Ian-Henry Spencer ஹ C'est la vie, pas l'paradis.. (terminée)

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NOM : Spencer-Anderson. PRENOM : Ian-Henry. ALIAS ET SURNOM : Shine Gleam - Azure. AGE : 37 ans. DATE DE NAISSANCE : 4 février 1974. M ETIER: Ex agent spécial au sein du Drug Enforcement Administration (DEA), ex militaire dans l'armée de terre, présentement agent de terrain au B.A.M. NATIONALITE : Américain. GENRE : Masculin. CLAN : B.A.M.

Pouvoirs :

• Description : Télékinésie Orbing : Ce pouvoir permet à Ian-Henry de téléporter des objets ou des personnes selon une trajectoire déterminée par sa volonté. De même, en appliquant ce don sur lui-même, il demeure capable de s'éclipser là où il le désire. Ce don est un mélange de télékinésie et de téléportation.
  
  Comment peut-il utiliser son pouvoir ? En premier lieu, Ian-Henry doit disposer d'un contact visuel. Sans voir ce qu'il téléporte, il ne peut pas déplacer un objet qu'il ne voit pas. Le garçon est de plus soumis à l'utilisation de sa voix pour effectuer un quelconque contrôle sur ce qu'il téléporte, même s'il pourrait être capable de déplacer quelque chose sans le nommer. Cela est seulement plus facile pour lui de le faire comme cela. Ainsi, s'il souhaite téléporter un objet comme un cendrier, il doit distinctement prononcer le mot « cendrier » et se concentrer sur sa trajectoire pour l'envoyer là où il le désire. La vitesse à laquelle il déplace les choses est soumise à des notions de poids et de distance. Ainsi, renvoyer rapidement un crayon sur quelqu'un lui sera plus facile que de le faire avec une télévision par exemple. De même, sa limite demeure dans la téléportation d'objet n'excédant pas six-cent kilos. Concernant la vitesse de renvoi, elle ne peut pas dépasser deux-cent kilomètres par heure. La distance maximale de l'utilisation de son pouvoir n'est pas définie, il demeure capable de l'utiliser tant qu'il voit ce qu'il doit « appeler ». Une autre limite s'appliquant à son don, il ne peut pas déplacer une seule partie de ce qu'il désire bouger, du moins pour le moment. Par ce fait, Ian-Henry n'est pas encore capable de téléporter une roue de scooter de façon indépendante. En suivant cette logique, il ne peut pas non plus téléporter une partie de mur pour pouvoir le franchir. Son pouvoir ne se limite pas aux objets puisqu'il peut déplacer tout élément organique s'il le souhaite. Plantes, animaux, mais aussi humains seront alors soumis à son pouvoir. Cependant, Ian-Henry n'utilise cette facette de son pouvoir qu'en de rares occasions, ne voulant pas démembrer quelqu'un par accident, ou bien l'envoyer contre un mur avec trop de force. De façon volontaire, le garçon ne peut pas « appeler » un bras ou une jambe, puisqu'il n'est pas encore capable de déplacer une partie de quelque chose, et ne parviendra pas à « appeler » un cœur ou un poumon, car ceux-ci ne sont pas visibles.
  
  En se concentrant suffisamment, Ian-Henry est capable d'appliquer son pouvoir sur lui-même, ce qui lui permet de se déplacer en se téléportant là où il le désire. Pendant sa téléportation, son corps est quand même soumis aux attaques adverses, puisqu'il se déplace sous la forme d'une multitude de points bleus éblouissants. Cependant, dès qu'il s'éclipse, il réapparait instantanément au lieu désiré. Cela lui prend environ deux secondes (durant lesquelles il est vulnérable) pour appliquer son pouvoir à son propre corps, puis une seconde pour se rendre à son point de destination. Pour se téléporter, il doit connaître l'endroit d'arrivée, ou bien se déplacer sous sa forme lumineuse pour ne pas se blesser. De ce fait, s'il se trouve devant une porte fermée à clé, il lui suffira de rendre son corps « intangible » en se transformant en sa forme lumineuse pour la traverser sans dommages. C'est une téléportation différente dans le sens où il suit une trajectoire sans s'éclipser directement. Pour finir, il s'avère tout à fait capable de se téléporter avec quelqu'un, cependant, il doit disposer d'un contact physique constant pour y parvenir. S'il lâche la personne qu'il téléporte, celle-ci réapparait à l'endroit de la séparation, ce qui demeure extrêmement dangereux. Sa limite de transport est de cinq personnes (poids total de cinq-cent kilos). Petit détail, sa téléportation personnelle est la seule avec laquelle il n'est pas obligé de « s'appeler » pour disparaître.
  
