Noriko Ashida - Surge

© bosie

NOM : Ashida PRENOM : Noriko ALIAS ET SURNOM : Surge, Nori AGE : 20 ans DATE DE NAISSANCE : 13 avril 1991 M ETIER: serveuse au Grindstone NATIONALITE : japonaise et américaine GENRE : féminin CLAN : X-men

Pouvoirs :

• Description : Sa mutation la rends capable d'absorber l'électricité présente naturellement dans l'air, mais également de prise de courants. Bien qu'au début elle ne parvienne à contrôler son pouvoir. Aujourd'hui, grâce à des gants spéciaux, elle peut contrôler son débit d'absorption et la puissance des rafales électriques. Rafales qu'elle peut projeter sur une distance d'environ cinquante mètres. Elle les projettes généralement par les mains, mais elles peuvent être généré de n'importe quelle partie de son corps. La puissance qu'elle peut mettre n'a jamais été calculé. Environ 1 millions de volt pour 100 ampères, mais utilisé à son maximum elle serait vidé de ses forces. De plus cela dépends très largement de la quantité d'énergie qu'elle a absorbé, techniquement elle absorbe en continu de faibles quantités, pour se tenir paré à toute éventualité. Ses gants régulent en continuent le débit d'électricité et empêche toute surcharge. Pour pouvoir absorber l'énergie d'une source externe elle doit se trouver dans un rayon de cent mètres environ, elle ressent l'énergie et peut se guider jusqu'à une source assez facilement. SI tant est que celle-ci se trouve dans son champs d'action. Le temps pour se recharger dépends de la puissance de la source, mais étant donné qu'elle absorbe l'électricité ambiante, elle n'est jamais réellement à plat. Cela peut aller de quelques secondes avec une source d'énergie puissance, à environ 5 minutes.
  
  Son pouvoir lui permet également d'accéder à une super vitesse. Elle peut courir plusieurs centaines de kilomètres en une heure, environ 600 kilomètre par heure, et ce pendant plusieurs heures d'affiliés à vitesse stable et ce sans ressentir la moindre fatigue. A pleine vitesse elle peut courir sur l'eau, et avec l'élan peut faire d'impressionnant bond lui permettant de passer de hauts obstacles, d'une hauteur d'environ 80 mètres, se propulser certes, mais une chute de cette hauteur elle n'y survivrait qu'avec de la chance. Donc cela lui permet surtout d'attérir sur de hauts édifices, mais pas d'en sauter. Ses réflexes vont de pairs avec son pouvoir, elle réagit bien plus rapidement, lui permettant d'éviter des obstacles, mais également des coups lors des combats.
  
  Si jamais elle venait à être frappé par un mutant possédant le même type de capacité, elle aurait une certaine résistance, suivant le nombre de volt émis, il pourrait s'avéré qu'elle soit sonnée.
  
  
• Niveaux de maitrise: avec ses gants sa maîtrise est bonne, ce pendant si jamais on venait à les lui enlever, il pourrait arriver qu'elle perde contrôle. Elle ne parvient dès lors plus, ni a contrôler son débit d'absorption, ni la force des rafales qu'elle envoit.
  
  
• Lien entre les Pouvoirs: /
  

Description Physique :

• Apparence : La première chose que l'on remarque se sont ses cheveux mi longs bleus, ses yeux clairs également, pour une asiatique c'est peu commun. Elle mesure environ un mètre soixante dix, pour un poids moyen de soixante kilos. Noriko a un visage plutôt amicale, des traits fins, et le sourire facile. Elle arbore souvent perfecto, et jean, plutôt sobre dans sa façon de s'habiller, ses cheveux suffisent de toute façon à la faire remarquer. Seul détail de sa tenue qui détonne, ce son ses gants en métal qu'elle porte toujours. Ils sont assez fins, mais lui donne tout de même un côté assez cyborg. Totalement flexible, ils ne la gênent pas dans ses mouvements et ils sont de la couleur de l'acier dans lequel ils sont forgés. Son corps est finement musclé par l'entrainement qu'elle s'impose régulièrement. Mais elle sait rester féminine et bien qu'asiatique, elle possède d'avantage de forme que la plupart de ses congénères.
  
