Des questions sans réponses (Domino)

Vitaly Bayov était sur cette route déserte depuis une bonne heure. La voiture de location filait sur le bitume. Vitaly ne cessait de penser à la même chose depuis qu'il conduisait : il repensait à sa vie d'avant, avant sa mutation, avant la mort de sa famille tuée par la mafia. Et pourtant ça ne changerait rien de se tourmenter comme cela, il le savait. Il ne pouvait cependant pas s'en empêcher. Il repensait sans cesse aux raisons de son séjour en Amérique, il ne pouvait s'empêcher de revivre ces dernières semaines : son combat victorieux, le gala en son honneur auquel il devait se rendre en companie de sa famille, la limousine piégée, son séjour à l'hopital, la découverte de sa mutation par les médecins qui avaient promis de garder le secret, leur incapacité à lui expliqué pourquoi il était mutant...

Tout cela l'avait poussé à quitter sa Russie natale, sa patrie, son pays qu'il rendait si fier et qui l'adorait, son pays qu'il aidait de son mieux en partageant sa fortune avec tous les exclus, les victimes du chômage, de la misère, les ouvriers mal payés, tous ceux qui vivaient comme il avait vécu pendant 17 ans... Il craignait également que la mafia ait piégé son domicile, ses pouvoirs ne pourraient peut être pas l'aider si les bombes étaient plus puissantes que dans la limousine. Cela l'avait donc contraint à partir en Amérique pour trouver les réponses à ses questions et pour cela il devait aller à l'institut Xavier, là ou les meilleurs scientifiques pourraient se trouver.

Vitaly regarda dans les retroviseurs. Il était toujours seul sur la route. Son regard s'attarda sur le journal qu'il avait acheté à son arrivée à l'aéroport. Il traitait de la "question mutante". "C'est du n'importe quoi! Les mutants doivent faire le bien et les humains doivent les aider! Mais au lieu de cela les américains les craignent et les stigmatisent! Et le monde est en train de les imiter, même la Russie commence à regarder les mutants d'un sale oeil."songea t'il.

La voiture filait toujours. Soudain au détour d'un virage il apperçut l'imposant bâtiment bordé d'un immense parc. "Wahoo, ça c'est de la baraque!" se dit Vitaly. Il arrêta sa voiture à proximité du portail de l'Institut Charles Xavier, en descendit et parcourût tranquillement la distance qui le séparait du hall d'entrée tout en contemplant l'école.
Le hall lui parût immense. Il était tout aussi désert que la route qu'il avait emprunter pour venir jusqu'ici. C'est alors qu'il apperçut au bout du hall une jeune fille aux cheveux noirs.

_"Excusez-moi! Pourriez vous m'indiquer ou je pourrais trouver un professeur s'il vous plaît." lui demanda t'il.

Après mon exil en Europe, exil qui aurait duré plus longtemps que ce que je ne l’aurais cru, j’ai finis par me dire que ma place était ici et que les X men me manquaient. Cette décision je ne l’ai pas prise tout de suite, j’ai bien réfléchi et cela m’a pris plusieurs mois. Pour finir, je ne pouvais rester plus longtemps ici. J’ai pris le train jusque Paris pour ensuite prendre le premier vol pour New York. J’ai donc passé pas mal d’heures en en avion, en train et en taxi. Ensuite, je n’avais aucune envie que l’on sache que j’allais à l’Institut donc j’ai pris un taxi et ensuite, je me suis mise à marcher jusque là ce qui n’a pas vraiment été pénible si on oublie le bus qui a failli me renverser alors que j’étais perdu dans mes pensées. C’est alors qu’une fois debout, face à l’immense portail, un immense sourire apparaît sur les lèvres.

Je lâche mon sac à mes pieds ce qui provoque un bruit sourd et regarde au travers du portail. Je suis enfin de retour à la maison. Rien ne semble avoir changé. Je suppose qu’il y a eut de nouvelles recrues depuis que je suis partie et que certaines personnes ne vont pas être ravis de mon retour après que j‘ai déserté comme une voleuse. Néanmoins, je n’ai pas l’intention de rester là toute la nuit à attendre que quelqu’un passe. J’enfile mon sac sur mon épaule et escalade le mur. Il fait encore jour, mais, l‘école semble dormir. Je ne croise personne et mon arrivée se fait discrète. La porte est ouverte mais je préfère l’effet de surprise… J’opte donc plutôt pour la fenêtre là haut qui s’avère être entre ouverte.

