Un réveil difficile

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Les liens étaient serrés... Le corps de Kroenen était ficelé comme un gigot et ses armes lui avaient été retirées. Ses poignets, entaillés par la corde se reconstituaient lentement alors qu'il peinait à respirer, la tête dans un sac en toile de jute qui étouffait les bruits environnants. Il avait été trimbalé comme un vulgaire sac à patate sur plusieurs centaines de mètres, puis projeté avec violence contre un sol dur et froid. Il attendait depuis plusieurs longues heures ainsi, allongé sur le sol, ne pouvant qu'à grande peine se mouvoir... Les pensées de Kroenen fusaient à toutes vitesse. Etais-ce les chasseurs de nazis qui l'avaient retrouvé ??? Peu probable, il vivait caché dans les ruelles sombres depuis plusieurs mois. Les anti-mutants ? Peu probable également pour les mêmes raisons...

Quelques mois avant les récents événements, Kroenen s'était mis en chasse d'une organisation mutante pouvant l’accueillir après ses longues années d'errance sans but. Il avait entendu parler des X-Men, une structure hébergeant les mutants et les poussant à une cohabitation pacifiste avec les humains. Ces rebuts n'avaient pas conscience de la supériorité évidente des mutants sur le reste de l'humanité. Ils étaient donc à haïr et non à suivre. La confrérie avait plus attiré son attention, présentant un aspect bien plus en accord avec ces idéaux. Il avait donc quelque peu enquêté mais avait jeté l'éponge en apprenant le passé de Magnéto.... un juif... Si les humains étaient vils, les juifs l'étaient encore plus, la lie de la création. Si ces deux alignement ne convenaient pas à Kroenen, il entendit parler d'un troisième clan : les maraudeurs. Un ensemble de mutants suivant des buts scientifiques obscures et utilisant tous moyens pour y arriver. Ceci convenait bien à Kroenen : recevoir des ordres, en donner et ne pas avoir à servir les intérêts des humains.

Il avait donc commencé à se renseigner à propos de ces mystérieux Maraudeurs. Il avait interrogé d'abord des mutants cachés dans les égouts, souvent atteints de mutations les rendant tellement difformes qu'ils en étaient repoussants. Ces interrogations le menèrent à la ville de New-York où le chef des Maraudeurs élirait domicile. Il suivit donc la piste en questionnant de manière plus ou moins musclée différents mutants afin de leur soutirer le lieu de résidence du mutant qui l'intéressait : Mr Sinister... Après plusieurs semaines, il trouva enfin un membre de ces maraudeurs et le tortura toute une nuit durant afin de lui arracher ses secrets. Cependant, il n'eut pas les réponses qu'il espérait et se dirigea vers un quartier résidentiel de la ville pour aller se ravitailler en nourriture. Une fois là bas, il n'eut même pas le temps de traverser une rue que six mutants cagoulés s'étaient jeté sur lui et l'avaient assommé et attaché avant de le traîner vers une destination mystérieuse.

Voilà maintenant où se trouvait Karl Kroenen. Ligoté, la tête dans un sac et tout ça dans un lieu inconnu où il ne pouvait faire autre chose qu'attendre ce qu'on voulait de lui.

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Assis sur une chaise, à un mètre cinquante du captif, John demeurait immobile et silencieux, attendant que la proie du jour soit en place.
Une fois chose faite, l'amérindien se lève, laissant trainer sur le sol un objet. Un objet métallique, à en juger par le bruit que l'on pouvait entendre. Karl ne pouvait encore devenir ce dont il s'agissait.

Mais sentir la lame pénétrer sa chair au niveau du biceps lui permettait de comprendre maintenant.

"Tu sais maintenant pourquoi on me nomme Long Couteau..."

Une simple phrase, prononcée si calmement qu'il était presque impossible de se dire que se tenait dans cette pièce un futur torturé et un tortionnaire. John était bien équipé.

Il portait une paire de rangers, un bas de tenue de l'armée, et en haut, une partie de son armure technomorphique qu'il utilisait pour créer des armes et autres accessoires. Les instructions qui lui avaient été laissée étaient claires. Torturer cette personne. Il n'avait même pas à lui soutirer des informations...

Enfin bref, passons.

