Irrécupérable - Fan Fiction

C'est amusant de voit comment les gens changent depuis les époques, on a toujours la sensation que le monde change d'une façon décadente pour les plus lucides et les fous religieux et d'une façon progressiste pour les optimistes et les gens qui aiment pratiqués toujours rester dans les illusions que la société nous donne. Toutefois, la société ne change pas vraiment, on oblige aux êtres humains de corroborer certaines fausses théories de ce monde. On nous oblige de rester dans la normalité dans un monde qui est complètement anormal et on oblige parfois aux gens de prendre des décisions politiques, quand ils ne savent même pas la définition de politique. Accusant les premiers ministres, les présidents et les gouvernements de leurs échecs personnels, comme des enfants qui accusent un autre enfant de lancer la feuille sur le professeur quand il était en train d'expliquer la démarche de l'addition. Beaubier reste seul, il change rapidement de places à chaque fois pour éviter de se faire retracer par Qubik, un gros cerveau des équipes canadiennes et peut-être le plus grand danger avec Aurora, le poilu et un ancien mercenaire. Quatre membres qui étaient terriblement dangereux. Il avait assassiné hier soir, la famille Williams, c'était amusant. Jean-Paul allume la télévision, on parle encore de ses crimes, de sa psychologie et aussi pourquoi il est rendu ainsi et aussi de certaines insultes que les gens font à son égard. Incroyable hypocrisie des gens, Beaubier défend leurs fesses depuis environ 40 ans et jamais aucun commentaire positif, jamais de propos encourageants et jamais de petite tape dans le dos.

Maintenant que Beaubier liquide des courageux militaires et des anciens héros, on retrouve toujours son visage dans les médias. Certaines questions des auditeurs étaient intéressants: Pourquoi avoir commencer au Québec? Pour éviter une seule chose, éviter de voir des historiens hypocrites disent que Beaubier s'attaque aux anglais à cause de son coté indépendantiste. De toute façon la population dite intelligente par la démocratie libérale ressemble à une vulgaire masse aliénée par les grands médias francophones et anglophones. Se frottant délicatement le nez, Beaubier avait entendu les derniers commentaires en allumant les radios populaires au Québec. C'est étonnant l'innocence de certains pseudos journalistes, ils pensent que les criminels n'écoutent pas les médias ou quoi?

-Ce connard a tué mes deux enfants qui travaillaient à la base militaire de Valcartier. Mes enfants ont sacrifié leurs vies deux fois en Afghanistan pour sa liberté et ses droits et ce putain de connard a tué mes enfants comme un maudit ingrat.

La madame était en train de pleurer, de sniffer presque tous ses larmes à son téléphone en criant son haine à ce petit salopard de la pire espèce. C'est touchant, hein? Non. Une vieille folle qui pense encore que ses enfants étaient des bonnes personnes, quand ceux-ci ont laissé des avions canadiens, américains et britanniques bombardaient des familles musulmans, à cause de quelques méchants extrémistes musulmans. Il se verse du lait dans son bol de céréale et il continue à écouter l'animateur radio qui joue toujours avec les émotions de certains connards.

-Après des gauchistes refusent, qu'on se sert de la peine de mort. On travaille pour le peuple et ce connard de tartiste tue autant de militaires que la guerre en Afghanistan. Normal que ce soit un ancien communiste, il revient au source de son mal. Ce enfoiré de mutant doit crever!

Beaubier décroche son téléphone, il appelle la radio de Québec.

-Votre nom?
-George Dupont.
-Qu'est-ce qu'il vous est arrivé?
-J'ai connu personnellement Jean-Paul, il a tué mes meilleurs amis. Je gérais une équipe canadienne et je l'ai côtoyé dans plusieurs missions dans les années 90.
-Parfait, on vous mets après les annonces, éteignez votre radio.

Tellement naïf.

-Bon, Eric, on est en contact avec un ancien ami de Jean-Paul, Monsieur Dupont qui gérait une ancienne équipe canadienne et qui a travaillé plusieurs années Northstar. Bonjour Monsieur Dupont...
-Salut...
-Qu'est-ce que vous pensez des réactions de Beaubier?
-Vous voulez franchement le savoir?
-Oui... oui... défoule toi...

-Je ne sais pas comment vous le dire, peut-être que vous êtes des parfaits imbéciles ou que vous êtes simplement trop ignorants pour reconnaître ma voix, mais c'est vrai que vous n'invitez jamais les méchants artistes pour donner leurs points de vues. Vous faites joué l'hymne communiste derrière ses paroles quand il arrive à vous contacter et vous croyez sincèrement qu'il est un méchant communiste qui pense simplement à détruire la pauvre petite démocratie libérale ou directe du capitalisme opportuniste et dangereuse. Des crétins. Vous savez ce que je pense sincèrement des victimes que j'ai fais? Vous le méritez. Vous le méritez par votre ignorance, par vos idées reçus et votre certitude. Vous méritez de souffrir et de connaître la peur et la terreur que vous faites dans certains pays africains et du Moyen-Orient.

