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 Les plans tombent-ils toujours à l'eau ? [PV Jordy]

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Waylon Talker
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Waylon Talker


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MessageSujet: Les plans tombent-ils toujours à l'eau ? [PV Jordy]   Les plans tombent-ils toujours à l'eau ? [PV Jordy] Icon_minitimeMar 8 Mar 2011 - 23:26

En se réveillant le matin même de cette journée ma foi fort grisonnante, notre bien heureux-malheureux jeune homme s'était senti plutôt vide, dénué de sens, comme si l'essence même de sa vie s'était envolé d'un claquement de doigt significatif la veille. De fait le groom pouvait tout à fait justifier du contraire, vu la démarche de va et vient ainsi que de gauche à droite du britannique, ainsi que les multiples vapeurs qui prenaient à la gorge les autres clients de l'hôtel, il avait plutôt l'air d'avoir comblé ce même manque par une quantité peut-être abusive de cette liqueur d'oubli que l'on trouve sous de nombreux goûts, sous diverses senteurs et le plus clair du temps sous différents effets. Oui, l'alcool, vertu aphrodisiaque pour certains, maudites pour d'autres, stupéfiantes et bien d'autres. Waylon en avait bu des litres sûrement à en juger par les traces qu'il laissait derrière lui, et ce n'était pas qu'une question de couleur du pastis, oh non ! Il y avait là de quoi faire blêmir les croquemorts et blanchir les médecins !
Ainsi donc, le lendemain matin, il y avait fort à faire pour que sa suite ressemble un tant soit peu à quelque chose d'habitable. Oh c'était certain, il y avait des gens qui avaient le sens de l'architecture et de l'intérieur coquet, et il y avait ceux qui n'en avaient pas le moins du monde et s'extasiait du moindre araucaria posé sur un tapis de Gênes vieilli, et il y avait encore les derniers, ceux-là même dont les sens avaient été violemment martyrisés par différentes substances dont le mélange final n'avait que trop peu forcé les décisions quant à la décoration, l'odeur et le travail à fournir par-dessus. Quel état ! Et encore cette litote était sûrement trop peu expressive en comparaison avec le désastre qui avait frappé cet appartement, Katrina à côté c'était une vulgaire bagatelle, à l'instar de la peste noire. Pourtant par le plus curieux des hasards, rien n'avait été cassé, certes Waylon n'avait pas lésiné sur le dérangement, mais ce n'était vraisemblablement que pots de fleurs déplacés le long des meubles, la terre de ces mêmes pots répandue sur les lits du salon, des nappes à l'origine bleu et or qui avaient viré au rouge, enfin un beau capharnaüm en somme.
Lorsqu'il s'était réveillé, il n'était guère en meilleur état que son propre logement, si on lui avait brisé le cerveau avec un étau, il se rappelait encore suffisamment la souffrance pour en sentir les douleurs que ça lui avait procuré. On peut efficacement dire que son esprit était avant tout brisé en une multitude infinie de petits éclats de la taille d'un diamant avec pléthore de carats, mais dans le cas actuel, cela ressemblait plutôt au Graal dont on a jamais retrouvé ni le contenu ni le vase. D'accord pour ceux qui ne connaissent pas encore notre ami, difficile réellement de savoir ce que pouvait représenter cette mystérieuse scission en d'innombrables pièces, et encore moins d'en comprendre toutes les finesses. Quoiqu'il en soit, Waylon s'activa de toute son âme pour espérer remettre sa suite dans un état relativement convenable, mais il abandonna très vite cette idée car il avait encore des grammes de réserves dans chaque poche, autant en termes d'alcool que de… tiens il avait également de la drogue dans les poches. Il ne se rappelait absolument pas avoir fréquenté de près ou de loin des dealers, et bien qu'il saurait se débrouiller pour s'en concocter lui-même, le plus dur restait encore de tisser des liens avec des fournisseurs, et c'était pas une chose évidente pour un homme dont les recherches à son encontre n'avaient jamais cessé !

