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Age du perso : 35 ans Date d'inscription : 02/08/2011
Sujet: Les murmures du passé (pv : DEK) Sam 10 Sep 2011 - 21:00
Lara venait de quitter New-York pour son pays natal, Malte. À son arriver, le calme et la tranquillité c'est installé sur l'archipel méditerranéen, les groupuscules anti-mutant qui avaient pris de l'ampleur par le passé, furent réduite à une petite minorité inoffensive depuis la montée de certains mouvements prônant la cohabitation des mutants avec les humains. Cela fait 2 heures que la mutante contempler la vue sur la mer tout en dégustant quelques gorgées d'un délicieux capucino, le troisième depuis son arrêt ici, à l'extérieur d'un café local auquel elle venait souvent ici en tant qu'étudiante. L'endroit n'avait guère changé depuis son départ, toujours le même aspect à la fois rustique du service semblable aux brasseries des années 60, ainsi qu'aux tables en acajou du style parisien qui apportait une touche romantique. Elle vida sa tasse de cappuccino cul sec puis posa deux pièces de monnaie sur la table avant de partir.
Son accoutrement se résumer à un simple mini-short en jean et un débardeur blanc qui mettaient en valeur sa silhouette alléchante et ses formes généreuses, ainsi qu'une paire de tongs discrètes et des lunettes de soleil teinté. Malgré un temps pluvieux et grisâtre, le climat d'été ne change pas et cela ne gêne pas Lara au contraire. Elle marchait dans une rue presque déserte avec une circulation très faible. Il y avait si peu de voitures que certains passants couper la route pour rejoindre le trottoir opposé sans passer par un passage piéton. Remarque, ils ne sont pas nombreux sur cette île. Cette même rue est la même qu'elle allait durant son enfance, son regard croisa même la boutique qu'elle allait souvent pour voler des sucreries lorsque le gérant avait le dos tourner, aujourd'hui, la boutique fut vendue et remplacer par un salon de coiffure. Elle tourna vers la droite d'une intersection puis continua de marcher pendant dix minutes avant d'arriver vers une autre intersection en marchant tout droit pour arriver dans son quartier d'enfance. Des souvenirs nostalgiques émerger de son subconscient, tantôt des bons et quelques uns assez mauvais, parmi eux, le meurtre effroyable de ses parents par des cambrioleurs. Un sentiment de tristesse et d'angoisse l'envahit lorsqu'elle avança dans la rue menant vers la maison de son enfance, elle vit même son ancienne maison situer au fond de la rue. Elle était reconnaissable pour être la plus grande du quartier et ayant un étage que peu de maison qui n'en possède aucun. Arriver au bout, ce fut qu'une maison abandonnée qui se dressait devant Lara, Une plaque métallique ronger par la rouille, calé prêt de l'entrée qui affichait toujours son nom de famille « Crawford » mais le nom est presque illisible à cause de la rouille.
L'endroit était poussiéreux et des toiles d'araignées trainer un peu partout au plafond et dans l'angle des murs, le bruit de ses sandales résonna dans les couloirs par les claquements de celles-ci sur ses talons pour chaque pas effectué. Elle fut surprise d'apercevoir les pièces encore présentes, les appareils électroménagers des années 80 ainsi que quelques ustensiles accrocher sur le mur, près du réfrigérateur, tout était présent. Durant des décennies d'absence, pas un seul voleur ne s'est pointé ici pour dévaliser la maison, elle savait bien que le quartier regorger rarement de voleur, mais pas à ce point-là. En passant par la salle à manger, elle remarqua les murs encore troués par les balles qui ont ôté la vie de ses parents. Un air attristé se dessina sur son visage avec le souvenir d'avoir assisté à la mise à mort de ses parents sous ses yeux innocents, la détonation percutante du coup de feu et l'expression glauque sur leurs visages, tout fut imprimé dans sa mémoire par le fer chaud de l'horreur. Ce souvenir refit surface et reprenait vie dans son esprit pendant un instant avant de faire deux pas en arrière, inspirant brusquement et son coeur battant à un rythme anormal, comme si elle avait vu un fantôme apparaître devant elle. Elle reprit son calme un instant et se dirigea vers son ancienne chambre, toujours au rez-de-chaussée, l'endroit où tout a commencé avec ses pouvoirs. En poussant la porte de sa chambre, ce fut une pièce décrépie qui se présenta devant elle, les murs portent encore les traces de son carnage sanglant. Quant aux traces d'hémoglobines, cela fait belle lurette que le lieu a était nettoyé, mais en regardant de plus près, on peut voir des tâches plus ou moins grosses et sombres, incrustées sur les murs privés de tapisserie. Son attention se tourna vers le cadre abimé posé sur le bord de la commode prête de son lit d'adolescente, elle saisit l'objet et nettoya la vitre du cadre, dévoilant une photo de famille auquel on voit Lara âgée de 15 ans et ses parents. Elle resta figée en tenant le cadre dans sa main droite, le regard attristé fixant la photo familiale et versa même quelques larmes clapotant sur le cadre vitré dans leurs chutes.