Ce que Karl ne pouvait devenir, c'est que le pommeau de l'arme était reliée à un câble, lui même branché dans une prise.
Mais avant de lancer le jus, John voulait tout de même lancer une discussion. C'est vrai quoi, faire la parlotte tout seul n'est pas plaisant...

"Et tu es..."

Espérons que la réponse plaise à John, on ne sait pas ce qui pourrait se produire par la suite...

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Des heures que Kroenen était là, la tête sur la pierre dure et les membres serrés. Il commençait à perdre le compte des heures lorsqu'il entendit quelqu'un ou quelque chose se mouvoir près de lui. Mécaniquement, le putréfié analysa les bruits entendus. Des mouvements lourds, des bruits de pas... Sûrement un homme ou un mutant de belle constitution. Il continua à écouter ce qui se passait... Des pas, des pas, des pas... Tout d'un coup, un son vrilla les lambeaux de tympans de Kroenen, un son bien connu de ce dernier pour l'avoir crée de nombreuses fois : le raclement d'une lame sur la surface rugueuse du sol de sa geôle. Une telle pratique ne pouvait avoir qu'un but, Karl le savait mieux que quiconque. Il allait être torturé. Sa théorie fut confirmée lorsque la lame se glissa entre l'os et le muscle de son bras, déchirant doucement les chaires pourries. Une sensation presque agréable, à peine pire qu'un léger chatouillis. Le sang ne coula même pas et les chaires fraîchement coupées commençaient déjà à se reformer, attachant la lame aux muscles. C'est alors qu'une voix se fit entendre dans le noir du sac où se trouvait la tête du Nazi.

"Tu sais maintenant pourquoi on me nomme Long Couteau..."

Cette tirade arracha un rictus à l'ex-colonel. Le jeu classique de l'intimidation après une première vague de douleur. On ne sait pas pourquoi on est là mais on a déjà mal et on a peur. La recette idéale pour soutirer des informations rapidement. Cet homme là savait y faire et n'était probablement pas rendu à sa première torture mais il risquait de se heurter à un problème... Quand la victime ne sent pas la douleur et connaît toutes les techniques de torture psychologique, le titiller avec un bout de métal ne lui fera pas grand chose et essayer de lui faire peur ne sera pas plus utile. Kroenen était perdu dans ses pensées et dans le noir du sac quand il entendit de nouveaux la voix de son tortionnaire.

"Et tu es..."

Question piège... Si Karl commençait à provoquer son interlocuteur, ce dernier pourrait s'énerver et une jambe en moins ne serait pas du meilleur effet. Il fallait donc répondre intelligemment. Ne sachant pas à qui il avait à faire, le purulent décida de jouer franc jeu.

« Karl Kroenen... Ex-colonel de la SA allemande. Vous faites un très bon travail, mais évitez les coupes trop franches en torture. Quand votre gars saigne comme une cochon, il est difficile de le maintenir en vie ou conscient assez longtemps pour lui soutirer les informations nécessaires. Chez nous on taillait moins fort mais à des endroits plus sensibles, ou on refermait les plaies au fer rouge... Efficacité allemande... Mais très beau travail !!! »

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Mais quelle surprise! Le torturé taille la bavette! John ne s'en plaindra pas! En effet, d'habitude, les gens capturés et qui finissent dans le labo de Sinistre ont tellement les miquettes qu'ils pleurent, qu'ils retombent dans les pommes, qu'ils... Enfin bref: impossible d'avoir une discussion quoi. Plaisanterie mise à part, Long Couteau remarqua un truc bizarre. Enfin, dans un monde où des hommes et des femmes possèdent des pouvoirs sur-humains, qu'est-ce qui peut être considéré comme bizarre...

Passons.

Le captif n'avait pas contracté ses muscles, pas crié, et même pas saigné. La plaie se refermait à vue d'œil, et le discours qu'il tenait semblait confirmer à John que cette personne pouvait être dangereuse.

"Enchanté Karl," répondit alors l'amérindien, comme s'ils étaient deux collègues de bureau qui se rencontraient pour la première fois.
"Tu as l'air de plutôt bien encaissé, donc je ne vais pas trop faire durer. Une petite décharge ou deux, histoire que cela sente la chaire brulée quand mon supérieur fera son entrée. Mais après, je t'avoue avoir plus envie de taper la discute que de torturer aujourd'hui... Mais bon, là, cela ne dépend que de toi..."

