La Magie du cinéma (Kran)

Vous connaissez la base du cinéma? Est-ce que vous connaissez l'histoire du cinéma? L'histoire des personnages qui ont tellement affecté notre monde et nos illusions, qui ont décidé de construire un monde bien différent de la réalité pour plusieurs d'entre-eux. Dans plusieurs films, on retrouvait le modèle du surjouer par le blanc et le noir, qu'on retrouve même dans certains films qui n'ont pas éteints les premières images du cinéma. Pour plusieurs personnes, ce sont des chefs d’œuvres qui sont enlevés par son coté commercial depuis plusieurs années. On ne retrouve plus autant d'émotions qu'avec Welles et Chaplin, on retrouve des films qui coutent environ 500 millions de dollars pour faire que les gosses qui sont devenus paresseux pour ouvrir un livre, prennent six heures de leurs temps pour lire un chef d’œuvre.

On retrouve des personnes, qui retrouvent des arguments autour de certains blockbusters aussi mauvais que des films de série Z du niveau d'Arkham ou encore de mauvaises séries. Oui, certains films sont splendides, d'autres sont des vulgaires déchets télévisuelles. C'était terriblement mauvais, vous savez ce qui est pire dans ce genre de films? Ce genre de romantisme et de matérialisme terriblement mal construits pour donner l'illusion que la société marche du coté de l'image. Que tout le monde doit être beau pour être aimer, que des super-héros doivent être en moulants pour être encore plus sexys et matérialistes, pour amener les jeunes adolescents à s'intéresser au travail des X-Men à cause de leurs apparences.

Sa jambe allait de mieux en mieux. Elle boitait encore un peu, mais elle se remettait toujours aussi bien. Elle avait décidé de se rendre dans un coin du Bronx, un petit coin connu pour habiter un petit cinéaste qui passait toujours des excellents films. Celui-ci passait une soirée spéciale de plusieurs petits films entre cinq à dix minutes de Charlie Chaplin dont The Kid. La soirée avait commencé à environ à 20:00 pour se terminer vers 21:30.

Elle est donc sortie du cinéma vers 21:45, avec les derniers morceaux de son popcorn. Un petit manteau noir avec des jeans classiques bleus et finalement avec un petit chapeau, elle avait quelques hésitations de rentrer à l'Institut à pied ou en taxi. Encore un grand moment de réflexion, sur le mur du cinéma, qui avait quand bien certaines personnes, le cinéma était ouvert jusqu'à environ minuit.

L'homme a toujours souhaité posséder plus qu'il n'a déjà. Dans un film, on voit des choses qui n'existent pas, on voit des gens en qui l'on peut se comparer ou que l'on a envi d'imiter et même de gens que l'on peut envier. Un enfant rêve de devenir un super-héros pour protéger les gens, une jeune fille rêve du prince charmant et un ado de l'amour véritable, mais ce ne sont que des rêves. En voyant sortir tout ce monde du cinéma, remplit d'un contentement qui disparaitra lorsqu'ils reviendront à la dure réalité, Pavel ne put s'empêcher de lancer un rire froid. Le cinéma qui se trouvait en face de lui était un vieux cinéma qui ne passait que des classiques, des légendes et il devait l’avouer, le russe aimait énormément ce genre de film, particulièrement ceux de Charlie Chaplin. Cependant, pour lui, le monde n'avait aucun secret, il était différent de ce que l’on peut voir dans le cinéma, il n'était ni blanc ni noir mais composé de centaines de nuances de gris. Il n'y a ni mal, ni bien, chacun possédant sa propre vision de ces concepts rends ainsi ces mots inutiles, sans valeur. Dans le monde réel, ils ne sont pas clairement différenciés contrairement à l’univers du grand écran. Le mutant inspira lentement puis lâcha un soupir défiguré par les filtres de son masque, artefact salvateur lui permettant de respirer normalement.

Neuf heures du soir, la nuit commençait à reprendre le contrôle de la ville et dans cette demi-pénombre, le masque que Pavel portait le rendait encore plus effrayant, ce qui ne lui déplaît pas plus que ça. Le mutant aimait faire peur car lorsque l'être humain est confronté à ce sentiment, il montre son vrai visage. Lâcheté pour la plupart et courage pour une minorité. Quant à lui, Pavel ne craignait rien, il n'avait jamais peur ou plutôt, il savait contrôler sa peur et le vrai courage c’est lorsqu’on arrive à surmonter sa peur. Malheureusement, il se peut parfois que le courage se confonde à la stupidité et l’homme qui avait fait déplacer le mutant était sûrement le plus stupide de tous. Quelques jours auparavant, alors que le mutant prenait un café assit tranquillement à une terrasse, quelques balles vinrent sifflés autour de lui tuant deux hommes se trouvant en face de lui, un règlement de compte entre 2 gangs d’après la police. L’une des balles l’atteint à la main gauche, faisant un trou entre les métacarpes du pouce et de l’index et abîmant son tatouage le plus précieux, un cœur entouré d’épine symbole lui rappelant chaque jour l’amour qu’il éprouva pour une fille décédée depuis très longtemps. Cet affront méritait châtiment et Pavel ne lâchait jamais sa proie. En Tchétchénie, il avait traqué des rebelles dans les montagnes et chacune des cibles qu’il eut à abattre étaient désormais mortes et enterrées, ce n’était donc pas un petit gang de merde qui allait lui échapper. Après avoir fait parler quelques malfrats, il découvrit ainsi l’identité des tireurs, l’un d’eux possédait une Suzuki GSX-R, ils faisaient partie d’un petit gang et ils avaient leur "base" prêt d’un vieux cinéma de quartier situé dans le Bronx.

