On recrute parait il ? [PV Maiwenn]

Sujet: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Lun 31 Oct 2011 - 10:11

Je viens de me réveillé, il est tard. 3 heures du matins pour être précis. A cet heure là, c'est tellement tard que c'est presque tôt. J'étais en train de me faire oublier à Banghok, une belle ville où l'on peut aisément se faire oublier. Si vous recherchez quelqu'un a Banghok, Vous avez plus de chance de croisé Loana en plein milieu de la Sibérie que de trouver la personne recherchée. C'était une aubaine pour moi, je pouvais me reposer un peu avant de retourner à l'action. J'avais acquis suffisament de fond pour pouvoir rester tranquil a Banghok pendant encore 4 jours billet de retour inclus.

Je m'habillais comme à mon habitude puis j'apercevais un mot sur la table. Je sortis mes griffes d'os et vérifiais qu'il n'y ai personne. En effet, j'étais seul. Mais ce mot n'avait pas pu être déposé ici par quelqu'un d'humain, ma porte était piégée, mes vitres étaient piégées aussi et il n'y avait pas d'autre issue. Un téléporteur ou un passe Muraille alors ? Bref, j'étais pas rassuré. Il aurait très bien pu m'attaquer durant mon sommeil mais il l'a pas fait... c'est déjà ça de gagner. Je m'approchais de la lettre et je fini par lire le contenu.

"Monsieur Howlett alias Daken,
Nous savons qui vous êtes, nous savons où vous êtes, nous savons ce qui pourrait nous arranger. Il est temps pour vous de revenir à New York, nous avons des projets pour vous. Vous devez vous rendre à 12heures au building de l'aile ouest, batiment C, 34 éme étage, porte 2. Ne soyez pas en retard, c'est un conseil que je vous donne. Ne Vous en faites pas, Vous aurez les réponses à vos question,
ps: n'abimez pas le téléporteur s'il Vous plait"

Le téléporteur ? Je n'avais même pas le temps de finir ma phrase que je me retrouvais empoigner par le bras et téléporté en plein New York, avec le décalage horaire, il était déjà 11heures, il m'avait téléporté dans une cabine d'essayage d'un magasin de vêtement à New York. J'allais lui en coller une pour avoir oser me téléporter sans rien me demander mais il s'est éclipsé trop rapidement. Je rageais et je relisait cette lettre. C'était plus un ultimatum qu'une lettre de menace semblait il. Je ne sais pas qui s'était, mais j'étais bien décidé à aller régler ça moi même. Si leur langue ne se dénoue pas, je la dénouerais a leur place. J'arrivais au pied de la tour.

C'était bien la première fois que je me rendais a cette tour appart pour éxécuté des contrats. J'ai pris l'ascenceur comme tout le monde, une fois arrivé a l'étage voulu, j'ai cherché la bonne porte. La porte deux était plus écarté que les autres... comme si elle était plus grande ou bien qu'elle souhaitait être isolé. Je fini par tapper a la porte, j'esperais bien que la personne présente dans cette salle ai des réponses à m'apporter sur ce courrier ... je me préparais à faire un carnage si cela dégénérait. A vrai dire, j'étais même à deux doigt de pété la porte, de tuer tout ce qui bougeait, d'en laisser un vivant pour demander des explications puis de le pendre a ses tripes le long de la paroie de l'immeuble... mais pour le moment je préférais être diplomate.

Sujet: Re: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Lun 31 Oct 2011 - 11:40

Maiwenn regardait à travers la grande baie vitrée. Au 34ème étage, la vue n’était certes pas la plus imposante du bâtiment mais assez pour lui donner le vertige. Des points de couleurs s’activaient en dessous. Il était prés de 11 heures et les employés allaient déjeuner. De plus dans une avenue voisine le centre commercial faisait les soldes d’hiver. C’était grâce a cette affluence que Maiwenn avait pu se faufiler sans se faire remarquer. Les individus n’étaient pas un problème mais les caméras de surveillance si.

Ce bureau où elle se tenait, elle avait persuadé son occupant de lui céder pour la journée grâce à son pouvoir. Cette rencontre était prévue depuis quelques temps déjà, la Confrérie l’avait chargé de servir d’interlocutrice avec ce mutant. Elle savait peu de chose, juste le nécessaire pour se tenir sur ses gardes sans toute fois avoir l’air méfiant. Tous ses muscles faciaux exprimaient la neutralité. Elle contrôlait parfaitement son rythme cardiaque et aucun signe extérieur de nervosité ou autre n’était visible. Ce n’était pas son premier recrutement mais rien que le fait qu’on lui ait demandé de faire attention lui avait mis la puce à l’oreille.

Elle écoutait attentivement tout ce qui l’entourait. Elle trouva enfin ce qu’elle cherchait, un pas plus souple que les autres. Elle ne pensait pas ce tromper et supposant qu’il s’agissait bel et bien du dénommé Daken. Lorsque l’individu frappa à sa porte sa thèse fut confirmée.

« En piste ! » songea-t-elle.

