’utilisait même pas leurs pouvoirs pour se battre et se contentaient d’armes rudimentaire, eux n’avaient de toutes façons pas leurs places dans les maraudeurs, mais ces Mutants qui bien souvent étaient des criminelles pour obtenir de la drogue ou quelque plaisir vicieux pouvait faire preuves d’une grande volonté a survivre ça serait très intéressant de voir qui sortira du lots, qui sera le prochain a devenir un membres de Maraudeurs, les mutants sans fois n’y lois qui ne travaille que pour leurs propres intérêts et qui mentent comme il respire. Une seule devise pour eux, Choisit ton chemin et tue tout ce qui te se dresse sur ta route MOUHAHAHAHAHAHAHAHAH

Invité

Quand, quelques jours plus tôt, Matthew s’était confié à elle, lui racontant son passé, ses regrets et ses souvenirs, et qu’il lui avait avoué ses nouvelles activités, Autumn n’avait que très peu hésité. Son père était mort, sa famille sans doute inaccessible à tout jamais, le souvenir de la trahison de son paternel encore douloureuse et humiliante…Après le choc était venu le moment de la haine, de la rancœur. A vrai dire, la jeune femme ce jour là avait vu sa petite bulle de tranquillité relative exploser d’un simple claquement de doigts. De mots accusateurs avaient suffi pour bouleverser son univers, les preuves fournies par Matthew n’avaient fait que l’enfoncer encore plus. Privée de ses repères, elle s’était tout naturellement retournée vers le grand blond…Cela semblait étrange mais il était la seule personne qu’il lui restait, une bouée de sauvetage à laquelle s’accrocher pour ne pas se noyer. Très pitoyable, très méli-mélo sans doute mais peu lui importait. Quand l’homme lui avait parlé des Maraudeurs, la seule pensée qui lui avait traversé l’esprit, c’était qu’elle voulait rester près de lui. C’était là qu’elle se sentait en sécurité et pour être à ses côtés, rejoindre les Maraudeurs était la meilleure solution.

Matthew l'avait donc fait connaitre mais elle n'était pas encore acceptée. Pour cela, on l’avait convoquée à une réunion importante afin de mesurer ses talents et son potentiel, mais jamais elle n'avait songé à ça. Conduite, elle parmi un groupe de vingt personnes, dans les entrailles de la terre. Dans les égouts. Charmant lieu pour un meeting entre futurs collègues...L'odeur nauséabonde rendait l'atmosphère irrespirable et écœurante, l’atmosphère lugubre et dégoutante avait de quoi filer un haut-le-cœur à n’importe qui. Relativement peu à l’aise, Autumn laissait ses yeux parcourir les parois et le sol de cette immonde et énorme salle tout en s’efforçant de lutter contre la nausée et en se demandant ce qu’elle faisait là finalement...Elle n’essayait même pas de parler aux autres et s’était isolée dans un coin. Parmi les invités, il y avait de tout, de l’armoire à glace au crâne rasé au chétif à la fille vêtue comme une poupée barbie. Pour tous les gouts et toutes les couleurs donc mais visiblement, que des mutants. A côté, Autumn devait sans doute passer pour la gamine paumée dans un tel lieu. Face à la plupart des autres, son apparence ne payait pas de mine et pour pallier à cette image, ou du moins le tenter, elle était venue armée. Avant de passer chez Sinistre, la jeune mutante avait récupéré son couteau de cran d’arrêt, celui dont elle se servait en escalade, ainsi que l’un de ses cordages. A tout hasard, si on lui demandait de montrer ses talents, elle pouvait toujours…Heu, postuler à l’infiltration ? Sinon, au niveau bagarre, elle comptait sur ses poings et son entrainement mais ça, elle préférait l’éviter si possible.

Puis Sinistre apparut, quelques mètres au dessus d’eux. Étrange personnage, et même si Matthew lui en avait déjà parlé, Autumn ne pouvait s’empêcher de se sentir impressionnée. L’individu était grand, sa peau d’une couleur inhabituelle et ses yeux sans pupilles inquiétants…Son nom lui allait comme un gant. La jeune femme n’en baissa le regard pour autant et resta simplement plantée à l'observer et l'écouter, contrariée d’être confinée en bas avec les autres...

Lorsqu'il eut prononcé solennellement son lugubre discours, son cœur rata un battement.

Matthew l’avait pourtant prévenue, les Maraudeurs étaient des gens dangereux et puissants, et les fréquenter revenait à mettre sa propre existence en danger. Au début, l'homme avait même refusé qu’elle les rejoigne mais elle avait insisté, même supplié. Matthew avait finalement cédé, mais à la condition qu’elle ne fasse rien sans lui en parler auparavant. Ordre auquel s'était tenue puisque Autumn lui avait parlé de la convocation de Sinistre, mais lui s'y était fermement opposé. Elle lui avait fait la promesse de respecter sa parole mais dès qu’il avait eu le dos tourné, elle en avait profité pour lui désobéir.

A présent elle commençait à le regretter...Sinistre n'était pas seulement dangereux, il était carrément malade au point de transformer un entretien d'embauche en un combat de gladiateurs au centre de l'arène.

Autour d’elle, un brouhaha général s'élevait, les esprits s'échauffaient rapidement. Dans le groupe, il ne semblait pas y avoir d'enfants de cœur et Autumn commençait à se sentir limite mal...A la question philosophique du jour : « à choisir entre la mort honorable au combat et la survie du lâche, quelle décision prendriez-vous ? », Autumn avait déjà depuis belle lurette trouvé la réponse. La jeune femme n’avait jamais vraiment trouvé de gloire à se lancer à corps perdu dans une bagarre, c'était loin d'aller avec son pouvoir et son caractère. Et lorsqu'elle vit l'homme qui se tenait devant elle se retourner soudain et lui faire face, les poings joints dans une attitude menaçante, elle n'hésita pas. Question muscles, elle était loin de faire le poids.

Reculant rapidement dans une attitude qui devait trahir la peur, elle s'éloigna de lui, voulant simplement mettre le plus de distance entre l'homme qui souriait déjà, certain d'avoir trouvé une proie facile, et sa propre personne qu'elle désirait garder intacte. Aussitôt qu'elle eut mit assez de mètres entre les deux, elle se fondit purement et simplement dans le paysage. L'homme resta quelques secondes à regarder l'endroit où elle se tenait une poignée de secondes plus tôt,l'air surpris, mais elle ne perdit pas de temps à rester plantée là, laissant mister Armoire se trouver une autre victime...Ou le devenir, allez savoir.

Dans la fosse, la bagarre avait déjà commencé et les coups durs partaient déjà. Même les plus misérables semblaient tenir à la vie. Encore camouflée, Autumn fit prudemment le tour, observant le reste de ses adversaires, hésitant encore à se lancer dans la bataille. L'occasion se présenta lorsqu'un homme de taille moyenne passa soudain devant lui, un couteau à la main.

