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| Echaufourrée [Andrej Iefimovitch - Russel Collins - PNJ] | |
| | Auteur | Message |
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Andrej Iefimovitch Neutre Alpha
Nombre de messages : 19 Autre(s) identité(s) : l'Alchimiste
Pouvoirs : Manipulation moléculaire de la matière
Age du perso : 27 Date d'inscription : 24/05/2011
| Sujet: Echaufourrée [Andrej Iefimovitch - Russel Collins - PNJ] Lun 13 Juin 2011 - 19:01 | |
| Une semaine s'était écoulée depuis qu'Andrej était arrivé dans le pays. Il n'était jamais sorti du District X, mais depuis deux jours, il voulait essayer de s'aventurer dans les autres quartiers, se fondre dans la masse.
En prenant le métro, il sort de Mutant Town et s'aventure dans Manhattan. C'est sur Lexington Avenue qu'il descend. Les visages qu'il croise sont fermés et ternes. Les rares gens qui le regardent ne le voient pas vraiment. Il a le sentiment qu'il pourrait vivre ici, malgré sa différence. Andrej s'engage sur un escalator qui le mène vers la surface. Ce soir là, il fait chaud, c'en est presque étouffant. Au loin, au dessus des autres bâtiments, les lumières du Chrysler Building sont facilement reconnaissables, même pour un étranger comme l'Alchimiste.
Plus loin, au coin de la 54ème rue, un lieu attire son attention. L’église Saint-Peter. Cela fait bien longtemps qu'il ne s'est pas rendu à l'église. Peut-être parce qu'après tout ce qu'il a vécu, il serait en droit de penser que Dieu l'a abandonné. Il ne sait pas pourquoi, mais quelque chose le pousse à entrer ici.
Se dirigeant vers la porte entrouverte, il entend des voix s'élever depuis le fond de la nef. Mais en entrant, l'assemblée qu'il trouve à l'intérieur ne ressemble ni à une messe, ni à quelque manifestation religieuse que ce soit. Il s'approche cependant, silencieux. A mi-chemin, l'une des personnes présentes lève les yeux vers lui, et lui adresse la parole sur un ton mi-méprisant mi-agressif. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Echaufourrée [Andrej Iefimovitch - Russel Collins - PNJ] Mar 14 Juin 2011 - 14:13 | |
| Un petit détour en ville pour se faire plaisir : voilà ce qui avait motivé Rusty ce soir là. En manque de boisson et de chair appétissante, il n’avait pas su contenir son envie de sortir dans un bar pour se changer les idées, et amuser son regard. Il en fallait peu à Rusty pour être heureux a vrai dire, même si cela ne se voyait pas dans sa façon d’être et d’agir avec autrui. Il était parfois mal jugé, parce qu’il parlait peu, et qu’il semblait détester les autres, mais ce n’était pas le cas. A vrai dire pour être exact, Rusty n’aimait et ne détestait personne, une neutralité qui avait le don d’agacer ceux qui à l’inverse l’aimaient bien. Mais là n’était pas la question puisque en cette soirée il s’était aventuré seul dans les fins fonds de la ville à la recherche d’un lieu où la musique était assez forte pour lui changer les idées, un lieu où de belles filles pouvaient se trémousser en mini jupe sans tabou, un lieu saint et amical selon Rusty. Mais comme tout, les bons moments ont une fin. C’était donc légèrement sous l’effet de l’alcool qu’il avait quitté cette soirée plutôt banale : un ou deux combats improvisés entre deux fervents alcooliques, un joli spectacle de Zoé La Belle, qui craquait depuis un certain temps sur lui, et quelques verres offerts. Rusty était plus ou moins content de sa soirée, et grimaçait déjà à l’idée de rentrer à la confrérie. Trainant le pas sur les trottoirs sombres et sales de ce quartier de New York, il semblait vouloir ralentir la cadence, afin d’arriver le plus tard possible au QG de la confrérie. Avec un peu de chance, personne ne le réveillerait le lendemain matin, pour une nouvelle mission stupide, chose qui arrivait fréquemment ces derniers temps : à croire que la Confrérie perdait de sa puissance, et de son emprise sur le reste de ses semblables.