Elle prit une inspiration légère et se détourna de la fenêtre. Son regard parcouru le bureau qui comportait une table ronge avec six fauteuils identiques assez confortables autour. Elle pensa fugitivement à en louer un en ville pour organiser ces rencontres. La Confrérie n’était pas lieu à exposer à n’importe qui et un café tout bonnement trop public. Tant qu’elle ignorait si Daken souhaitait bel et bien accepter son offre.

- Entrez.

Il entra. Détendu mais toute fois alerte.

« Comme ça on est deux... »

Elle se tenait droite devant lui et attendit quelques instants pour lui laisser le temps de se repérer dans la salle afin qu’il prenne ses marques et se sente plus à l’aise par la suite. Elle ne lâchait pas son rythme cardiaque d’une oreille et était attentive à tous ce qui pouvait être un signe précurseur, ce sans en avoir l’air évidement.

- Je vous en prie Monsieur Howlett, prenez un siège.

Elle s’installa elle-même dans l’un des six fauteuils. Elle avait pris garde à ce qu’aucun n’ait un aspect différent afin d’éviter d’avoir l’air de présider. Il était typé indien et portait un crête iroquoise, ces deux caractéristiques lui avaient été aussi données par la Confrérie. Elle savait qu’il était le fils d’un des X men mais qu’il n’adhérait pas à l’idéologie de Xavier. Mais pas plus à celle de Magnéto. Il dégageait une aura qui devait dissuader la plupart des gens de lui chercher des noises. Satisfaite de sa légère inspection, elle lui dit d’une voix clair mais en marquant un temps pour choisir ses mots :

- J’aurais une... proposition à vous faire.

Elle se tut et attendit qu’il réagisse ou l’encourage. Son visage était confiant
.

Sujet: Re: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Lun 31 Oct 2011 - 12:31

J'entrais au son du "entrez", j'entre dans une piéce plutôt bien éclairé, remarque il fait pas non plus nuit ... bref on va évité les détails sur la déco parce que s'est franchement pas ma tasse de thé. Mon premier reflexe fut de sonder la piéce, je passais mon regard partout autour de moi, personne ... appart une jeune fille devant une fenêtre. Je trouvais ça louche, je referme la porte rapidement, personne caché derrière. Je n'aimais pas ça, c'était trop facile. La personne en face de moi devait être une mutante, je n'aime pas être l'inité ... celui qui fait peur aux autres, celui qui a les rennes, celui qui tue. Je déteste que l'on fasse des coups fourrés dans mon dos. Je vais facilement l'étripé si ça tourne mal En voyant qu'elle était seule je fini par dire

"Bon ça va être rapidement régler ..."

Je vous en prie Monsieur Howlett, prenez un siège.

Je m'approchais doucement inexorablement, tentant de percer une once de peur en elle. Rien, elle était impassible... hmm j'adore. C'est toujours ceux qui cache le mieux leur émotion qui sont les plus rigolos à destabilisés. J'aime détruire les ames faibles et touurmentés. Je vais pas dire que j'apprécie destabilisé les femmes mais c'est plutôt marrant je dois reconnaitre. Je la regarde droit dans les yeux sans dire un mot, laissant émanés des phéromones destiné a la mettre mal à l'aise. Je mettais mes coudes sur le bureau et joigné mes mains pour les mettre devant devant moi, faisant craquer doucement mes phalanges, mon regard plongé dans le sien, un visage impassible aussi. Un silence se fit, puis elle finit par rompre le silence en ajoutant une petite phrase anodyne

J’aurais une... proposition à vous faire

Combien de fois je l'ai entendu celle la ? Dix milles fois, de nombreuses suites possibles. J'ai étripés certains, j'ai conclus des affaires avec d'autres, j'ai éclaté la tronche de certains, je me suis fait des associers .. Bref, maintenant faut voir ce qu'elle veut, elle se veut menacante ? Ou bien est une affaire que je ne peux pas refuser ? Il y a de nombreuses choses que je veux, la tête de mon père, la mort des Xmens, tout ça. Je déteste attendre donc je dis d'une voix calme et grave, comme un mort vivant aurait répondu

"Continuez ..."

Mon regard toujours plongé dans le sien, ne daignant faire le moindre geste.

Sujet: Re: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Lun 31 Oct 2011 - 13:35

Evidement dés qu’il entra sa suffisance d’homme dangereux et reconnu comme tel lui fit faire une réflexion à voix haute. Maiwenn savait pertinemment qu’elle avait plus l’aspect d’un chat écorché que d’une mutante aux puissants pouvoirs et ayant une forte influence. L’absence d’autres individu dans la salle, disons plus musclée la laissait indifférente. Elle ne ressentait aucune frayeur en regardant le mutant en face d’elle et n’avait besoin d’aucune aide extérieure pour gérer cette situation.

Il s’assit et regarda impassible lui aussi. Il fit craquer doucement ses phalanges mais Maiwenn ne baissa pas les yeux vers ses mains, elle avait parfaitement conscience de ce mouvement d’intimidation et le voir ne lui aurait apporté rien de plus.