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Ce soir-là il avait radicalement changé. Déjà, il ne sentait plus les poubelles alcoolisées, de plus il s'était débarrassé de tout ce qui n'avait plus rien de légal. Enfin, disons plutôt qu'il avait caché la drogue dans un endroit relativement bien fréquenté mais où il risquait de faire porter le chapeau à d'autres personnes, à savoir Central Park. Oui, par chance il avait eu l'occasion d'aller creuser un trou pour y enterrer la came ni vu ni connu, et vu la probabilité qu'il se rappelle où il avait caché la drogue avant que sa mémoire ne flanche à nouveau, personne ne saurait prouver sa culpabilité, même si certains médecins avaient diagnostiqué chez lui une fréquence élevée de penchant vers les affaires louches. D'ailleurs, il n'avait aucun souvenir de ce qu'il avait fait la veille, mais essayez donc de trancher entre la folie habituelle ou son état proche de l'éthylique ! En tous les cas, ce n'était pas la raison pour laquelle il était revenu flâner à Central Park, ou alors éventuellement dans un fin fond de son inconscience peut-être, non il avait plutôt autre chose en tête.
Cela faisait peut-être une petite demi-heure qu'il était assis là contre un arbre, malgré la fraicheur de cette soirée qui venait tout juste de commencer. Naturellement il était assez proche des sentiers battus où passaient de moins en moins de gens, et vu sa posture, il ressemblait à un clochard, à l'exception de sa tenue, bientôt irrattrapable, et à la différence également que les clodos préféraient la chaleur des usines et surtout du réchauffement dû aux gaz. Les gens l'évitaient la plupart du temps, le regardant de haut. Évidemment puisqu'il était presque allongé ! Il n'avait pas encore vu une seule bonne âme charitable qui allait s'occuper de lui ou chercher à lui faire oublier sa fausse misère. Oui, Waylon était un grand comédien, et il savait parfaitement faire son miséreux, c'est pourquoi, quand je disais que sa tenue était bientôt irrattrapable, je faisais allusion au fait qu'il tirait un coup par-ci, un coup par-là afin de la réduire en lambeaux. Il ne s'était pas peigné du tout de la journée, ce qui n'arrangeait rien, et après avoir mis les mains dans les… restes de la veille, vous vous doutez bien de son odeur !
Cependant, il observait visiblement innocemment les promeneurs semi-nocturnes, écoutant si possible leurs discussions lorsqu'ils étaient plusieurs ou au téléphone. On en apprenait parfois de belles ! Par exemple, saviez-vous que Mme Simson n'avait pas habité Springfield depuis une petite décennie ? Bon peut-être qu'il ne s'agissait pas là des aventures extra-conjugales d'une peau jaune à haute chevelure bleue, mais qu'importe ? Tout renseignement est bon à prendre, même si son utilité dans le monde réel peut assurément être remise en doute. Ou bien que le prêtre du comté voisin avait été, selon les ragots, déchu de ses droits paroissiaux pour corruption, extorsion et manipulation ? Que de bonnes nouvelles dîtes donc ! Puis après un nouveau quart d'heure, il aperçut une jeune femme, peut-être deux fois moins âgée que lui, une jeune étudiante très certainement, et il décida de sortir de sa léthargie pour s'adosser contre l'arbre. On eût pu croire à l'attitude d'un homme qui attendait quelqu'un, mais en réalité, il avait encore l'épée de Damoclès fermement enfoncée dans le crâne. Et ça pique dur ! Il attrapa alors un sac comme beaucoup de restaurants rapides en fournissent – celui contenait effectivement un hamburger et une canette de coca –dans lequel était dissimulé un second, et il attrapa simultanément le hamburger ainsi que le sac. Il ne cessait toutefois de fixer la jeune fille à intervalles réguliers, comme si elle n'avait été qu'une attraction à demi intéressante seulement, et lorsqu'elle passa tout juste devant lui, il souffla dans le second sac pour le gonfler d'air et le fit exploser tout juste à l'oreille de la jeune fille. Un grand bruit résonna dans la nuit naissante, se rapprochant d'un coup de feu mais n'en avait pas la même intensité, bien qu'elle soit suffisante pour perturber un moment l'ouïe de la victime. Naturellement, ceci avait un sens bien dissimulé, mais il était loin de se douter de ce qui allait survenir ensuite, ou du moins pas dans les détails les plus poussés.
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Jordan E. Andrews
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Jordan E. Andrews


