Ouverture Tradive? [PV Laura]

[HJ: Désolé pour le pavé :/ ]

Dans le tourbillon crée par la foule des badauds, deux hommes marchaient à contrecourant d'un air vif, le premier était un personnage de taille moyenne au front largement dégarni, au double menton et au ventre proéminent, lequel menaçait de faire craquer son smoking de bonne coupure mais datant de 10 ans, qu'il ne mettait que pour les grandes occasions. L'autre était un homme blond, assez grand, très mince au costume parfaitement coupé sur mesure en revanche. Le plus âgé semblait visiblement craindre la colère du plus jeune qui essayait de garder son calme devant les clients mais y parvenait à peine.

Warren était furieux, le PDG d'un grand centre commercial lui appartenant avait fait beaucoup d'erreurs, sans compter que son chiffre d'affaires ne cessait de baisser. Non pas que le mutant soit un affreux patron avide d'argent mais il fallait bien faire vivre son entreprise et ses filiales quand même. Cet incompétent avait dépassé les limites. Il s'était permis l'achat d'une voiture de sport-le blond l'avait vu dehors- avait pris de bonnes vacances il y avait à peine de cela un mois alors que la boîte dont il était chargé coulait et il s'était avancé son salaire pour emmener sa femme et son gosse aux Maldives sous prétexte qu'il fallait sauver son mariage et qu'enfin ils avaient pu remettre les choses en ordre... Le fiston ne serait donc pas traumatisé car les parents étaient de nouveau unis.

-Et bien monsieur Freesh vous resterez unis dans le chômage

Précisa le jeune homme qui venait d'atteindre la porte des bureaux réservés aux employés. Comme le directeur s'illustrait, faisant s'interroger les clients lorsqu'il commença à larmoyer, le mutant leva les yeux au ciel.

*Mince encore trop tôt. C'est vrai, toujours attendre qu'il soit loin des regards.*

Le bousculant légèrement pour le forcer à pénétrer dans la salle au lieu qu'il commence à hurler que sa femme n'y était pour rien elle, puisqu'elle travaillait dans le centre commercial, Warren ferma la porte derrière eux et laissa l'homme marcher en sanglotant vers le bureau principal. Il s'assit tranquillement sur le fauteuil et fit signe au directeur de s'assoir avec courtoisie et même un petit sourire. Le directeur s'installa, toujours en pleurant.

-Monsieur Worthington, ma femme n'y est pour rien.

-Dans la baisse du chiffre d'affaire je vous le concède mais j'ai regardé le rapport d'activité la concernant, elle n'est pas une caissière très efficace, souvent distraite. En tant que directeur vous lui permettiez sûrement quelques petites pauses plus longues ou un certain relâchement peut-être? Ou rentrer plus tôt. Les employés parlent monsieur Freesh, la jalousie est un grand fléau dans ce monde et votre favoritisme a clairement poussé la direction à choisir de ne pas garder Madame Freesh

Fit-il en insistant bien sur le nom de famille de la femme, révélant ainsi que le mari était la cause principale de ce départ obligatoire. Warren était méchant sur le coup mais il détestait qu'on passe au-dessus de ses ordres dans sa société. Autant il pouvait être gentil comme X-Man, conciliant mais devenir plus strict en tant qu'homme d'affaires, surtout si une de ses filiales se cassait la figure et qu'il était de mauvaise humeur. Le blond n'avait pas tout perdu de son éducation fils à papa, il fallait réussir sans quoi il virait impunément. Avec plus ou moins d'amabilité c'était selon. Pas de chance pour monsieur Freesh, Warren avait besoin de rassoir sa virilité depuis qu'il était avec Lucas, c'était inconscient mais stupide et très machiste; mais bon assumer le fait d'être un mutant et cette relation contre nature, c'était beaucoup. Et puis il préférait se défouler ici, s'énerver contre un grassouillet inutile plutôt que d'avoir une dispute inutile à l'appartement si Lucas y était ce soir. Le seul qui était autorisé à s'y trouver encore là après la nuit précédente bien sûr. Si ça avait été une de ses conquêtes d'avant, le jeune homme l'aurait viré assez violemment mais Lucas était Lucas et Warren préférait largement se calmer ici, même si c'était un peu lâche. Toutefois il avait également de bonnes raisons d'être en colère même si la façon dont il faisait comprendre au directeur, ou plutôt à l'ex directeur qu'il avait contribué à faire virer sa femme n'était pas nécessaire.

Avec le FLM et pour d'autres raisons personnelles Warren avait besoin de décompresser, il sentait quelque chose s'agiter en lui, Archangel avait souvent envie de se réveiller comme s'il sentait une piste, un indice qui conduirait le passé à redevenir présent. Malgré tout l'être restait soumis à Warren qui petit à petit avait pris l'ascendant sur son hôte indésirable, mais tout de même, Archangel avait quelque chose à régler qui le titillait et c'était une pression de plus pour le jeune homme.