  
• Niveaux de maitrise: Ian-Henry possédant ce don depuis maintenant bien longtemps, il va sans dire qu'il en détient un contrôle plus que bon. Rien de parfait, bien entendu, mais il dispose d'assez de contrôle pour ne pas se laisser déborder. Ses émotions influencent son pouvoir dans le sens où lorsqu'il est apeuré ou en colère, ses pouvoirs se débrident, ce qui le conduit à téléporter beaucoup d'objets en même temps sans même avoir besoin de les appeler. Lors de telles crises, il n'a aucun contrôle et subit les manifestations de ses pouvoirs.
  
  
• Lien entre les Pouvoirs: Ian-Henry ne possède qu'un pouvoir. Sa faculté de téléportation n'est présente seulement grâce à l'application de son pouvoir de base sur son propre corps.
  
  

Description Physique :

• Apparence : Physiquement, Ian-Henry est un très bel homme. Son visage doux possède une mâchoire carrée qui met parfaitement en valeur sa bouche délicatement dessinée. Son nez, un peu cabossé, trouve sa place en dessous deux magnifiques yeux d'émeraudes, yeux dont il use souvent pour séduire. La plupart du temps, une légère barbe mange ses joues et son menton, lui offrant un air viril non négligeable. Ses oreilles, un peu décollées, complète avec brio le reste de ses traits. Son corps, sculpté par ses multiples entrainements, est taillé en forme de « v », lui donnant une carrure quelques peu imposante. D'une taille d'un mètre quatre-vingt-cinq pour soixante-dix-neuf kilos, son allure est proportionnée. Niveau look, son métier l'oblige bien souvent à porter des vêtements simples et discrets, ou bien sa tenue de combat d'intervention. Quand il travaille pour le BAM, il préfère afficher une apparence soignée, mettant de ce fait plus de costard que d'accoutumée. Habituellement, quand il veut être décontracté, l'homme s'habille avec un simple débardeur et un jean bien coupé. Lors de réceptions, le plus souvent organisées par son père, Ian-Henry porte des vêtements de créateurs.
  
  
• Signes Particuliers : Une griffe qui longe son torse, griffe qu'il a reçu d'un tigre. Il a d'ailleurs failli en mourir.
  
  

Caractère :

• Mental : Que dire du mental de Ian-Henry ? Pour commencer, il faut noter son incroyable particularité de ne pas juger son prochain. Il est prêt à donner à tous une seconde chance, à la manière d'un Dumbledore un peu trop naif. De même, le garçon est toujours présent pour ceux qu'il aime, et ses collègues peuvent compter sur son soutien, quel qu'en soit le cas. Expansif et sociable, Ian-Henry n'est pas le genre de mec à rester assis sur une chaise toute la soirée. Actif et débordant d'énergie, il n'a de cesse que d'apporter son aide, et ce dans le simple fait de s'occuper les mains. Drôle et souriant, personne ne sait vraiment quand il va mal, et personne ne peut encore se vanter de l'avoir vu pleurer un jour. Ses émotions sont pour lui quelque chose de personnel. Pas bien gâté dans sa vie sentimentale, Ian-Henry croit cependant toujours à l'amour, malgré tout ce que lui dit son père à ce sujet. Les personnes qui comptent le plus pour lui sont ses fils, et il va sans dire qu'il sera toujours là pour eux. Concernant ses idéologies par rapport aux mutants, Le BAM est celle qui lui correspond le mieux. Il ne veux pas juger une partie de la société, et applique la loi qu'importe l'appartenance à tels ou tels groupe. Neutre au possible, il déteste prendre parti pour un camp, désirant simplement suivre les directives de ses supérieurs. Il sait que les mutants doivent être un minimum cadrés, et il veut faire parti d'un monde dans lequel ses fils pourront vivre tranquillement. L'institut est pour lui un bon moyen de permettre aux mutants de se contrôler, et il pense que Xavier n'a pas tort, mais ne comprend pas son inactivité. Pour terminer, la Confrérie demeure pour lui l'ennemi public numéro 1, de par les morts qu'elle brasse et les idées mauvaises qu'elle véhicule.
  