À chaque six secondes, un enfant meurt de faim. À chaque huit secondes, une personne meurt d'une maladie incurable parce qu'on était trop occupé à faire des guerres et des machines pour vous tuer qu'à les soigner. À chaque quinze minutes, une personne se fait liquidée par un AK47 vendue par les occidentaux. 86 400 passent dans une journée. 30 000 personnes meurent à chaque jour et vous êtes bouleversé parce que j'ai tué 300 personnes. Vous êtes des hypocrites.

Le silence s'installe, les deux animateurs radios étaient visiblement troublés. Le gorge de l'animateur se fait sentir, par un gloussement qui ressemblait finalement à une grosse dinde. Il s'affichait très bien dans son comportement métaphorique avec cet animal, une grosse dinde qui ne sert à rien. Aucune réponse de la part de la radio.

-Laisse-moi t'expliquer dans quel monde que je vis, moi. C'est un monde de paramécies ingrates, misérables et aigries, qui râlent parce que je ne résous pas leurs problèmes assez vite à votre goût. Cent fois par jour, je fais des choses extraordinaires pour vous. J'apporte le merveilleux dans vos vies ordinaires. Et à l'arrivée, je m'aperçois que c'est comme réaliser des tours de carte devant un chien. Je m'en viens même de penser à construire ma maison sur un volcan, en espérant que cela couvre vos grognements.

Vous le méritez. Vous méritez d'avoir peur comme que j'ai eu peur de perdre mon enfant, vous méritez de perdre vos espoirs comme j'ai perdu mes espoirs et vous méritez de ressentir ce qu'est la réelle souffrance. Sur ce, j'ai une question à vous poser, vous m'écoutez encore?

-Oui... ?

-Selon toi, cela me prend combien de secondes de placer des explosifs autour de vos constructions et de vous faire sauter? Le même temps qu'un enfant qui meurt de faim en Afrique? Ou plus? Ce n'est pas très important, on va bientôt savoir la réponse...

C'est très vulgaires comme propos, c'est politiquement incorrect de se sentir totalement désabusé, c'est une collection entre la colère et la tristesse. C'est un mélange dangereux entre l'envie de se suicider et l'envie de tuer. C'est la différence entre les gens qui possèdent un pouvoir particulier et qui ne possède rien du tout. Un humain totalement découragé, va se pendre ou se mettre une balle dans la tête, mais une personne qui possède une capacité particulière, on peut faire plusieurs choses. Tuer, terroriser, massacrer et torturer. Vous n'aimez pas? Normal, vous êtes tous adaptés à comprendre que tuer n'est pas dans l'ordre moral des pays occidentaux, mais en réalité, vous restez toujours un sac remplis d'atomes sans vraiment de représentation moral dans l'universalité. Bien sûr des millions de croyants vont toujours pensés que leurs vies ont un sens particulier, mais ce sont des belles petites croyances pour croire que l'être humain vaut réellement plus qu'une vache quand c'est pareil, même la vache est plus qu'un être humain. Lui, il ne va jamais mentir, lui il ne va jamais tuer, lui il ne va jamais consommé, peut-être que lui va pollué, mais il n'est pas conscient de cette pollution. Les humains connaissent ce genre de problèmes, mais ils se cachent. Oui, ils se cachent derrière un paquet d'imbéciles sceptiques aux changements climatiques pour faire croire que leur parasité ne soit pas reconnu. Ce sont des étranges créatures, des enfants qui cherchent toujours à croire qu'ils sont des bonnes personnes, que les humains n'ont pas un mauvais fond.


-Écoute-moi, tu dois te rappeler de la soirée, Will... c'est très important, qu'est-ce que tu as vu dans sa tête? Posa Qubik.
-C'est vague, Monsieur Qubik...
-Tu te rappelles de mardi dernier?
-Oui...
-Et ce jour-là que tu l'as rencontré?
-Oui...
-Dit moi ce que tu as vu dans sa tête...


C'est très vague, je pense que ce sont dans les années 80. Il avait une soirée entre des différents membres des différentes équipes canadiennes. Je peux voir ce qu'il a vu de ses yeux. Il est triste, mais il semblait toujours si triste. Je ne le connaissais pas beaucoup, mais il était surtout connu pour confronter les ennemis du Canada. C'est drôle, avant il était l'ennemi du Canada.

*Concentre toi, Will...*

Il avait une amie. Elle était jeune. Il était aussi jeune et contrairement aux autres membres des équipes, elle était une rare personne qu'elle acceptait bien l'homosexualité de Beaubier. Elle était peut-être beaucoup plus sage que les autres. Elle était quand même très intelligente, peut-être elle n'était pas la plus intelligente, mais elle comprenait très bien les autres. Elle vivait dans un autre monde, beaucoup plus dans l'anti-conformisme. Je me rappelle un peu de la discussion.