« Continuez… »

Il avait l’air blasé voir même amusé. Elle ne doutait pas qu’il avait du être approché de nombreuses fois vu la confiance en lui qu’il inspirait et son apparente puissance. Elle s’apprêta à reprendre la parole se sentant néanmoins déjà moins à l’aise que quelques secondes plus tôt quand elle comprit qu’il avait sans doute fait usage d’une de ses capacités pour lui en faire arriver là. Car à part ce ridicule jeu de main aucune des actions du mutant n’étaient susceptibles de susciter la frayeur. Et Maiwenn n’était pas fille à défaillir pour si peu.

Lorsqu’elle prit la parole elle utilisa son propre pouvoir sur sa voix pour s’apaiser et s’exhorter au calme de manière imperceptible. Elle préférait éviter de se mesmeriser elle-même étant donné que ça avait le don d’augmenter quelque peu son temps de réaction mais elle se trouvait dans un cas ou montrer sa peur était perdre toute crédibilité.

- Permettez d’abord de me présentez je suis Syrène. Je travaille sous les ordres de Magnéto. Il souhaiterait vous voir intégrez la Confrérie.

Elle plantait ainsi la situation initiale. Viendrait ensuite sans doute des négociations. Intérieurement elle ne pouvait s’empêcher de songer que cet homme tenait plus du tueur à gage que l’on paye pour une mission occasionnelle que celui que l’on tente d’embringuer dans son organisation. Mais elle ne faisait que suivre les ordres, pas la peine de réfléchir quand Magnéto en personne demandait quelque chose.

Elle savait qu’il était sensé avoir de légères envies de parricides à l’encontre de Wolverine pour le persuader de rejoindre le camp adverse à celui de son paternel tout comme elle savait qu’elle avait des crédits illimités pour le convaincre que cette affaire serait rentable. Mais ne pas mettre toutes ses cartes table est la règle d’or en négociation.

Sujet: Re: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Lun 31 Oct 2011 - 14:12

Cette fois, je vois bien qu'elle a un soupson d'hésitation. Mon manége semble pas l'intimidé pourtant elle est mal à l'aise. Bon j'allais abréger le petit jeu pour pouvoir faire plus ample connaissance et surtout comprendre l'interet que j'aurai dans cet affaire. Elle finit par se dénoué la gorge. Elle ajouta d'un ton complétement banal comme si elle m'avait demandé si je voulais un café ou autre

- Permettez d’abord de me présentez je suis Syrène. Je travaille sous les ordres de Magnéto. Il souhaiterait vous voir intégrez la Confrérie

A ces mots, je lui lançais un regard noir. Mes griffes sortaient naturellement. Elle sursautait mais demeurait impassible. Je restais un moment comme ça, sans bouger,bougeant mon cou de manière a faire craquer mes vertèbres. Je la regarde avec insistance, puis je tend l'oreille. Rien pas un bruit, même la mouche présente dans cette piéce a décidé de se poser et d'attendre la suite des évenements. Je m'éclaircit la gorge puis voyant que rien ne se passaient je rengainais mes griffes, un sourire au lèvre

"Bien, t'as pas l'air d'être une flic c'est déjà ça ... le BAM me recherche parait il ... "

La tension était redescendue et j'adoptais une posture plus relaxé, moins aggresive. Elle était fiable ça j'en étais certain, une flic aurait prit peur en voyant mes griffes et ses collégues me seraient tombés dessus. C'était donc une indic de premier choix. Je la détaillais un peu, elle était de taille moyenne et possédaient une coiffure a la garçon qui lui allait pas si mal, mais je pense qu'elle devrait quand même se laisser pousser les cheveux. Bon niveau capilaire je vais pas faire de cours, la mienne est pas non plus un exemple mais elle a été copié par un footballeur français, rémy Cabella. Bref, je regarde mon interlocutrice et je fini par dire

"Rejoindre la confrérie... et j'y gagne quoi exactement ? Appart plus de pression de la part des flics et des fédéraux ? Je ne sais pas ce que tu sais sur moi, une chose est sûr, si tu veux parler avec moi, parle en chiffre ..."

Un sourire au lèvre, un salaire m'aiderait a être plus serein. Mes contrats sont trop ... aléatoire, je peux recevoir 4 contrats en un mois comme je peux en recevoir 0 pendant trois mois. C'est sur, une rémunération mensuelle ne serait pas de refus. Je décidais donc de tester mon interlocutrice. Elle était encore jeune, débutante peut être, fallait la tester. Un sourire narquois au lèvre, je fini par dire

"Si je comprends bien, tu as été désigné pour me recruter, je suppose que tu as prévu tout un arsenal de raison pour laquelle je devrais rejoindre la confrérie. Si tu réussis a en trouver 3 bonnes raisons, je signe gratuit sans que t'es rien a payé."

