Pleins de souvenirs, mais une nouvelle vie [libre]

Hedwige Naoil était une jeune fille qui venait de se rendre compte qu'elle est mutante. Pas facile à accepter, surtout quand on sait que sa famille ne l'acceptera jamais. C'était pour cela qu'elle était partie de chez elle. Car Hedwige, si elle a la nationalité Américaine, vivait en Israël depuis dix ans. Mais elle était revenue aux USA car, dans ce pays où elle vivait lorsqu'elle était jeune, pour elle ce pays est le pays de la tolérance et de la liberté.

C'est ce qu'elle croyait, car ça faisait deux semaines qu'elle était revenue et rien ne lui laissait à penser que c'était mieux qu'en Israël. Si les coutumes étaient différentes, cette peur des mutantes était bien ancrée chez bien des gens.

Bien qu’Hedwige ne soit pas encore désespérée, elle commençait à penser que partir d’Israël était une mauvaise idée. Dans son souvenir, les Etats Unis étaient le plus bel endroit, alors que maintenant elle se dit que non.

Mais elle était maintenant ici, aux Etats Unis, plus particulièrement à Central Park, ce parc où elle venait souvent lorsqu’elle était petite pour jouer. C’était un endroit qu’elle adorait avant, et c’était avec une certaine joie et mélancolie qu’elle revenait ici. D’ailleurs, elle ne savait même pas pourquoi elle était venue là, c’était plutôt ses pieds qui l’avaient emmené à cet endroit. Et elle alla donc s’assoir sur un des bancs du parc qui était libre et se mit à réfléchir.

Depuis qu’elle s’était rendue compte qu’elle est mutante, tout allait de travers. Non ce n’est pas vrai, tout allait de travers déjà avant, mais elle ne voulait pas s’en rendre compte. Mais elle se dit qu’elle devait tout de même avertir sa famille puisqu’ils croyaient qu’elle était en visite chez sa famille du côté maternelle.
C’était pour cela qu’elle avait pris un bloc de feuille avec elle ainsi qu’une plume. Assise sur le banc, elle commença à écrire.

Citation :

Chère maman, cher papa,
…

Elle était en train de réfléchir sans se rendre compte que quelqu’un s’était approché.


[J'espère que ça va comme message, c'est mon premier sur ce rp, et je me réjouis de continuer à poster avec quelqu'un ]

Hedwige était plongée dans l'écriture de sa lettre, les souvenirs lui remontaient à la tête, lorsqu'elle entendit quelqu'un lui dire bonjour. Elle ne l'avait pas entendu arriver, il faut dire, pour sa défense, que si physiquement elle était assise sur ce banc dans ce parc, psychologiquement, elle était perdue dans ses pensées. A des lieux de là, elle repensait à tout ce qui s'était passé en si peu de temps, elle était mutante. C'était surtout cela qui avait tout changé en elle. Elle était mutante. Tout son corps le lui criait, mais elle ne voulait pas le savoir, puis elle n'avait plu eu le choix.

Elle revint tout à coup à elle avec ce bonjour. Elle leva la tête et regarda la personne à ses côtés. Un jeune homme qui était vêtu d'une tenue pour courir. Elle se regarda et elle vit qu'elle n'était pas du tout en tenue pour être ici. Elle avait un pull à col roulé alors qu'il faisait bien chaud, qui était bleu marine ainsi qu'un jeans et une paire de baskette. Pas très logique vu le temps qu'il faisait, mais bon, elle n'avait pas beaucoup d'argent pour s'acheter des vêtements, et elle a un peu pris des vêtements au hasard lorsqu'elle est partie. Elle aurait du plus réfléchir mais bon, c'était trop tard maintenant et elle faisait avec.

Elle regarda donc à nouveau le jeune homme qui s'était maintenant installé à côté d'elle pour manger son sandwich, elle, elle rangea en vitesse sa lettre dans sa poche, elle aurait le temps de continuer plus tard.

Hedwige ne savait pas trop quoi dire, ce n'était pas trop dans sa mentalité d'aller vers des gens qu'elle ne connait pas, surtout dans cette période de sa vie.

