il y a un loup dans l'infirmerie... (Smelther Avery)

Après avoir quitté Aloyssa, je errai dans les couloirs pour tenter trouver un moyen de faire taire ses voix du passé qui me vrillait douloureusement le crâne. J'entendais la voix de mon ancien maître, la voix de mon père hurlait les menaces qui avait été souvent mis à exécution.
Me raccrochant au mur pour ne pas tomber, je errais dans les couloirs quand j'arriva devant une porte, je l'ouvris brusquement et m'engouffra dans la pièce. Je tentais de reprendre mon souffle, mes yeux rouges me faisait voir des images du passé.
Je gémissais doucement dans l'obscurité, je reconnus vaguement l'infirmerie, mes petits comprimés ne faisaient plus aucun effet sur mon esprit. Je me levais en titubant et ouvris les armoires pharmaceutique.

-De la morphine.... ça va m'aidais...

Je tentais de trouver un moyen de me faire une injection quand soudain la porte s'ouvrit. Je lâcha la petite fiole de morphine et me réfugia dans un petit coin d'ombre. Je me mit à grogner pour tenter de faire fuir l'arrivant.

Je me levais en fin d'avant midi, avec une sale gueule de bois. Pas étonnant me dis-je a moi-même, même si se parler tout seul peut être un signe de folie ou de bonne santé mentale.... comme je me disait, cette mâchoire taillée dans du chêne, m'avait été gracieusement accordée par ma bouteille de jack daniels de la veille. Il fallait que j'arrête d'en boire, j'essayais pas de me saouler outre mesure pour oublier mon passé, mais seulement parce que j’aimais le gout de celui-ci. Et vu que le verre prochain était meilleur que le précédent, il me fallait gouter au fond de la bouteille. J'avais beau me dire que j'avais atteint je fond, la bouteille me contredisait a chaque fois! par sa ligne d'alcool de plus en plus floue. Mais quand une bouteille gagne dans une dispute, il faut qu'elle ait des bons arguments ou un bon punch. Hier, sa ligne avais eu raison de mes protestation, mais j'avais gagné, j'avais touché le fond de toute les manières possibles! Et ce matin, elle m'avais signalée qu'elle avait un bon punch, j'en ressentais encore une douleur au crâne... je sorti alors de ma chambre avec mes vêtements de la veille; complet noir avec chaussures allant de paire, chamise blanche et mon chapeau style gangster. J'avais une ligne sur le front indiquant que j'avais dormis sur le ventre, sur la ligne de couture de mon oreiller, une coulisse de bave me tachant la joue, les yeux rougis par mon sommeil agité, caché derrière mes lunettes noires... j'avais l'air en pleine santé!

Je me dirigea alors en titubant vers l’infirmerie, avec une bouteille d'eau a moitié bue pour soulager ma gorge sèche. Diriger, c'était un mot un peu trop fort pour ma situation. J'aurais plus dit errer dans les couloirs a la recherche d'un signe divin m'indiquant l'issue vers la rédemption analgésique.. hehe gésique... malgré cette épreuve j'avais encore mon sens de l'humour de qualité douteuse... Je vis alors une croix rouge sur le mur en face de moi, mes prière avaient été exaucées.

Je rentrai alors dans d'infirmerie, sachant exactement ou étaient les aspirines, voyant la bouteille sur l'étagère proche de moi. Au moment ou je passai je seuil de la porte, j'entendis quelqu’un grogner dans un coin. Je le/la vit a peine, cette personne étant cachée dans un petit coin d'ombre. Je me pris alors quatre remèdes miracles... extra fortes et but dans ma bouteille pour faire passer le tout. Chose faite et me sentant mieux, je me rappelais alors avoir entendu un bruit de verre percuter le sol, sans qu'il y ait brisure de celui-ci. Je regardai alors a cet endroit et vit une petite fiole contenant de la morph.... le restant m'étant caché par la courbure de la bouteille.

Je me dis alors qu'il était peut-être temps de partir, ne voulant pas déranger cette personne, mais je me devait, pour moi-même, de vérifier si cette personne allait bien.

Excusez-moi, avez vous besoin d'aide?

Lui dis-je, sans trop m'approcher, ne voulant pas effrayer cette personne, même si je n'avais pas une carrure très imposante, plus proche d'un squelette que d'un mastodonte....

Une odeur d'alcool empestait la pièce depuis que l'homme était entré dans l'infirmerie. Sur le coup je grognais un peu plus fort provoquant un mal de tête un peu plus fort que les précédant. Je serrais mes mains contre ma tête, la voix de mon propriétaire hurlait des ordres dont je ne comprenais que très peu de choses mais une chose était clair, tuer cet homme qui sentait l'alcool. Mes yeux rouges s'illuminèrent dans la demi obscurité de la pièce, je voulait lui dire à cet homme maigre de partir et que mon état allé passé.

En vain, je ne pouvais que grognais plus violemment, je me mit à quatre pattes et je sentis mon corps se métamorphosé en ce loup sanguinaire. Je poussais un gémissement pathétique et bestial, telle un animal blessé. Le souffle court, je sortie de mon coin d'ombre en montrant les crocs. Ma tâche blanche faisait ressortir le rouge de mes yeux. J'aboya avec véhémence. Il fallait que cet homme parte si il voulait pas risqué sa vie.

Tue le ! Ce n'est rien qu'une vulgaire proie

La voix de mon père traversais mon esprit de part en part, tentant de l'ignorer, je me dirigeais vers la fiole de morphine. Mais prit d'un excès de rage, je jeta la fiole contre le mur où elle se brisa dans un petit bruit cristallin, mon seul moyen de me calmé venait d'être détruit par mes pattes. Je m'avançais en montrant les crocs, mon pelage s'hérissa, me donnant une apparence de démon, je le regardais droit dans les yeux.

Il n'était pas bien épais, deux coups de crocs dans la gorge et il viendrait s'ajouter à la longue liste de mes victimes. Je m'avançais d'un pas pour ensuite reculer de deux pas, à la manière d'un louveteau apeuré.

En réponse a ma question, l'individu ne fit que me grogner dessus, de plus en plus fort. Je vis alors deux points rouges marquant ses yeux, j'étais fasciné par cette particularité oculaire, me demandant si cela lui permettais de voir dans le noir, ou de voir a l'infra-rouge. Il/elle se mis alors a ''quatre pattes'' puis je vis alors une transformation, plus cela avançait plus cette personne avais l'air d'un loup, ou quelque chose de proche a celui-ci. Alors que la métamorphose avais l'air complète, un loup assez gros sorti de l'ombre, sortant les crocs, avec de la bave dégoulinante sur le bord de la geule. Apparemment, cette créature... erm, ce mutant ne me voulait pas de bien. J'en oubliait alors ma fascination rétiniene...

