Pour des côtes cassées et des points de sutures... [Pv]

Combien de temps avait je été inconsciente, plongé dans les affres d'un sommeil profond et réparateur, pendant qu'un médecin se chargeait des nouveaux cas qui arrivaient. J'étais allongée ici dans ce lit d'infirmerie, recouverte d'une fine couverture, la tête soulevé par l'oreiller afin de m'aider mieux respirer.
Je n'osais pas bouger, pas encore du moins, ressassant dans mon esprit embrumé les évènements de la veille, ce cauchemar... Oui cela était peut être tout simplement un mauvais rêve. Avec précaution je ramenais mes coudes vers moi, je les sentais encore endoloris de la veille, et avec lenteur je tentais de me relever, mais une violente douleur dans ma poitrine m'obligea à me recoucher. La souffrance avait eut au moins le mérite de ramener mon esprit rêveur sur terre. Je réfléchissais à beaucoup de choses, des évènements passés, ma rencontre avec Hayden, notre petite discussion ce qu'il avait révéler, toutes ces petits indices s'emboitaient dans mon esprit, et le prénom de Tarnek ressurgit dans ma mémoire. Oui c'était avec lui que je devais faire équipe pour assassiner le mac du petit ange déchu: Chaz. Ma prochaine victime... Il faudrait que je lui en parle dès que je pourrais quitter ce lieu.

Ce n'était pas une illusion, tout cela avait été tellement incroyable, digne d'un roman de fantasy ou bien de science fiction. Les yeux clos, je me contentais maintenant de remuer mes orteils, légèrement mes jambes, au contact de mon dos avec le matelas je savais qu'on avait défait simplement le haut de ma tenue, retiré mes New-rock lourdes. Je sentais aussi autres, une bande me ceinturait le torse, ou plutôt des bandages, comprimaient ma poitrine peu agréable mais qui avait le mérite de limiter la douleur. J'étais prête à parier qu'ils avaient coller sur ma clavicule gauche un patch de morphine. Pourquoi cette certitude ? L'odeur, et le fait que je n'avais qu'une gêne persistante quand je me tenais tranquillement dans ce lit.

Silencieuse je me contentais d'humer l'air, je percevais différentes odeurs flotter dans l'air, du désinfectant, de l'alcool, celle du sang mais aussi celle d'un after shave pour homme. Je n'étais pas seule, une bonne nouvelle pour moi après cette nuit d'Enfer. Je souriais légèrement ce repos n'avait que trop duré à mon goût, je n'étais pas conçue pour l'inactiviter, la fainéantise, il fallait que je retrouve mon sabre, mon précieux katana en orminium, le vestige d'un passé qui m'est précieux. Ouvrant brutalement mes yeux à la lumière du jour, je papillonnais un instant, clignant nerveusement des paupières. Petit à petit les détails de la pièce m'apparurent. Que dire de plus sur ce lieu des plus banales, digne d'un hôpital. Une pièce blanche avec de nombreux lits posés à intervalle régulier, sur le côté gauche, contre le mur une table de nuit où reposait pour moi une carafe d'eau et un gobelet. Et là je le vit, oui, c'était bien mon arme, dans son fourreau, placé dans le mince espace de la table de nuit et du lit. Je soupirais. Un poids de moins sur ma conscience, je n'aurais jamais pu me pardonner la perte de mon arme.
Il était temps de me lever, j'ouvrais la bouche pour parler, tenter de m'exprimer mais ma langue pâteuse, collait, à mon palet desséché. J'avais terriblement soif et les seuls mots que je prononçais ressemblaient à gargouillis de bruits incompréhensible. L'homme dont j'avais senti l'odeur s'approcha de moi, souriant bêtement. Il semblait être un infirmier, du moins ce que laissait croire sa blouse et son petit badge: Michael N. il se prénommait donc ainsi. Avec douceur et assurance il versa de l'eau dans le verre, me souleva la tête et me fit boire, s'assurant que je ne m'étouffe pas avec l'eau, bien sur j'aurais pu le faire seule, avec plus de difficultés mais j'aurais réussi. En ce moment je n'avais pas la force de dire non, je profitais que quelqu'un veuille bien s'occuper de ma personne sans réticence. Il avait une grande expérience, cela se voyait à sa manière de me tenir la nuque, sa délicatesse, ces gestes assurés et précis.

-Et bien cela fait trois jours que vous avez dormi belle serpente dormant.

Il continuait à me fixer dans les yeux, je ne savais pas comment prendre son long regard insistant. Il avait du me voir dans mon haut le plus simple, mes tatouages en premier plan. Qu'importe je n'étais pas gênée, après tout il devait voir des corps tout les jours, un de plus ou un de moins. Je n'allais pas m'offusquer pour si peu. Ma décision était de vite retrouver Tarnek, je m'inquiétais après tout pour lui, son dos, son visage que j'avais balafrer involontairement.
Il marqua une pause sous mon regard surpris, trois jours que je dormais inconsciente, trois jours étendues dans ce lit comme une morte.

-Vous avez de beaux tatouages mais ce qui les concurrence sont vos jolies côtes cassées. Vous avez eut de la chance qu'elles ne percent pas vos poumons... Enfin le principale et que vous preniez du repos, si vous avez mal à nouveau je peux vous remettre un patch de morphine.

-Trois jours... Mon dieu c'est longs, où est l'autre blessé... Il s'appelle Tarnek. Je parlais rapidement, babillant, je cherchais mes mots, mais le Michael posa un doigt sur ces lèvres en signe que je devais me calmer. Il a le dos remplit de morceau de verres, le visage abimé et...

-Comme je pensais que c'était votre ami, je l'ai mis sur le lit qui est à votre gauche. Son état est stable, tout va bien il n'avait rien de grave, ormis son état de grande fatigue. Je lui ais mis un patch aussi pour diminuer la douleur. Il a eut de nombreux points de sutures à cause du verre profondément enfoncé dans ces chaires, si je me souviens bien une bonne trentaine à cause des nombreuses coupures, sinon il a un bandage sur le visage mais cela vous le savez déjà.

Je me mordais la lèvre inférieure, tout cela était un peu ma faute si son visage avait été amoché... Je soupirais, le plus important était de vivre, de profiter du temps supplémentaire que l'on nous offrait. Au moins j'aurais tout le temps nécessaire pour lui raconter ma rencontre avec le jeune Oracle, son plan, tout ce dont il m'avait parlé devant nos tournées d'alcool. Cela avait été un moment incroyable, impressionnant pour moi. J'avais certes vu de nombreuses choses mais cela, jamais.
Doucement je me relevais aider de cet infirmier attentif, il déplaçait l'oreille de manière à qu'il maintienne mon dos de manière confortable. C'était une personne qui mettait du cœur à l'ouvrage, ne se lassait surement pas d'aider, de soigner. Parfois je regardais la silhouette allongée du Téléporteur et Michael me souriait, il comprenait surement mon inquiétude, mon anxiété. D'un geste de tête je le remerciait.

-Je m'appelle Selena, et si jamais vous souhaitez un tatouage appelez moi, je suis à votre disposition. Je marquais une légère pause, même si je souffrais moins la douleur était présente. J'étais partie pour un long moment d'attente, guérir prendrait du temps. Pouvez vous rapprochez mon lit de celui de mon collègue j'aimerais lui parler sans hurler.

-Bien, appelez moi si jamais vous avez besoin de moi je serais dans le fond de la pièce, la musique dans les oreilles bien sur. Je vous retiens Selena pour cette proposition.

Sur ce il s'exécuta fredonnant une chanson, un air que je ne reconnaissais pas. Peut être une chanson qui mettais inconnue qu'importe. Poussant avec une force déconcertante mon lit, il repartit en silence vers son bureau, laissant dans son sillagee une odeur d'after shave. Sur ce je tournais ma tête, passant ma main dans mes cheveux couleurs de jais, frottant mes joues pour me réveiller. Je me détaillais rapidement, le bandage recouvrait ma poitrine, laissant à découvert l'empreinte de chat que j'avais sur le ventre, des parties de mon tatouage dorsale dépassait surement, je pensais à l'aile et aux morceaux de croissant de lune. Je n'étais donc pas gêner d'être aussi peu vêtue, j'espérais seulement que mon interlocuteur ne serait pas gêner par cette tenue peu commune, je n'avais pas envie de réenfiler ma tenue serrée par dessus mes côtes brisées.
En silence je me raclais la gorge, dormait il ? Devrais je le laisser se reposer ? Trop curieuse j'osais enfin oser le ton. J'avais ma petite idée de comment le réveiller, le provoquer ou du moins faire en sorte que mes délicats petits mots le tire de ces rêveries.

-Tarnek ? Tarnek ! Une question avant une exclamation, avant de hausser le ton pour exprimer une pensée plus fleurie. Tu m'entends triple andouilles, crétin de russe, fou furieux de magicien, ne me refais plus jamais une trouille pareille ou je t'éviscère moi même avec mes dents.

De l'angoisse perçait dans ma voix. Oui, j'admettais avoir eut peur pour mon compagnon d'infortune. Je savais que je mettais entichée à ma manière de lui, je le souhaitais vivant pour une chose pour l'instant: qu'il me rende plus puissante par son pouvoir. Ensemble j'étais sur que nous pourrions faire un bon duo, découvrir de nouvelles choses à condition de rester en vie. Je me cachais aussi autre chose, je n'aurais pas aimer perdre l'une des rares personnes avec qui je pouvais croiser le fer, un russe confrériste qui plus est. Autant de points favorables pour lui. J'espérais seulement qu'il partageait un minimum de ma vision des choses et qu'il ne m'en voudrait pas pour cette blessure au visage.

-Tarnek, ouvre les yeux et réponds moi. Cesse de jouer avec mes nerfs, je dois te parler d'une personne que tu connais un certain Hayden. Un petit bonhomme pouvant prédire l'avenir et voir le passé. Ils nous a vu ensemble dans le futur, sur une mission au snake's ring... Tu m'écoutes ?

J'attaquais le sujet dans le vif, tentant de le surprendre par cette révélation soudaine. La balle était désormais dans son camp.

N'approche pas de la lumière blanche ! C'était une chose que l'on disait tout le temps à une personne qui allait mourir, cette lumière blanche qui devait représenter l'au-delà, on disait qu'il ne fallait pas approcher car en y arrivant on serait véritablement mort. Cette lumière était comme un labyrinthe, une fois entré à l'intérieur l'on ne pouvait pas repartir, c'était un allez simple c'est pourquoi il ne fallait pas s'en approcher. Mais le russe avait un gros problème cette lumière il l'avait vu mais bizarrement il n'avait pas passé le stade d'un tunnel noir avec au bout la mort, il était directement arrivé dedans. Il se trouva là, dans la lumière, tout autour de lui était blanc, il n'y avait ni mur ni sol ni soleil, tout était blanc, une mono couleur pour un univers de mort, rien autour, aucun objet, aucune personne. Mais n'était-ce pas la vrai nature de la mort, une éternité de solitude dans le néant, un néant blanc ou il n'y avait ni horizon ni sol, rien, un endroit ou la physique n'avait pas sa place, une seconde devenait aussi longue qu'une heure. Le mutant tenta alors de trouver une sortie, avançant tout droit, marchant durant des heures et des heures, son corps ne semblait pas connaître la fatigue, l'aiguille de sa montre ne tournait pas, il avait beau marcher mais semblait dans ce décors faire seulement du sur place comme si il marchait sur un tapis roulant. Il voulait crié mais cela ne servait à rien, tentant deux ou trois fois mais cela n'eut aucun effet, cet univers ne semblait même pas vouloir faire d'écho, restant qu'une zone blanche infini. D'après tout ce que raconte les gens cette lumière blanche devait être le paradis mais dans un endroit aussi désert ou erre son âme, cela ne pouvait être que l'enfer. Si l'enfer n'était que des flammes et des coups de fouet, passant son temps transpercé par un piquet, comparé à cette infinité blanche, l'enfer se montrait presque chaleureux.

Mais dans ce néant un son sembla ressortir, un écho de vie parvint jusqu'au oreille du naufragé, une voie, des mots, non un seul mot, son prénom, Tarnek. Une voie semblait l'appeler, une voie qui devait le guider jusqu'à la sortie mais elle n'avait aucune direction, on pouvait croire même qu'elle venait du dessus comme si dieu cherchait à parler à Moïse. Si c'était bien Dieu alors dieu était une femme, ce qui représentait bien la vision du russe par rapport au chrétien, il croyait en un dieu bon qui donnait la vie ainsi que le diable qui te punissait de tes pêchés. Sur un plan plus moderne de cette vision l'on pouvait clairement voir une chose banal que l'on voyait partout, il s'agissait d'un père et d'une mère. Comme la femme Dieu avait le pouvoir de donner la vie et le Diable tel un père punissait les enfant pour leurs bêtises, dans cette vision des choses Tarnek avait toujours pensée que Dieu était donc une femme. D'après cette voie il avait raison, c'était une douce voie qu'il l'appelait, un son familier, il l'avait déjà entendu quelque part et dans sa réflexion d'autre son commencèrent à émerger ainsi que l'arriver de quelque personne. Il entendait un bruit strident, le bruit d'un combat avec quelque cri ainsi le choc entre deux lames, il apercevait au loin trois ombres. Marchant alors vers eux, ce fut la première fois qu'il eut l'impression de vraiment avancer mais cette vision n'était pas quelque chose de bon, il se revoyait armé d'un katana en compagnie d'une jeune femme aux yeux bleu face à une masse de métal et de cuir. Il reconnaissait cette scène et aussi cette voie, c'était Selena, elle l'appelait mais le russe resta planté là regardant à nouveau la scène en spectateur.