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MessageSujet: Re: Les plans tombent-ils toujours à l'eau ? [PV Jordy]   Les plans tombent-ils toujours à l'eau ? [PV Jordy] Icon_minitimeMar 15 Mar 2011 - 20:39


      « Les jours se ressemblent ! Lycée ! Mécano ! Lycée ! Mécano ! Pourquoi ma vie est si monotone ? Si peu mouvementée ? Je m'ennuie ! L'école ne me sert à rien ... Angéla me soul ... Foutue vie, ennuyeuse à mourir ! »


    C'était ce que se disait la jeune femme, tous les jours devant le miroir. Elle n'aimait pas particulièrement sa vie. Celle-ci était trop normale à ses yeux, un être tel que Jordan ne devrait pas avoir une vie banale, celle-ci devrait être explosive. Le jeune demoiselle n'existait même plus aux yeux de certaines personnes. Pourquoi c'était comme ça ?! Il fallait que ça change ! Que les choses bougent ! La belle était allongée sur son lit, fixant le plafond de sa chambre, sans réellement le regarder, dans le silence totale. Elle songeait à son passé, à ce qu'elle avait vécu. Sa vie n'avait pas bien commencé. Alors comment allait-elle finir ? Qui était son père, ce fameux donateur de gène X ? Tant de questions sans réponses ...

    Jordan se leva brutalement, et se retrouva droite comme un bâton. Elle fut face à sa penderie, qui était ornée d'un grand miroir, faisant la taille de la jeune femme. La demoiselle se contempla une fraction de seconde en passant sa main dans ses cheveux couleurs feu.

      « Mais de quoi t'as l'air ma pauvre fille ... Ça ne m'étonne pas que t'as vie soit désastreuse ! »


    Le jeune femme faisait face à son reflet, celui-ci indiquait une demoiselle d'une vingtaine d'années, ayant une vie de merde, dans une maison de merde, et allait dans une école de merde. Seul point positif, la mécanique, le garage dans lequel travaillait la mutante, était un vrai bol d'air frais pour elle. Bon, cette soirée ne devait pas se passer chez elle. Il fallait sortir, voir d'autres personnes. Ou en tous cas, sortir de la maison d'Angéla, Jordy ne se sentait pas à sa place. La rouquine étouffait dans cette chambre. Elle fit un tour dans la salle de bain et passa par la fenêtre. Oh la vilaine ! Sortir en douce, sacrilège, elle enfreignait les règles établit par la maîtresse de maison. La gouttière s'avérait très pratique. En un clin d'œil la demoiselle était dehors. Veste en cuir et slim noir la belle arpentait les rues humides.

    Le manteau de la nuit était tombé, depuis peu, mais la maîtresse des cieux était déjà de sortie. Montrant toute son élégance en apportant sa lumière sur la ville de New-York. La nuit n'était pas aussi fraîche qu'elle en avait l'air. Jordan n'avait qu'un haut amble de couleur mauve sous sa veste. Le bruit de ses escarpins se dirigeait vers un distributeur de boisson. La belle sortit quelques pièces de sa poche et les glissèrent dans la machine, celle-ci lui offrit une bouteille d'eau en échange. L'eau était source de bonheur pour Jordan. C'était son élément, son pouvoir, sa passion !

    Jordan avançait dans le silence, l'esprit ailleurs et le regard vers le sol. Elle ne s'était même pas aperçu qu'elle était dans Central Park. Elle ouvrit sa bouteille d'eau pour en prend une gorgée, et la garda ouverte sachant, qu'elle allait en reprendre . Alors qu'elle était songeuse, un homme vient rompre le silence en lui explosant un sac remplit d'air à la figure. Elle ne l'avait même pas vu s'approcher. Sous la surprise, la belle sursauta et son pouvoir se déclencha s'en qu'elle n'ait fait appel à lui. L'émotion avait été trop forte que l'eau de la bouteille qu'elle avait en main, explosa. La pression fut si forte, que celle-ci lui échappa des mains, la jeune femme s'énerva en regardant ses habilles.