Autumn n'avait jamais tué mais elle n'hésita pas, l'instinct de survie était plus fort. L'adrénaline coulant à flot dans les veines, elle surgit derrière lui alors qu'il lui tournait le dos et empignant la corde accrochée à sa ceinture, elle l'attrapa par derrière, lui passa la corde sur le cou et serra aussi fort qu'elle le pouvait. Très rapidement, ce qui l'obligea à redevenir visible. L'homme tenta de se défendre mais il étouffait déjà...Elle augmenta la pression encore jusqu'à que dans un dernier soubresaut, il finisse par s'écrouler à ses pieds. Mort. Subjuguée parce qu'elle venait d'accomplir, Autumn resta une poignée de secondes hébétée à le fixer mais le bruit de la bagarre la rappela rapidement à la réalité. Se fondant une autre fois dans le décor et tentant d'oublier le cadavre qu'elle venait de laisser, elle s'éloigna aussitôt, à la recherche d'un autre adversaire...

Peut-être bien qu'elle avait une chance de s'en sortir, après tout...

Le monde était plein d'opportunité. Chaque coin de rue recelait une vitrine, et chaque vitrine recelait un talon aiguille, et c'est avec une philosophie profonde comme un sac à main qu'April considérait la vie comme la succession de vitrine où il ne suffisait que de piocher ce que l'on desirait, à la condition de savoir se battre pour l'acquérir. Parfois même, à savoir se battre on pouvait trouver mieux encore que ce que l'on voulait au premier abord. C'était ainsi que c'était passé son recrutement au sein de l'Olymp Corp, elle qui ne voulait que braquer avait put integrer le milieu le plus retors de la nuit, laissant à ses désirs les plus profonds tout le loisirs de s'épancher sur un monde noircis. l'Olymp Corp avait malheureusement sombré, et si sa boite de nuit, le Night, n'en était pas affecté car trop peu impliqué à l'économie même de l'entreprise, son moral à elle s'en ressentait. Sa clientèle la plus dangereuse ne venait plus, la crédibilité criminelle de son commerce avait pris un sacré coup, et le seul Marteau qui tournait dans le club était pour elle.
Cependant, un mois auparavant, un évènement avait ébranler une de ses nuits plus qu'elle ne l'imaginait. Un rude combat, une bataille sans merci où la chance lui avait permis de survivre, face à un de ces hommes insupportable de suffisance qui la mettait en rage. Ce combat s'était finit sur une sale blessure de son côté, qui avait mis du temps à se rétablir.

Mais il avait apparemment laissait une trace plus obscure et secrète dans le sillage de la reine des fées. Un individu étrange était venu il y a quelques jours la convoquer à un rendez-vous secrets dans les tunnels. Apparemment, elle avait grâce à ce combat attiré l'attention d'une certaine entreprise de malfaiteurs nommé les Maraudeurs, lesquels désiraient voir si elle pouvait faire partie de leur petit groupe au terme d'un entretien. Elle en avait surtout retenu qu'ils seraient plusieurs à tenter l'entretien, mais qu'un petit nombre serait choisie ...

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April était vêtu d'une jupe ... c'était déjà pas mal. Elle avait aussi mit un t-shirt taille fillette africaine qui se terminait juste en dessous des seins (dans un mouvement trop brusque, on pouvait voir son absence de soutien-gorge). le tout était un assemblement de ton rose pâle et bleu fluo, avec des touches de vert et des strass de-ci de-là de-partout ... ses jambes étaient gainés de cuir bleu à semelle ultra-compensée dont l'utilité était pratique avant d'être esthétique. De toute manière, dans la non-lueur verdâtre des égouts, l'agencement subtil des couleurs et des formes dont elle avait le goût inné était à peu prés invisible.

Par dépit, elle retira le bout de sa batte de la machoire du type qui gisait à ses pieds, dans la moiteur et l'humidité du tunnel. sa machoire pendouillait lamentablement, dans sa trajectoire la batte avait apparemment arraché les incisives pour les envoyer directement dans le fond de sa gorge. sa langue n'était plus qu'une bouillie informe, mais il avait encore les yeux ouvert. On aurait presque cru qu'il était encore vivant.
Elle laissa tremper le bout sanguinolent de la batte dans l'eau sale des caniveaux pour la nettoyer basiquement et sortie son petit miroir de poche de sa culotte. c'était le modèle avec petite loupiote, pour pouvoir se remaquiller même dans le noir. Mais elle avait pris la main maintenant, elle pouvait faire de la purée de boite cranienne sans se tâcher le fard à paupière.

Elle profita de cette lumière opportune pour éclairer le faciès quelque peu délabré de son défunt opposant. Il était tout comme elle postulant au titre de Maraudeur, du moins l'avait-elle supposé. Il se baladait dans les égouts en direction du point de rendez-vous. Le type en outre était mutant, il avait fait chauffer la pierre du tunnel avec ses mains à un tel point qu'elle avait fondu. Mais elle avait réagis plus vite, et comme toujours avec plus de hargne et de haine que la plupart de ses opposants. Mais elle avait été négligente. attrapant le minuscule sac à main de perle et de cuir qui était accroché à sa ceinture dorée, elle saisis un tube dont elle inhala le contenu avec un soupir de soulagement. Le Marteau parcourut ses veines à toute vitesse, allongeant ses ongles en griffes noires, faisant poussés sur ses avant-bras de petites épines de chitines et assombrissant ses yeux. Elle se lécha le palais pour ne pas en échapper une goutte. Puis, sur son épaule droite se mirent à pousser dix petits bulbes rosâtres surmontés de tâches violettes et pourpres. En quelques secondes, ils éclatèrent liberant chacun une fée qui se mirent à voleter autour d'April en émettant une douce lumière bleutée.

Elle se remit donc en route, plus assurée de ses capacités, ragaillardis, chantonnant "Like a Virgin" et laissant derrière elle deux cadavres ... oh, le premier ? une erreur, un SDF à l'entrée de l'égout ...