Histoire :

• Talents Particuliers : Outre sa déconcertante facilité d'expression à l'oral, Ian-Henry se démarque par sa capacité d'apprentissage plutôt importante. Autre particularité notable, le jeune homme parle couramment le français, ainsi que l'allemand, ayant appris sur le tas lorsqu'il y habitait pour le bien de l'une de ses missions. Aussi, il possède quelques notions de chinois, de russe et d'espagnol. De plus, Ian-Henry est tout à fait capable de conduire une moto, un hélicoptère ou un petit avion, ayant appris tout cela dans l'armée. En parlant d'armée, celle-ci lui a offert bon nombre de talents particuliers, comme le combat à main nue, l'utilisation des armes à feu et des armes blanches et un entrainement physique plus que bon. Présentement, il maitrise bien le tir, et son entrainement physique lui donne le niveau d'un amateur particulièrement entrainé dans les domaines suivants :
  
  
  - Athlétisme
  - Souplesse
  - Endurance
  - Combat à main nue
  - Tir
  
  
  
• Possessions : Plusieurs compte en banque, une multitude de voitures, des motos, un jet-privé, plusieurs villas dispersées dans tout les USA, Ian-Henry demeure un homme très riche. Tout cet argent lui vient de son père, richissime homme d'affaire. Petite anectocte, il possède un petit tigre qui porte son nom, qu'il conserve dans le zoo que son père avait acheté pour faire bonne figure. Cependant, il n'est pas rare de le voir se promener dans sa chambre, comme un petit chaton de compagnie. Légal ou pas, Ian-Henry s'en fiche, puisqu'il peut aisément le téléporter au zoo, évitant ainsi tout soupçons. Concernant son métier, Ian-Henry garde secrète une salle remplie d'armes dans l'une de ses villas. Il s'agit là d'armes règlementaires dont il se sert lorsqu'il se trouve en mission. Ainsi, le jeune homme conserve plusieurs :
  
  
  - Glock 22
  - SIG-Sauer Pro
  - S&W M&P40
  - Remington 870
  
  
  De même, son métier l'oblige à posséder un gilet pare-balle. Cependant, grand passioné des armes (à feu plus particulièrement) Ian-Henry dispose de beaucoup d'autres équipements. Par ce fait, dans cette même pièce, on trouve :
  
  Arme à feu
  
  
  - Taurus 80
  - Winchester M1300
  - Webley Police & Civilian
  - Walther PP Super
  - Remington 11-87
  - Ruger Police Carbine
  - Franchi SPAS 12
  - Charter Arms Undercover
  
  
  Arme blanche
  
  
  - Canne-épée
  - Couteau Bowie (35cm)
  - Crochet du tigre
  - Couteau papillon (petite épée, et non le couteau pliable)
  - Poing américain (qu'il garde souvent sur lui dans une poche)
  - Stylet (il en garde un caché sur lui)
  
  
  Bien entendu, il possède l'autorisation de porter ses armes dûes à sa fonction, les autres n'étant qu'une partie de sa collection. Il ne les utilise pas, mis à part ses armes blanches.
  
  
  
• Biographie :
  
  « Doucement allongé sur le sol elle attend de prendre son envol »
  
  Californie, Los angeles, 1974
  
  Les lumières sont éteintes, les corps entrelacés. Dans les draps de soie, Sidney Anderson dort. Profondément. La place vide à ses côtés ne la dérange pas. Ce qui la dérange, c'est ce monstre qui grandit en elle. Ce monstre qui peu à peu, prend de plus en plus de place. Bientôt, elle ne le supportera plus. Combien de fois a t-elle rêver de se coller un canon de revolver sur ce ventre rebondi ? Combien de fois s'est-elle posée cette question : pourquoi n'ai-je pas avorté ? Sidney n'est pas une femme monstrueuse, non. Sidney n'a juste plus de rêve. Son plus grand espoir était de devenir une des figures emblématiques des forces armées, pas celui d'être mère. Mais Scott l'y avait obligé. Oui, elle n'avait pas eu le choix. Son corps avait été soumis aux assauts incessants de son mari si doux habituellement. Sept mois plus tôt, il avait été si abject. Sidney n'était pas le genre de femme qui aimait qu'on force les choses. Surtout pas ses jambes, son corps, sa fierté. Rien n'avait arrêté Scott. Pas même ses pleurs. Il ne faisait que lui répéter : ne t'inquiètes pas, tout ira bien. Rien n'allait bien. Ce n'était pas lui qui portait le fruit de son sang. Sa vie était pourtant si parfaite. Ils étaient mariés depuis deux ans, l'avenir leur tendait les bras. Sidney, ingénieur au sein d'un SSN (pour Sub-Surface Nuclear) ou sous-marins nucléaire d'attaque, s'occupait d'assurer le bon fonctionnement des têtes nucléaires, étant l'une des plus qualifiées dans ce rôle. Sa famille, tous militaires, avait été très fière de la voir continuer ses traces. Et puis elle avait rencontré Scott. De suite, ça avait été le coup de foudre. Jamais elle n'avait aimé un autre homme. Et pour autant qu'elle le sache, lui aussi l'aimait. Présentement, elle n'en savait strictement rien. L'abuser de force pour avoir un héritier n'était pas vraiment une preuve d'amour.
  
