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 Chantier... interdit au public. - Fe DEK

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Alexandre Wade
Nouvel(le) Elève X-Men Delta
Alexandre Wade


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MessageSujet: Chantier... interdit au public. - Fe DEK   Chantier... interdit au public. - Fe DEK Icon_minitimeMar 1 Mar 2011 - 22:59



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Les jours se suivaient et se ressemblaient. Chaque matin il se levait, descendait en cours pour ne remonter qu'une fois le soir venue et se coucher. Depuis quelques semaines déjà, le quotidien avait comme un arrière goût de déjà vu, ayant peu à peu perdus toute leur attractivité. Si bien qu'il commençait à ne plus supporter cette monotonie, ressentant le besoin de se sortir de ce cercle infernal. Ce fut cette même envie qui l'avait poussé à quitter l'institut entre deux heures de cours. Il avait courut, accompagné de son chien jusqu'aux abords de la ville et il avait marché. Juste marché. Puis il l'avait aperçu s'étendant devant lui, lui apparaissant plus beau que jamais; un bâtiment dont le chantier semblait s'être interrompu depuis longtemps. Tout avait été laissé en plan, comme si les ouvriers avaient dut le quitter précipitamment, sécurisé par de simples barrières fermées par des cadenas. Cadenas qui n'avaient pas résisté longtemps à son don d'explosion. Par curiosité tout d'abord il s'y était engouffré, sans savoir qu'il y reviendrait à plusieurs reprises... Qu'il y reviendrait comme aujourd'hui par exemple...

Le temps était gris, le ciel menaçant. Il pleuvrait sans aucun doute, mais cela ne semblait pas atteindre le gamin, bien déterminer à quitter une fois de plus l'institut pour aller se terrer une heure ou deux dans le chantier. Quand le cours fut fini, il s'empressa de quitter la salle, ne parlant - comme à son habitude - à aucuns des élèves présents. Il n'en voyait d'ailleurs pas l'utilité, il n'avait nullement besoin d'amis, son chien à lui seul lui suffisait. Il alla d'ailleurs le récupérer dans le parc, s'agrippant à son collier pour le tirer avec douceur vers la porte d'entrée avant de se mettre à courir sur le bitume, n'ayant pour seul paysage que des arbres qui au final n'étaient pas si différents les uns des autres. Soupirant il accéléra son allure, suivit de près par l'animal fidèle à son piètre maitre depuis deux longues années déjà. Se contentant simplement de la tendresse du jeune garçon et dont il était le seul à pouvoir profiter...

Peu à peu la silhouette irrégulière de la ville commençait à se dessiner sur l'horizon, accompagnée d'une voiture qui montait dans sa direction. Elle n'avait pas dépassé l'adolescent de plus d'une dizaine de mètre qu'un vacarme se fit entendre; une explosion. Le bruit des freins freinant dans le vide parvinrent à ses oreilles. Victimes? Morts? Blessés? Il l'ignorait. Pourtant il ne se retourna pas pour contempler son œuvre. Le spectacle l'intéressait peu à vrai dire, et dans le doute mieux valait qu'il ne s'attarde pas trop dans le coin. Quelques minutes s'écoulèrent encore avant que les contours du chantier n'entrent dans son champs de vision. Signe qu'il devait ralentir pour ne pas paraitre suspect. Reprenant donc une allure relativement lente afin que son chien puisse récupérer un peu, il ne tarda cependant pas à arriver aux barrières de fers. Confiant pour l'avoir fait plusieurs fois, il les poussa, détruisant au passage les nouveaux cadenas qu'on y avait accroché. Stupide humanité...