  
• Signes Particuliers : Elle porte en permanence une paire de gants métalliques, qui lui permettent de contrôler ses pouvoirs. Ses yeux deviennent totalement bleu et une énergie en irradie lorsqu'elle utilise ses pouvoirs.
  
  

Caractère :

• Mental : Sa vie ne fut pas facile, Noriko était au départ quelqu'un de doux, mais elle s'est endurcis. Cela ne fait pas d'elle une personne froide, loin de là, elle est plutôt de nature enjouée, se montre amicale, et s'est promis de ne jamais porter de jugement. Bien entendu, elle rompt parfois sa promesse, et s'avère assez moralisatrice. Elle est très réfléchie, chacune de ses actions est pensée, elle sait prendre des décisions qui ne lui attire pas toujours les faveurs de son entourage, mais elle sait qu'elle a au moins leur respect. Sauf exception, bien entendu.
  Elle ne manque pourtant pas d'être impulsive, c'est une véritable pile électrique et elle ne supporte pas de rester inactive. Elle a constamment besoin de s'occuper sous peine de devenir franchement insupportable. Noriko a un certain égo, et elle supporte mal être contredite ou se sentir en compétition, foncièrement gentille, elle peut se transformer en véritable peste et dans ce cas s'avère excellente pour pousser les gens à bout.
  
  En tant que X-men, elle approuve totalement l'idéologie de Xavier, bien que fut une époque elle est ressentie une certaine rancune envers les humains dit normaux, elle est maintenant totalement passé. Elle comprends que les mutants peuvent effrayer et certains en joue. Mais elle est pour une cohabitation pacifiques. Même au fond du gouffre, l'idéologie de Magnéto ne l'a jamais séduite, la guerre n'est jamais une solution pour elle, il y a bien assez de conflit dans le monde pour ne pas rajouter celui-ci. Elle a décidé de consacrer sa vie aux idéaux de Xavier et de se battre courageusement pour ceux-ci, et ce même dans les situations désespéré. Elle est optimiste et à confiance en l'humain, un jour il y aura la paix. Elle conçoit sans mal qu'il faudra consentir à des sacrifices, mais y est prête. Au sujet du BAM elle est encore méfiante, c'est une initiative intéressante du gouvernement, mais elle se demande si ce n'est pas simplement un moyen de jeter de la poudre aux yeux des gens, pour mieux cacher d'autres actions. Elle attends de voir pour se faire un avis, mais y est peu favorable pour le moment, sans non plus montrer une franche animosité envers eux.
  

Histoire :

• Talents Particuliers : entrainé au combat au corps à corps, très bon leader.
  
  
• Possessions : tout ce qu'elle possède est à l'institut. Une chambre et un placard pour entreposer ses affaires. Un compte en banque non mirobolant dans une banque quelconque. Et bien entendu sa paire de gant.
  
  
  
• Biographie :
  Naître à Tokyo, c'est commencer sa vie avec déjà pas mal de névroses. Un père absent, salary man dévoué qui rentre tard, souvent ivre, lorsqu'il ne passe pas tout simplement la nuit au bureau. Mais qui mettait l'accent sur les activités familiales, chaque week end était organisé quelque chose. Et son père voulait une discipline quasi militaire. C'était les moments ou sa mère qui passait la semaine à se morfondre d'avoir quitté son village natale pour une haute tour, semblait revivre. Faire des randonnés, aller visiter des temples. Ce qu'elle préférait c'était la période des festivals, elle n'oublierait jamais le spectacle des moines courant avec des torches enflammés sur les couloirs extérieurs du temple Todai-ji. Et puis c'était des instants ou elle pouvait elle aussi s'évader du travail scolaire, ou ses parents ne lui rappelaient pas sans cesse qu'elle devait bien étudier. Pour être accepté dans un bon collège, puis dans un bon lycée, passer le concours des grandes université. Tout ce discours rabâché à chaque petit japonais dès son premier pas à l'école. Mais au cas où les professeurs ne seraient pas assez persuasifs, Noriko pouvait compter sur ses parents pour le lui rappeler. Enfant sage, elle ne chercha pas à les contredire. Travailler sérieusement dans sa chambre exigüe, s'occuper de Keitarô, son petit frère qu'elle adorait plus que tout.
  