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Toute pimpante, April avait débouché à peu prés en même temps que le reste de ses opposants (plutôt nombreux) dans la cuve. Son futur "seigneur et maître" se pointa et commença un discours pompeux auquel elle ne comprenait à peu prés que quelques mots de temps en temps, se contentant de hocher la tête avec un air faussement interessé pendant qu'elle se recoiffait, aidé par ses fées qui virevoltaient autour de sa tête en ramenant mèche et boucles dans leurs petites mains. Et puis enfin les choses semblèrent se mettre en branle. Aaaaah, la douce saveur du combat, presque un Chanel. Saisissant plus fort sa batte, elle daigna enfin jeter un regard sur les gens autour d'elle. Non loin d'elle, une nana s'évapora dans l'air alors qu'une grosse brute s'approchait d'elle. Pas mal le laideron, tu pourras peut-être t'en tirer comme ça. En tout cas, le gros lourdaud qui était aprés elle ne plaisait pas du tout à April. Mais un autre mec s'approchait d'elle par derrière. Il était tout proche quand le dos d'April sembla exploser dans un nuage rose. Avant de réagir, une centaine de fées se ruèrent sur le type, sortant de leurs avant-bras des dards acérées, placés comme chez les mantes religieuses, qu'ils plantèrent dans toutes les parties molles accessibles. Elle ne prit pas le temps de regarder si le type craignait le venin de ses petites chéries, elle se retourna prestement et assena de toute la force que lui procurait le Marteau (à peu prés 300 kg de pression) un énorme coup de batte dans ses pieds. Le tibias du malchanceux se décala de plusieurs centimètres, et tandis qu'il tombait, April courrait déjà vers le gros costaud qui avait voulu s'en prendre à l'autre tâche, son essaim de fée la suivant de peu.

L'homme en question venait d'applatir littéralement la tête d'un gars sous ses poings. Ce n'était pas pour effrayer April mais quand même. la seule erreur de la jeune donzelle fut de croire qu'elle avait un atout : la discrétion.
une année lumière séparée cette pensée de la vérité, et April, toute de fluo vétu, accompagné d'un essaim de fée bruyant, se fit cueillir par l'homme d'un revers de main qu'il l'envoya voler à trois mètres. A vrai dire, si son endurance n'était pas augmenté par la drogue ainsi que les reflexes qui lui avait permis de tenir sa batte devant elle, ses os seraient en ce moment réduit en poudre de lait ... se relevant en grimaçant, elle ordonna mentalement à ses fées d'attaquer l'homme pour une partie, l'autre partie tournoyant autour d'elle, attaquant et piquant ceux qui voudrait s'approcher.

Mais il y avait un soucis : les dards des fées n'arrivaient pas à percer la peau de l'homme. April le sentait, il était plus resistant aux dégats que la moyenne. Qu'à cela ne tienne, on échappait pas au venin de ses amours aussi aisément. une vingtaine de fées s'aggripèrent au visage de l'homme, explosant de concert sous la forme d'un nuage verdâtre qu'il inhala abondamment. Sous Marteau, les capacités d'April lui permettait de sacrifier sa progéniture sous la forme de bombe venimeuse. Ecartant le nuage en battant l'air de ses grosses mains, l'homme dont le poison avait brouillé les sens ne put réagir à temps à la charge d'April. Hurlant comme une furie, elle se jeta sur son visage et enfonça ses pouces dans ses yeux jusqu'à la paume. Son poids sur la cage thoracique fit chuter l'homme en arrière, mais April ne s'arréta pas là : sur son ordre, une dizaine de fée s'agglutinèrent dans la bouche de l'homme et entrèrent dans sa gorge, rampant jusqu'à son estomac. L'homme, bien qu'aveugle, l'attrapa par les cheveux et l'envoya valdinguer plus loin, mais elle se remis debout pleine d'égratignure et claqua des doigts avec un sourire torve, du sang dégoulinant sur ses lèvres sales, se mélangeant à son rouge à lèvre glossy glitter gloss pour y gagner en reflets irisés. A l'interieur de l'homme, les fées explosèrent simultanément sous formes de petites ondes de choc. Dans un soubresaut, l'homme se cambra de douleur au dessus du sol et s'affala finalement. April rattrapa sa batte et se tourna comme une furie vers ses prochains adversaires. La fête ne faisait que commencer.

Invité

Quand on n'a plus rien à perdre, on est prêts à faire n'importe quoi pour avoir une chose, aussi simpliste soit-elle, à protéger, à s'occuper ou à aimer. J'ai rencontré des gens par-ci par-là qui étaient prêts à me donner un coup de main. Par contre, était-ce vraiment ce que je voulais? En réflexion sur mon cas, je me disais que j'avais changé depuis quelques temps. Je donnais raison à mon instinct animal ce qui ne me facilitait pas la tâche pour rester moi-même. En fait, il faudrait que je commence à savoir qui je suis en premier temps: l'humaine ou l'animal? Une fois cela réglé, je pourrais me conduire comme j'ai toujours été: souriante, pleine de vie et chaleureuse. Ces derniers temps, j'ai l'impression d'être possédée, comme si mon corps ne m'appartenait pas. Tout cela a commencé, je crois, lorsque j'étais allée au centre commercial dans le coin du Bronx. On m'avait reconnue, les flics sont arrivés et cela s'est terminé en joli bain de sang. Aurais-je voulu que cela se termine ainsi? En ai-je des regrets? Étrangement, je me sens indifférente face à ces actes immoraux. Après avoir étendu les organes de mes victimes parterre, je m'étais sauvée. Les larmes aux yeux, mais je ne pleurais pas. Était-ce cette nouvelle âme qui s'était réveillée en moi?

Cela avait peut-être plu à Sinistre qui, il y a quelques temps, m'avait invité à une sorte de recrutement pour son groupe. J'y pensais et y repensais. Je ne consultais pas les gens que j'avais côtoyés puisque cette décision me revenait au final. Un groupe dangereux et brutal, et alors? Mon pouvoir de mutant se relie bien à cela, non? Je n'ai rien à perdre mis à part la vie de me joindre à eux. La vie est remplie de danger, un de plus ou un de moins, mon instinct de survie m'a toujours sauvé la peau peu importe la situation. Je crois que je suis en train de comprendre ce qui se passe réellement dans ma tête, ce que je veux dans tout ça: Avoir une responsabilité. On me prive de travail, on me prive de manger comme tout le monde et je me contente de voler. Je suis responsable de mes actes. Lorsque mes actes sont faits pour me permettre de vivre, je considère cela bien. Je ne fais de mal à personne, mis à part quand ils se mettent à travers de mon chemin et m'empêchent de vivre comme je le conçois. Je n'ai pas tué les gérants de dépanneur ni les épiciers. Certes, ils ne m'ont pas permis d'avoir un boulot, mais ils ne m'ont pas empêchés de vivre dans la rue et de survivre. Avoir été en prison, je n'aurais pas eu une belle vie. Certes j'aurais été logée et nourrie, mais les mutants ne sont pas les bienvenus nulle part. Cela doit être réglé en se débarrassant d'une ou l'autre des races. Les avancements diplomatiques n'ont pas porté fruits, ils ne veulent rien entendre à notre sujet parce qu'ils ont peur. Que nous soyons gentils ou méchants, notre caractère ne fait aucune différence à leurs yeux, nous sommes une nuisance.