  Los angeles, Hollywood, 1974
  
  Une chambre d'hôtel luxueuse en plein centre de Los angeles. A l'intérieur, un homme et une femme, tournoyant joyeusement dans les draps. Lui, c'est Scott Spencer, le mari de Sidney Anderson. Elle, ce n'est pas Sidney. Elle s'appelle Caroline et c'est l'héroïne de la série Sisters and Brothers. Scott n'a jamais été exclusif. Depuis deux ans, il trompait inlassablement sa femme, pour qui il ne ressentait qu'un vague intérêt. Ce qui lui avait plu chez elle ? Son corps, sa situation (ce qui lui permettait de la tromper quand elle partait durant des mois) et son père. Non, Scott n'était en rien homosexuel. Il savait simplement que le père de Sidney était un homme extrêmement influent. Avoir la main de sa fille signifiait de la visibilité pour lui et sa société de production. En effet, le mari goujat est un producteur fraichement débarqué dans le domaine de la production. Pour autant, sa motivation est sans borne. Mais plus que tout, il se savait menacé. Trois mois auparavant, le garçon avait eu un accident de voiture, qui avait failli lui couter la vie. Par miracle, ou autre chose, Scott s'était téléporté de la voiture, ce qui avait eu pour effet de lui sauver la vie. Depuis, la même litanie tournait dans sa tête : et si je mourrai, qui prendrait ma place ? C'est pourquoi il s'était décidé à faire un enfant à se femme, qui restait malheureusement la seule apte à lui accorder ce fils dont il avait tant besoin. Qu'elle le veuille, ou non. Elle n'avait pas voulu. Or, Scott parvenait toujours à posséder ce qu'il convoitait. C'est ainsi que sept mois plus tard, il comptait les jours, les jours qui le séparait de son fils. Car non, il n'accepterait pas d'avoir une fille. Mis à part pour faire la cuisine et le ménage et lui donner du plaisir, une femme ne servait à rien pour lui. Détruire les rêves de sa compagne ? Il s'en fichait tant que les siens étaient préservés.
  
  « Non il ne faut pas l'écouter, je ne veux pas lui ressembler »
  
  Californie, Los angeles, 1974
  
  La chambre d'hôpital rayonne. Outre le soleil qui perfore les volets, le sourire du nouveau-né présent dans les bras de Sidney illumine la pièce. Curieusement, Sidney s'est découvert un amour sans faille pour le petit garçon. Elle l'aime. Plus que tout. Plus que sa propre vie. Elle qui le détestait auparavant, elle ne pouvait plus vivre sans lui. Scott, lui, ne cessait de dire à qui voulait l'entendre que c'était un fils, et que c'était génial. Pour lui, seul l'optique d'assurer sa descendance le comblait de joie. Il se trouvait juste à côté de sa femme quand il commença à chantonner son bonheur. « Ce petit garnement est l'audace incarné, il me ressemble tellement. Que je ne pourrait le renier, notre sang lui a permis d'hériter de ma classe naturelle, de ma subtilité. Petit énergumène voudra me ressembler, mener les femmes par le bout de nez. » Elle, elle était juste épuisée. Intérieurement, elle aurait tellement voulu être seul avec son fils. Et surtout, elle priait. Elle priait pour qu'il ne ressemble pas à son père. Il ne fallait surtout pas qu'ils possèdent une once de ressemblance. « Il est le même que moi. » Sidney chuchotait des mots à son fils. « Non il ne faut pas l'écouter, il ne faut pas lui ressembler... » « Il sera le même que moi, et j'en suis fier car il a tout pour plaire. » « Tu rêve je crois, c'est surement pas, surement pas, non non non... »
  