-Vous ne comprenez pas...

Habituellement Warren faisait dans le social, ça ne le gênait pas trop d'aider quelqu'un pour trouver un logement, surtout qu'il avait plusieurs de ce genre d'habitations: pour l'image mais aussi son côté x-man mais là il était presque content des malheurs du directeur. En effet selon le blond, le dégarni s'était moqué de sa personne en allant en vacances, il ne comprenait pas que l'on dépense de l'argent si on ne l'avait pas pour partir en vacances au lieu de tenter d'avoir une situation stable... Bien que d'un autre côté il lui avait déjà fallu beaucoup d'efforts pour saisir qu'on puisse manquer d'argent. Warren avait bien profité de la fortune personnelle mais il avait également su placer toutes ses affaires, même si il y avait quelques ratés et qu'étant jeune encore il lui arrivait de vraiment se tromper comme pour le projet muTavie voir ce centre commercial immense même si il était encore récupérable à conditions de mettre la bonne personne à la tête.

Mais la vraie raison pour laquelle Warren virait le directeur, et ce n'était pas pour son énervement ou rassoir son autorité masculine était le vol. Pas celui avec une jolie paire d'ailes plantées dans le dos, non le vrai "vol". Cet homme avait piqué dans la caisse, pas énormément certes mais quand même et le blond ne supportait pas qu'on louvoie comme on le souhaitait dans son entreprise quand lui même était honnête avec ses employés, qu'il ne les arnaquait pas et ne virait pas facilement du moment qu'on était bien rentable et/ou motivé. Car oui la motivation pouvait donner une seconde chance à quelqu'un. Le directeur ne devait pas savoir qu'il avait été pris la main dans le sac car il s'excusa pour tout sauf pour cela, en effet, il ignorait que chaque dossier était soigneusement conservé et que les faits et gestes douteux étaient rapportés proprement? Worthington's Industries était comme les autres entreprise: tout sauf une démocratie, et même s'il y avait une limite éthique à l'espionnage, les gens étaient très surveillés. Warren avait des gens très doués pour noter, justifier et rapporter, ce qui faisait qu'il allait très peu souvent aux prud'hommes pour licenciement abusif voir jamais... Quitte à payer des administratifs plus chers pour avoir des papiers parfaitement en ordre. Le tout était fait dans la légalité la plus absolue juste pour ne pas avoir d'ennuis avec la justice car cacher était bien plus épuisant que de rester transparent, quitte à gagner un peu moins, autant ne pas jouer avec le feu.

L'homme pleurnichait encore, ce qui agaçait Warren au plus haut point. Il avait eu une journée pourrie où il n'avait fait que parler du FLM qui risquait de détruire les humains et cet ex directeur au trois quarts chauve osait pleurer sur sa pauvre petite famille? Warren retira son manteau, l'installant tranquillement sur son dossier et croisant les jambes, regardant le dégarni d'un air indéfinissable. Seuls une lueur froide indiquait son antipathie à son égard.

-Je crois que c'est vous qui ne comprenez pas. Vous avez volé. Ne démentez pas je vous en prie, ne perdons pas de temps... Bon, je vais vous imprimer la fiche de renvoi à l'amiable. C'est ce que je peux faire... De mieux.

-Et les dédommagements?

-Monsieur Freesh, contre mes avocats vous êtes un homme mort? Et croyez-le, les gens qui me volent ne l'emportent pas au "paradis" contrairement à ce que laisse penser mon apparence. Vous m'avez pris pour un pigeon, je n'en ai que les plumes... Le reste n'a rien d'angélique lorsqu'on me dérobe quelque chose. Est-ce que je vous ai volé une seule fois une de vos primes? Un de vos salaires? Non... J'entends que mes employés me respectent. Si je laisse quelqu'un me voler et que je le caresse dans le sens du poil, non seulement ce n'est pas productif pour ma société mais en plus je passe pour un imbécile.

L'ordinateur dernier cri s'alluma rapidement, Warren trouva la page où se trouvait une fiche déjà rédigée pour les renvois, il changea juste la date sur son clavier et imprima le papier puis il la dirigea vers le directeur qui tremblait. Pourquoi est-ce que ce cela le réjouissait-il tellement de voir cet homme pleurer devant lui, et obéir parce qu'il n'avait pas le choix? Peut-être parce que pour une fois Warren esquivait les ennuis, les surprises, tout se passait comme lui l'avait prévu. Deviendrait-il capricieux ou l'avait-il toujours été mais cela se voyait plus lorsqu'il avait les nerfs à vif?