Avec tout ce qui se passe maintenant, la seule chose à faire était de s'incruster dans un groupe pour survivre à cette guerre. Étant une grande survivante des intempéries, je me disais que j'avais quelque chose à gagner à tout ça. À force de tout perdre, un jour le destin nous fera remonter la pente. Être des maraudeurs allait être ma chance. Ce jour-là, nous étions vingt à avoir un rendez-vous dans les égoûts. Nous voulions tous une chance de faire partie de ce groupe. Je ne savais pas comment tout ça allait se dérouler, mais je ne pouvais plus faire marche arrière. Je regardais droit devant moi, ne sentant même plus l'odeur de défécations qui nous empoisonnait les narines. Je passais mon temps à vivre dans des endroits de la sorte. Manger dans des poubelles et dormir dans des toilettes publiques faisaient partie de mon quotidien.

Habillée d'un noir moulant de la tête aux pieds, je faisais partie de ceux qui étaient en avant dans ce groupe. Nous nous déplacions tous ensemble pour terminer dans une grande pièce où celui qui m'avait parlé des maraudeurs attendait. Il commençait alors un discours qui résumait bien son idée sur sa façon de voir les choses. La salle commençait à devenir un peu plus nerveuse. Certains ne s'attendaient pas à cela, d'autres ne pensaient qu'à tuer. Je m'éloignais alors un peu du centre d'intérêt pour mieux visualiser mes adversaires. Je pouvais voir que certains se sentaient menacés, pourchassés et se distançaient. Une fille disparut dans le décor, une autre utilisait une sorte de nuée de je ne savais pas quoi. Puis vint enfin mon tour qui se faisait menacer par une jeune femme avec des cheveux bleus. Les poings serrés, je sentais mon adrénaline monter, ma peur d'être plus faible que mon adversaire. Je continuais alors de penser négativement pour me permettre de me transformer rapidement. Je pensais aux policers décapités, à mon passé, à mon père...

D'un coup, mon corps se transforma en lézard osseux, les yeux brillants d'un jaune vif dans cette grande pièce mal éclairée. Je dévisageais mon adversaire qui ravalait sa salive devant une telle horreur. Elle s'essaya en me lançant des sortes de pics de glace sortant de ses mains. Je sentais qu'elle tremblait, elle voulait partir, mais seuls les survivants auraient la chance d'obtenir une responsabilité. Je ne devais pas laisser passer cela. Elle continua de me bombarder malhabilement ses lances de glace. Au passage, j'en attrapai une avec deux griffes. Cela n'eut pas l'effet escompté. La glace se répendait sur mes griffes dans l'intention de me geler le reste du corps. Secouant le trait de glace, je voulais m'en débarrasser. Le seul moyen pour moi de m'en départir, c'était de briser mes propres griffes. Sans perdre de temps, je fracassais ce qui était gelé contre le sol. Mes griffes et le traits brisèrent dans un éclat de verre.

Je me retournais de nouveau vers mon adversaire, qui avait retrouvé le sourire, avec un regard plus menaçant que jamais. Je bondis dessus sauvagement, les pieds sur sa poitrine. La salive me coulait entre les dents. Alors que j'allais en finir, un autre mutant se joignait à la partie. Me frappant violemment dans les côtes avec son pied, je me retrouvais à rouler quelques lieux plus loin. En relevant la tête, je voyais que sa jambe illuminait d'un bleu pur. La jeune fille se relevait déjà et se mit devant l'homme. Ils me donnaient l'impression qu'ils étaient ensemble. L'homme habillé d'un genre de kimono, à peine plus vieux que la jeune fille se plaçait en position de combat comme s'il pratiquait les arts martiaux.

Lui montrant mon superbe sourire dégoulinant, il arriva derrière la jeune fille et lui brisa le cou froidement. Ainsi donc, personne ici présent n'a de pitié ou de compassion. Tout le monde agit pour soi-même. Tant mieux, je n'aurai pas à m'en faire. Chargeant le type karaté kid, je voulais le démembrer de partout. Mon instinct prenait le dessus: je voulais le manger cru. Donnant des coups de griffes par-ci par-là, je remarquais qu'à chaque fois qu'il recevait un coup qui pouvait le trancher, la lueur bleue se déplaçait à cet endroit précis. Attaquant de deux membres à la fois, je le voyais qui devenait plus agressif, bloquant mes coups habilement.

Ma queue se rendit à son cou où la lueur se rendit. Il pensait que j'allais l'étrangler. Loin de là, ma queue n'est pas encore assez forte pour me permettre d'étrangler avec force quelqu'un. Profitant de son ignorance, je plantai mes deux mains à travers son corps, sentant le sang chaud couler sur mes mains refroidies par la salle. Les retirant d'un coup sec, je me pris un bon jet d'hémoglobine sur le corps. Puis, avec force, je lui assénai un coup de pied pour qu'il s'écrase parterre durement. Je me retournais vers ce qui restait des adversaires. Il y en avait encore pas mal et je regardais déjà mon prochain adversaire dans les yeux.

Créer de bonnes bêtes sauvages justes bonnes à mordre au coup leurs voisins, voila ce que faisait de mieux l’humanité. Pour lui c’était une vrai aubaine, il n’avait cas récupérer les morceaux les plus savoureux sur la carcasse putride de la haine. A penne eu t-il dit les règles du combats que le sang ruisselait déjà sur le sol. Ça n’avait pas tardé, Sinistre regardait attentivement les combats, en bon scientifique il analysait les différents combattants, chacun c’était soit fait remarqué par un de leurs combats et il possédait déjà des informations sur leurs capacité, d’autre avait croisé la route d’autre maraudeurs et sur leurs conseilles il les évalués. Ce n’était pas un secret Sinistre était loin d’être un sentimentaliste, il se moquait bien de la nature du lien entre ses maraudeurs et ses hommes, pour lui la valeur d’une personne se mesure a sa force en premier lieu.

Bien sur pour quelqu’un de suffisamment éclairer la puissance d’une personne ne dépend pas seulement de sa force physique, un grand nombre de critères permettait dévaluer la puissance générale d’une personne, la technique par exemple un mutant comptant uniquement sur son pouvoir peut être battu par un humain suffisamment entrainé, à l’inverse un mutant contrôlant bien son pouvoir et sachant l’utiliser correctement peut battre nombre de grands guerriers. C’est sur le critère d’un pouvoir à fort potentielle qu’il recrutait ses hommes, tous ici possédaient des pouvoirs remarquables sortant de l’ordinaire.