  Californie, Los angeles, 1974-1985
  
  Ces paroles, le petit Ian-Henry les a entendu toute son enfance, toute son adolescence. Son prénom lui avait été en hommage au père de Sidney, Henry, et à celui de Scott, Ian. De suite, ses parents avaient désirés se le partager, ou pire, le garder pour eux seuls. Ian-Henry, lui, aimait ses deux parents. Il aimait l'amour de sa mère, et la générosité de son père, quand il lui donnait de l'argent et des jouets. L'amour ne s'achète pas ? Et bien si. Ian-henry aimait son père exclusivement grâce à son argent. Alors quand le divorce de ses parents fut prononcé, il lutta des pieds et des mains pour aller chez lui. Sa mère n'était plus rien pour lui. Juste de l'amour. Mais son père lui ayant toujours appris que l'amour était un fantasme, le garçon n'y avait jamais cru. Alors, à quoi bon rester avec quelqu'un qui ne peut vous donner que de l'amour, hein ? Au grand désespoir de Sidney, Ian-Henry devenait exactement comme son père. Elle ne pu le supporter. La pression du divorce et de la perte de son fils la conduisit à se tirer une balle dans la bouche, quittant la solitude dans laquelle l'avait plongé Scott. Ce dernier indiqua à son fils que sa mère était parti avec une femme, et qu'elle ne reviendrait jamais.
  
  Los angeles, Hollywood, 1990
  
  C'est à l'âge de 16 ans que Ian-Henry se su différent des autres. Pas parce qu'il était bisexuel ou parce qu'il préférait porter des vêtements de créateurs, non, mais parce qu'il était mutant. L'apparition de ses pouvoirs s'était produite quand son père lui avait jeté un verre d'eau dans la figure, et qu'il avait tendu le bras en avant pour se protéger. Phénomène inexplicable, l'eau s'était téléportée dans les airs avant de s'écraser contre le visage de son père, qui avait affiché un mine effrayée avant d'arborer un petit sourire. Là, il lui avait jeté le verre au visage, verre qui disparu aussi soudainement que l'eau, et qui fusa rapidement vers son visage, encore une fois. Préparé, celui-ci s'était téléporté à son tour, réapparaissant juste derrière Ian-henry, qui ne pu s'empêcher d'avoir peur. Son père était violent quelques fois, et peut-être n'aimait-il pas ce pouvoir qu'ils venaient de découvrir ? Pourtant, celui-ci s'était jeté dans ses bras, avant de lui offrir la première marque d'affection de sa vie, l'ayant embrassé sur sa joue. « Je suis si fier de toi. » Et puis ils avaient longuement discutés. Scott informa son fils qu'il était mutant, caractéristique qu'ils partageaient tout deux. Ian-Henry ne fut pas rassuré, mais plus le temps passait, plus son pouvoir lui paraissait « cool. »
  
  « Ils te veulent ! Ils te veulent ! Ils te veulent comme nouvelle recrue ! »
  
  Moyen-Orient, Inconnu, 1992-1994
  
  A ses 18 ans, au grand dam de son père, Ian-Henry manifesta le désir de rentrer dans l'armée. Fier de lui mais en même temps apeuré pour sa sécurité, Scott tenta de le mettre en garde de ne pas utiliser ses pouvoirs n'importe comment en mission. « Tu sais, les gens n'aiment pas vraiment les mutants. Fais très attention à toi mon fils. » Et puis Ian-Henry était parti. Pendant deux ans, il suivit une formation pour intégrer les rangs de l'armée de terre, avant de partir en mission dans un pays moyen-orient. C'était une guerre sans merci qui opposait les USA et le pays dans lequel se trouvait la jeune recrue. Pour autant, jamais il ne flancha. Après diverses aventures avec des soldats qui ne supportaient plus le manque de leurs femmes, Ian-Henry tomba amoureux de son chef, qui était si craquant avec son sourire. De suite, il ft charmé. Bien que réciproque, leur amour ne pu être dévoilé au grand jour, l'armée étant un secteur à la limite de l'homophobie. De plus, aucun homosexuel n'avait le droit d'officier dans les forces armées, et Ian-Henry ne pensait pas obtenir une dérogation parce que lui était « seulement » bisexuel. Alors ils vécurent leur amour en cachette, sans que jamais personne ne fut au courant.
  