Les chemins que suivait Rusty étaient comparables a des ruelles abandonnées, baignant dans la fumée qui se dégageait des bouches d’égouts, et décorées de sac poubelles a demi déchirés, signe qu’une communauté de hors la loi devait vivre dans le coin. On avait beau dire du mal de ces lieux, ils restaient selon lui les endroits où les choses les plus intéressantes se déroulaient. Et par « choses intéressantes », Rusty entendait le fait que beaucoup de perles rares se cachaient ici : des mutants en mal d’amour, d’espoir, ou même des règlements de comptes où Rusty prenait un malin plaisir à montrer sa toute puissance. On ne change pas les hommes, encore moins les bornés comme lui !
Mais ce soir là était encore plus particulièrement intéressant, puisque Rusty vit son attention attirée par un léger bruit provenant de l’église devant laquelle il passait. L’église Saint-Peter, qu’il n’avait jamais vu ouverte de sa vie, avait sa porte entre-ouverte, laissant filer quelques rayons de lumière faible dans la rue. Encore un phénomène étrange de ce coin mal famé de New York, qui bien évidemment avait rendu l’homme curieux, l’incitant à se rapprocher de la porte pour guetter l’intérieur. Montant les marches du perron de l’église, il s’arrêta devant la porte pour regarder a l’intérieur : Rusty était caché et seul son œil bleu reflétait la scène qui se déroulait à l’intérieur.
Trois personnes. Visiblement deux hommes et une femme se tiennent au entre de l’église. L’un des hommes ne semble pas franchement à son aise avec le reste du groupe, alors que l’homme (que Rusty a du mal à distinguer) s’adresse a l’autre d’un ton méprisant :
« Qu’est ce que qu’un vaut rien comme toi fait ici ? » Il se tourne vers la femme et s’adresse alors à elle « Je t’avais dis de veiller à ce qu’on ne soit pas dérangés ! » La femme quand à elle tourne son regard vers l’homme-victime et prends la parole. « Il n’a pas l’air bien dérangeant je trouve » Alors un troisième homme descend du plafond et atterrit derrière la victime. « Laissez le… je l’ai laissé venir. C’était bien plus amusant de le laisser se perdre ici ! C’est un mutant »
Rusty comprenait alors que ces trois personnes étaient des mutantes, et elles allaient s’en prendre à cet homme échoué dans l’église. La femme et le premier homme ne s’étaient pas encore dévoilé a proprement parler, mais celui qui était sortit tout droit de nulle part devait être capable de détecter les mutants. Si Rusty restait dans le coin il allait être repéré et à tous les coups il allait finir par se mettre dans de beaux draps. Mais évidemment avait la chance qu’il avait, il n’allait pas pouvoir aller bien loin. Soudainement il entendit un cri émanant de l’intérieur, et il avait l’étrange sensation qu’il s’adressait à lui. Il n’était pas un enfant de cœur, et son intention était bien loin de sauver cet homme, mais les circonstances laissaient à penser qu’il allait devoir sauver sa peau en même temps que la sienne. Foutue soirée !
Rusty posa alors sa main sur la porte et l’ouvrit en grand, en se laissant regarder de haut en bas. Il adopta la démarche la plus naturelle possible, et quoi de mieux que d’allumer une bonne clope au beau milieu de l’église en marchant vers les interlocuteurs. La jeune femme prit alors à nouveau la parole.