Je me levais de mon siège, pour regarder par la fenêtre, la vue était particulièrement belle, a cet hauteur, les passants sont des points noirs que l'on aperçoit et les voitures des petits carrés multicolores. Une chute ici serait fatale a beaucoup de mon, moi non ... l'altitude ne m'a jamais fait peur, plus je prend de l'altitude plus je peux fondre sur ma proie et la transpercer. Je tourne mon regard vers la demoiselle en face de moi, la dénommée Syrène... où est donc sa queue de poisson ? A moins que ce soit son chant qui soit hypnotique comme dans l'Odyssée... je reste sur mes gardes

Sujet: Re: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Lun 31 Oct 2011 - 17:36

Maiwenn ne put retenir un sursaut bref lorsqu’il sorti ce qui semblait être des griffes tout en la défiant d’un regard assassin. Un bref instant (qui dura moins d’une seconde pour être exacte) la panique s’empara d’elle mais elle reprit aussi tôt son self control :

« Ben oui ! Le fils de Wolverine non mais tu t’attendais à quoi ma grande ! Et je peux savoir pourquoi tu as sursauté au juste ? Tu sais que tu peux te défendre et que tu ne crains rien ! Aller calme toi. »

Elle prit note mentalement qu’elle devait impérativement cesser de penser comme si elle était un tiers personne et reprit son masque impassible. Sous la table son pied commença a remué méthodiquement sans qu’elle ne se rende réellement compte de ce geste prouvant sa nervosité bien qu’elle ait quelque peu freiné cette dernière en s’auto mesmerisant.

Pour sa plus grande satisfaction le mutant commença à parler, sans doute pour couper court aux palabres qui devaient sans doute l’agacer. Maiwenn le laissa parler jusqu’au bout, même lorsqu’il s’interrompait, elle ne voulait pas gâcher ses interventions pour des futilités du style « Non bien sur que je ne suis pas un flic » alors qu’il l’avait bien évidement remarqué. Elle ne balancerait pas de chiffres au hasard non plus sans qu’il lui ait donné une échelle de prix, manquant cruellement d’information sur la qualité de ce mercenaire. Néanmoins la démonstration avec les griffes qu’elle n’avait même pas entendu chuinter de Daken l’avait légèrement ébranlé.

Il voulait trois bonnes raisons pour intégrer la Confrérie. Maiwenn maudit son manque d’information mais semblant sure d’elle, elle avança aussi tôt :

- Le possibilité de pouvoir tuer de manière… elle esquissa un sourire froid. Régulière. Et un pied à terre sur. Quand à la troisième raison… Dois-je vraiment vous rappeler que votre père sera dans le camp adverse ? J’ai cru comprendre que ce n’était pas le grand amourentre vous deux..

Sur ce dernier point Maiwenn avait de gros doutes. Pour ne pas dire qu’elle n’en savait rien. On lui avait vaguement raconté, mais dans la rumeur l’histoire finissait par une réconciliation. Et la perspective de se faire découper en rondelle par un fils aimant son papa chéri n’était pas vraiment pour la séduire. Aussi Maiwenn avait prit ses précautions, pour ce qu’elles valaient sur un mutant. Sa voix était chargée de mesmer. Elle ne cherchait pas à manipuler Daken, ce qu’il aurait eu une chance de percevoir. Elle contrait juste un éventuel accès rageur pour avoir le temps de réagir.

HRP : De plus en plus court Oo Désolée je ferais mieux demain Very Happy

Sujet: Re: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Lun 31 Oct 2011 - 20:17

- Le possibilité de pouvoir tuer de manière… . Régulière. Et un pied à terre sur. Quand à la troisième raison… Dois-je vraiment vous rappeler que votre père sera dans le camp adverse ? J’ai cru comprendre que ce n’était pas le grand amourentre vous deux..

Hmm elle avait visé juste... il y avait plus d'avantage a être dans la confrérie qu'en dehors, surtout quand on est un mercenaire comme moi. Premièrement, tuer est une chose que Howlett adore faire, voir des visages horrifiés, des gens détruit et même des gens les pleurant. J'adorais allé au enterrement pour ça, c'était rigolo de voir les gens pleurer comme des porcs, pleurer la faiblesse de leur mari, fils, père, oncle ou neveu. S'il avait été plus fort il serait pas mort, encore une fois la faiblesse s'est pourri ! J'ai horreur de la faiblesse des gens, si j'aime bien la personne en face de moi, c'est parce qu'elle ne se montre pas hostile et qu'elle reste de marbre, elle n'est pas une menace mais elle n'est pas une faible non plus.

Après, un pied à terre n'est pas quelque chose qui me répugne. Au contraire, je suis obligé de piégé chez moi si je veux dormir en paix, alors qu'a la confrérie je ne risque rien. Je suis bien obligé d'avouer que c'est un bon avantage. Mais le dernier surtout m'attirait, mon père ... cet enfoiré, une occasion de me venger de lui. Je vais voir ce que je peux en tirer... au pire je me casserais. Je lui lancais un regard noir. Je faisais volte face et me montrait menacant

"Qu'est ce que tu sais sur mon père ? On m'espionne ou quoi ?"

Je soupirais et regardais par la fenêtre, c'était chiant de se sentir surveiller. Je regardais la femme et fini par me rassoir suivit d'un soupire. Il y eut un long silence. Je fini par briser ce silence quand je demandais

"Je suppose qu'il faut que je me rendre dans une de vos bases, a moins que ce soit ici ?"

J'avais laché ça dans un soupire. J'attendais une quelconque réaction de la part de mon interlocutrice.