John regarda son poignet. Il y avait un bracelet, avec un petit bouton sur lequel il appuya. Ceci déclencha alors la décharge électrique dans la lame plantée dans le bras de Karl. Cela ne dura que trois secondes.

"Bon, toujours pas mort j'espère?"

Oui, il serait dommage de perdre aussi rapidement un tel spécimen, surtout si Sinistre veut l'étudier vivant...

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*Quel flemmard !!!*

Ce furent instinctivement les premières pensées de Kroenen en entendant les paroles de John. Méthodiquement, il vécut en esprit la situation inverse... Il est toujours possible de paniquer quelqu'un ne sentant pas la douleur. La noyade était par exemple une technique efficace, la torture psychologique étant réservée aux maîtres en la matière, ce que n'avait pas l'air d'être l'homme en face de lui. Karl fut tiré de ses pensées par la décharge envoyée par son tortionnaire... Le jus contracta tous les muscles de l'ancien nazi, le faisant s'arc-bouter. Sa machoire en se fermant lui trancha même un bout de langue qui en faisant couler une unique goute de sang à travers son masque fit un joli trou dans le sac de jute... Ce trou permis à l'es-colonel de dévisager son interlocuteur, le sac en fibre végétale se désagrégeant lentement... A travers son masque. Kroenen vissa son regard dans celui de son tortionnaire. Un grand mec, typé mexicain avec une moustache à faire pâlir d'envie le Führer...

"Oups désolé... Si vous ne voulez pas vous faire mal je vous conseille de ne pas toucher aux restes de ce sac... Ca serait dommage de devoir couper vos mains... Bon maintenant que je sens le grillé, vous avez encore des choses à me faire subir ou je peux savoir ou je suis et pourquoi je suis torturé ?"

Ce n'est pas que Karl était au bout du rouleau mais ne pas savoir ce qu'il faisait là n'était pas pour lui convenir. Il ne pouvait pas analyser la situation sans en savoir plus, et sans analyse, pas de méthode à appliquer...

Invité

Le regard de Karl ne provoqua aucune réaction particulière chez John. Ce dernier se gratta la tête, cherchant une réponse à donner qui n'ait pas trop l'air idiote. Retirant la lame du bras, il la déposa sur une table, non loin de lui.

"Le modèle "Comme à la maison". J'ai aussi fait un modèle portatif..."

Oui, il pense à voix haute. Il parle de ses inventions comme ça, même si on ne lui demande rien. D'ailleurs, les questions du captif faillirent lui échapper. Mais en se retournant vers le mutant, car vu la réaction du gars, c'était un mutant, il se souvint. Et la réponse lui vint naturellement.

"On ne cherche pas les Maraudeurs. Ce sont eux qui te trouvent. Et chercher Mister Sinistre, c'est s'exposer à une mort que le commun des mortels ne peut imaginer."

Le sérieux dans la voix de John n'avait certainement aucun effet sur Karl. Mais ce n'était pas pour l'intimider qu'il parlait ainsi. C'était simplement parce qu'il ne pouvait dissimuler son propre ressenti quand il parle du chef des Maraudeurs.

John s'assoit ensuite sur la table sur laquelle il avait posé son arme.

"Tu ferais mieux de dire pourquoi tu nous cherches..." Oui. John dévoilait rapidement au captif qu'il était détenu par les Maraudeurs. Ceux-là même qu'il cherchait. Prend-il un risque de manière inconsidérée, ou est-ce qu'il a une carte dans sa manche, au cas où cela se corse? Ou alors, il ne craint rien de son "ennemi".

Il nota tout de même la remarque de Karl, sur le fait qu'il valait mieux ne pas retirer le sac... Certainement ne fallait-il pas le toucher directement. Sinistre trouvera les conclusions rapidement, selon Long Couteau.