      « BORDEL !! Mais vous êtes taré ! »


    La jeune femme leva son regard vers l'étranger qu'il lui avait fait affront. C'était un homme plus vieux qu'elle, avec un look de charlot, sûrement un SDF. Mais c'était qui cet homme et pourquoi avait-il fait ça ? Il est malade ou quoi ? N'avait-il rien d'autre à faire que d'embêter une jeune femme ? Jordan le regarda de la tête aux pieds avec un air septique ...

      « Mais enfin c'est quoi votre problème !? »

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Waylon Talker
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Waylon Talker


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MessageSujet: Re: Les plans tombent-ils toujours à l'eau ? [PV Jordy]   Les plans tombent-ils toujours à l'eau ? [PV Jordy] Icon_minitimeJeu 12 Mai 2011 - 19:11

Il entendait encore la détonation du sac contre les oreilles de cette fille sûrement à demi-mature, étant donné son apparence vestimentaire négligé, et bien loin de celui britannique qu'il avait eu l'habitude de fréquenter. Pourtant, c'était la jeune fille qui devait entendre et entendre cette explosion jusqu'au fin fond du cerveau. Et toutefois, ce n'était pas la tête qui avait explosé, mais bel et bien la bouteille. Si Waylon s'était un jour suspecté d'avoir des pouvoirs comme les fous à la télévision sur CNN, il n'avait pas imaginé avoir le pouvoir de faire exploser des objets en créant une détonation sonore de grande envergure. Mais bon au final, toute sa vie n'avait été qu'une vaste comédie, et s'il avait déjà tenté de se faire passer pour un mutant tout en étant normal, il pouvait tout aussi bien se faire passer pour un humain en étant… génétiquement dévalorisé !
Mais il secoua la tête, car il avait également reçu des éclats de plastique et de l'eau sur le visage, puis il comprit que ça ne venait finalement pas de lui, ce qui le fit sourire comme un débile. Il se surprit même à rire en voyant l'état final des vêtements de la fille, mais il regretta que ce fut pas du vin qui ait décoloré sa veste et son jean, ils auraient pu monter une secte de clochards. Un sourire malin se dessina sur son visage, très bref et très discret, mais qui néanmoins traduisait qu'il avait enfin trouvé ce pour quoi il était venu ici. Oh non pas qu'il cherchait un groupe de filles dépravées qui n'avaient pas encore vu le loup, la technologie moderne le permet nettement plus facilement, mais il savait désormais sur qui il pouvait accorder toute son attention, fut-ce bénéfique, mais dans le cas de Waylon, n'importe quel médecin douterait de la bonté de ce rescapé d'asile. À tort ou à travers d'ailleurs !