Sujet: Re: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Lun 31 Oct 2011 - 21:20

Touché. Elle ne voyait certes pas ses expressions étant donné qu’il se tenait de dos mais elle entendait sa respiration. Il accueillait ses arguments et ne les rejetait pas. Le troisième aussi, ce qui la soulagea grandement. Elle n’eut pas le temps de laisser monter sa satisfaction d'avoir réussi cet sorte de coup de bluff qu’il faisait volte face et la toisait d’un regard noir. Sa bonne humeur redescendit immédiatement bien que son visage reste de marbre. Evidement ça ne pouvait pas être aussi simple. Elle le regarda calmement tempêter et le soulagement l'envahit encore lorsqu'elle fut de nouveau sure qu'il haïssait bel et bien son géniteur. Il était juste frustré de voir sa vie aussi connue que celles des starlettes d'Hollywood. S’il savait qu’elle n’avait avancé cela que sur des renseignements de sources peu fiables tombés dans son oreille par hasard ! Mais il ne le savait pas. Heureusement.

Elle sentit qu’il n’attendait pas de réponse qu’il était juste résigné à voir sa vie connue par la moitié de la planête mutante. Elle se promit d’assouvir sa curiosité sitôt rentrée et d’aller trouver un de ses amis ayant entendu l’histoire en entier. Son coup de maître était juste du à la chance, or elle ne pouvait se permettre des manoeuvres reposant sur cette dernière, elle n’avait pas le droit à l’erreur ! Elle se demanda si le Fléau ferait l’affaire. Elle avait de sérieux doutes à ce sujet. Peut être que Creed… ou un mutant ayant moins d’ancienneté certes mais étant plus sobre après tout. Aller vers les autres et poser des questions, ça n’était pas une voie naturelle chez la Syrène mais elle s’y plierait bien.

Daken se reprit vite, tout comme elle l’avait pressenti. Quand il eut achevé sa phrase elle ne put s’empêcher d’être légèrement désapointée. Il se rendait déjà ? Mais elle se rappela à l'ordre et se contenta d'osciller légérement de la tête. Sans doute qu’il avait lui-même envisagé au paravent d’intégrer la Confrérie et qu’il s’était déjà persuadé lui-même de le faire. Ce qui était bien pour arranger Maiwenn au fond. Elle prit aussi tôt la parole :

- Non ce bureau n’est qu’occasionnel. Voici l’adresse du complexe le plus proche. fit-elle en lui tendant une carte de visite. Préférez-vous vous y rendre par vos propres moyens et rassembler vos affaires ou souhaitez-vous que je rappelle le téléporteur pour vous y conduire ?

D’ailleurs ce dernier l’avait copieusement injurié au téléphone quelques minutes plus tôt après le transport du mutant. Apparemment Daken avait tenté d’avoir des réponses aux questions qu’il se posait… tout en mettant une frousse bleue au jeune Confrériste. Maiwenn s’était montré intraitable en restant toutefois compatissante. La recrue était récente et avait visiblement entendu parler de Daken au paravent vu la teinte qu’avait prit son visage lorsqu’elle l’avait informé de la teneur de son « paquet ». Tiens ! C’était peut être lui qu’elle interrogerait finalement.

Sujet: Re: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Mar 1 Nov 2011 - 11:25

- Non ce bureau n’est qu’occasionnel. Voici l’adresse du complexe le plus proche

Alors ça y est, j'ai vendu mon âme au diable. j'ai rejoind l'une des plus grandes confrérie mutante et terroriste qui soit. Mais bon, j'avais déjà vendu son âme au diable bien avant. Depuis le début, le bien me répugne et le mal m'attire. Je suis devenu un expert dans l'art de tuer, dans le taijutsu. Le bien et le mal sont deux choses subjectives, pour certains le bien se résume a aider son prochain et a se battre pour sauver des vies. Moi ? C'est bien plus complexe que ça, un monde parfait, c'est un monde où les faibles n'existeraient plus. Mon père a eu la faiblesse de brider ses talents d'assassin en rejoignant le pays des bisournous mutants, cet institut où les jeunes mutants qui font des conneries se cachent derrière Xavier pour espérer qu'il rattrape leur erreur. Alice Sherman... cette fille, je l'ai sauvé et protégé des forces de l'ordre. Je sais pas pourquoi je l'ai sauvé, encore aujuord'hui, elle faisait pitié et été faible. Quand je lui ai donné l'arme, elle a refusé catégoriquement, elle veut blesser personne soit disant. Bon c'est pas une petite balle en métal qui va faire grand mal ...

Je récupérais la carte que l'on me tendait, c'était donc là que se terrait la confrérie ? Je m'imaginais un entrepot désaffecté, en fait c'est bien plus discret que ça. J'examine la carte puis la met dans une de mes poches. Elle ajoute quelque chose qu'elle n'aurait sans doute pas dut dire. Un détail qui m'a laissé à cran, un détail bien énervant a vrai dire...

Préférez-vous vous y rendre par vos propres moyens et rassembler vos affaires ou souhaitez-vous que je rappelle le téléporteur pour vous y conduire ?