Il revoyait cette scène et surtout cette action, sa tentative de trancher la tête de son ennemis mais en revoyant cela il se trouva ridicule, coupé une masse de titane avec un simple katana revenait à essayer de couper une voiture avec un fil, il ne se passerait rien. C'est comme cela que sa défaite avait commencé, en décidant de reculer tout en attaquant, il n'avait pas mit assez de force dans son attaque, le monstre noir chargea alors à toute vitesse. Il était trop rapide de base pour que le téléporteur puisse esquiver alors si en plus il était déjà en mouvement l'esquive semblait impossible. Selena arriva alors à toute vitesse, parant l'attaque de son adversaire tout cela pour se retrouver elle aussi déstabiliser, sa lame fut repousser et trancha la chair du visage du russe, par la force du coup il fut aussi éjecté. Il sembla atterrir sur un coussin de vide car son corps flottait dans les airs mais il semblait avoir mal, c'était à ce moment là qu'il s'était entaillé le dos, il vit aussi l'hybride serpent se faire étrangler avant de se faire balancer comme un sac d'ordure. Il revit tout le combat ou plutôt ce qui aurait du en être un mais la fin ne se termina pas vraiment comme dans la réalité, cette fois Soul n'était pas partie affronter le BAM, il était rester là debout,tournant sa tête vers Tarnek. Le spectre noir regardait l'âme qui errait dans se néant, ne sembla pas vraiment parlé, il se contentait de le regarder de ces yeux de flammes. Il s'avança alors vers le russe, chaque pas faisant trembler ce qui devait servir de sol, un bruit métallique marquant le fracas de chaque choc avec la masse. Le chevalier noir mesurant plus de deux mètre et pesant plus de 200 kilos regarda alors le pauvre corps frêle du téléporteur en croisant les bras, il le regardait de haut comme le dieu qu'il fut dans ce combat. Il se mit alors à éclater de rire, un rire machiavélique et désincarner, une voie d'outre tombe qui narguait l'âme torturé du jeune homme, dans ses rires se mélangeaient le bruit du métal qui frottait.

La dernière vision de ce néant fut alors la faux géante du chevalier tranchant la tête, mais tout avait disparut, laissant place à un tout autre néant, un néant rempli cette fois de noir, un opposé à cet ancien univers, cette fois quelque bruit ainsi que des sensations commencèrent à se faire sentir. Il sentit le contact de ses doigts contre du tissu, cela devait être des draps, sur son visage un autre tissu se faisait sentir mais malgré quelque mouvement cela ne voulait pas vraiment partir, le souvenir de la lame de Selena tranchant son visage lui revint à l'esprit, la lame apparaissant devant ses yeux dans ce néant. Il entendit un bruit de machine mais cela semblait comme sourd, un petit bip bip se faisant à peine entendre, ainsi que des chuchotements qui semblaient introduire deux protagonistes dans ce monde noir, mais il ne perçut pas leur parole, même leurs voies semblaient bizarre, à la fois grave et grésillant. Petit à petit les sons commençaient à s'éclaircir, le bip bip venait d'un appareil qui était justement à côté du russe, cela devait être une de ces choses qui mesurait la tension ou le battement des cœurs des patients, il savait qu'il était dans ce qui devait être un hôpital par le simple fait de l'odeur. Cette salle sentait rien, ou plutôt si le désinfectant, chose qui pour le russe avait autant d'odeur que le tofu de goût, il arrivait aussi à sentir un peu d'alcool que contenait certain liquide ainsi que des produits du genre bétadine. Il entendit alors le bruit d'un morceau en ferraille se rapprochant de lui sur la droite, il avait entendu un peu plus tôt Selena demandé à se rapprocher pour parler au téléporteur.

Elle l'appela, commençant par son prénom, il s'agissait de la même voie que dans le néant, de plus les paroles étaient les même, c'était bien elle qui essayait de le sauver de la perdition pour qu'il revienne à la réalité. Sa voie semblait douce ainsi que ces paroles mais cela changea rapidement, le traitant ensuite de triple andouille, de fou furieux, de crétin de russe, ces quelques mots montraient plutôt bien la personnalité de Selena, en tout cas ce qu'elle dégageait car Tarnek ne la connaissait pas profondément. Elle semblait montré un peu de peur dans ces quelques mots, elle avait eu peur durant ce combat et s'il recommençait elle allait l'éviscérer avec ces dents, cela fit alors sourire le mutant, un sourire qui se voyait à moitié, caché en même temps par les bandages. Elle lui demanda alors d'ouvrir les yeux, elle voulait sans doute se rassurer en le voyant bouger, montrant qu'il était encore en vie, elle voulait lui parler d'une personne que le russe devait connaître, un certain Hayden. Sa première penser fut pour Darrel, le confrériste qu'il avait affronté dans sa jeunesse durant des guerres de gang, aujourd'hui ils étaient amis, mais ensuite elle arriva aux points de ses pouvoirs, il voyait le futur ainsi que le passée. Elle parlait donc de l'oracle, le jeune homme tout maigrichon qu'il avait sauver des bras d'une grosse brute, Hayden était donc son prénom, il connaissait ainsi une chose sur lui. Le russe se rappela alors de sa rencontre, il avait besoin du devin pour l'accomplissement de sa mission pour son maître Magnéto et pour l'aider il devait le libérer de Chaz son mac. Il était vrai qu'il avait eu une vision pour le combat contre le mac, l'équipe se composait de Tarnek ainsi qu'un homme qui devait ressembler à Sismik puis une fille aux yeux bizarre, il vit alors la référence à Selena, il était donc déjà destiné à la rencontré. Maintenant il était temps pour le russe de se réveiller, il sentit le fil qui prenait sa tension et décida d'abord de l'enlever discrètement, il était de l'autre côté, chose que la russe ne pouvait voir.

Il enleva alors discrètement le fil et un bip sonore fort et continu ressortit de la machine, c'était un son que Tarnek avait souvent entendu dans les films, cela signifiait que le patient était mort. Il laissa la machine siffler pendant deux secondes avant de bouger ses doigts, serrer puis desserrer ses poings, commençant à gémir un peut tout en émettant un petit bâillement. Il commença alors à ouvrir les yeux ou plutôt son oeil, le droit car l'autre voyait noir à cause de la couche de bande qui le recouvrait. La première chose qu'il vit fut à nouveau cette lumière blanche, cette fois il pensa qu'il était dans le couloir de la mort mais très vite la lumière se forme pour devenir un néon, laissant place à un plafond blanc cassé. Il leva alors sa main droite pour cacher cette lumière, il vit alors des bandages aussi sur son bras, il avait sans doute du s'entailler là aussi, il essaya alors de se relever, sentant la douleur dans son dos. Il sentit les bandages ainsi que les compresses qui était collé à son dos, il avait entendu le fait qu'il avait des points de suture dans le dos mais il s'en fichant. Se redressant alors contre le mur qui se trouvait derrière, le coussin contre son dos, la morphine semblait dissiper la douleur de ses blessures. Il tourna alors sa tête pour voir Selena, malgré ses blessures très grave elle semblait en forme bien que très peu habillé, en la voyant avec ses quelques morceaux de tissu il tourna la tête pour se regarder, il était vêtu de cette longue robe blanche que l'on mettait à tout les patients d'hôpitaux avec le dos visible. Il regarda alors à nouveau la jeune femme pour détaillé ce qu'il voyait essayant de trouver une quelconque trace de quelque chose qui aurait mal tourner. Il remarqua une empreinte de chat qu'il voyait sur le ventre de la jeune femme, il resta fixé la dessus un bonne dizaine de seconde oubliant complètement la question que venait de lui poser Selena. Il sembla aussi buguer sur le corps dévêtu de Selena, il ne savait pas vraiment quoi dire, commençant alors à rougir un peu avant de la regarder dans les yeux en lui accordant un grand sourire laissant apparaître un morceau de sa plaie qui sortait du bandage. Puis il tourna la tête pour regarder face à lui.

"-Hayden ! voilà donc le nom de ce jeune prodige qui arrive à voir passée comme futur, un pouvoir impressionnant malgré le fait qu'il ne semblait pas le contrôler. Effectivement je l'ai rencontré un peu avant notre confrontation face à Soul dans le parc mais tu peux t'en douter de toute façon, je ne l'aurais pas remarquer durant notre sommeil, il commença alors à rire avant de tousser fortement. Je lui ai dit que je l'aiderais à tuer son mac pour le libérer, il a eu une vision du futur pour voir l'équipe qu'il allait combattre, il y avait moi, toi et un autre confrériste que je connais, c'est tout ce que m'a dit l'oracle. Il m'a aussi dit que ce serait dans longtemps donc on a le temps de récupérer ainsi que de faire un plan. Que t'a-t-il dit au sujet de notre rencontre et cette mission dans le snake's ring ?"

Gabriel n’était pas du genre à flâner. Pourtant ce jour-là était particulièrement ennuyeux. Pas de contrat en vue ni de mission de la part des Acolytes ou du Maître du Magnétisme. Si ceux-ci avaient bien voulu lui accorder un moment c’est pour lui dire d’aller faire comme les autres mioches, c’est-à-dire aller se chamailler et « jouer aux cubes ». Bien entendu, l’ancien tireur d’élite n’en avait pas fait une affaire personnelle, n’étant pas assez irréfléchi pour provoquer un affrontement avec ses supérieurs, cependant cette remarque ne l’avançait pas et il se retrouva à parcourir la confrérie, cherchant à connaitre par cœur l’immense complexe dans lequel résidaient les partisans de Magnéto. Il avait erré toute la matinée et avait mémorisé les plans de l’aile supérieure en bon éclaireur qu’il était.

Ceci fait il se rendit dans l’aile inférieure, et bouscula au passage un homme en blouse blanche dont le badge indiquait l’identité : Michael.N. Encore un dont les parents avaient crus bien faire en lui donnant le nom d’un ange. Et pourtant il œuvrait pour la construction d’un nouveau monde, axé sur l’évolution, qui allait réduire en cendre l’ancien. Cela dit, Gabriel était persuadé du bien-fondé de cette entreprise et imaginait que s’il existait un dieu, il était aussi de cet avis.

-Faites donc un peu attention !

Le mercenaire se contenta de grogner en regardant ce cher Monsieur N s’en aller. Non, ce n’était pas un manque d’attention, le tueur voyait parfaitement clair, mais il n’appréciait guère les diplômés dans son genre qui ne prenaient aucun risque derrière leurs livres. Peut-être se trompait-il et peut être que le jeune homme était aussi un mutant surpuissant. Mais dans ce cas il n’en laissait rien paraitre et semblait être la bonhommie incarnée. Gabriel était un homme d’action et n’avait que peu de sympathie pour le reste.

Il arriva alors devant l’infirmerie. Ne voulant s’introduire dans cet espace sans autorisation, il allait passer son chemin, quand un détail l’interpella. Les bips bips réguliers que laissaient entendre habituellement ce genre d’endroit se transformèrent en un long signal aigu. Par reflexe, il se retourna, pour tenter de voir si le diplômé était toujours là. Mais le jeune homme étant parti, Gabriel se précipita en direction du son. Certes il n’était pas médecin, mais il avait eu affaire à bien des situations dans lesquelles des vies étaient mises en jeux et un camarade en danger se devait d’être secouru.

Il entra donc en trombe dans la salle où se trouvaient deux personnes alitées et ne put s’empêcher de les observer en détails au passage, recueillant les informations récupérées par son œil dont la pupille changeait de taille en fonction de l’endroit où était posé son regard. L’une d’entre elles était une jeune femme, la vingtaine, apparence tout à fait étrange semblant avoir une peau recouverte de fines écailles et des yeux scindés par une fine pupille. Il n’eut pas le temps de s’attarder plus longtemps sur le corps dénudé de celle-ci car son regard se portait déjà sur l’autre : un homme dont le visage était recouvert d’un imposant bandage. Celui-ci tenait en main un fil relié à la machine qui causait ce sifflement infernal. Il avait dut l’enlever et ladite machine avait pris le manque d’impulsions cardiaque pour un décès. L’homme au bandage était en train de parler.