- Bonjour... et bon appétit -

Elle le regarda manger son sandwich, elle allait gentillement s'acheter à manger également car elle n'avait pas prévu à manger. Elle avait encore de la chance car il lui restait encore un peu d'argent que lui avaient donner ses parents, mais bientôt il fallait qu'elle trouve un travail, à dix-sept ans, pour pouvoir s'en sortir et ne pas vivre à la rue.

Hedwige avait décidé d'aller s'acheter un hot-dot. Elle en mangeait rarement mais trouvait ça plutôt pas mauvais, et puis il y avait un vendeur à quelques mètres du banc sur lequel ils étaient assis. Elle se leva donc d'un bon, et remis d'un geste de main ses cheveux derrière ses oreilles pour être plus libre de voir autour d'elle et se dirigea vers le stand de hot dog. C'est alors qu'elle vit le jeune homme qui avait sorti son sandwitch se lever également et lui passer devant pour lui offrire le hot-dog. Hedwige se sentait gênée, elle n'avait pas l'habitude qu'un inconu lui offre quelque chose aussi rapidement après leur rencontre. Mais plus encore que ça, elle se sentait gênée d'accepter et elle allait tout d'abord refuser. Et puis, elle se dit qu'il ne lui restait pas énormément d'argent. Et tout ce qui pouvait être économisé était de l'argent en plus et ça, elle ne pouvait pas cracher dessus.
C'est pour cela, qu'un peu gênée elle accepta sans un mot qu'il lui paie son hot-dog. Puis elle se tourna vers lui et lui dit :

- Merci. Au fait, je m'appelle Hedwige Naoil. Ravie de faire ta connaissance. -

Puis elle alla se rassoir sur le banc où elle se trouvait initialement, les cheveux qui volaient dans son dos. Et lui demanda alors en le regardant :

- Tu t'appelles comment ? -

Et tandis qu'elle mordit pour la première fois dans son hot-dog tout en le regardant.

Hedwige ne se souvenait pas que les Américains mangeaient autant, car Nicolas Eymerich, puisque c'est son nom, avait acheté cinq hot-dog pour lui. Elle ne pu retenir un petit sourir, c'était toujours mieux que de prendre peur, après tout. Car Hedwige, avec un seul hot-dog elle avait largement assez à manger, mais elle mangeait très lentement, elle n'était pas arrivée à la moitié du sien que Nicolas avait terminé le premier. Il faut dire qu'en plus de manger lentement, elle faisait attention de ne pas se salir, ce qui était le plus compliqué avec les hot-dog.

Les deux ado' semblaient gêner, faire connaissance n'est pas toujours facile il faut dire et elle ne savait pas de quoi discuter, puis c'est lui qui commença la discussion sur le temps. Probablement la solution la plus facile pour discuter. Mais c'était toujours mieux ça que rien.

- Oui c'est vraiment chouette et il ne fait quand même pas trop chaud. Il faut dire que où je vivais avant on était pas loin du désert, du coup c'était bien plus étouffant qu'ici. -

C'est vrai que le temps qu'il faisait ici était exceptionnel car il faisait grand soleil, mais comme s'il savait qu'il pouvait trop réchauffer, il y avait une petite bise qui faisait du bien car elle refroidissait l'air. C'était vraiment très agréable d'être dehors et de profiter de ce temps. Tandis qu'où elle vivait avant, il faisait très chaud, elle s'était habituée à force, mais ça obligeait parfois la population à ne rien faire durant les heures où le soleil est le plus haut dans le ciel.

Hedwige joua presque mécaniquement avec son pendantif en forme d'étoile de David puis elle posa une question à Nicolas :

- C'est un peu bête comme question, mais vous fêtez Paques à quelle date ? -

Durant les dix ans passé en Israël, elle était devenue plus juive qu'autre chose, bien qu'elle ne veuille pas forcément l'admettre. Et cette période était en général une période de fête chez elle, enfin, était une période de fête...