C'est alors qu'elle se dirigea vers la fiole, essaya d’empoigner la fiole de ''morph...'' mais ne réussit qu'a la jeter sur le mur, a moins que cela ait été intentionnel. Cela n'en avait pas l'air, j'eut plus l'impression que cela avait été provoqué par un spasme musculaire, ou une crise de rage. Elle s’avança alors vers moi, crocs sortis, pelage hérissé, elle me regarda alors droit dans les yeux. Soit elle voulait me manger, soit elle voulait me tuer. Aucun des deux scénarios ne me plaisait, alors pris de panique je fis la première chose qui me passa par la tête; je me mis dans le coin, et je me fis un mur invisible, capable de supporter une pression de 500 livres (226.79 kg), de trois pouces d'épais, haut du plancher au plafond et large du mur au comptoir, dur comme du bois, je me concentra alors dessus puis le fis dur comme de l'acier.

Puis en y réfléchissant, je me souvint de la seule chose qui pouvait être contenue dans une fiole, dans l'infirmerie et le nom commençant par ''morph''... de la morphine! Soit elle avait décidé d'en voler, soit elle voulait s'en mettre dans les veines...dans un des cas je pourrais lui en offrir, et je pourrais peut-être la calmer, dans l'autre, je lui injecterais, et je la calmerais moi-même, si j'en trouvais... et si j'en avais le courage... Je regarda alors a droite et a gauche, et je vis une armoire ouverte, contenant plusieurs médicament, incluant celle convoitée, n'ayant pas fait de mur sur le comptoir, je pouvais les atteindre avec mon pouvoir. Je fit alors un fil jusqu'à une des fioles et la tirai vers moi. Je réussi a en prendre trois, dont deux que je mis dans ma poche droite de pantalon. La manœuvre m'avais pris un peu plus de temps qu'elle en prendrait d'habitude, ayant peur et étant stressé, mon contrôle sur mes pouvoirs diminuait un peu.

Je regardais alors cette créature droit dans les yeux, lui montrant avec ma main ne touchant pas mon mur, une fiole, lui montrant l'étiquette, en attendant sa réaction...

(HRP) mon personnage ne sachant pas de quel sexe tu es, te décrit en ''elle'' pour ''bête, créature'' en espérant que cela ne te dérange pas (HRP)

Il semblerait que mon apparence effrayée cet homme vraiment trop maigre à mon goût, même en période de crise, je ne voudrais pas rogner les os de cet homme. Pris d'une nouvelle vague de douleur, je me précipitai vers l'étranger, je fus malheureusement coupé dans mon élan par un mur invisible. Titubant un instant, je reprenai mes esprits en plaquant mes pattes contre ce mur et en poussant des aboiements menaçants.

Malgré mes vaines tentatives de destruction, le mur ne cédé pas et restait bien en place. Soudain, je vis les fioles désirés voltaient vers l'homme au corps sentant l'alcool, la morphine. Je reposais mes pattes contre le mur en poussant des petits jappements pitoyables et pathétique. Il me montra le nom sur la fiole.

"Morphine"

Je poussais des gémissements un peu plus fort en fixant la fiole et les yeux de l'homme. Malgré la douleur, je me couchai lentement au sol en abaissant lentement les oreilles, je le regardai avec un regard blessé, il n'allait sans doute pas me faire confiance mais s'il m'injecter la morphine, je serais très sage. Je fermais les yeux en voyant des images sanglantes, les pattes sur les oreilles, je tentais de ne pas poussais des hurlements de douleur. Par pitié, faite que cet homme me donne ma drogue, faite qu'il me donne ma morphine, je n'ai plus rien pour les contrôler, alors n'importe quoi ferait l'affaire !

La créature fonça sur moi avant d'être arrêté par mon mur. J’eus une peur bleue lorsqu'il percuta celui-ci, la vitesse avec laquelle elle s'était dirigée ver moi avait failli me faire sursauter, ce qui m'aurais fait lâcher un cri de surprise, et par la même occasion faire disparaître mon mur, vu que je m'état pas concentré dessus pendant 30 secondes. Puis me calma voyant que toute les attaques qu'elle proférait envers ma protection étaient vaines. Comme je l'avais pensé plus tôt, elle n'avait pas l'air de me vouloir du bien.

Lorsque je réussi a me procurer les fioles, et que je lui en montra une, son comportement changea du tout au tout. Au lieu d'être agressive, elle n'avait pas l'air de se calmer, mais plutôt de me supplier de l'aider. Malgré cette apparence démoniaque, cette attitude pitoyable et suppliante me tordit le cœur. Elle avait l'air de souffrir énormément, mais elle se ressaisit a moitié, se couchant par terre en gémissant. Des larmes me montèrent aux yeux, ma gorge devint sèche et j'avais de la difficulté a avaler ma salive pâteuse, en voyant ce ''spectacle'' qui m'émeut.

A aucun moment je n'eut de doutes sur ses intentions, elle voulait que lui administre ce médicament pour la calmer, ou soulager ses souffrances. Malgré l'angoisse et la peur qui me tenaillaient l'estomac, je me poussais alors a agir.

De ma main libre, je créa une petite seringue, n'ayant pas beaucoup de temps a ma disposition, utilisa de ma propre énergie pour la rendre dure comme de l'acier. Je piqua alors la fiole, puis y extirpa son contenu pour la mettre dans le petit réservoir. Puis je vérifia qu'il n'y avait pas de bulles d'air. Je fis alors disparaître mon mur, et me pencha doucement, en espérant qu'elle ne m'entende pas. Puis la touchant presque, je créa un objet de force de la forme exacte de son corps, en y omettant volontairement le contour de la gueule, pour qu'elle puisse respirer, et un petit trou au niveau du dos. Sachant que je n'avais pas de temps, je mis de mon énergie a nouveau, et je rendis cette ''prison'' aussi solide que de l'acier. Puis en continuant d'y toucher j'y mit de mon énergie continuellement pour avoir besoin d'une pression de une tonne pour la bouger.

Satisfait de cet obstruction a ses mouvements, je la piqua alors dans le dos, lui administrant la morphine, puis attendis sa réaction.

Tout en attendant, je fis disparaître la seringue, puis je me préparai a en utiliser une autre, si cela s'avisait nécessaire.

Toujours couché au sol, je le vis doucement approché. Il avait peur de moi et je le comprenait tous à fait. Je n'avais pas fait dans la dentelle pour obtenir son aide, loin de là. J'avais montré les crocs et grogner pour obtenir son attention et finalement le voilà qui me prenait en pitié, j'avais vraiment tiré le gros lot avec cet homme trop maigre. Je risquai de soulevai doucement mes pattes pour l'observer du coin de l'oeil. Il déglutit un instant et se risqua à avancer vers moi lentement en priant de ne pas raviver ma rage.