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Kroenen était donc arrivé jusqu'aux maraudeurs... Il sourit derrière son masque, dévoilant des dents en parfait état à l'inverse du reste de sa personne. Ils l'avaient capturé dans le but de savoir comment il était arrivé jusqu'à eux et pouvoir le tuer ensuite, c'est en tout cas ce qui semblait ressortir des paroles de l'hispano qui lui faisait face. Il n'était pas question pour Kroenen de se laisser faire. Il devait trouver le chef de ces Maraudeurs et ne pas lui laisser le choix quand-à son intégration au groupe. De toute façons, l'exécuteur des basses œuvres devant lui n'avait pas l'air très motivé à lui trancher la tête et ne semblait que peu se méfier de lui. Cela lui laissait un certain champs d'action. Il avait à présent deux solutions possibles. Soit, il trouvait un moyen de s'échapper de cette geôle, soit il restait là à attendre ce qui se passerait. Il s'agissait pour le moment de gagner du temps et de conforter John dans l'idée qu'il était en sécurité.

« Pourquoi je cherche les Maraudeurs ? Et bien, on m'a parlé de vous dans quelques ruelles sombres et j'ai eu envie d'en savoir un peu plus. Donc j'ai cherché et j'imagine que je suis arrivé assez prêt de vous pour que vous jugiez nécessaire de m'arrêter je me trompe ? »

Tout en disant ces mots, Kroenen analysa la première des solutions potentielles, se libérer. La pièce était petite et sans fenêtres, l'unique porte, apparemment non verrouillée étant pile dans l'axe du moustachu. Karl jeta un œil à ses liens, aux chevilles et aux poignets avec de la bonne vieille corde, sûrement en fibre végétale majoritairement. Si il réussissait à faire glisser ses gants, il pourrait faire entrer en contact la corde avec ses poignets et la désagréger. Le problème serait les chevilles. Il faudrait être assez rapide pour libérer les chevilles avant que John ne comprenne ce qui se passait, ce qui risquait d'être plus difficile, sans compter qu'il faudrait lui passer sur le corps. La meilleur solution serait, après avoir libéré les mains de s'arracher un bout de chaire et de le lancer sur le tortionnaire et d'espérer que la douleur lui donnerait le temps nécessaire pour venir à bout de ses liens.

La seconde solution se résumait à ne pas bouger. Se libérer les poignets restait une bonne idée mais en faisant cela il prenait le risque de se retrouver attaché devant plusieurs personnes ne lui voulant pas de bien. Il y avait beaucoup d'inconnues. Ce pouvait être un suicide comme un moyen de sauver sa peau en restant sage. Mais la pensée commune ne semblait pas aller en ce sens. Une attaque frontale semblait être le meilleur moyen de faire ses preuves.

Tel une machine, Karl mit son plan à exécution. Bougeant lentement les bras, il dégagea ses poignets qu'il mit en contact de la corde. Son corps se tendis lorsqu'il la sentit devenir poreuse et aussi fragile qu'un mouchoir en papier. Une fois ses mains libres et hors de vue de John, il arracha un long lambeau de peau qui pendait déjà de son bras gauche... Tout devait aller très vite maintenant. Le morceau de chaire putride traversa la pièce pour atterrir directement sur le visage de John... On ne pouvait rêver mieux, sa peau faisait déjà des bulles. En un mouvement, Karl se redressa et étudia rapidement le nœud à ses pieds... Fait rapidement et simplement. En deux temps trois mouvements, le nazi se releva, libre mais sans armes, attendant une réplique de son tortionnaire, probablement fâché d'une telle évasion...

Sujet: Re: Un réveil difficile Ven 18 Mar 2011 - 12:24

Un homme avait eu le courage de se mettre en recherche des maraudeurs, c’était bien la première fois que quelqu’un cherchait spontanément à les trouver. Bien sur il n’était pas spécialement surprenant de voir des mutants s’intéresser au géni de Sinistre, mais ils étaient habituellement à la recherche d’un service, d’une aide pour un pouvoir détraqué, ou d’une autre de ses nombreuses capacités. Il ne faut pas penser qu’un homme cherchant quelqu’un où quelque chose puisse passé inaperçu très longtemps. En Paranoïaque, Sinistre surveillé chacune de ses installations, Il se souciait habituellement peut des chiens errant tournant et venant marquer leurs territoires sur son domaine, mais quand il commençait à venir gratter à sa porte et à en abimer le bois, il ne pouvait résister à l’opportunité d’un sujet d’études gratuit.