- Tu as toujours un aussi grand appétit .. ? -

Hedwige écouta attentivement les réponses que lui avait donné Nicolas Eymerich et elle sourit légèrement lorsqu'elle remarqua qu'il croyait qu'elle avait vécu en Arizona. Puis elle avait fait une drôle de tête lorsqu'il lui parla d'une maladie qui l'obligeait à manger énormément. C'était une maladie dont elle n'avait jamais entendue parler, mais ça devait exister vu qu'il le lui disait, il ne devait pas mentir, quel aurait été son intérêt ?

Elle reprit donc la parole pour lui répondre, ou plutôt lui expliquer ce pourquoi il s'était trompé.

- Oh non, tu te trompes, je ne viens pas d'Arizona, je n'y ai même jamais mis les pieds. Je vis, ou plutôt, je vivais depuis dix ans en Israël. D'où mes questions qui peuvent te paraître un peu étrange et bizarre. Mais je vivais ici avant mais ça remonte à très longtemps et j'étais très petite en ce temps là et je ne me souviens pas de grand chose d'ici. Sauf que je venais régulièrement dans ce parc, mais il me semblait encore plus grand lorsque j'étais haute comme trois pommes.

Puis elle le regarda plus sérieusement et lui demanda :

- C'est quoi comme maladie ? Je n'en avais jamais entendu parler, mais ça ne doit pas être très chouette de risquer de s'évanouir à tout bout de champ. Et pas forcément facile à vivre non plus. Mais au moins ça explique le nombre de hot-dog que tu viens d'avaler d'un coup ou presque !
Enfin, on m'a toujours dit que tant qu'on a faim, c'est quand est en bonne santé.

Elle lui dit cette dernière phrase en lui faisant un clin d'oeil et en souriant .

[désolée du temps pour répondre, les examens :S ]

Au final, autant Hedwige que Nicolas étaient curieux sur la vie de l'autre. Il faut dire que vivre en Israël n'est pas forcément courant lorsqu'on est de retour aux USA.

- Comment te dire, je ne vivais pas dans un quartier à risque, mais après c'est clair que c'est très différent d'ici. Ici on est toujours détendu, alors que là-bas même si on n'est pas forcément sur le qui-vive au moindre bruit on est prêt à se planquer. Mais honnêtement, on s'habitue relativement vite.
Mais merci pour mon accent, la preuve qu'on n'oublie ce qu'on a appris ! Il faut dire que j'ai toujours un peu peur que les gens se rendent compte que je sois Israëlienne, je n'ai pas honte de mes origines, mais il faut admettre que beaucoup de personnes croient qu'on est des terroristes.

Elle l'écouta ensuite lui expliquer la maladie dont il souffrait, la Gastroembolie ou l'embolie gastrique.

- Ben dit donc, ça doit vraiment être la merde comme maladie mais c'est en tout cas pas commun. Enfin, tu vas me dire, tant que tu prends pas trop de poids et que tu arrives à vivre correctement avec ça c'est déjà moins dramatique que d'autres maladie. Mais c'est bon à savoir que ça existe au moins.

[Il y a pas de mal, j'espère que tu t'en sort. Moi même je n'ai pas trop le temps de RP]

C'était curieux, la confiance qui régnait entre Hedwidge et Nicolas. Ils venaient de se rencontrer et ils se racontait déjà leur vie. Cela faisait du bien à Nicolas de se sentir en confiance comme ça, même si il mentait éhontément, il écoutait avec attention. Lorsqu'Hedwidge lui dit qu'elle vivait en dehors de la zone de guerre, il acquiesça, mais lorsqu'elle ajouta qu'elle trouvait New York plus calme, Nicolas cru bon de lui préciser

"Ne te crois pas en sécurité. Ici c'est aussi la guerre malheureusement, mais elle est plus larvée. Certains mutants sème la panique un peu partout, tandis que d'autres essaient de les en empêcher"

Il laissa planer un léger silence et ronger par le remord de mentir il finit par dire en murmurant

"Et je fait parti des seconds"