Les voix qui me vrillait le crâne se firent lentement taire par l'espoir d'avoir une nouvelle dose de calmant, l'homme matérialisa une seringue. Je devais avoué que les piqûres n'étaient pas mon fort, mais à circonstance exceptionnel, moyens exceptionnels. je ramenais lentement ma queue contre mon torse en priant que ce ne soit pas long. Il osa posé une main sur mon pelage rugueux avec une douceur que je qualifierait de timide et apeuré.

Je sentis alors une pression énorme contre mon corps, par sécurité, je comprit qu'il m'avait enfermé dans une espèce de camisole aussi lourde et dure que de l'acier. Les voix du passé hurlaient que j'allais mourir, mais je ne fis rien pour me défendre. Je fixais l'homme du coin de l'oeil en espérant qu'il ne se venge pas, car après tout c'était son droit le plus légitime, j'avais voulus le tuer n'oublions pas.

À la place de sentir des cops, je sentie l'aiguille de la seringue me piqué dans le dos, je tenta d'arrondir ma colonne vertébral pour moins souffrir en vain, la camisole m'empêcher tout mouvement aussi bien que je résignais à avoir mal le temps de la piqûre de morphine. Cela ne dura que quelques secondes, mais les effets agissaient lentement. Les voix et la douleur qui me vrillait le crâne s'effacèrent doucement. La dernière chose que j'entendis fut la voix de mon père me murmurait.

Ta gentillesse et ta faiblesse te perdront

J'étais totalement détendus, presque amorphe après cette dose de médicament plus que bénéfique. Je poussais un soupir de soulagement et me risqua à incliné la tête avant de le regarder. Mes yeux rouges avait fait place à mes yeux azurs. J'osais alors à le remerciait.

-Merci... dis-je de ma voix roué et cassé d'avoir trop aboyer et grogner.

Pendant que je m'approchais de la créature, elle souleva une de ses pattes pour me regarder, comme si elle m'implorais. Je n'avais pas vraiment de point faible pour les loup garous, et encore moins pour ceux qui veules me tuer, mais ce petit geste me rappela ce qu'un chien ferais si il serait sur le point de se faire punir, pour moi était un peu attendrissant. Cela m'avais aidé un peu sur la décision de ne pas m’enfuir a grande enjambées dès que l'occasion se serait présentée. Je l'avais alors piquée dans le dos plus pour être sur qu'elle ne me tuerais pas que pour la soulager finalement. Mais une partie de moi était fière et heureuse que la douleur de cette créature soit finie. C'est alors qu'elle me dit ''merci''.

Ce simple mot tourna alors la situation, je me senti alors mal d'avoir pensé m'enfuir en premier lieu, je l’aurai laissée a l'agonie pour souffrir jusque la crise de violence soit passée ou que quelqu'un y mette un terme de façon définitive, si elle se serait décidée a sortir de l'infirmerie et a tuer des élèves. Puis je me rendit compte que je tenais encore la ''prison'' en place, donnant probablement au loup garou une position très peu confortable, voir peut-être un peu douloureuse.

Je fis alors disparaître celle-ci puis recula en titubant, réalisant les possibilités funeste (pour moi) de ce simple geste. Je m’accota alors sur le comptoir derrière moi avec un bras pour ne pas tomber, puis me dit que vu qu'il ne m'avais pas attaqué, il ne devait probablement pas pouvoir me tuer, du a la grande dose de morphine que je lui avait injecté. J'avais aussi deviné que cette créature, ou mutant, était un homme, a cause de sa voix, a moins que je ne me trompe totalement. Néanmoins, je décida alors de calmer mes nerfs en buvant un peu dans ma bouteille que j'avais échappée quelque temps auparavant.

Je regarda alors le garou dans les yeux et réalisa que de par sa voix rouillée, il devait probablement avoir la gorge sèche et irritée. Ne sachant pas si je devait lui servir un bol ou un verre d'eau, je décida alors de lui offrir les deux. Je pris un gris bécher propre et un verre de plastique et les remplis d'eau, puis les plaça devant lui. Je le regarda, puis je brisa la glace;

Est ce que ça va bien? Et comment t'appelles-tu? Moi c'est Smelther Avery.

Je lui dit ces mots, et j'avais déjà les mains qui en tremblaient un peu moins, vu que de parler avait fait baisser un peu la pression en moi. Je lui adressa alors un petit sourire nerveux et attendis alors sa réponse, question de converser ou de me faire déchiqueter...

Libéré de ma prison invisible, je pus m'asseoir en face de cet homme qui avait eu le courage de m'immobiliser et de m'injectait la morphine dans les veines. Cette drogue faisait déjà son effet sur mon esprit, bien que je me savais dépendant des analgésique comme la morphine ou autres médicaments, même si cela pouvait être dangereux.

Je fixais cet homme qui avait pris son courage à deux mains pour me piquais, il avait dans les yeux un petit éclat de frayeur et de peur. Chose totalement compréhensible car après tout, je ne lui avais pas épargner grand chose au niveau de la peur. Je sursautais quand je le vis posé un bêcher et un verre d'eau parterre. Je ne pus m'empêchais de sourire, c'est à dire montré mes crocs. Pas de manière agressif , loin de la mais de manière amicalement lupine.

Je commençais à boire dans le bêcher quand l'homme me demanda.

Est ce que ça va bien? Et comment t'appelles-tu? Moi c'est Smelther Avery.


Sur le coup, je restais interdit et en le fixant de manière peu gracieuse, à savoir, la mâchoire encore ouverte avec des grands yeux bleus de merlan frit.
Il attendait ma réponse.

-je... Je vais mieux... merci... Je me nomme Kuragi no Yoru...

Je regardais fixement Smelther Avery.

Une fois mon champ de force disparut, la créature s'assit par terre, puis sursauta quand je posai les deux récipients d'eau sur le sol, il avait décidément soit aussi peur de moi que moi de lui, ou il était tout simplement nerveux. A moins qu'il ne s'attendait pas a ce que je lui propose a boire, même si ce liquide était plutôt fade a mon gout. Ma première idée avait été de m'enfuir le plus vite possible, mais la peur m'avais paralysé au début, puis la pitié, ou je devrait plutôt dire la compassion, ce qui m'avait arrêté dans cette décision, et m'avais donné le courage de l'aider. Puis j'eus un petit recul, a mon tour, lorsqu'il montra les crocs. Regardant un peu plus cela avait plus l'air d'un sourire, aussi proche qu'un canidé peu faire l'imitation de celui-ci. Je me rangea dans ma deuxième hypothèse, n'entendant pas de grognement ou de signe de menace immédiate de sa part.