Quelques secondes et hop, me voici à l’intérieur. Rien ne m’échappe, alarme, code de sécurité, trop facile quand on est la chance même. Bon ok, j‘arrête de faire mal belle, je n’ai pas eut besoin d’utiliser mes talents. Je me trouve maintenant au deuxième étage et sans un bruit je me faufile dans les escaliers afin de descendre dans le hall d’entrée. Une fois en bas, je dépose mon sac assez lourd au pied des escaliers en essayant de faire le moins de bruit que possible et m’installe sur la dernière marche. J’appuie mes avants bras sur mes genoux et pose ma tête contre le mur. Pas un bruit, tout est calme. Je ne sais pas si mon lit a été donné à quelqu’un d’autre et je n’ai aucune envie d’aller vérifier. Je suis rentrée et c’est déjà pas mal. Je ferme les yeux et m’assoupis un instant quand j’entends quelqu’un entrer et me demander quelque chose ce qui me fait sursauter et me laisse pousser un petit cri. Je reprend mes esprit et jette œil au gars qui se trouve non loin de moi.

- « … on peut faire ça… le problème c’est que je viens de revenir de loin et je ne sais pas ou il peut être. »

Je me relève et m'avance vers cet inconnu. Je suis sur le point de lui tendre la main quand je retiens mon geste et croise les bras en le regardant de haut en bas. Je ne l'ai jamais vu ici, sans doute un petit nouveau... puis bon s'il demande à voir le professeur c'est forcément un petit nouveau. Je lui adresse un sourire et lui attrape le bras en prenant mon sac au passage.

- « Allons! Cherchons après quelqu'un. »

Vitaly observait la jeune femme qui s'approchait de lui. Elle était jeune, la trentaine, plutôt petite et de corpulance moyenne. En même temps tout le monde ou presque paraissait petit et maigre à côté de lui et de ses 2 mètres 02 et de ses 110 kilos de muscles. Il avait effrayé la jeune femme il le savait, et c'était pour cela qu'elle n'avait pas voulût lui serrer la main. Son regard s'arrêta sur la marque qu'elle avait à l'oeil. C'était une tâche noir qui entourait entièrement son oeil gauche. "On dirait un panda" songea t'il.

La jeune femme lui pris le bras, l'entraînant derriere elle en montant les escaliers.

"Pardon si je vous ai fait peur. Au fait je m'appel Vitaly et vous? Vous travaillez ici?" lui dit il dans son meilleur anglais possible.

- «  Domino, 29 ans célibataire... » je m'arrête un instant. «Enchantée. Je…disons que je suis partie et là… j’ai eut envie de revenir. Cet endroit me manquait. »

Toujours accrochée au bras de l’inconnu qui est immense vu d’ici. J’avance lentement dans les couloirs de l’Institut en espérant croiser quelqu’un… Scott… Jean… le prof… quelqu’un… puis je sais pas quoi faire de ce petit nouveau moi et si j’avais fait entrer un terroriste ou un Confrériste... Outch... la boulette. Du coup, je lâche son bras aussi vite. Je sors mon arme en une seconde et la pointe vers son visage. Je fais un bon en arrière et le regarde un instant.

- «  Tu m’as pas dis pourquoi tu venais ici. Quelqu’un est au courant de ta venue? »

Je finis par tendre les bras en l’air et m’étirer. Mon coté paranoïaque me joue des tours. Je range alors immédiatement mon Colt M1911 et adresse un sourire à Vitaly. Je m’emporte vite, il n’a pas la tête d’un terroriste et puis si c’est le cas, une balle dans le crâne et on en parle plus. J’avance alors jusqu’au bureau ou je frappe plusieurs fois avant de tenter d’ouvrir la porte qui bien évidemment est verrouillée. Je lâche une seconde fois mon sac sur le sol et appuie mes mains sur la taille avant de crier:

- «  Une personne est demandée dans le hall d’entrée. »

C'est impossible que personne ne se pointe la maintenant, on est quand même entre les murs de l'Institut... Ils devraient faire attention à qui entre et qui sort car n'importe qui entre comme pour rien ici. Je regarde Vitaly et soupire un instant en fixant la porte.