Quand le combats fut lancé, il y eu une microseconde de calme avant que tous ce mettent en marche, ils n’avaient même pas cherchés à contester ou à s’enfuir, tous avaient consciences que les fuyards tomberaient surement soit sur des maraudeurs des vrais pires que les gars dans cette fosses ou pire sur le mec au dessus d’eux qui les regardait stoïquement. Puis ils se mirent tous à s’agiter déclenchant leurs pouvoirs ou s’écartant discrètement pour frapper, une se fonda dans le décor un autre agita sa batte, oui venir armer à l’entretient d’embauche des maraudeurs est fortement recommandé pour la santé. Sinistre n’avait pas dit combien de personne serait recruté tous devait penser qu’un seul d’entre eux survivrait, après tout il n’allait pas venir les arrêter en plein combats, avec ce genre de sentiments les plus dérangés ou simplement les plus endurcis devienne de vrais machine à tuer, en quelque secondes certain alliaient pour tuer quelqu’un puis s’entretuaient ensuite en quelque minutes il y avait eu sufisament de mot pour que la salles soit sufisament grandes pour que chacun ai l’espaces de se défendre ce qui ralentit le rythme du combats.

Sinistre regarda les corps, il vu un moine en kimono que lui avait recommandé Firestarter, mort sur le sol. Il avait un pouvoir plutôt intéressant qui lui permettait d’éviter habillement les coups a croire que ça ne lui auras pas suffit.

« Ho dommage … »

Il restait toujours debout, Un mec avec une grande épée et un long manteau noir les cheveux blanc, quand le combats fut lancé il avait découpé c’est deux voisins juste en dégainant, personne n’avait osé l’approcher, la nouvelle meilleur amie de Caitlyn avec son style bien particulier presque indescriptible qui agite la batte comme personne et c’est petite fée ... un mec avec des bras tentacule qui tenait encore la tête d’un pauvre malheureux qui finissait de s’étouffer paisiblement. Une femme lézarde qui semble enragée et prés à sauter aux coups du premier venu il avait justement besoin d’une puissante force de frape, la femme invisible, qu’il pouvait toujours sentir elle ferait un bon duo avec Dimitry, plus quelques autres mutants qui n’avait pas encore utilisé leurs pouvoir ou bien des chanceux qui avait survécut entre les coups de feux.

« Vous êtes encore trop nombreux … je veux encore voir quelques corps sur le sol »

Bah oui il lui faudrait bien travailler sur quelque chose après ce splendide spectacle le corps des perdants ferais surement une bonne source d’information pour ses recherches les corps des vivants ferons surement des bonnes sources d’information par le futur.

Invité

La lame de son couteau s’enfonçait dans la chair, avec une telle facilité que ça faisait plaisir à voir. Autumn avait bien fait de correctement l’aiguiser avant de venir jouer les gladiateurs au centre de l’arène. La force qu’elle y mettait, amplifiée par la volonté et l’instinct de survie qui s’étaient emparés d’elle, devait également jouer en sa faveur. Autour d’elle, la mutante venait de voir l’horreur personnifiée, des crânes écrasés, des corps éventrés et un excès de violence sans nom dans une lutte acharnée pour la vie et la gloire. En était-elle effrayée et terrorisée ? Oui sûrement, mais elle luttait comme elle pouvait pour s’en sortir et l’adrénaline coulant à flot dans ses veines l’empêchait de prendre ses jambes à son goût et de paniquer face à la situation de crise. Embarquée par cette frénésie destructrice, la jeune femme ne s’arrêtait plus. D’un geste sec et dans un bruit de succion écœurant, elle retira la lame de la gorge du malheureux à qui elle venait d’ôter la vie et dont elle tenait toujours l'un des étranges bras emprisonnés dans une solide prise à la Jackie Chan. La jugulaire atteinte se mit alors à relâcher les litres de sang contenu, jaillissant avec force et souillant le sol déjà sale de l’épais liquide chaud, emportant avec lui les précieux globules qui irriguaient son corps de vie. Dans les bras de la demoiselle, le mutant s’agitait avec ferveur, luttant vainement pour retrouver un souffle salvateur, ses cris de douleur mués en un étranglement rauque, souffrance qu’Autumn ignora purement et simplement.

L’histoire semblait se répéter. De nouveau, la jeune femme avait réitéré la même tactique, à savoir se dissimuler dans le décor, arriver discrètement par derrière et ne laisser aucune chance à son adversaire. Tactique qui semblait être plutôt effective puisqu’elle était encore en vie et en un seul morceau. Seulement, elle aurait du s’en douter…la chance était traitresse et partait parfois aussi brusquement qu’elle apparaissait. Alors quand dans le feu de l’action, la demoiselle était réapparue aux yeux de tous, certains l’avaient forcément remarquée…Elle aurait dû disparaitre immédiatement après avoir attaqué l’homme mais elle n’avait pas prévu la réaction d’une victime à l’agonie. Celui-ci, dans sa lutte contre la mort qu’il savait déjà perdue, se retourna et lança un de ses immondes bras tentaculaires dans sa direction. Dernier baroud d’honneur face à sa jeune et inattendue meurtrière pour un homme condamné. Prise de court et de vitesse, la demoiselle se prit le coup au niveau de l’estomac et se retrouva catapultée quelques mètres plus loin, non loin d'un cadavre et d'un autre tas d'immondices. Atterrissant lourdement sur le dos, elle encaissa le coup et resta hébétée quelques instants, incapable de se relever instantanément. Elle ferma juste les yeux, laissant passer la douleur fulgurante qui lui traversait le corps.

Lorsqu’elle les rouvrit, une poignée de secondes plus tard, ce fut pour apercevoir une masse sombre penchée au dessus d'elle. L'horrible visage verdâtre d’un type qui n’avait plus vraiment rien d’humain se trouvait à quelques centimètres au dessus de son visage. L’instant d’après, une main puissante enserrait son cou et la soulevait sans ménagement. Autumn se retrouva ainsi suspendue dans les airs, les pieds décollés du sol s’agitant avec frénésie, cherchant un support impossible à atteindre. La douleur commençait à devenir rapidement insoutenable, l’air se faisait rare. Sans suffisamment de force pour se dégager de la poigne d’un mutant qui semblait croisé avec on ne savait quel animal, la demoiselle eut recours à un dernier artifice, avant que l’absence d’oxygène ne vienne à bout d’elle ou que ses cervicales ne finissent par céder. Rassemblant ses dernières brides de concentration, attisées et déchainées par la peur de mourir, elle parvint par faire appel à son pouvoir et lança une dernière "attaque". Sous l’impulsion de son seul esprit, la main et l’avant bras puissants qui la soutenaient se métamorphosèrent, la peau luisante et verte devenant soudain grise, comme gangrenée, et se recouvrant d’une armée de pustules ignobles.

Bien sûr, l’homme ne ressentit pas la moindre douleur mais il vit, et l’expression horrifiée qu’il afficha soudain révéla à Autumn qu’elle avait peut-être découvert là la dernière opportunité de s'en sortir. Bien lui en avait pris car l’homme la lâcha aussitôt et porta son membre modifié à la hauteur de ses yeux. Les effets de la mutation d’Autumn duraient très peu, tout juste quelques minutes quand la jeune femme perdait le contact avec sa cible, mais le court laps de temps qui lui était donné fut néanmoins suffisant à la demoiselle pour réagir. De nouveau les deux pieds sur terre, retrouvant précairement son équilibre, la main portée à son cou endolori, elle trouva pourtant la force de porter son attaque et lança puissamment son pied en avant, directement dans l’entrejambe de l’homme, qui malgré son aspect repoussant, conservait encore quelques points communs avec le reste de la gente masculine.

