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 On revient toujours là d'où on vient (libre)

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Béhémoth
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Béhémoth


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MessageSujet: On revient toujours là d'où on vient (libre)   On revient toujours là d'où on vient (libre) Icon_minitimeLun 6 Juin 2011 - 22:55

*Links aimait Central Park. C'était calme, c'était vert, c'était beau... c'était rare que des trucs explosent sans raison, que des monstres blancs et poilus t'attaquent en criant Wendigo et c'était tout aussi rare de croiser des mauvais mutants. Ou s'il les croisait, ils restaient discrets. Ou s'ils n'étaient pas discrets, ils ne s'en prenaient pas à leurs frères mutants. Où s'ils s'en prenaient, c'est Links qui restait discret. Le Béhémoth ne mettait pas toujours son costume en latex bleu et noir quand le crime survenait. Parfois, il préférait se dire que d'autres allaient s'en occuper. Après tout, c'est New-York, pas vrai ?

Il s'assit sur un banc et inspira un grand coup. Il portait une chemise noire avec deux boutons ouverts et un jean foncé, sobre. Il n'avait pas mis son costume en dessous, pas aujourd'hui, pas envie... il venait parmi les arbres du park comme pour un espèce de retour à la source. C'est presque là qu'il était né après tout, là qu'il avait vécu une de ses premières transformations... un grand moment. Il en maîtrisait 5 aujourd'hui... et la 6ème lui faisait plus peur que tout, c'est pour ça qu'il évitait de se transformer. Les passants lui souriaient, ne sachant pas qu'ils avaient presque une abomination face à eux. Les oiseaux le fuyaient mais bon, ça pesait pas bien lourd dans la balance de son moral.

La vie était cool loin de l'Institut... mais la frénésie new-yorkaise lui manquait. Central Park, c'était à la fois le rythme américain et un décor de rêve, à la fois l'homme et la nature, à la fois nulle part et chez toi, à la fois la douceur du foyer et la possibilité d'une rencontre imprévue*
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Félix Quesero
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MessageSujet: Re: On revient toujours là d'où on vient (libre)   On revient toujours là d'où on vient (libre) Icon_minitimeJeu 16 Juin 2011 - 0:39

Respirer le bon air de Central Park, goûter aux merveilleux O2, moins pollué que dans les rues de New York et moins confiné que dans les égouts du Walhala, se nourrir de cette drogue originelle, l'oxygène indispensable, obligation de tout homo sapiens normalement constitué. Vous savez, précisément le genre de chose que je ne suis pas. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir une pensée émue, faite de mon grand altruisme, aux humains à qui leur corps impose à chaque instant une tâche si répétitive. Le Djinn libre se balade sans entrave au travers les espaces verts, quittant les boyaux et le bar souterrain où il avait passé les derniers jours. Je suis une charmante hirondelle au magnifique ventre blanc et aux époustouflantes ailes noires, se logeant avec une grâce admirable dans des vents pourtant vulgaires. Un seul détail peut attirer l’œil d'un passant avisé, mais les passants ne le sont à l'évidence pas. Là, un bonhomme à moitié chauve embrasse une jeune femme de vingt ans de moins, ici deux marmots roux sautent à cloche-pied derrière une mère qui n'est pas sans évoquer l’harmonie faciale naturelle d'un Bogdanov. Le glorieux oiseau porte lui entre ses petites griffes une sphère aplatie dotée d'un petit bouton. Pour une fois, j'ai un but relativement précis en tête, quoiqu'il est à court terme. Vexé de l'échec de mon sauvetage face au suréquipement odieux de Pinnochio, je me suis arrangé pour lui emprunter un de ses explosifs, au hasard, quand il avait les idées ailleurs.

J'ai déjà vu l'effet qu'avait ce genre de petite bombe lancée directement dans la cavité buccale d'un malheureux, et je pense qu'il serait intéressant de connaître l'effet qu'elle pourrait avoir dans une autre situation. Par exemple, en plein milieu d'un lieu public. Étude sociologique intéressante s'il en est, dirait celui à qui j'ai volé l'arme. Content de te faire plaisir mon vieux. Innocemment, je laisse choir, faute d'une fiente, ma minuscule grenade. Non pas sur un infortuné individu qui aurait eu la malchance de passer par là, mais sur une statue en pierre blanche (plus très, en fait) aussi indifférente au passage que moi au problème des 2,3 millions d'enfant morts-nés chaque année dans le tiers-monde. Éclatant au niveau du socle, le détonateur fait faire au monsieur au monocle de roche sa première cabriole depuis au moins cinquante ans. Je salue la pirouette d'un petit mouvement de l'aile amical, et déguste les quelques exclamations qui retentissent déjà. Si une statue pouvait sourire, je suis certain qu'elle sourirait. Avec mon bec, je ne peux hélas pas sourire non-plus.