Je la regardais d'un regard plutôt énervé. Ce téléporteur m'a laissé carrément un sentiment de frustration de ne pas lui avoir démonté la tronche ! Il y a une manière plus conviviale de demander à quelqu'un de le suivre. Je regarde Syrène et je fini par dire d'une manière lasse et distante, suivit d'une pointe de colère

"A ce propos, tu pourrais transmettre un message au téléporteur ? Dis lui que si mes affaires à Banghok ne sont pas chez moi dans 24 heures, je le retrouverais ... et ça sera pas pour lui faire des compliments ... sinon, je m'y rendrais par moi même."

Je me lève et regarde par la fenêtre, le ciel s'obscurcit, il va bientôt pleuvoir. C'est une bonne chose, je passe inaperçu dans la pluie. Mais pour l'instant je ne suis pas dehors, et j'ai plein de question en tête. Je fini par me rassoir et je fini par poser une question importante.

"Comment ça fonctionne exactement la confrérie, ce que je sais de ce système, je le sais au travers de rumeur donc au final je sais pas comment ça fonctionne, on est cloitré H24 dans le QG ? Comment ça marche ?"

Sujet: Re: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Mar 1 Nov 2011 - 18:16

Il prit la carte et commença à avoir l’air songeur, un peu perdu dans ses pensées. Dés qu’elle acheva sa proposition au sujet du téléporteur il prit un air agacé voir furieux. Apparemment lui non plus n’avait pas apprécié le voyage. Mais pas pour les mêmes raisons que l’autre mutant. Maiwenn s’était douté que résidant a Bangkok depuis quelques semaines Daken avait du s’installer un minimum et donc avoir des effets personnels restés sur place. Elle avait donc communiqué au même Confrériste qui s’était chargé du transport de l’iroquois que le cas échéant elle lui enverrait un message pour qu’il aille les récupérer et les mettre dans les nouveaux quartiers de l’intéressé.

- Ne vous inquiétez pas pour ça.

Assura-t-elle confiante. Du coin de l’œil elle vit le ciel s’assombrir. La pluie n’allait pas tarder ce qui ne l’enchantait pas du tout mais alors la pas du tout. Elle détestait voler sous la pluie, c’était éprouvant d’avoir à maîtriser sa trajectoire sous un rideau de fer qui lui rompait le cou à force. Sans parler des vêtements mouillés. La perspective de prendre le bus puis de marcher sur deux kilomètres n’était pas franchement plus attirante. Appeler un Confrériste pour qu’il vienne la chercher ou en chercher un déjà à New York ? Ou demander au téléporteur de la déposer en même tant que les affaires de Daken ? Dans tout les cas ça allait râler. Mais Maiwenn savait se montrer extrêmement persuasive.

Daken n’était pas encore prêt de partir ce qui était normal. Il n’en savait que légèrement plus sur la Confrérie qu’elle sur sa relation avec son père. Maiwenn ne pouvait s’empêcher d’être rassurée par ce manque d’informations dont souffraient les individus extérieurs à l’organisation. Ainsi, la sécurité était affermie. Elle répondit d’une voix claire :

- Vous n’êtes pas obliger de résider dans nos locaux si vous n’y tenez pas et vous êtes assez libres de vos mouvements. Néanmoins la base est dotée d’installations qui peuvent servir. De plus la plupart des missions se décident là bas et il sera plus aisé de faire appel à vous si l’on sait où vous trouver.

Elle avait ainsi traité la question des locaux. Ou presque. Elle avait légèrement éludé le détail des installations mais elle ne souhaitait pas s’étendre sur tous les composants de la salle d’entraînement avec son stand de tir, son mur d’escalade, sa salle de musculation et bien d’autres encore qui permettait aux Confréristes de progresser. Elle-même avait ainsi commencé a s’entrainer au combat au corps à corps chose qu’elle avait pourtant toujours à détesté.

- Vous souhaitez savoir autre chose ?

Sujet: Re: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Mer 2 Nov 2011 - 12:39

Vous n’êtes pas obliger de résider dans nos locaux si vous n’y tenez pas et vous êtes assez libres de vos mouvements. Néanmoins la base est dotée d’installations qui peuvent servir. De plus la plupart des missions se décident là bas et il sera plus aisé de faire appel à vous si l’on sait où vous trouver.

Je regardais de nouveau par la fenêtre, un pied à terre, un endroit sûr où allait. C'était certainement ce qui me manquait le plus depuis que j'ai quitté la sibérie pour revenir faire des contrats à New York. Selon l'adresse indiqué, je ne serais pas très loin de la ville. J'étais pas très enchanté à l'idée de m'éloigner de la ville, mais dans un sens, c'est plus sûr ainsi. Le BAM me recherche, je ne donne pas cher de ma peau si je suis pas aidé par les confréristes en somme. Je n'aime pas être dépendant d'un organisme car je tiens a mon indépendance, mais là c'est une aubaine je dois avouer. En plus, il semblerait qu'il y ait un endroit où se caller, c'est pas si mal ça !