C’est ainsi que Pavel s’était retrouvé en face du cinéma, assis sur son Harley Davidson, a attendre les deux hommes qui avaient faillis le tuer quelques jours plutôt et l’attente ne fut pas longue. Quelques minutes plus tard, les deux hommes arrivèrent et s’enfoncèrent dans le cinéma. Trois-quarts d’heure c’était écoulé lorsqu’une foule de personne sortit du cinéma dont les deux malfrats que Pavel surveillait. Les deux hommes s’approchèrent alors d’une jeune femme et l’un d’eux sortit un couteau puis ils obligèrent la jeune femme à les suivre dans une petite ruelle adjacente au cinéma. Pavel profita de leur besoin d’intimité avec la jeune femme pour régler ses comptes avec eux. Il descendit de sa moto et se précipita dans la ruelle et fut content de voir qu'il n'était pas arrivé trop tard pour aider la jeune femme d'un côté et pour se venger de l'autre.

« - Si j’étais vous, je la laisserai tranquille, lança Pavel juste avant de décocher une droite exceptionnelle dans la tête de l’un des bandits. »

Surpris de cette attaque, le deuxième homme resta légèrement baba ce qui lui valut de se recevoir un coup de pied directement dans les valseuses. Après avoir vérifié que les deux hommes ne se relèveraient pas avant un bon moment, Pavel s’approcha de la jeune femme.

« - Vous n’avez rien Mademoiselle ? »

C'était tellement classique comme situation, des jeunes bandits qui pensent voler une jeune femme sans défense qui est simplement aller innocemment au cinéma. Drôle d'histoire quand même, on dirait presque que c'était une figure de cinéma classique, inspiré par certains jeunes. Est-ce que Kitty va appelée le grand Kurtou pour l'aider contre cette grande menace et dire: « Oh mon Dieu! Aidez moi, mon héros! » Kitty ne semblait pas grandement terrifiée par les deux hommes, elle faisait même des blagues, quand ceux-ci l'ont amené dans un coin sombre, dans une ruelle abritée par le diable.

Prenant une petite respiration, elle avait quand même un peu pitié pour les deux personnes. Bon, Kitty n'était pas peut-être la plus généreuse de la planète, mais elle était toujours capable d'offrir des choses. D'une voix douce et un peu ironique, elle reprit un temps pour recommencer à parler sainement.

-Pas besoin de faire un cinéma, je peux vous donner ce que j'ai...

Elle n'a même pas eu le temps de finir que sa phrase, qu'une nouvelle personne a réagi avec un violent coup de poing directement sur le visage d'un bandit, pour que le deuxième bandit reçoit un nouveau coup de poing sur la gueule. Kitty n'était pas paniquer, elle était un peu habituée par ce comportement de défensif envers elle. Elle semblait toujours aussi douce et gentille qu'elle ressemblait un peu à toutes les personnes de son âge. Il pose ensuite une question à Kitty sur son état, regardant un peu son corps, elle répondit avec un petit sourire.

-Non, je n'ai rien, mais ce n'était pas nécessaire...

Pas nécessaire au niveau moral et action. Elle était bien capable de se défendre seule.

-Mais merci quand même...

« - Ce fut pour moi un plaisir. »

Pavel enjamba les deux hommes inconscients puis s’approcha de la jeune femme pour jeter un coup d’œil plus approfondi. La jeune femme devait avoir dans les 20 ans, elle avait de longs cheveux bruns et des yeux noisette, sinon, elle était beaucoup plus petite que lui, la dépassant d’une tête. La dernière chose qu’il remarqua c’est qu’elle boitait légèrement, sa posture montrait qu’elle s’appuyait plus sur un flanc que l’autre lorsqu’elle marchait. En plus de cela, elle était plutôt attirante et elle semblait frêle au premier coup d’œil, une victime simple, c’était sûrement ce que les deux hommes avaient pensé. Pourtant Pavel se méfiait quelque peu de la jeune femme, quelque chose le dérangeait mais il ne savait pas quoi. Autre chose également, elle ne semblait pas effrayer par son allure n’y par le masque de fer qu’il arborait. Remarque, il y a beaucoup de personnes extravagantes à New York. Lorsqu’il finit de la regarder, il pointa la sortie de la ruelle.

« - Je pense que ce serai une bonne idée de sortir. Pas vous ? »

Il accompagna ensuite la jeune femme à l’entrée du cinéma puis, s’excusa un moment et se dirigea vers une cabine téléphonique. Là-bas, il appela la police pour signaler les deux hommes. Un appel anonyme comme beaucoup d’autres mais quand il parla de la fusillade qui avait eu lieu il y a plusieurs jours, le policier avec qui il parlait sembla soudainement très intéressé. Après avoir donné l’adresse du cinéma, Pavel sortit de la cabine. Il fût agréablement surpris de voir que la jeune femme était encore là, à l’attendre. Il la rejoignit alors, et, sans vraiment savoir pourquoi, il lui demanda quelque chose qu’il n’avait pas vraiment l’habitude de demander.

« - Ça vous dis un verre ? Je vous invite. Il y a un petit bar à côté. Il me semble calme. »

Pavel n’espérait pas que la jeune femme dise oui, pourtant, au plus profond de son cœur, c’était la réponse qu’il attendait. Peut-être que la solitude finissait réellement à lui peser.