  S'il un souvenir l'avait marqué dans son enfance, c'était l'arrivée d'un nouveau c'était plutôt rare, si tard dans l'année. Lorsqu'il est arrivé, ce qui la frappa le plus c'était sa tenue, informe, de couleurs criardes, ses cheveux était légèrement ondulés, et il était clairement basané. L'institutrice avait une moue réprobatrice lorsqu'elle l'avait présenté à la classe, et ce fut sans aucun doute le signal pour que celui-ci devienne la cible des railleries de ses camarades. Noriko éprouva de la sympathie pour lui, et pas seulement parce que chaque matin il devait ramasser ses affaires que les autres enfants trouvaient amusants de renversé, mais parce qu'il lui évoquait un ailleurs qui lui faisait envie. Il ne parlait pas très bien japonais et parfois mêlait portugais et japonais en un patois plutôt amusant. Son arrivée leur valut un cours sur la vague de migration des japonais au Brésil lors du début du XXème siècle. Dès le moment où Noriko se lia d'amitié avec lui, cela fut prit pour un véritable affront. Sauf que la fillette avait déjà un caractère bien trempée, cela lui vallut quelques problèmes dont la convocation de ses parents. L'institutrice accusa ses mauvaises fréquentations. Mais malgré les menaces de ses parents, Lino, qui était devenu Rino par déformation et elle devinrent inséparables. Lorsqu'elle emmenait son petit frère au parc, elle s'arrangeait pour le prévenir. Il n'habitait pas très loin, cela facilitait grandement les choses, et Keitarô l'adorait. Il leur racontait des histoires sur le Brésil, et secrètement ils allait prendre des collations chez ses parents. Souvent avant de se quitter, il lui disait :
  
  « Tu sais Nori, ici les gens sont trop sérieux, un jour je t'emmènerai au Brésil et ma mère t'apprendra à danser la samba ! Ou mieux aux États Unis, il paraît qu'ils ont des hamburgers de la taille d'un pneu ! »
  
  Et toujours elle répondait en marmonnant :
  
  « Tu sais que je déteste qu'on m'appelle Nori, c'est juste une algue ! »
  
  En réalité elle préférait ne pas trop rêver à ailleurs, ça lui rappelait trop qu'elle était encore coincée dans sa tour. Qu'il lui restait une quantité de caractères à apprendre pour le contrôle du lendemain.
  
  A la fin de l'année, qui sonnait aussi la fin de la primaire, ils s'étaient promis de rester amis. Ils ne seraient plus dans la même classe, ni même dans le même établissement. Ça aurait sans doute pu être possible. Mais rien n'est définitif. Ils étaient encore très soudés, allaient se promener dans les quartiers comme Shibuya, pour se moquer des modes extrêmes et se promettre de se décolorer les cheveux pour agacer leurs parents.
  Au collège, elle était à la tête d'un petit groupe qui devint vite populaire. Bonne élève, ses parents s'enorgueillissait de leur si jolie et si intelligente petite fille. Sans se douter qu'elle se montrait avec eux chaque jour un peu plus hypocrite. Elle avait compris, à douze ans qu'elle ne les changerait pas, elle leur avait assuré qu'elle avait coupé tout lien avec Rino. Mais elle n'avait pas prévu qu'un soir son père décide de rentrer plus tôt et ne les croise. Il rentra alors dans une rage folle, son père était toujours calme, mais elle supposa justement qu'il avait du boire plus que de raison, et il attrapa le bras de Rino, le soulevant presque de terre alors que celui-ci se débattait sans grands résultats, lui hurlant de ne plus approcher sa fille, que les racailles dans son genre ne ferait jamais rien de bon, qu'il la tirait vers le fond. Noriko se mit à crier elle aussi, et plusieurs voisins ouvrirent leur fenêtre pour assister au spectacle, sans intervenir.
  