Le coup fut rude. Pour l’homme surtout. Le malheureux plié en deux sous l’impact vicieux ne put éviter le coup de poing qui suivit le coup de pied. Direct au visage, un splendide et puissant uppercut dans les règles de l’art suivi à la seconde d’un fauchage qui fit tomber son adversaire à terre. Dieu bénissent les longues heures harassantes d'entrainement qu'elles avaient accumulés pendant les années précédentes, elles lui servaient enfin. Évidemment, il lui fallait un peu plus que de simples effets de boxe pour se débarrasser de son adversaire mais Autumn ne perdit pas de temps. S'avançant avec hargne, elle lança purement et simplement son pied sur le visage de l'homme, l'écrasant avec force de la semelle de ses grosses chaussures. Il y eut un bruit sinistre, sans doute celui d'une mâchoire écrasée...Il lui fallait maintenant achever sa victime. Mais ses mains étaient vides, son couteau lui ayant échappé quand l'étudiante avait été projetée sur le sol quelques instants plus tôt. Néanmoins, elle aperçut l'arme accrochée à la ceinture de l'homme à terre et sans plus de cérémonies se jeta sur lui pour la récupérer. L'empoignant avec force et avant qu'il ne puisse réagir, elle la retourna contre son propriétaire.

La détonation parvint l'espace d'un instant à couvrir le vacarme des cris, des hurlements et des coups qui remplissaient la cuve. En revanche, pour l'homme verdâtre, c'était fini, il ne pourrait plus jamais préférer aucun son. Le trou fumant sur sa poitrine en témoignait grandement, ainsi que ses yeux ouverts, figés dans une expression de douleur affreuse...Tremblante, Autumn parvint néanmoins à réagir et aussitôt, redevint invisible. Avant de se mettre en quête de son couteau parmi le sang et les débris qui jonchaient le sol. Levant les yeux, elle aperçut soudain un mutant qui courrait dans sa direction...Enfin, vers elle ou ailleurs, peu lui importait. Elle leva simplement le bras qui tenait toujours l'arme du mort.

Le mutant n'aurait jamais su qui l'avait atteint, ni même qu'une arme avait été pointée sur lui. Toujours est-il qu'il trébucha soudain, comme frappé en pleine course, qu'il parcourut encore quelques mètres, sans doute par inertie, avant d'aller s'écraser un peu plus loin.

Mort, lui aussi.

S'octroyant quelques secondes de repos, Autumn s'obligea à respirer. Elle était toujours en vie mais le combat, lui, était encore loin de s'achever...

[Hj: j'espère que c'est pas trop grosbill ^^"]

Invité

HJ:
Je me limite au premier tour, histoire de garder une cohérence en période de temps
Je n'agis pas dans vos actions, je fais plutôt des observations, n'attendez pas mes messages avant de poster. Merci

Elle était pas belle la vie? Du jour au lendemain on se retrouvait engager dans un des groupes les plus puissant du monde avec de l'argent qui coulait comme de l'eau. De petites missions me remportaient des milliers de dollars comme s'ils ne comptaient pas. C'est ainsi que jour après jour je pouvais faire le plein de fille qui n'avaient rien d'autre à faire de leur vie que d'essayer de trouver un mari en se servant de leurs seins fraichement refait et de leurs corps finement entraîné à la danse pour la sensualité. Je vis dans un monde parfait ou le corps est maître et c'est ainsi que je me retrouve avec des œuvres d'arts nuits après nuits, sexe après sexe. Il fut une époque ou je sélectionnais aléatoirement homme et femme, aujourd'hui, j'ai une préférence pour les demoiselles mais il ne faut pas croire que je me suis calmé. Ce n'était pas dans mes habitudes d'en avoir qu'une seule simultanément.

Ceci dit, cette nuit là, je l'avais passé avec mon propre corps à me montré comment je m'aimais moi aussi. Il faut dire que c'est une chose très importante et qu'un homme a bien le droit à une petite soirée de repos ici ou là. Dans cette petite merveille de condominium près de la ville ou j'habitais, je pouvais dormir tranquillement sans être troublé par quoi que ce soit. J'ai donc pris le temps de prendre une bonne douche, me faire venir un repas italien d'un restaurant privé pas très loin et profiter d'un nouveau film pornographique que je m'étais commandé sous les yeux gourmands d'une caissière qui avait parfaitement choisi son domaine. Pour terminer cette journée de congé, une nuit magnifique dans mon nouveau matelas. La belle vie à l'américaine.

Le lendemain, le travail reprenait. J'avais entendu parler de cette rencontre que Mister Sinister avait préparer. Un combat entre les nouvelles recrues pour ne garder que les plus efficaces. C'était une idée acceptable bien qu'inexacte. Il y avait toujours le risque de perdre une unité utile dans un coup chance provenant d'un triste individus. Je n'étais pourtant pas là pour choisir comment il devait recruter ses hommes. Ce qui m'intéressait par contre, c'était que ces hommes pouvaient être les miens. Faith et Irina n'ayant pas donné signe de vie depuis quelques temps, il était fort probable que mon équipe doive être remontée. À condition que le même modèle d'équipe restait en place. Dans le pire des cas, je serais a qui m'adresser dans quelle situation.

Je m'habillai d'un costard noir et d'une cravate argentée. J'aimais les vêtements qui avaient de la classe, ça c'était évident, mais ce que je n'oubliais jamais, c'était la montre. Tout homme digne de ce nom se doit de posséder une rolex. J'en possède plusieurs. Pour bien aller avec l'habillement que j'avais choisis, je portai la fameuse Day-Date, la « mother-of-pearl », évidemment. J'aime tant les diamants. C'était le must. Devant mon miroir, j'ajustai tous mes vêtements avant de quitter, attrapant de bout des doigts mes lunettes habituelles. Cela me faisait d'ailleurs pensée qu'il serait tempe que je change. Je ne pouvais quand même pas garder un modèle de quelques années en portant un costard et surtout, une rolex... Prochaine mission, j'achète une nouvelle paire de lunette.