-…ai dit que je l'aiderais à tuer son mac pour le libérer, il a eu une vision du futur pour voir l'équipe qu'il allait combattre, il y avait moi, toi et un autre confrériste que je connais, c'est tout ce que m'a dit l'oracle. Il m'a aussi dit que ce serait dans longtemps donc on a le temps de récupérer ainsi que de faire un plan. Que t'a-t-il dit au sujet de notre rencontre et cette mission dans le snake's ring ?

Il se stoppa donc devant eux sans vraiment savoir ce qu’il allait faire maintenant. Une armoire à glace en tenue de commando entrant en trombe dans une infirmerie ne passait pas inaperçu. Il hésita avant de lancer un bref :

-Désolé, le bip m’a semblé urgent et je.. J’ai..

La parlote ce n’était pas son truc, il aurait voulu faire sauter la machine qui l’avait attirée ici et s’en aller rapidement, mais sa curiosité mêlée à son ennui le fit revenir sur les paroles du blessé.

-Vous voulez descendre quelqu’un ? Je m’présente Gabriel Miller, mercenaire. J’ai de bons tarifs s’il s’agit d’une personne isolée…

Bien entendu, il ne savait rien de l’histoire de prédiction, et se contentait de chercher une occupation et un peu d’argent par la même occasion. Mais les deux alités allaient-ils prendre son offre au sérieux ou le renvoyer sans dire un mot? Allaient-ils se moquer de son entrée ou le remercier pour son action bienveillante mais inutile?

Spoiler:

J'avais parfois une de ces chances pour faire des rencontres quand je repense à ces derniers mois mouvementés. Hayden qui avait réussis à me surprendre après l'un de mes carnages nocturnes, Tarnek en pleine chasse au fantôme dans un parc hanté, un compagnon d'infortune avec qui j'étais à l'infirmerie et ainsi de suite... C'était à la fois étrange, amusant et porteur de nombreuses surprises.

Quand soudainement j'entendis un son qui m'étais familier, que j'avais côtoyé à la faculté de médecine mais aussi à l'hôpital en compagnie de mon père. C'était le sifflement aigu de la mort, le fait que le patient était en arrêt cardiaque. Je n'étais pas le moins du moins du monde surprise, loin de là, habituée à côtoyer les cadavres, ou dans certains cas plus rare soigner des personnes, je savais parfaitement comment intervenir dans ce genre de situation. Soupirant je me préparais à me lever, m'imaginant déjà comment mes côtes allaient me torturer sous ces gestes. Quand j'entendis un gémissement ou bien un bâillement contenu, le bruit discret d'une personne exprimant sa douleur. J'observais Tarnek de manière alerte, agissant de manière instinctive grâce à l'enseignement de médecine que j'avais reçu. Guettant un détail qui annoncerait un mal être à venir, mais non, rien de néfaste pour sa personne. Je soupirais nouveau, mais cette fois-ci c'étais de soulagement. Volontairement il avait enlevé le capteur de son doigt, préférant peut être se débrouiller seul plutôt que d'avertir l'infirmier. En tout cas si le Téléporteur avait eut comme idée de vouloir me faire peur, c'était raté, je ne sautais pas au plafond pour si peu.

Doucement il semblait s'éveiller d'un long sommeil, tendant un bras couvert de bandage vers le plafond, une partie de sa figure recouverte de pansement par ma faute. Je me sentais coupable d'avoir balafré son visage, mais cela je ne lui dirais pas en face, du moins pas tout de suite, j'avais beau avoir des remords pour cette blessure je ne me sentais pas prête à lui faire des confidences sur mon ressenti. Lentement il se relevait, se redressant de la même manière que moi, le coussin dans son dos pour éviter d'appuyer contre ces blessures fraichement nettoyées et recousues, je m'imaginais la douleur qu'il devait avoir, celle qui devait parcourir son dos. Il me détailla un instant, tournant son visage abimé de mon côté, comparant surement ma tenue des plus légère à sa chemise de patient. J'avais la nette impression d'être en meilleur état que lui malgré mes côtés brisées j'avais l'impression qu'il sortait d'un sommeil lourd, un cauchemar. Peut être une simple impression. Je fixais son regard pour suivre le chemin de ces yeux, savoir ce qu'il regardait avec autant d'intensité, en regardant mon ventre je savais ce qui avait attiré ce cher Téléporteur, mon tatouage. Délicatement je le caressais, c'était un précieux souvenir de Max. Puis sortant de mes rêveries je fixais à nouveau Tarnek qui avait pris quelques couleurs. Étais ce l'effet de ma tenue des plus légère, c'était fort probable. Mais bien vite il reprit un semblant de sérieux, me souriant de toutes ces dents en une expression des plus joviales. Je pouvais apercevoir une partie de la balafre qui risquait de le défigurer à vie, cette entaille qui lui avait ouvert les chaires. Puis il détourna son regard, fixant le mur en face de lui avant d'entamer sa réponse.
Le Téléporteur ne faisais que confirmer mes nombreuses pensées, je préférais m'assurer sur tout ce que je savais, que je compare ce qu'il pouvait avoir appris, à ce que j'ignorais. Je l'entendais rire, au moins il semblait content mais son rire se transforma en une toux des plus violente, presque inquiétante. Nous avions donc un objectif commun manifestement, le meurtre du mac d'Hayden. Pour qu'elles raisons Tarnek le faisait il ? Je ne savais pas, et je l'interrogerais sur cela plus tard. Ce n'étais pas à cause d'un manque quelconque de confiance en lui, rien à voir, c'était pour essayer de le cerner, de le comprendre un peu mieux qu'à travers un échange de passe dans un arc d'attraction hanté.

-Pas grand chose je t'avouerais, pas plus que tu n'en sais... Je

Quand soudainement une personne arriva à vive allure comme poussée par un vent violent, non pas l'infirmier mais une espèce de marine, de commando. Je pouvais presque le comparé à Pavel dans sa manière militaire de ce tenir, de se comporter, de nous scruter avec attention. Je l'avais reconnu à l'odeur avant qu'il ne parvienne à notre hauteur: il ne sentait pas l'after-shave comme Michael. D'un œil alerte je détaillais ce nouvelle arrivant, surement attirer par ce bruit aiguë. Mais il n'avait pas du voir que Tarnek était toujours en vie, non, il avait surement cru intervenir pour la bonne cause en sauvant la vie d'un autre confrère. Hélas il c'était fourvoyé, et arrivait en pleine conversation entre mon compagnon d'infortune et moi. En cet instant il semblait plutôt désemparé, mal à l'aise et ces quelques mots confus ne faisaient que confirmer mon impression. Je le comparais plus à un petit enfant gêner qui avait perdu ces mots, chose qui m'amusait même si je n'en laissais rien paraître derrière mon visage impassible et mon sourcil gauche levé en guise d'interrogation. Il semblait avoir entendu la majorité du discoure du Russe, sinon pourquoi restait il ici entre le sifflement aiguë de cette machine, face à deux inconnus qu'il ne connaissait ni d'Ève, ni d'Adam. Cherchait il un travaille, une tache à effectuer pour servir son maitre Magnéto ou tout simplement rendre service à l'un de ces compagnons mutants. L'inactivité en rendait plus d'un serviable, près à tout pour revendique leur allégeance au Maitre du Magnétisme, ou bien aider leurs camarades dans différentes entreprises même si ils n'avaient rien à voir dedans.

Je faisais craquer mon dos, ondulant des épaules jusqu'au bassin, un mouvement de torsion qui réveilla la douleur enfouit aux fond de ma poitrine. Fichue côtes cassées, je risquais d'être limiter pour un bon moment, un très long moment. C'était le genre de situations qui me faisaient regretter de ne pas cicatriser plus vite qu'un humain normale, d'avoir la même capacité que le Démon Blanc d'une autre nuit. Je souhaitais réfléchir mais ce sifflement commençait à porter mes nerfs à vif, je pouvais me montrer patiente lorsque je traquais mes proie, mais ce bruit était tout simplement insupportable, je remerciais le gène X d'être mêlé à un serpent, au moins mon ouïe n'était pas des plus sensibles.

-Heureuse de faire votre connaissance Gabriel, mais auriez vous l'amabilité d'appuyer sur le bouton rouge de cette machine, celui qui est à côté du vert. Cela serait gentil, à moins que Tarnek malgré ces blessures ne le fasse. Je marquais une pause avant de reprendre. Je m'appelle Selena mais on peut aussi m'appeler Lamia, celui qui est à ma droite s'appelle Tarnek. Pour assassiner quelqu'un cela risque d'être pas avant notre rétablissement, et cela ne sera pas avant plus de un mois minimum pour ma part. Après je trouve que pour le bon samaritain que vous êtes, vous avez une drôle de manière pour trouver du travaille... Vous venez souvent à l'infirmerie demander du travaille aux blessés histoire de vous remplir les poches ? Je suis sur que d'autres peuvent se montrer volontaire sans mettre des billets sur la table. Sinon vu que vous vous proposez, en quoi consiste vos pouvoirs ?

Il semblerait que la petite feinte du russe n'eut aucun effet, lui qui voulait effrayer un poil Selena, elle ne sembla pas vraiment avoir de réaction, cela brisa un peu le cœur du jeune homme, elle n'avait pas vraiment réagit à ce signal de mort ou plutôt c'était ce qu'elle montrait. Le petit bip continuel n'eut pour seul effet d'amener un gros balèze dans la salle, c'était un homme aux allures de marine, il n'avait pas vraiment l'air de rigoler. Son entrée fut presque spectaculaire, il traversa la porte pour entrer, il semblait être guider par le son de cet machine, bien que le geste de sa venu fut noble le reste le fut moins aux yeux du mutant. Il était venu pour sauver la vie de Tarnek mais quand il remarqua que celui-ci était en vie, il ne su trop quoi faire, il resta planté là, gâchant la discussion que le russe avait avec son amie. Là encore cela pouvait aller, il était désolée de les avoir couper, il était venu en urgence pour sauver une vie mais celle-ci n'était pas en danger, sa passait mais après il s'incrusta dans le dialogue, coupant le seul moment pour Tarnek d'être seul avec Lamia et cela il ne le supportait pas. Il se présenta sous le nom de Gabriel Miller, un mercenaire, voilà encore un commando mutant qui se croyait super fort au point de devoir toujours aider à tuer une personne, Tarnek n'avait pas besoin de se genre de playboy pour tuer un humain. Le russe regarda alors le nouveau venu avec rage, bien sur il le regardait seulement avec un oeil mais son regard noir pouvait tout de même se voir.

Cet homme venait à l'improviste puis il se mêla d'affaire qu'il ne le regardait pas mais Selena avec toute la bonté qu'elle pouvait avoir lui avait répondu, demandant tout d'abord s'il pouvait avoir l'amabilité d'arrêter le son aiguë de cette machine infernale. Le téléporteur saisit alors l'occasion pour bien se faire voir, il commença à se tourner sur son lit pour faire face au sol, bougeant ses pieds pour les dégourdir, il se leva. La sensation fut très bizarre, des fourmis dans les jambes, il semblait avoir un peu de mal à marcher, en plus le fait de rester debout le dos droit tirait sur son dos, la douleur des entailles commença à revenir. Il était faible dans son état mais ne voulait pas le montrer, faisant abstraction de la douleur pour prouver sa force, il prenait ce service comme une vrai épreuve. Il devait faire bonne figure face à Selena et montrer aussi à ce Gabriel qu'il pouvait ce débrouiller seul, il n'avait pas besoin de lui, il pourrait s'occuper de la jeune femme seul. Faisant un pat après l'autre, il arriva alors jusqu'à ladite machine et appuya sur ce fameux bouton rouge, le son se tut alors. Il avait réussit à arriver jusque là, il était fière de lui, pendant les quelques pas qu'il fit pour arrêter la torture sonore, l'hybride continua de parler. Se présentant sous le prénom de Selena, ne donnant pas son nom de famille, affichant aussi comme pseudo Lamia, elle semblait pas vraiment tout dire à cet intrus. Elle en profita aussi pour présenter Tarnek, il n'aimait pas vraiment le fait quel donne son identité mais bon cela resterait avant tout de la politesse. Tarnek commença à poser son dos contre le mur, se baissant petit à petit avant de s'assoir sur le sol froid, son visage bander, il regarda par terre sans rien dire, la laissant continuer à parler. Elle expliqua alors que le meurtre n'allait pas se faire avant le rétablissement des deux mutants, l'état de Lamia prenant déjà facilement un mois de guérison. Elle trouvait aussi que ce mercenaire avait de drôle de manière de choisir ses missions, elle n'avait pas tord, il écoutait au porte et se proposait ensuite pour une mission ce n'était pas vraiment quelque chose à faire, surtout aux yeux du téléporteur. En plus il osait dire qu'il pouvait tuer pour quelque billet, cet homme était donc un tueur à gage, il était confrériste si il était ici, et malgré cela il demandait quand même du fric pour un meurtre, il n'allait pas vraiment plaire au russe. Selena arriva alors à la question des pouvoirs, en quoi consistait ses pouvoirs, en entendant cela Tarnek se mit à rire, peut importe les pouvoirs de ce gars il ne voulait pas l'avoir à ses côtés, en plus Chaz supprimait les pouvoirs alors il ne serait d'aucune utilité. Le téléporteur commença à se relever avec un légère difficulté, il s'habituait à cette souffrance, il regarda avec fureur le lançant presque au défis, un grand sourire à peine visible par les bandages.