« Lui aussi tu l’as laissé s’approcher ? » en s’adressant à l’homme détecteur de mutants. Celui-ci répondit en faisant volte face. « Oui » Il se retourne vers la jeune femme animé d’un sourire mesquin « Je me suis dit qu’un peu d’amusement ne ferait pas de mal, c’est la dèche en ce moment »
Rusty quand a lui s’approchait de plus en plus et s’arrêta à près de deux mètres du détecteur de mutants. Puis il inspira un grand coup, pour souffler une bonne dose de fumée dans son visage, avant de rétorquer :
« Vous jouez à quoi au juste ? »
- Spoiler:
La partie grise c'est ce que voit Rusty de l'extérieur Le premier homme a la couleur "Olive" La femme est "Violet" et le détecteur de mutants "Vert" Si tu vois un quelconque problème n'hésite pas a me le faire savoir!
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| | | Andrej Iefimovitch Neutre Alpha
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| Sujet: Re: Echaufourrée [Andrej Iefimovitch - Russel Collins - PNJ] Jeu 16 Juin 2011 - 21:48 | |
| Une femme et un homme à l'air peu engageant se tenaient derrière l'autel. Ils parlaient à Andrej sur un ton méprisant.
- Qu’est ce que qu’un vaurien comme toi fait ici ?
Puis se tournant vers la femme : - Je t’avais dis de veiller à ce qu’on ne soit pas dérangés ! - Il n’a pas l’air bien dérangeant je trouve...
Un deuxième homme descendit soudain du plafond, derrière l'Ukrainien, qui se retourna rapidement en l'entendant. Ses yeux étaient d'un bleu très clair, presque blancs, et émettaient une lueur qui mettait Andrej mal à l'aise.
Laissez le… je l’ai laissé venir. C’était bien plus amusant de le laisser se perdre ici ! C’est un mutant.
Andrej ignorait qu'il existait des mutants capables de détecter leurs semblables, bien qu'il pouvait aisément imaginer qu'une infinité de pouvoirs existait.
- Lui aussi tu l’as laissé s’approcher ?
Par-dessus l'épaule de détecteur de mutants, il vit un autre homme arriver. Il avait l'air calme, mais concentré. Il dégageait une certaine force, quelque chose de presque inquiétant. Andrej n'avait pas le même pouvoir que l'autre, mais il aurait mis sa main au feu qu'il s'agissait également d'un mutant.
-Oui. Je me suis dit qu’un peu d’amusement ne ferait pas de mal, c’est la dèche en ce moment
Une cigarette aux lèvres, le nouveau venu s'avançait, serein vers le détecteur. Il lui souffla sa fumée au visage.
- Vous jouez à quoi au juste ? - Kof, kof... Qu'est-ce que ça peut faire ? Toi aussi tu vas avoir des ennuis ! Et personne pour t'aider ! Hinhinhin...
Les trois de l'église avaient l'air sûrs d'eux, et ils avaient aussi l'air d'avoir envie de dérouiller du mutant. Andrej ignorait pourquoi de telles intentions, mais il pressentait qu'un affrontement était inévitable. Il ignorait aussi quel autre pouvoir pouvait avoir le détecteur, et si ses deux acolytes étaient eux aussi des mutants... Il ne lui faudrait pas attendre l'attaque. Il lui faudrait frapper le premier, et frapper fort.
- Qui vous dit que ceux à qui vous vous en prrrenez ne sont pas dangerrreux ? Vous pouvez me crrroirrre surrr parrrole : je suis dangerrreux.
Et comme pour illustrer ses paroles, Andrej sortit son couteau de chasse de son étui, dissimulé sous son teeshirt dans son dos. Le détecteur se mit à ricaner de nouveau.
- Hinhinhinhin ! Tu espères nous filer la trouille avec ton canif ? Il va falloir faire mieux que ça, l'ami ! - Comme tu voudrrras.
La main de l'Ukrainien émit un bourdonnement. WUUUUUZZZZZZZZZ. Et sous les yeux de la petite assemblée, la lame du couteau s'allongea d'un coup, jusqu'à mesurer trois fois sa taille initiale, ressemblant au final à une grosse machette plus qu'à un couteau.
- Pas mal... mais tu assures avec ta lame ? Parce que tu vas devoir faire preuve de plus d'inventivité que ça avec nous !
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