Je pris place dans la confortable Audi que je conduisait aussi depuis un bon moment. C'était pourtant le genre de modèle, à l'inverse de mes lunettes, que je ne sentais pas le besoin de changer. Aller savoir pourquoi, je n'étais peut-être pas autant attacher à ma voiture. Dans le rétroviseur, je repoussai une mèche de cheveux à sa place avant de démarrer et de me rendre à la base de Sinister. Ce n'était pas très loin et avec le stationnement sous-terrain, je n'eus aucun problème pour me rendre. C'était toutefois plutôt désagréable de savoir que l'évènement allait avoir lieu dans un ancien centre pour eaux usées mais encore une fois, je n'étais pas là pour questionner les choix de Sinister et au fond, le sang ça sentais mauvais. Aussi bien ne pas en envoyer partout si ce n'est pas nécessaire... ou si on a aucune envie que ça sente mauvais.

Je passai dans le cadre d'une porte, de l'autre côté de la pièce que Sinister, juste à la fin de son discours. Je n'avais aucune intention, ni même raison, d'aller lui parler pour l'instant, je ne voulais pas manquer le début des combats juste pour papoter et lui non plus, j'en étais sur. Nous étions des hommes d'affaires qui trouvaient que l'autre était utile. Nous n'étions pas des amis ni de près ni de loin alors à quoi bon discuter du beau temps et des cotes en bourses alors qu'il y allait avoir du sang. Ceci dit, je n'avais pas la moindre idée si je devais me trouver ici. Bah, j'imagine qu'il va considérer ma présence comme une preuve d'intérêt pour mon équipe et ça, ce n'était pas un mal. Enfin, voyons voir ces combattants.

Mes yeux se posèrent d'abord sur une jeune femme du nom d'Autumn, il faut dire que c'était Meyers qui l'avait fait entré et il m'avait mentionné son nom une fois, peut-être deux. Je me demandais bien qui elle était et j'avais bien l'intention de voir de quoi elle était capable. Je soupçonnais que Meyers s'assurerait d'une façon ou d'une autre que la jeune femme soit avec lui alors je devais peser le pour et le contre entre garder Meyers et prendre la jeune femme, ou perdre Meyers. Voyons voir cela.

Première action, la fuite. Je relevai un sourcils en observant cette drôle d'idée. Meyers ne pouvait quand même pas avoir pensé que les Maraudeurs était pour les gamines effrayés. Lorsqu'elle disparut alors dans le paysage, je changeai d'idée. Toute personne avait ses avantages. L'homme contre elle l'aurait réduit à néant sans problème et une femme capable de devenir invisible avait bien un crtain avantage dans les missions d'infiltration. Ceci dit, maintenant que je ne la voyais plus, je devais m'attarder à autre chose.

Comment d'ailleurs manqué l'autre chose en question? Les couleurs éclatante de la jeune femme habillée comme une prostituée en rechercher de coke ne pouvait qu'attirer l'attention. Franchement pas mon genre de femme. Je préférais les filles un peu plus classe. De là à dire que je n'aurais pas couché avec elle par contre, il fallait un pas immense. D'ailleurs, je doute que j'aie déjà couchée avec une fille qui avait plein de petites fées qui tournais autour d'elle. Je me demande si elles sont actives de façon positive dans ce genre de situation. Nom de dieu. Elle était du genre agressive la mignonne et c'est petites fées me semblait moins excitante tout d'un coup. Je pris note mentale du visage. À première vue, on parle de force brute ici.

Je me suis retourné juste à temps pour voir une créature étrange frappé le sol dans un petit éclat bleuté de je ne sais pas trop quelle matière. Elle et une fille aux cheveux bleus se faisaient face comme dans un duel alors qu'elles étaient entourés d'ennemis potentiel bien que relativement éloigné. J'avais l'impression que j'aurais été le seul à me mettre à tirer dans tous les sens comme un déchainés. C'est à ça que sers la flammes après tout. Je devais faire mal aux autres pour que je serve à quelque chose. Retour au combat maintenant. L'attaque rapide et puissante de la bête sembla faire de l'effet mais elle fut renvoyée au sol un peu plus loin, prise en traître par un ami de la jeune femme. Je n'aimais pas les équipes qui se formaient dans un combat libre.

Je détournai les yeux de l'action qui s'y passait lorsque je remarquai à nouveau la jeune femme devant invisible. Elle mettait à mort un ennemi à l'aide d'une. Corde. Elle n'avait donc pas de pouvoir offensif. Le laissant finalement mort sur le sol, je fus un peu déçu de la voir figé pendant un instant. Elle aurait dut rester concentrée dans l'action. Elle ne devait pas avoir l'habitude de tuer. Cette action était donc probablement une bonne chose pour elle. La décoincée avant de l'envoyé en mission serait utile. Ni moi, ni Dimitry ne pouvions nous permettre une femme qui ne répondrait pas immédiatement à un ordre de tuer. Maintenant, elle le ferait.

Je retournai à nouveau vers la femme aux lumières pour voir qu'elle venait de tuer l'agresseur d'Autumn. Elle avait visiblement reçu des coups mais elle était encore en état. Je trouvais extrêmement étrange la façon dont l'homme sembla mourir, comme si une force invisible l'avait mis à mort. La jeune femme avait beau être excentrique au moins, elle me semblait capable.

Finalement, je retrouvai le monstre et ses deux adversaires. Je reconnu finalement l'homme. C'était moi qui lui avait offert de rejoindre le groupe. Son pouvoir était intéressant et je savais que Sinister y porterait une certaine attention. Ceci dit, je ne le reconnus qu'une fois mort, son sang couvrant une partie du corps du monstre. Bon, si c'était ainsi, que le meilleur gagne. Pour battre Kei, la créature devait avoir un bon potentiel. Je ferais peut-être mieux de garder un oeil plus attentif sur lui.

April n'avait pas vraiment le temps de regarder autour d'elle ce qu'il se passait, ou de contempler ses adversaires. Elle était particulièrement remarquable dans la foule de couleurs ternes qui remplissaient l'arène et n'avait pas de moment de répit. Juste après avoir abattus la grosse brute un nouvel adversaire s'était jeté sur elle. Elle n'avait eut le temps que de justesse avant de s'éloigner de l'hideuse chose qui lui faisait alors face. Le mec avait une bouche qui s'ouvrait littéralement jusqu'à ses oreilles, passant sur ses joues comme des cicatrices que même le mascara des star n'auraient put effacer. Cette mâchoire était garni de dents longues et effilés, jaunâtre. Sur son front s'élevait une sorte de petit tentacule au bout duquel se baladait une loupiote bioluminescente.
Saisissant plus fort sa batte elle envoya mentalement une dizaine de fées vers le monstre. Les créatures volèrent avec une vitesse folle, zigzagant en tout sens, faisant cliqueter sur leurs bras les griffes leur servant de dards. mais en s'approchant, elles ralentirent, et d'un même mouvement se dirigèrent vers la loupiote en tournoyant, comme charmée par la lueur. Dans un mouvement vif, l'homme à la loupiote attrapa dans sa mâchoire immonde cinq des trois fées, leur sang coulant sur ses lèvres avant qu'elle ne se dissolve en poudre rosée. Deux coups de dents rapides sur les dociles petites fées restantes finirent d'achever le tout.