"-Je n'ai que faire de ses pouvoirs ce mec ne sera pas à mes côtés pour tuer le mac, je n'accepte pas un mec qui arrive comme ça en plein discussion, qui écoute au porte et propose de tuer la cible pour quelque dollar. En plus c'est un commando, on a du t'apprendre le respect, le droit, la politesse, tu ne dois avoir que l'allure du marine et à l'intérieur il n'y a qu'un idiot impoli. De toute façon oracle nous a prédit l'avenir et tu ne faisais pas partie du groupe alors bye bye , Tarnek fit un signe avec la main pour lui dire de partir. En plus nos pouvoirs seront inutilisable alors pas la peine de nous décrire en quoi fonctionne ton pouvoirs il ne fonctionnera pas."

Le russe commença à se diriger vers la commode à côté de son lit, à l'intérieur était ranger tout ce qu'il portait, il commença alors à sortir un de ses pistolets et le posa sur son lit, saisissant ensuite une petite sacoche. Il commença alors à sortir le chargeur de son arme mais il devait aussi vérifier si il n'avait pas chambrer de cartouche dans le canon, prenant alors l'arme, il commença à viser en direction de Gabriel. Son iris commençant à s'ajuster au guidon puis à la mire, s'il appuyait sur la détente, il allait faire un troisième oeil au pseudo commando, comme il aime le dire il allait lui ouvrir ses chakras. Mais il avait quelque chose de beaucoup plus amusant en tête que de tirer une balle dans la tête de l'individu, sa mort n'allait rien apporter à part le calme dans la salle mais il allait passer pour un fou face à Selena, chose qu'il ne voulait pas. Il commença alors à baisser le canon vers le mur face à lui, saisissant le canon d'une main, il recula celui-ci pour laisser tomber la cartouche sur le lit, bloquant le canon à l'arrière. Malgré le fait qu'il n'apprécie pas vraiment ce mutant, Tarnek devait avoué que sa présence dans le groupe pourrait être bénéfique, il fallait avouer cela c'est pourquoi il devait parler un peu avec même si cela le répugnait.

"-Alors Gabriel, si c'est bien comme cela que tu t'appelles, parle nous un peu de toi. Des amis ? De la famille ?"

Le russe commença à le questionner pour se montrer poli mais il n'en avait pas vraiment envie, il voulait en finir au plus vite pour se retrouver seul à nouveau avec Selena pour parler avec elle car il avait des choses à lui dire.

"-Non en fait on s'en fout de ta vie ! Je vais faire bref, je me fiche de tes pouvoirs car on ne pourra pas les utiliser mais il est vrai qu'un renfort en plus nous sera utile. Mais je ne prend pas des mecs comme cela au hasard alors tu as intérêt à m'intéresser sinon c'est mort. Tout d'abord je voudrais savoir qu'elle est ton arme de prédilection, ensuite tu vas me donner les différentes manière que tu utiliseras pour tuer un personne avec une arme à feu, puis une arme blanche et pour finir à main nu. Tu pourras terminer ton rapport en me disant quel vision as-tu du meurtre parfait. Si tu réussis déjà à me surprendre sur ses quelques détails tu auras une petite chance de faire partie du groupe bien que cela me répugne."

Le téléporteur regardait son arme et commença à remplacer les balles qui se trouvaient dans son chargeur pour en mettre des nouvelles, il mit un balle puis un autre tout en prenant bien soin d'écouter le pseudo commando qui écoutait au porte. Il n'allait raté aucun détail sur ses paroles, examiner sa voix pour y chercher un peu de détermination, voir s'il était sur de lui dans ses façons de tuer et surtout voir un peu comment il pouvait se débrouiller aux combats.

-Heureuse de faire votre connaissance Gabriel, mais auriez vous l'amabilité d'appuyer sur le bouton rouge de cette machine, celui qui est à côté du vert. Cela serait gentil, à moins que Tarnek malgré ces blessures ne le fasse. Je m'appelle Selena mais on peut aussi m'appeler Lamia, celui qui est à ma droite s'appelle Tarnek. Pour assassiner quelqu'un cela risque d'être pas avant notre rétablissement, et cela ne sera pas avant plus de un mois minimum pour ma part. Après je trouve que pour le bon samaritain que vous êtes, vous avez une drôle de manière pour trouver du travaille... Vous venez souvent à l'infirmerie demander du travaille aux blessés histoire de vous remplir les poches ? Je suis sur que d'autres peuvent se montrer volontaire sans mettre des billets sur la table. Sinon vu que vous vous proposez, en quoi consiste vos pouvoirs ?

Comme il s’y attendait, son entrée ne fut pas accueillie d’un bon œil. Non, vraiment, il avait beau avoir quelques règles de politesse, il était en compagnie de deux confréristes de même rang et avait parlé comme il pensait qu’il était d’usage. Il faut dire que notre tueur n’a pas beaucoup parlé ni tissé de liens de sympathie avec quiconque ces dernières années ! Il a bien eu une relation sulfureuse avec une collègue mais ça se limitait à du sexe, et quand il en fut lassé, il la laissa tomber. Quoi qu’il en soit sa proposition venait d’être rejetée en beauté ! Enfin il n’allait pas s’arrêter à ça. Il avait besoin de sortir et d’un peu d’action.

La femme, qui s’appelait donc Lamia, lui parla d’abord d’un ton neutre avant de prendre un ton plus agacé. Apparemment, l’argent n’était pas un sujet abordable dans la confrérie. Tant pis. Il allait lui répondre quand le dénommé Tarnek répondit à son tours et se leva pour éteindre la machine en peinant, semblant souffrir de ses blessures.

-Je n'ai que faire de ses pouvoirs ce mec ne sera pas à mes côtés pour tuer le mac, je n'accepte pas un mec qui arrive comme ça en plein discussion, qui écoute au porte et propose de tuer la cible pour quelque dollar. En plus c'est un commando, on a du t'apprendre le respect, le droit, la politesse, tu ne dois avoir que l'allure du marine et à l'intérieur il n'y a qu'un idiot impoli. De toute façon oracle nous a prédit l'avenir et tu ne faisais pas partie du groupe alors bye bye . En plus nos pouvoirs seront inutilisable alors pas la peine de nous décrire en quoi fonctionne ton pouvoirs il ne fonctionnera pas.

Quel idiot voudrait se lever dans cet état pour montrer sa supériorité ? De plus ses propos étaient insultants, à la limite du tolérable. Par nervosité, il sortit une bille de sa poche et la fit rouler entre ses doigts.

-Je suis venu ici dans le seul but de porter secours à un camarade. Je n’ai entendu cette bribe de votre conversation que par hasard. Je vous avouerai cependant que si je vous ai proposé cela, bien que ça soit peut être inconvenant, c’est que je suis à la recherche d’activité. J’ai rejoint la confrérie par convictions, et je m’excuse si j’ai fait passer ça pour du profit.

Il porta son regard sur Tarnek qui préparait une arme et la pointa sur lui. Il se retint de justesse de faire passer sa bille au travers du crâne du petit malin et celui-ci baissa finalement le flingue.

- Alors Gabriel, si c’est bien comme cela que tu t’appelles, parle-nous un peu de toi. Des amis ? De la famille ? Non en fait on s'en fout de ta vie ! Je vais faire bref, je me fiche de tes pouvoirs car on ne pourra pas les utiliser mais il est vrai qu'un renfort en plus nous sera utile. Mais je ne prends pas des mecs comme cela au hasard alors tu as intérêt à m'intéresser sinon c'est mort. Tout d'abord je voudrais savoir qu'elle est ton arme de prédilection, ensuite tu vas me donner les différentes manière que tu utiliseras pour tuer un personne avec une arme à feu, puis une arme blanche et pour finir à main nu. Tu pourras terminer ton rapport en me disant quelle vision as-tu du meurtre parfait. Si tu réussis déjà à me surprendre sur ses quelques détails tu auras une petite chance de faire partie du groupe bien que cela me répugne."


Gabriel n’aimait pas son ton qui lui semblait à la fois moqueur et désabusé. Il s’approcha de lui et d’un geste vif sortit son couteau en forme de griffe d’une main, et lui vola une balle de l’autre qu’il mit en évidence au creux de sa main.

-Je n’aime pas ta façon de parler, je préfère te le dire de suite Tarnek. Néanmoins, pour mes compétences, je manie de préférence les fusils de précision, mais suis naturellement apte au maniement de toutes les armes à feu. Arme blanche, j’affectionne ce genre de couteaux, mais j’avoue préférer le lancer que de l’utiliser réellement au corps à corps. Cela dit, j’ai appris le CQC à l’armée, et me suis perfectionné dans un deuxième style, la Boxe Anglaise. Tu me demandes d’imaginer une mort parfaite ? Elles le sont toutes. Du moment que la cible est tuée, le meurtre est accompli. Quant à mon pouvoir..

Certes Tarnek ne voulait pas connaitre son pouvoir, mais la jeune femme si. Il leva donc la main dans laquelle il avait son couteau et jeta la balle qu’il avait volée vers un mur. Le couteau vibra une seconde avant de s’élancer, couper la balle en deux et se planter dans ledit mur, tout ça sans que le tireur d’élite n’esquisse le moindre mouvement. Il espérait ainsi avoir dévoilé ses atouts, être assez qualifié pour cette mission et surtout avoir convaincu cet idiot de mec enrubanné qu’il rêvait d’étriper.

Spoiler:

Prédire les réactions d'autrui est toujours une chose compliqué, je venais d'obtenir une preuve magnifique en cet instant même. Qui aurait pu deviner que Tarnek aurait réagit aussi violemment face à l'entrée du confrériste, qu'il aurait vu d'un mauvais œil sa venue dans notre petit groupe de libération d'Hayden ? Aussi tôt que j'avais proposé qu'il se joigne à nous, du moins avais je laissé la question en suspendant sans pour autant affirmer qu'il nous rejoindrait.