Pour les installations, je verrais bien un bon vieux ring de muay thai, un truc bien violent où je pourrais casser la gueule des gens en étant 100% légal. En plus, les mecs de la confrérie sont généralement des durs à cuires donc les matchs risquent d'être bien violent. Après y aurais quoi ? Des trucs de remises en forme dans le genre salle de sport presque. Bref ça avait l'air sympa, limite elle pourrait mettre ça dans une agence de voyage ... c'était presque paradisiaque dit comme ça, bon si on exceptait le côté un peu trop encadré a mon goût, bref je verrais bien au pire je me casseras.

Vous souhaitez savoir autre chose ?

Hmm, là elle me tend une perche énorme, faut jamais me demander ça. Je souris en coin et me rapprochait d'elle, m'asseyant ensuite sur le bureau. Je la regardais sans les yeux et ajoutais d'une voix douce et qui pouvait paraitre même bizarre vu mon gabarit. Ouais, a vrai dire cette intonation de la voix, je l'utilisais que très rarement.

"Oui, une dernière petite chose, je doute que sur ta carte d'identité ton nom soit celui de Syrène, bien que ce surnom est très jolie. Puis je avoir le vrai nom de mon interlocutrice ? Ou dois je me contenter de Syrène ? Juste échange de bon procédés vu que tu connais mon nom ?"

Puis je me levais et rehausser mon col, la pluie n'allait pas tarder a tomber, c'est dans ces moments là qu'il est plus facile de disparaitre, je ne dois pas manquer cet occasion. Je regarde la dénommée Syrène et j'ajoute à son intention cette petite phrase

"Je vais passer chez moi puis j'irai jeter un oeil à cette planque. J'espère au moins que y a des bières là bas ..."

Sujet: Re: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Mer 2 Nov 2011 - 18:38

Le mutant contempla quelques instants la fenêtre l’air pensif. Sans doute réfléchissait-il sur le choix qu’il venait juste de faire et les avantages qu’il y gagnait. Il ne demanda pas d’éclaircissement sur les « installations » dont elle avait parlé, il avait l’air de comprendre ce qu’elle entendait par là. Lorsqu’elle lui demanda s’il avait d’autre question le visage de Daken sembla s’éclairer et il se rapprocha succinctement d’elle avec un sourire en coin qui pouvait sous entendre bien des choses mais qui la laissa de marbre. Il s’assit sur le rebord de la table et parla d’une voix incroyablement douce pour quelqu’un qui avait commencé la conversation en dégainant des griffes. Il lui demandait tous simplement son nom complet ce qui la fit sourire à son tour. Elle s’était attendue à une question plus tournée vers la Confrérie et le type de mission effectuée. Soit Daken était plus informé qu’il n’y paraissait soit il cherchait volontairement à la décontenancer. Elle répondit tout simplement d’une voix claire :

- Je m’appelle Maiwenn Short.

Elle fut tentée de faire de l’humour en écho avec son approche (carte d’identité) et d’ajouter son âge et lieu de naissance ainsi que le poids et la taille mais elle s’abstint. Elle n’allait pas non plus faire du zèle ! Même si la situation se détendait et qu’elle se sentait plus calme qu’au début de l’entretien, la Syrène ne pouvait être totalement sure que la bonne humeur du fils de Wolverine allait continuer comme ça. Jusque là elle l’avait trouvé plutôt lunatique.

Tout en s’apprêtant visiblement a sortir dehors, il marmonna une réflexion a propos de bières à laquelle elle faillit ne même pas prêter attention. Elle précisa quand même :

- Vous en trouverez dans le frigidaire du réfectoire. Ce sera tout ?

Maiwenn attendit qu’il réponde à la négative et se leva elle aussi et fit quelques pas pour prendre son trench-coat resté sur le porte manteau futuriste du bureau depuis qu’elle était entrée. Dans sa poche intérieure son portable attendait qu’elle daigne appeler le téléporteur. Elle se retourna vers l’homme qu’elle venait juste de recruter et ajouta brièvement :

- Nous nous retrouverons donc peut être là bas. Bienvenue à la Confrérie, Daken.

Elle avait préféré faire usage de l’alias du mutant, sachant que la plupart des mutants préféraient être appelés ainsi et que l’autre partie même s’il ne le préférait pas à leur nom et prénom ne voyait jamais d’inconvénients a l’être. La pluie commençait a tomber et des parapluies fleurirent un peu partout dans l’avenue en contrebas. Peu à peu l’affluence diminua pour laisser très peu de points mouvants de ce qu’elle voyait.

Sujet: Re: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Ven 4 Nov 2011 - 19:08

Je m’appelle Maiwenn Short.

Je regardais la dénommée Maiwenn, un prénom d'ange pour un visage d'ange. J'ai appris a me méfier de ce genre de femme, celle qui ont un visage d'ange mais un coeur de démon. Ce genre de femme, c'est exactement ce que j'évite. Deux manipulateurs entre eux ne font pas bon ménage. La dernière gueule d'ange avec laquelle je suis sortie m'a envoyé une décharge sur le front ... et oui entre mutant on en voit des vertes et des pas mures. Mais bon, celle ci avait en plus un mobile d'être plus vicieuse que les autres, c'est une confrériste après tout. Mais bon, je suis mal placé pour jugé les gens pour leur fréquentation étant donné que je n'ai aucun ami qui soit resté dans le légal mais ça ce n'est qu'un détail. J'ai vu des gens bien faire de mauvaise chose, et j'ai aussi vu des gens mauvaises faire de très bonne chose. J'attrapais sa main et déposé un baiser sur sa main en bon gentleman que je suis.