Sinistre chargea donc Long-couteau de capturer cet individu et de le forcer à nous donner ses sources, il était intolérable que quelqu’un arrive à remonter aussi loin jusqu'à lui, mais ou va le monde bientôt les X-men viendront à leur tour frapper à sa porte tout aussi naturellement ? Toujours était-il que cet homme avait réussi à suffisamment intéresser Sinistre pour qu’il en vienne à suivre son interrogatoire. Suivant sur un moniteur le déroulement des choses, il ne pouvait s’empêcher d’accorder une certaine valeur à celui qui ne tarda pas à s’identifier sous le nom de Karl Kroenen, car si le monde appartient au fort, celui disposant de suffisamment de capacité pour retracer sa piste est digne d’une grande attention.

Quand il vit que Karl prit par surprise Long-Couteau en tentant de s’échapper Sinistre n’eu devant le manque de précaution de son homme de main pas d’autre chois de se déplacer personnellement jusqu'à la salle d’interrogatoire. Sinistre ne tolérerait pas qu’il y ait des affrontements dans un endroit aussi précieux. Arrivant devant la salle, d’une rafale psychique il envoya voler Karl contre le mur qui était recouvert de différent pique en fer où il vint s’empaler. Fixant Karl de ses yeux rouge son prisme sur le front étincelait surement par résonance avec l’utilisation de ses pouvoirs.

« Monsieur Kroenen, il est fâcheux de voir que vos informations n’ont pas été suffisamment précise. Voyez vous je suis généticiens, et je suis très attaché à la théorie darwinienne sur l’évolution que je n’aurais surement pas à présenter à un ancien nazi. »

Sinistre pénétra plus en avant dans la pièce, il jeta un regard à Long-couteau empêtré avec ce morceau de peau, qui ferait un parfait prélèvement pour ses recherche, décollant d’une geste de la main ce bous de chaire putréfié, le faisant flotter ne voyant présentement pas de conteneur pouvant efficacement le contenir. Reportant son attention sur Karl, il continue sa phrase.

« Voyait vous l’un des premiers point de cette théorie fait référence à l’expérience, qui dans le cas d’une douleur se transforme en crainte. A vous regarder, je comprends facilement que vous avez par le passé déjà connut la guerre, d’où mon interrogation, que venait vous faire ici ? Ma propre expérience me fait imaginer trois hypothèses, premièrement quelqu’un vous envoi pour m’approcher ce qui expliquerait votre comportement, deuxièmement vous recherchez la mort et enfin vous pensez que je peux vous apporter quelque chose que vous recherchez. »

Sinistre avait toujours eu se coté théâtral, se mètre en scène pour donner un sentiment de contrôle absolu de la situation été l’un de ses passe temps favori. Il parlait beaucoup et exposait toujours ses théories. Voyait ça comme une conséquence d’un isolement de plusieurs dizaine d’année ou simplement sa propre mégalomanie grandissant au fil des années. Usant de nombreuse mimique gestuelle pour appuyer les points importants cela aurait été réconfortant s’il n’était pas un sociopathe aux tendances psychopathiques.

« La première n’étant pas viable simplement par ce que quelqu’un de suffisamment informé sur ma personne ne m’aurait pas envoyé une personne aussi dénué de défense mental que vous, car en l’état vous êtes un livre qui me suffirait de feuilleter pour en découvrir les mystères. »

Les tournures de phrase de sinistre dictant implicitement qu’il n’allait pas fouiller la mémoire de son captif n’était que dissimulation, Sinistre été déjà entrain de s’infiltrer dans psyché de cet homme, il n’était pas de ceux qui demande la permission et le seul but de sa phrase était de faire prendre conscience à Karl qu’il était sans défense ce qui d’un point de vus psychologique revenait à lui ouvrir toutes les portes de son esprit.

« Donc ma question sera simple et brève, Recherchez-vous la mort ou la puissance ? Dans les deux cas se sont des souhaits que je peux facilement réaliser, mais rien n’est gratuit et ne faite pas l’erreur de penser que la mort sera plus douce que ce que je vous réserve.»