Il y avait des choses qu'April aimait plus que tout. Notamment elle-même. S'en prendre à son égo de cette façon était la pire chose à faire. Elle fulminait tellement que les petites épines de chitines recouvrant ses avant bras se mirent à frémirent en s'entrechoquant légèrement. Les types auquel elle était confronté ce soir était tous puissants, et April aimait être la meilleure. Elle n'allait pas se laisser faire comme ça.

Sur sa droite un second adversaire semblait profiter de son instant de surprise face aux pouvoirs d'hypnose de son ennemis pour s'en prendre à elle. L'un de ses avant-bras était pourvus d'un genre de canon de chair le faisant ressembler à une arme vivante. Elle l'avait vu à l'oeuvre tout à l'heure. Elle tourna la tête vers lui avec un calme faussé, son regard révélant la véritable haine la possédant. Il tendit son bras vers elle, mais il était déjà trop tard : dans un mouvement rageux, elle avait lancé vers lui son sac à main. Il l'attrapa par réflexe, surpris par le geste. Erreur fatale, une jolie fille ne donne jamais son sac à un homme sans sous-entendu. Et le sous-entendu ici était clair : il y avait des fées dans le sac. Sortant comme des furies les mignonnes petites créatures sautèrent au visage de l'homme. Ce dernier, tirant dans tout les sens des projectiles énergétiques, ne vit pas April se ruer vers lui, lever loin sa jambe derrière elle avant de lui abattre sa chaussure sur les parties génitales avec toute sa force, manquant de briser son périnée. Pliant sous la douleur et tirant dans tout les sens, l'homme submergé de fée et de douleur n'eut que le temps de comprendre ce qu'il se tramait : April, des deux mains, tenant sa batte dans sa bouche, attrapa son bras-arme à feu et le tourna vers le visage de son propriétaire en brisant l'articulation du coude. Le coup de feu partie par reflexe sous la douleur et le visage grimaçant explosa dans une sublime éclaboussure de cervelle.

Pas de repos pour la princesse, le mutant à moitié poisson des abysses accourrait derrière elle en haletant, de grandes griffes sortants de ses mains palmés, ses dents prêtes à l'attaque. Elle reprit sa batte et se retourna pour le frapper violemment au visage. Mais l'homme-loupiote avait plus d'une capacité, sa machoire grande ouverte se refermant sur son arme favorite avec vivacité et ses dents effilés s'enfonçant dans le metal sans grande difficulté. Surprise et horrifiée, April lâchât le manche de sa batte et recula en vitesse, manquant de trébucher sur le corps de sa précédente victime. Les griffes de l'homme-morue fendirent l'air et entaillèrent le bras d'April tendut devant elle. c'était la fin ...

*
* *

Ou pas. Tant qu'il resterait des fées à April, elle saurait se débrouiller pour survivre. Et ses fées en questions se tenaient cette fois bien loin de la loupiote hypnotiseuse de la mort : elle se tenait au sol, accroupis à côté des pieds nues du monstre au sourire malsain. Et leur explosion simultanée sous forme de petites ondes de choc fit l'effet d'une petite mine sur sa cheville. Les os se décalèrent suffisament pour qu'il soit déstabiliser, tombant dans un mouvement peu naturel. La souffrance lui firent ouvrir la bouche dans un long borborygme aqueux, lâchant sa batte trouée qu'il y tenait fermement. Sautillant par dessus le premier cadavre, April attrapa sa batte abimée mais toujours fonctionnelle et s'approcha de son futur défunt adversaire en essuyant le sang qui trempait son bras. Elle posa un premier pied sur son poignet, puis sur l'autre, enjambant son torse et l'empêchant de bouger (ses jambes étant déjà endommagées par les fées-mines).

Alors le moche, on croit qu'on a un plus beau sourire et une plus belle manucure que moi ? dégage moi c'te lumière c'est moi la star !!

se penchant vers lui en montrant par la même son string dentelle à toutes les personnes derrière, elle saisit la petite tige avec la loupiote et tira d'un coup sec, arrachant du même coup un cri de douleur et une gerbe de sang de son petit ami soumit.

Bon, alors, j'ai pas mon diplôme de médecine, j'ai pas de diplôme tout cou... DEGAGE TOI !!! criat-elle en envoyant valser d'un coup de batte un type ayant déjà le bras droit amputé, qui s'était approché d'elle dans son errance. Donc, je disais, ah oui euh je sais pas trés bien faire la chirurgie esthétique de la bouche mais j'ai pratiqué deux fois aujourd'hui, je pense pouvoir m'en tirer.

Elle se pencha legerement, tenant son arme comme un club de golf et l'ajustant prés de la machoire de souffre-douleurs, lequel avait tellement de sang coulant de son front qu'il commençait à ne plus rien voir. Relevant la batte dans un déhanché scandaleux, elle fracassa finalement ses dents dans un mouvement digne des plus grands, les longues pointes giclant hors de leurs gencive pour se répandre dans sa salle.
Puis, avec un grand sourire, elle sauta le plus haut qu'elle pouvait, joignant ses bottes à semelles compensées pour les abattre simultanément sur le torse du malheureux, provoquant un craquement sinistre. Ne s'arrètant pas là, elle réitéra le mouvement, puis encore, de plus en plus vite, comme avec une corde à sauté, sautillant entourée de fées multicolores dans le poitrail d'un homme agonisant dont les entrailles de la cage thoracique devaient se répartir entre le bas de sa gorge et son ventre.

Sautant au sol comme une gamine elle replaça une mèche de cheveux avec fierté, ayant redonné à son ego toute sa fougue.

Fougue qui faillit bien lui faire perdre la tête. Dans un mouvement ultra vif, l'homme au sabre et aux cheveux blancs qui avait découpé au moins cinq types différents depuis le début se tenait devant elle, sortant son sabre avec une grande vitesse et découpant avec une précision affolante toutes les fées l'entourant. Levant sa batte devant elle, elle n'eut que le temps de voir cette dernière se séparer en deux sous la rapidité surnaturelle de la lame, la seconde suivante c'était sur son ventre qu'elle sentait coulait le sang. La blessure était légère, sa batte avait dévié la trajectoire, mais elle avait bien faillis mourir.

Dans une réaction de panique elle fit apparaître ses ailes de libellules dans son dos et bondit en arrière à plus de 15 mètres du mec à l'épée, telle une sauterelle, avant de porter la main à ses abdominaux entaillés. Elle était plus fatigué, elle ne pourrait pas vaincre ce type toute seule. Autour d'elle il ne restait que très peu d'adversaires, tout allait se jouer trés vite si elle ne trouvait pas de solution pour se débarrasser de ce foutu escrimeur super-rapide.

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