Tarnek semblait vouloir défier le nouvel arrivant, son regard, son attitude, tout lui était hostile jusque dans les moindres de ces pensées j'en avais la profonde certitude. D'un pas mal assuré il c'était relevé, quittant son lit douillet de blessé pour exécuter ma demande. Il devait souffrir, la douleur devait parcourir ces entailles fraiches de la veilles, je compatissais, m'imaginais ce qu'il devait ressentir en cet instant. Pourquoi se torturer de cette manière voulait il me montrer quelque chose, ou voulait il au contraire se prouver ce ''quelque chose'' que je ne savais pas? Il avançait laborieusement un pas après l'autre, à un rythme qui me semblait saccadé, le pas d'un blessé tout simplement. Son calvaire semblait durer des heures, jusqu'au moment où il se tint à côtés de l'infernale machine, éteignant ce maudit son strident. Je soupirais discrètement de soulagement, certes mon hybridation m'offrait les capacités du Mamba Noir mais surement pas leur surdité, j'étais sensible aux bruits tout de même. L'observer ainsi agir, se soumettre à la torture pour me satisfaire c'était évident, cela me désolais mais je n'osais pas lui dire cela devant Gabriel. D'abord s'occuper du cas de ce commando et revenir à nos histoires personnelles ensuite, chaque chose en son temps. Tarnek venait de s'assoir sur le sol froid, glissant son dos abimé contre le mur, le regard vers le par terre, me laissant m'exprimer de tout mon saoul envers ce drôle de personnage, ce marine. Il me faisais face droit comme un I, la posture militaire et le visage inexpressif comme tout bon soldat qui se respectait. Je ne pouvais que faire le rapprochement avec Pavel, même si il lui manquait une infinité de chose pour lui ressembler. Je ne pouvais m'empêcher de le détailler, la forme de son visage, les traits de sa figure, la forme de ses yeux, autant que sa coiffure. Chaque détails avait son importance, je tentais même de percevoir son odeur corporelle mais l'odeur de désinfectant, d'alcool, de bétadine couvraient toutes les traces olfactives plus discrète, il faudrait qu'il s'approche de moi, presque à le toucher pour que je respire son parfum. J'étais comme le loup affamé qui flairait une proie délicieuse à porter de crocs. Je voulais connaître cet étranger, peut être qu'il pouvait se révéler être un allié intéressant, un ami, un compagnon de route ou tout simplement un collègue mutant.
Mais le petit rire cynique de Tarnek me tira de mes pensées les plus farfelues, ce ricanement empestait le mépris, un sentiment qui transpirait dans son comportement de manière flagrante. La force avec laquelle il rejetait Gabriel forçait mon admiration et mon incompréhension, il n'en démordait pas ce cher Tarnek. Il ne pouvait pas supporter la présence du marine, elle lui était comme intolérable, une source d'irritation permanente. Doucement le Magicien commença à se relever, lentement, une lenteur exagérée du à la gravité de ces blessures, de la douleur que cela devait lui créer. Je serrais les mâchoires, mes dents crissaient et mes crochets s'entrechoquaient, je ne pouvais que penser à mes côtés qui me faisaient souffrir encore et encore. Je connaissais la souffrance des entailles profondes qui nous mordaient les chaires, mes longues heures d'entrainement n'avait jamais été des plus agréables, mon corps en tremblait encore.
Son regard emplit de fureur me fit sourire intérieurement d'un air carnassier, j'appréciais de secondes en secondes davantage ce Tarnek. Mon estime pour lui augmentait, peut être était je en train de me fourvoyer sur son compte mais mes premières impressions étaient des plus positives. J'adorais cet air de défis, cette hargne pure, sous ces bandages je croyais apercevoir l'esquisse d'un sourire, l'éclat de ces dents sous ces nombreux bandages. Vint enfin le feu d'artifice, l'explosion, la fureur contenue. Il exprimait son avis, son opinion, crachant sa vérité à la manière d'un félin sauvage, se retournant contre l'objet de sa colère, dévoilant les pouvoir d'Hayden et sa prophétie. Je restais impassible, pourquoi réagir, il avait déjà entendu une partie de notre conversation, je n'avais pas honte de mes actes, ma conscience était tranquille. La majorité des adhérents de la confrérie avaient leurs mains souillées du sang de coupables comme d'innocents. Le Magicien accentua ces propos par un geste de la main, un signe d'adieu, il le jetait tout simplement dehors.
Mais bien vite il se remit en mouvement, comme poussé par une force inconnue. Que se passait il dans sa tête, quel plan mijotait il face au marine qui soutenait son regard d'un air impassible, aussi expressif que les statues ornant une pierre tombale. Je n'étais pas stupide, et Le Téléporteur empestait la rancœur, la méchanceté, une aura irradiait presque de sa personne tant son ressentit était fort, j'aurais reculé assurant une distance de sécurité ou bien sortit mon katana pour le mettre en joug si cette situation m'aurait concerné. Et surprise, que venais je de voir choir sur son lit, un pistolet, une arme, allait il en venir à la violence, laisser éclater ce qui le rongeait. Je patientais en silence, mon état m'offrait la place de spectatrice, comme avec Soul... Je grimaçais, me remémorant les évènements passés. Si ce fameux Gabriel était un militaire, il saurait surement réagir face à cette boule de nerfs, c'était donc à mon tour de le jauger, d'estimer si il méritait qu'on lui importe un soupçon d'intérêt. Mes yeux fendus le scrutaient d'un air interrogateur, et inspirant profondément je humais l'air ambiant, il n'empestait pas la sueur, il ne ressentait rien, ce marine gardait son sang froid. Intéressant. Tarnek continuait son petit manège, cherchant peut être à l'intimider, à l'effrayer par une menace bien réelle et haut combien mortelle. Quand cela dut en être trop, la goutte d'eau qui faisait déborder le vase, la limite de sa patience, il se redressa tel un cobra sortant un magnifique couteau en forme de griffe, se saisissant d'une balle de Tarnek, elle était dans le creux de la main du militaire. Ma réaction aurait été la même, peut être aurais je eu une main baladeuse, qui aurait saisit sa gorge de manière brutale, accompagné d'un couteau soigneusement enduit de venin. Par le plus grand des hasards, bien entendu.

Une petite intuition m'incitait à parler, à intervenir, mais ma curiosité l'emporta, comment allait tourner se duel, ce jeu de dominance insaissant. Des paroles s'échangèrent, sous la menace constante d'une balle, d'abord d'une courtoisie presque forcée, les suivantes révélant le fond de sa pensée tumultueuse. Au moins le Téléporteur avait les idées claires, sa pensée intelligente, je voyais en lui un futur compagnon de route avec qui j'échangerais volontiers quelques passes au sabre.

-Tarnek évite les effusions de sang inutile ici même, colle lui une balle si cela te chantes une fois que tu seras guéris. Chuchotais je. Pour l'instant contentes toi de garder ta hargne pour Soul, moi j'ai un compte à régler avec lui.

Mon attention se tourna vers le principale intéressé, le personnage de cette confrontation musclée et haute en couleurs. Il tenait entre ces doigts une petite bille de plomb, son arme ? Ou une manière de se détendre ? Peut être une partie de son pouvoir ? Je n'avais pas plus de réponse quand aux pouvoirs de cet étranger. Que dire, je n'avais pas ma place en ce moment, peut être joué au juge dans cette pièce électrique. C'était rageant, et je devais refréner mes ardeurs. Diable, qu'avais donc fait pour mériter un tel châtiment.
La réponse ne se fit pas attendre, aussi tranchante qu'une lame de rasoir, Gabriel défendait ces valeurs, et sa fougue me fit sourire, en voilas un qui n'avait pas sa langue dans sa poche et un franc parler à tout épreuve. Son opinion et sa franchise me laissaient envisager la possibilité de l'intégré à notre petite troupe si, et seulement si, son pouvoir pouvait nous être d'une quelconque utilité. J'attendais le fameux moment de la démonstration, cet instant crucial ou peut être les tensions allaient s'apaiser, ou l'orage allait disparaître pour laisser place à l'éclaircie. Le marine leva son bras, jeta la balle vivement et la trancha aussi sec avec son couteau. Tout cela n'avait rien d'humain, la force avec laquelle la lame s'était fichée dans le mur, comme projetée par une machine. Tout cela étai irréel, voir impossible. Ses capacités m'intéressaient grandement, et comment, ma curiosité était piqué au vif. Je souriais largement, approuvant d'un signe de tête cette démonstration. Ce commando venait de gagner un point par son geste.

-Bien, bien... J'applaudissais vivement, grimaçant sous la douleur de mes côtes qui commençait à augmenter. Maintenant arrêtez de vous regarder comme si vous alliez vous étripez je commence à en avoir marre, asseyez vous et parlementons un peu. Sa vous va ou bien encore un souci ?

Quand soudain apparut quelqu'un, je l'avais sentit arrivé à son odeur d'after-shave entêtante: Michael, l'infirmier de ce matin. Je glissais un regard dans sa direction, son visage révélait une intense émotion, un mélange de frustration, d'énervement, et d'amusement. Depuis combien de temps observait il la conversation ? Je n'en avais que faire tant que les deux chiens enragés qui se faisaient face, n'en venaient pas aux mains. L'infirmier se racla très bruyamment la gorge, gardant cet fois ci un air contrarié.

-J'aimerais que vous Monsieur ayez l'amabilité de respecter les locaux mis à votre disposition, et j'aimerais que vous gardiez rangé dans vos poches ces armes. Il tendit le couteau à Gabriel. Et vous M. Zabrovski veuillez rejoindre votre lit, votre état risque de s'aggraver. Je ne veux pas de remarque ou sinon je me verrais dans l'obligation de m'en prendre physiquement à vous.

Sa menace était des plus claire et sans attendre une réponse de notre petit groupe, il contourna Tarnek et rangea ces armes sans ménagement. Tirant les draps avec soin, sortant deux nouveaux patchs de morphine comme si tout était normal. Il ignorait copieusement le téléporteur et le marine. Souhaitait il calmer le jeu ou bien envenimé la situation ? Je ne savais plus quoi penser. Michael se tourna vers moi et m'adressa un clin d'œil discret. Puis avec délicatesse il souleva Tarnek, sans éprouver le moindre effort, comme si le poids du Magicien était similaire à celui d'un fétus de paille, il le déposa dans son lit, le maintenant fermement contre le matelas. J'ouvrais grand mes yeux, surprise, qu'avait il ? une force surhumaine ? Cela semblait logique à moins qu'il ne dissimulait une autre capacité hors du commun.

-Bien maintenant je vais changer vos pansements, et vous allez rester calme d'accord M. Zabrovski ? Et mademoiselle Sadovski va restée bien sagement dans son lit. Monsieur aussi. Vous allez discuter tranquillement, et vous allez arrêter d'abimer l'infirmerie. Est ce bien compris ? Je ne le répèterais pas deux fois.

Son regard fit le tour de la pièce. Je mordillais nerveusement ma lèvre inférieure, murmurant ne phrase qui garantissait ma bonne conduite.

-Sinon, joli pouvoir Gabriel, pouvez vous m'en dire plus ? A moins que vous ne voyiez un inconvénient à dévoiler vos talents de mercenaire. Vous pourrez peut être avoir une place, peut-être être je dis bien... Tarnek qu'elle est ton avis, car je me réfère à toi pour cette opération.

Je soupirais, un bruit silencieux entrecoupé des sonorités qui provenaient de l'extérieur de l'infirmerie, de l'agitation qui régnait dans la Confrérie. Dans quelle aventure m'étais je lancé en écoutant mon cœur que je supposais de glace.
Que me réservais l'avenir ?

Spoiler:

Toutes les paroles de Tarnek reflétait ses pensées, s'il devait affronter le ma de Hayden, aucun pouvoir pour le combat ne serait utile, à vrai dire les pouvoirs serviraient seulement pour combattre une fois la catalyseur de pouvoir mort, mais dans cet option le russe pouvait utiliser son pouvoir pour faire fuir, ainsi il ne se passerait rien de dangereux. Mais le fait que ce marine ce ramène pour couper se moment qui allait être intime entre le téléporteur et l'hybride serpent était la chose de trop. Bien sur il n'allait pas tirer de balle sur le nouveau mutant car de toute façon il s'agissait d'un confrériste, un confrère, un futur allié, ils étaient tout deux du même camps alors se battre serait bien inutile, surtout dans la base. Ce fut avec haine que le russe envoya bouler son ennemi, ou plutôt l'étranger car pour le moment il ne pouvait pas vraiment être considéré comme un ennemi. Apparemment Tarnek ne semblait pas être un ami pour ce Gabriel Miller, il n'aimait pas du tout la façon dont il parlait, en s'approchant du blessé, le militaire sortit un couteau et vola une des balles, il semblait vouloir impressionner mais un vulgaire morceau de ferraille n'avait aucun effet. Le mutant était capable d'éviter des balles, il pouvait sans problème se libérer en ayant un couteau sous la gorge, il l'avait même fait il y a quelque jours lors de son combat face au chevalier noir. C'était aussi le jour de sa rencontre avec Selena, il l'avait combattu mais avant elle avait réussit à le prendre par surprise en le collant contre une paroi métallique tout en mettant sa lame contre sa gorge, Tarnek c'était libéré alors que Lamia était une experte du maniement du katana, ce n'était pas un soldat avec un couteau à couper le beurre qui allait lui faire peur. Malgré tous les bandages sur son visage, un léger sourire narquois pouvait se voir, ainsi qu'un regard de défis dans ses yeux. Le marine allait tout de même répondre et avouer ses sentiments à l'homme qui semblait le défié, tout d'abord il avoua qu'il n'aimait pas le ton que prenait le russe, mais cela était prévisible. Il ajouta qu'il maniait de préférence les fusils de précision, il était un tireur d'élite, en traduction ce mec était plus un assassin qu'un vrai soldat, se cachant dans la cambrousse pour tuer ses ennemis à deux kilomètres. Il utilisait toute sorte d'arme à feu, cela devait donc comprendre fusil à pompe, assaut, ainsi que des pistolets, si on le prenait au sens large du terme, il savait tout utilisé, ce qui faisait un peu gros bill aux yeux du téléporteur. Il avoua même qu'il préférait utiliser les armes blanches comme arme de lancer plutôt que se battre au corps à corps, encore un signe de faiblesse aux yeux du russe. Il osait dire qu'il avait appris la boxe anglaise mais même en sachant cela, le téléporteur était sur que cet homme se rapprochait plus d'une lavette que du vrai soldat, il n'imaginait pas un Jean Claude Van Dam mais un soldat qui n'avait peur de rien, fonçant sur le champ de bataille en affrontant des murs de balle. De plus sa vision d'une mort parfaite était une erreur pour lui une mort parfaite était le simple fait que la cible soit morte et la mission accompli, d'un côté ce discours ressort bien le côté tireur d'élite de sa personne. Un vrai assassin n'utiliserait pas obligatoirement de fusil sniper, il se mêlerait à la foule et tuerait sans se faire repérer, voilà le plus important, l'anonymat et le fait d'être imprévisible.