Après avoir posé ma question, il eut l'air stupéfait, comme si c'était la dernière chose qu'il s'attendait a entendre de moi. C'est vrai qu'en y repensant, au lieu de lui demander son nom, je devrait habituellement demander a mes jambes de me porter hors de l'infirmerie le plus vite possible, pour être sur que je n'ai pas besoin d'y rester, pour y recevoir des soins nécessaires aux blessures que j'aurais reçu au même endroit. Cette idée me donna un petit sourire, une blague stupide me passa sur les lèvres, mais n'en sortit point, car c'était très inapproprié; venez a l'infirmerie, si vous n'êtes pas blessés, on va s’arranger pour corriger la situation, puis on vous guérit par la même occasion! Je ne voulait pas qu'il pense que je moque de lui, mais il avait la même expression qu'un chat qui a sentit quelque chose de mauvais, cela raviva mon sourire, mais j'essayais alors de le passer sur le fait qu'il m'avait répondu, que je pouvait enfin entendre sa voix.

Content de te rencontrer Kugari... Ku... Ra... Gi..., je ne veux pas paraître impoli, mais pourquoi m'a tu attaqué, et a-as-tu l'intention de recommencer? ou ce n'était pas voulu? pourquoi la morph....

A ces mots je rougis, je ne m'était pas rendu compte a quel point je m'était engagé dans les affaires privées de mon interlocuteur, je savais qu'il venait de m'attaquer, mais cela ne me donnait aucun droit sur lui, ou sur les actions qu'il venaient de faire. Je me sentait idiot, j'avait au début eu peur de lui, puis j'en ai eu pitié, puis je devenais effronté... Ravalant ma salive devenue sèche par le manque de H2O, je lui dit;

Excuse moi, je ne voulais pas m'interposer dans ta vie privée, mais j'ai juste un peu peur en ce moment...

Décidément, mon discourt ne s'améliorait pas, mais au moins, je m'étais excusé. Ne sachant pas quoi dite d'autre je me tu, mais en examinant la viscosité de ma salive je réalisa que j'avais énormément soif. Je créa alors une paille d'entre mes lèvres jusqu'au fond du verre qu'il n'avait pas lapé et je bu lentement, comme si cette action était complètement normale, le regardant avec toujours mon teint rougeâtre de gêne.

(HRP) désolé pour le retard (HRP)

Je regardais cet homme qui ne savait plus ou ce mettre en ma présence. Je reculais lentement pour que mon dos soit collé contre le mur. Ma foi, on se tenait à une distance que l’on jugeait chacun sécuritaire. Soudain un flot de question me parvint à mes oreilles, sur le coup je restais interdit. Je mordillais doucement ma langue. Il avait quelques difficultés d’avoir sur mon prénom, il est vrai qu’il n’était pas commun et un poil difficile.

Cependant, ses questions me mis un instant mal à l’aise. Je savais qu’il ne voulait a pas me mettre dans l’embarras, mais le voilà qu’il s’excusait plus bas que terre. Je baissais lentement ma tête. Evidemment, je lui devais des explications car j’avais bien eu envie de lui planter mes crocs dans sa gorge.

-Je… Je ne voulais pas… Je ne voulais pas t’attaqué… Je ne sais si tu me croiras mais je suis comment dire ? Malade… Et je perds de temps en temps le contrôle de ça…

Je regardais mes pattes, un loup démoniaque comme dirait les anciens de mon village. Ni humain, ni loup, juste démon. Et ce « démon » avait aussi des envies animales sanglantes et sans pitié. Je relevais lentement la tête en fixant Smelther dans les yeux.

-Merci de m’avoir injecté la morphine… Sans toi, cela auras eu des conséquences énormes… Je te remercie sincèrement…

Je m’inclinais doucement et relevais un regard vers lui. Même cette apparence semblait être un masque sur celui que je suis réellement.

je regarda ce... mutant, qui lorsque je lui avais posé mes questions, avait l'air de se refermer sur lui-même, comme s'il ne pouvait se résoudre a me répondre. Comme si la peur ou la méfiance lui empêchait de me divulguer des informations. Lorsque je m'excusa cependant, tout en abandonnant mes question, il eut l'air d'avoir honte, ou tout du moins, il baissa la tête, puis réalisa qu'il se résigna a me parler.

-Je… Je ne voulais pas… Je ne voulais pas t’attaqué… Je ne sais si tu me croiras mais je suis comment dire ? Malade… Et je perds de temps en temps le contrôle de ça…

je le regarda alors avec intrigue pendant un instant. Même si il avait l'air de quelque chose entre un homme et un loup, je le trouvait un peu mignon, dans le sens animal de compagnie. Je secoua ma tête pour chasser cette idée de mon esprit, je devais me concentrer sur le moment présent. Il est, malade? et en perds le contrôle?, si j'ai bien compris, il considère sa mutation comme néfaste, et ne peux, des fois, s'empêcher de se transformer. Alors quand il se transforme, il perd le contrôle de ses faits et gestes? Il se regarda alors les pattes comme curieux ou honteux de leur apparence puis releva la tête vers moi.

-Merci de m’avoir injecté la morphine… Sans toi, cela auras eu des conséquences énormes… Je te remercie sincèrement…

Cette phrase m'intrigua énormément, même si il perd le contrôle de lui même, la morphine ne fait que calmer la douleur, elle ne permet pas de calmer les maux de l'âme, ou ceux psychologiques.

Il s'inclina doucement, tout en relevant les yeux pour me fixer, d'une façon que je ne puis comprendre ses intentions. Pourtant une question me brulait les lèvres;

Arrête de faire un air piteux, je ne t'en veux pas, vu que tu me dis que tu n'a pas fais exprès... et...

Je tendis une main vers le dessus de sa tête, le trouvant encore plus mignon que jamais, il avait l'air d'une sorte d'animal apeuré, qui cherche a se faire pardonner de ses actes en ayant un air désolé, et en se laissant flatter le pelage. Je mis alors ma main sur sa tête et caressa doucement son pelage.

Et de la façon dont tu te tiens et que tu me regarde, cela me fais penser a un animal en détresse, pas d'offense surtout, tu va peut-être trouver cela bizarre, mais je trouve cela un peu mignon. Et je commence a me sentir coupable de t'en avoir voulu au début...

Je réalisa alors que je continuais a lui flatter le dessus de la tête, j’enlevai alors ma main, en espérant que je ne l'ai pas vexé, puis me rappelant ma question,je lui posa.

Je me demandais, tu as dit que tu perds contrôle de ta maladie. Tu ne veux pas plutôt dire de ta mutation? et pourquoi de la morphine t'a aidé? C'est un médicament anti-douleur, d'habitude cela n'aide pas dans un cas ou le problème n'est pas pour calmer la douleur.

Je le regardai d'un air intéressé, mais me passant la main droite dans les cheveux, étant un peu gêné du comportement que j'avais eu a son égard, et de ma question.

(HRP) dsl pour le retard rp... encore (HRP)

Cette main sur mon crâne me fit sursauté, il se montrait compréhensif alors que j'aurais pu le tuer en un rien de temps. Pour lui, je ressemblais à un animal en détresse ? Sur le coup, je restais sans bougé, un poil crispé, le temps de digérer l'information que venait me dire Smelther. Je l'écoutais en silence alors qu'il caressait mon pelage rugueux, cependant, je ne pus m'empêchais d'émettre une espèce de ronronnement. Par Fenrir, que cela faisait du bien d'être pardonné si vite.