"Je vois, enchantée Mademoiselle Short."

Je me redressais et lui souriais, puis j'époussetais mon Sweat Shirt et rabattez la capuche. La pluie était un refuge parfait pour un assassin, plus de trace, les chiens s'embrouillent, l'eau lave les preuves. Oui, déformation professionnelle je dois avouer. Je ramenais mes manches puis je reposais mes mains dans mes poches. Je m'apprétais à sortir quand j'entendis la voix de la syrène, décidément elle portait bien son nom celle là, une voix qui peut soit enchanté comme les syrènes d'Ulysse, soit la syrène d'alarme plus criarde et plus aggressive

Vous en trouverez dans le frigidaire du réfectoire. Ce sera tout ?Nous nous retrouverons donc peut être là bas. Bienvenue à la Confrérie, Daken.

J'éclatais de rire et acquiescait, les bière fraiches m'attendaient dans ce cas, tant mieux ! Bon j'espère qu'il y a de la *censuré pas de nom de marque*, bon maintenant va falloir que je me sauve. Après avoir repris mon sérieux, je tournais la poignée de la porte et alors que j'étais dans l'encadrure de la porte, je fini par annoncer.

"Nous nous reverons ça s'est sûr ... peut être plus tôt que tu ne le penses Miss Short ..."

Je posais mon index et mon majeur sur le front puis d'un mouvement de poignet, je les retirait comme pour faire un salut militaire à moitié. Ouais, peut être une habitude que j'avais pris avec Cyber, le pauvre je sais plus où il est ce gars ... dommage je l'aimais bien ... Je disparaissais ensuite sous la flotte, j'allais être trempé jusqu'aux os mais tant pis. Je m'en fiche.

Sujet: Re: On recrute parait il ? [PV Maiwenn] Ven 4 Nov 2011 - 23:28

Après s’être présentée la Syrène fut un peu décontenancée par le baisemain du mutant mais elle ne trahit pas sa stupeur autrement que par une légère raideur. Encore une fois, l’entretien avait commencé avec un individu toutes griffes dehors et elle était quelque peu déstabilisé par ce changement fait au quart de tour. C’était ça le problème majeur avec les gens colériques. Après son geste dont il semblait sans aucun doute assez fier, ce que Maiwenn prit pour elle s’en voulant d’avoir montré sa surprise, il se redressa et rabattit la capuche de son sweat-shirt. Il comptait sans aucun doute sur la pluie pour assurer sa discrétion parmi les autres.

Il éclata de rire après qu’elle lui ait répondu. Ce qui n’était pas pour permettre à Maiwenn de retrouver son air implacable. Elle dissimula néanmoins son incompréhension de cette hilarité montante par un sourire répondant à celui qu’il venait juste de lui adresser. Puis il reprit son sérieux et lui lança une phrase typique de film d’aventure. Vraiment très cinématographique comme adieu ne pu-t-elle s’empêcher de remarquer. Néanmoins elle sourit franchement lorsqu’il exécuta un peu théâtralement le salut militaire.

Dés qu’il fut dehors et hors de portée auditive elle sorti son téléphone portable de sa poche et appela le télétransporteur. Elle confirma l’ordre de transfert des effets personnels de Daken et lui ordonna par la même occasion de venir passer la prendre. Lorsque le confrériste commença à ronchonner elle coupa court à ses jérémiades en raccrochant d’un mouvement d’humeur. Il arriva finalement relativement vite et tout en la regardant d’un œil noir il la ramena à la base. Maiwenn eut un léger vertige lors de l’arrivée mais elle le cacha du mieux qu’elle pouvait.

Même si elle avait juste rempli une mission de recrutement elle ne pouvait s’empêcher de se demander si l’embauche d’un élément aussi instable était une bonne chose bien qu’il soit sans doute efficace dans son domaine voir même très puissant. L’unité de la Confrérie était presque nulle et les X men n’hésitaient pas à en jouer. Dans ces conditions il n’était pas difficile de supposer que le BAM ne tarderait pas à agir de la même façon voir même éventuellement de concert avec l’Institut.

Maiwenn soupira. Elle était éreintée sans réellement savoir pourquoi. Elle se traîna jusque dans le foyer où quatre de ses confrères faisaient un babyfoot. Elle sourit sans raisons apparentes et alla s’asseoir sur un canapé proche de l’effervescence. Une recrue mélomane s’attabla au piano et commença à jouer. Etrangement émue par ce moment de la vie quotidienne qu’elle n’avait pas connu depuis sa mission en Europe Maiwenn sentit ses yeux la piquer. Elle les ferma sans hésitation et appuya sa tête contre le dossier du confortable canapé. Les paroles du vieux chant de guerre anglais surgirent d’elle-même dans sa bouche et pendant de longues et apaisantes minutes elle chanta avec la pianiste.

HRP : Ceci est donc la fin du RP « On recrute parait-il »

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