Puis le pseudo soldat décida de montrer ses pouvoirs, il balança la balle qu'il avait volé dans les airs et le couteau commença à vibrer avant de se diriger vers le projectile, la balle fut couper en deux et le couteau termina sa trajectoire dans le mur. Durant tout se moment ou il se fixa sur son adversaire, il n'entendit pas les paroles de Selena mais ses applaudissements montrant sa satisfaction sur les pouvoirs du mutant. Elle proposa alors de parlementer à la place de s'étriper, un discours rempli de sagesse mais une idée impossible aux yeux de Tarnek, il avait trop de haine envers ce marine. Mais il voulait tout de même essayer de faire cet effort pour Lamia, après tout il ne voulait pas paraître impoli aux yeux de cette belle hybride, il venait de la rencontrer et ne voulait pas baisser dans son estime. Avant qu'il n'eut le temps de faire quelque chose, le médecin il était venu remettre de l'ordre dans son lieu de travail, il voulait que les deux protagonistes rangent les armes, de plus il fallait respecté les locaux, chose qui semblait évidente. Puis il s'adressa personnellement à Tarnek pour lui dire de retourner dans son lit car il était blessé, il disait que son état allait s'aggraver s'il continuait à bouger tout le temps. De plus il ne fallait pas se plaindre sinon il allait devoir agir physiquement, chose qu'il allait faire plus tard sans que le russe n'eut ouvert la bouche. Il rangea alors les armes avant de commencer à remettre les draps en place tout en sortant deux sacs de morphine, cela devait être pour nos deux blessés, ne disant plus rien, ignorant la situation, cela énerva un peu le téléporteur. Le médecin semblait faire ses affaires, se dirigeant alors vers Selena avant de revenir pour prendre Tarnek afin de le remettre dans son lit, le russe avait envie de déchiqueter cet homme pour ce qu'il venait de faire mais la chose la plus étrange était qu'il venait de le soulever sans difficulté, il s'agissait d'un mutant doté d'une super force d'après lui. Le téléporteur décida alors de rester dans son lit, ne bougeant plus, il se colla le coussin dans le dos pour s'appuyer contre le mur à nouveau et se tourna vers Selena pour la voir, toujours dévêtu. Le médecin comment à nouveau à parler en s'adressant une fois de plus au russe, il allait changer ses pansements et dit à Tarnek de rester calme. Il ajouta que Lamia allait pas bouger de son lit non plus pour être calme, et le marine aussi, il voulait faire preuve d'un effort de commandement pour farder ce lieu saint. Il commença alors à enlever les pansements recouvrant le visage du mutant, il sentit l'air frais parcourir son visage et sa plaie qui devait avoir commencer à cicatriser. Trouvant non loin de lui un miroir, il regarda sa blessure et celle-ci avait complètement cicatrisé contrairement à ce qu'il avait pensé, un autre pouvoir du mutant sans doute.

Selena commença alors à reprendre la discussion avec ses deux compagnons, elle complimenta à nouveau le pouvoir du soldat pour son efficacité et surtout la surprise qu'il avait susciter. Elle voulait en savoir plus sur ce pouvoir, il était vrai que cela semblait intrigant, il pouvait s'agir de magnétisme, de répulsion d'objet, de télékinésie, de nombreux pouvoirs pouvait faire cela. Puis elle commença a émettre la possibilité qu'il rejoigne le groupe mais pour cela il fallait passer face au jury le plus impartial, même l'armée serait gentille à côté. Selena voulait avoir l'avis du russe car pour elle c'était vraiment lui qui pouvait décider s'il était possible de le prendre ou non. Tarnek commença à tourner son visage face à la belle Selena, plongeant son regard dans ses yeux bleus, se noyant dans ce magnifique océan pour réfléchir avant de tourner son visage vers le militaire.

"-Bon je vais la jouer diplomate et peut être avouer des choses mais je vais tout te dire mec.Il commença alors à prendre une grande inspiration. Tu as beau avoir des pouvoirs surpuissants, nos pouvoirs seront inutile alors pour moi de base tu sembles complètement inutile, mais juste dans cette situation, il se peut que plus tard je demande ton aide bien que cela me gène beaucoup car je vais t'avouer que je ne t'apprécie pas car je devais dire une chose très importante et intime à ma coéquipière avant que tu n'arrives."

Il retourna à nouveau sa tête pour regarder Lamia, au fond de lui il avait envie de tout dire, de crier tout ses sentiments pour que son message arrive jusqu'au cœur de cette belle femme qui avait failli mourir par sa faute. Ses yeux commencèrent alors à briller et une goutte coula le long de sa joue, un léger sourire s'esquissa sur son visage, il ne tourna pas la tête mais continua à parler à Gabriel.

"-Cependant je veux bien tolérer ta présence si tu réussis à nous pondre de bonne idée pour cet assassinat, je te présente donc la situation et dit moi la meilleur idée pour réussir ce meurtre. Si je te compte, l'effectif sera de quatre personne, certain seront des mutants et d'autre non mais de toute façon nous n'aurons pas de pouvoir. Nous devons tuer un mutant qui se trouvera dans un bar, il s'agit d'une sorte de contrôleur et détecteur de mutant, c'est lui qui va nous empêcher d'utiliser nos talents spéciaux. Il a avec lui deux mutants qui sont télékinésiste et un téléporteur, eux peuvent par contre utilisé leur pouvoir. L'assassinat dois se passer dans une boîte de nuit du nom de Snake's Ring, il y a deux étages et notre cible se trouvera dans la salle du haut, plus précisément dans le coin VIP de la boîte. Il risque aussi d'avoir vingt de ses hommes avec lui, notre cible s'appelle Chaz, il est un chef de gang utilisant prostitution et drogue pour son business, il possède une petite armée dont certain mutant. A toi de me pondre un plan pour rentrer dans cette boîte et de le tuer sans avoir trop d'ennuis, ni nous faire tuer directement."

Il tourna alors la tête pour écouter le plan que proposerais le soldat.

Bien, bien... Maintenant arrêtez de vous regarder comme si vous alliez vous étripez je commence à en avoir marre, asseyez vous et parlementons un peu. Sa vous va ou bien encore un souci ?

Le petit tours de Gabriel semblait avoir fait son effet. Cependant, sa méfiance habituelle et son manque d'empathie ne lui permirent pas de comprendre son applaudissement. était elle sincère? Ou se moquait-elle de lui? A vrai dire, Gabriel ne craignait pas pour sa réputation. Mais il aurait préféré comprendre les intentions de la femme à écailles.

Cependant, la fin de sa phrase donna le ton. Elle voulait désamorcer le conflit. Il faut dire que le balafré en avait dans le ventre, c'est clair! Ses prouesses étaient tout à fait inutiles et inconscientes, mais le tueur devait avouer qu'il ne manquait pas de cran. Ce énergumène semblait lui en vouloir particulièrement, mais impossible pour le mercenaire de comprendre le pourquoi du comment. Ils ne s'étaient pourtant jamais rencontrés. Peut être était-ce parce qu'il l'avait interrompu en pleine conversation personnelle. Mais dans ce cas, la femme reptilienne lui en voudrait aussi. Enfin, elle etait peut etre simplement plus ouverte que l'autre rigolo.

Se contentant d'hocher la tête à la question de la jeune femme, Gabriel entendit un bruit de pas et eut l'impression qu'on le regardai. Il ne fut donc pas surpris lorsqu'il entendit le son désagréable de l'infirmier qui se raclait la gorge pour se signaler. Il rendit le couteau à son propriétaire et sermonna les deux hommes. Puis, à la plus grande surprise du tireur d'élite, l'homme en blouse souleva Tarnek comme si celui ci ne pesait rien. Ce don fit esquisser un sourire à Gabriel: la confrérie regorgeait de surprises. Il s'affaira un moment, laissant régner un silence que seul le bruit des machines et de l'agitation exterieur venait troubler. Puis Selena reprit la parole.

-Sinon, joli pouvoir Gabriel, pouvez vous m'en dire plus ? A moins que vous ne voyiez un inconvénient à dévoiler vos talents de mercenaire. Vous pourrez peut être avoir une place, peut-être être je dis bien...

Un mercenaire ne pouvait pas se vendre si il gardait ses pouvoirs trop secrets. Mais il se faisait trop rapidement tuer si il en disait trop. Gabriel hésita donc un instant, avant de répondre honnêtement.

-Pour faire simple, je peux donner une vitesse à des objets statiques. Qu'ils soient de fer, de bois, de plastique, je peux mettre en mouvement presque tout ce que je touche, et ce avec une vitesse et une précision assez élevée pour ne pas avoir besoin d'arme à feu sur moi.

C'était une explication courte, mais il en disait suffisamment pour que tout le monde comprenne, et pas assez pour qu'on puisse trouver des points faibles. Si elle demandait plus de details, il serait peut être obligé de les lui donner. Après tout, ils étaient "camarades"

-Tarnek qu'elle est ton avis, car je me réfère à toi pour cette opération.

Là, Gabriel ouvrit grand ses oreilles. Il était pressé de savoir quelle ânerie l'autre dégénéré allait encore lui sortir. Il avait beau devoir avouer qu'il avait du cran, il n'en démordait pas que ce type était assez désagréable pour qu'en temps normal, il l'emplafonne sans discuter.

-Bon je vais la jouer diplomate et peut être avouer des choses mais je vais tout te dire mec. Tu as beau avoir des pouvoirs surpuissants, nos pouvoirs seront inutile alors pour moi de base tu sembles complètement inutile, mais juste dans cette situation, il se peut que plus tard je demande ton aide bien que cela me gène beaucoup car je vais t'avouer que je ne t'apprécie pas car je devais dire une chose très importante et intime à ma coéquipière avant que tu n'arrives.

Et voilà! Il l'avait lâché sa niaiserie! Nan serieux, Gabriel traduisait ça par: "j'voulais me la taper mais t'es arrivé donc j'te hais". De ce point de vue, ok, il avait le droit de ne pas apprecier le "casseur de coups". Mais de là à être aussi teigneux..

-Cependant je veux bien tolérer ta présence si tu réussis à nous pondre de bonne idée pour cet assassinat, je te présente donc la situation et dit moi la meilleur idée pour réussir ce meurtre. Si je te compte, l'effectif sera de quatre personne, certain seront des mutants et d'autre non mais de toute façon nous n'aurons pas de pouvoir. Nous devons tuer un mutant qui se trouvera dans un bar, il s'agit d'une sorte de contrôleur et détecteur de mutant, c'est lui qui va nous empêcher d'utiliser nos talents spéciaux. Il a avec lui deux mutants qui sont télékinésiste et un téléporteur, eux peuvent par contre utilisé leur pouvoir. L'assassinat dois se passer dans une boîte de nuit du nom de Snake's Ring, il y a deux étages et notre cible se trouvera dans la salle du haut, plus précisément dans le coin VIP de la boîte. Il risque aussi d'avoir vingt de ses hommes avec lui, notre cible s'appelle Chaz, il est un chef de gang utilisant prostitution et drogue pour son business, il possède une petite armée dont certain mutant. A toi de me pondre un plan pour rentrer dans cette boîte et de le tuer sans avoir trop d'ennuis, ni nous faire tuer directement.

Si il n'en montrait rien, le tueur était complètement abasourdi par cette question. Cet enfoiré voulait le tester et lui avait pondu un petit résumé de la situation pour qu'il en sorte un plan.. Mais comme il décrivait ça, il était impossible de prévoir concrètement un plan. C'était trop imprécis.

-Ecoute Tarnek, tu n'as aucune sympathie envers moi et j'en ai pas non plus pour toi. Alors soit tu me dis directement de me tirer, soit tu essayes de ranger ta fierté et nous pourrons peut être faire du bon travail ensembles. Tu veux un plan? Alors donne moi les éléments avec plus de précisions. Si tu ne veux pas prendre de risque, il faut une étude plus détaillée de chaque paramètre. Rien que la distance de détection de la cible peut changer le plan du tout au tout. Si elle peut détecter les mutants qu'elle voit, nous pouvons nous permettre d'entrer, si elle a un champs d'action plus large, nous devrons agir de l’extérieur. Et sans connaissances de vos talents, qu'ils soient d'origine mutante ou non, je ne peux pas vous inclure dans ce schéma.

Gabriel avait répondu avec un ton ferme. Il avait l'impression de ne pas être pris au sérieux et ça le mettait sur les nerfs. Il ressortit sa petite bille de plomb et la fit rouler entre ses doigts, réfléchissants à divers scénarios. Non, c'était inutile de se triturer le crâne sans connaitre tous les éléments. Il espérait que Lamia aurait plus de jugeote que son compagnon ou, encore mieux, que celui ci réaliserait combien sa question était incongrue si il ne donnait pas plus.