Il retira doucement sa main, sa peur avait diminué, mais il dut se dire qu'il m'avait vexé en faisant ça. Je lui souris et m'étira doucement, faisant craqué mes os. Cela me faisait incroyablement de bien. Finalement, ce corps de loup n'a pas que des désavantages, si on oublie les excès de folie.

Une question fusa dans la pièce. Je l'écoutais en silence.


Je me demandais, tu as dit que tu perds contrôle de ta maladie. Tu ne veux pas plutôt dire de ta mutation? et pourquoi de la morphine t'a aidé? C'est un médicament anti-douleur, d'habitude cela n'aide pas dans un cas ou le problème n'est pas pour calmer la douleur.


Je regardais autour de moi en tentant de lui expliqué le pourquoi du comment de mon état et de ma "maladie".

-comment expliqué ? Disons que si je perd le contrôle de ma mutation, je ne peut tout simplement plus reprendre forme humaine et pour évité tout agression de la part des adultes, je m'éloigne de la civilisation...

Et surtout par peur de me faire capturé pour retourner au temps du patriarche. Maintenant, il fallait expliqué la morphine et la maladie comme je la nommais.

-Ce que nomme maladie est plus communément appelé des crises de violence. Avant elles étaient contrôler par un collier, mais quand je l'ai retiré seul, ce fut la première crise. Normalement, je les contrôle avec de petits comprimés que je fabrique moi même, malheureusement, je suis tombais en rupture de stock et la morphine bloque ses crises.
Ses crises arrivent comme une migraine très fortes, généralement je prend un des mes médocs ou de la morphine et ça les bloquent à la source de manière radical.

Enfin, c'était dans les grandes lignes car il arrivait qu'il y est des exceptions.

je regardai ce que l'on pourrais appeler ''loup-garoup'' si cela existait, car cette apparence n'était pas le fruit d'une maladie, mais plus d'une mutation. Écoutant ma question, il regarda autour de lui, cherchant une explication possible a me soumettre pour sa ''maladie''. Puis il me dit;

comment expliqué ? Disons que si je perd le contrôle de ma mutation, je ne peut tout simplement plus reprendre forme humaine et pour évité tout agression de la part des adultes, je m'éloigne de la civilisation...

Le laissant parler, j'attendais alors qu'il poursuive son explication, qui ne se fit pas attendre. Il me dit alors que ce qu'il appelait maladie, était plutôt une crise de violence, une sorte de problème d'état psychologique, me dis-je. Un mauvais souvenir pouvais probablement enclencher de telle émotions, me rappelant me réveiller en sueur en sursaut après avoir fait un cauchemar. Habituellement cela s'accompagnait d'un air maussade pour un temps, puis cela se calmait. Alors pour provoquer une telle crise de violence, il fallais que le souvenir soit extrèmement puissant, ou qu'il y ait une autre cause. Ne voulant pas les faire resurgir, je décidai de me taire sur le sujet, pour le moment, j'attendrais alors un moment plus opportun pour l'aborder.

Sortant de ma rêverie, je continuais a l'écouter, parler des solutions posibles a son maux. puis pensant a tout cela, je m'imaginai alors des moyens pour l'aider. Mon mal de tête étant parti, je pouvais réfléchir plus facilement a l'ensemble des possibilités. Le moyen le plus facile était probablement de l'aider a trouver les ingrédients pour faire ses médocs, n'ayant pas grand chose a faire, a part les cours d'auto défense de Logan et des moments que je passais dans le gymnase et la salle de musculature, pour exercer mes pouvoirs, je n'avais pas grand chose a faire.

Pour ces médocs, pourquoi as-tu tombé en rupture de stock? Sachant la nature de tes crises de violence, tu devrais toujours t'en préparer, lorsque la quantité de ces pillules est basses. Me reprenant, voyant que j'avais utilisé un ton trop autoritaire, aiyant l'air de le chicaner, alors que tout cela ne me regardais pas, malgré que le fait qu'il ait essayé de me croquer faisait que je me permettais un peu de ce côté.

Me raclant la gorge, je lui dit; excuse moi, lorsque j'ai penais cette phrase elle avait l'air plus d'une question que de la facon que je l'ai dite. Néanmoins, je me demandais, si tu en avais envie, que je puisse t'aider a rassembler les ingrédients pour faire de ces médicaments.

Le regardant, j'attendis sa réponse. Puis une question a propos du collier émergea dans mon esprit, mais une chose a la fois...

Je détournais le regard quand il me parla de mon stock de médicaments, c'est vrai qu'il était vide et que je n'avais rien fait pour le réapprovisionner. Pourquoi ? Voilà la question... Je cherchais une solution, mais depuis que j'étais arrivé ici, je n'était pas trop sortie si ce n'est avec Aloyssa pour faire un tour en ville. Mais où pourrais-je trouvé tout les ingrédients ? Je ne connaissais rien de cette ville. Si je trouver quelqu'un qui en vend directement, ce serait plus simple mais cela ne se déroule jamais ainsi.

-Je n'est pas pus en refaire ni en acheté car je ne connais rien de cette ville. Chez moi, je pouvais en faire sans problème, mais le temps de l'automédication est révolue... Et je doute pouvoir trouver tout les ingrédients...

C'est vrai que le meilleur pour moi serait un pendentif ou un collier qui me calmerait de ses crises vraiment dangereuses. Du moment que je puisse me sentir à l'aise et que je sais que les gens autour de moi soit en sécurité, voilà ce qui compte.
Alors que je me sentais épuisé par ce corps de loup, je me sentis reprendre forme humaine. Coup de chance, j'avais mon pantalon intact, mais mon t-shirt avait subis lui aussi une transformation en état de charpie. Le torse exposé à l'air libre, autour de mon cou, pendait tranquillement le médaillon de ma petite soeur, les cicatrises discrètes étaient dissimulé par l'éclairage tamisé de l'infirmerie. Ma queue lupine battait lentement le sol et mes oreilles étaient dressé sur mon crâne. Je regardais Smelther avec une touche d'innocence.
Je sentis son regard sur moi, je penchais le tête en souriant.

-Ca change de l'apparence précédente non ?

Je fit craquais mon dos et remit mes cheveux correctement pour cacher le tatouage compromettant. J'attrapais lentement le verre d'eau et le bu d'une traite.

-Je n'est pas pus en refaire ni en acheté car je ne connais rien de cette ville. Chez moi, je pouvais en faire sans problème, mais le temps de l'automédication est révolue... Et je doute pouvoir trouver tout les ingrédients...