Pour le moment il s'en fichait, et ne se privant de rien alors que l'homme signait une sorte d'aveu de faute grave Warren reprit la parole, assénant sans pitié la suite des événements.

-Je vous conseille vivement de ne plus chercher du travail dans cette branche monsieur Freesh, vous risqueriez d'être accueilli sèchement et de souffrir encore de vos émotions. Les voleurs sont mal vus même chez la concurrence.

-Je vais devoir vendre la voiture et la maison sans... ce job pour assurer ce train de vie?

-Et bien prenez une place en deuxième classe. Et bien je crois que nous nous sommes tous dis, au revoir et bonne soirée.

-Monsieur Worthington.

-J'ai dis, au revoir monsieur Freesh

L'homme se redressa, il avait les sourcils froncés et semblait pour la première fois faire preuve de courage. Les poings serrés il se leva en même temps que Warren et respira un grand coup pour se lancer dans un chapelet d'injures et de menaces. Le mutant le laissa s'approcher d'un ou deux pas et déploya brusquement ses grandes ailes lorsque l'ancien directeur s'apprêtait presque à lui mettre son poing sur la figure.

-Voudriez-vous que j'ajoute "aptitude à la violence" dans votre lettre de recommandation?

Rageur et effrayé aussi, l'homme quitta précipitamment le centre commercial. Le temps de leur entretien, les clients étaient sortis et les derniers employés commençaient à tout ranger. Warren cliqua sur un autre programme de son ordinateur et désactiva les accès de monsieur Freesh, il le mit également en liste noire et enregistra son IP pour que l'ordinateur détecte la moindre menace... Quant aux informations qu'il pouvait livrer à la concurrence ce serait celle d'un centre déjà mal en point et dont la stratégie allait changer du tout au tout sans lui dès le lendemain; vraiment, tout se passait bien ce soir.

Warren sortit dans le magasin, il demanda à celui qui fermait de lui remettre les clés et attendit que les femmes de ménage termine leur travail avant de marcher dans les allées, il jeta un coup d'oeil désabusés aux diverses boutiques de luxe ou plus modestes qui jonchaient le grand centre. Comment pouvait-on mettre un tel endroit à mal? Il était parfaitement adapté, ce monsieur Freesh avait été un imbécile tout simplement.

Le mutant ailé sortit sur le seuil, il avait laissé toutes les lumières allumées mais le magasin était fermé, une heure en avance pour tout dire, aussi les clients qui venaient exprès voyaient un panneau s'excusant pour un problème technique survenu qui obligeait à la fermeture mais promettait que dès le lendemain tout serait réparé. Adossé contre le perron, se protégeant de la pluie froide grâce au store qu'il n'avait pas fermé, Angel se mit à regarder les alentours, pensif, une buée blanche s'échappait de ses lèvres alors que le vent faisait frissonner ses plumes. Voyant l'ancien directeur partir avec sa porche il sourit presque, se retenant de lui dire au revoir puis contempla de nouveau le parking déserté. Une silhouette approchait... Une dernière cliente à éconduire?

Sujet: Re: Ouverture Tradive? [PV Laura] Ven 9 Sep 2011 - 19:34

Laura était une jeune femme plutôt calme et réserve, renfermer sur le monde même. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle devait rester vêtue de son uniforme de x-men. Elle ne pouvait pas toujours être vêtu des mêmes vêtements taché de sang, ne pouvais pas toujours être pareille, s’était une femme après tout elle méritait des vêtements. Beaucoup de vêtements!

Elle avait pris un certain temps à ramasser de l’argent et pouvais aussi bénéficier de l’aide financière de l’institut Xavier pour se procuré le contenue intégrale de sa futur chambre et surtout de sa garde-robe actuellement vide. Elle avait déjà acheté quelques petit truc pour décoré sa chambre, mais là, elle, venait pour des vêtements, elle savait pratiquement ce qu’elle voulait. Elle en avait rêvé longtemps, de nouveau pantalon, des t-shirt, des camisoles, des vêtements de fille, pour le sport, pour la plage et même pour sortir. Elle avait besoin de devenir une vraie femme, d’oublier un peu l’arme qu’elle était. Puis avec de vrai vêtement elle pourrait se promener incognito dans la ville non?

Quoi qu’il en soit, lorsqu’elle arriva au centre commercial, elle heurta une porte barrée. Ce n’étais pas normal, le centre commercial devait fermer que dans une heure, en temps normal elle aurait eu le temps de magasiner un peu!