Spoiler:

Je me retrouvais prise entre deux brasiers ardents, l'animosité qui animait cette conversation produisait une sorte de tension électrique que l'infirmier ignorait avec une force hors du commun, se dressant devant le Téléporteur avec indifférence. Était il a ce point inconscient du risque qu'il pouvait prendre ? Au moins le Magicien se laissait faire avec docilité, rappelant presque une peluche, sauf que celle ci pouvait se montrer très dangereuse. Je me trouvais dans une position relativement confortable mais aussi désagréable, c'était étrange de savoir que même si les armes n'étaient pas ponté dans notre direction, si le coup partait cela serait très désagréable. C'était une chose étrange que je ne parvenait pas à expliquer par mes propres mots.
Je pouvais désormais noter dans mon esprit une chose, claire et nette. Ne jamais interrompre Tarnek. Pourtant je sentais qu'il ne me ferrait jamais rien de mal, ni blessure... Je n'étais pas bête, j me doutais bien de quelque chose mais pour l'instant je ne souhaitais rien savoir, rien voir. C'était trop tôt, peut être était je en train de me fourvoyé sur cette idée qui traversait inlassablement mon esprit, accentué continuellement par les regards de mon compagnon d'infortune. En silence je me demandais ce que les puissances invisibles avaient à mon encontre pour qu'en l'instant d'une année, dans l'espace de plusieurs mois je me retrouvais avec deux chevaliers. Pourquoi fallait il que le Destin m'envoie deux personnes avec qui je risquait de me lier, pourquoi fallait il que je me retrouve toujours face à des dilemmes. Je commençais à regretter ma solitude, cette vie ou je n'avais besoin que de mon précieux katana, mais pas de compagnie, pas d'homme, pas d'amour.

Préférant tenir la bride à mon imagination débordante, je revenais à la charge sur un sujet beaucoup plus terre à terre. La blessure que j'avais infligé par mégarde à Tarnek, alors que j'avais renvoyé le coup mortel de Soul. Je croyais revoir encore la plaie ouverte, saignante, qui n'était désormais plus qu'un mauvais souvenir. Je restait ahurie, incapable de dissimuler ma surprise face à cette nouveauté de taille je fixais l'infirmier avec insistance. Un autre de ces pouvoirs, une faculté pour aider les autres à guérir... J'enviais cette faculté à soignes autrui, chose qui m'étais impossible. Je regrettais seulement qu'il n'ait pas usé de ces compétences pour soigner mes côtes que je pouvais qualifier de douloureuse. Je ne pouvais échapper au regard de Tarnek, il me fixait, plongeant ces pupilles dans les miennes, je me refusais de détourner le regard, jusqu'au moment ou il détourna son regard fixant son ennemi vers le marine, impassible, rappelant avec force une statue de fer. Ce regard était lourd de sens, de sous entendu, je ne voulais pas voir la vérité qui brillait de milles feu, qui apparaissait dans son comportement, un message claire comme de l'eau de roche.
Je l'écoutais parler, avide de savoir quelle tournure allait prendre les évènements. J'avais laissé les clés de la mission entre les mains du Téléporteur, me rangeant au rang de simple pion, j'avais bien évidement une solution pour agir mais je la gardais pour moi. C'était un spectacle à la fois intimidant et intéressant que de voir ces deux homes souhaiter s'entretuer sans oser lever la main. J'écoutais leurs propos, surtout ceux de Tarnek qui transpirait d'un animosité presque insoutenable. Il lui révélait le fond de sa pensée, son animosité croissante, jusqu'au moment important: ''Une chose importante'', quelque chose qui me concernait et confirmait mes craintes, mes peurs. Est ce que le pire serait à venir, comment allait je devoir faire pour me sortir d'une impasse difficile sans faire de dégâts ? Telle était la question. Pour l'instant je préférais faire reculer cette éventualité dérangeante, me contentant de l'instant présent.

-Qu'est ce donc Tarnek ? Mais ma voix ne dépassait pas la hauteur d'un murmure, mes lèvres esquissèrent les sons sans les produire.

Sa tête se retourna à nouveau vers moi, je le vis pleurer, cette larme qui perla le long de sa joue me rappela une scène qui c'était déjà dérouler quelques temps plus tôt. Face à Soul, lui, toujours lui, lorsque Tarnek avait crié son désespoir après la bataille, là ou je l'avais réconforté. Différentes envies me tailladaient, le prendre dans mes bras, tendre ma main espérant l'atteindre malgré la distance, pourtant mes membres restaient figé comme pris dans une gaine de marbre, refusant de bouger. J'étais figée, tandis qu'il continuait à parler sans détourner son regard noisette du mien. J'étais prisonnière, silencieuse, je ne comprenais pas ce qu'il se produisait en moi à cet instant. Ce sourire, cette expression, je ne souhaitais pas faire de rapprochement, ne pas confondre ces deux êtres. J'étais tailladée, prise entre deux feux, je ne devais pas céder, mais je me retrouvais sans défense face à cette situation. Moi qui avait connu les champs de carnages, les assassinats, les tortures, moi une faucheuse des temps modernes je me retrouvais prise au dépourvu à cause de mon cœur. Quel malheur de se laisser aller à la sentimentalité, d'offrir la seule chose qui puisse me faire réellement souffrir. Mon orgueil en prenait un coup, je venais de m'enticher du russe à cause de cette nuit de cauchemar. Jamais deux Russes sans le troisième avais je envie de dire.

J'écoutais attentivement le discours de mon compagnon d'infortune. Souhaitai il le piéger ? Il lui donnait les principales informations de notre aventure quelque peu risquée, après tout j'avais laissé le choix à Tarnek le futur du marine ne me concernait plus tellement. J'avais mon idée bien à moi quand à la manière d'agir. J'attendais mal à l'aise sous les yeux de Tarnek, il fallait que l'on parle en tête à tête sans être dérangé par un inconnu, en toute intimité loin des oreilles indiscrètes. Je frissonnais de cette futur discussion, devrais je avoir peu, craindre cette rencontre seule face à lui.

-Lorsque tout sera fini nous parlerons Tarnek. Juste toi et moi sans personne autour.Avais je ajouté doucement, une promesse.

Je revenais au sujet de conversation, rompant le contact visuel avec le Téléporteur pour fixer le marine immobile. Je sentais toujours le regard du Magicien sur moi, mais je n'osais pas me retourner à nouveau pour afficher ma curiosité,, jaugeant du regard le marine. J'allais m'exprimer, une fois que celui ci aurait terminé de parler. Autant le faire une fois un pseudo calme revenu, je n'apprécierais pas envenimer la situation que le Commando contenait de manière admirable. Je m'imaginais à sa place, ayant dégainé mon katana et le plaçant de manière très menaçante sous la gorge tendre de mon adversaire, mes crochets sortis de manière agressive.

-J'admet que ton pouvoir est pratique autant pour sa discrétion que si tu te trouves loin de ta victime, tu pourrais toujours nous couvrir lors de la retraite et à l'intérieur je pense que tu sais te battre vu ton allure de marine. Ce muscle n'est pas qu'une allure j'espère pour toi. Libre à toi si tu ne veux pas en dire plus, pour moi je ne pense pas avoir besoin de te faire un dessin. Je n'ajoutais rien sur mon compte, si il souhaitait se taire j'en ferais de même, mon hybridation était des plus visible et j'adressais un sourire des plus pointus face à ce potentiel coéquipier. Je vais t'en dire un peu plus vu que Tarnek n'est as très loquace en ce jour. On en sait rien, même moi je vais devoir faire un tour au Snake's Ring pour voir ou est Chaz et etc.. Il faut qu'on rencontre à nouveau Hayden pour savoir comment nous allons agir. Après toutes les idées sont bonnes à prendre. Pour ma part je compte extraire une bonne quantité de venin afin de vous préparer à chacun une seringue pour empoisonner Chaz si vous arrivez à l'approcher ? Sa vous tente ? Après il faudrait se concerté un peu mieux et éviter de se faire la gueule mutuellement.

Je sifflais à la manière d'un serpent en colère, ne réprimant pas mon côtés animal, me faisant mal au côtés par la même occasion. Je réprimais un hoquet de douleur violent. Ces côtes risquaient de m'handicaper longtemps et je n'avais pas une envie folle de me retrouver à l'infirmerie pendant un long moment.

-Alors sa vous va ? Ou je vais avoir le droit à vous voir vous étriper ? Vous le dite si gène ?

Le comportement du russe semblait être un défis aux yeux du commando, une fois de plus il semblait le défié et même avec les informations qu'il lui avait donné, il ne se sentait pas capable de faire un plan. Mais bon il commença d'abord par parler de la gène ou plutôt la haine entre nos deux protagonistes, il donnait un dilemme au téléporteur, soit il disait au militaire de sortir soit il rangeait sa fierté, mais dans ses paroles il n'y avait aucune fierté. Tout ce qu'il disait était plat, il voulait seulement voir le rôle que le soldat pouvait avoir s'il était prit. Le sois disant Gabriel voulait plus d'information pour faire un plan, mais du bon sens ressortais de ses paroles. S'il ne voulait pas de problème il faudrait plus de détail, chose que Tarnek avait pensé, mais surtout le fait de l'assurance du militaire montrait tout de même de l'expérience. Il était vrai que la distance du pouvoir de Chaz était un facteur important car si Tarnek pouvait avoir ses pouvoirs lors de la mission, se serait beaucoup plus simple. De plus il ajouta que sans informations de son équipe, il ne pourra pas les inclure dans son plan, pour une fois il marquait un point mais Tarnek n'allait pas le dire, en tout cas pas directement. Après les complaintes du militaire, ce fut Selena qui prit la parole, tout d'abord il argumenta le fait que les pouvoirs du militaire pouvait être pratique mais cela ne serait bon que pour un combat à distance, elle lui proposa un rôle de soutien à partir du moment ou nous devrions fuir. Tarnek n'argumenta pas les paroles de Lamia pour ne pas la couper mais un soutien serait inutile car il était téléporteur, ils allaient donc pouvoir partir dans problèmes une fois la cible morte. Elle espérait tout de même que les muscles de Gabriel ne soit pas que de la gonfflette, peut être voulait elle sinon le faire entrer à l'intérieur. Puis elle se stoppa quelque seconde avant de continuer à nouveau, elle voulait en dire plus, chose qui étonna alors le russe car lui venait de déballer tout ce qu'il savait. Il écouta avec conviction les informations supplémentaires qu'elle allait donné, il allait tout analyser petit à petit pour parfaire ses plans. Et bien en fait elle ne sait rien, qu'elle grande information pensa-t-il, avouer que l'on ne sait rien montrerait presque que le russe par au suicide mais improviser était propre à son comportement. Selena allait faire un tour dans le Snake's Ring pour inspecter les lieux, elle devait elle aussi avoir plus d'information, en plus elle dévoila l'identité d'Hayden, l'oracle, celui qui allait nous aider pour la mission. Le plan de l'hybride était de prendre du poison et de donner à chacun une seringue pour empoisonner la cible, voilà déjà une bonne base aux yeux du russe, mais il fallait pousser le raisonnement. Elle conseilla de discuter de leurs idées pour éviter que tout le monde face la gueule, éviter plus tard les trahisons et tout ce qui bloquerait l'avancement de la mission. Puis elle commença à siffler avant de continuer en demandant si son idée était bonne, s'il allait s'entretuer ou si elle gênait, Tarnek ne tarda pas à répondre.

"Non tu ne gêne pas, bien au contraire, ton idée de poison est une bonne idée mais ce limité à une seringue est risqué, il faut approfondir ce moyen, mettre le poison dans des petites gélules et autre. Tout d'abord ce que je souhaite c'est d'éviter le dommage collatéral, je ne veux pas que l'on face exploser le bâtiment, il faut faire un minimum de victime, surtout civil car ce que nous faisons n'est pas une opération de la Confrérie, c'est personnelle. Tout d'abord il faut savoir que Chaz est gay alors Selena, ce n'est pas toi qui l'approchera si tu veux utiliser la méthode de la seringue, s'il est dans l'accès VIP une seule personne pourra l'atteindre, il s'agit d'Hayden, hors le faire approcher serait trop risqué. Hayden ou moi auront la possibilité d'introduire une arme à l'intérieur, moi par ma téléportation, Hayden car c'est un habitué. Je propose de cacher les armes dans les toilettes, j'en mettrais dans les toilettes pour homme et pour femme comme cela Selena n'aura pas de soucis pour en avoir. Je propose donc comme solution de sortir les armes pour la jouer règlements de compte, sinon on l'empoisonne grâce au poison, Selena va falloir que tu me dises si ton poison peut être dilué ou non."

Il commença à balayer la salle en regarder Gabriel puis Selena dans les yeux pour voir leur réaction.