écoutant sa réponse, je regarda cet homme loup me parler, je trouvait cela bizarre qu'il puisse prononcer toutes ces syllabes avec cette mâchoire que l'on pourrais décrire de canine. Cependant je n'osait pas lui demander, de peur que mon interlocuteur pense que je moque de lui. Puis je réfléchis ensuite a ses propos, ceux ci soulèvent plusieurs questions...

que veux tu dire par; le temps de l'auto-médication est révolue? veux tu dire que tu vas trouver un moyen sans pilules pour calmer tes crises? Et pour les ingrédients, tu as peut-être raison, mais ça ne coute rien d'essayer.

Je décida de lui poser une autre question, quand il commença a se transformer a nouveau, en hybride-loup, mais beaucoup plus proche de l'humain que de l'animal. cela me stoppa net, mais regardant ces extrémités poilues, j’eus un petit sourire mesquin.

Ca change de l'apparence précédente non ?

oui ca change, du fait que tu ait passé du gros méchant loup au rang de demi-loup, tu doit être un peu moins dangereux sous cet forme, malgré qu'avec ma carrure, je suis facile a battre. Et en prime, tu as un balais intégré? dis-je pointant la queue de Kuragi pendant qu'elle balayait le plancher lentement.

Ma blague de qualité douteuse dite, je regagna mon sérieux, je ne devait pas m'emporter dans mes blagues, surtout que je ne savais pas si cela allait lui faire avoir une crise de colère ou non. Décidant que ma blague n'était pas si méchante que cela, je décida de ne pas m'en inquiéter, mais de m'excuser quand même, puis de changer de sujet.

Excuse moi pour cette blague de mauvais gout, c'est mon genre d'humour, mais ne la prends pas mal, je ne voulait pas être méchant si c'est de la façon que tu as perçu... laissant un silence de quelque secondes s'installe, j’entamai;

et pour le collier, tu m'a dit que tu l'avais enlevé, et que ce fut la première crise. Pourquoi l'a tu enlevé si tu savais que cela te calmais, a moins que tu ne le savais pas a ce moment la. Et si un dispositif pareil existe, tu ne pourrais pas en demander un a celui qui l'a conçu?....

que veux tu dire par; le temps de l'auto-médication est révolue? veux tu dire que tu vas trouver un moyen sans pilules pour calmer tes crises? Et pour les ingrédients, tu as peut-être raison, mais ça ne coute rien d'essayer.

Je e regardais avec une pointe d'amusement. Décidément, cet homme avait un esprit critique et bien éveillé. Je commençais lentement à l'estimé, il pouvait m'aider et il m'aiderais si je lui demander gentiment mais je doutes pouvoir lui demander si facilement de l'aide.

-Je vais tenter de trouver un moyen pour contrôlé mes crises. Mais comme toute chose, cela prend beaucoup de temps. Pour les ingrédients, j'en trouverais sans doutes la moitié.

Je sourit devant l'expression qu'il avait utiliser, le gros méchant loup devenu demi loup. La remarque sur mon appendice lupin me surprit. Je la regardais avant de tourné la tête vers Smelther. Balais intégrer ? Je n'avais jamais vu ma queue sous cet angle pour le moins original.

-Je ne dirais pas balai, et je met plus de poils que j'en enlève avec ça.

En aucun cas je prit mal sa réflexion, au contraire, elle me fit sourire. On aurait dit Alice si elle m'avait vu comme ça, elle m'aurait taquiné sur ses détails peu commun.
Le sujet du collier l'avait interpellé, et pas qu'un peu. Bien que cela ne me plaisais, je savais qu'il faudrait que j'éclaircisse quelques points sur ce collier.

et pour le collier, tu m'a dit que tu l'avais enlevé, et que ce fut la première crise. Pourquoi l'a tu enlevé si tu savais que cela te calmais, a moins que tu ne le savais pas a ce moment la. Et si un dispositif pareil existe, tu ne pourrais pas en demander un a celui qui l'a conçu?....

Quelques minutes de silence s'étendirent dans la salle. je fixais un instant mes bras et en particulier le tatouage que j'avais sur le poignet.

J'avais entendus mon propriétaire dire que si on me retiré le collier, je deviendrais incontrôlable et il me le retiré pour se faire de l'argent, quand je me suis enfuis, je ne voulait plus aucun objet me rappelant la violence de mon propriétaire, alors je l'ai retiré violemment et j'ai perdu mon contrôle, je m'en suis prit à quelques animaux en ensuite je me suis enfui de mon village pour être sur de ne pas me faire tuer.

J'avais entendus mon propriétaire dire que si on me retiré le collier, je deviendrais incontrôlable et il me le retiré pour se faire de l'argent, quand je me suis enfuis, je ne voulait plus aucun objet me rappelant la violence de mon propriétaire, alors je l'ai retiré violemment et j'ai perdu mon contrôle, je m'en suis prit à quelques animaux en ensuite je me suis enfui de mon village pour être sur de ne pas me faire tuer.

Tout en écoutant ce récit, mes pupilles rapetissèrent, je regardai Kuragi avec des yeux presque exorbités et un air figé, pendant que le dégout, la pitié, la peur et la colère se mélangeaient en moi en réalisant les implications de ce qu'il venait de me dire.

Le dégout de la nature profonde de certains humains / mutants, qui n'avaient aucun scrupule a utiliser quoi ou qui que ce soit a leur propres fins, peu importe les conséquences pour ''l'objet'' utilisé.

La pitié de m'imaginer ces pauvres âmes souffrir le martyr, vivre dans des conditions insalubres et souvent mal nourries, simplement pour êtres utilisées comme de simples outils, considérées comme des billets de banque sur pattes, le seul moyen de s'en sortir était habituellement la mort, lorsque leur utilité était révolue.

La peur de rencontrer des gens comme cela, avec mon corps frêle, beaucoup de personnes pourraient avoir le dessus sur moi, m'utiliser comme simple outil, comme le pauvre Kuragi avait été utilisé. La peur qu'une personne proche puisse être serré dans un tel étau...

La colère s’immisça alors en moi, doucement, m'imaginant le pire, Kuragi étant torturé, dans son village, m'imaginant son père lui faire subir ces sévices, avec un collier, créant une illusion derrière moi a chaque fois que mon imagination me renvoyait vers une nouvelle scène, matérialisant celle-ci comme si elle était réelle. A ce moment, je ne pouvais pas savoir ou et comment était ce village, ou les trais de son paternel, alors mon imagination improvisa pour cette partie. Le paternel avait le visage embrouillé, l'endroit était une jungle tropicale. Je créait ces illusion essayant de sortir ces idées de ma tête, mais en vain.

C'est alors que la colère monta a son apogée, je décida de donner un coup de massue sur la table de stainless de toutes mes forces, me donnant un élan, grognant comme si de faire cela pouvait m'aider a briser ce sentiment. percutant sa surface dure avec mes deux poings fermés ne laissant aucune marque sur la table a part des empreintes digitales et un peu de sang.