-Mon père biologique m'a dit que la vie se résumait à l'engagement politique, mon père adoptif, c'était pour l'argent, mon copain, c'était l'humain, ma petite sœur, c'est le nature et pour moi c'est le doute. Mais, de toute évidence, aujourd'hui, ma vie est un combat pour ses valeurs, même si quelques de ses valeurs que je n'adhère. Tu penses que c'est pour cette raison qu'on est ici, aujourd'hui? Combattre non certainement pour vivre heureux, mais que pour les autres gardent leurs valeurs et leurs bonheurs, pour qu'ils gardent ce qu'ils sont les plus proche d'eux... Tu m'écoutes J-P?
-Oui, excuse-moi... je réfléchis...
-Sur quoi?
-Ben, ce que tu as dis. Tu penses vraiment que cela vaut la peine?
-Sincèrement oui, peut-être qu'il a toujours quelques connards d'homophobes dans la direction, mais je sais que je ne défend pas que ceux-ci, mais bien des personnes comme toi qui méritent d'être sauver par le Christ.
-Merci...

*Simplement ça?*

Non, attends...

Je m'excuse d'être parti si vite, Jean-Paul. C'était très apprécié de te rencontrer, mais nous sommes différents. Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais tu me fais peur. Tes longs silences, tes yeux dans le vide, mais aussi ta conscience de questionnements. On dirait que tu ne fais confiance à personne. Mais, je ne t'écris pas pour te faire des reproches. Je suis morte, je le savais que j'allais mourir et tout ce que tu as vu autour de moi, cheveux, maquillages et vêtements, c'était du potiche pour essayer d'être belle.


Un grand recul pour l'ancien héros canadien, pleurant son enfant démembré. Ses pauvres cheveux violets qui flottaient dans le vent. Le sang de son enfant était en train de couler, ses intestins coulaient sur les jambes de sa mère. Son crâne défoncé avec un œil complètement sorti. Derrière, on retrouve quelques flammes, son mari qui était en train de cramer dans la maison familiale avec son autre gosse qui est mort très rapidement, asphyxié par la fumée.

-Pourquoi Jean?
Je ne sais pas pourquoi, Monsieur Qubik. Je suis fatigué, je ne peux allé dormir? Non? Bon, je vais essayé une dernière fois pour vous, mais je pense que cette amie est morte du cancer. Son autre souvenir est plus tard, je pense que c'était environ en 1993. Il était aux États-Unis en train d'infiltrer un groupe anti-mutant, puis il a regardé une gamine. Surtout les yeux de cette gamine, il avait déjà vu les yeux de cette femme, elle avait les yeux de sa fille.

Mais, je ne pouvais pas voir ce qu'il avait réellement dans sa tête. On dirait... on dirait... que tous ce qu'ils aimaient et qu'il a vu dans sa vie, sont apparus dans la soirée ou avant la soirée. Je ne suis pas sûr. Sa mémoire était instable, mais je ne peux pas vous dire, Monsieur Qubik.


Véga s'approche d'Helena qui avait encore son enfant totalement démembré sur elle. Il a commencé à flatter ses cheveux.
-J'avais une amie qui avait le cancer comme toi, elle ne le disait à personne. Elle portait peut-être les mêmes perruques que toi. Quand, elle est morte, les gens ont fait semblant de pleurer quand il ne la connaissait même pas. Ils jouaient encore aux hypocrites, et toi? Est-ce que tu as joué à l'honnête personne avec les gens autour de toi? Est-ce que tu as suivi les mêmes règles que tout le monde pour finalement ressembler aux autres, être en accord sans le penser réellement. Jeune, on pense toujours, être capable de changer le monde. De changer le monde avec des idées, mais ce que les gens comprennent le plus, c'est par la violence. Peut-être que c'est pour l'une des raisons que je suis devenu ainsi. Mais, la raison la plus importante, ce que je n'étais pas honnête avec moi-même. Je pensais être capable de changer le monde, quand ce monde doit crever et non vivre. Je pensais qu'il était nécessaire de détruire ce monde, mais je ne voulais pas le faire parce que je suivais ce même genre de comportement.

Je m'en veux. Je m'en veux de mon innocence de croire à un monde aussi égoïste. Avant de crever, tu savais ma plus grande peur? L'idée de mourir dans un nouveau monde ne me dérangeait pas du tout, c'était de crever dans le vieux qui me posait problème.

-Je ne me souviens presque plus de rien. C'est tout ce qu'il me reste dans la tête. Je peux me rallonger, maintenant?
La terre qui entourait Will était maintenant son lit. La tombe faisait de l'ombre à la lune. L'arbre dans le cimetière bougeait d'un petit vent.
-Oui... William...
Will s'est ensuite rallongé. On avait eu beaucoup de difficultés à recoller sa tête quand Véga l'avait pulvérisé pendant la soirée.
-Bonne nuit.