Poussière, bouts de fers, fils électriques, rats... ce lieu n'avait rien d'attirant mais au contraire avait tout pour être dangereux. C'était à ça qu'Alexandre l'appréciait. Il jurait avec les couloirs trop propres du bâtiments intacte de l'institut. Une petite oasis en plein désert, un bout de paradis en plein enfer... Le gamin se dirigea vers un début d'escalier et s'y engagea, le vieux cabot fermant encore et toujours sa marche. Arrivés en haut cette construction inachevée, ils durent sauter pour atteindre les planches déjà installées sur le sol. Le second étage, très certainement. Il continua sa marche, faisant attention à l'endroit où il mettait ses pieds, avant d'atteindre une autre pièce délabrée, prestige du bâtiment d'origine. Elle n'avait été que très peu atteinte par la reconstruction et son état proche de la ruine en témoignait. Le plafond semblait près à cassé, ne tenant plus que par quelques poutres. Le sol, quand à lui, était parsemé de trou plus ou moins grands, menaçant de tout faire effondrer au moindre faux pas. Et dire que son pouvoir était instable depuis quelques temps, se déclenchant parfois sans qu'il ne le désir. Si une telle chose arrivait ici, il ne donnait pas cher de sa peau... ni de la peau du chien, bien évidement...

Récupérant sur le sol un bâton de fer rouillé à la pointe plutôt aiguisée, il alla s'assoir sur un petit tas de plaques de plâtres, empilés sommairement là. Il entreprit ensuite de dessiner sur le sol, traçant dans la crasse des lieux de fin traits qui peu à peu formeraient quelque chose. Il était bien dans ce silence, dans cette solitude. Bien, tout simplement... Après tout, n'était-il pas sur un chantier interdit au public?



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DEK
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DEK


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Pouvoirs : Création organique - Force surhumaine - Vol

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MessageSujet: Re: Chantier... interdit au public. - Fe DEK   Chantier... interdit au public. - Fe DEK Icon_minitimeJeu 3 Mar 2011 - 19:58

    Ordre de mission concernant Alexandre Wade, ancien apprenti de la confrérie rejoignant l'institut pour des raisons échappant encore au raisonnement d'Alexander Hofmann. Son portrait dans une main épinglé de quelques notes concises à son sujet relatant de ses capacités et de son profil psychologique, le confrériste mémorisait les détails de mission afin de la mener parfaitement. Terroriser, menacer, lui foutre la trouille... était-ce là le seul châtiment que Magneto réservait aux traitres ? Dek n'était pas obligé de suivre à la lettre la moralité de son supérieur, mais exécuterait la besogne comme il plairait au leader. Après tout, ce n'était qu'un gamin, une simple correction s'imposait... Le mutant à la longue chevelure noire prépara minutieusement son "attaque", discret depuis le coin d'une ruelle ou devant la vitrine d'une boutique, observant du coin de l'œil le jeune garçon descendant cette rue qui menait droit vers l'extérieur de la ville, et vers l'institut.

    La cible fut identifiée rapidement, Dek avait l'œil vif, ayant ultérieurement repéré l'itinéraire du jeune garçon quelques jours auparavant. Il le suivit donc lentement jusqu'au parc, celui-ci récupérant son fidèle berger Allemand... S'en était presque triste, car pour mener à bien cette mission cet animal était de trop. Dek pouvait facilement imaginer ce chien aboyer à tout va dès son arrivée et l'empêcher de s'exprimer librement vis-à-vis du jeune Wade, fallait donc l'écarter de la scène.

    L'adolescent pénétra alors dans le chantier en construction. Un sourire en coin apparu alors sur les lèvres de Dek, satisfait que la cible s'isolait d'elle-même comme il le faisait à l'accoutumée, et comme il l'espérait. Wade s'enfonçait dans les constructions, Dek pressant le pas afin de gagner du temps sur sa victime et pouvoir jouir de la position la plus avantageuse possible. Faisant cela, il se débarrassa de son imperméable, l'accrochant sur la grille de l'entrée, proche du cadenas brisé par l'adolescent. Une membrane organique vint recouvrir l'entièreté du corps de Dek, déchiquetant ses vêtements en lambeaux désordonnés qui vinrent s'envoler au grès de la brise, puis noyé par la pluie. L'eau ruisselait sur cette fine carapace noire d'ébène, s'insinuant parmi les ornements naturels et acérés de cette peau complexe et sculpturale.