Mais je juge rapidement que l'hirondelle, aussi vaillant volatile soit-elle, n'est pas une forme très appropriée pour profiter de mon effet. Me passe par la tête l'image d'une affiche d'un inepte film d'horreur, dont les monstres m'avaient particulièrement plu car ils n'avaient pas de globes oculaires, ce dont je suis aussi évidemment tout aussi capable de me passer. Grand amateur de plumes et de fourrure néanmoins, leur désolante calvitie me dérange et me fait pitié. Il n'en faut pas beaucoup plus pour qu'une sympathique créature blanchâtre aux crocs et aux griffes recourbés, aux naseaux bavant et aux babines frémissantes apparaisse à quelques mètres de l'explosion. Il est orné d'une jolie crinière de lion immaculée qui lui donne un air taquin. Il commence à faire semblant de se ruer vers le badaud le plus proche, qui se trouve être un type plutôt baraqué (cheveux longs, genre vieux catcheur, vous voyez ?) sur un banc, poussant un ô combien classique mais non-moins efficace 'Gaaah' désarticulé. J'ai comme envie, je ne sais pas trop pourquoi, de me mettre à crier 'Wendigo'. Je m'en abstiens, refrénant un rire tant l'idée est ridicule et peu crédible.
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Béhémoth
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MessageSujet: Re: On revient toujours là d'où on vient (libre)   On revient toujours là d'où on vient (libre) Icon_minitimeVen 17 Juin 2011 - 21:53

*Impossible. C'était le premier mot qui était passé par la tête de Markus en voyant courir vers lui le monstre qui l'avait "aidé" à se qualifier au rang d'X-men confirmé. Ça ne pouvait pas être le Wendigo. Et d'emblée, ça ne l'était pas. Ce monstre était plus gros, moins poilu, crocs plus longs, des détails qu'on ne remarque que si l'on a approché l'une des deux créatures d'assez près et, évidemment, que l'on a survécu, ce qui est beaucoup moins facile. De plus, l'explosion de la statue ne correspondait pas au pouvoir de son ancien adversaire donc de deux choses l'une, où l'affreux machin blanc était accompagné d'un autre mutant assez puissant ou de plusieurs autres mutants, soit (et c'était plus probable), ce n'était pas le Wendigo. Sûr de lui, Links se lève quand n'importe qui aurait fui. Il avait déjà vaincu le Wendigo, même si ce n'était qu'une simulation, il vaincra ce "cousin" de l'abominable casse-couille des neiges. Markus connaissait la puissance du Wendigo et savait qu'une attaque frontale était vouée à l'échec avec une de ses premières transformations et que la créature était trop rapide pour qu'il se concentre et atteigne une puissance suffisante. Il allait donc falloir jouer sur la rapidité et pour ça, le Béhémoth n°2 suffirait. Markus n'eut qu'à fermer les yeux et les rouvrir pour que la transformation s'opère. Ses muscles se mirent à se dilater, sa peau vira au bleu pâle, ses cheveux prirent une teinte argentée, sa chemise se déchira par endroit, au niveau des épaules, du dos et des biceps. Lui qui voulait rester tranquille, c'était plutôt compromis. Il profita de l'effet de surprise pour se ruer sur le Wendigo, glisser entre ses jambes avec une rapidité fulgurante et profiter de la vitesse de la bestiole pour la faire basculer en avant d'un simple croche-pied. Il était désormais derrière la créature, paré à esquiver n'importe quelle contre-attaque.*

Alors t'es quoi toi...
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MessageSujet: Re: On revient toujours là d'où on vient (libre)   On revient toujours là d'où on vient (libre) Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 2:43

Je glisse négligemment en avant suite au coup particulièrement vil, et bas, de mon adversaire. Mes griffes traînent au sol sur deux bons mètres, laissant de profonds sillons dans le sol. Elles sont toutes recourbées, en réalité bien plus efficaces pour effrayer monsieur tout-le-monde que pour lacérer ce même individu. Un affrontement direct n'était pas au programme. Je m'attendais à voir le catcheur has-been s'énerver, tenter de fuir, si possible en tombant de son banc. J'avais également prévu l'éventualité où il aurait voulu jouer son gros dur et rester sur place : le plaquer sur son siège tout en déracinant le dis siège aurait fait bon effet. Mais non, au final, c'est moi qui me retrouve par terre, présentant mon postérieur à une sorte de... Stroumph costaud grung. Démonstration évidente de son mauvais goût, il n'en reste pas moins qu'il est très certainement plus agile que moi sous ma forme actuelle, et qu'il me dit vaguement quelque chose. J'hésite à détaler pour ne pas lui faire perdre son temps, et surtout le mien, néanmoins, sa posture combative semble me dire qu'il n'a pas envie d'abandonner la lutte.

Je jubile quand il commence à engager une joute verbale. Je réfléchis d'avantage à ma réponse qu'à me battre. Voyons, 'ton pire cauchemar' ; 'ton père' ; 'un no man's land ;' 'tante May' ? Je relève qu'il a dit quoi, et pas qui. C'est vexant et ça m'empêche de placer mes répliques. Je me retourne sans trop y croire et lui adresse une hideuse grimace qui mange la moitié de mes mots que je déclame d'une voix d'outre-tombe particulièrement rauque.

-Djinn ! Entité toute-puissante, destructeur de cités, terreur de l'humain, vainqueur des arènes du Walhala ! Fuis pendant qu'il en est encore temps, gamin.

Ça aurait dû être à ce moment précis que mes yeux auraient dû se mettre à flamboyer, mais je me rappelle in-extremis que je n'en ai pas. Tant pis. A la place, je lui dévoile encore d'avantage ma dentition à l'hygiène volontairement douteuse. Ensuite, je décide qu'il en est assez, et prenant appui sur mes deux puissantes pattes, je lui bondis dessus, espérant qu'il ne va pas faire l'idiot. Il ne manquerait plus qu'il se fasse mal tout seul.
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MessageSujet: Re: On revient toujours là d'où on vient (libre)   On revient toujours là d'où on vient (libre) Icon_minitime

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