* Pourquoi il a fallu qu'ils meurent ainsi ? Pourquoi ne suis-je pas mort avec eux ? * ce sont les paroles qu'elle prononça dans son esprit. Cette photo, à elle seule, fit resurgir de doux moments passés avec ses parents. Mais quelque chose intrigua la belle mutante sur ce meurtre et cela nécessitait un éclaircissement approfondit là-dessus. Pourquoi des cambrioleurs armés jusqu'aux dents s'en sont-ils pris à ses parents et comment ces personnes se sont-elles procurée de telle arme sur l'île ? Car Malte n'a strictement rien à voir avec la vie urbaine New-Yorkaise, les règlements de compte ressemble davantage à des bagarres de bouseux qu'à autre chose et en tant que membre de l'Union européenne, le port d'armes de premières catégories telles que les armes à feux tirant balle sont strictement contrôlée à Malte voir même interdite. De plus, le quartier étant reconnu comme étant l'un des plus calmes de Birkirkara, habitant une population âgée de 30 à 60 ans vivants leurs petites vies paisiblement, une véritable campagne urbaine. Quant à ses parents, c'était des gens aimables auquel on ne reproche rien de mal à leurs sujets et les voisins d'à côté considérer ces gens comme des personnes aimables et de bonne foi. Alors, pourquoi les avoir tuées ? Auraient-ils découvert quelque chose qu'il ne fallait pas exposer aux yeux du monde entier ? Cette hypothèse semble logique et cohérente.
Lara s'approcha vers le bord de sa fenêtre de chambre lorsqu'elle entendit un bruit venant de l'extérieur. Cela venait du portail d'une famille banale quittant leur foyer avec des gros sacs en paille tout en blablatant de la vie familiale pendant que deux jumelles transporter une Boué deux fois plus grosse qu'elles, une famille allant se baigner à la plage comme tout le monde sur l'île. Très vite, Lara ressentit une étrange sensation sous ses pieds, le sol semblé creux prêt de la fenêtre et échapper un grincement lourd pour chaque pas posé, comme s'il y avait une trappe en dessous. Curieuse et intriguée, elle déchira la moquette sans trop d'effort et trouva effectivement les lignes rectangulaires d'une éventuelle trappe sur le plancher abimer. Elle vêtit la paume de sa main droite d'une fine couche de sa substance symbiotique et l'appuya contre la trappe pour l'ouvrir à l'aide de sa membrane organique. Un coffret en bois laqué d'ébène s'y trouver, avec un emblème graver sur le couvercle représentant une croix avec un serpent qui s'y enroule sous la forme d'un « S »
La mutante reconnut cette icône entre mille, c'était le logo du centre d'archéologie pour laquelle ils travaillaient, elle l'avait vu à maintes reprises quand elle tombait sur les dossiers de sa mère qui portaient ce même logo. Elle ôta le couvercle, trouvant une enveloppe épaisse qu'elle ouvrit en déchirant le bout et saisissent deux lettres pliées en quatre entre ses doigts et déplia l'une d'elles. Le style d'écriture lui semblait familier, c'était celui de sa mère, l'aventurière le savait car sa mère avait l'habitude d'accrocher des pense-bêtes sur le frigo avec la même écriture, qui lui demandait de faire de petites tâches ménagères pendant leurs absences, lorsqu'elle avait 13 ans.
Ma chère Lara, si tu trouves cette lettre, c'est que nous ne sommes plus de ce monde à l'heure qu'il est. Tu dois certaines te poser beaucoup de questions sur notre mort et je comprends nettement ta réaction. Nous étions au courant que ton père et moi étions menacés de mort et que les autorités n'auraient rien pu faire pour arranger cette histoire, mais nous ne voulions pas que tu vives dans la peur comme nous l'avons vécues, déménager ailleurs n'aurait pas changé cette situation. La raison vient du fait que nous ayons fait une découverte cruciale, dans une grotte préhistorique en Argentine. Pour le bien de cette découverte, nous avons crypté l'autre feuille qui conduit vers l'emplacement de notre découverte et c'est à toi que l'on confie notre travail et de le continuer. Le cryptage est très complexe et cette tâche sera très rude pour toi, mais nous avons confiance en toi, nous savons que tu as un talent inné pour déchiffrer et résoudre de nombreuses énigmes des plus dures qui soient. Comprends bien que nous ayons de bonnes raisons à vouloir cacher notre découvert au monde entier, autrement les conséquences en seraient désastreuses. Nous avons donné les coordonnées du lieu auquel se trouve une autre enveloppe où tu trouveras une feuille contenant la traduction des phrases crypté. Nous te souhaitons bonne chance et nous t'aimons de tous notre coeur.
Tous devenaient clairs comme de l'eau de roche maintenant, cela confirme les hypothèses de l'archéologue. Elle ressentait de la tristesse pour ce qu'ils avaient vécue sans lui avoir dit, mais elle était fière d'être la seule personne en qui ils avaient foi en elle et se jura intérieurement que leurs travaux n'auront pas étaient vains. Elle rangea la feuille dans l'enveloppe, puis elle déplia la seconde censée indiquer l'emplacement de leurs trouvailles et à sa surprise elle tomba sur une véritable écriture extra-terrestre sortant tout droit d'un épisode de Star Wars. Une dizaine de paragraphes fut rédigée dans des lettres ressemblant davantage à des glyphes, seul le dernier paragraphe était écrit dans une langue ancienne qu'elle maîtrise parfaitement. Ce dernier révéler l'information dans un jeu d'énigme parlant d'une ville, d'un environnement et d'une rue sous forme de métaphores et allégorique pour le moins complexe, mais pas insurmontable pour l'archéologue aguerrie telle que Lara. Il ne lui a fallu que quelques minutes pour trouver le sens de tout ce charabia et connaître l'endroit exact où se cache cette fiche de traduction, l'institution archéologique Sylvanus Morley située à Dallas. Cela explique donc la provenance des meurtriers de ses parents, quoiqu'il en soit, elle leur fera regretter leur acte au prix de leurs vies et cela se voyait sur son regard qui brulait d'une haine profonde, le visage déterminé. Elle replia la feuille et la rangea dans sa poche, auprès de sa soeur jumelle, avant de quitter les lieux......
Les murmures du passé (pv : DEK)
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