    Cette cible était un "tireur" comme les appel sommairement Dek, de ces mutants capables de vous mener la vie dure à distance sans être inquiété de la moindre lame. L'élève ne profiterait d'aucun avantages, Dek comptait sur le fait de lui tomber dessus sans crier gare et ainsi l'empêcher de lui exploser la carcasse à volonté.
    Dek se mit alors à courir aussi silencieusement que possible, une queue émergeant de son coccys il fit un bond en direction d'une grue puis d'un second saut sur-olympien il atterrit parmi les étages supérieurs à celui où s'engageait le jeune garçon. Le crachin de la pluie pouvait couvrir le bruit, quelques poussières et gravillons retombant discrètement sur les sols inférieurs. C'aurait pu être n'importe quoi...

    Les rats se dispersaient sur son chemin, marchant sans un bruit, mais toujours aussi droit et impassible, son visage couvert d'un masque terrifiant, un véritable faucheur pistant les bruits que faisant le gamin avec son bâton en contre-bas ; tout juste à l'étage sous ses pieds. Plusieurs lianes est excroissances acérées vinrent garnir le corps du confrériste : des griffes en formes de serres aiguisées s'extirpaient de ses doigts, chacune de ses articulations représentées par des pointes aigües et effilées à leur extrémité.




    Tandis qu'il marchait encore, une monstruosité amorphe se dégagea de son mollet pour se recroqueviller ensuite sur le sol ; une espèce d'embryon difforme et gémissant ne cessant de croitre parmi la poussière et se métamorphosant rapidement en un quadrupède animal aussi gros et puissant qu'un lion. Ceci, Alexandre put l'entendre : ce gargouillis étrange devenant ensuite ronflement bestial suivit par un ricanement grave comme celui que ferait une énorme hyène.

    La bête encra ses pattes sur le sol, profitant d'un trou béant vers l'étage inférieur pour s'y engouffrer d'un bond, ses pattes griffues se déplaçant tour à tour en direction d'Alexandre Wade, lentement, jugeant sa proie, sa bave s'écoulant par terre, toisant d'un regard avide et fou le jeune élève de l'institut.

    Dek se déplaçait au-dessus d'Alexandre, hors de vue, esquivant ces trous donnant sur la scène à l'étage plus bas. Sans doute était-il interpeller par la bête, et Dek ne le savait pas prescient de ce qu'il sait du mutant. Des excroissances s'échappèrent de son dos, de ses côtes, de ses reins, pour donner naissance à d'horribles membres tentaculaires dont la croissance exponentielle ne semblait plus vouloir s'arrêter. Aussi gros que des boas, et parfois plus fins mais tout aussi incisifs car sur leur membrane noire, ce n'est non pas des ventouses qui s'esquissaient mais plusieurs protubérances ou crêtes tranchantes ; entre fils barbelés et tentacules d'un kraken, le choix est difficile.

    Une masse de chair noire et mouvante rôdait donc autour de Mister Hofmann, à ses pieds et sur ses flancs. C'est dans une lente, douce et silencieuse cascade qu'elles se laissaient glisser vers l'étage inférieur, apparaissant depuis les ombres et se dépliant tendrement derrière Alexandre. Zigzaguant ensuite sur le sol, quelques unes formaient un cercle autour d'un pieds, une autres guettant une jambes. Certaines tentacules, encore, faisant guirlandes à proximité de sa tête, serpentant sur les poutres ou conquérant peu à pei ces morceaux de plâtres où il était assis.

    Et puis... c'est le drame ! Les membres se contractèrent et englobèrent rapidement ses membres : emprisonnant une cuisse, un pieds, les bras, les mains, Alexandre fut alors ensevelis par un flot lourd de chair tentaculaire lui retombant littéralement dessus, lui lacérant la peau et s'emparant fermement de son corps.


    "C'est aujourd'hui qu'on paye, Alexandre" dit alors Dek calmement d'une voix déformée et inhumainement grave de part ce larynx et ces voix respiratoires modifiées par son pouvoir.
    Dek sauta de sa position, retombant au niveau de cet Alexandre embourbé et en proie à cette monstrueuse oeuvre d'Art Dekienne.


    "Tu me dois un cris.
    Mais pas n'importe lequel : Je veux sentir tes tripes vibrer à mes oreilles et ta gorge éclater à mes tympans."


    Dek s'interrompit, toisant d'un regard neutre ce chien non loin. Il descendit alors des plaques de plâtre et se dirigea vers le canidés : "Viens là, saloperie. Viens !"
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