  « Lâche le ! Lâche le ! Je te déteste ! »
  
  Plus sa rage montait, plus elle sentait d'étranges picotements l'envahir, une pression inconnu qui pesait sur son corps et sur ses doigts crépitaient de petites étincelles. Soudain son père poussa un cri de douleur, fugace. Il la repoussa, frottant son bras endoloris. Dans ses yeux elle pouvait lire un mélange de surprise, de colère et de dégout. Rino qui avait profiter de la surprise pour s'arracher à la prise de l'homme, observait les yeux ronds son ami. Ses yeux avait palis et une lumière semblait en sortir, lumière qui irradiait même de ses bras, qu'elle tendit brusquement, ayant l'instinct de se tourner vers un arbre, elle vit avec effarement une décharge électrique s'échapper de ses mains et frapper l'arbre, dont il ne resta que du bois noircis. Le silence qui suivit cela fut le plus abominable qu'elle eut à subir. Elle était terrifiée. Son regard passa de son ami, à son père, ce dernier retrouva plus rapidement la raison, après une hésitation, il l'attrapa par sa veste, pour l'entraîner avec lui, hors des yeux des voisins. Il était dans un état second, et se soucia peu de savoir si elle parvenait à suivre ses grandes foulées. Il claqua la porte d'entrée, et sa mère arriva.
  
  « Elle était avec le petit nikkeijin ! File te coucher ! »
  
  Ce soir là, Noriko appris quelque chose sur son père qu'elle ignorait, il occultait remarquablement bien tout ce qui n'allait pas. Le lendemain, quand elle se leva son père était assis à la table de la cuisine, plongé dans son journal, qu'il n'abaissa pas pour s'adresser à elle.
  
  « J'ai téléphoné à l'école, je leur ai dit que tu étais malade. Retourne dans ta chambre. »
  « Tu comptes m'enfermer ? »
  « Pourquoi je ferai ça ? »
  « Pour ne pas qu'on sache que je suis une mutante. »
  « Tu n'es pas une mutante, ça n'existe pas les mutants. »
  
  Il avait énoncé cela comme une vérité générale, qu'on apprends à un petit enfant.
  
  « Oui bien sur, ça arrive souvent que les gens normaux aient des éclairs qui leur sorte des bras. »
  « Noriko arrête de dire des bêtises. »
  
  Intervention de sa mère, qui la regardait avec amusement. Comme si elle ne la prenait pas du tout au sérieux, comme si c'était simplement un nouveau jeu qu'elle s'inventait.
  
  « C'est ça de la laisser trainer avec cette racaille, elle devient mythomane. »
  
  Son père consenti à la regarder par dessus son journal. Son petit frère arriva et observa alternativement les gens présents.
  
  « Ta sœur est malade Kei... est ce que tu veux que je t'accompagne pour le métro ? »
  « Maman, c'est bon je suis grand... »
  
  Elle nageait en pleins délire, et à nouveau, elle senti les picotements, en passant près d'elle son frère l'effleura et fit soudain un bond sur le côté, poussant une exclamation de douleur.
  
  « Vous voyez ! Je ne mens pas ! Il faut faire quelque chose, je risque de blesser quelqu'un. »
  « Noriko arrête tes jeux stupides, je te pensais plus mature que ça, et toi Kei ne rentre pas dans son jeu, file ! »
  
  Le plus jeune n'osa pas contredire son père, même s'il ne comprenait pas exactement ce qui venait de se passer. Elle retourna dans sa chambre, sans un mot, mais avait compris que ses parents continueraient à faire comme si de rien était. Elle attrapa son sac, et fourra quelques affaires dedans. Ce soir elle partirait. Elle envoya un message à Rino, et attendit sagement que la nuit vienne. Elle glissa un mot sous la porte de son petit frère, pour lui expliquer les raisons de son départ. Et en catimini, se glissa dehors. Un sac à dos et le porte feuille de son père pour tout bagage. Rino l'attendait en bas de son immeuble, il était une heure du matin, et elle pouvait voir à son visage qu'il avait peu dormi.
  