Pendant un moment, je regardai mes mains perplexe ne comprenant pas la nature de mon échec, haletant pour reprendre mon souffle, réalisant que je n'avais pas respiré au depuis ou ma crise de rage avait éclatée. Puis me rappelant la nature de mes pouvoirs, je me rappela, m'étant finalement calmé, la douleur y aidant je m'exprima enfin avec des mots au lieu que des gestes.

e-excuse moi pour m'être emporté, je n'aime pas que l'on utilise les gens, je m'était imaginé dans ta situation, et cela m'avais mis fous de rage. Et ne t'inquiète pas, je n'aurais pas pu te faire de mal, étant aussi frêle, il y a aussi que lorsque je vis des sentiment négatif a une telle puissance, cela joue sur mes pouvoirs, les diminuant, voire jusqu’à les nullifier temporairement.

Regardant a l’entour, je pris des bandages et m'en enveloppa les mains en attendant une réplique de mon interlocuteur.

Voyant l'illusion que Smelther créer, je pris peur et recula jusqu'à percuté le mur qui se trouvé derrière mon dos. Le visage de l'homme était brouillé et tant mieux. Par contre, le lieu était totalement différent du lieu où j'avais grandi, de la neige du japon a la forêt tropical, il y avait une sacré différence. L'homme devant moi tremblait de rage, les yeux de Smelther étaient remplis de rage, de dégout et de pitié ....

Pour moi ? Pour mon passé ? ou pour autre chose ? Je ne savais, mais le fait qu'il m'ai imaginé comme ce que j'avais vécu me terrifié. Particulièrement énervé, il se blessa en frappant violemment, il m'expliqua alors qu'en état de colère ses pouvoirs devenaient rapidement incontrôlable ou totalement faible, il attrapa une bande pour s'envelopper les mains. Malheureusement les bandages étaient grossier et ne soigneraient pas grand chose.

Je me levais lentement et lui attrapais calmement les mains. Je lui retira doucement les bandes. Je prit sa main droite et l'enveloppais doucement dans le bandage en terminant avec un petit noeud. Je fis de même pour son autre main. Il s'en voulait d'avoir réagis de cette façon, je le regardais dans les yeux un instant puis je détournais lentement le regard.

-Ta réaction est totalement normal et je ne peut t'en vouloir de t'énervé, L'illusion que tu vient de créer est vrai, mais ce n'est pas dans la jungle que je fus dressé mais dans un petit village dans les montagnes du Japon.

En libérant doucement ses mains, je me rendis compte que je parlais comme un chien battu. Je m'étira en tirant mes bras vers l'arrière. Dans une de mes poches arrières, il y avait le collier que j'avais porté durant quelques années. Devrais je le montrer à Smelther ? Pas pour l'instant.

Me regardant m'énerver, Kuragi eut peur, puis tout en me bandant les mains de façon convenable, il me parla de ses origines et de mon erreur de location dans mon illusion. Puis il s'étira les bras en arrière avec un air interrogateur. Ce petit détail éveilla ma curiosité, mais je n'en fit pas part a Kuragi, pour ne pas qu'il pense que je suis trop curieux (même si je le suis) et passer de même pour une ''mauvaise personne'' Me rappelant le proverbe que mon père me récitait lorsque je cherchait la boite a biscuit cachée ou les cadeaux proche de noël.

Quelque années avant sa mort, mon père qui avait le même humour de qualité douteuse que moi avait décidé, que si je voulais avoir mon cadeau avant le temps, il allait falloir que je travaille pour et par la même occasion, de me le faire regretter. Cherchant partout dans la maison, je trouva enfin le paquet convoité, en dessous du lit conjugal. Rampant en dessous de cet obstacle je remarqua que le sol était poussiéreux, style granuleux. Je ne m’inquiéta pas de ce détail et pris le paquet, déchira le papier assi vite que mes mains pouvaient le faire. Sortant l'objet convoité de la boite je découvrit avec stupéfaction qu'il s agissait d'un grattoir, avec une petite notice dessus '' c'était pas de la poussière en dessous du lit'' Je m'apperçu alors que j'en avais sur mes vêtements et mes bras, je commençais a avoir des démangeaisons terribles partout sur le corps... il avait mis du poil a gratter pour n’empêcher d'y aller et moi j'étais tombé dans le panneau...

Je m'appercu alors que j'avais été dans mes pensées devant mon interlocuteur au lieu de continuer la conversation. La gêne de cet évènement rajouta un peu de rosé sur mes joues, mais pas autant que les premières fois avec Mylie...

Regardant Kuragi, il ait l'air d'un chien battu... qui serais moitié humain moitié loup... et qui n'aurais pas de blessure apparente... Puis je me demanda quelque chose..

Tu m'a parlé qu'il y avait déjà eu un dispositif se portant autour du cou, qui te permettais de calmer tes crises de violence, dans le temps que tu était avec ton père. Quand tu l'a arraché, l'a tu conservé?...

Réalisant la stupidité de mes propos, j’eus un air un peu embarrassé, il est presque impossible qu'il ait gardé ce dispositif, lors de cette crise il a probablement voulu tout casser, et en faisant cela, il n'aurais pas pensé a le garder. Et le fait que cet objet ait un rapport aussi fort et néfaste avec son géniteur, cela n'aurais fait qu'engranger des crises de colère supplémentaires...

Mon estomac gronda alors bruyamment, sonnant le fait que je n'ai pas déjeuné aujourd'hui. Je ne pus que faire un sourire résigné.

Tu m'a parlé qu'il y avait déjà eu un dispositif se portant autour du cou, qui te permettais de calmer tes crises de violence, dans le temps que tu était avec ton père. Quand tu l'a arraché, l'a tu conservé?...

Je passais une main dans mon cou. Est-ce que j'avais gardé l'autre moitié du système ? Malheureusement oui, et sous la forme d'un tatouage qu'on dira original. Le collier ne possède qu'un lecteur, mais en présence du code cela donne un contrôle parfait sur le cobaye. C'est vrai que cela serait plus simple de remettre ce collier mais je redeviendrais esclave de mon passé. Et la promesse d'Alice était claire. Je devais vivre ma vie sans entraves.

-Et bien, j'ai bien garder le dispositif car de toute façon, je ne peut pas l'enlever. Le collier contient un lecteur de code. Et le code est tatoué dans mon cou. Je ne l'ai pas retiré enfin arraché, car c'est ce que j'aime nommé mon leitmotive. Il me rappel celui que j'était avant et ainsi, je pourrais évité de commettre des horreurs.

Je regardais Smelther en entendant le ventre de ce dernier. Il me regarda alors avec un sourire gêné. Le petit déjeuner était loin maintenant, il est donc normal qu'il est faim. J'attrapais un sweet trop grand pour moi. Je fis attention à ce que mon appendice lupin ne soit pas trop incommodé par le vêtement. Je fis sortir mes cheveux longs du sweet. Faisant apparaitre un bref instant mon code barre, qui signifier que je n'était qu'une marchandise parmi tant d'autres.