  Moyen-orient, Inconnu, 1994-1996
  
  Durant cette période, Ian-Henry recevait du courrier de son père, qui était excité car enfin, il parvenait à produire une série à succès. A partir le là, il devint extrêmement connu, brassant plus d'argent que n'importe quel autre producteur américaine. C'était bien simple, Scott Spencer était devenu Multi millionnaire, ce qui faisait sa joie. Son fils, lui, continuait d'entretenir une liaison cachée avec son chef, sans que quiconque ne l'apprenne. Son père était au courant, et, curieusement, il ne semblait pas s'en formaliser. « Tant que tu es heureux... » qu'il écrivait dans ses lettres. Heureux, Ian-Henry l'était. Cependant, l'ombre se profilait à l'horizon. Une mission particulièrement dangereuse fut donnée à son régiment. Tous, ils devaient instaurer le calme dans une ville où la moitié des habitants avait été tuée par des missiles tirés par l'armée adverse. Ce fut la mission la plus dangereuse de Ian-Henry. Ce jour-là, Tom était avec lui. Il était avec lui quand un missile avait plongé sur eux et que son compagnon avait tendu le bras en avant en prononçant le mot « MISSILE ! » Il était avec lui quand le missile avait disparu, avant de s'écraser contre celui qui l'avait lancé. Il était avec lui quand un autre missile s'était dirigé sur Ian-Henry et que celui-ci n'avait eu que le temps de disparaître. Mais Ian-Henry n'était pas là quand Tom fut percuté par la charge explosive. Il ne fut pas là quand Tom succomba sur le coup, une dernière image de son amant dans la tête. En fait, il ne revint plus jamais.
  
  « Poussières d'étoiles »
  
  Los angeles, Hollywood, 1996-1998
  
  Quand il revint aux USA, il fut considéré comme un héros de guerre, car il avait détruit une grosse partie des forces adverses. Pour autant, Ian-Henry souffrait. Il avait été libre de quitter l'armée, ce qu'il fit. Son père lui avait alors proposé un travail dans sa société, et le garçon avait été assistant un temps, avant de participer au casting d'une série qui fut rapidement un succès, utilisant sa plastique avantageuse pour attirer le public. C'est durant cette période qu'il s'appliqua à utiliser ses pouvoirs, dans le seul but de parvenir à les contrôler plus facilement, et surtout, plus rapidement. Le visage de Tom ne cessait de hanter ses esprits, et il se sentait responsable de sa mort. Le seul moyen, pour lui, de le laisser reposer en paix, était de sauver quelqu'un. C'est ainsi qu'il devint une sorte de justicier, utilisant ses pouvoirs pour atténuer la douleur qui le prenait au ventre en souvenir de feu son amant. Il utilisa pendant cette période le nom de Shine Gleam et d'Azure, noms qu'il utilise quelques fois pour se moquer de son insouciance de jeunesse.
  
  Los angeles, Hollywood, 1998-2009
  
  Le garçon ne profita pas du succès de sa série pour percer dans le domaine télévisuel, et une dépression s'insinua en lui, comme un venin qu'il ne parvenait pas à guérir. C'est Mary Cooper, son infirmière, qui lui redonna goût à la vie. Il se rencontrèrent en 1998, furent mariés un an plus tard, et eurent des jumeaux du nom de Elvis-Scott et Ian-Henry Jr quelques mois après. Le fait est que Mary accepta très bien la mutation de Ian-henry puisque elle-même en était une. Elle avait la capacité de posséder un charme surhumain, mais elle avait juré à son mari qu'elle ne l'avait pas utilisé sur lui. Ce qui était un pur mensonge. Jour après jour, il devenait de plus en plus accro à elle, sans qu'il ne puisse rien y faire. C'est durant cette période qu'elle lui conseilla d'intégrer les rangs du DEA, et ce, dans le seul but de l'éloigner de la maison. C'est pourquoi Ian-Henry devint agent spécial après suivi une formation de quatre ans dans une académie hébergée dans une base du corps des marines à Quantico (Virginie). Ses qualités firent de lui une pointure de la lutte anti-drogue, et il fut envoyé en France et en Allemagne de nombreuses fois. C'est ainsi qu'il apprit les deux langues de façon courantes, et qu'il peut présentement tout à fait se faire passer pour un Français ou un Allemand de pur souche.
  