Lorsqu'elle lui cria dessus la première fois, et il tourna la tête sur le côté car son sourire venait de s'amplifier au point de rallier ses deux oreilles… c'est une image hein ! Mais la tête n'ayant fait qu'un quart de tour, difficile de ne pas le remarquer, à moins d'avoir les yeux obstrués par, disons de l'eau ? Intérieurement il manquait de céder à l'éclat de rire car taré, oui il avait déjà entendu ce mot à son égard un bon millier de fois, souvent de la part de ceux qui avaient fini accrochés par les pieds aux branches fébriles manquant de fiabilité sur des arbres morts. Il la regarda dans les yeux, et sans aucun doute elle verrait qu'il était content de ce qu'il venait de faire, pour une raison qui lui échapperait, c'était obligé, et au plus perspicace elle le prendrait pour un de ces hommes venus enlevez les jeunes Jeanne et faire état de leur stupidité la plus affolante. Mais non, Waylon n'était pas venu à sa rencontre pour une telle bassesse, certes ça lui était arrivé d'en avoir l'esprit, et l'intention, mais pas ce jour-ci, ses projets étaient nettement moins bestiaux, encore que…
Il l'écouta discourir encore un peu et son sourire disparut enfin, ça avait été drôle un moment, maintenant il fallait faire preuve d'un peu de sérieux, ce n'était pas tous les jours qu'il pouvait en dire autant. À la différence d'elle, il ne la dévisageait pas de la tête aux pieds, et son regard oscillait seulement entre son visage et la main dans laquelle la bouteille d'eau avait explosé. Oh si ce n'était qu'une question d'argent il la lui rembourserait, ou lui offrirait même une autre boisson si elle le désirait, mais il n'y réfléchissait pas, considérant son apparence, il s'imaginait mal qu'elle lui demanderait de la rembourser. Cela pouvait être pratique d'avoir de l'argent et de paraître en être dénué, on ressemblerait presque au patron de chez McDonald's ! Celui qui est toujours devant les grands magasins ! Il fit le geste de tirer son chapeau, mais il grimaça en réalisant qu'il n'en avait pas, comme quoi, il y a des manies qui demeurent chez lui… Mais sa tête bouillonnait, il était sûrement à deux doigts de prendre une claque, et tout aurait été fini. Mais finalement, il lui dit avec des yeux de chien battu :

« Je suis vraiment désolé mademoiselle que vous ayez été trempée, je ne voulais pas faire exploser votre bouteille comme ça. En dédommagement je peux vous offrir mon coca là-bas à côté de l'arbre ? Je vous jure ne pas y avoir touché mis à part le moment où je l'ai acheté. Mais je pourrai comprendre votre refus, soyez sans crainte. »

Que de manière dans un seul discours oral ! Certainement que la jeune fille ne devait pas être habituée à entendre une telle façon de s'exprimer, et il était évident que Waylon avait volontairement insisté sur ce point, laissant dans la tête de la demoiselle le doute s'installer sur la véritable nature de ce clochard aux attentions de gentleman. Il retapa sa veste rapiécée, accentuant encore plus le contraste entre l'être et le paraître, bien que pour ce cas-là, l'être est déjà du paraître. Il recula de deux pas, pour ne plus effrayer la jeune fille, après tout, il avait déjà eu ce qu'il voulait, il n'avait plus besoin de preuve. Puis il reprit :

« Mon problème ? Oh bien mon problème c'est que le monde a du mal à m'accepter comme je suis. Les autres mutants ne m'acceptent pas et les autres humains ne m'acceptent qu'encore moins. Alors vous voyez, je suis obligé de passer mon temps à être ce que je ne suis pas. Voyez-vous le tableau ? Il dessina de ses mains d'ailleurs un vrai tableau dans l'air. Être obligé de se cacher des uns et des autres, mais heureusement qu'il y a des gens pour se soucier de ceux qui font leur possible pour rester en vie… il regarda l'espèce de boîte qu'il avait calée entre ses jambes auparavant… enfin sauf ce soir. Et vous, avez-vous des problèmes aussi ? »

Quel artiste ! Il avait volontairement détourné le vrai sens de la question pour en faire une réponse longue mais qui allait finalement suscité normalement une sorte de compassion, mais cela dépendait de l'interlocuteur, mais surtout il avait retourné la même question pour en fuir ses propres problèmes. De plus, elle était dans l'incapacité totale de déterminer qui il était exactement, d'autant plus que sa manière de dire qu'il avait fait explosé la bouteille laissait quelque peu perplexe non pas sur la véracité des propos, mais sur le sentiment qu'a le mutant lorsqu'il use de ses pouvoirs. Le sentiment ressenti ne serait-il pas qu'une mise en scène de l'esprit pour combler un vide ? Serait-ce également psychosomatique ? Voilà notre britannique qui devient psychologue spécialisé en mutants !
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MessageSujet: Re: Les plans tombent-ils toujours à l'eau ? [PV Jordy]   Les plans tombent-ils toujours à l'eau ? [PV Jordy] Icon_minitime

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