  « Ou tu vas aller ? »
  « J'en sais rien... Le plus loin possible »
  « Je me suis renseigner, aux Etats Unis, il y a une école pour les mutants, l'école du professeur Xavier. »
  
  Il avait imprimé des papiers qu'il lui tendit, en même temps qu'un petit sac contenant un peu de nourriture, détail que dans sa précipitation elle avait totalement oublié.
  
  « Je viendrais te voir. »
  « Tu m'oublieras pas, hein ? »
  « Non ! Jamais ! »
  
  Ils se sourirent, elle voulu le prendre dans ses bras, mais préféra éviter d'électrocuter son ami. Ils passèrent la nuit à flâner, à Tokyo, la ville qui ne dormait jamais, ils avaient de quoi s'occuper, bornes d'arcades. Mais lui vint une idée lorsqu'elle trouva une échoppe en pleins Shibuya qui proposait des couleurs fantaisies. Elle acheta de la décoloration, et Rino lui lança un pot de couleur bleu. La vendeuse leur lança un regard sceptiques, mais amusé, et sans doute parce qu'elle s'ennuyait elle leur proposa de leur appliquer tout cela. Noriko croisa son reflet, elle était encore dans son uniforme sa jupe plissée, ses chaussettes hautes, chemisier et gilet. Elle n'était pas comme tout le monde, pourquoi essayer de paraître normal.
  Au petit matin, Rino l'accompagna à l'aéroport, elle exhibait fièrement sa couleur qui lui attirait les regards réprobateurs des passants.
  
  Le billet d'avion dans la main, elle était déchiré à l'idée de quitter son ami, effrayée par ce qui l'attendait, mais convaincu que c'était la bonne chose à faire. Leur au revoir s'éternisa, mais lorsqu'elle s'envola, s'était pleine d'espoir.
  
  La désillusion la rattraperait assez vite.
  
  A peine trois plus tard en réalité. Ses pouvoirs se manifestaient de plus en plus violemment, accentué, par le froid, la faim et la rage qu'elle éprouvait constamment, la colère contre elle même, et contre le reste du monde. A peine avait-elle mis un pied aux Etats-Unis, que ses beaux rêves de liberté s'étaient envolés, elle n'avait pas un dollar en poche, parlait mal l'anglais. Elle chapardait de quoi manger en utilisant un autre pouvoir assez pratique, sa super vitesse, qui découlait en réalité de sa faculté à manipuler l'énergie électrique. Cela lui permettait entre autre d'éviter la police. Elle avait trouvé refuge à Mutant Town, ou là bas, elle avait trouvé un moyen d'endormir ses pouvoirs, à défaut de réellement les maîtriser. L'héroïne. Une injection, et elle n'avait plus ni faim, ni froid, elle n'était plus inquiète. Elle trainait avec une bande de squatteur, peu recommandable, des mutants plutôt violents, mais qui éprouvaient une rage semblable à la sienne, la plupart avait été rejeté par leur famille également. Elle était au fond du gouffre, trop jeune, trop défoncée, sa vie se limitait à la perspective de sa nouvelle dose. Elle s'était rendu une fois à l'institut, peu après son arrivée, mais au lieu d'un foyer elle avait trouvé un crétin, qui s'était moqué de son accent, et de son accoutrement. Qui lui avait comprendre une clocharde n'avait pas sa place ici. Elle s'était littéralement enfuis. Et depuis refusait catégoriquement d'entendre parlé de cet institut. Elle regrettait le confort de sa chambre, les discussions avec Rino. Elle voulait rentrer, mais avait déjà du mal à trouver l'argent pour se payer ses nouvelles doses.
  
  Un jour, en pleine crise de manque, elle poussa la porte d'un bar. Le Grindstone, là bas elle reconnu l'étudiant qui s'était moqué d'elle, entouré par un groupe d'amis. Insouciants, ils semblaient profiter de la vie, cela l'écœura profondément, le sentiment d'injustice qui l'a prit, aviva la colère qui grondait. Autour de ses bras apparurent des éclairs, dans ses yeux flamboyait l'énergie. Le calme se fit dans le bar. Soudain un étudiant du groupe de celui qui s'était moqué se détacha. Il l'avait reconnu semble t-il. Il était blond comme les blés et semblait sincère, il lui proposa de venir à l'institut, mais elle préféra fuir. Noriko ressentait trop le manque pour véritablement réfléchir, elle bouscula violemment une femme qui tomba, et dont le sac se déversa. En temps normal elle ne se serait pas arrêté, mais la vue de son porte feuille la convainquis de le faire, la femme voulu se défendre, mais à peine l'eut elle effleuré, qu'une décharge l'assomma, elle ouvrit le dit porte-feuille,qui était bien garnis. Elle put se prendre une nouvelle dose, et songea qu'elle était sans doute condamnée à devenir une de ses pitoyables voleuses, sans but.
  