Vitaly suivait la jeune femme qui disait s'appelait Domino. Elle avait 29 ans apparament et était célibataire, ce qui ne l'interessait pas. Soudain, Vitaly sentit quelque chose de bizarre en lui, un sentiment qui le poussait à faire attention, à fixer son attention sur les mains de domino, il se sentait étrange comme dans la limousine à Moscou. Soudain : "Mais qu'est ce qu'elle fait!" s'inquiéta t'il en voyant une arme braquée sur son visage qui ne laissait cependant pas trahir sa peur.

"Ok! Cool! Je vais t'expliquer! " dit il. "Je suis Russe, et j'ai failli mourrir dans un attentat. Je cherche un expert en mutation parceque je suis mutant et que j'ai besoin de comprendre ce qu'il m'arrive. Les mutants ne t'effraie pas au moins, je vais rien te faire t'inquiète pas."

Domino rengea son arme et lui sourit. Puis ce mauvais pressentiment qu'il avait disparut aussitôt.

Vitaly regarda Domino s'approcher de la porte et toquer. "Elle a un problème, cette fille est pas normale : elle m'agresse et puis me sourit et passe à autre chose." songea t'il.

"Domino, ça veut dire quoi ça? Pourquoi tu me menace et tu redeviens gentille tout de suite après. Qu'est ce qu'il se passe ici?" dit Vitaly après que Domino ait crié dans le hall d'entrée.

- « Vitaly ça veut dire quoi ça ? »

Si je répond à sa question par une autre question c’est parce que celle-ci me semble inutile. Je m’installe sur mon sac qui se trouve maintenant sur le sol et sort, d’une poche latérale, mon cellulaire. Un nouveau message. Je regarde Vitaly et me relève d’un bond en attrapant mon cellulaire. Je repasserais. J’ai quelque chose d’important à faire. Je reprend mon sac passant la lanière sur mon épaule je passe à coté de Vitaly en lui tapotant l’épaule amicalement. Quelqu’un finira bien par passer dans ce hall d’entrée et l’accueillir. Je n’ai pas le temps et puis personne ne semble avoir envie de m’accueillir. Ils ne sont surement pas au courant certes mais on ne laisse pas sa porte d’entrée ouverte sans surveillance. Je ne lui laisse pas le temps d'en placer une.

- « Bon, écoute, on se reverra… j’ai quelque chose à aller chercher… ou plutôt quelque chose à faire. Heu… tu n’as qu’à chercher après quelqu’un ils ne doivent pas être loin… Ils sont surement occupés à quelque chose d’important. »

Je jette un œil autour de moi, cet endroit m’aura vraiment manqué. Je repasserai demain. J’ai un truc à faire… à peine rentrée que je suis déjà repartie. Je salue Vitaly d’un signe de main et lui crie:

- «  Dis leur que Domino est de retour à la maison. »

Je me dépèche maintenant de quitter les lieux car il ne faudrait pas que je tombe sur quelqu’un qui pourrait me retenir ici. Je m’en excuse x men mais le devoir m’appelle… ou plutôt la curiosité.

" Qu'est ce que ça veut dire ?! " se dit il. "Qu'est ce qu'il se passe ici ? Pourquoi n'y a t'il personne ? C'est pourtant une école pour intello non ?"

Vitaly regarda la jeune femme s'éloigner. Puis il pénétra un peu plus dans le hall de l'institut à la recherche d' un professeur ou de n'importe qui d'autre. En avançant dans le couloir, Vitaly rematrqua que les murs étaient blancs, sans aucun tableau nul part, il n'y avait pas une seule plante, ce qu'il trouva extrêment étrange. Il était allait au lycée et mais si il était très pauvre, la direction s'était éfforcée de le rendre chaleureux pour les élèves tandis qu'ici rien ne semblait avoir été entrepris pour aigailler un peu l'établissement.

" Peut être que les intellos qui sont ici n'ont pas besoin de ça " songea t'il " Après tout ce pays est totallement different du miens, je me demande si j'ai eu une bonne idée de venir ici. "