  France, Paris, 2006-2009
  
  Curieusement, Ian-Henry était resté à Paris. Personne ne comprenait pourquoi il refusait les missions sur le territoire américain, et pourquoi il ne voulait pas rentrer chez lui. En fait, c'était Mary qui l'y obligeait. Scott, son père, désirait le voir, ou même voir ses petits-fils, mais rien n'y faisait. C'est suite à une balle dans le torse durant une mission que Ian-Henry fut libéré de l'entrave de sa femme. De suite, il rentra à Los angeles, dans le but d'avoir une explication avec elle. Quand il arriva, il cru que tout était fini. Ses enfants, tout deux ligotés sur des tables d'examen, subissaient les expériences d'une Mary qui semblait totalement folle. Elle faisait tout pour trouver un moyen de guérir son corps de la maladie mutante qui parcourait ses veines, et utilisait ses enfants comme cobayes. Ian-Henry ne chercha pas à discuter. Il tua de sang froid sa femme avec son revolver avant de détacher ses jumeaux, et de les serrer tout contre lui en pleurant. « Je vous laisserai plus jamais, c'est promis. »
  
  « Un nouveau départ ? »
  
  New-York, New-York, 2009-2011
  
  Pour oublier tout ce qui s'était passé, Ian-Henry et ses jumeaux déménagèrent dans l'un des somptueux appartements de son père à NY City. Ian-Henry fut muté au service DEA de la ville, et continuait de travailler avec acharnement. Pour permettre à ses fils de grandir sans séquelles, il quémanda l'aide d'un mutant contrôlant la mémoire et lui demanda d'effacer les souvenirs de ce qu'ils avaient subi avec leur mère. Ian-Henry n'avait pas envie de faire ça, mais seule la santé mentale de ses fils comptait. Ses enfants montrèrent d'ailleurs d'étonnantes facultés à l'aube de leur puberté, à l'âge de 11 ans plus particulièrement. Elvis-Scott, le plus hyperactif de ses jumeaux, possédait le don de se téléporter dans une autre pièce quand il traversait une porte. Don somme toute marrant, mais qui pouvait se montrer dangereux si le petit ressortait d'une porte d'avion par exemple... L'autre, Marc-Anthony, avait la faculté d'ouvrir des portails de téléportation, qui pouvaient transporter plusieurs personnes. Ian-Henry faisait de son mieux pour les aider à canaliser tout cela, mais il s'avéra rapidement que seul il ne pouvait pas faire grand chose. Il les plaça donc à l'institut pour mutants de Charles Xavier, où ils pourraient être cadrés plus facilement que chez lui. La plupart du temps, il venait les voir la semaine et les récupérait le week-end, ne pouvant pas se passer d'eux plus de quelques jours. Bien souvent, il les emmène dans le zoo que son père a acheté pour montrer qu'il n'est pas si insensible que cela. Les jumeaux ont d'ailleurs jeté leurs dévolus sur un petit tigre, que Ian-Henry rapporte bien souvent dans l'appartement pour les amuser. C'est un tigre extrêmement affectueux qui n'est pas plus dangereux qu'un chat, du moins pour le moment. Son père, le gros méchant Sher-Kan du zoo, n'a pas tellement apprécié et lui a même griffé le torse par colère. Ian-Henry a failli en mourir, mais il ne s'en formalise pas vraiment.
  
  New-York, New-York, 2011
  
  Présentement, Ian-Henry jongle avec son statut de père et d'agent du BAM mais s'en sort relativement bien. Il a rejoint l'organisation du BAM pour ses fils, pour assurer leur avenir en quelque sorte. Cette organisation est pour lui la plus compétente quant au traitement des mauvais mutants, et il compte bien profiter de son statut d'ancien militaire pour résoudre au mieux les affaires que l'on pourrait lui confier. C'est son supérieur au DEA, monsieur Wilson, qui lui a proposé d'entrer dans un groupe gouvernemental appelé BAM. Curieux et interessé, c'est avec un mental d'acier et une motivation sans borne qu'il accepta, conscient que ses dons pourraient être un plus dans sa lutte contre les mauvais mutants.