  L'avenir lui paraissait bien sombre. Mais dès le lendemain, une surprise de taille l'attendait. Un petit groupe d'étudiant s'était lancé à sa recherche. Son signalement, il fallait le dire, était assez simple, il n'avait pas mis plus d'une journée pour la retrouver. Revêche, elle refusa d'abord de les écouter, mais affaiblis par ses conditions de vie, et la perspective d'un toit sur la tête et d'un repas chaud, achevèrent de la convaincre. C'était une chance, qu'elle n'avait pas le droit de laisser passer. Et puis maintenant qu'elle était au fond du gouffre, elle ne pouvait que remonter.
  
  Le plus dur fut sans doute le sevrage. L'un des professeurs lui conçut des gants pour l'aider à contrôler ses pouvoirs. Des gants métalliques, qui furent amélioré au fil du temps. L'aider à moduler et à générer ses rafales. Elle réapprit tout doucement à avoir confiance, reçut un enseignement digne de ce nom, son accent diminua progressivement. Noriko fut remarqué pour ses talents de leader et lors de la création des squads, il lui fut permis d'en diriger une. Plus tard pour gagner un peu d'argent, elle prit un job de serveuse au Grindstone. Économisant pour repartir au Japon, pas que ses parents lui manquent particulièrement, mais elle avait véritablement envie de revoir son petit frère. En raison d'événements indépendant de sa volonté, quelques missions, quelques combat, elle mis plus de temps qu'elle n'aurait du pour s'acheter un billet d'avion. Il fallait avouer également, qu'elle craignait ses retrouvailles, et si ses parents l'avaient monté contre elle ? Elle parti un peu avant ses vingt ans.
  
  Elle n'avait jamais été si nerveuse. Arrivé, elle rentra chez elle sans avoir à chercher son chemin bien longtemps, quelques quartiers avaient changé. Mais sa tour était toujours là. Elle ne pouvait décemment pas sonner. Elle n'était pas prête à affronter ses parents. Elle attendit alors que son frère daigne pointer le bout de son nez. Elle avait vérifié sur la sonnette, ils vivaient toujours là. Elle attendit trois bonnes heures. Puis il sorti, il avait grandit, heureusement pour lui, il portait l'uniforme des lycéens. C'est lui qui la vit.
  
  Il sécha les cours, et allèrent dans le parc ou ils allaient toujours petits. Ils avaient changé les jeux, et planté de nouveaux arbres. Keitaro lui apprit que ses parents faisaient comme si elle n'avait jamais existé. Ils avaient ôté toutes ses photos et prononcer son nom était devenu tabou. Elle resta un mois au Japon. Elle ne connaissait plus personne, et avait été déçut d'apprendre que Rino et ses parents avaient déménagé dans laisser d'adresse. Il lui apprit qu'après sa disparition il y avait eut une enquête, et que sa famille avait été accablé. Rino avait été vu avec elle à l'aéroport, il avait de la chance d'avoir été trop jeune pour avoir à répondre de ses actes. Keitaro avait entendu dire qu'ils étaient partis à Okinawa. Noriko fut déçut, mais dorénavant chacun avait refait sa vie, et puis après les problèmes qu'elle avait engendré, il n'avait peut être plus envie de la voir. Elle en profita pour revoir quelques amis et faire un peu de tourisme, aller voir sa grand mère et la rassurer. Cela lui avait permis de prendre quelques vacances, de faire un point sur sa vie, et s'est rasséréné qu'elle retourna à l'institut.

j'ai envie de dire Vu par Fatale