Laura était là, sans vraiment comprendre. Ses situation lui arrivait qu’à elle, pourquoi le centre avait-il du fermé plus tôt aujourd’hui alors qu’elle avait l’argent pour acheter? On ne pouvait pas se le cacher, Laura était triste, elle qui aurais tant aimé pouvoir enfin être plus elle et moins X. Elle regardait partout autour d’elle, ne comprenant pas réellement la situation, elle était ainsi. Laura n’était pas du même monde que les autres, elle ne comprenait pas tout, et s’était peut-être là la pire différence avec les autres mutants et humain. Laura avait été une arme toute sa vie, maintenant qu’elle était libre elle faisait le plus d’effort possible pour devenir comme les autres mais s’était si dur. Mais un homme chauve lui avait dit un jour que la personne qui s’efforçait le plus à être humain, était certainement plus humaine que l’humain qui ne faisait rien.

Laura regarda autour d’elle tranquillement, vêtue de ses habits de X-men elle était plutôt reconnaissable. Après tout sa tenue grise et noir ne pouvait pas passer inaperçu, surtout quand on la portait aussi près du corps qu’elle. Remarquant un homme près des portes d’entrée, elle s’approcha. Elle le reconnue immédiatement, s’était surement sa carrure, mais Warren restait Warren. Elle ne pouvait pas ne pas savoir qui il était s’était un X-men comme elle.

- Warren? S’est bien toi? Tu t’es toi aussi retrouvé face à des portes barrées?

Demanda-t-elle gentiment, après tout elle ne savait pas qu’il possédait la moitié de la ville. Elle le regarda, lui bien vêtu et elle plutôt, moche? Mais que faisait-il à rester là? Généralement quand on tombais nez a nez avec une porte barré on repartait immédiatement, non? Il fallait aussi admettre que Laura ne connaissait pas beaucoup Warren et que la conversation ne pouvait pas vraiment se faire entre les 2 mutants. L’un était penseur, un homme d’affaire, l’autre étais un assassin, une spécialiste dans le domaine de tuer. Laura restais la a le regarder, lui qui étais si grand a ses yeux. Elle était toute tremper par la pluie, mais elle ne tentait pas de se protéger, bien au contraire elle était peut-être celle à qui cette pluie froide faisait le moins de tort. Cette froideur humide lui rappelait qu’elle était belle et bien libre, qu’elle n’était pu enfermer dans sa cage, qu’elle n’était plus une arme mais bien une jeune femme.

Laissant les goute se déverser sur elle, Laura continuait à regarder Warren, attendant surement une réponse. En fait, elle ne savait pas trop ce qu’elle attendait et voyant que la conversation ne venait pas, elle baissa la tête, s’était encore un de ses moments où elle n’était pas encore préparée pour le monde qui l’entourait. Parfois elle se disait qu’elle n’était qu’un animal qui aurait dut rester en cage. Elle tourna les pieds et se remit à marcher vers l’institut. Elle ne craignait pas de tomber malade, elle n’était jamais malade…

Sujet: Re: Ouverture Tradive? [PV Laura] Dim 9 Oct 2011 - 13:25

-Pourquoi pars-tu? Attends

Warren ne connaissait pas bien Laura, il l'aurait donc normalement vouvoyé, mais remarquant que la femme paraissait étrangement mal à l'aise il avait fait des efforts pour ne pas instaurer de distance entre eux. Le mutant la rejoignit en quelques enjambées même s'il haïssait la pluie qui s'infiltrait dans son épais plumage et l'empêchait parfois de voler correctement.

-C'est bien moi... Je... C'est mon magasin, je l'ai fais fermé parce que je viens de virer le directeur incompétent.

Pourquoi racontait-il tout ça? Le jeune homme avait de plus un air déconfit qui ne manquait pas de l'étonner lui même. Bah oui, pourquoi des regrets après avoir licencié ce type et sa femme avec une joie féroce? Un peu maladroit sur le coup, ne sachant que faire le X-Man resta stupidement planté sous la pluie froide avant de trouver enfin quelque chose d'intelligent à dire.

-Au fait, tu voulais acheter quelque chose peut-être? Et bien... Je vais rouvrir le magasin, tu peux te servir gratuitement évidemment.

Offrant un sourire amical à sa collègue si peu connue. L'idée saugrenue de faire leur marché librement dans l'immense centre commercial lui traversa l'esprit. Il pourrait ainsi se détendre après cette journée vraiment nulle, d'ailleurs celle de la jeune femme avait aussi eu l'air désagréable au vu de son air abusé -où était-ce autre chose?- C'était également le moyen faire connaissance avec elle qui était réputée comme étant une parente de Wolverine. D'ailleurs ça faisait longtemps qu'il n'avait pas acheté de vêtements. Pas que ce soit l'un de ses hobbies favoris mais de temps en temps il fallait bien retrouver une image neuve non?

-En plus on a le chauffage à l'intérieur

Ajouta le mutant avec un air légèrement pressé tout en ébouriffant ses grandes ailes pour chasser l'eau qui s'y était glissé. Ce que Warren pouvait haïr cet élément liquide!

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