-Allons mangé, tu semble affamé.

Peu importe la façon que j'y pensais, il n'y avais pas vraiment de façon que je puisse l'aider directement avec mes pouvoir. Certes je pouvais créer une barrière, voir même un ''cocon'' pour l'empêcher de faire mal a des gens, mais cela seulement si je pouvais l'atteindre physiquement et que j'avais le temps de réagir. Alors faire un garde du corps 24 heures sur 24, n'était pas réellement dans mes plans. Puis il parla du diapositif, qui était sous la forme d'un tatouage, ainsi que d'un collier lecteur. Cela avait l'air de technologie poussée, qui ne me disais pas grand chose a priori, mais était un problème qui pouvais probablement être résolu par une personne se connaissant très bien la dedans. Me rappelant de Jonathan, je me dis que je lui glisserais peut-être un mot la dessus, si il n'était pas trop occupé. Je sais qu'il ne fait pas de commande spéciales d'habitude, mais il pourrais peut-être faire une exception vu les circonstances et la gravité de la situation...

Puis toutes mes pensées se tournèrent vers mon ventre, qui gargouilla. Kuragi étant très compréhensif, me proposa d'aller manger, probablement a la cafétéria. J'acceptai volontiers sa proposition, fouillant dans mes poches de pantalon, pour être sur d'avoir les fioles et quelles ne soient pas cassée. Puis je rangea les objets que j'avais pris, replis ma bouteille d'eau, avant de nous diriger vers la Cafétéria. En chemin nous passèrent devant ma chambre, ou j'eus une idée, si je pouvais l'aider un tant soit peu, ce serait en l'aidant a payer une partie des frais des pilules. Laissant Kuragi dans le couloirs, je pris une enveloppe sur le bureau, ouvrit le garde-robe et sorti 10 000$ de ma mallette avant de refermer soigneusement celle-ci et la porte. Je mis l'argent a l'intérieur de l'enveloppe et me dirigea vers la sortie. Sortant de ma chambre, je referma la porte et la barra, indiquant a mon comparse que j'étais prêt a y aller.

Désolé, il fallait que j'aille chercher quelque chose, je me suis dit que cela pourrais t'être utile. Si tu le veux bien, nous pourrions tenter de chercher quelques-uns de tes ingrédients après le repas, ou tout du moins tenter de trouver quelqu'un qui en soit capable, question de te faire des repères dans cette ville.

Puis tout en marchant vers notre destination culinaire, je lui offrit l'enveloppe, espérant qu'il ne soit pas vexé par cette offre...


(HRP) je suis désolé, je n'avais pas vraiment d'inspiration (HRP)

Sur le chemin de la cafétéria, on passa devant la chambre de Smelther. Il se retourna brusquement vers moi en me demandant d'attendre quelques minutes. Interloqué par son comportement, je ne pus qu'accepté cette attente. Les quelques personnes qui passaient dans le couloir détourné le regard, par réflexe, je cachais mes oreilles de loup dans ma chevelure.

Quelques minutes plus tard, il sortit de sa chambre précipitamment en m'offrant un sourire. Dans ses mains, il y avait une enveloppe qui me semblait bien remplie. On reprit lentement notre chemin vers notre destination où la nourriture se trouvait.

Désolé, il fallait que j'aille chercher quelque chose, je me suis dit que cela pourrais t'être utile. Si tu le veux bien, nous pourrions tenter de chercher quelques-uns de tes ingrédients après le repas, ou tout du moins tenter de trouver quelqu'un qui en soit capable, question de te faire des repères dans cette ville.

Il me tendait l'enveloppe avec un air gêné, je la pris lentement puis ouvris doucement. Sur le coup je m'arrêtais net. La somme qui se trouvait dans l'enveloppe semblait colossal. Je regardai l'argent puis le jeune homme. Je ne savais que dire devant cet argent et la proposition de Smelther. Je ne pus m'empêcher de me demandé ce que je devais répondre à cet proposition.

-Je ne sais que dire... Je... Cet argent... c'est trop mais j'accepte avec le sourire ton aide pour trouvé mes ingrédients. Je ne sais vraiment pas quoi dire... Merci.

Je rangeais discrètement l'argent dans ma poche kangourou qui se trouvait sur mon sweet. Cet argent allait pouvoir m'aider pour certains éléments mais après... Je ne préféré ne pas y penser pour l'instant.

La Cafétaria était pleine de vie, les plus jeunes mangeaient tranquillement sans faire attention à nous. Pour ma part j'attrapais des tartines et un gros pot de confiture de framboise. Et pour faire passé tout ça, je prit une grande bouteille de saké. Le saké est sans doute le seul alcool qui, pour moi, pouvait passé partout, avec de la viande ou avec du sucré. Je regarda Smelther.

-Merci pour ton aide...

Après lui avoir donné l’enveloppe, il stoppa net, me laissant marcher seul pendant quelque secondes. Le rejoignant il m’offrit sa gratitude, d’une manière un peu gênée, puis continua son chemin. Arrivé a la cafétéria, il attrapa du pain de la confiture de framboise et du saké! Regardant a gauche et a droite, je me demandais alors ce que cette bouteille pouvait bien faire ici, sachant pertinemment que l’alcool était habituellement interdit sur le campus ainsi qu’a l’intérieur de l’institut.

Haussant des épaules, me disant que si j’étais pour me faire expulser temporairement, j’allais en profiter moi aussi. Prenant une lasagne et une bouteille de saké, j’allai poser le premier à ma table, le deuxième, le versant dans deux grands verres et le faisant chauffer aux micro-ondes. Une fois ceux-ci à la bonne température, je m’installai à ma place offrant un des deux récipients à mon nouvel ami, que je posai ensuite sur la table. Mangeant Mon repas, je le regardai engouffrer ses tartines beurrées et sa bouteille, sans même m’apercevoir. J’avais décidé de ne pas trop boire aujourd’hui, surtout à l’institut, cela aurais été déplacé. En plus, qui sait quelle connerie je pouvais bien faire lors d’une beuverie…

Chassant ces idées sombres de ma tête. J’empoignai mon verre pour le présenter bien haut devant mon comparse, le liquide ayant réchauffé le contenant, il était un peu trop chaud pour être tenu trop longtemps, mais je tin bon. Le regardant dans les yeux, je lui proposai un toast, parlant tout bas, essayant de ne pas attirer l’attention vers nous.

Je propose un toast a notre nouvelle amitié, ainsi qu’a cet antidote.

Puis buvant une bonne gorgée de ce liquide quasi bouillant, je réfléchis un peu, me sentant un peu fatigué par la confrontation avec l’homme loup, ainsi que les évènements suivant cet affront. Regardant mon interlocuteur dans les yeux;

Si cela ne te dérange pas, je préfèrerais que nous allions chercher tes ingrédients un autre jour, disons que les évènements d’aujourd’hui n’ont pas été de tout repos. Qu’en dis-tu?