"-Diluer le poison dans un cocktail permettra de masquer le changement de couleur ou de goût, ensuite le poison pourra agir. Sinon il y a toujours l'option des armes mais cela se remarque rapidement et vu que l'on aura pas nos pouvoirs, Gabriel ne pourra pas envoyer ses balles sans armes. Après vous avez d'autre option, je ne sais pas trop comment marche Chaz mais on peut toujours faire une opération fantôme, durant quelque semaines on fait croire à un gang concurrent et un soir on essaie de le rencontrer pour l'avoir. Bon après y a les solutions un peu plus délicate comme se procurer un sniper et attendre à l'entrée ou sortie de la boîte notre cible pour la flinguer au bon moment. Après il y en les méthodes plus compliqué ou comme l'a dit Gabriel, il nous faut beaucoup plus d'information, déjà l'attaque du sniper est compliqué car il faut avoir des espions pour sa sortie ou sinon savoir avec qu'elle voiture il arrive. "

Il recommença à balayer la salle pour voir les décisions des deux autres mutants, même si pour le moment il ne l'appréciait pas vraiment, Tarnek venait de compter Gabriel dans son plan, mais avec toute ses propositions, il serait toujours possible de l'enlevé.

"Alors vous avez d'autre idée ou une des miennes vous plaît ? N'hésitez par à faire des critiques ou essayer d'améliorer une des idées, j'ai poissé la seringue en gélule, vous pouvez continuer sur cette idée. Mais je garde ta remarque Gabriel, il va nous falloir beaucoup plus d'information, Selena s'occupe d'aller voir Hayden pour plus d'information sur notre soirée, en plus elle fera un tour dans la boîte de nuit. Si tu veux Gabriel, tu peux toi aussi jeter un oeil à l'intérieur et même les alentours des lieux si tu veux prendre le rôle de soutiens ou un assassinat à l'entrée. Je vais moi aussi partir à la conquête d'information mais d'abord j'aurais une affaire personnelle à accomplir."

Droit comme un «I », le mercenaire ne fit pas attention aux mots que Lamia échangea avec Tarnek. Gabriel n’était pas dupe et savait, tout comme la femme reptile, ce que Tarnek pouvait bien vouloir dire. Du moins Miller était certain qu’il lui en voulait car il venait de lui casser son coup. Mais aux regards en coins qu’ils se lançaient tous deux, ce n’était que partie remise. Par contre, quand elle lui adressa la parole, c’est avec un grand intérêt qu’il écouta, mémorisant chaque information qu’elle pourrait transmettre.

-J'admets que ton pouvoir est pratique autant pour sa discrétion que si tu te trouves loin de ta victime, tu pourrais toujours nous couvrir lors de la retraite et à l'intérieur je pense que tu sais te battre vu ton allure de marine. Ce muscle n'est pas qu'une allure j'espère pour toi. Libre à toi si tu ne veux pas en dire plus, pour moi je ne pense pas avoir besoin de te faire un dessin. Je vais t'en dire un peu plus vu que Tarnek n'est pas très loquace en ce jour. On en sait rien, même moi je vais devoir faire un tour au Snake's Ring pour voir ou est Chaz et etc.. Il faut qu'on rencontre à nouveau Hayden pour savoir comment nous allons agir. Après toutes les idées sont bonnes à prendre. Pour ma part je compte extraire une bonne quantité de venin afin de vous préparer à chacun une seringue pour empoisonner Chaz si vous arrivez à l'approcher ? Ça vous tente ? Après il faudrait se concerté un peu mieux et éviter de se faire la gueule mutuellement.

Son sourire révélant ses crochets et son sifflement furieux suffirent à renseigner le tueur quant au pouvoir de la demoiselle. Un Hybride serpent. Venimeux qui plus est. Elle avait tout pour plaire ! Tarnek aimait donc le gout du risque. Etrange bonhomme. Elle parlait des possibilités d’utilisation de son pouvoir et de ses muscles. Non, il ne faisait pas de gonflette juste pour impressionner les minettes dans les bars, c’était utile. Cependant il ne dit rien à ce propos, prenant ça comme une question rhétorique. Par contre la suite l’embêta un peu plus. Ils n’avaient donc pas plus d’information ? Ça allait être coton à moins de faire une véritable enquête, ce qu’il pouvait faire bien entendu.

-Alors sa vous va ? Ou je vais avoir le droit à vous voir vous étriper ? Vous le dite si gène ?

Elle est si douce.. Il faut dire que les deux hommes chargés à la testostérone semblaient sur le point de se sauter à la gorge. Pourtant, après ceci, une sorte de calme revint. Tarnek reprit la parole pour un long discours, présentant plusieurs plans, des idées, mais aussi quelques remarques intéressantes. Il était donc téléporteur ? Dans ce cas, pas besoin de couverture pour la fuite, il suffisait de disparaitre une fois le méfait accomplit. L’histoire du poison était une idée intéressante. Risquée pour ce Hayden qui irait l’administrer, mais pas mal comme suggestion. L’autre, c’est-à-dire, introduire des armes, était une possibilité. Mais avec un télékinésiste et un téléporteur, les balles ne toucheraient qu’un groupe : le nôtre. Quant au meurtre à distance Gabriel y avait pensé, mais il subsistait un petit problème..

-Ce sont des idées à travailler. Le poison peut être une solution, une petite seringue se cachera plus facilement qu’un revolver. Pour la boisson c’est peut être risqué, s’il force l’oracle à boire ou qu’il la fait gouter par quelqu’un d’autre avant, ce Hayden aura de gros ennuis. Pour les flingues, croit moi que c’est une solution qui me plairait, mais avec ses deux gardes, les balles ne l’atteindront pas. Ils ne seront pas inutiles, c’est sûr, mais on ne peut pas se reposer entièrement dessus je le crains. Enfin l’embuscade à l’entrée ou la sortie, on n’est même pas sûr qu’il arrive en voiture, il pourrait très bien se faire emmener uniquement par son téléporteur. Cependant, s’il arrive en voiture, je suis plus précis qu’un fusil sniper donc on n’aura pas le souci de s’en procurer un. Je pense que la recherche d’informations est primordiale sur ce coup. J’irai aussi faire un tour dans ce club pour essayer d’en tirer le maximum.

Pendant qu’il parlait, son regard allait de Tarnek à Lamia et inversement. Une fois ses remarques apportées, il fixa le maître de la disparition. Apparemment, c’était lui qui fixait les règles du jeu, et il attendait son jugement. Il l’avait mentionné dans ses plans, mais jamais comme quelques choses d’irremplaçable. Quoi qu’il en soit, sa curiosité avait été piquée et il esperait bien pouvoir participer à cette petite sauterie.

Intérieurement je respirais, le soulagement d'avoir vu le pire être éviter était une sensation des plus agréable. Et chose au combien surprenante je pouvais enfin me détendre, relâcher chacun de mes muscles, la douleur en sembla même diminuée. Qu'importe une paix temporaire semblait avoir été mise en place, pour le temps d'une discussion la hache de guerre semblait avoir été enterrée, Tarnek avait regagné un semblant de calme, en apparence du moins et Gabriel n'avait pas bougé, immobile, figé telle un patin prêt à réagir aux ordres de son maitre. Se croyait il encore à l'armée ? Il pouvait aussi bien s'assoir mais je ne préférais rien dire, si il estimait que pour se présenter cela était mieux ainsi, je le laissais faire. Il était majeur et vacciné, responsable de ces actes, mon opinion n'avait pas sa place dans cette discussion.

Je constatais que Tarnek n'avait entendu aucune de mes phrases murmurées, aucune de mes suppliques silencieuses, je devais être la première à me blâmer si j'avais échouer. Qu'importe mes réflexions, je sentais que le moment de notre tête à tête approchait à vive allure, similaire à une bête sauvage que l'on ne peut dompter, ni esquiver. J'avais le sentiment que quelque chose allait se passer, de suffisamment important pour que mon corps frémisse d'une légère excitation, de ces nombreux frissons à l'origine inconnue.
D'une oreille attentive j'écoutais mes compagnons d'aventure s'exprimer chacun leur tour, comme des acteurs de théâtre ou bien des orateurs face à la plèbe. Leurs idées me plaisaient grandement, peut être qu'en réunissant nos plans respectif, en alliant nos trois intelligences, le savoir des uns et des autres nous arriveront au résultat escompter. Quelque chose en moi semblait me dire que le marine était curieux, intrigué, qu'il souhaitait se joindre à notre troupe de joyeux lurons pour cette petite sauterie entre vieux amis. Comme on le disait souvent, plus on est de fous, plus on rit, et cette rigolade entre degeneré risquait de rester en travers de la gorge de plus d'un, foie de serpent.

Ils avançaient leurs idées, émettaient des hypothèse. Ce comportement amenait déjà plus à un esprit d'équipe qu'à un conflit ouvert, où chaque faux pas pouvait ouvrir les hostilités. L'idée de mon venin semblait avoir fait mouche parmi leurs idées, j'avais plus d'un tour dans mon sac et j'espérais encore les surprendre sur le long terme, leur montrer mon importance dans cette entreprise autrement que par mon rôle de poche à venin. Les paroles de Tarnek étaient des plus sages, il souhaitait un minimum de mort alors que moi je n'en avait que faire, taché davantage mes mains de sang me passait au dessus de la tête, je n'aurais aucun remord à réduire au silence quelqu'un qui pourrait témoigner. Mais ce genre de réflexions, je les gardaient soigneusement pour moi. L'histoire du gang fantôme ne me déplaisait pas du tout, s'en prendre indirectement à Chaz par différentes attaques discrètes, des raides qui lui feraient perdre sa main mise sur son marchand.
Tuer toutes ces personnes me feraient un bien fou, les rendre à l'état de poussière, de cadavre, de tas de chaire sans volonté. Débarrasser le sol de cette ville rongée par la corruption, ou les malfaiteurs, trafiquants et autres criminels restaient impunis tant qu'ils pouvaient payer leur caution.


-Pour le poison je fournirais à Hayden un anti-venin, la sécurité avant tout. Après je peux en extraire de grandes quantités à condition qu'on ne me laisse pas à sec. Ce dernier est inodore, incolore, et insipide, à forte dose il tue très rapidement, à faible dose l'agonie sera plus longue et pourrait passer pour une overdose pour quelqu'un d'ignorant, nous pouvons toujours le concentrer, le diluer... J'étudierais la question à ma boutique, mes études de médecine me serviront peut être. Je réfléchissais, un autre point me chatouillait de manière désagréable, comme une épine que je n'arrivais pas à retirer. Je me placerais en arrière plan pour régler le cas des deux autres singes les occuper dans un premier temps, puis au corps à corps et une fois que je les aurais tué ou bien neutralisé cela sera un jeu d'enfant. Pour moi un couteau, une lame fine et aiguisée me suffit largement pour régler discrètement le sort des deux autres, gardez les armes à feu pour vous. Pour cela il faut voir avec Hayden, c'est lui la clef miracle de notre affaire, il connait tout de Chaz, de ces gardes.

Aurais je du sourire dans les derniers mots ''affaire personnelle'', jouer la comédie en feindre l'ignorance la plus pure. Je frémissais d'excitation, j'avais peur, je craignais la tournure des évènements comme je l'attendais avec impatience. Oui cette affaire personnelle, il n'était plus le seule à la demander avec impatience, à la réclamer avec force. Quand soudain la chose qui me titillait avec insistance revint dans mon esprit avec force, telle une rafale de vent violent. Ma mutation tenait de l'ordre purement physique, mon aspect en était modifié plus que grandement, adieu ma peau d'écaille, mes yeux couleur de saphir à la pupille fendue, mon sixième sens, ma souplesse, tout cela envolé. Et les changements de comportement, je deviendrais surement beaucoup plus agressive, voir violente entre ces deux mutations, ces métamorphoses suffisamment violente pour mon organisme. Je n'avais eut qu'un récit conter par mon père et ajuster par Loïs à de nombreuses reprises.

-Mais je viens de constater un gros souci, enfin pour moi... Chaz annule les pouvoirs, vous ne serez pas affecté directement, mais moi si, mon épiderme va redevenir humain, je vais perdre ma peau comme si je mutais et mes dents vont disparaître... Du peu que mon père... Je serrais les dents face aux souvenirs heureux et à bien d'autres choses. Le passé esterait toujours le passé. Que mon père m'en a dit, j'étais d'abord dans un état comateux suivit d'un moment agressif... Je ne sais pas si la chose va se passer à nouveau comme cela, mais il faudra l'un de vous pour me soutenir. Tarnek, ou bien toi Gabriel. Quand je dis me soutenir, c'est me maintenir les mains, et faire attention que je ne vous morde pas.

J'esquissais un drôle de sourire, levant mes épaules au ciel impuissante face à cette partie du plan que je ne pouvais contrôler. Même si je n'osais pas l'exprimer à haute voix, je preferais que Tarnek soit à mes côtés, plutôt que Gabriel. Lui je ne le connaissais pas assez pour osez me laisser entre ces mains.